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Archive for the ‘Recommandations de lectures’ Category

How Innovation Works”, par Matt Ridley, 2020, 416 pages.

Pour Ridley, le terme innovation signifie trouver de nouvelles façons d’utiliser de l’énergie pour créer des choses improbables dans la nature. L’innovation va au-delà de l’invention, parce qu’une invention n’est pas nécessairement utile à l’humanité. C’est l’innovation qui permet de développer une invention jusqu’au point où elle devient utilisable de manière abordable, fiable et productive.

Ce qui rend cet ouvrage particulièrement intéressant est l’utilisation d’innombrables exemples historiques démontrant les choses qui favorisent l’innovation et celles qui y nuisent.

L’un des mythes de Ridley déboulonne dans ce livre est celui de l’inventeur héroïque qui, suite à un moment Euréka, invente une technologie révolutionnaire. En fait, l’innovation est un processus évolutif qui implique un grand nombre de personnes car les innovations utilisent toujours des inventions existantes. Toute technologie est une combinaison d’autres technologies qui existaient auparavant.

Par ailleurs, les inventions se font souvent de manière simultanée à différents endroits, par différentes personnes, même si au final, on considère que l’inventeur est le premier à passer la porte du bureau des brevets.

Qui a inventé l’ampoule électrique?

L’histoire dit que c’est Thomas Edison qui a inventé l’ampoule lumineuse. Pourtant, Ridley énumère une liste de 21 personnes qui ont inventé une ampoule constituée d’un filament incandescent dans un bulbe de verre avant la fin des années 1870s. En février 1879, Joseph W. Swan a illuminé une salle où il faisait un discours devant 700 personnes avec une ampoule électrique, soit environ 9 mois avant qu’Edison soumette son brevet.

La lampe de Swan.

Qui a inventé la voiture avec un moteur à combustion interne? Ford l’a rendue abordable, Maybach lui a donné des améliorations cruciales, Levassor de même, Daimler l’a fait fonctionner correctement, Benz l’a fait carburer au pétrole, Otto a mis au point le cycle du moteur, Lenoir a fait le premier prototype et De Rivaz a présagé son histoire. Plusieurs autres ont apporté des contributions importantes tels que James Atkinson, Edward Butler, Rudolf Diesel et Armand Peugeot.

En fait, l’innovation n’est pas un phénomène individuel, c’est plutôt un effort collectif, graduel et désordonné, voire chaotique.

Les brevets?

Par le fait même, la protection octroyée par les brevets est nuisible à l’innovation parce qu’elle bloque l’utilisation d’une technologie dans de nouvelles inventions. De plus, après l’obtention d’un brevet, les inventeurs doivent souvent gaspiller leur vie et leur argent à protéger ce brevet en cour, plutôt qu’à améliorer leur invention ou faire d’autres inventions.

Les brevets retardent souvent l’innovation plutôt que de l’accélérer. D’ailleurs, le développement de l’industrie informatique a bénéficié d’une certaine liberté car il était inutile de défendre un brevet car la prochaine innovation arrivait trop rapidement pour que ça en vaille la peine.

Article connexe : La propriété intellectuelle – une synthèse.

Le processus de l’innovation

L’autre idée centrale de ce livre est le fait que l’innovation est rarement précédée d’une découverte scientifique. C’est-à-dire que les inventions surviennent souvent bien avant que l’on comprenne scientifiquement pourquoi elles fonctionnent.

Par exemple, les moteurs à vapeur sont apparus bien avant que l’on comprenne les principes de la thermodynamique. Les vaccins sont un bon exemple d’une technologie déployée avec grand succès bien avant que l’on développe les connaissances scientifiques permettant de comprendre pourquoi la vaccination fonctionne.

