Beaucoup de gens m’ont demandé ce que je pensais de la grève des étudiants, qui bat présentement son plein au Québec. Bien entendu, je me réjouis d’une politique qui applique le principe de l’utilisateur-payeur, mais encore une fois, il est bien possible que ces hausses de frais de scolarité ne feront que financer un système universitaire trop bureaucratisé et inefficace. Bref, on devra payer plus sans nécessairement avoir mieux.
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La hausse des frais de scolarité au Québec.
Posted in Politique, privatisation, tagged accessibilité aux études, États-Unis, Canada, déficits, dette, FEUQ, frais de scolarité, grève étudiante, impôts, Québec, services publics, taux de participation, universités on 19 mars 2012| 33 Comments »
Krugman et l’austérité britannique.
Posted in Économie, tagged austérité, déficits, dépenses, dépenses gouvernementales, Grande Dépression, impôts, Mises Institute, Paul Krugman, récession, reprise économique, Royaume-Uni on 15 mars 2012| 41 Comments »
L’économiste favori du New York Times, Paul Krugman, ne nous surprend plus par son manque de rigueur et ses erreurs factuelles. Je l’ai souvent dénoncé sur ce blogue et d’autres l’ont fait aussi. À cet égard, j’avais prévu le réfuter sur ses propos erronés sur l’austérité au Royaume-Uni, mais un auteur du Mises Institute m’a brillamment devancé, lequel article fut traduit sur Contrepoints. En voici donc les grandes lignes.
Le Plan de Mario Monti et l’austérité.
Posted in Actualité, Économie, Politique, tagged austérité, évasion fiscale, Berlusconi, bureaucratie, dépenses gouvernementales, Europe, flexisécurité, impôts, interventionnisme, Italie, Mario Monti, PIIGS, privatisations, règlementation, réformes, taxation on 14 février 2012| 17 Comments »
Un immense débat fait présentement rage entre les économistes à propos de l’impact des plans d’austérité. D’un côté, certains prétendent que le rétablissement de l’équilibre budgétaire sera bon pour les économies concernées et contribuera à les remettre sur pieds. De l’autre côté, les keynésiens affirment que ceux-ci amplifieront la récession et ne feront qu’empirer les choses.
Je pense qu’il y a énormément de confusion dans ce débat. En fait, les deux camps ont tort, dépendamment de l’horizon observé et du contenu des plans d’austérité.
Que ferions-nous sans état-providence?
Posted in Politique, tagged American Medical Association, assurance, État-Providence, États-Unis, eugénisme, Gauche, impôts, libertariens, Metlife, paralysie cérébrale, Prudential, rôle de l'état, sociétés d'aide mutuelle, trisomique on 25 décembre 2011| 5 Comments »
Pour la gauche, un monde sans État-providence serait impensable car dans une telle société, les plus démunis seraient laissés pour contre. Que ferions-nous des paralysés, des invalides, des trisomiques, des vieillards terrassés par l’Alzheimer? Pour eux, le soutien du gouvernement est indispensable pour que ces individus ne soient pas un fardeau pour la société. À leur avis, la « solution libertarienne non-avouée » consiste à adopter une stratégie eugénique, c’est-à-dire à les laisser crever, ou encore à forcer leur famille à les prendre en charge à leurs frais. Et à ce qu’il paraît, cet argument est infaillible pour désarçonner les libertariens!
Quelques réflexions sur les taxes et impôts…
Posted in Économie, Politique, tagged actionnaires, CELI, compétitivité, dividendes, double-taxation, Estonie, flat tax, gains en capitaux, Georgie, Hong Kong, impôts, Nathalie Elgrably, REER, Russie, Slovaquie, taxe de vente, taxes, URSS, VAT, Vincent Bénard, Warren Buffet on 14 octobre 2011| 16 Comments »
La récente sortie de Warren Buffet concernant l’impôt sur les revenus des riches a jeté un pavé dans la mare. Ce que sa situation mettait en évidence n’est pas que les riches ne sont pas suffisamment imposés, mais bien que ceux-ci bénéficient d’innombrables niches fiscales qui leur permettent de diminuer leur fardeau fiscal. Dans le cas de Buffet, une grosse portion de ses revenus proviennent de dividendes, lesquels sont sujets à un crédit d’impôt.
Ceci étant dit, en supposant que les dépenses de l’État ne puissent pas être entièrement financées par des frais et des tarifs à l’utilisateur, quel est le meilleur système fiscal? Pour moi, un bon système fiscal est simple, peu coûteux, équitable et il minimise les distorsions économiques. Selon Nathalie Elgrably, des chercheurs ont montré que les Canadiens ont dépensé en 2005 de $18,9 milliards à $30,8 milliards pour produire leurs déclarations de revenus, soit un montant variant entre 585$ et 955$ par contribuable. De son côté, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a estimé en 2008 qu’il en coûte $12,6 milliards aux entreprises canadiennes au chapitre de la conformité fiscale. La complexité est également coûteuse pour l’État. À lui seul, Revenu Québec emploie 9,000 fonctionnaires et nécessite un budget de $1,4 milliard. Ces chiffres sont scandaleux.
Le rôle régalien de l’État est de protéger la propriété des citoyens. Cela comprend entre autres le système de justice, le système carcéral, la sécurité civile, la police et la défense. La propriété la plus basale dont nous disposons naturellement est notre corps. Le coût de cette protection est le même pour le tout le monde. Cependant, lorsqu’il est questions de propriété matérielles et financières, les riches en ont davantage, il est donc logique que ceux-ci paient davantage d’impôts.
