J’ai récemment eu un échange de courriel avec un communiste. Ce dernier n’a aucune formation en économie, mais semble avoir eu une épiphanie: le communisme peut fonctionner si seulement il était démocratique! Comme la concurrence pure et parfaite est impossible, la planification centrale doit forcément, selon lui, être la seule manière d’obtenir une allocation optimale des ressources qui serait aussi plus équitable.
J’ai synthétisé ces plusieurs courriels en rubriques; ses arguments sont en caractères gras, suivis de mes réponses.
Le communisme a échoué dans le passé car il n’était pas démocratique
Le communisme démocratique est un oxymoron. On en a jamais vu dans l’histoire et c’est impossible dans la pratique, tel qu’expliqué par Hayek si brillamment (voir ceci).
Le communisme est par construction incompatible avec la démocratie et favorise l’émergence du totalitarisme. C’est pourquoi tous les pays qui ont essayé le communisme ont rapidement affaibli la démocratie jusqu’à sa disparition.
De plus, de par la nature de la tâche et les compétences requises pour la mener à bien, les mouvements communistes (et fascistes) sont toujours menés par des crapules assoiffées de pouvoir et des tyrants cruels (Staline, Chavez, Mao, Castro, Pot, Kim, Tito, etc). On peut aussi ajouter à la liste les dirigeants quasi-communistes corrompus tels que les Perron-Kirschner et Lula-Roussef. C’est ce qu’Hayek décrit par « the worst rise on top ». Pas moins de 100% des grands leaders communistes de l’histoire ont été des tyrants! Et vous croyez que le prochain sera bienveillant et respectueux de la démocratie? Très drôle. Combien de morts faudra-t-il pour finalement prouver que le communisme ne fonctionne pas? Je pense qu’il y en a déjà trop eu. Ce serait irresponsable de recommencer encore une fois l’expérience.
Mais que dire de la Suède, un état très gros, mais démocratique?
Je suis content que vous utilisiez l’exemple de la Suède, un pays foncièrement capitaliste, où une grande proportion de l’économie est privatisée (voir ceci et ceci).
La Suède est bien loin du communisme. C’est une économie basée sur le libre-change et l’entreprise privée, mais avec un filet social généreux financé par un impôt personnel élevé. Il n’y a rien qui y ressemble à de la planification centrale.
Tout de même, jamais vu ne signifie pas impossible. Je soutiens que le communisme a existé dans le passé lointain.
En fait, le communisme fonctionne assez bien à petite échelle (famille, tribu, village), mais pas à plus grande échelle. Même Hayek est d’accord avec cette affirmation! Mais à l’échelle d’une ville, d’une province ou d’un pays, les choses se compliquent terriblement.
L’économiste Elinor Ostroms a remporté un prix Nobel en démontrant que les biens communs peuvent très bien être gérés de façon collective sans propriété privée tout en évitant la tragédie des biens communs. N’est-ce pas la preuve que le communisme peut fonctionner?
Non! Au contraire, les exemples soulevés par Ostroms n’impliquent pas la propriété étatique de ces biens. Elle explique plutôt que dans les cas où les droits de propriété sont impossible ou trop difficiles à établir, des règles simples convenues entre citoyens peuvent faire l’affaire. Une solution locale et décentralisée issue d’une forme d’auto-régulation. Rien à voir avec du communisme démocratique. Elle prône une forme de laissez-faire, une acceptation de la diversité des façons de faire, plutôt que l’adoption d’une solution uniforme planifiée dans une tour d’ivoire. Cette vision chaotique de l’économie est tout à fait en ligne avec la perspective libertarienne. Voir ceci.
Quant aux coopératives, jardins collectifs, fermes participatives et monastères, le capitalisme n’exclut aucunement ces initiatives. Celles-ci peuvent très bien coexister avec un système capitalisme sans problème et sans entrave. En revanche, démocratie et communisme ne peuvent pas co-exister. Il faut que quelqu’un prenne les décisions au bout du compte et le pouvoir attire les tyrants.
L’innovation est possible dans un système communiste. C’est la recherche fondamentale qui innove, les start-up font les applications mais ne découvrent rien, c’est l’argent public qui financent les fusées, le Téflon, l’accélérateur de particules, le décodage du génome, la nano-sciences…
Non, pour qu’une découverte améliore le niveau de vie, il faut qu’elle soit traduite en bien utilisable par la population. C’est ça l’innovation: i.e. trouver comment adopter de nouvelles découvertes dans un processus de production pour améliorer le niveau de vie. Et ça c’est le secteur privé qui le fait toujours. Le secteur public n’a aucun incitatif à innover et est toujours en retard.
Aux États-Unis, les universités sont privées. Les subventions concernent surtout les frais de scolarité des étudiants, pas la recherche directement. Ceci dit, si vous souhaitez que l’état finance davantage la recherche fondamentale, c’est défendable, mais de là à justifier le passage au communisme…
Beaucoup de recherche fondamentale a été faite par des entreprises privées, comme Bell Labs, et de nos jours Google. Mais il est vrai que l’état a donné un coup de pouce et a aidé Silicon Valley à émerger. Il faut aussi tenir compte du fait que l’état a un effet crowd out sur le privé. J’avais écris un texte sur l’internet qui donne quelques éclaircissements. Sans entreprise privée, l’internet serait possiblement resté un réseau militaire inutile pendant longtemps…
Le teflon a été découvert par un dénommé Roy Plunkett, qui travaillait au Jackson Laboratory, un laboratoire situé dans le New Jersey et appartenant à la société chimique américaine E.I. du Pont de Nemours and Company, une entreprise privée.
Et que dire des chars soviétique, supérieurs à ceux des américains, Spoutnik, Gagarine?
Oui, je l’accorde que pour gaspiller des ressources dans l’industrie de la guerre, le communisme n’a pas son pareil. Si le planificateur concentre les ressources sur une activité en particulier, bien sûr que cette nation communiste prendra de l’avance sur les autres dans cette activité, mais ce sera au détriment de tout le reste…
Même chose pour l’aérospatiale: les planificateurs ont décidé de détourner des ressources vers la course à l’espace pour impressionner les américains et convaincre d’autres pays d’adopter le communisme. Mais cela s’est fait au détriment des autres activités économiques.
Quand Khrushchev a visité Nixon aux États-Unis et qu’il a vu une machine à laver, un lave-vaisselle et un réfrigérateur suffisamment abordables pour qu’une famille moyenne puisse facilement se les payer, il a déclaré qu’il s’agissaient de luxes inutiles, et a bifurqué la conversation au sujet des missiles de l’URSS…
Voir cet article qui va dans la même veine.
En outre, il est des marchés qui se prêtent encore moins à la concurrence privée, comme l’agriculture : Mère-Nature est capricieuse, les récoltes sont bonnes ou mauvaises, et font fluctuer les prix ce qui amène les producteurs à jeter de la nourriture pour maintenir les prix! Et que dire du logement, dont les coûts sont exorbitants…
Ce problème résulte directement des interventions gouvernementales. Ceci dit, cela n’est pas un problème grave pour les consommateurs. En revanche, le communisme est plutôt la cause de famines et pénuries de nourriture, ça c’est un problème pour la population.
La chose qui fait le plus augmenter les coûts de logement sont les règles de zonage et les restrictions diverses sur la construction ainsi que les contrôles de loyers (qui découragent l’offre). Encore des effets pervers d’interventions étatiques. On peut aussi parler du subventionnement direct de l’assurance hypothécaire (qui sévit au Canada). Voir ce billet à cet égard.
Un marché dit mature, où la concurrence (déloyale) est devenue illusoire (zéro innovation), doit être collectivisé car il est devenu une rente.
Aucun marché n’est vraiment mature. L’automobile est présentement en révolution, les magasins à rayons sont en déclin au profit du commerce en ligne, les modèles d’affaires des épiciers sont en changement, les banques changent complètement leur façon d’opérer, pleins de start-ups émergent dans tous les secteurs. Même les entreprises de produits domestiques sont en disruption (Unilever, Nestlé, Colgate, etc), par les micro-marques innovatrices qui gagnent des parts de marché.
Tout ces changements sont motivés par la concurrence et la recherche du profit, qui sont absents d’un système communiste.
S’il n’y pas de concurrence loyale, nomme-moi donc un exemple de quelque chose que les consommateurs paient en général trop cher en raison de manque de concurrence? Bonne chance!
Réponse : les cercueils…
Faux. Les rendements sur le capital des entreprises de services funéraires n’indiquent pas un manque de concurrence, au contraire. Tu peux regarder Park Lawn, Service Corp et Dignity PLC par exemple, pas d’abus du tout.
Les gens paient trop cher pour les cercueils parce qu’ils choisissent délibérément des modèles trop dispendieux. C’est un biais comportemental, et non un manque de concurrence qui permet le « price gouging ».
Pour que le manque de concurrence soit un problème pour la population, il faut nécessairement qu’il en résulte un comportement abusif des producteurs par l’entremise de prix élevés, résultant en des rendements sur le capital anormalement élevés.
Et que dire du secteur des équipementiers automobiles, qui sont dépendants des fabricants? Des usines de Volkswagen ont fermé, résultant en des faillites et mises à pieds chez les fournisseurs établis dans la ville.
Ceci est anecdotique, et non empirique. Leur modèle d’affaire n’était visiblement pas assez diversifié et insoutenable. Le capitalisme a l’avantage d’éliminer ces inefficiences en faveur des meilleurs producteurs, ce qui crée de la richesse pour tous. Je serais prêt à parier que des subventions gouvernementales ont favorisé l’émergence d’un tel écosystème comme c’est le cas dans l’industrie aéronautique canadienne.
Si l’industrie automobile n’était pas assez concurrentielle, il y aurait trois symptômes: 1) les marges et rendement sur le capital des manufacturiers seraient anormalement élevées aux dépends des consommateurs, 2) les véhicules ne s’amélioreraient pas technologiquement et 3) les fournisseurs seraient malmenés (comme tu l’affirmes).
Or, on observe le contraire. Les manufacturiers automobiles ont des rentabilités dérisoires, entre 5-6% de rendement sur le capital, signe que la concurrence y est féroce. Les fabricants automobiles se livre une féroce concurrence ce qui résulte en des prix qui n’ont pas beaucoup augmenté en termes réels ces 30 dernières années pour des véhicules ayant bénéficié d’une quantité énorme d’innovations améliorant le confort et la performance.
Les fournisseurs tant qu’à eux sont prospères, regardez les rendement sur le capital de Delphi, Borgwarner, Magna et Linamar, entre 12% et 20%! Donc les faits ne concordent pas avec votre petite théorie. Cette industrie est concurrentielle et ne nécessite aucune intervention (encore moins collectivisation). Maintenant, vous voulez nous parler des exemples d’automobiles produites par des entreprises étatiques? Je suis sûr que non!
L’entrepreneur privé fixe son prix de vente au-dessus du coût de revient, donc il plume le client d’une façon ou une autre. Tandis que dans le public, on met un prix de vente = au coût de revient. Donc, on paye un prix minimal.
Il faut d’abord se demander quel est l’incitatif du secteur public à fournir le bien ou service au coût de revient le plus bas. Pour faire baisser les coûts, il faut innover, faire des investissements qui améliorent la productivité et trouver des manières de faire plus avec moins. Sans la pression de la concurrence, pas d’incitatif à innover pour améliorer le processus de production ni à contenir les coûts.
Voir mon article sur l’importance du profit ici.
L’incitatif à maintenir les coûts faibles, c’est le goût du travail bien fait, le respect de l’usager…Fais un peu confiance au sens de l’honneur, de respect des uns et des autres
Vraiment pas! Vous ne vivez pas sur la même planète que moi. La nature humaine est ce qu’elle est et, encore une fois, la réalité historique est là pour le démontrer.
Pourquoi la privatisation du rail anglais a fait tripler le prix du billet?
Voici deux articles qui éclaireront votre lanterne à ce sujet ici et ici.
La planification n’a qu’à se faire en fonction des besoins, en se basant sur la consommation de l’année précédente.
Non! Le planificateur ne peut connaître les besoins. En 1980 aviez-vous besoin d’un lecteur DVD? C’est l’offre qui crée la demande. On investit, on innove, on produit et le fruit de la production permet de consommer. Impossible de vraiment connaître les besoins d’investissement sans signal de prix et de profit. Les économistes appellent cela la Loi de Say.
Comment GM gère-t-elle ses stocks alors?
Justement, gérer les stocks d’une seule entreprise qui n’offre qu’une seule gamme de produit est déjà une tâche monumentale difficile à accomplir parfaitement. Imaginez lorsqu’il est question des métaux entrant dans la production du véhicule, de la machinerie nécessaire à la production de ce métal, de chaque composant entrant dans l’assemblage de cette machinerie, c’est infini!
La production d’un simple crayon à mine nécessite la coordination d’un nombre incalculable d’entreprises, de travailleurs aux diverses compétences et des ressources allant du coq à l’âne (voir ceci).
Quand j’observe les planificateurs gouvernementaux, ils ont des difficultés monumentales à faire des prévisions, voire même à mesurer ce qu’il tente de prévoir. Tout ce qui est confié sous la juridiction de l’état (entretien des routes, système de santé, éducation, etc) fonctionne mal. Vous voudriez leur confier l’ensemble de l’économie? Très drôle! Ce serait un désastre, comme ça l’a été dans tous les pays communistes.
L’Afrique est pauvre, il n’y a pourtant pas de communisme sur ce continent!
Il y a plusieurs causes de la pauvreté en Afrique, comme je l’expliquais dans ma série de billets intitulée « Diagnostic Pauvreté ». Ceci dit, vous oubliez que le communisme a joué un rôle important en Afrique durant la guerre froide. Plusieurs pays se sont déclarés communistes (même si aux yeux de l’URSS, ils étaient plutôt « semi-communistes »). Somalie, Congo, Éthiopie, Mozambique, Bénin, Angola, Madagascar, Algérie, Guinée, le Cap Vert, Guinée-Buissau, Tanzanie, Zambie, Sao Tomé-et-Principe et Seychelles. Ça en fait pas mal!
Il apparaît évident quand on regarde les politiques économiques désastreuses et les institutions déficientes de ces pays que le communisme a eu une influence négative sur le développement de ces pays.
On revient à MA grande question: si la concurrence n’est pas parfaite, alors l’allocation des ressources non plus.
Premièrement, la concurrence loyale ne peut être amenuisée que par l’état. Presque tous les marchés sont contestables et c’est ce que nous observons dans la réalité.