Une exception pourrait être la découverte de la structure de l’ADN en 1953, qui a découlé des sciences pures et qui a engendré par la suite beaucoup d’innovations. Par contre, cette découverte n’aurait pas été possible sans le développement de la cristallographie par rayons-X, qui fut financé par l’industrie du textile qui cherchait à mieux comprendre les propriétés de la laine. En fait, le poste de chercheur de William Astbury à l’Université de Leeds était financé par la Worshipful Company of Clothworkers.

D’autre part, l’invention de la technique d’édition de gènes CRISPR a été initialement utilisée par l’industrie du yogourt, notamment l’entreprise privée Danisco, avant que les récipiendaires du prix Nobel Jennifer Doudna et Emmanuelle Charpentier, ne généralisent l’utilisation de cet outil. En fait, ces deux chercheures ne seraient jamais arrivées à leurs fins sans la contribution de nombreux autres chercheurs au cours des 25 années précédentes.

Découvertes scientifiques et innovations

L’histoire de la découverte de la pénicilline est un cas intéressant concernant l’innovation. À Londres, Alexander Fleming faisait croître une bactérie sur un disque de pétri. Les températures avaient été froides en juin, pour ensuite devenir très chaudes en juillet, puis froides à nouveau après le 10 août, ce qui a favorisé la croissance d’un champignon penicillium, dont les spores avaient aterri sur le disque de pétrie malencontreusement.

Lorsqu’il observa le disque par la suite, Fleming remarqua que les bactéries avaient évité les endroits où était le champignon, comme si elles y étaient allergiques. Fleming allait en fait jeter le disque à la poubelle, mais remarqua l’étrange disposition de la bactérie et décida de conserver l’échantillon.

Fleming avait découvert un champignon anti-bactérien en 1928, mais il fallu plus de 12 ans avant que cette découverte ne soit tournée en un produit utile. C’est en partie en raison des vues prépondérantes de l’influent bactériologiste Sir Almroth Wright, qui croyait à l’époque que seuls les vaccins pouvaient guérir les maladies, et non pas la médication. Comme c’est si souvent le cas, Wright était un personnage charismatique, éloquent et intimidant, qui a écrasé tout point de vue différent du sien dans la communauté scientifique.

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Dans une série d’expérience, Fleming démontra que son champignon pouvait détruire de dangeureuses bactéries tout en laissant intacts les phagocytes utiles du corps humain. Par contre, ses substances ne fonctionnaient pas lorsque appliquées directement sur les plaies infectées. Le produit était aussi long et difficile à fabriquer, donc ne fut pas développé à l’époque.

Puis, à l’aube de la seconde guerre mondiale, en 1940, d’autres chercheurs ont pris le relai et injecté de la pénicilline à des souris, constatant son efficacité à traiter les infection bactériennes. Ces chercheurs sont allés en Amérique, où des variétés de champignons plus productives ont été découvertes ainsi que de meilleures méthodes pour les faire croître. C’est aussi là que se trouvaient les compagnies pharmaceutiques Merck et Pfizer, qui allaient en assurer la production de masse.

On constate donc qu’une des plus grandes découvertes médicales de l’histoire de l’humanité est survenuee par hasard, mais aussi que les étapes allant de la découverte à l’innovation ont été longues et nombreuses. Découvrir la pénicilline est une chose, la transformer en un anti-biotique utile et la produire en grandes quantités à un coût abordable est une toute autre chose, c’est ça l’innovation. Et pour cela, il aura fallu beaucoup de gens, pas juste l’héroique Alexander Fleming.

L’importance des institutions

Un élément crucial à l’innovation est une économie capitaliste de libre-marché. Tel que mentionné précédemment, les innovations découlent souvent de la collaboration d’individus qui ne se connaissent même pas. Les échanges d’idées et la pollinisation qui en découle se produisent plus fréquemment dans les endroits où le commerce et les échanges sont plus libres et fréquents.