Concernant Monsieur Buffet, il faut noter que ce dernier paie plus d’impôts que la grande majorité des américains. Le problème est qu’il en paie moins que d’autres en pourcentage de son revenu total grâce au crédit d’impôts sur les revenus de dividendes. Doit-on éliminer ce crédit?
Faits Divers (14)
Posted in Actualité, tagged États-Unis, bons du trésor, Canada, changements climatiques, chômage, CLOUD, déficit fiscal, dépenses gouvernementales, endettement, Euro, Giec, impôts, Irlande, Jean Chrétien, keynésianisme, Obama, or, Paul Krugman, Paul Martin, PIIGS, plan de relance, riches, taux d'intérêt, taux de change on 9 septembre 2011| 2 Comments »
L’Irlande libérale s’en sort mieux que les PIGS socialistes :
Une excellente revue des indicateurs économiques récents en Irlande par Alexis Vintray. Pas de dévaluation compétitive, focus sur l’amélioration de l’équilibre budgétaire (plutôt que sur une hausse des dépenses) et déflation des prix et des salaires. En somme, l’antithèse du keynésianisme.
« L’hypothèse de croissance du PIB de 2% prise par le gouvernement pourrait être dépassée. Une condition essentielle pour réduire le fardeau de la dette publique, qui est attendue à 111% pour 2011. Sans surprise, ces bons résultats se traduisent par le retour de la confiance des investisseurs, convaincus par la volonté affichée d’assainir la situation au plus vite. (…)
Ainsi, si le commerce extérieur a explosé, c’est que les salaires comme l’inflation ont fortement baissé depuis le début de la crise en 2007. (…)
Depuis 2007, les prix ont légèrement chuté (-0,5%) contre une hausse de près de 6% dans la zone euro. (…) Conséquence, les produits irlandais se retrouvent comparativement moins chers que les produits du reste de l’Europe. (…)
On notera aussi que l’Euro, en empêchant la dévaluation de la monnaie, a empêché l’Irlande de retrouver sa compétitivité par la dévaluation, et obligeant à cette « dévaluation interne ». (…)
Tout aussi intéressant, le gouvernement irlandais a refusé de toucher à sa fiscalité des entreprises, très basse, et a au contraire axé son plan de rigueur sur la baisse des dépenses publiques. (…)
Certes, le pays n’est pas complètement sorti d’affaire et continuera à payer le prix des excès de la bulle immobilière de la décennie précédente pendant quelques temps encore. (…) Mais les premiers résultats et la comparaison avec les autres « PIGS » remettent en cause les hypothèses keynésiennes et offrent probablement des leçons à tirer pour la France ou la « rigueur » ne contient aucune moindre réduction des dépenses publiques… »
Diagnostic Pauvreté 6 : Les réformes libérales de l’Inde.
Posted in Économie, Politique, privatisation, tagged éducation, électricité, Banque Mondiale, charbon, commerce international, corruption, déficit, dépenses gouvernementales, entreprises d'État, FMI, impôts, Inde, investissement étranger, libéralisation, libéralisme, Manmohan Sing, monopoles, pauvreté, politiciens, protectionnisme, Rajiv Gandi, réformes, The Economist, universités, urbanisation on 17 août 2011| 9 Comments »
L’hebdomadaire The Economist publiait il y a quelque temps un intéressant article sur la « demi-libéralisation » de l’Inde. Malgré le fait qu’ils n’ont fait les choses qu’à moitié, les résultats ont été probants, comme nous le verrons plus loin.
Que faire durant les récessions: le Multiplicateur Autrichien.
Posted in Économie, tagged ABCT, banques, chômage, création d'emplois, demande, emploi, impôts, investissement, keynesiens, Mises, multiplicateur, Obamacare, plans de relance, profits, règlementation, récession, reprise économique, taux d'intérêt on 22 juillet 2011| 15 Comments »
Un article très intéressant est paru hier sur le site du Mises Institute; j’ai décidé d’y mettre mon grain de sel. L’article introduit un nouveau concept dont je n’avais pas encore entendu parler: le multiplicateur autrichien.
Si une entreprise a une marge brute de 25% et que ses coûts augmentent de $2,000 en raison d’un fardeau règlementaire plus important ou encore d’une hausse de taxes, elle devra augmenter ses ventes de $8,000 pour compenser la perte de profit, soit un multiplicateur de 4x. En période de récession, cette situation est fondamentalement importante puisque cela pourrait faire la différence « entre la vie et la mort ». Comme en récession la demande est plus faible, l’entreprise choisit plutôt de couper dans sa main d’oeuvre, ce qui a un impact négatif sur l’emploi. C’est pourquoi la règlementation et les impôts nuisent à l’emploi.
Supposons qu’une entreprise a besoin de $2,000 en profits supplémentaire pour rester en affaires et que ses marges brutes sont de 25%, il lui faudra des ventes supplémentaires de $8,000 pour y arriver. Ce sera très difficile d’y arriver avec un plan de relance visant à stimuler la demande en augmentant les dépenses gouvernementales. Par ailleurs, le stimulus étant non-récurrent, il est peu probable que l’entreprise investira dans sa capacité de production et embauchera de nouveaux employés permanents. Par contre, une simple baisse d’impôt de $2,000 permettrait d’y arriver rapidement et sûrement, à un coût fiscal moindre pour l’État. Cette approche est nettement supérieure.