L’économiste favori du New York Times, Paul Krugman, ne nous surprend plus par son manque de rigueur et ses erreurs factuelles. Je l’ai souvent dénoncé sur ce blogue et d’autres l’ont fait aussi. À cet égard, j’avais prévu le réfuter sur ses propos erronés sur l’austérité au Royaume-Uni, mais un auteur du Mises Institute m’a brillamment devancé, lequel article fut traduit sur Contrepoints. En voici donc les grandes lignes.
Posts Tagged ‘récession’
Krugman et l’austérité britannique.
Posted in Économie, tagged austérité, déficits, dépenses, dépenses gouvernementales, Grande Dépression, impôts, Mises Institute, Paul Krugman, récession, reprise économique, Royaume-Uni on 15 mars 2012| 41 Comments »
Quelques réflexions sur l’économie…
Posted in Économie, tagged Allemagne, Avery Shenfeld, États-Unis, Canada, chômage, création de monnaie, désendettement, endettement, exportations, Federal Reserve, Grande Dépression, Hoover, inflation, job plan, keynesiens, marché du travail, MBS, mercantilisme, Obama, plan de relance, récession, résistance à la baisse des salaires, Roosevelt, salaire minimum, taux d'intérêt, taux de change, twist, zone euro on 23 septembre 2011| 11 Comments »
Les salaires horaires réels :
Cette semaine, j’assistais à la conférence annuelle pour investisseurs institutionnels de la CIBC à Montréal. J’ai pu assister à une présentation de leur économiste, Avery Shenfeld, qui montrait un graphique très intéressant. Ce dernier illustre que, contrairement aux récessions de 1974, 1982 et 1991, les salaires horaires moyens réels n’ont pas vraiment baissé durant la récession de 2008. Le coût de la main d’oeuvre demeurant élevé, il n’est pas surprenant de voir l’emploi aussi déprimé aux États-Unis.
La résistance à la baisse des salaires est certainement un facteur à considérer. En 1982, lorsque l’inflation était de 12%, une hausse de salaire nominale de 2% équivalait à une baisse de salaire réel de 10%. L’employé avait l’illusion d’avoir eu une augmentation, mais c’était un mirage. Cependant, en 2009-2011, l’inflation a été très basse. Donc pour obtenir une baisse réelle des salaires, il aurait fallu une baisse nominale, ce qui est très difficile à mettre en place, surtout lorsque dans un contexte où le gouvernement Fédéral a haussé le salaire minimum de plus de 40% depuis 2007.
Ce fut aussi une principale cause de la Grande Dépression des années 1930s. Hoover et Roosevelt ont mis en place des contrôles de prix et des gels de salaires. Ceux-ci ne pouvaient donc pas baisser ce qui envoyé le taux de chômage dans la stratosphère.
Que faire durant les récessions: le Multiplicateur Autrichien.
Posted in Économie, tagged ABCT, banques, chômage, création d'emplois, demande, emploi, impôts, investissement, keynesiens, Mises, multiplicateur, Obamacare, plans de relance, profits, règlementation, récession, reprise économique, taux d'intérêt on 22 juillet 2011| 15 Comments »
Un article très intéressant est paru hier sur le site du Mises Institute; j’ai décidé d’y mettre mon grain de sel. L’article introduit un nouveau concept dont je n’avais pas encore entendu parler: le multiplicateur autrichien.
Si une entreprise a une marge brute de 25% et que ses coûts augmentent de $2,000 en raison d’un fardeau règlementaire plus important ou encore d’une hausse de taxes, elle devra augmenter ses ventes de $8,000 pour compenser la perte de profit, soit un multiplicateur de 4x. En période de récession, cette situation est fondamentalement importante puisque cela pourrait faire la différence « entre la vie et la mort ». Comme en récession la demande est plus faible, l’entreprise choisit plutôt de couper dans sa main d’oeuvre, ce qui a un impact négatif sur l’emploi. C’est pourquoi la règlementation et les impôts nuisent à l’emploi.
Supposons qu’une entreprise a besoin de $2,000 en profits supplémentaire pour rester en affaires et que ses marges brutes sont de 25%, il lui faudra des ventes supplémentaires de $8,000 pour y arriver. Ce sera très difficile d’y arriver avec un plan de relance visant à stimuler la demande en augmentant les dépenses gouvernementales. Par ailleurs, le stimulus étant non-récurrent, il est peu probable que l’entreprise investira dans sa capacité de production et embauchera de nouveaux employés permanents. Par contre, une simple baisse d’impôt de $2,000 permettrait d’y arriver rapidement et sûrement, à un coût fiscal moindre pour l’État. Cette approche est nettement supérieure.
Diagnostic Pauvreté 4 : La Libéralisation de la Nouvelle Zélande.
