J’ai récemment visionné le documentaire «Cowspiracy», réalisé par Kip Anderson, au sujet de la pollution engendrée par l’industrie du bétail. L’élément clé mis de l’avant dans ce documentaire est que 51% des émissions de gaz à effet de serre sont émis par l’industrie de l’agriculture animalière, ce qui inclut le méthane, qui créerait 86 fois plus d’effet de serre que le CO2, et les oxydes d’azote, qui engendrent 296 fois plus d’effet de serre que le CO2 émis par les voitures et dont 65% provient de l’agriculture animalière. Cela implique que l’élevage de bétail et les fermes laitières causent plus de changements climatiques que les transports, incluant voitures, avions et bateaux.
Face à ce constat, Anderson est sidéré que les ONGs environnementales ne parlent pas de cela sur leur site web et n’en font pas l’objet de leurs campagnes médiatiques. Y aurait-il une conspiration à cet égard (ou une « cowspiracy »)?
Une erreur stupide…
En fait, le chiffre de 51% provient d’une étude réalisée par deux chercheurs de la Banque Mondiale, Jeff Anhang et Robert Goodland, pour le compte de WorldWatch, lesquels commettent deux erreurs majeures. Premièrement, ils comptent le CO2 émis par la respiration des vaches, ce qui est incorrect puisque ce CO2 provient des plantes qu’elles mangent et a donc été capturé dans l’air au préalable. Lorsque des plantes repousseront, elles reprendront ce CO2 de l’air.
Deuxièmement, le méthane a un effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2, et non 86 fois. Leur erreur est due au fait qu’il évalue l’effet de serre sur une période de 20 ans, mais le méthane disparait en moins de 20 ans tandis que c’est plus de 100 ans pour le CO2. L’impact relatif du méthane est donc plus important sur 20 ans, mais est beaucoup moindre sur 100 ans (puisque le méthane a disparu alors que le CO2 est encore là).
Ainsi, le vrai chiffre représentant l’impact de l’agriculture animalière sur le réchauffement climatique n’est pas 51%, mais bien 18%, ce qui est tout de même non négligeable. Cependant, si on réduit les émission de méthane immédiatement, sa présence dans l’atmosphère déclinerait relativement vite (vue sa courte demi-vie), tandis qu’une réduction des émissions de CO2 mettrait plus d’un siècle à avoir un impact sur la quantité présente dans l’atmosphère et donc sur le climat. Conséquemment, une réduction de l’agriculture animalière aurait beaucoup plus d’impact sur le climat à court terme que l’utilisation de voitures électriques ou d’éoliennes ou de panneaux solaires.

Réalisateur Kip Andersen
Ce n’est pas qu’une question de GES…
Ceci dit, les GES ne sont pas la seule externalité de l’agriculture animalière, il y a aussi l’eau. La fracturation hydraulique appliquée à la production de pétrole et de gaz naturel utilise 100 milliards de gallons par année aux États-Unis, laquelle est souvent traitée et recyclée. L’industrie de l’élevage quant à elle en utilise 34 billions, soit 340 fois plus! La viande d’un hamburger de ¼ de livre nécessite 660 gallons d’eau, l’équivalent d’une douche de 2 mois. La production d’un seul gallon de lait nécessite 1000 gallons d’eau.
L’usage domestique de l’eau représente 5% de l’utilisation totale aux États-Unis, comparativement à 55% pour l’agriculture animale. Les excréments des animaux polluent les cours d’eau et engendrent de nombreux de problèmes dans les lacs, rivières et même les océans; tout comme l’utilisation massive d’antibiotiques de manière préventive, qui non seulement finissent dans le système fluvial, contaminant l’eau du robinet, mais contribuant aussi à l’apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques, un véritable fléau médical en ce moment.
Si l’industrie de l’agriculture était sujette aux mêmes standards environnementaux que l’industrie pétrolière Albertaine par exemple, les choses seraient forts différentes.
Une conspiration du silence?
L’un des motivations du réalisateur du documentaire est de tenter de comprendre pourquoi les ONGs environnementales ne priorisent-elles pas l’agriculture animalière dans leurs campagnes? Pourquoi n’en parlent-elles pas davantage sur leurs sites webs?
