Depuis que Shinzo Abe a été élu premier ministre du Japon en décembre 2012, il a annoncé un plan d’envergure pour revitaliser l’économie Japonaise. En janvier, il a présenté un plan de relance de 10.3 billions de Yens. Les dépenses de l’État vont augmenter de 2% du PIB, ce qui poussera le déficit à 11.5% du PIB en 2013. Ces dépenses seront éventuellement financées par des hausses de taxes, notamment la taxe de vente qui passera de 5% à 8% en 2014, puis à 10% en 2015.
Il a ensuite remplacé le chef de la banque centrale par Haruhiko Kuroda, à qui il a demandé de viser une inflation de 2% quel qu’en soit le prix; il s’agissait donc d’une carte blanche pour créer de la monnaie. À partir de 2014, la banque centrale va acheter des actifs valant 13 billions de yen par mois. Pour le reste de 2013, elle va poursuivre son programme d’assouplissement quantitatif de 101 billions de yens.