Beaucoup de livres et de films traitent de la période impériale de la Rome antique, de son expansion, son déclin et sa chute, mais nous n’entendons pas souvent parler de la République qui a précédé cet empire, qui est une histoire tout aussi fascinante.
En fait, si l’histoire doit être source de leçons pour le futur, la période de la République a beaucoup plus à nous offrir et est bien plus importante que la période impériale.
Rome a passé ses premières 250 années d’existence en tant que simple royaume mineur parmis les autres de l’Italie. Ce royaume a cessé d’exister en 509 lorsqu’un groupe de sénateurs a évincé le dernier roi de la ville et remplacé la monarchie par une république, menée par le Sénat.
L’aristocratie était alors constituée de toutes les familles dont la lignée généalogique émanait des premiers sénateurs nommés par Romulus, le co-fondateur de Rome: les patriciens. Ceux-ci contrôlaient le Sénat et, par conséquent, détenait la quasi-totalité du pouvoir politique. Le reste de la population constituait la plèbe.
La lutte entre patriciens et la plèbe est nommée Conflit des Ordres (494-287). Le Sénat dû céder du pouvoir à la plèbe, sous la forme d’une Assemblée Plébéienne, qui élisait les Tribunes. Les patriciens ne pouvaient pas être tribunes, qui bénéficiaient du statut de sacrosaint, donc protégés de la violence physique. Ils pouvaient protéger un plébéien contre un magistrat patricien et appliquer un veto à toute loi ou décision (même des consuls), un pouvoir immense quand on y pense.
En politique, les Romains respectaient des règles de conduite non-écrites qui favorisaient le bon fonctionnement de la république. Ces règles, qui ne furent jamais crystalisées sous la forme d’une constitution formelle, étaient appelées « mos maiorum » (la façon de faire des anciens). Selon l’historien Polybius, les trois éléments de la République Romaine (le Sénat, l’Assemblée et les Consuls) assuraient un certain équilibre du pouvoir, empêchant que l’une des trois branches en viennent à dominer (ne va pas sans rappeler les trois branches du gouvernement des États-Unis).
Mais cet équilibre s’est mis à pencher à nouveau en faveur du sénat vers le 2e siècle avant JC, lequel a exercé de plus en plus d’influence sur les deux autres branches de l’état en contrôlant les nominations des consuls et des tribunes.
Pour devenir consul, un candidat devait passer à travers le cursus honorum, une séquence de postes au sein de la fonction publique qui débutait par une décennie de service militaire, soit en tant que cavalier, soit en tant qu’employé d’un général, soit élu tribune militaire. La prochaine étape était d’être l’un des 20 Questeur à 30 ans (28 ans pour les patriciens). Puis à 36 ans (34 ans pour les patriciens) les Questeurs pouvaient être élus Édile (il y en avait 4). Après avoir été questeur ou Édile, un homme de 39 ans (37 pour les patriciens) pouvait être élu Préteur (6 à 8 élus par année), qui assuraient divers fonctions, dont surtout celle de juge.
À 42 ans (ou 40 pour les patriciens), les Préteur pouvaient devenir Consul, le commandant suprême de l’armée romaine et, en quelque sorte, la branche exécutive du gouvernement. Il y en avait deux par année et chaque Consul ne pouvait être réélu suite à son terme de 12 mois (jusqu’à Scipio Aemilianus). Leurs décisions ne pouvaient être invalidées que par le veto de l’autre consul ou par le veto d’un tribune du peuple.
Parmis les sénateurs, les optimates étaient les plus conservateurs et souhaitaient limiter le pouvoir de la plèbe et étendre le pouvoir du Sénat. À l’opposé, les populares étaient les politiciens qui utilisaient le soutien populaire pour arriver à leurs fins.
La montée des populares
Le service militaire faisait en sorte que les paysans devaient délaisser leurs terres, lesquelles étaient achetées par les riches aristocrates, qui utilisaient des esclaves pour les cultiver. Les riches devenaient donc de plus en plus riches, tandis que les paysans perdaient leurs terres et ne pouvaient se trouver du travail rémunérateur en raison de l’esclavage.
Scipio Aemilianus, grand vainqueur militaire lors de son premier consulat, fut le premier consul à être élu deux fois à ce titre, mais avec 11 ans d’intervalle (147 et 134 avant JC). Cette exception majeure au Mos Maiorum avait été justifiée par le Sénat, croyant qu’Aemilianus était le seul capable de remporter la Guerre de Numance (un royaume belliqueux situé en Afrique), ce qu’il accomplit, faisant de lui un héros populaire.