Greenpeace refusa (avec raison) de contribuer à Cowspiracy, mais plusieurs autres ONGs ont donné une entrevue à Andersen, dont le Sierra Club. À sa grande surprise, lorsqu’il leur mentionne que cette industrie engendre davantage de GES que le secteur des transports, les représentants de ces ONGs sont bouche-bée. Pour Amazon Watch, les causes principales de déforestation sont les projets pétroliers et les mines, alors que 90% est causée par l’élevage. Pourtant, l’élevage n’est pas ciblé par leurs campagnes médiatiques (plusieurs activistes ont été assassinés au Brésil suite à des critiques de l’industrie du bétail).
Le documentaire suggère ensuite que ce silence est dû au fait que ces ONGs sont financées par les lobbys de l’agriculture, dont le principal est l’Animal Agriculture Alliance. Le documentaire fait d’ailleurs référence à plusieurs cas où ce lobby a utilisé des poursuites judiciaires pour bâillonner des journalistes ou activistes critiques de cette industrie (dont le cas Howard Lyman et ses déclarations au Oprah Winfrey Show).
De plus, certains intervenants suggèrent que les politiciens et les ONGs ne croient pas que des politiques et des campagnes contre l’industrie du bétail seraient « payantes » politiquement. Ils préfèrent donc plutôt s’en prendre à la méchante industrie pétrolière, une cible plus facile puisqu’elle obtient peu de sympathie auprès de la population.
En fait, si ces ONGs sont pantois lorsqu’on leur dit que 51% des GES proviennent du bétail, c’est simplement parce que ce chiffre est faux, tel que démontré plus haut! Ce n’est pas une conspiration!
Conclusion
Pour Kip Andersen, la solution évidente à ce problème de pollution est d’adopter une diète végétalienne. Selon ses recherches, même l’agriculture en pâturages n’est pas soutenable car il n’y a pas assez de pâturages aux États-Unis pour que tout le bétail nécessaire y broute et que le bétail nourri à l’herbe nécessite 8 mois supplémentaires à atteindre sa maturité, ce qui multiplie la quantité de GES émis. Puis, les autres problèmes de pollution (eau, déforestation, etc) seraient tout de même présents avec ce mode de production.
De mon côté, voici les solutions que je propose. Tout d’abord, le gouvernement doit cesser de subventionner l’agriculture, à commencer par les producteurs de maïs et la production d’éthanol. Ces politiques font grandement baisser les coûts de production de la viande et encouragent donc sa consommation.
Le gouvernement doit aussi allouer des droits de propriété à certaines terres publiques utilisées presque gratuitement par les éleveurs pour faire brouter leurs troupeaux. Aux États-Unis, pour protéger les troupeaux d’élevage qui broutent sur les terres publiques avec un permis, le gouvernement abat les prédateurs, tels que les loups, parfois au point de mettre ces espèces en danger. L’utilisation première de ces terres publiques, si une telle chose doit exister, ne devrait pas être de permettre aux agriculteurs de les transformer en pâturage à rabais.
Troisièmement, le gouvernement doit mieux gérer l’approvisionnement en eau. Un système de droits de propriété devrait être instauré. J’en avais d’ailleurs parlé dans mon billet sur les sécheresses de Californie. Le système actuel agit tel une subvention aux agriculteurs, leur permettant de surexploiter cette ressource. De plus, les agriculteurs devraient être tenus responsables de la pollution qu’ils occasionnent en aval de leurs installations.
En faisant augmenter les coûts de production de la viande plus près de leur « véritable » coût, ces politiques plus capitalistes feraient en sorte de freiner sa consommation. Cela encouragerait le développement de nouvelles technologies telles que le lait et la viande synthétiques (ici).
