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“Empire: The Rise and Demise of the British World Order and the Lessons for Global Power”, par Niall Ferguson, Basic Books, 2004, 384 pages.

Avec cet ouvrage, le célèbre historien Britannique Niall Ferguson réussit un tour de maître : décrire de manière intéressante un sujet aussi riche et complexe en si peu de pages. Ce sujet est selon moi essentiel puisque l’Empire Britannique a forgé le monde que l’on connaît aujourd’hui. Cela fait de cet ouvrage une lecture incontournable à quiconque veut comprendre le monde. Je le recommande fortement. Voici quelques extraits de mes notes de lecture :

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Un lecteur et ami m’a soumis une série de vingt questions qu’il se posait au sujet du système monétaire. Les voici accompagnées de mes réponses.

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L’hebdomadaire The Economist publiait il y a quelque temps un intéressant article sur la « demi-libéralisation » de l’Inde. Malgré le fait qu’ils n’ont fait les choses qu’à moitié, les résultats ont été probants, comme nous le verrons plus loin.

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Dans le cadre des élections fédérales canadiennes qui auront lieu bientôt, j’analyse les programmes des quatre principaux partis politiques. La partie 1 traitait du PLC. La partie 2 traitait du NPD. La partie 3 traitait du Bloc. La partie 4 traite du PCC.

Le programme du Parti Conservateur comporte 77 pages et commence par relater que le Canada a traversé la pire récession depuis la Grande Dépression. Pendant celle-ci, l’économie canadienne a fait beaucoup mieux celle de plusieurs autres pays, incluant les États-Unis, et depuis, le Canada a repris plus d’emploi qu’il n’en a perdu durant la récession. Cependant, ce que M. Harper néglige de mentionner est que la plupart de ces emplois ont été créés dans l’industrie de la construction. En injectant $75 milliard dans la SCHL durant la crise, une subvention directe aux banques en passant, en conjonction avec une politique monétaire expansionniste (bas taux d’intérêt), il a engendré un boum immobilier qui pourrait bien ne pas être soutenable à moyen et long terme. En somme, le programme du PCC est relativement intéressant car il propose de réduire le fardeau fiscal des canadiens, de réduire les dépenses de l’État, tout en ne s’ingérant pas davantage dans les compétences des provinces.

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La théorie Autrichienne des cycles économiques est fort utile pour expliquer les fluctuations économiques passées et pour comprendre ce qu’il se passe présentement, mais est-elle aussi utile à prévoir le futur? Oui, à conditions de bien prévoir les actions des politiciens et des banques centrales (bailout, stimulus, quantitative easing, règlementation, subventions, etc). Dans le même ordre d’idées, les mouvements boursiers sont difficiles à prévoir lorsque les investisseurs baignent dans les liquidités et ont accès à du crédit facile.

Dans un système monétaire déficient comme celui dans lequel nous oeuvrons présentement, il est facile pour un économiste autrichien de tomber dans le piège du pessimisme et de conserver ses épargnes sous forme de lingots d’or. Je crois que c’est une bien mauvaise idée. Au contraire, ce que l’ABCT nous permet de réaliser est que les cycles économiques surviennent au gré de l’endettement et de la création de monnaie, et que ceux-ci peuvent mener à des opportunités d’investissement fort intéressantes. La bourse est donc à la fois un bon moyen de se protéger de l’inflation et de profiter des tendances cycliques et séculaires qui animent l’économie.

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La grande question présentement est : y a-t-il une bulle dans l’or?

Le journaliste financier Bernard Mooney s’est récemment attaqué à la question, mais est selon moi passé à côté des points importants. Selon lui, l’or ne sert à rien, ce qui représente aussi l’opinion des keynésiens. Il avance notamment l’argument que l’or ne génère aucun flux monétaire ce qui rend son évaluation impossible. À quoi donc sert l’or?

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La société Chinoise a fait beaucoup de progrès économique depuis sa graduelle libéralisation amorcée en 1978 et accélérée durant les années 2000s. Il n’en demeure pas moins qu’elle opère encore aujourd’hui un régime quasi-totalitaire, dans lequel l’État est trop gros. Et l’une des tangentes de l’étatisme est la constitution d’une force militaire.