La multitude de pays d’Europe occidentale et le système fédéral des États-Unis favorisent l’innovation comparativement à un pays unifié comme la Chine ou la Russie. Les inventeurs et entrepreneurs peuvent ainsi se déplacer d’un pays à l’autre (en Europe) ou d’un état à l’autre (aux États-Unis) pour aller dans la juridiction où leur projet a le plus de chance de voir le jour. Cette forme de concurrence favorise le maintien d’institutions propices à l’innovation (libre-commerce, faible taxation, état de droit, etc). L’auteur fait d’ailleurs l’éloge des cités-états, qui ont historiquement été d’importants foyers d’innovation et constituent le summum de la fragmentation gouvernementale.

La règlementation freine l’innovation

Ridley explique ensuite que la règlementation excessive nuit énormément à l’innovation et favorise surtout les joueurs établis au détriment des nouveaux entrants. Les grandes entreprises utilisent le lobbying pour favoriser l’introduction de règles qui bloquent la concurrence et leur permet de maintenir leur part de marché et leur rentabilité. Cette règlementation ne fait que bloquer l’innovation.

En outre, l’Europe est devenue trop règlementée et taxée selon Ridley. Des 100 entreprises européennes ayant la plus grande valeur, aucune n’a été formée au cours des 40 dernières années. Seulement 2 des 30 compagnies de l’indice DAX30 d’Allemagne ont été fondées après 1970, alors que pour le CAC40 de France il n’y en a qu’une seule. Aucune des 50 plus grandes entreprises de Suède n’a été fondée après 1970. En revanche, un grand nombre des plus grandes entreprises américaines ont été fondées après 1970.

L’un des éléments essentiels à l’innovation est un environnement où on peut librement expérimenter de manière à mettre en branle un processus d’essais et erreurs.

L’histoire de l’énergie nucléaire démontre que l’innovation cesse et peut même reculer lorsque l’expérimentation n’est plus possible. Le fardeau règlementaire a tellement augmenté qu’il est devenu extrêmement coûteux de faire avancer ce domaine. Ridley explique que ces coûts servent surtout à rémunérer des cols blancs qui gèrent la paperasse règlementaire.

Par ailleurs, dans le domaine nucléaire, les choix technologiques sont souvent dictés par des considérations politiques et des choix gouvernementaux, plutôt que par des entrepreneurs, ce qui mine l’innovation.

Lorsque la construction d’une usine nucléaire débute, il devient pratiquement impossible de modifier le design préapprouvé par les régulateurs. Chaque petit changement occasionne des délais et des coûts onéreux, car ils doivent repasser sous le peigne fin des régulateurs. Cela fait en sorte de grandement limiter l’avancement de cette technologie. C’est pourquoi nous sommes encore coincés avec la technologie nucléaire des années 1970s, qui est pourtant moins sécuritaire que ce que l’on aurait pu développer si on avait permis à l’innovation de jouer son rôle.

Est-ce que le gouvernement est une source d’innovation?

Ridley s’en prend allègrement à la thèse de l’autrice Marinana Mazzucato voulant que l’innovation ne peut se produire sans le support direct du gouvernement (voir ceci).

Comme dans bien des cas, les innovations les plus utiles à l’humanité ne nécessite pas une découverte scientifique préalable, on peut affirmer que dans la majorité des cas, l’intervention du gouvernement n’est pas une condition requise à l’innovation (et dans bien des cas pourrait nuire).

En 2003, l’OCDE a publié une étude intitulée ‘Sources of Economic Growth in OECD Countries’, qui mesure les facteurs contribuant à la croissance économique entre 1971 et 1998. Ils ont observé que la quantité de R&D financée par les entreprises privée avait un effet significatif sur la croissance, ce ne fut pas le cas pour la R&D financée par l’état.

En fait, Ridley pense que les dépenses gouvernementales en recherche détournent l’énergie des chercheurs vers des priorités qui ne coïncident pas avec les besoins des consommateurs. J’en ai d’ailleurs parlé au sujet de la création de l’internet (ici).