Finalement, pour ceux qui appuient l’intervention gouvernementale pour lutter contre les changements climatique, l’agriculture est une industrie qui ne devrait pas être négligée car son profil d’émission comporte davantage de méthane. Ainsi, toute réduction immédiate aurait un impact beaucoup plus rapide sur le climat que les coûteuses fermes d’éoliennes et de panneaux solaires, ainsi que les Tesla et Leafs de ce monde. Une réduction modérée des émissions provenant de l’agriculture (de la manière décrite ci-haut) combinée au remplacement des centrales électriques au charbon par des centrales nucléaires (voir ceci) permettrait de réduire considérablement l’impact supposé de l’humain sur le climat, sans plonger dans les politiques liberticides.
https://en.wikipedia.org/wiki/Cowspiracy
http://www.worldwatch.org/files/pdf/Livestock%20and%20Climate%20Change.pdf
http://blog.ucsusa.org/doug-boucher/cowspiracy-movie-review
https://minarchiste.wordpress.com/2015/05/07/la-secheresse-californienne-une-penurie-de-capitalisme/
https://minarchiste.wordpress.com/2016/06/17/le-lait-synthetique/
https://minarchiste.wordpress.com/2015/12/17/pourquoi-ne-pas-remplacer-charbon-par-nucleaire/
Hello, très bel article ! Les points essentiels du reportage y sont repris et les explications concernant le chiffre 51% sont claires. Je me suis permise de citer ton article dans le mien qui parle brièvement de ce reportage.
Merci !
Très bon article sur le monde de vie vegan: http://www.jfdumas.fr/Stop-au-bourrage-de-crane-Le-mode-de-vie-vegan-n-est-ni-ecologique-ni-ethique-_a389.html
D’ailleurs, être végétarien c’est mauvais pour la santé: https://www.contrepoints.org/2014/04/04/161599-etre-vegetarien-mauvais-pour-la-sante
Les végétariens sont plus déprimés que ceux qui mangent normalement : Depressive Symptoms and Vegetarian Diets: Results from the Constances Cohort
Nutrients 2018, 10, 1695; doi:10.3390/nu10111695
« Pour Kip Andersen, la solution évidente à ce problème de pollution est d’adopter une diète végétalienne »
Cette vidéo parle de l’aspect pratique du véganisme et du végétalisme:
Leur régime est inadapté pour les êtres humains
Pourquoi les vegans ont tout faux: https://www.liberation.fr/debats/2018/03/18/pourquoi-les-vegans-ont-tout-faux_1637109
Article écrite par une ancien vegan: https://www.valentinkyndt.com/blog-valentin/pourquoi-le-veganisme-est-une-abberation
Soyez écolo, mangez de la viande ! https://www.lepoint.fr/debats/soyez-ecolo-mangez-de-la-viande-28-10-2018-2266606_2.php
Les pâturages sont des puits de carbon.
https://climatechange.ucdavis.edu/news/grasslands-more-reliable-carbon-sink-than-trees/
« La croissance rapide du veganisme va probablement devenir un facteur majeur de la malnutrition (« hidden Hunger ») dans les pays développés « : https://www.weforum.org/agenda/2018/12/vegan-diets-are-adding-to-malnutrition-in-wealthy-countries
« Le véganisme, nouveau “fascisme alimentaire” des apôtres du camp du bien »: https://www.valeursactuelles.com/societe/le-veganisme-nouveau-fascisme-alimentaire-des-apotres-du-camp-du-bien-96273
Le veganisme n’a aucune cohérence. Il y a plein de contradictions.
Par exemple, les vegans qui veulent stériliser certains prédateurs comme les lionnes. En faisant cela, ils reconnaissent la supériorité des humains. En effet, si les humains ont le droit de décider quel espèce peut vivre cela revient à implicitement reconnaître que l’humain est supérieur. Si l’humain est garant du fait de vérifier que les animaux ne tuent pas d’autres animaux (déjà bonne chance au niveau pratique pour essayer de faire respecter une telle interdiction c’est déjà impossible) et de stériliser les races d’animaux qui tuent les autres animaux cela revient à reconnaître la supériorité de lêtre humain sur les espèces animales. Je parle même pas que de vouloir cela c’est totalement délirant: ils ont jamais entendu parler de la chaine alimentaire. Les prédateurs jouent un rôle dans la chaine alimentaire en régulant les espèces qu’ils mangent. Sans les prédateurs, c’est toute la biodiversité qui est mise en péril; Si les herbivores n’ont aucun de prédateurs, leur nombre explosera ce qui entraînera une pénurie des végétaux ce qui posera de graves problèmes. Le fait de vouloir interférer dans la chaîne alimentaire c’est vraiment se prendre pour Dieu et nier le fonctionnement du monde animal depuis qu’il existe.