Posted in Politique, privatisation, tagged agriculture, Australie, éducation, bons d'éducation, bureaucratie, compétitivité, concurrence, contrôles de prix, Courbe de Laffer, déficit, exportations, impôts, inflation, Institut Frazer, keynésianisme, libéralisation, libre-marché, marché du travail, Milton Friedman, Nouvelle-Zélande, privatisation, protectionnisme, récession, rôle de l'état, Robert Muldoon, santé, taux d'intérêt, taux de change, Think Big, vouchers on 11 juillet 2011| 20 Comments »
Les autres volets de cette série d’articles sont :
Diagnostic pauvreté : 1- Le Bangladesh.
Diagnostic Pauvreté: 2- Le Chili.
L’évolution économique de la Suède.
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Vers le milieu du 20e siècle, la Nouvelle-Zélande est devenue paralysée par une doctrine d’isolationnisme économique. C’était l’une des économies les plus règlementées, protégées et étatisées du monde. La priorité des fonctionnaires interventionnistes était de maintenir le plein-emploi au prix d’une inflation volatile et destructrice. Le keynésianisme étatique était l’idéologie dominante.
À la fin des années 1950s, la Nouvelle Zélande se classait au troisième rang mondial selon le PIB par habitant, juste après les États-Unis et le Canada. En 1984, selon ce même classement, la Nouvelle Zélande avait chuté au 27e rang, au niveau du Portugal et de la Turquie. De plus, le taux de chômage avait atteint 11,6%, le budget de l’État était en déficit continuel depuis 23 ans; atteignant même parfois jusqu’à 40 % du PIB.
Dossier Fédérales 2011 : Partie 4 – Le Parti Conservateur du Canada.
Posted in Politique, tagged activité physique, Afghanistan, anciens combattants, artistes, autochtones, élection, élections, énergies renouvelables, bénévolat, budget, campagne électorale, crédits d'impôts, criminalité, démocratie, dépenses de l'État, dépenses gouvernementales, dépenses militaires, environnementalistes, F34, familles, fardeau fiscal, Garde Côtière, gestion de l'offre, immigrants, impôts, Inde, libre-échange, Parti Conservateur du Canada, programme électoral, récession, retraite, Sénat, SCHL, soins de santé, Stephen Harper, terrorisme, Union Européenne on 29 avril 2011| 14 Comments »
Dans le cadre des élections fédérales canadiennes qui auront lieu bientôt, j’analyse les programmes des quatre principaux partis politiques. La partie 1 traitait du PLC. La partie 2 traitait du NPD. La partie 3 traitait du Bloc. La partie 4 traite du PCC.
Le programme du Parti Conservateur comporte 77 pages et commence par relater que le Canada a traversé la pire récession depuis la Grande Dépression. Pendant celle-ci, l’économie canadienne a fait beaucoup mieux celle de plusieurs autres pays, incluant les États-Unis, et depuis, le Canada a repris plus d’emploi qu’il n’en a perdu durant la récession. Cependant, ce que M. Harper néglige de mentionner est que la plupart de ces emplois ont été créés dans l’industrie de la construction. En injectant $75 milliard dans la SCHL durant la crise, une subvention directe aux banques en passant, en conjonction avec une politique monétaire expansionniste (bas taux d’intérêt), il a engendré un boum immobilier qui pourrait bien ne pas être soutenable à moyen et long terme. En somme, le programme du PCC est relativement intéressant car il propose de réduire le fardeau fiscal des canadiens, de réduire les dépenses de l’État, tout en ne s’ingérant pas davantage dans les compétences des provinces.
Krugman versus Hayek.
Posted in Économie, tagged crowding-out, déficit, effet d'éviction, Federal Reserve, Grande Dépression, Hayek, keynésianisme, New Deal, Paul Krugman, plan de relance, récession, taux d'intérêt on 30 mars 2011| 2 Comments »
Ça faisait longtemps que je n’avais pas ridiculisé notre nobélisé favoris, mais je ne pouvais pas passer à côté de son billet fallacieux et insultant à l’égard de la lettre publiée par Hayek en 1932.
Voici ce que Hayek y mentionnait:
« We are of the opinion that many of the troubles of the world at the present are due to imprudent borrowing and spending on the part of the public authorities. We do not desire to see a renewal of such practices. At best they mortgage the Budgets of the future, and they tend to drive up the rate of interest–a process which is surely particularly undesirable at this juncture, when the revival of the supply of capital to private industry is an admittedly urgent necessity. The depression has abundantly shown that the existence of public debt on a large scale imposes frictions and obstacles to readjustment very much greater than the frictions an dobstacles imposed by the existence of private debt. »
Ainsi, Hayek craignait que le financement des déficits gouvernementaux crée un effet d’éviction; c’est-à-dire que le capital utilisé par le gouvernement laisserait moins de capital aux entreprises privées, ce fairait monter les taux d’intérêt pour celles-ci, mettant un frein à l’investissement privé et à une reprise économique éventuelle.