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Conclusion :

J’ai bien aimé ce livre, qui est bien documenté et écrit de manière à rendre toutes ces petites histoires d’innovation assez palpitantes.

En plus d’être divertissant, il permet de bien comprendre qu’historiquement, l’innovation n’est pas la résultante inévitable de toute découverte scientifique. L’innovation est le processus qui permet de prendre une connaissance quelconque, qui peut avoir été observée par hasard et qu’on ne comprend pas nécessairement bien, et de la tourner en une chose utile pour l’humanité.

C’est un processus qui nécessite des entrepreneurs visionnaires, des capitaux prêts à être investis dans des projets risqués et des institutions qui favorisent le libre-commerce et la protection de la propriété.

Tout comme les échanges commerciaux, l’innovation est un processus collectif et chaotique, qu’on ne peut pas contrôler sans l’endommager. Même si vous aviez toutes les connaissances scientifiques requises à la construction d’un iPhone, vous seriez encore bien loin d’en tenir un entre vos

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“Free Will”, par Sam Harris, 2012.

Le libre-arbitre est le sentiment d’agir délibérément. D’être pleinement responsable de ses actions et de ses choix. C’est la capacité d’avoir agi différemment. Le libre-arbitre implique que toutes vos décisions sont prises consciemment.

Le libre-arbitre est au centre de l’organisation des sociétés occidentales. Nous prenons pour acquis que les gens méritent leur succès et sont responsables de leurs échecs. Nous considérons que les gens coupables de crimes sont de mauvaises personnes, qui ont délibérément mal agi et qui doivent conséquemment être punies.

Mais si nous n’avons pas le libre-arbitre et que nous n’aurions pas pu agir autrement, sommes-nous responsables des conséquences de nos actions? Le neuroscientifique Sam Harris remet tout cela en question dans ce court essai.

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POSTPONED - Dietrich Vollrath, Author of “Fully Grown: Why a Stagnant Economy is a Sign of Success” to Speak March 19 at UNC Asheville - News And Events | UNC Asheville

“Fully Grown”, par Dietrich Vollrath, 2020.

Le taux de croissance du PIB par habitant des États-Unis a été en moyenne de 2.25% par année depuis 1950 jusqu’à 2000, mais de 2000 à 2016, il n’a été que de 1.00%. Cette différence de 125 points implique que le PIB est aujourd’hui 25% en-deçà de ce qu’il aurait été si la croissance n’avait pas ralenti. D’ailleurs, un ralentissement de croissance similaire a été observé dans la plupart des pays développés.

2.8 The actual and possible level of real GDP per capita

Beaucoup de gens s’inquiètent de cette situation, croyant qu’il s’agit d’un problème sociétal alarmant, et avancent différentes hypothèses quant à la cause de ce ralentissement : commerce avec la Chine, hausse des inégalités, manque d’investissement de la part des entreprises, comportement monopolistique de la part de certaines entreprises, etc.

Avant même de confirmer empiriquement si ces hypothèses sont valides, ces gens mettent diverses solutions à l’agenda politique, qui vont du protectionnisme au démantèlement des grandes entreprises, en passant par des hausses de taxation.

Dans cet excellent ouvrage, l’économiste Dietrich Vollrath de l’Université de Houston jette un regard objectif et empirique sur la question en se basant sur les plus récentes études sur le sujet. Le résultat est un ouvrage aussi limpide que révélateur quant à la vraie nature de ce ralentissement de croissance.

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“Destined for War: Can America and China Escape Thucydides’s Trap?”, par Graham Allison.

Le projet du « Piège de Thucydide » mené par des chercheurs de Harvard dirigés par le professeur Graham Allison a analysé l’histoire des 500 dernières années, pour découvrir 16 cas où une nation dominante se voit délogée de son statut sur la scène mondiale par une nation émergente. Leurs recherches ont démontré que 12 de ces événements ont culminé en une guerre. L’auteur évalue que cette théorie pourrait s’appliquer aux États-Unis et à la Chine.