Grâce à l’influence et la renommée d’Aemilianus, son beau-frère, dénommé Tiberius Gracchus, allait devenir le premier illustre politicien populares de Rome. Alors qu’il était tribune, il remua ciel et terre pour faire adopter la Lex Agraria, qui devait redistribuer les terres publiques saisies lors de conquêtes et exploitées par les riches. Cette loi fut soutenue par la plèbe, mais le Sénat s’y opposa fortement.
Brisant une règle du Mos Maiorum, Gracchus n’obtint pas l’approbation du Sénat avant de soumettre sa loi à l’Assemblée. Mais l’autre Tribune de cette année-là était de connivence avec le Sénat et appliqua son veto à la loi. Gracchus viola alors une autre règle non-écrite en expulsant le Tribune Octavius du Forum et en lui retirant son titre sous prétexte qu’il agissait de façon contraire aux intérêt du peuple, tel que requis par son poste. Gracchus devint alors un héro du peuple, mais une horde d’opposants envoyée par le sénat le battit à mort tout comme 300 de ses plus fervents supporteurs en 134.
Quelques années plus tard, le frère de Tiberius Gracchus, du nom de Gaius Gracchus allait lui aussi soulever la plèbe et semer l’émoi au Sénat en proposant que la citoyenneté Romaine soit octroyée à tous les Latins d’Italie. Le Sénat passa alors pour la première fois le « senatus consultum ultimum » (SCU), une sorte de loi de mesures d’urgence de dernier recours conférant temporairement des pouvoirs extraordinaires au consul dans le but de protéger la république. Le consul Lucius Opimius utilisa le SCU pour assassiner Gaius Gracchus en 121.
Gaius Marius était un novus homo, c’est-à-dire le premier de sa famille à servir au Sénat, une autre manière de dire qu’il ne faisait pas partie de l’aristocratie. Il était aussi un « chevalier romain », un titre de noblesse accordé au plébéiens qui entrent au sénat parce qu’ils viennent d’une famille de riches marchands.
Marius s’est fait valoir auprès de Scipio Aemilianus lors de la guerre en Numance. Il entra ensuite en politique en tant que populare. Il fut élu consul en 107 et envoyé finir la guerre contre Jugurtha, pour laquelle il reçu le crédit de la victoire, mais pour ce faire dû être réélu consul une seconde fois alors qu’il était encore en Afrique. Il s’agissait d’une double précédent (élu deux fois en moins d’une décennie et alors qu’il n’était pas physiquement présent à Rome). Après la capture de Jugurtha, le sénat fit désespérément appel au savoir-faire militaire de Marius pour vaincre les corriaces Cimbres en Gaule, ce qu’il accomplit avec brillot et lui valu le titre inédit de « co-fondateur de Rome ». Au total, Marius fut consul 5 ans de suite et 7 fois au total durant sa carrière.
On pourrait dire qu’après sa victoire face aux Cimbres, Marius était le plus grand personnage de l’histoire romaine à ce jour. Mais son sixième consulat n’allait pas être de tout repos…
C’est alors qu’un tribune populare du nom de Lucius Saturninus fit son apparition avec non seulement des réformes populistes extrêmes, mais aussi l’intention de complètement chambouler l’aristocratie (une sorte de Bernie Sanders). Comme c’était devenu la mode en politique romaine à l’époque, il utilisa la violence des foules pour arriver à ses fins, mais le sénat somma Marius, en tant que consul, de réprimer la révolte en adoptant un senatus consultum ultimum (la fameuse loi de mesures d’urgence), ce qu’il fit même si au fonds Marius supportait certaines des lois de Saturninus et que ce dernier avait aidé Marius à être élu consul une sixième fois.
La Guerre Sociale (91-88)
À l’époque, la péninsule italienne était dominée par Rome, toutes les autres cités étaient des états-clients de Rome et les Italiens ne bénéficiaient pas de la citoyenneté Romaine. En 91, un dénommé Marcus Drusus tenta de faire adopter une loi qui changerait cette situation, mais le sénat s’y opposa et Drusus fut assassiné.
Ce rejet enflamma les italiens, qui s’allièrent entre eux et se rebellèrent contre Rome (Guerre Sociale). Ils étaient d’autant plus frustrés du refus de Rome de leur octroyer le citoyenneté que c’était eux qui avais fournis une bonne partie des légionnaires qui ont combattu Jugurtha et les Cimbres.
Sur le front Nord, le consul en charge des opérations fut tué et c’est Gaius Marius qui pris les commandes et fut vainqueur. Le front Sud était sous la commande du consul Lucius Julius Ceasar (cousin du fameux César), conseillé par un dénommé Lucius Cornelius Sulla, un héros de la guerre contre Jugurtha (l’ayant lui-même capturé en personne) très respecté par les soldats.