Deuxièmement, le fait que l’allocation ne soit pas optimale ne signifie pas que la planification centrale puisse mieux faire (en fait l’expérience historique montre que c’est l’inverse).
En somme, le marché n’atteint jamais l’équilibre, faisant constamment l’objet de chocs qui le débalancent et provoque des petits cycles, ce qui signifie qu’il n’y a pas de concurrence pure et parfaite
Non, l’allocation optimale des ressources n’est pas toujours possible, mais un système de libre-marché s’en approche suffisamment près, alors que toute tentative de planification centrale nous en éloigne davantage, la réalité historique l’a démontré parfaitement. L’état intervient pour « optimiser » cette allocation et le résultat est pire que ce que le libre-marché avait non-optimalement atteint. C’est en résumé ce que j’expliquais dans ce billet.
Les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas réalistes, mais celles qui sous-tendent la planification centrale le sont encore moins. Il faut vraiment être naïf pour penser que les biais humains qui rendent la CPP impossibles n’ont « magiquement » aucun effet sur les « super-humains » qui seraient planificateurs centraux, et qu’en plus ils ne seraient aucunement corrompus par leurs nouveaux pouvoirs. Si on ne l’avait jamais essayé, on pourrait en douter, mais c’est ce qu’on a observé à toutes les fois, à plus d’une dizaine de reprises! Voir la définition de la folie par Einstein…
Honnêtement, ça sert à quoi de débattre avec quelqu’un comme ça? Cette personne a choisi le communisme comme idéologie d’abord puis recherche des arguments pour défendre son idéologie ensuite. Ce n’est pas une personne rationnelle qui a décidé d’examiner différentes options pour choisir la meilleure. Tous les arguments qu’elle apporte ont déjà été contredit plusieurs fois, alors pourquoi elle ne se renseigne pas en autodidacte avant de perdre votre temps et vous forcer à répéter ce que vous avec déjà expliqué 1000 fois dans d’autres billets? La réponse c’est que cette personne a déjà choisi le communisme et ne cherche pas à approfondir ses connaissances davantage.
Aussi, clairement cette personne n’a aucune compréhension de l’économie de marchés et a une vision utopique de la nature humaine. Les communistes continuent de penser de l’humain est perfectible et que si seulement tout le monde travaillait pour le bien commun, il n’y aurait pas de problème. Incapable de perfectionner les humains ou de les convaincre d’adopter leur système, les communistes décident souvent plutôt de les tuer.
Finalement, il y a toujours le problème de deux poids, deux mesures et pétition de principe que les communistes utilisent pour justifier leur idéologie.
Voir :
http://fr.liberpedia.org/Deux_poids,_deux_mesures_et_pétition_de_principe
Dr. Lawrence W. Reed :
It constantly amazes me that defenders of the free market are expected to offer certainty and perfection while government has only to make promises and express good intentions. Many times, for instance, I’ve heard people say, « A free market in education is a bad idea because some child somewhere might fall through the cracks, » even though in today’s government school, millions of children are falling through the cracks every day.
je répondrai à Anne-Marie Provost : québecoise ? C’est un nom de chez moi, de mon petit patelin, proche de la frontière française (Lille).
alors : le problème, c’est que l’allocation optimale des ressources, c’est LE grand atout des libéraux, c’est pour çà que je me suis lancé dessus…
le contre-argument du minarchiste, ça ne vaut rien : dire que la planification n’est pas NON PLUS optimale, c’est comme dire que l’eau n’est pas systématiquement liquide – effectivement, parfois elle est solide, gazeuse voire un quatrième état (je ne suis pas chimiste mais j’ai lu qqch à propos des nanosciences).
sauf que l’eau est surtout liquide – les océans. La planification, par définition, c’est optimal vu que c’est son principe sui generis. Les acteurs du marché veulent du profit maximisé, l’optimalité de l’allocation des ressources est l’heureuse surprise ou la victime expiatoire de la démarche cupide, selon les circonstances. La planification, c’est juste un calcul…
et de toute façon, on parle du capitalisme, non du communisme – argument d’enfant qui ne veut pas reconnaitre qu’il a tort. Moi, j’ai Einstein de mon côté, vous avez qui, vous ?
et enfin…le minarchiste a sélectionné ce qui l’arrangeait dans nos échanges : moi, j’ai ses réponses honteuses…
vous pariez ?
« La planification, par définition, c’est optimal. »
Donc, si je planifie de fabriquer un porte-avions qui va coûter 10 milliard de dollars et ensuite d’aller le couler au milieu de l’Atlantique, c’est une utilisation optimale des ressources, parce que c’est planifier?
Pour le reste, je ne comprends pas la moitié de ce que vous dites, alors pas besoin de me répondre.
P.S. Je suis québécoise.
« Moi, j’ai Einstein de mon côté, vous avez qui, vous ? » On a un près tous les économistes. C’est quoi cet argument pathétique avec Einstein ? A ce que je sache Einstein n’était pas du tout un économiste. C’est vraiment pathétique comme argument je rappelle qu’il y a des gens très intelligents qui étaient des nazis convaincus. C’est pas pour cela que le nazisme c’est bien ou que cette idéologie a raison.
Marrant de voir que tous les économistes défendent le capitalisme et reconnaissent aujourd’hui l’échec de la planification.(Il y a bien encore quelques barges d’extrême gauche pour nier cela mais ils ne représentent rien). Et venez pas me dire que c’est à cause de leur idéologie car c’est faux même les économistes de gauche reconnaissent l’échec du communisme et sont capitalistes
En effet, parlons du capitalisme. Le capitalisme s’est juste ce qui permet l’élévation du niveau de vie. Si aujourd’hui, il n’y a jamais eu aussi peu de pauvres dans le monde et si jamais dans l’histoire, l’humanité n’a jamais été aussi riche c’est grâce au capitalisme.
« dire que la planification n’est pas NON PLUS optimale » non c’est pas ce qu’il dit. Il dit que la planification est bien moins optimale que le libre marché.
« La planification, c’est juste un calcul » encore faut t il avoir les informations pour pouvoir faire ces calculs. Or, dans une économie planifiée, l’information n’est pas disponible. Ce qui veut dire que la planification est faite sur base d’informations erronés car il est impossible de connaitre les vraies informations. Ce qui fausse ces calculs.
Du fait de la destruction du système des prix, le paradoxe de la « planification » tient à ce qu’il est impossible d’y faire un plan, faute de calcul économique. Ce que l’on dénomme économie planifiée n’est pas une économie du tout. C’est tout juste un système de tâtonnements dans le noir.
Hayek montre qu’une économie étatisée ne peut allouer les ressources mieux qu’une économie capitaliste, la raison principale étant que l’information véhiculée par le système des prix en économie de marché est supérieure à tout ce qu’un planificateur serait capable d’obtenir, cette information étant détenue et partagée par une multitude d’agents économiques. Le planificateur constructiviste surestime sa capacité réelle à organiser rationnellement la société.
En économie libérale, le prix est le résultat de la loi de l’offre et de la demande. C’est un prix qui tient compte de tous les aspects de l’évolution de l’économie.
En revanche, les calculs réalisés en régime socialiste, ne sont qu’idéologiques ou politiques et ne tiennent aucun compte de l’activité économique elle-même. Il en résulte que dans un tel régime les prix sont arbitraires. La conséquence sera tantôt la pénurie, tantôt le gaspillage.
Le débat des systèmes économiques est un débat qui a existé chez les économistes dans les années 30 et 50. Ce débat a été tranché en faveur de la supériorité du marché (les arguments pour la planification étaient bidons). L’histoire a prouvé la supériorité du marché et l’échec de la planification. Si la planification est efficace pourquoi cela a échoué chaque fois que cela a été essayé ?
Vous feriez bien de lire cet article de Friedrich Hayek sur l’utilisation de la connaissance dans la société qui montre l’échec de la planification.
http://www.libreafrique.org/?q=node/272
La connaissance est pour Hayek de deux types. Il y a d’un côté la connaissance scientifique, Celle qui peut être formalisée, mesurée, et transmise. Pour celle-là dit-il, il est possible de confier la décision à des experts – le problème devient alors celui de la sélection et du processus de désignation de ces experts qui vont exercer le pouvoir. Mais ajoute Hayek, nous avons tendance à surestimer la connaissance « scientifique » et sous estimer d’autres formes de connaissances, qu’il appelle la connaissance des circonstances particulières du temps et du lieu. Il sous-entend par là toutes les connaissances difficiles à formaliser mais indispensables, qui sont détenues par des individus particuliers dans le contexte du moment. Hayek prend l’exemple des métiers, de l’écart énorme qui existe entre l’apprentissage théorique des techniques nécessaires, et la pratique concrète qui nécessite de connaître les gens, les lieux d’exercice, tout un contexte spécifique que l’on ne découvre que progressivement et qu’on serait bien incapable de décrire en totalité. Quiconque a essayé de démonter le pédalier d’un vélo, ou d’installer un meuble Ikea, de faire pousser des légumes dans son jardin, à l’aide exclusive d’un manuel, verra ce que cela signifie.
Pour Hayek, le mécanisme de marché permet bien plus de faire usage de cette connaissance locale indispensable, qu’une économie planifiée dans laquelle avec les meilleures intentions du monde, les planificateurs ne pourront pas recevoir cette information, par nature locale et impossible à transmettre faute de formalisation. Le marché est un mécanisme de transmission et de traitement de l’information est aujourd’hui banale en économie
Mises montre également l’impossibilité de la planification. Lisez le chapitre XXVI L’impossibilité du calcul économique dans le socialisme (c’est à partir de la page 811) de ce livre: http://www.institutcoppet.org/wp-content/uploads/2011/01/Laction-humaine-Ludwig-von-Mises.pdf
Le communisme rend impossible le calcul économique, la coordination économique et la planification économique, et conduit donc au chaos. Car le communisme signifie l’abolition du système de prix et de la division intellectuelle du travail ; il signifie la concentration et la centralisation de toute prise de décision dans les mains d’une agence : le Bureau Central du Plan, ou le Dictateur Suprême.
Mises a montré que la planification économique nécessite la coopération de tous ceux qui participent au système économique. Elle ne peut exister que sous le capitalisme, où, chaque jour, les hommes d’affaire font des plans sur la base des calculs de perte et profits ; les travailleurs sur la base des salaires ; et les consommateurs sur la base des prix des biens. Chaque jour il y a d’innombrables hommes d’affaire qui planifient de développer ou de réduire leurs entreprises, planifient d’introduire de nouveaux produits ou d’en retirer, planifient d’ouvrir de nouvelles agences ou d’en fermer, planifient de changer leur méthode de production ou de conserver l’actuelle, planifient d’embaucher des travailleurs nouveaux ou d’en licencier. Et chaque jour, il y a d’innombrables travailleurs qui planifient pour améliorer leurs compétences, changer d’occupation ou de lieu de travail, ou de laisser les choses en l’état ; des consommateurs, qui planifient pour acheter des maisons, des voitures, des stéréos, du steak ou des hamburgers, et comment utiliser les biens qu’ils possèdent déjà – par exemple d’aller au travail en voiture ou de prendre plutôt le train.
Pourtant les gens refusent le terme de planification pour toutes ces activités et le réservent aux faibles efforts d’une poignée de responsables de l’Etat qui, ayant interdit la planification aux autres, ont la prétention de substituer leur connaissance et leur intelligence à celles de dizaines et de centaines de millions. Mises a identifié l’existence de la planification en régime capitaliste, le fait qu’elle repose sur les prix (« calcul économique »), et le fait que les prix servent à coordonner et harmoniser les activités de tous les millions de planificateurs isolés et indépendants. Il a montré que chaque individu, en se préoccupant de gagner un revenu ou de produire une recette tout en limitant ses dépenses, est conduit à ajuster ses plans personnels avec ceux de tous les autres.
Par exemple, l’étudiant qui décide de devenir comptable plutôt qu’artiste, parce qu’il estime supérieurs les revenus d’un comptable, modifie son plan de carrière en fonction des plans des autres de se procurer des services comptables plutôt que des peintures. L’individu qui décide qu’une maison dans un certain quartier est trop chère et qui ainsi renonce à y vivre, est pareillement engagé dans un processus d’ajustement de ses plans à ceux des autres ; car ce qui rend la maison trop chère, ce sont les plans des autres qui ont les moyens et le désir de l’acheter pour un prix plus élevé. Et, par dessus tout, Mises a montré que chaque entreprise, en cherchant à faire des profits et à éviter des pertes, est amenée à planifier ses activités de manière non seulement à servir les plans de ses propres clients, mais à tenir compte des plans de tous les autres utilisateurs des mêmes facteurs de production dans tout le système économique.
« Les planificateurs à grande échelle échouent parce qu’ils croient en trois choses qui ne sont pas vraies. Premièrement, ils pensent qu’ils connaissent entièrement et exactement la situation actuelle de la communauté pour laquelle ils planifient (ses besoins, ses désirs, ses espoirs, ses capacités, ses ressources). Deuxièmement, ils pensent savoir où la communauté devrait aller, c’est-à-dire de quoi son avenir devrait être fait. Troisièmement, ils s’estiment en mesure de créer l’avenir qu’ils souhaitent. »William R. Bonner,
Comment peut sérieusement aujourd’hui se dire favorable à la planification économique ? Je veux dire ce débat a existé en économie des années 30 à 50 mais depuis, il a été clos. Mises et Hayek sont les deux économistes ayant montré l’impossibilité de la planification économique.
Pour lire la réfutation de la planification économique, aller au chapitre XXVI L’impossibilité du calcul économique dans le socialisme (à partir de la page 811): http://www.institutcoppet.org/wp-content/uploads/2011/01/Laction-humaine-Ludwig-von-Mises.pdf
Mises a montré que la planification économique nécessite la coopération de tous ceux qui participent au système économique. Elle ne peut exister que sous le capitalisme, où, chaque jour, les hommes d’affaire font des plans sur la base des calculs de perte et profits ; les travailleurs sur la base des salaires ; et les consommateurs sur la base des prix des biens.Chaque jour il y a d’innombrables hommes d’affaire qui planifient de développer ou de réduire leurs entreprises, planifient d’introduire de nouveaux produits ou d’en retirer, planifient d’ouvrir de nouvelles agences ou d’en fermer, planifient de changer leur méthode de production ou de conserver l’actuelle, planifient d’embaucher des travailleurs nouveaux ou d’en licencier. Et chaque jour, il y a d’innombrables travailleurs qui planifient pour améliorer leurs compétences, changer d’occupation ou de lieu de travail, ou de laisser les choses en l’état ; des consommateurs, qui planifient pour acheter des maisons, des voitures, des stéréos, du steak ou des hamburgers, et comment utiliser les biens qu’ils possèdent déjà – par exemple d’aller au travail en voiture ou de prendre plutôt le train.