Et les autres vegans qui considèrent que les prédateurs peuvent tuer et manger leurs proies ne sont pas plus cohérents. L’être humain est un superprédateur. Alors si l’être humain est un animal comme un autre cela signifie qu’il est un prédateur comme un autre. Par conséquent, il a parfaitement le droit de tuer les autres espèces en dessous de lui dans la chaîne alimentaire. Si on considère l’homme comme un animal comme un autre, il faut accepter qu’il soit traiter comme les autres animaux. Par conséquent, il a parfaitement le droit de tuer les autres animaux. pourquoi l’être humain serait le seul prédateur animal à ne pas avoir le droit de tuer les autres animaux ? (Si ce n’est qu’il est différent des autres animaux). En fat, le fait que des vegans considèrent que seul l’être humain n’a pas le droit de tuer d’autres espèces animaux, illustre bien que pour eux, l’être humain est différent et a une supériorité morale. En effet, pour les vegans, ne pas tuer d’animal c’être moralement supérieur. Or, l’être humain est le seul animal qui arrive à aller à l’encontre de sa nature (celle d’un super prédateur) et donc l’être humain est moralement supérieur aux autres animaux. Si on autorise les autres animaux à tuer d’autres animaux c’est bien que l’on les considère comme incapable de respecter cette morale (de ne pas tuer les autres animaux), que l’on les considère comme incapable d’aller à l’encontre de leurs instincts. Et donc que l’on les considère comme différents et inférieurs aux êtres humains.
Et leur argument comme quoi l’élevage industriel est un génocide c’est d’une stupidité sans nom. Un génocide a pour but d’exterminer une population. La comparaison avec l’élevage industriel est débile. Dans l’élevage industriel il s’agit de production -> consommation. Dans un génocide, il s’agit d’effacement pur et simple. L’effacement de cette dimension occulte la spécificité même du génocide, qui est d’être autotélique. Quand la suppression devient la fin et non un moyen en vue d’une fin autre, l’enjeu est différent. Donc même en admettant de mettre à égalité vie humaine et vie animale (ce qui est totalement débile mais passons), la comparaison avec un génocide reste totalement absurde
Alain Finkielkraut a parfaitement raison sur les vegans. Quand il dit notamment que si les animaux domestiques ne rendent plus ces services à l’homme, ils disparaîtront. Je rappelle que l’homme a créé certaines espèces d’animaux pour répondre à ses besoins. Si on ne peut plus les « exploiter » ces espèces n’auront plus aucun sens et risqueront de disparaître. Oui ces espèces ne vivent que grâce aux humains. Si les humains ne s’en occupent plus (parce qu’elles deviennent inutiles) elles disparaîtront. Donc, en luttant pour leur bien, les vegans feraient disparaître certains espèces.
L’éthique vegan peut-elle s’accommoder de l’élevage d’abeilles pour polliniser les végétaux de culture ou est-ce un esclavage? Et que dire des coccinelles utilisées à la place de pesticides ? Esclavage aussi ? https://www.newsweek.com/should-vegans-avoid-avocados-and-almonds-1169360
Cet article illustre bien de la bêtise des vegans/antispécistes. En effet, avec leur logique, on peut facilement montrer que leur alimentation faite de fuits, légumes, végétaux est en fait immoral.
Pourquoi s’arrêter aux animaux, les végétaux sont aussi des êtres vivants qui ont parfois des organisations très complexes. Par exemple, on s’est rendu compte que les arbres communiquaient entre eux à travers leurs racines. Les végétaux sont doués de forme d’intelligence.
Avec leur logique, on ne pourrait plus rien consommer et donc mourir.
Selon Singer, l’inventeur du concept de la notion de spécisme, ce qui importe pour être considéré comme un égal à l’humain, ce ne sont ni le langage, ni la raison, ni la liberté, mais la sensibilité identifiée à la « capacité à souffrir », qui est « la caractéristique déterminante qui donne à un être le droit à une égalité de considération ». Or, il se pourrait bien que les végétaux aient une capacité à souffrir (même si la question reste controversé). Cela signifie qu’il se pourrait bien que l’on doive appliquer leurs propres logiques aux végétaux.