En 89, Lucius Julius Ceasar dû revenir à Rome et fit adopter la Lex Julia, une loi qui allait accorder la citoyenneté Romaine aux résidents des villes italiennes qui ne se sont pas encore rebellées, de manière à appaiser la révolte. Pendant ce temps, c’est Sulla qui pris le contrôle du front Sud et sorti vainqueur. Il fut ensuite élu consul et on lui confia les commandes de l’intervention contre le Royaume du Pont en Turquie.
Les guerres civiles
En 88, un tribune populiste du nom de Publius Sulpicius Rufus tente de faire adopter une loi octroyant davantage de représentation électorale aux citoyens italiens. Les consuls Sulla et Pompeius tentèrent en vain de bloquer cette initiative, mais Sulpicius compte sur l’appui d’une milice armée pour leur forcer la main. Il fit aussi destituer les deux consuls, une première dans l’histoire de la république. La commande du front du Royaume du Pont avait été transférée à Gaius Marius, une grave insulte envers Sulla et ses hommes.
Apprenant cela alors qu’il avait rejoint son armée hors de la ville, Sulla décide de marcher sur Rome avec ses six légions, une autre première. Après sa victoire, Sulla instaura quelques réformes. Dorénavant, toute loi devrait être approuvée par le Sénat avant d’être soumise au vote de l’Assemblée populaire. Il annula les lois promulguées par Sulpicius.
Les optimates du Sénat était certes favorable à cette intervention de Sulla, mais il faut réaliser que Sulla avait agi sans qu’un senatus consultum ultimum n’ait été émis par le Sénat, une situation inconfortable pour les sénateurs.
Pendant que Sulla était en Asie, un dénommé Lucius Cornelius Cinna fut élu consul quatre années de suite et forma une coalition visant à combattre Sulla, assassinant ses principaux alliés et supporteurs à Rome, ce qui résulta en une guerre civile. Marius revint alors de son exil en Afrique pour se joindre à cette coalition. Il fut nommé à son septième consulat avec Cinna, mais il mourru en 86, seulement 17 jours après sa nomination. Quant à Cinna, il allait être tué par un centurion récalcitrant en 84, alors qu’il se rendait affronter Sulla en Grèce. Après la mort subite de Cinna, le relais fut pris par Gnaeus Papirius Carbo et, un peu plus tard, par le fils de Marius, qui fut fait consul même s’il n’était pas éligible (à cause de la renommée de son père et, surtout, parce que c’était un ennemi juré de Sulla).
En 83, après sa victoire retentissante en Asie, Sulla retourna en Italie. Il écrasa la coalition qui s’opposa à lui et entra à Rome victorieux. Il se fit alors nommer Dictateur par le Sénat.
La dictature de Sulla
En temps d’urgence, le Sénat pouvait en venir à demander aux consuls de nommer un Dictateur, le poste le plus élevé de la magistrature, pour un terme maximal de 6 mois (ou avant si la situation d’urgence est réglée). Aucun dictateur ne fut nommé au 2e siècle…
Sulla fut donc le premier dictateur de Rome en 120 ans, mais contrairement aux plus anciens dictateurs de Rome, son mandat n’avait pas une limite de 6 mois; il pourrait être dictateur à perpétuité s’il le souhaitait. Il publia alors une liste de 80 noms d’ennemis qu’il voulait morts, ce qui semblait peu. Mais le lendemain, 220 noms furent ajoutés, puis le troisième jour la liste comportait plus de 500 noms. Sulla payait une prime à celui qui lui amenait la tête d’une personne sur la liste et lui permettait d’obtenir une part de ses propriétés. La corruption de cette liste explosa, alors que des opportunistes l’utilisaient pour s’enrichir en tuant un peu n’importe qui, presque exclusivement des riches.
À ce moment, un dénommé Jules César (LE Jules César) a échappé de justesse aux purges de Sulla, et ce même s’il était le neveu de Marius et l’époux de la fille de Cinna (deux ennemis jurés de Sulla). Carbo fut exécuté même s’il était techniquement encore consul, encore un bris de Mos Maiorum.
Il est très important de mentionner que Sulla a tout mis en oeuvre pour donner l’assurance au sénat et à la population qu’il allait rétablir la démocratie dès que possible, ce qu’il fit contrairement à ce que fera César et ses successeurs.
De manière à ramener la république dans le droit chemin et l’aider à durer, Sulla entreprit d’importantes réformes politiques. Il a retiré le droit de veto des tribunes, un pouvoir très important. Il a interdit aux tribunes de subséquemment occuper un autre poste de la magistrature, utilisant ce poste comme un tremplin vers le pouvoir politique. Les consuls ne pourrais plus être élus à ce poste plus d’une fois. Les jurés ne pourrait plus provenir que du sénat. Autrement dit, Sulla voulait faire un retour en arrière vers une aristocratie sénatoriale. Mais au final, ces réformes furent toutes annulées quelques années plus tard par de nouveaux politiciens populares.