Pourtant les gens refusent le terme de planification pour toutes ces activités et le réservent aux faibles efforts d’une poignée de responsables de l’Etat qui, ayant interdit la planification aux autres, ont la prétention de substituer leur connaissance et leur intelligence à celles de dizaines et de centaines de millions. Mises a identifié l’existence de la planification en régime capitaliste, le fait qu’elle repose sur les prix (« calcul économique »), et le fait que les prix servent à coordonner et harmoniser les activités de tous les millions de planificateurs isolés et indépendants. Il a montré que chaque individu, en se préoccupant de gagner un revenu ou de produire une recette tout en limitant ses dépenses, est conduit à ajuster ses plans personnels avec ceux de tous les autres.
Par exemple, l’étudiant qui décide de devenir comptable plutôt qu’artiste, parce qu’il estime supérieurs les revenus d’un comptable, modifie son plan de carrière en fonction des plans des autres de se procurer des services comptables plutôt que des peintures. L’individu qui décide qu’une maison dans un certain quartier est trop chère et qui ainsi renonce à y vivre, est pareillement engagé dans un processus d’ajustement de ses plans à ceux des autres ; car ce qui rend la maison trop chère, ce sont les plans des autres qui ont les moyens et le désir de l’acheter pour un prix plus élevé. Et, par dessus tout, Mises a montré que chaque entreprise, en cherchant à faire des profits et à éviter des pertes, est amenée à planifier ses activités de manière non seulement à servir les plans de ses propres clients, mais à tenir compte des plans de tous les autres utilisateurs des mêmes facteurs de production dans tout le système économique.
Ainsi Mises a démontré que le capitalisme était un système économique planifié rationnellement par les efforts combinés et intéressés de tous ceux qui y participent. L’échec du socialisme, résulte du fait qu’il ne représente pas la planification économique, mais la destruction de la planification économique qui n’existe que sous le capitalisme et le système des prix.
Et pour Hayek, lisez ceci: http://www.libreafrique.org/?q=node/272 Cet article réfute la planification économique.
La connaissance est pour Hayek de deux types. Il y a d’un côté la connaissance scientifique, Celle qui peut être formalisée, mesurée, et transmise. Pour celle-là dit-il, il est possible de confier la décision à des experts – le problème devient alors celui de la sélection et du processus de désignation de ces experts qui vont exercer le pouvoir. Mais ajoute Hayek, nous avons tendance à surestimer la connaissance « scientifique » et sous estimer d’autres formes de connaissances, qu’il appelle la connaissance des circonstances particulières du temps et du lieu. Il sous-entend par là toutes les connaissances difficiles à formaliser mais indispensables, qui sont détenues par des individus particuliers dans le contexte du moment. Hayek prend l’exemple des métiers, de l’écart énorme qui existe entre l’apprentissage théorique des techniques nécessaires, et la pratique concrète qui nécessite de connaître les gens, les lieux d’exercice, tout un contexte spécifique que l’on ne découvre que progressivement et qu’on serait bien incapable de décrire en totalité. Quiconque a essayé de démonter le pédalier d’un vélo, ou d’installer un meuble Ikea, de faire pousser des légumes dans son jardin, à l’aide exclusive d’un manuel, verra ce que cela signifie.
Pour Hayek, le mécanisme de marché permet bien plus de faire usage de cette connaissance locale indispensable, qu’une économie planifiée dans laquelle avec les meilleures intentions du monde, les planificateurs ne pourront pas recevoir cette information, par nature locale et impossible à transmettre faute de formalisation. Le marché est un mécanisme de transmission et de traitement de l’information
LE COMMUNISME EST LE SYSTÈME DE CONQUÊTE DU POUVOIR ABSOLU PAR « EXCELLENCE »
c’est pas sympa’ de balancer…je te répondrai plus tard – j’ai à faire
mais je pensais à toi, à nous ce matin : tu disais que je suis un âne vis-à-vis du coût marginal
et comme je suis orgueilleux et que je déteste perdre, j’ai cherché..et j’ai trouvé
http://xymaths.free.fr/MathAppli/Cout-marginal-Optimum-Economique/
le paragraphe sur l’optimisation du bénéfice – je te l’avais écrit : ce n’est pas parce que c’est optimum de produire x quantité que l’entreprise ne va pas vendre plus, tant qu’elle gagne…
et ce n’est pas parce que j’ai écrit « courbe totale » au lieu de la « courbe des coûts moyen » à dériver que je ne sais pas ce qu’est un coût marginal…sois un peu plus humble et compréhensif : je suis communiste, pas parfait (même si…).
je vais lire ce que tu as mis sur moi et je laisserai un autre commentaire (si tu me le permets)
Geoffrey, neo-communiste invaincu – tu sais qu’Einstein en était ? ah, mais c’est vrai, tu es plus malin qu’Einstein…
et tu m’avais promis un texte : tu me dois bien çà..
Non je ne publierai pas ton torchon illisible bourré de mots qui n’existent pas et qui répètent essentiellement les mêmes âneries que dans tes courriels résumés ci-haut.
En passant, cet article a été republié par le magazine Contrepoints. Il apparaît évident à tous que j’ai démoli tous tes arguments avec une facilité déconcertante. Il n’y a que toi d’assez ébloui pour croire que tu as gagné quoi que ce soit.
Je publierai bientôt un billet expliquant le coût marginal de production qui te permettra peut-être de comprendre ce que tu ne comprends toujours pas…
et ben , c’est super…toi le roi de la liberté, tu me censures..
alors que je « t’enfonce » avec cette histoire de coût marginal.
j’ai l’impression d’évoluer dans une mad-house, et le psychiatre c’est toi. Et de dire de moi que je suis fou et irrationnel…et il m’est impossible de me défendre
une sorte de système soviétique mais libéral.
Incroyable, non je ne censure pas, le commentaire a été automatiquement bloqué car il contient un lien.
Si quelque chose s’enfonce, c’est toi, car ton commentaire implique que tu n’as toujours pas compris le concept de coût marginal et ses implications économiques.
Propriété Le coût moyen est minimal lorsqu’il est égal au coût marginal:
minimal .
En d’autres termes, le coût moyen est minimal à l’intersection des courbes du coût moyen et du coût marginal.
Démonstration
Raisonnement économique: si le coût marginal est inférieur au coût moyen, cela signifie qu’il est avantageux de produire une unité supplémentaire (qui coûte donc moins que la moyenne des autres produites).
Par ailleurs, lorsque le coût marginal devient supérieur au coût moyen, chaque unité supplémentaire produite coûte alors plus que celles précédentes, et le coût moyen global augmente alors.
Propriété
L’optimum économique, c’est-à-dire le nombre d’unités fabriquées et vendues qui maximise le bénéfice, se situe à l’intersection des courbes du prix de vente marginal et du coût de production marginal .
Démonstration
Le bénéfice réalisé pour unités fabriquées et vendues est donné par
Le bénéfice atteint un optimum en lorsque sa dérivée s’annule:
c’est-à-dire à l’intersection des courbes de et de .
mais bien sûr, il est possible que le français du Québec et de Belgique soient différents.
je ne comprends pas ce que tu me reproches : je comprends pleinement ce qu’est le coût marginal : le graphique est limpide…vas-y voir, c’est exactement ce que je disais dans mon courriel.
la polémique n’a pas de fin : je ne suis pas censé savoir que si on met un lien, automatiquement le commentaire est supprimé – 1001 excuses
et alors, j’y ai droit à mon petit texte ? ça parle du Yorshire !!! des freemen !!!
pour moi, tu restes un fanatique – moi, je suis réglo’, quand je me trompe, je le dis, pas toi…
et ton article est partial : 1) traite négrière ? 2) la Suède, un gros (?!) état, ça ne veut rien dire…3) Marx n’est pas responsable de staline , ni Jésus et les croisades
Geof’, l’invincible – ça t’énerve, hein ? pq tu ne publies pas plutôt mon « petit texte ridicule » plein de sophismes ?
Le Totalitarisme : en germe dans l’œuvre de Marx http://est-et-ouest.fr/chronique/2016/160115.html
Plus d’une quarantaine de pays communistes, tous ont eu le même résultat: dictature sanglante, répression des opposants,…Je vois mal comment on peut nier la réalité concernant le communisme.
il faut lire: « L’Histoire du marxisme » de Leszek Kolakowski qui montre la culpabilité de Marx dans le totalitarisme communiste
Un bon reportage sur les crimes communistes: https://www.youtube.com/watch?v=tS55AlUclKw
Parfois, il y a une forme de révisionnisme qui consiste à faire de Staline un bouc émissaire de toutes les horreurs de l’URSS. Ce que je veux dire c’est que Staline est l’une des pires ordures de l’humanité, l’un des plus grands criminels de masse (avec Hitler et Mao) mais qu’il ne faut pas oublier que ce n’est pas lui qui a mis en place le système totalitaire de l’URSS. C’était déjà avant lui. Parce que les trotskistes ont fait du révisionnisme pour décharger les autres dirigeants comme Lénine ou Trotsky de leurs crimes pour tout mettre sur le dos de Staline. Ce n’est pas Staline qui a créé le goulag. Les persécutions et le système totalitaire ont commencé avant Staline. Comme dit Alexandre Soljenitsyne: « Le stalinisme n’a existé ni en théorie ni en pratique : on ne peut parler ni de phénomène stalinien, ni d’époque stalinienne, ces concepts ont été fabriqués après 1956 par la pensée occidentale de gauche pour garder les idéaux communistes ». Il faut lire « L’erreur de l’Occident » d’Alexandre Soljenitsyne qui montre que le stalinisme n’existe pas.
Petite citation de Trotsky (montrant toute son humanisme): « La meilleure place pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c’est le camp de concentration »
Voici un extrait explicite sur Lénine tiré du livre (p. 50) de Thierry Wolton :
En août 1920, une délégation française [Louis-Oscar Frossard et Marcel Cachin] est reçue par Lénine au Kremlin, dans le but d’obtenir l’adhésion des socialistes français à la IIIe Internationale.
[Frossard témoigne]. Selon Lénine, la « dictature du prolétariat ne s’exerce pas seulement par l’élite de la classe ouvrière sur la bourgeoisie, mais encore « sur la portion inconsciente ou rétive des prolétaires » et « sur ses alliés réformistes ». Les Réformistes ! Des bourgeois !
— On les fusille, répète-t-il à plusieurs reprises.
Il prononce « fisille » et accompagne le mot d’un petit geste sec, sans cesser d’ailleurs d’avoir le sourire. »
.
Thierry Wolton. — Une histoire mondiale du communisme – Les Complices, Tome 3, Grasset, 2017.
« ton article est partial : 1) traite négrière ? » vous êtes au courant que c’est comme cela que cela s’appelle. Tout le monde utilise ce terme.
« 2) la Suède, un gros (?!) état, ça ne veut rien dire » Bah moi cela me parait assez clair. Cela veut dire que la Suède a de grandes dépenses publiques.
» Marx n’est pas responsable de staline , ni Jésus et les croisades » Va lire Histoire des croisades de l’historien Jacques Heers. Comment peut on mettre sur le même pied les crimes de Staline et les croisades ? Manifestement, tu ne connais rien au sujet des croisades. Les croisades pour faire simple c’est juste des pèlerinages armées. Et pourquoi des hommes en armes ont été envoyé en pèlerinages ? Simplement parce qu’à un moment, les autorités contrôlant Jérusalem ont commencé à massacrer les pèlerins chrétiens.
Les croisades ne peuvent pas être considéré comme quelque chose de criminel. c’est juste une toute autre conception qu’aujourd’hui (à l’époque pouvoir faire un pèlerinage à Jérusalem était très important). Mais contrairement à ce que l’on entend souvent, les croisades c’est absolument pas une volonté d’attaquer l’Islam.
Après, dans les croisades, il y a eu aussi des motivations politiques (qui n’ont rien à voir avec la religion) qui ont conduit à des excès.
Mais on ne peut pas dire en tant que tel que les croisades furent quelque chose de mal (ou de bien) c’est juste une toute autre vision des choses.
Jésus a passé son temps à prôner la paix dans le monde. Il n’a jamais exorté à prendre les armes. Alors que dans les textes de Marx, on retrouve une idéologie totalitaire qui ne peut que conduire à des massacres
Et entre nous, Marx a raconté que des conneries. Ces écrits sont d’ailleurs pleines de contradictions.
Comme par exemple, quand Marx tout en appelant de ses vœux à l’abolition du travail, dit de lui qu’il « a créé l’homme ».
https://pbs.twimg.com/media/DStrKhjW4AEmZ_6.jpg:large
Un article intéressant sur Marx: https://www.the-tls.co.uk/articles/public/leaving-his-marks/
Je trouve cet article assez intéressant parce qu’il permet d’en apprendre plus sur le personnage de Marx. Marx était une personne détestable.
Je me permets de citer un passage de l’article que j’ai traduit en francais
« Le destin du marxisme est tragique. Pendant trois quarts de siècle, des souffrances indicibles ont été infligées en son nom dans le monde entier. Les avantages qu’ils ont apportés auraient pu être obtenus par des moyens plus modestes et pacifiques. Wheen, comme McLellan, affirme que «les crimes commis en son nom auraient été choqués par Marx». Pourtant, les défauts inhérents à l’idéologie – sa simplification brutale de la réalité, son intolérance à la déviation, sa cruauté vindicative -, nous pouvons le voir maintenant, ne peuvent être abandonnés à Staline, ni même à Lénine. Ils étaient là depuis le début et venaient directement de Karl Marx. Il a applaudi toutes les terreurs révolutionnaires de 1792 à 1870. Tout au long de la longue paix du XIXe siècle, il a attendu avec impatience une guerre européenne, ou mieux encore une guerre mondiale. Il a constamment méprisé les droits de l’homme individuels en les qualifiant de «bourgeois», «égoïstes» et «anti-sociaux». Surtout, le résidu fondamental de Hegel dans sa pensée a enraciné l’insistance sur le fait que l’histoire ne pouvait avoir qu’un seul résultat. Le dernier antagonisme de classe serait dissous par la dictature du prolétariat. Par la suite, toute résistance au vrai socialisme pourrait légitimement être supprimée en tant que «contre-révolutionnaire».
