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Archive for juin 2012

L’abandon du Glass-Steagall Act, qui force les banques à séparer leurs activités bancaires commerciales et d’investissement, est une cause sous-jacente de la crise financière de 2008. Un système financier plus règlementé permettrait d’éviter les crises financières.

Les banques d’investissement assistent les entreprises et les États pour la souscription, le marketing, et de conseil sur la dette et les capitaux. Elles réalisent souvent des opérations importantes de négociation, achetant et vendant des titres financiers à la fois au nom de leurs clients et pour leur propre compte. Les banques commerciales acceptent les dépôts assurés et accordent des prêts aux ménages et aux entreprises. L’abandon de Glass-Steagall a permis aux banques de jumeler ces deux activités. Pour certains, cela leur a permis de prendre plus de risques et a affaibli le système financier en engendrant du risque systémique.

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Les gouvernements doivent limiter la consommation des ressources naturelles car les générations futures vont en manquer. Pour éviter de manquer de ressources dans le futur, il faut tout recycler le plus possible.

Malthus croyait que la terre n’avait pas suffisamment de ressources naturelles pour supporter plus de 1 milliard d’individus. L’erreur de Malthus a été de grandement sous-estimer le développement technologique et la capacité d’adaptation d’une économie libre. En 1968, l’auteur de l’ouvrage The Population Bomb, Paul Ehrlich, déclarait que la croissance de la population mondiale engendrerait des famines massives au cours des années 70 et 80. (voir ceci). En 1968, le Club de Rome arrivait à la conclusion que les réserves connues de pétrole seraient épuisées dès 1992. Sans même tenir compte des sables bitumineux, les réserves prouvées de pétrole ont augmenté de 46,7 % entre 1992 et 2010 (voir ceci). En bref, la plupart des disciples de Malthus ont été ridiculisés au cours de l’histoire.

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Le capitalisme entraîne inévitablement la destruction de l’environnement.

Si les régimes capitalistes étaient néfastes pour l’environnement, nous nous attendrions à observer une performance environnementale supérieure dans les pays socialistes, ce qui n’est absolument pas le cas. En fait, les endroits les plus pollués de la terre sont situés dans des anciens ou présents pays socialistes tels que l’ancienne Union Soviétique, la Chine, la Pologne, la Tchéquoslovaquie et l’Allemagne de l’Est.

Ces observations ne sont pas surprenantes. L’une des pierres angulaires du capitalisme est la protection des droits de propriété. Or, par définition, les pays socialistes ne reconnaissent pas la propriété privée. Quand personne n’est propriétaire d’un terrain, personne n’y fait attention. Les économistes ont nommé ce phénomène « la tragédie des biens communs ». L’exemple typique illustrant ce phénomène est celui d’un champ commun à tout un village, dans lequel chaque éleveur vient faire paître son propre troupeau. Pour chaque éleveur, le bénéfice à ajouter une nouvelle bête dans son troupeau est très grand alors que le coûts, soit l’herbe consommée par la bête dans le champs, est réparti à l’ensemble des éleveurs puisque le champs appartient à tout le monde. Chaque éleveur a donc un incitatif à avoir le plus de bêtes possible dans son troupeau puisqu’il récolte les bénéfices et partage les coûts. Rapidement, chaque éleveur emmène autant d’animaux que possible paître dans le champ commun et le champ devient vite une mare de boue où plus rien ne pousse. Si chaque éleveur avait un droit de propriété concernant une portion du champs, chaque éleveur aurait un incitatif à adapter la taille de son troupeau de façon à ce que l’herbe continue de pousser, assurant ainsi la pérennité de la ressource.

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Tout investissement qui crée des emplois est forcément bon pour l’économie et la création de richesse. D’ailleurs, ce sont les petites entreprises qui créent le plus d’emplois, il faut donc que le gouvernement les privilégient.

Pour reprendre l’excellent exemple d’Igor Karbinovsky, supposons que j’écris un article que personne ne veut lire, encore moins me payer pour le lire. Puis, dans un nouveau programme de création d’emploi, le gouvernement me paie pour cet article et tous ceux que j’écrirai dans le futur. Bravo ! Un nouvel emploi a été créé !

Cependant, comme personne n’est prêt à payer pour mon article, la contribution de ma production à l’économie est nulle. Le temps que j’y ai investi et l’argent qui m’a été donné par le gouvernement ont été gaspillés. Pire encore, à l’aide de l’argent qui m’a été donné par le gouvernement, je pourrai acquérir des biens qui eux ont de la valeur. Ma contribution à la société est donc négative (je prends quelque chose, mais je n’apporte rien). Mon nouvel emploi détruit donc de la richesse. C’est un mauvais investissement.

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Les grandes entreprises ont besoin du libre-marché pour former des oligopoles et exploiter les masses, ce qui accentue les inégalités.

En fait, c’est exactement le contraire ! Les grandes entreprises craignent le libre-marché et la féroce concurrence qui y sévit et ont besoin de l’État pour former des oligopoles afin de s’en protéger.

C’est pour lutter contre les monopoles que les États-Unis ont adopté des lois telles que le Sherman Act en 1890. Les monopoles étaient-ils vraiment une menace pour la société? En fait, les industries accusées d’être monopolistiques lors de l’adoption du Sherman Act diminuaient leurs prix plus rapidement que la moyenne tout en augmentant la production quatre fois plus rapidement que les autres industries. À cette époque, le monopole le plus populaire était certainement celui de John D. Rockefeller et de sa Standard Oil. Cette entreprise était très petite à ses débuts, mais devint très grosse par la suite grâce à ses innovations lui permettant d’avoir des coûts de production plus bas que ses concurrents. Conséquemment, le prix du pétrole raffiné est passé de 30 cents par gallon en 1869 à 6 cents par gallon en 1897. Est-ce un comportement répréhensible selon vous?

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L’essor de la mondialisation des échanges commerciaux engendre du chômage, la baisse du niveau de vie et des inégalités.

Si on observe le taux de chômage moyen des 10 dernières années au Canada ; est-il significativement plus élevé que celui qui a prévalu au cours des décennies précédentes ? Non ! Avant la récession de 2008, le taux de chômage était à un niveau historiquement très bas malgré l’essor de la mondialisation. Ce n’est pas la mondialisation qui engendre le chômage, mais bien la règlementation du marché du travail qui mine sa flexibilité et la mobilité de la main d’oeuvre. Le graphique suivant le montre très bien.

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