Si on peut mettre sur le même plan un homme et un animal, alors l’animal est responsable de ses actes ? Sont-ils réfléchis ? Sont-ils propriétaires de parcelles de nature ? Va-t-on créer des tribunaux pour condamner des animaux qui en tuent d’autres ?
Si l’homme est l’animal sont sur le même plan, alors c’est accepter que les mêmes règles de droit s’appliquent aux deux.
Vu que personne ne va défendre un droit de propriété et des tribunaux pour animaux, j’en conclue que l’homme est l’animal sont différents. L’homme et l’animal ne peuvent pas être mis sur le même niveau intellectuel. Fondamentalement, l’animal ne peut que constater la matière. L’homme la transforme. L’animal ne peut ni concevoir des droits, ni dépasser son instinct, ni exprimer des concepts
Je rappelle que bon nombre d’animaux vivent en tuant d’autres animaux. Si l’homme n’a selon les vegans pas le droit de tuer d’autres animaux; Il faudrait mettre la même règle chez les animaux: interdiction pour les animaux de tuer d’autres animaux.
Et si les vegans étaient cohérents ils seraient anti avortement. Cela me parait quand même difficilement tenable de dire il faut mettre sur le même pied les animaux et les êtres humains. Mais par contre, les bébés à naitre là il y a pas de problème à les tuer. Et à partir du moment où vous voulez interdire aux gens de bouffer la viande difficile de dire « les femmes doivent avoir le droit de choisir pour la grossesse ». Les vegans trouvent immoral de manger des oeufs mais ne voient pas le problème à l’avortement. Comment ils font pour atteindre un tel niveau de connerie ? (Il y a bien de vegans qui sont anti avortement mais l’immense d’entre eux sont pro avortement).
Les vegans font une analyse complètement pêtée. Doublée d’un relativisme absolu qui consiste à mettre sur le même plan homme et animal. (le veganisme est une idéologie bourgeoise permise par le fait que l’homme peut aujourd’hui se nourrir à sa faim dans certaines parties du monde.)
La viande a joué un rôle crucial dans le développement du cerveau humain (et donc dans le développement de l’humain): https://threadreaderapp.com/thread/1082541523261112320.html
Ceux qui affirment que la viande est inutile racontent n’importe quoi
Un goût pour la graisse peut nous avoir rendus humains: https://www.sciencedaily.com/releases/2019/02/190205161420.htm
« J’accuse les végans de cacher leur véritable projet, qui est d’en finir avec toute forme de prédation » https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/01/07/paul-aries-j-accuse-les-vegans-de-mentir-sciemment_5405784_3232.html
Les preuves les plus rigoureuses (essais cliniques) soutiennent l’idée que la viande rouge ne cause aucun type de maladie . https://fr.scribd.com/document/397606855/Two-pager-Scientific-Evidence-on-Red-Meat-and-Health
La recherche a révélé que les végétariens et les végétaliens avaient un risque d’accident vasculaire cérébral 20% plus élevé que les mangeurs de viande, en particulier l’accident vasculaire cérébral hémorragique. Cela se traduit par 3 autres accidents vasculaires cérébraux par 1 000 personnes sur 10 ans
https://edition.cnn.com/2019/09/04/health/vegetarian-vegan-diet-stroke-heart-disease-risk-intl/index.html?utm_medium=social&utm_term=link&utm_content=2019-09-06T18%3A40%3A06&utm_source=twCNN
Un certain nombre d’analyses montrent également que les régimes pauvres en aliments pour animaux sont déficients sur le plan nutritionnel , ce qui augmente le risque de nombreuses maladies et interfère avec la croissance normale et le développement du cerveau des enfants. http://www.zoeharcombe.com/2019/01/the-eat-lancet-diet-is-nutritionally-deficient/
Cet article soutient que l’impact de la production de viande sur les émissions de gaz à effet de serre a été grossièrement exagéré.
https://theconversation.com/yes-eating-meat-affects-the-environment-but-cows-are-not-killing-the-climate-94968
Pourquoi l’élevage n’est pas le seul responsable d’une utilisation intensive du soja? Le soja contient 20 % d’huile servant à l’alimentation humaine et à la production d’énergie. Le tourteau utilisé pour l’alimentation animale n’est qu’un des produits tirés du soja
https://web.archive.org/web/20190901114230/https://pbs.twimg.com/media/EDOwgTUWsAADr84?format=jpg&name=small
C’est comme cela souvent, dans les cultures, tout n’est pas comestible/utile pour l’être humain. Résultat, ce qui incomestible, inutile pour l’humain sert pour l’élevage. Supprimer l’élevage reviendra à augmenter drastiquement le gaspillage alimentaire.