Nombre de ses partenaires l’ont compris dès le début et ont prédit la fin des événements. Bakounine a déclaré, en 1868, lors du deuxième congrès de la Ligue pour la paix et la liberté: «Je déteste le communisme parce qu’il est la négation de la liberté. . . . Je ne suis pas communiste parce que le communisme se concentre et fait en sorte que toutes les puissances de la société soient absorbées par l’État ». Dès 1844, Arnold Ruge, qui devait plus tard être victime de Ferret Face, écrivit à Feuerbach, à propos du communisme de son ami Karl et du socialisme de Fourier, selon lequel « ces deux tendances aboutissent à un état policier et à l’esclavage ». »
Sinon, il y a aussi Aron qui a montré à quel point le communisme était totalitaire. Lisez Aron qui montre bien à quel point Marx est responsable des crimes communistes
Pour avoir une petite introduction sur la pensée d’Aron: http://www.revueargument.ca/article/2013-10-17/589-raymond-aron-notre-contemporain.html
Un passage intéressant (il ne s’agit pas de la démonstration faite par Aron sur le fait que la pensée de Marx est en soi totalitaire mais c’est intéressant. Aron mets en lumière quelque chose d’important: la volonté utopiste des marxistes de vouloir créer un paradis terroriste les pousse à justifier et soutenir les pires horreurs. Ils se croient investis d’une mission supérieure qui les poussent à ne supporter aucune critique et à penser que la fin justifie les moyens):
« Aron fera le procès du marxisme et du communisme, en montrant comme les crimes de masse dont il se rendra coupable n’étaient pas seulement le fait de circonstances historiques malheureuses, mais bien d’une philosophie qui portait en elle cette négation des hommes au nom de l’Homme (faut-il dire qu’il était lui-même un grand connaisseur de Marx et qu’il regrettera de ne pas avoir consacré à ce dernier un ouvrage «définitif»). C’est dans L’Opium des intellectuels qu’il mènera sa critique la plus profonde du marxisme comme «religion séculière». Il s’agit d’un grand moment dans la démystification du communisme et du marxisme. À cinquante ans de distance, on peut aisément relire ce livre, non seulement comme un moment de l’histoire intellectuelle du XXe siècle, mais aussi, comme un examen très fin de la psychologie utopiste chez les intellectuels de gauche. Cette utopie qui les amène à fantasmer sur un monde idéal dont ils auraient la responsabilité prophétique d’annoncer la venue, et à décrier la société libérale, la seule, pourtant, qui tolère le pluralisme politique, et qui tolère qu’on la critique, au point d’admirer ceux qui le font le plus violemment, comme si la distance inévitable entre les idéaux qu’elle professe et leur réalisation inévitablement partielle l’amenait à développer mauvaise conscience.
Car l’utopisme pousse à la mauvaise conscience. La société occidentale ne s’aime pas et aime ceux qui la vitupèrent, comme s’ils étaient les authentiques gardiens de ses idéaux les plus exigeants. Parlant du président de la république de l’époque, il notait que «même Valéry Giscard d’Estaing attache plus de prix à un sourire venu de la gauche qu’aux applaudissements de bourgeois qui votent pour lui sans l’aimer». Devant cette promesse d’une politique du salut, Aron fera preuve d’un grand scepticisme et modérait les attentes de ses contemporains envers le politique. Mais le scepticisme libéral aronien ne s’identifiait pas avec le pessimisme de principe des réactionnaires pour qui la modernité représente une forme renouvelée de la chute, cette fois par le reniement de la chrétienté. Aron savait que la société ne tenait pas toutes ses promesses. Il s’entêtait à croire, avec raison, évidemment, qu’elle en tient quand même plusieurs qui sont fondamentales. L’espérance politique dans les limites de la juste raison n’a rien d’une société. Et le refus de la société parfaite ne doit pas nous faire renoncer au travail sur une société toujours perfectible »
» paradis terroriste » Je voulais un paradis terrestre
« paradis terroriste » Désolé je voulais dire paradis terrestre
Le mec connait très mal l’Afrique parce que pour oser dire qu’il n’y a pas eu de communisme sur ce continent. Pour rappel, l’Afrique est le continent qui lors de la seconde moitié du 20 siècle a été le plus imprégné par les idées socialistes. Bon nombre de pays africains ont été dirigés par des régimes communistes ou socialistes.
Voici la liste des régimes communistes en Afrique:
République démocratique somalie, entre 1969 et 1991
République populaire d’Angola, entre 1975 et 1992
République populaire du Mozambique, entre 1975 et 1990
République populaire du Congo (Congo-Brazzaville), entre 1969 et 1992
République populaire du Bénin, entre 1975 et 1990
République démocratique populaire d’Éthiopie, entre 1987 et 1991 (Gouvernement militaire provisoire de l’Éthiopie socialiste, junte militaire alignée sur l’URSS entre 1974 et 1987)
République démocratique de Madagascar, entre 1975 et 1992
Il faut ajouter à cela tous les autres régimes socialistes d’Afrique. Par exemple un pays comme le Rwanda n’était pas officiellement communiste mais dans les faits, c’était un pays quasi communiste.
A noter qu’aujourd’hui, il y a l’Erythrée qui est une sorte de Corée du Nord à l’africaine.
On pourrait aussi parler du Zimbabwé (même si aujourd’hui, le président vient de changer).
L’Afrique a largement été dominé par les idées socialistes dans la seconde moitié du 20 siècle.
On observe des différences entre les différents pays africains. Comme par hasard, ceux qui s’en sortent le mieux ce sont les pays les plus libéraux d’Afrique(Botswana, l’île Maurice,…). Et les pays d’Afrique les plus pauvres sont les pays les plus socialistes.
On pourrait aussi parler du cas de l’Afrique du Sud qui montre bien à quel point le socialisme est un désastre
Madagascar, une économie détruite ( 1975-1992).
Le pays adopte un modèle de développement « socialiste » en 1975 sous Didier Ratsiraka. Des nationalisations sont décrétées et une planification est établie, mais Madagascar demeure un des États les plus pauvres du monde.
Le modèle économique communiste aggravant en fait la situation, pourtant peu brillante au départ, un virage vers une économie plus libérale est pris à la fin des années 1980.
En examinant les statistiques économiques du pays durant sa période « socialiste », le recul est flagrant. Par exemple, la part de l’économie malgache dans le PIB mondial qui était de 0,28% en 1975, tombe à 0,15% en 1987. Voilà le genre de « bienfaits » d’une période communiste…
Il y a aussi les Seychelles qui était une dictature marxiste après le coup d’état fait par France-Albert René en 1977 jusqu’au début des années 90.
Ce pays continue encore aujourd’hui par être dirigé par l’ancien parti de la dictature communiste (le parti Lepep)
« Et que dire des chars soviétique, supérieurs à ceux des américains, Spoutnik, Gagarine? » C’est sensé prouver quoi ? De manière général, l’armement américain était largement supérieur à l’armement soviétique. Aujourd’hui, les historiens que la capacité réelle des armes soviétiques ont été de manière générale largement surévalué.
Sur le plan économique, les USA étaient largement supérieurs à l’URSS. En terme de conditions de vie, les américains vivaient bien mieux que les soviétiques.
L’URSS s’est effondré justement car ses dirigeants ont concentré trop de moyens à l’armée et à communiser le monde.
La première raison pour laquelle on a surestimé l’efficacité de l’armement soviétique c’est la propagande soviétique. Les autorités soviétiques ont exagéré l’efficacité de leurs armes.
La seconde c’est que les militaires américains (et les anti communistes) ont volontairement exagéré la menace soviétique pour obtenir un meilleur budget et de meilleurs armes.
Après l’effondrement de l’URS, on s’est apercu à quel point on avait surestimer les capacités militaires et l’armement de l’URSS
Elle s’appelle Akkermansia muciniphila. Patrice Cani, professeur à l’UCL, a travaillé sur cette bactérie pendant 10 ans, en collaboration avec une université néerlandaise. Les chercheurs étaient parvenus à prouver que la bactérie en question réduisait les effets liés à l’obésité et au diabète.
Aujourd’hui, les chercheurs vont lui trouver une application concrète. Une spin-off (une entreprise créée à partir d’un laboratoire de recherche d’une université) va développer des compléments alimentaires destinés au grand public.
« C’est un peu le rêve de tout chercheur, explique Patrice Cani. On a souvent l’image du chercheur dans sa tour d’ivoire qui ne pense qu’à lui et à ses petites découvertes. Pour moi c’est une chance d’imaginer qu’une recherche fondamentale intéressante au point expérimental pourra être disponible chez l’homme. »
Un marché prometteur
L’entreprise s’installera en Région wallonne. Pour la créer 13 millions d’euros ont été levés auprès d’investisseurs convaincus du potentiel des recherches autour de la bactérie.
Si tout se passe bien, des compléments alimentaires pourraient être commercialisés d’ici deux à trois ans. Avant la mise au point d’un médicament ? Selon Patrice Cani, « le but c’est d’avoir un complément suffisamment intéressant pour soutenir les prises en charge nutritionnelles classiques. On espère éviter l’augmentation des facteurs de risques des maladies cardio-vasculaires. Peut-être limiter l’augmentation du cholestérol ou du taux de sucre dans le sang. »
ça, c’est pour te montrer que le public TOUT SEUL peut découvrir des choses utiles à la société…10 ans de recherche !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! qui peut financer çà ?
le fait qu’une start-up prenne le relais signifie juste que l’UE interdit aux entités publiques de s’engager dans l’économie « en dur » : quand on sera au pouvoir, il y aura des entreprises publiques.
Geof’
« 10 ans de recherche !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! qui peut financer çà ? » Je rêve où vous croyez réellement que le secteur privé ne finance pas des recherches durant 10 ans ? Déjà une recherche de 10 ans ce n’est pas spécialement une durée très longue (enfin bien sûr tout dépend des domaines mais dans certains domaines 10 ans c’est pas grand chose). C’est très courant que des entreprises financent des recherches qui durent des années voire des décennies. Cela n’a rien d’exceptionnel.
Il existe une multitudes d’exemples. Je n’en donnerai que deux:
L’ industrie pharmaceutique. La recherche pour développer un médicament est souvent supérieur à 10 ans cela n’a rien d’exceptionnel. En plus, dans ce domaine, il y a aussi un laps de temps considérable entre le moment où le médicament est créé et le moment où il est commercialisé car il faut que l’état autorise sa mise en vente (pour cela il faut faire tout un tas de test pour s’assurer de sa non dangerosité). Entre le moment où le médicament est opérationnel et le moment de sa mise en vente, il peut facilement s’écouler 10 à 15 ans
Le second exemple c’est dans le domaine technologie, il suffit de voir toutes les entreprises d’hautes technologiques (comme Google, Facebook,…) financer un tas de recherche notamment sur l’intelligence artificielle ou l’immortalité (et tout un tas d’autres choses). Ces entreprises savent très bien que ces recherches ne vont pas aboutir demain, que cela va dure des années voire des décennies avant de pouvoir commercialiser un produit.
Pourquoi vous croyez qu’il y a des start up qui en 5 ou 10 ans d’existence sont chaque année en perte et pourtant, elles continuent de recevoir la confiance des investisseurs ? Car ses investisseurs savent qu’il faut du temps pour développer un produit. Et c’est normal que dans la phase développement, l’entreprise ait besoin d’argent mais ils savent que le retour sur investissement si cela réussit (ce qui n’est pas toujours le cas) sera énorme. Voilà pourquoi ils sont prêt à prendre des risques et à se montrer patient
« quand on sera au pouvoir, il y aura des entreprises publiques » Ha c’est vrai que quand on voit l’expérience que cela a donné on a envie de recommencer. Déjà il existe toujours des entreprises publiques. Et surtout quand on voit le résultat, je vois mal comment cela donne envie d’en avoir encore plus.
Quand à l’Union Européenne, elle n’interdit pas les entreprises publiques. Elle oblige juste dans certains domaines (pas dans tous) à ce qu’il ait une concurrence. Et donc dans ces domaines ouverts à la concurrence (une ouverture très relative quand on voit toutes les réglementations produits par l’UE dans ces domaines) l’UE interdit le favoritisme des états vis à vis certaines entreprises. Ceci dit, on voit souvent les Etats utiliser des moyens détournés pour quand même favoriser certaines entreprises
Tu me rends la tâche trop facile.
1. Ce traitement n’a toujours pas été commercialisé, on verra ensuite si c’est vraiment un succès. Plutôt un mauvais exemple.
2. Ces recherches ont été en grande partie financées par des intérêts privés, tant charitables que pécuniers. De plus, les universités privées ça existe et ça marche mieux côté recherche.
3. Ce sont des investisseurs privés à la recherche du profit qui vont permettre de commercialiser cette découverte. Pour y arriver il faudra investir du capital, chose que les entreprise gouvernementales font en général bien mal.
4. Rien ne prouve que telles recherches seraient suffisamment financées par un gouvernement communiste (au contraire).
5. Il existe en revanche de nombreux produits présentement sur le marché qui résultent de longues recherches menées par des entrepreneurs privés. Contrairement à ce que vous dîtes, la recherche privée à ça existe.
L’économiste Milton Friedman qui a consacré sa vie à démontrer de façon empirique que les programmes gouvernementaux sont invariablement inefficaces, explique qu’il y a quatre façons de dépenser de l’argent:
1- Quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vous faites attention autant à ce que vous dépensez qu’à la manière dont vous le dépensez.
2- Quand vous dépensez votre argent pour quelqu’un d’autre (un cadeau, par exemple), vous faites toujours très attention à ce que vous dépensez (combien) et un peu moins à la manière dont vous le dépensez (comment).
3- Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le montant de la dépense (le coût, combien) vous importe peu, en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent.
4- Mais quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le montant de la dépense (combien), ni la façon dont l’argent est utilisé (comment) n’ont vraiment d’importance.
Avec les individus, ce sera invariablement les trois premiers qui primeront. Pour les gouvernements, c’est pratiquement exclusivement la quatrième méthode qui prime. C’est pour ça que pratiquement tous les programmes gouvernementaux aboutiront inévitablement avec des dépassements de coûts, du gaspillage et de la corruption.
Je suis pas sûr de ce que vous voulez insinuer par « qui peut financer çà ? »
Car si vous insinuez que le secteur privé est incapable de financer des recherches coûteuses en argent et prenant beaucoup de temps c’est vraiment ne rien connaître au monde actuel. Dans un tas de domaines, des entreprises privées financent des recherches qui coûtent beaucoup d’argent et prennent des années (voir parfois des décennies). Oui en général, une recherche cela se fait pas en un claquement de doigt (après bien sûr, tout dépend du domaine de recherche et de la recherche mais en général cela prend du temps).