Selon le Stockholm International Peace Research Institute, la Chine est maintenant en seconde place en ce qui a trait aux dépenses militaires, en hausse de +194% entre 1999 et 2008 (voir tableau ci-bas). La Chine veut non seulement protéger les voies maritimes assurant ses exportations et ses importations, mais elle veut aussi « montrer les dents » aux États-Unis et au reste du monde. La Chine a d’ailleurs investi dans des technologies visant à réduire son désavantage technologique face aux États-Unis (armes anti-satellites, détection de navires, sous-marins et porte-avions, mines navales, missiles anti-navires haute vitesse). Notez que malgré la petitesse relative de l’armée Chinoise face aux américains, celle-ci est moins éparpillée géographiquement.

Par ailleurs, l’industrie militaire Chinoise est florissante et en plein essor. Son expertise est en développement accéléré. Entre 2003 et 2007, les exportations d’armes chinoises se sont chiffrées à US$7 milliards.

Ainsi, le développement de l’armée et de l’industrie militaire chinoises est fort inquiétant lorsque combiné aux visées nationalistes de ce pays et à son attitute d’hostilité-coopérative envers l’occident.

Il est bien connu que la Chine a présentement les yeux rivés sur Taiwan; ce conflit fait les manchettes depuis longtemps et pourrait bien mener à un affrontement armé. La situation en Asie est d’ailleurs très propice aux conflits, plus que la plupart des gens ne le croient. Comme le mentionne un article de Forbes sur la question:

« Unfortunately, all of the big powers there–China, India, Japan and Russia–dislike each other, and all of them have unresolved disputes. (Japan and Russia, for instance, have yet to sign a treaty to end World War II due to disagreements over the Soviet seizure of territory in the waning days of the conflict.) Japan and China both claim the same islands and squabble over the line separating their exclusive economic zones. The Chinese still harbor long-held ambitions to recover vast portions of Russia’s Siberia. India and China are increasingly unhappy with their border arrangements, and the Indians are fighting Beijing-fueled insurgencies on their soil. And Japan feels threatened by China-backed North Korea. »

La Chine consière pratiquement la Mer de Chine Méridonale comme une mer intérieure à son territoire et veut tout ce qu’il y a dedans et autour (Taiwan, Philippines, Brunei, Malaysie, Indonesie et Vietnam), notamment pour ces voies maritimes qui lui sont tant stratégiques (voir carte plus bas).

De plus, les relations entre la Chine et l’Inde sont présentement très tendues. La Chine revendique un territoire significatif près de la frontière himalayenne. Les deux pays se sont déjà affrontés pour cette raison en 1962 et aussi en 1967, mais il semble que les tensions se soient ravivées récemment, étant donnée l’influence grandissante de ces deux nations au cours de la dernière décennie. D’ailleurs, l’Inde n’apprécie pas que la Chine étende sa zone d’influence géopolitique auprès des pays riverains de l’Océan Indien. La Chine a récemment financé la réfection de ports en eaux profondes situés au Bangladesh, au Pakistan et au Sri Lanka en échange d’un accès pour ses navires commerciaux et militaires.

Il ne serait pas surprenant de voir un important conflit armé sévir dans ces régions dans un avenir rapproché. Les États-Unis seraient fort probablement impliqués dans un tel conflit. La semaine dernière, le gouvernement Chinois ruait dans les brancards suite à ce que les États-Unis aient vendu pour US$6 milliards en armement à Taiwan. De leur côté, les américains n’apprécient pas que la Chine vende des armes à des nations ennemies telles que l’Iran et le Vénézuela.

Ceci étant dit, le militarisme est en vogue à peu près partout dans le monde. Le budget Obama prévoit $708 milliards en dépenses militaires pour 2010, plus que ses récents prédécesseurs et plus que durant les guerres de Korée et du Vietnam.

Grâce à l’étatisme, l’industrie militaire continuera d’être florissante, peu importe la conjoncture économique!

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