Culture et élevage sont deux activités interdépendantes. Vouloir les opposer c’est vraiment d’une stupidité sans nom
Rapport du GIEC : quand les alternatives à la viande (tofu à base de soja) et aux produits laitiers (lait de soja et de riz) ou même des fruits et légumes tels que la tomate, la banane et l’avocat sont une catastrophe pour l’environnement
https://fr.news.yahoo.com/rapport-du-giec-ces-aliments-sains-sont-une-catastrophe-pour-lenvironnement-153857298.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly90LmNvL0xIUmVQNFN6ZTU_YW1wPTE&guce_referrer_sig=AQAAAASNl-XJOWEqOl7WqjCaIAClATOH1U0LTOcSzf1_col5RdyWiVMceqnXxkwSONRZp3Hzy6UtItQGJzrT7Di7pLdRLLonfQm6kAtIPWxS970PvUPtKhYI9RyJvpZJgIj8EsRsb-vzzyQn54v3Af7NkONi-wlHMlRvrHhUgLKa06t3
Il ne suffit pas dire que quelque chose est néfaste pour l’environnement, il faut également regarder si les alternatives sont meilleurs. C’est l’erreur des vegans: ils pointent l’effet néfaste de l’environnement de la viande et de l’élevage en oubliant que les alternatives ne valent guère mieux. (Sans parler du fait qu’ils exagèrent complètement l’effet néfaste de la viande)
Littératie génétique: la «culture industrielle» empoisonne notre nourriture et nuit aux animaux? Un vétérinaire examine les affirmations d’un activiste sur l’agriculture moderne
https://geneticliteracyproject.org/2019/03/04/genetic-literacy-factory-farming-poisons-our-food-and-harms-animals-a-veterinarian-examines-activist-claims-about-modern-agriculture/
D’ailleurs, contrairement à ce que l’on voit l’agriculture industrielle est bonne pour l’environnement: https://www.nytimes.com/2016/09/25/opinion/sunday/why-industrial-farms-are-good-for-the-environment.html
(J’avais lu une autre étude sur le sujet qui montrait que les super fermes aux USA avec des milliers de vaches rejetaient proportionnellement moins de CO2 que les petites fermes en raison d’économie d’échelles)
Pourquoi la plupart des estimations de l’empreinte carbone des produits de l’élevage sont-elles si massives? En bref: car ils sont basés sur un calcul de méthane erroné. https://threadreaderapp.com/thread/1223611200300150790.html
La viande artificielleémet moins de gaz à effet de serre que l’élevage de vache ??? Pas sûr https://www.decodagri.fr/la-viande-artificielle-emet-moins-de-gaz-a-effet-de-serre-que-lelevage/
Burgers vegan : attention à la « fake food »! L’apparence, l’odeur et la saveur du bœuf mais Ultra-transformé et hypercalorique, le burger vegan vendu en fast-food est plus « toxique » qu’un Big Mac. Et en plus, il est plus cher !
https://www.nouvelobs.com/food/20191013.OBS19703/burgers-vegan-attention-a-la-fake-food.html#modal-msg
L’impact sur le long terme du CO2 lié à la prod de viande de synthèse est bien supérieur à celui du CH4 de l’élevage traditionnel. En + du prix (actuel) et de l’aspect, ce ne serait donc pas la panacée. La côte de bœuf a encore de beaux jours devant elle: https://usbeketrica.com/fr/article/la-viande-de-synthese-serait-pire-que-l-elevage-a-long-terme-pour-le-climat
Un article intéressant sur la souffrance animale, le décalage entre les sondages et les habitudes alimentaires: https://worksinprogress.co/issue/practical-veganism/