Vous feriez bien de regarder les sommes que dépensent les entreprises de la Silicon Valley en recherche. Les recherches qu’elles financent peuvent pour certaines espérer aboutir que dans une ou plusieurs décennies. Le temps long ne gêne pas les entreprises quand elles savent que le retour sur investissement peut être énorme.
Quand des start ups font de la recherche pour mettre sur le marché un nouveau produit, elles font des pertes dans cette phase de recherche (et parfois elles peuvent rester en négatif assez longtemps genre 10 ou 15 ans) mais pourtant, elles recoivent quand même de l’argent de leurs investisseurs car ceux ci sont prêts à prendre des risques et à se montrer patient. Ils savent très bien que leurs gains pourraient être considérables si le projet réussit (ce qui est pas toujours le cas).
Il existe une multitude d’exemples montrant des entreprises supportant des recherches longues et coûteuses.
Je rappelle que dans l’ industrie pharmaceutique pour développer un médicament, la recherche prend facilement des décennies. En plus, entre le moment où le médicament est opérationnel et le moment où il est mis sur le marché, il s’écoule une assez longue période (facilement 10 ou 15 ans) parce qu’il faut obtenir une autorisation auprès des autorités sanitaires (qui font passer des tests pour s’assurer de la non dangerosité du médicament).
« quand on sera au pouvoir, il y aura des entreprises publique’ cela fait tellement rêver quand on voit en général l’efficacité des entreprises publiques. C’est sûr que l’on a jamais connu d’entreprises publiques s’engageant dans l’économie. Et que les résultats de cela ont été formidables.
La bonne blague: vouloir refaire ce qui a déjà essayé et ce qui a échoué cela m’étonnes pas venant d’un communiste.
Quand vous seriez au pouvoir, vous allez ouvrir des goulags ?
L’UE interdit juste dans CERTAINS domaines (pas dans tous) aux Etats d’avantager des entreprises par rapport aux autres entreprises. Les Etats membres ne peuvent pas favoriser certaines entreprises. L’UE interdit que dans certains domaines, l’Etat favorise une entreprise publique par rapport à d’autres entreprises mais en soi l’entreprise publique n’est jamais interdit. Ceci dit, les Etats ont des moyens détournés pour contourner l’interdiction de favoriser les entreprises publiques dans certains domaines. En plus, le problème avec l’UE c’est que cette volonté d’avoir de la concurrence est contrebalancé par la volonté de l’UE d’adopter de lourdes réglementations dans ces domaines. On est loin de la concurrence libre du marché. La (sur)réglementation de l’UE freine la concurrence (en avantageant en général les grands acteurs historiques)
Les théories marxistes ont été démontées propre en ordre. Les économistes ont montré que ces théories n’ont aucune structure interne cohérente (lisez par exemple Bohm-Bawerk pour ne citer que lui), et qu’elles reposent sur des conceptions erronées, notamment de la valeur du travail, de l’échange, du capital ou du profit. Il n’y a pas un économiste sérieux qui défende les conceptions de Marx. Il n’y a pas une faculté d’économie où l’on enseigne son modèle économique comme on enseigne le modèle IS-LM, la théorie du consommateur, etc. Dans les facultés d’économie Marx fait partie de l’histoire des idées comme Freud en psychologie. Il a été montré mathématiquement que la planification de l’activité économique était moins efficace que l’économie de marché. Allez lire la démonstration de Barone 1908, c’est un bijoux. L’économétrie durant tout le 20ème siècle a massivement montré que les mesures socialistes (contrôle des prix, salaire minimum, etc.) ne permettent pas d’atteindre les objectifs souhaités et/ou produisent des effets secondaires qui sont plus problématiques que le problème qu’on essaye de solutionner.De même, les mesures comparatives montrent sans ambiguïté que plus les pays protègent la propriété, plus il y a de liberté économique, plus ces droits entrent en force dans la réalité grâce à un système de tribunaux efficaces, et plus à l’arrivée on a un revenu réel élevé par habitant y compris pour les plus pauvres. Allez lire par exemple De soto. En d’autres termes, l’économétrie a montré dans toute sorte de domaines économiques ce que les mathématiques avaient anticipé. Finalement, l’histoire a également montré que chaque fois qu’on a essayé le marxisme, et on l’a essayé plusieurs fois comme on répète en science une expérience pour voir la robustesse du résultat, ça finit très mal. http://www.institutcoppet.org/2013/02/16/de-l%E2%80%99impossibilite-du-socialisme-par-hans-hermann-hoppe/
Pour en finir avec la théorie de l’exploitation du labeur d’autrui de Marx: http://www.minarchisteqc.com/2010/10/pour-en-finir-avec-la-theorie-de-lexploitation-du-labeur-dautrui-de-marx/
Tout l’édifice marxiste repose sur une simple erreur: https://web.archive.org/web/20180505014524/https://threadreaderapp.com/thread/929692400821456896.html
Camarade,
je ne peux répondre à tout vos commentaires d’une traite : vous avez fait l’effort de me répondre intelligemment (pas comme l’autre, d’ailleurs), je répondrai donc par respect à ceux-ci, en son temps.
je répondrai néanmoins à celui-ci : l’erreur de Marx ? petit rappel : il y a la valeur marchande (prix de vente), valeur d’utilité pratique (concept qualitatif subjectif) et la valeur-travail.
pour le coup, c’est l’auteur du propos qui est un sophiste : l’exploitation capitaliste dénoncée par Marx (et compagnie), repose sur le concept de plus-value, cette part de travail spoliée par le patron sous prétexte qu’il possède le bien de production. Le patron payait au 19ème siècle le minimum vital les prolétaires, définis comme facteur de production parmi d’autres (machines, matières premières…) : il les exploitait car ceux-ci n’avaient pas d’alternatives. Le fait que varie la rareté relative du bien sur le marché n’a aucune incidence sur la validité du concept : là est le sophisme. La valeur-travail est un idéal, la valeur-marchande, le côté obscur… C’est le travail qui crée la richesse, pas la propriété du capital (ou l’investissement).
si vous doutez de l’existence l’exploitation par le patron, je m’engage à vous faire travailler en usines en 3*8 – vous allez vieillir de 10 ans en 5…, et elle sera bien partie qqe part, votre énergie vitale : dans la plus-value.
de toute façon, il faut rajouter à l’analyse marxiste l’exploitation du consommateur – on peut payer honnêtement ses ouvriers (amortir les machines, le reste à déterminer sous forme de salaires…ce qui n’est pas une mince affaire : pénibilité du travail ?) et puis spolier les clients. (qui sont d’ailleurs également des prolétaires, en général) par un prix de vente exorbitant (exploiter le manque de concurrence).
now, je voudrais rappeler ma « thèse » (je souhaite entendre votre réponse) : l’optimalité de l’allocation des ressources par le marché est un mythe parce que le marché est TOUJOURS imparfait – puisqu’il est imparfait, la question du degré d’imperfection est posée, et donc de la perfectibilité de l’allocation. 3 arguments : l’avantage concurrentiel exclusif : une bonne localisation, un climat favorable, une ressource rare… , l’effet d’échelle/taille des entreprises et la fidélisation de la clientèle – ses 3 arguments font qu’une entreprise X n’a pas à donner le meilleur d’elle-même pour dominer/occuper un marché.
et donc, si elle peut maximiser son profit sans minimiser ses coûts (les 3 arguments), l’allocation optimale n’est pas réalisée : pourquoi se casser la tête à faire du « parfait », de toute façon le client est un pigeon..
en outre, ce que le « minarchiste » ( un prénom serait la bienvenue) se refuse à reconnaitre, c’est qu’une entreprise ne limite pas ses ventes à la quantité déterminée par le coût marginal optimal (càd au coût le plus faible) mais tant qu’elle peut faire du profit…
d’ailleurs, je pense qu’un marché sain est un marché très concurrentiel : la qualité et le prix bas caractérise les biens proposés. Quand on s’éloigne de cette situation, il faut collectiviser !!! un communiste, c’est quelqu’un qui est contre l’exploitation, pas pour la collectivisation (même si c’est elle qui garantit ABSOLUMENT la fin/impossibilité de l’exploitation – d’où, l’idée d’un communisme démocratique…j’y reviendrai).
je précise : je ne suis pas contre la concurrence, je dis qu’elle est imparfaite et que quand le marché est mature, il est temps de collectiviser.
l’agriculture est privatisée en Occident ? c’est un sketch ? l’Europe comme les USA subsidient comme des malades leurs agricultures, elles ne correspondent donc pas aux principes de l’économie de marché : vos exemples de famine versus opulence sont donc à relativiser…j’y reviendrai.
vous semblez adorer hayek, friedman et compagnie…je vous invite à plutôt lire Jacques Sapir, un économiste de gauche (et non gauchiste) qui a du muscle en terme de critiques de la théorie classique – https://blogs.mediapart.fr/gam/blog/081112/la-concurrence-un-mythe-par-jacques-sapir
il frappe plus fort que moi mais lui il est économiste.
très cordialement
Geoffrey, dialecticien hors-pair – j’attends celui/celle qui me donnera LA leçon – le minarchiste est hors-jeu : argumentation inepte.
@Geoffrey, vraiment t’as pas peur du ridicule. Friedman et Hayek ont tous deux été prix nobel d’économie. Ce sont deux grands économistes reconnus alors que Sapir est juste un idéologue d’extrême gauche.
Il faut vraiment ne rien connaitre à l’économie pour lui accorder le moindre crédit. Ses analyses économiques ont autant de valeurs que ses analyses géopolitiques autrement dit aucune. Car n’oublions que c’est un grand propagandiste de la Russie. Recoit t il de l’argent de la Russie pour écrire ses conneries ? Ou c’est juste un idéologue ?
Je suis bien sûr pas d’accord avec tout ce qu’a dit Hayek ou Friedman (recevoir le prix nobel d’économie ne signifie bien sûr pas avoir raison sur tout. Bon nombre de prix nobel d’économie ont dit pas mal de conneries). Cependant, comparer ces deux grands économistes à Sapir il faut le faire.
Franchement, si votre référence chez les économistes de gauche c’est Sapir c’est vraiment triste. La très grande majorité des économistes de gauche sont d’accord pour dire que Sapir n’est en rien un économiste sérieux.
Les thèses de Sapir vont à l’encontre de ce que dit pratiquement tous les économistes, à l’encontre de tous les travaux scientifiques fait dans le domaine.Sur la plupart des sujets, les économistes sont désaccords entre eux. Il y a beaucoup de courants différents chez les économistes. Il existe une pluralité d’opinions sur beaucoup de sujets. Cependant, n’en déplaise à certains, il existe certaines vérités sûres en économie où tous les économistes quel que soient leurs opinions politiques sont d’accord entre eux. Il y a bien sûr quelques idéologues pour les contredire. Et des incultes dans votre genre pour les croire.
Regardez la situation du Venezuela voilà le modèle défendu par Sapir. Sapir a mis temps d’énergie à défendre le régime chaviste. J’ai toujours adoré tous ces économistes orthodoxes comme Sapir dire que le Venezuela prouvait qu’ils avaient raison. Aujourd’hui, on voit à quel point ce sont les pires charlatans.
Le mot « néolibéralisme » n’a aucun sens. C’est l’exemple type d’un anti-concept (au même titre que ultralibéralisme). Personne ne se dit néolibéral. Demandez à quelqu’un qui utilise de ce terme néolibéral qu’est ce que cela veut dire ?? quel est la définition ?? Dans bcp de cas, il en sera totalement capable et même s’il arrive, sa définition sera différente de celle d’une autre personne employant aussi ce terme. Demandez à dix personnes leur définition du néolibéralisme, vous aurez de grandes chances d’avoir dix définition différentes.
Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux sur la définition de ce mot, un certain nombres de personnes font diront que c’est un mouvement du début des années 80. Pourtant, le mot néolibéral vient de la fin du 19 siècle et a été utilisé tout au long du 20 siècle même s’il est vrai qu’il a été grandement popularisé par les antilibéraux depuis vingts ans. Les antilibéraux utilisent de ce mot néolibéralisme (tout comme ils utilisent du mot ultralibéralisme) car le mot libéralisme a une certaine connotation positive en tout cas dans sa dimension politique. Un certain nombre de principes fondateurs de l’état de droit et de la démocratie (que l’on appelle démocratie libérale) découle du libéralisme (politique). Voilà pourquoi les antilibéraux pour critiquer le libéralisme préfère utiliser d’autres termes comme néolibéralisme (qui sous entend une déformation du libéralisme) ou ultralibéralisme (qui sous entend un extrémisme).
L’avantage avec le mot néolibéralisme c’est qu’on peut utiliser ce mot à tort et à travers, on peut utiliser ce mot pour désigner tout ce que l’on veut. De toute facon , tout ce qui va mal c’est de la faute du méchant néolibéralisme (même si l’on sait pas trop ce que c’est). Je trouve cela pathétique.
En général, avec les gens qui emploient le mot néolibéralisme: ce sont soit des antilibéraux qui ne changeront pas d’opinions et qui sont de mauvais soit des gens ignorants (ignorance qui est totalement compréhensible étant donné le climat antilibéral de la France) soit des gens qui utilisent ce mot car cela fait vendre.
Il y a même des gens utilisant le mot néolibéralisme qui vous disent qu’il est impossible de définir ce mot .
Si vous demandez aux gens de dire ce sont qui les néolibéraux, là aussi leurs réponses sont très floues. Même si la plupart vous diront que Thatcher et Reagan sont des piliers du néolibéralisme, en général, pour le reste ils ne sont pas d’accord d’entre eux. Une bonne partie disent aussi que Friedman était un néolibéral (sans doute parce que c’est l’économiste libéral le plus connu du 20 siècle, en général, le seul économiste qu’ils connaissent) . Une bonne partie des antilibéraux utilisent le mot néolibéralisme croient que l’école néoclassique est néolibéral montrant toute leur ignorance de l’économie et de la pensée économique. J’ai déja vu des gens disant que Keynes était un néolibéral.
Le « néolibéralisme » au même titre qu’ultralibéralisme permet de diaboliser le libéralisme. Les antilibéraux préfèrent utiliser ces deux termes plutôt qu’utiliser le terme « libéralisme » car dans le libéralisme, il y a le libéralisme politique (qui est connoté positivement par la plupart des gens) en utilisant un autre mot, cela permet de faire une distinction entre les deux, de bien montrer que c’est deux concepts différents. Que le néolibéralisme est une « perversion » ou un « excès » de libéralisme.