Thucydide fut un homme politique et historien athénien mort environ 400 ans avant J.-C. Il est l’auteur d’un ouvrage intitulé « La Guerre du Péloponnèse », qui fait le récit du conflit entre Athènes et Sparte qui se déroula à son époque.

Pour le piège se manifeste, il faut qu’une nation en émergence se mette à réclamer que son statut soit reconnu, que son importance soit considérée et qu’elle demande davantage d’influence sur la scène mondiale. De l’autre côté, la nation qui domine devient effrayée, méfiante et développe un sentiment d’insécurité, l’amenant à sur-réagir de manière à préserver le statut quo.

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L’économiste de l’Université George Mason, Bryan Caplan, a récemment publié une excellente bande-dessinée faisant l’apologie d’une libéralisation de l’immigration (aux États-Unis surtout, mais aussi pour tous les pays). Caplan ne souhaite rien de moins que chaque pays ouvre ses frontières à tous, ce que j’appuie entièrement.

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Dans son livre « The Entrepreneurial State », dont j’ai déjà parlé ici, Mariana Mazzucato affirme qu’Apple n’aurait pas pu exister sans l’aide gouvernementale.

Apple est souvent considérée comme un « poster child » du capitalisme, démarée à partir de rien dans un garage et se réinventant grâce à des designs uniques et ses innovations de manière à révolutionner le monde de l’électronique.

Est-ce qu’Apple aurait pu avoir autant de succès sans aide de l’État?

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Dans un livre dont je vous parlerai davantage dans un billet futur (The Entrepreneurial State de Mariana Mazzucato), l’auteure affirme que les entreprises pharmaceutiques investissent de moins en moins en recherche et développement (R&D) et profitent de plus en plus de recherches financées par l’État.

L’auteur pense que comme l’État ne touche pas de recettes reliées directement aux fruits de ces recherches, les pharmaceutiques agissent tels des « passagers clandestins » (ou free riders), qui s’enrichissent sur le dos des contribuables. Cette idée est souvent reprise par d’autres intervenants et par les journalistes qui recueillent leurs propos.

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« Temp: How American Work, American Business, and the American Dream Became Temporary », par Louis Hyman.

Dans ce livre, Louis Hyman, un historien de l’Université Cornell, relate l’histoire détaillée (et longue) du management américain, lequel a résulté, depuis les années 1950s, à une utilisation fortement accrue du travail temporaire. Selon l’auteur, environ le tiers des emplois sont temporaires aux États-Unis.

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Ce livre est une collection d’essais de plusieurs auteurs (17) tentant de déterminer si les États-Unis pourraient un jour devenir un régime autoritaire, voire une dictature. Chaque essai adopte une perspective différente, autrement l’ouvrage aurait été répétitif. Cet ouvrage est bien entendu motivé par l’accession à la présidence de Donald Trump, lequel a eu des agissements qui laissent perplexes et font craindre le pire.

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Durant l’été, j’ai fait la lecture de deux excellents livres portant sur l’industrie musicale: « The Song Machine » et « Rockonomics ». Voici ce que j’en ai retenu.

La machine à hits
L’avènement de la musique pop depuis plusieurs décennies a été possible grâce à l’établissement d’entreprises dont l’objectif est de produire de grandes quantités de chansons à succès.

La première « hit factory » fut T.B » Harms de la Tin Pan Alley à New York dans les années 1920s, menée par Max Dreyfus. Puis, il y eut les producteurs du Brill Building de Broadway, qui composèrent la majorité des hits du milieu des années 1950s jusqu’au début des années 1960s, incluant Jerry Leiber et Mike Stoller (qui créèrent notamment plusieurs hits pour Elvis Priesley) et Aldon Music de Don Kirshner.

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