C’est profondément malhonnête.
En plus, comme ce sont des termes ne voulant rien dire, on peut les utiliser pour les accuser de tous les maux. Les libéraux auront tendance à moins se défendre vu qu’ils ne se reconnaissent pas dans ces termes débiles
Le mot « néolibéralisme » est utilisé par la « gauche académique » pour désigner ce qui lui déplaît dans le monde sans expliquer pourquoi, et se constituer un univers de pensée réservé aux siens.
A lire sur le sujet: http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0309816816678583
Le sophisme de Karl Marx: https://www.institutcoppet.org/2016/02/14/sophisme-de-karl-marx-yves-guyot-1901
petite histoire (pour vous montrer la mentalité des communistes): Le questionnaire de Lénine:
Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
– Oui ! Répond le camarade.
Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
– Oui ! Répond de nouveau le camarade.
Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
– Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
– Non ! Répond le camarade.
Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
– Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
Moralité :
« Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.
je vous avais envoyé une réponse mais elle ne figure pas…encore un coup du minarchiste… ; – )
votre commentaire ? vieille rengaine : les socialistes sont des fainéants et le travail des enfants au 19ème, c’est de la propagande bolchévique…
je dirai juste ceci : votre définition de l’économie, c’est l’échange mutuellement bénéficiaire, ma définition de l’économie, c’est « production/échange/consommation de biens et services pour répondre à des besoins » ; vous, vous êtes bloqué dans le capitalisme, moi, j’ai le bénévolat et la solidarité en plus du marché (que je ne combats pas absolument – mon ennemi, c’est l’exploitation, la collectivisation relative/conditionnée étant la solution).
voyez ceci :
http://www.hu17.net/2010/03/15/freemen-and-pasture-freemen-of-beverley/
ça, c’est « ma » version du communisme démocratique – un soviet dans le Yorshire, qui l’eût cru (et ça dure depuis des siècles)
bien à vous
Geoffrey, neo-communiste belge francophone – wallon
« le travail des enfants au 19ème, c’est de la propagande bolchévique » non, le travail des enfants c’est ce qui existe quand un pays est sous développé. Dans la grande majorité de l’histoire de l’Humanité les enfants travaillaient.
Et le travail des enfants a surtout concerné les campagnes (et non les villes).
Quand des parents n’arrivent pas à subvenir aux besoins de leur famille, les enfants travaillent. Et aucune loi contre le travail des enfants ne changera cette situation (ces lois dans les pays sous développés ne font qu’empirer la situation).
La plupart des enfants qui travaillent dans le monde travaillent dans les campagnes dans les champs et non pas dans les usines. le seul moyen de lutter contre le travail des enfants c’est le capitalisme car celui ci permet de développer le pays et le développement économique est le seul moyen de mettre un terme au travail des enfants. En effet, dans tous les pays pauvres, les enfants travaillent et c’est normal: les parents n’ont pas de quoi les nourrir donc les enfants sont obligés de travailler pour aider leurs familles. La seule chose qui permets de mettre fin à cela c’est le développement économique où les parents ont suffisamment de moyens pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles sans faire travailler les enfants. Le travail des enfants n’a rien à voir avec la mondialisation ou avec le capitalisme cela vient juste de la pauvreté. Dans une société où on n’a pas de quoi se nourrir, les enfants doivent travailler (dans une économie traditionnelle, souvent, le fils apprends dès l’enfance le métier du père).
https://www.contrepoints.org/2014/03/18/159948-mondialisation-et-declin-du-travail-des-enfants-en-chine
Quand on passe des lois interdisant le travail des enfants sans que la prospérité soit suffisante pour leur permettre de vivre sans travailler avant l’âge adulte, cela pousse les enfants vers la criminalité ou la prostitution comme c’est arrivé au Bangladesh : http://www.cato.org/publications/commentary/child-labor-or-child-prostitution
(Même Krugman pourtant un gauchiste a reconnu les effets pervers de l’interdiction du travail des enfants dans les pays pauvres)
Des travaux (comme ceux des économistes Rajeev Dehejia et Roberta Gatti) montrent clairement que l’augmentation des revenus des parents et un meilleur accès au crédit dans le cadre d’un développement économique général porté par la mondialisation et le capitalisme accroissent le taux de scolarisation et réduire le travail des enfants.
L’exemple du Vietnam montre que la mondialisation ne conduit pas à une augmentation du travail pour enfant (par contre, cela augmente les opportunités de travail pour eux. Autrement dit, la mondialisation permets aux enfants qui travaillent d’avoir de meilleurs travails mais cela ne conduit pas plus d’enfants à travailler).
Les sanctions économiques prises contre le travail pour enfants conduit paradoxalement à plus de travail pour enfants. C’est contreproductif.
http://www.nber.org/papers/w8760
C’est le développement économique qui fait que les enfants occidentaux ne travail. La prospérité économique (causée par le capitalisme) a permis de mettre fin au travail pour enfants en Occident.
Et qui décide quels sont les besoins de chacun ? Car chaque individu a des besoins spécifiques. Le meilleur moyen de décider cela c’est le marché.
Votre commentaire illustre votre inculture économique. Malheureusement, je pense que vous êtes trop idéologue pour changer
Pourquoi perdre son temps à discuter avec les communistes ? Je ne comprends pas. Leurs croyances sont du domaine de la religion et non du rationnel. Rien ne leur fera changer d’avis. Ce sont des convaincus. On peut débattre avec quelqu’un de gauche modéré mais débattre avec quelqu’un de gauche radicale c’est une perte de temps total. Je le sais d’expérience personnelle (il y a une époque où j’ai essayé). Rien ne leur fera changer d’avis. Ces gens ont une capacité à nier la réalité qui est impressionnante.
Désolé mais quand on soutient une idéologie qui a fait 100 millions de morts et qui partout où cela a été essayé a été un échec total, c’est que l’on est un fanatique.
je trouve çà remarquable et digne d’intérêt : « nous » (en tout cas moi) pensons EXACTEMENT ce que tu viens de dire mais à votre sujet : vous êtes des fanatiques du marché, et de nier VOS CRIMES, la traite négrière par exemple.
dire « 100 millions de morts » dû au communisme (si on laisse de côté le nombre tjrs discutable), 1) est-à dire que un petit million, c’était excusable ? pinochet, c’est un gars sympa’ en somme, selon toi… 2) si le Christ ou le pape n’est pas responsable du curé pédophile, Marx est-il, lui, responsable des actes de staline ? un terroriste djihadiste est-il le digne représentant de l’Islam ? 3) la fin justifie-t-elle les moyens seulement pour les capitalistes (car…CIA = KGB) (grôsse question de casuistique) ? cfr VOS crimes…
je précise que je soutiens qu’un communisme démocratique est possible et même indispensable, sinon…dictature du prolétariat et crimes qui vont avec.
je ne nie pas les crimes des dirigeants pseudo-communistes, je ne les revendique pas ni ne les assume, parce que ces individus n’étaient pas communistes, par définition. ceausescu, par exemple, n’en avait rien à faire du peuple…Pas de libertés en Roumanie mais pas de pain non plus, quel intérêt ?
alors quoi ? un curé athée, c’est quant même un curé ? tout le monde peut s’habiller de rouge et dire qu’il roule pour le peuple.
à méditer : L’un trouvera le crime dans la chose, l’autre dans l’intention, un troisième dans le style – Robespierre
en contactant le minarchiste, j’ai voulu me confronter à votre pensée, et j’ai (encore) gagné : l’allocation optimale des ressources par le marché est un mythe – SES contre-arguments sont nullards (est-ce ma faute ?) a) l’état interventionniste empire tjrs la situation – ce n’est pas l’objet de l’hypothèse discutée b) rien ne prouve qu’une planification atteint – elle – l’optimalité… – ce n’est pas non plus l’objet de l’hypothèse…
si vous êtes nul en logique, écoutez avant de parler…
Geoffrey, l’invincible dialecticien
Et voila, on nous ramène le sophisme de l’esclavage, et ensuite tu nieras encore l’avoir fait?
Nous ne sommes pas fanatiques du marché. Nous croyons simplement que la liberté individuelle est une valeur fondamentale. Le marché n’est que la suite logique.
Le communisme est la négation de la liberté.
Et ce qui est le plus ridicule est que tu te félicites d’avoir argumenté que l’allocation du marché n’est pas optimale, alors que c’est le sujet même du billet! La raison d’être de ce billet était d’expliquer que même si pas optimale, l’allocation du marché est tout de même la meilleure possible, et surtout meilleure que celle d’un gouvernement.
Tu n’as même pas fait la moindre égratignure dans ce débat. Que des balivernes et des insultes, comportement typique du mauvais perdant incapable de se rendre compte qu’il a tort.
Déjà comparer capitalisme et communisme c’est ridicule car le capitalisme n’est pas une idéologie là où le communisme si. Vous ne savez déjà pas ce qu’est le capitalisme.
Le capitalisme a réduit ces vingt dernières années de moitié la pauvreté mondiale. Le capitalisme c’est ce qui a permis un accroissement sans précédent du niveau de vie de la population. Alors je piges pas comment on peut hair le capitalisme. Comment on peut vouloir le détruire.
Vous êtes d’ailleurs assez hypocrite car si vous vivez aussi bien c’est grâce au capitalisme.
On ne connait pas d’autres moyens de permettre une élévation du niveau de vie de la population que grâce au capitalisme.
Cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.
Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto (Voilà un lien pdf pour lire le livre (même si le format de ce lien n’est pas très pratique): https://yendieu.files.wordpress.com/2009/04/the-mystery-of-capital.pdf )
et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. L’ouvrage se trouve gratuitement ici: https://mises.org/library/case-legalizing-capitalism Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés.
Si vous voulez trouver plus d’articles et d’ouvrages traitant sur le capitalisme, allez ici: https://mises.org/search/site/%2520Capitalism (vous pouvez les lire gratuitement)
Ceux qui diabolisent le capitalisme ont tort: il améliore grandement le monde
http://humanprogress.org/blog/dont-demonize-capitalism-its-making-the-world-a-better-place
Les anticapitalistes et autres gens haissant la finance utilisent un sohisme qui consiste de faire du marché une personne. le marché n’existe pas en tant qu’entité. Le marché, c’est chacun d’entre nous, chacun de ses acteurs, producteurs et consommateurs ou intermédiaires. Le marché ce sont des acteurs, plus ou moins nombreux selon le type de produit échangé. Ainsi, le marché du pain en France est constitué des millions de consommateurs qui achètent leur baguette, des dizaines de milliers de boulangers, d’agriculteurs, etc. Le marché ne désigne que l’ensemble des relations à la fois volontaires et potentielles entre les personnes. Volontaires, cela veut dire que tout le monde y entre exprès en relation, et c’est une preuve suffisante qu’elles y trouvent toutes leur intérêt. Potentielles, cela veut dire qu’il y a marché tant qu’il y a choix. Si l’échange est à long terme, on entre alors dans un contrat, et quand les contrats sont multiples, dans une organisation.
le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait comme le fait les anticapitalistes est erroné. l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état, on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut un état limité.
Est ce que le capitalisme cause la pauvreté ? https://www.project-syndicate.org/commentary/does-capitalism-cause-poverty-by-ricardo-hausmann-2015-08#RdW5g19UkGWLsDom.99
Le capitalisme aide à éradiquer la pauvreté: http://humanprogress.org/blog/the-worlds-poorest-people-are-getting-richer-faster-than-anyone-else
L’eurocentrisme des anticapitalistes: https://www.huffingtonpost.com/hernando-de-soto/piketty-wrong-third-world_b_6751634.html
Malgré sa prétention que le système capitaliste appauvrirait les masses, «quand (Karl) Marx mourut en 1883, l’anglais moyen était trois fois plus riche qu’il ne l’était quand Marx est né, en 1818.»
A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-recul-de-la-pauvrete-vive-le-capitalisme-08-10-2015-1971651_2428.php
Si le monde se porte si bien c’est grâce au capitalisme (et à la mondialisation). http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
Le monde va de mieux en mieux. La preuve ici: https://ourworldindata.org/a-history-of-global-living-conditions-in-5-charts/
Autre article prouvant l’impressionnant progrès que fait notre monde: http://lukemuehlhauser.com/three-wild-speculations-from-amateur-quantitative-macrohistory/
Différentes données montrant à quel point l’humanité progresse: http://humanprogress.org/story/2532
L’insécurité alimentaire régresse. Sur la période 2012-2014, 805 millions de personnes ont souffert chaque année de faim chronique, c’est 125 millions de moins qu’entre 2000-2002.Sur la période 2012-2014 par rapport à 2000-2002, la part des personnes sous alimentées est passée de 14,9% à 11,3% de la population mondiale.
L’incroyable déclin de la faim dans le monde. http://www.trop-libre.fr/l%E2%80%99incroyable-d%C3%A9clin-de-la-faim-dans-le-monde/
« un terroriste djihadiste est-il le digne représentant de l’Islam ? » Clairement oui. Certes, on entends souvent que le djihadisme n’a rien à voir avec l’islam mais cette thèse est ridicule. Tous les experts du terrorisme islamique reconnaissent que ce terrorisme a à voir avec l’Islam. Attention, je ne dis pas que tous les musulmans sont terroristes. Simplement que c’est faire preuve d’une totale ignorance dire que le terrorisme islamique n’a rien avec l’Islam. Il existe plusieurs versions de l’Islam. Or, si on prend une version rigoriste qui a une vision littérale du Coran, ce que font les terroristes est parfaitement justifié. Le djihadisme compte d’éminents théologiens.
Un livre qui vient de sortir sur le sujet: « L’islam dans le terrorisme islamique : l’importance des croyances, idées, idéologie… » de Ibn Warraq
Le développement de l’islam version wahhabite n’est pas sans rapport avec la montée du terrorisme islamique.
« si le Christ ou le pape n’est pas responsable du curé pédophile » IL y a un passage dans la Bible qui justifie la pédophilie, le viol sur les enfants ?
Le pape ou l’enseignement de l’Eglise ont t ils un jour prôner la pédophilie ou le viol ? Bien sûr que non. votre comparaison est stupide. La pédophilie est une maladie mentale il est absurde de rendre le Christ ou le Pape responsable. (D’ailleurs, trop souvent, on confond violeurs d’enfants avec pédophilie alors que c’est deux choses différentes. Bon nombre de violeurs d’enfants sont pas des pédophiles (ils ont violé des enfants par opportunité et non par attirance spécifique envers des enfants). Et inversement, bon nombre de pédophiles n’ont jamais violé personne. (On peut éprouvé une attirance sexuel pour les enfants sans avoir violé un enfant)).
Marx est responsable des crimes communistes. Partout où ce qu’il a dit a été mis en oeuvre, cela a mené aux mêmes résultats.
(Et ne vous en déplaise le chiffre de 100 millions n’est pas discutable. C’est vrai que quand est paru le livre noir du communisme, il y a eu un débat mais les nouvelles archives ont montré que ce chiffre était vrai. Aujourd’hui, seuls des historiens communistes révisionnistes remettent en cause ce chiffre. Plus personne d’autre).
C’est pas comme si ce qu’il préconisait avait été qu’une ou deux fois cela a été essayé plusieurs dizaines de fois avec toujours les mêmes résultats.
Ses écrits portent en eux les germes du totalitarisme.
Je rappelle que les régimes communistes ont été soutenu par tous les marxistes. Donc si on vous suit: tout le monde se serait trompés, tous ceux qui ont adhérés au marxisme ce serait trompé et aurait mal compris Marx ??
Parce que c’est toujours la même chose avec les marxistes: ils soutiennent les pires régimes et disent qu’ils sont des modèles. Quand on leur explique les crimes de ces régimes et les résultats désastreux, ils nous expliquent que l’on fait de la propagande, que l’on ment. Une fois qu’il est devenu impossible à nier les crimes de ces régimes. Ils viennent nous expliquer que tout compte fait c’était pas du vrai communisme (tout en n’hésitant pas à pratiquer du révisionnisme historique pour atténuer les échecs et les crimes de ces régimes).
Vous remarquez que tous les dirigeants communistes étaient riches. Tous les pays communistes ont eu les mêmes résultats: désastre économique, dictatures mais un aspect sur lequel on insiste pas assez c’est le fait que c’était tous des régimes oligarchiques où d’un côté le peuple crevait de faim et de l’autre côté, les dirigeants vivaient dans le luxe. Plus largement que les pays communistes, cela a été le cas de tous les pays où l’économie de marché n’existait pas.
Chavez, Castro,….tous étaient millardaires. Pourtant, aujourd’hui, encore ils sont admirés par l’extrême gauche qui admire des dirigeants qui se sont considérablement enrichis en pillant leurs pays.
Quand l’économie d’un pays est totalement contrôlé par l’état, inévitablement les dirigeants de ce pays profiteront de leur contrôle sur l’économie pour s’enrichir eux mêmes. Dans toutes les dictatures communistes, les dirigeants étaient riches. Il y avait d’un côté: les dirigeants riches et de l’autre le reste de la population crevant de faim. Ce n’est pas quelque chose propre au Venezula ou au Zimbabwé mais à tous les pays pratiquant cette idéologie. Posez vous la question pourquoi. Pourquoi dans ce genre d pays systématiquement les dirigeants s’enrichissent à leur profit ?
C’est assez simple. C’est de la psychologie humaine. Les dirigeants de l’état auront toujours tendance à utiliser l’état à leurs fins. On ne peut rien y changer cela sera toujours comme cela. Voilà pourquoi plus l’état intervient dans l’économie plus il y a de corruption.
Les socialistes n’ont toujours pas compris ceci: les gens contrôlant l’état (politiciens et hauts fonctionnaires) n’agissent pas uniquement dans l’intérêt général mais aussi dans leurs intérêts. Il est faux de croire que l’état défends toujours l’intérêt général.
L’état sera toujours sous le contrôle d’être humains imparfaits. Des études ont montré que les gens au pouvoir ont tendance à en abuser. Ce n’est pas une question de bien ou de mal c’est juste de la psychologie humaine.
l’état est que contrairement à ce que croit tous les socialistes (de gauche et droite), ce n’est pas quelque chose de bien mais c’est un instrument aux mains de l’élite au pouvoir (LR et ps) qui s’en sert souvent pour ces propres intérêts, pour aider ces copains. l’état francais aide les grandes entreprises à créer le monopole. les politiciens viennent presque tous de la fonction publique donc ils ne comprennent rien à l’économie. ce qui crée des richesses c’est l’entreprenariat, et ce qui crée les emplois c’est les pme pas les grands groupes. aujourd’hui, en france, la surtaxation et la surréglementation détruisent les pme et l’entreprenariat. il faut supprimer toutes les niches fiscales ( qui permettent aux grands groupes de payer moins d’impots), il faut arreter la surréglementation ( qui ne sert l’intéret que des grands groupes (qui font du lobbying pour avoir de la réglementation à leur avantage) et qui peuvent se payer des avocats pour détourner les règles à leurs avantages. plus la justice est complexe plus cela avantage les riches. en vérité ce qu’il faut c’est séparer l’état de l’économie, l’état doit s’occuper des fonctions régaliennes (éducation, sécurité, justice,…) pas de l’économie. les pays scandinaves séparent l’état de l’économie et ce sont les pays les plus égalitaires au monde. les pays qui font cela, sont les pays qui s’en sortent le mieux (autriche, pays bas,…). il faut réformer la fonction publique qui coute bcp trop chère et qui est très incompétente. la france est paralysé par la surrréglementation.
Bastiat a très bien défini ce qu’est l’état: L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même ; et alors que fait-on ? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. »
Comme la France est très réglementé, il y a énormément de capitalisme de connivence. Surtout qu’en France, les hauts fonctionnaires/ politiciens ont fait les mêmes écoles que ceux qui dirigent les entreprises du CAC 40
Quand l’état intervient dans l’économie, inexorablement il y a du capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption(au sens large du terme), soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. Aujourd’hui, il est clair que les états soutiennent les grosses multinationales (à commencer par les banques). Le capitalisme de connivence ne découle en rien du libéralisme économique mais de l’interventionnisme économique. On ne peut pas dire clairement que les multinationales possèdent les politiciens ou inversement que les politiciens possèdent les multinationales, ce n’est pas clair. Il y a une connivence entre les deux. Pas l’un qui dirige l’autre.
Ce n’est pas pour rien que les réformes de libéralisation des marchés permettent par après la réussite des réformes luttant contre la corruption. En effet, quand c’est le marché qui s’occupe de l’allocation des ressources, la corruption devient quelque chose d’inutile, un droit de passage superflue. Ce qui fait qu’il y a une pression notamment des entreprises étant obligé de payer ces pots de vins non nécessaires pour mettre fin à la corruption. Alors que là où c’est la bureaucratie qui alloue les ressources, la corruption a une nécessité. Et ni les bureaucrates ni les fonctionnaires ne veulent y mettre fin.
Les réformes de lutte contre la corruption sans réformes de libéralisations ne servent pas à grand chose et sont condamnées à l’échec.
un article intéressant sur le sujet: http://voxeu.org/article/market-reforms-give-anticorruption-reforms-more-traction
Un livre très intéressant à lire: « Le marché : histoire et usage d’une conquête sociale ». Ce livre montre que le marché est l’une des premières réelles conquêtes sociales.
Au Moyen-Âge, les foires étaient le seul lieu où le plus petit pouvait défier le plus fort, l’aristocratie. Comment ? En leur faisant concurrence.
Ce n’est pas pour rien qu’au lendemain de la Révolution, l’Assemblée à adopter le décret d’Allarde déclarant la liberté d’exercer le métier que l’on souhaite.
Si ce n’est pas par le marché que la société s’organise, c’est par le pouvoir politique.Et si la liberté dépend du pouvoir politique seul, alors on exclue toute concurrence, donnant les pleins pouvoirs à une utopie socialisante dont nous n’avons jamais vu les fruits. Sans marché, c’est ceux qui contrôlent l’état qui ont les pleins pouvoirs.
un livre intéressant sur Marx : « Marx »de Nicolas Tandler. Marx est le théoricien du génocide de classe. les communistes ne sont même pas logique avec eux même. si les régimes communistes n’étaient pas de vrais régimes communistes, pourquoi font ils alors du révisionnisme historique ??? pourquoi se donnent ils tant de mal à minimiser les atrocités des régimes communistes ??? bizarrement, les communistes défendent ce genre de régimes jusqu’à ce que ces régimes soient totalement indéfendable pour l’opinion publique. aujourd’hui, ils défendent encore des gens comme le Che (une ordure responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes)et des régimes dictatoriales comme le régime chaviste (qui a ruiné le Venezuela)
Karl Marx, haineux des Africains, des Juifs, des Chinois, des femmes, etc. https://www.researchgate.net/publication/339471486_Karl_Marx_racist_Nathaniel_Weyl
Je sais c’est gratuit mais tu es le même genre de type qui va expliquer que le méchant capitalisme est responsable du racisme alors que tes propres idoles étaient racistes (on pourrait aussi parler du racisme du Che)
Karl Marx et Friedrich Engels étaient d’horribles racistes.
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13569317.2019.1548094
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La science prouve que le communisme rend les nations plus pauvres et moins saines: https://nypost.com/2018/04/11/science-proves-communism-makes-nations-poorer-and-less-healthy/
Quand le communisme s’est effondré, les massacres de masse aussi.

Une des rares erreurs d’Orwell. Dans La Ferme des animaux, Lénine est représenté sous la forme d’un cochon ingénieur gentil et bienveillant qui terminera occis par le cochon cupide représentant Staline.
Dans la réalité, les bolchéviques ont instauré les goulags et se sont montrés d’une brutalité incroyable dès le départ. Il n’y a pas eu de dégénérescence progressive ni de « perte des idéaux ». Les goulags communistes furent ouverts 15 ans avant les camps de concentration nazis.
En 1921 a lieu la révolte de Kronstadt. Les insurgés (ouvriers, soldats et marins) revendiquent la démocratie ouvrière et paysanne et critiquent la dictature des commissaires bolchéviques. Ils sont massacrés par les bolchéviques (notamment
Trotski) sans aucune pitié.
L’idéologie communiste étant totalement défectueuse et ce fait ne pouvant pas être accepté, ses résultats catastrophiques sur la production ne pouvaient être que le fait d’une conspiration bourgeoise envers la révolution bolchévique. Les ingénieurs furent décimés (entre autres).
Lorsqu’un ingénieur alertait qu’un convoi de train était trop chargé pour que les rails puissent supporter son poids, il était déporté. Lorsque l’ingénieur suivant faisait dérailler le train trop chargé, il était déporté. Ceci est une vraie histoire.
Conclusion: LISEZ L’ARCHIPEL DU GOULAG DE SOLJENITSYNE. C’est le livre le plus important de ces deux derniers siècles. La quantité d’informations collectées pour ce livre est ahurissante. Tout le système soviétique y est décrit avec une précision qui donne le vertige.
Le plus dingue dans le récit que fait Soljenitsyne de sa propre expérience du Goulag est que les déportés se haïssaient entre eux. Ils pensaient que les autres déportés étaient des traitres, et que eux seuls étaient des erreurs judiciaires. Ce système était la folie incarnée.
L’idée principale du socialisme et du communisme par extension est qu’il faut rééduquer la population et construire un homme nouveau qui serait à l’opposé de l’homme présent. Onfray a raison. Cela passe par le Goulag, l’endoctrinement et la police politique.
De fait dans le socialisme, les peuples et les histoires n’ont plus aucune importance car tous doivent être transformés et redéfinis à son image. L’immigrationnisme de la gauche n’est pas un altruisme. Il est une composante d’un projet criminel plus global.
Environ 10 millions de personnes auraient succombé sous le régime de Lénine à cause des famines et des persécutions. L’auteur Alexandre Soljenitsyne, qui a obtenu le Prix Nobel, a souligné dans son chef-d’œuvre de 1974 intitulé « L’Archipel du Goulag » que la répression massive des citoyens russes et soviétiques avait commencé déjà sous Lénine et ses bolcheviks – et non sous Joseph Staline, le dictateur qui a succédé à Lénine. En outre, entre 1921 et 1922, des millions de personnes sont mortes de faim lors de la famine dans la région de Volga (Povoljie) lorsque les paysans avaient même pratiqué le cannibalisme pour survivre. Le Livre noir du communisme explique que Lénine a ordonné la confiscation des vivres produites par les paysans et utilisé cela comme une forme de répression politique.
Un thread intéressant sur la Roumanie communiste: https://threadreaderapp.com/thread/999481360917020672.html
(Comme l’explique l’auteur du thread, à proprement parler la Roumanie était un pays très socialiste. Le stade du communisme n’a jamais été atteint. Ce qui illustre bien l’utopie totale de cette idéologie).
Voilà la seconde partie: https://threadreaderapp.com/thread/1001938412788699137.html
Et la troisième partie: https://threadreaderapp.com/thread/1004452857976782849.html
Ces différents threads donnent une bonne idée de la vie dans un pays communiste
ROUMANIE DE CEAUCESCU (1965-1989), UNE ECONOMIE EN PERDITION. Pas plus que Staline ou tous les autres tyrans communistes, le principal dirigeant de la Roumanie de 1965 à 1989, Nicolae Ceaucescu, n’est une « erreur de parcours ». En matière économique comme pour le reste, il a été un communiste parfaitement orthodoxe, appliquant les idées marxistes-léninistes à la lettre : maintien de l’étatisation de l’industrie, collectivisation des terres, planification rigide avec des plans quinquenaux… Cette politique menée par le régime a forcé la population roumaine à réduire considérablement sa consommation, afin de pouvoir augmenter les exportations pour conforter une position d’indépendance. La qualité des produits, biens et services consommés par la population s’effondre et le pays s’enfonce dans la misère. La mortalité infantile connaît une hausse dramatique. Les infrastructures industrielles, faute d’adaptation technologique, se sont dégradées. Les autorités communistes roumaines ont recours aux manipulations statistiques pour masquer ces faits. Lors du plénum du Comité Central du PCR (12-14 avril 1989), il est décidé d’adopter une disposition constitutionnelle visant le non- recours aux crédits extérieurs ; 30 % du revenu national devra être consacré à l’investissement. Mais la production baisse dans le domaine énergétique et l’on adapte alors des mesures fermes d’économies d’énergie qui plongent la population dans le froid et dans l’obscurité. Si les exportations roumaines à l’Ouest sont tombées de 12 % en 1976 à 3,8 % en 1986, un programme de coopération économique et technologique est signé en 1986 avec l’URSS. En 1988, 33% du commerce extérieur roumain est représenté par les échanges avec l’Union soviétique (la Roumanie exporte des produits agricoles et importe de l’énergie). Le tyran communiste Ceaucescu, face aux « dangers » de la perestroïka, a encore l’audace d’accuser « la trop faible mobilisation idéologique qui aurait conduit à un relâchement dans le travail ». La faillite politique et économique du régime, telle est la situation à laquelle le pouvoir issu des journées révolutionnaires de décembre 1989 doit faire face.
« L’innovation est possible dans un système communiste » Seule une société de liberté et de droit (d’inspiration libérale) permet l’éclosion et la diffusion du progrès
http://www.objectifliberte.fr/2008/05/le-progrs.html
« L’une des plus amères ironies du XXe siècle fut que le communisme, qui se voulait une doctrine égalitaire et accusait le capitalisme d’égoïsme et de sacrifier cruellement les autres pour son bonheur, est devenu une fois au pouvoir un système d’un égoïsme et d’une cruauté telle qu’elle rendait les péchés du capitalisme pâles en comparaison. » Thomas Sowell
En abolissant la propriété personnelle, le communisme ne fait que me rejeter plus profondément sous la dépendance d’autrui, autrui s’appelant désormais la généralité ou la communauté. Bien qu’il soit toujours en lutte ouverte contre l’État, le but que poursuit le communisme est un nouvel « État », un status, un ordre de choses destiné à paralyser la liberté de mes mouvements, un pouvoir souverain supérieur à moi. Désormais toute distinction s’efface, tous étant des gueux, et la société communiste se résume dans ce qu’on peut appeler la « gueuserie » générale.
QUELQUES CITATIONS DE LENINE.
« En détruisant l’économie paysanne attardée, la famine nous rapproche objectivement de notre but final, le socialisme » (lettre à Béliakov, 1891).
« La liberté de critique est la liberté de l’opportunisme. La fameuse liberté de critique signifie absence de principes » (« Que faire ? », 1902).
« Le peuple n’a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise » (idem).
« Pas de révolution sans un bain de sang. Nous ne faisons pas la guerre contre les personnes en particulier, nous exterminons la bourgeoisie comme classe. Ne cherchez pas ce que l’accusé a fait contre l’autorité soviétique. La première question que vous devez lui poser, c’est à quelle classe il appartient, quelles sont ses origines, son éducation, sa profession » (extrait d’une lettre à Clara Zetkin).
Voici un extrait des plus explicites tiré du livre (p. 50) de Thierry Wolton :
. »En août 1920, une délégation française [Louis-Oscar Frossard et Marcel Cachin] est reçue par Lénine au Kremlin, dans le but d’obtenir l’adhésion des socialistes français à la IIIe Internationale.
[Frossard témoigne]. Selon Lénine, la « dictature du prolétariat ne s’exerce pas seulement par l’élite de la classe ouvrière sur la bourgeoisie, mais encore « sur la portion inconsciente ou rétive des prolétaires » et « sur ses alliés réformistes ». Les Réformistes ! Des bourgeois !
— On les fusille, répète-t-il à plusieurs reprises.
Il prononce « fisille » et accompagne le mot d’un petit geste sec, sans cesser d’ailleurs d’avoir le sourire. »
Thierry Wolton. — Une histoire mondiale du communisme – Les Complices, Tome 3, Grasset, 2017.
On pourrait aussi parler de Trotsky dont les révisionnistes ont réécrit l’histoire pour le laver de tous ses crimes. Trotsky ne valait pas mieux que Staline et il y a beaucoup de crimes sur ses mains.
Petite citation de Trotsky (montrant toute son humanisme): « La meilleure place pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c’est le camp de concentration ». Sur Trotsky: http://thefederalist.com/2017/10/26/red-october-happened-100-years-ago-soviet-ideology-lives/
Un bon article sur Trotsky: https://www.clubdanton.org/2011/12/le-vrai-visage-de-trotski/
LE BILAN DE LENINE.
Son bilan est celui d’une dictature implacable, y compris dans le domaine économique. Les résultats sont très mauvais car la production industrielle et agricole s’est effondrée, y compris dans les zones épargnées par les combats de la guerre civile. Seul un retour partiel à une économie de marché va permettre à l’URSS de ne pas sombrer complètement, preuve supplémentaire que le marxisme-léninisme est un système économique totalement voué à l’échec, et ce avec de graves conséquences.
Le 12 mars 1921, Lénine surprend les communistes de son parti en annonçant une Nouvelle Politique Économique (en russe : NEP).
Supprimant la monnaie et le commerce intérieur, Lénine a imposé des réquisitions en nature aux paysans. Il s’en est suivi une famine de plusieurs millions de morts et une chute sans précédent de l’activité économique. La révolte gronde chez les soldats fidèles aux bolcheviques.
Le 28 février 1921, les marins de la citadelle de Cronstadt se révoltent au nom de la démocratie et du socialisme. Ils sont massacrés par l’Armée rouge de Trotski.
Dans son rapport de mars 1921 au Xe Congrès du PC, Lénine avoue : «Les faits sont là. La Russie est menacée de famine. Tout le système du communisme de guerre est entré en collision avec les intérêts de la paysannerie (…). Nous nous sommes trop avancés dans la nationalisation du commerce et de l’industrie, dans le blocage des échanges locaux. Est-il possible de rétablir dans une certaine mesure la liberté du commerce ? Oui, c’est possible. C’est une question de mesure. Nous pouvons revenir quelque peu sur nos pas sans détruire pour cela la dictature du prolétariat.»
En dépit de l’opposition de Trotski, son principal adjoint, le dictateur sacrifie le dogme marxiste en donnant un peu de liberté aux paysans, aux commerçants et aux petits entrepreneurs.
Mais il s’en tient à une libéralisation des rouages économiques et maintient intacts les rouages de la dictature. Il n’était que temps…
Le 16 mars 1921, le Xe Congrès du Parti communiste russe adopte le rapport de Lénine.
L’État reste propriétaire de la terre et des moyens de production, il garde le contrôle des banques, des transports et du commerce extérieur ; il regroupe les grandes industries nationalisées au sein de trusts d’État systématiquement favorisés par les investissements publics.
A côté de ce secteur étatique, la NEP autorise l’ouverture d’un secteur privé en rétablissant la liberté du commerce intérieur. C’est ce qui permettra à l’économie soviétique de ne pas sombrer définitivement. Beaucoup en profitent pour s’enrichir car le secteur privé reste néanmoins restreint et ne répond pas aux besoins immenses de la population. C’est le premier cas d’économie de « pénurie » qu’engendre le communisme. Il y en aura évidemment beaucoup d’autres par la suite…
La famine du début des années 1920 en Russie : plusieurs millions de victimes dues à la collectivisation forcée des terres et à la nouvelle « gestion » communiste de l’agriculture. Lénine sera d’ailleurs obligé de faire une « pause » dans ses réformes absurdes et inconséquentes, c’est ce qu’on appelle la « NEP », poursuivie au début de l’ère stalinienne.
« Lénine » de l’historien britannique Robert Service est une excellente biographie du personnage.
Il a aussi fait une biographie de Trotski. Ces deux livres ont été traduits en français aux éditions Perrin
Totalitarismes : C’est la faute à Lénine
https://lincorrect.org/totalitarismes-cest-faute-a-lenine/
« Sur les soixante dix millions de personnes qui sont mortes de famine au 20ème siècle, 80% étaient des victimes du communisme et de son système collectiviste. » https://www.europeanscientist.com/fr/editors-corner-fr/six-bonnes-raisons-de-donner-raison-a-la-raison-dans-enlightenment-now-de-steven-pinker-premiere-partie/
soixante dix millions de personnes qui sont mortes de famine auxquelles il faut rajouter les tueries individuelles ou collectives toujours à 80% dues au communisme.
« Et que dire des chars soviétique, supérieurs à ceux des américains, » La réalité c’est que c’est même pas vrai. Chaque fois, les chars soviétiques ont été confrontés aux modèles occidentales (par exemple l’invasion du Liban par Israel, la guerre du golfe), les modèles occidentaux étaient largement supérieurs.
Certes, d’autres éléments (comme la compétence de l’équipage) ont joué. Néamoins, les chars soviétiques avaient de nombreux défauts. Voici une liste non exhaustive:
une incapacité de pointer le canon assez en dépression pour tirer en position défilé à contre pente ;
une exiguïté du compartiment de combat et fatigue excessive des équipages ;
stockage des munitions dans la tourelle sans protection adéquate, provoquant la destruction de celle-ci et la mort de l’équipage en cas de pénétration.
l’URSS misait d’ailleurs bien plus sur la quantité que la qualité. Ils avaient beaucoup de chars (technologiquement ceux avaient beaucoup de défauts et étaient inférieurs aux américains) mais en plus, beaucoup de leurs chars étaient mal entretenus, les équipages n’étaient pas correctement formés,…
Ce qui importe au final c’est de voir l’efficacité des chars en combat réel. Et à chaque fois, les modèles occidentaux ont largement surclassés les modèles soviétiques.
A la fin de l’URSS, dans les années 90, la Russie a été obligé de lancer un nouveau modèle T-90 tant les modèles en service étaient un désastre. (Et s’ils ont entrepris un tel programme alors que le pays était en ruine c’est pour dire à quel point l’état de leurs chars étaient un désastre).
Le T-64 et le T-72 les deux chars principaux de l’armée rouge étaient de mauvais modèle. En tout cas, technologiquement bien moins bons que les modèles occidentaux.
De manière plus générale, d’un point de vue militaire, l’URSS misait bien plus sur la quantité que la qualité. A quelques rares exceptions, dans pratiquement tous les domaines, l’équipement militaire américain était supérieur à l’équipement militaire soviétique
Pour ce qui est du programme spatial soviétique, l’URSS a surtout eu de la chance d’avoir Sergueï Korolev qui était un véritable génie capable d’accomplir avec peu de moyens des choses extraordinaires. Il n’est pas l’équivalent russe de Von Braun qui a certes joué un rôle essentiel dans le programme spatial américain mais avec Korolev, tout le programme spatial soviétique dépendait de lui. Il était la moitié de la NASA à lui tout seul.
C’est pas pour rien qu’à sa mort en 66, le programme spatial soviétique a pris un sacré coup.
Et les fusées soviétiques étaient bien moins avancés technologiquement que les fusées américains. Les soviétiques misaient sur du matériel robuste et rustre.
En fait, si on regarde le programme spatial soviétique on voit que c’est surtout le succès de quelques génies. L’URSS n’a pu surpasser les USA dans le domaine spatial que grâce à Korolev.
Néanmoins, dès que les USA ont mis les moyens et se sont décidés à rentrer dans la course, ils ont dépassés les soviétiques. (Rajoutez en plus la mort de Korolev et vous avez l’explication de l’écart de plus en plus grand en faveur du programme spatial américain).
En fait, quand on regarde l’histoire du programme spatial soviétique, on voit clairement que cela montre pas tant le succès du régime soviétique mais celui de génie comme Korolev.
Et le souci c’est qu’avoir un génie c’est bien mais une fois, celui parti: bah c’est la merde. C’est ce qui s’est passé avec chez les soviétiques.
Là où aux USA, on était bien plus dans un travail d’équipe où le talent individuel a bien moins d’importance. Cela a l’avantage de ne pas être dépendant de talents individuels. Le départ de Von Braun n’a pas spécialement affecté la NASA car celle ci n’était pas dépendante de lui. Là où l’URSS avait une dépendance très forte envers Korolev.
Tous les succès du programme spatial soviétique cité dans cet article c’est le fruit du génie de Korolev et non du succès de l’URSS.
Quelques précisions:
si la mort de Korolev a été un désastre pour l’URSS c’est pas seulement à cause de son génie mais aussi à cause de son influence qui protégeait le programme spatial soviétique de tomber dans les problèmes de la bureaucratie soviétique. En effet, Korolev avait une entrée directe au Kremlin. (Il est mort lors d’une intervention pratiquée par le ministre de la Santé de l’URSS en personne c’est dire à quel point il avait des amis très hauts placées).
Korolev grâce à son influence pouvait déjouer la bureaucratie soviétique mais une fois mort, la bureaucratie a rattrapée le programme spatiale de l’URSS ce qui a clairement nui au programme.
D’une certaine manière, on peut dire que jusqu’à la mort de Korolev, le programme spatial soviétique fonctionnait de manière très différente de l’URSS (grâce à l’extrême influence qu’avait Korolev).
(Je ne peux que conseiller aux gens de regarder les vidéos d’Astronogeek, un Youtuber qui a fait plusieurs vidéos traitant du programme spatial soviétique. Ces vidéos sont bien faites)
Si l’armement américain a été technologiquement supérieur à celui des soviétiques, il était aussi plus cher. On peut légitiment demander si dès fois les américains n’ont pas poussé trop loin la course à l’excellence technologiquement. A toujours vouloir les armes les plus performantes dès fois, on peut se demander si c’est réellement utile. (C’est une question toujours d’actualité).
En fait, dès que l’URSS se montrait supérieur aux USA dans un domaine de l’armement, ceux ci réagissaient en développant une technologie supérieure dans ce domaine. D’une certaine manière, l’URSS poussait les USA à développer des armements qu’ils n’auraient sans doute jamais développé sans la guerre froide.
L’URSS n’a jamais eu les moyens de tenir la course à l’armement. C’est pour cela que le plus souvent, ils misaient sur de l’armement moins cher, de moins bonne qualité (voire des fois de qualité vraiment médiocre) mais en bien plus grande quantité.
Un excellent site sur un moment de l’histoire du PCF: http://pcf-1939-1941.blogspot.com
Sinon pour rappel, le PCF c’est la formation idéologique d’étudiants cambodgiens (les futurs khmers rouge), le centre clandestin de torture du parc de choisy, la naissance de Luttes Ouvrieres, le procès Kravchenko, les campagnes antisémites contre Blum et d’autres. Le soutien aux pires dictatures. Un peu de lecture: https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-la-shoah-2001-1-page-171.htm
Et: https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/les-purges-aveugles-de-la-liberation-15-09-2013-3138035.php
Et: http://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/proces-historiques-10411/le-proces-de-kravchenko-une-verite-malvenue–32496.html
Franchement débattre du communisme est inutile.
Les travaux de Janos Kornai ont définitivement clos le débat. Il a clairement prouvé que le socialisme ne fonctionne pas (c’est le seul économiste vivant à avoir réellement contribué à sortir 100 millions de personnes de la pauvreté).
Il a montré que les pénuries dans les régimes communistes n’étaient pas conséquences d’erreurs ou de prix erronés des planificateurs, mais des conséquences inévitables du système communistes.
Quelques citations de la part de dirigeants communistes : https://web.archive.org/web/20211202173546/https://threadreaderapp.com/thread/1466450444620812293.html