Ceci dit, Sulla tenu sa promesse et préserva le droit de vote des Italiens, ce qui leur donna beaucoup plus d’influence sur la politique romaine. Sulla maintenu la dictature durant un an et déclencha ensuite une élection qui le nomma consul en 80 (après avoir fait assassiné un candidat récalcitrant). Il refusal le poste en 79 et mourru en 78.
Par la suite, sa nouvelle constitution s’effrita graduellement alors que les forces populares repriprent de plus belle. En fait, cette nouvelle constitution souleva la colère des politiciens plus populistes et favorisa l’émergence de démagogues qui jettèrent la nation aux mains d’un « monarque éclairé » tout puissant…
Ave Caesar!
La coalition qui allait propulser Jules César au pouvoir était composée des éléments populistes de la société romaine: les paysans ruraux, la plèbe urbaine, les marchants publicani et les nobles rebels. La plèbe urbaine avait gonflé, nécessitant de plus en plus de distribution de céréales gratuites et de jeux.
La grande révolte d’esclaves menée par Spartacus en 73-72 fut marquée par la grande rivalité entre Crassus et Pompée. C’est en 70 que débuta la carrière politique de Gaius Julius Caesar, qui réussi à réconcilier Crassus et Pompée pour former le Premier Triumvirat, une alliance secrète entre les trois.
Crassus obtint la commande d’une armée pour combattre en Syrie, où il fut tué. Pompée obtint des terres à distribuer à ses vétérans. César quant lui reçu le titre de pro-consul en Gaule, où il combattu avec brillot de manière à conquérir presque tout le territoire de la France moderne, faisant de lui un héros de guerre très populaire.
Pompey était aligné avec les optimates, tandis que César était évidemment un populare. À son retour de Gaule en 49, César refusa de céder le commandement de ses hommes et traversa le Rubicon avec son armée (un geste qui symbolisait le coup d’état). Une guerre civile s’en suivit (49-45), que César remporta contre Pompée et les optimates. Il marcha sur Rome, prenant l’exemple de Sulla, mais se faisant nommer dictateur à vie (plutôt que pour une période indéterminée). Sa vie en tant que dictateur ne fut pas longue, puisqu’il fut assassiné par un groupe de sénateurs en 44.
À ce moment, le fils adoptif de son grand-oncle César, Gaius Octavius, forma le Second Triumvirat avec Marc Antoine et Marcus Lepidus avec pour but de venger la mort de César, après quoi un conflit éclata entre Octavius et Marc Antoine, qui se termina par le suicide de ce dernier (avec sa femme Cléopâtre en Égypte) suite à sa défaite. Octavius fit tuer son demi-frère, fils de Jules César et Cléopâtre (nommé Césarion).
Après avoir changé son nom pour Auguste, Ocatvius fut élu consul, tribune, pro-consul de toutes les provinces, pontifex maximus et chef des prêtres. En somme, il détenait tous les pouvoirs. Il maintenu une illusion de démocratie en maintenant l’assemblée et le sénat, mais ces institutions étaient dorénavant dépourvues de réel pouvoir et toutes les élections étaient arrangées.
La République Romaine était bel et bien morte…
La route vers la ruine.
Au début, le mouvement populiste qui chamboulé la politique romaine avait des objectifs louables : donner la citoyenneté et le droit de vote aux Italiens et leur permettre d’avoir des terres. Les Italiens n’étaient pas égaux aux citoyens devant l’état malgré le fait qu’ils fournissaient les légionnaires se battant pour Rome, et à leur retour du champs de bataille réalisaient souvent qu’ils avaient perdu leur terre aux mains des riches.
Cependant, des politiciens opportunistes ont réalisé que le populisme était un bon moyen d’acquérir du pouvoir politique, surtout pour des généraux triomphants comme Gaius Marius. Ils se sont donc mis à en demander de plus en plus; le clientélisme politique a véritablement dominé.
À chaque étape, ces populistes ont effrité le mos maiorum et les institutions en ont été d’autant plus affaiblies. Autrement dit, ils ont changé la façon de faire la politique dans le but de se rebéller contre l’establishment. La violence a pris de plus en plus de place en politique et des généraux ayant des ambitions politiques ont bénéficié de l’allégeance de leurs légionnaires, les amenants à marcher sur Rome elle-même.
Il y a beaucoup de leçons à retenir de cette riche histoire pour les sociétés occidentales actuelles:
– Il faut une constitution solide défendue par une cour suprême apolitique (plutôt que le mos maorum informel).
– Il faut que tous soient égaux devant la loi.
– Il faut limiter le contrôle des dirigeants politiques sur l’armée.
– Il faut se méfier du clientélisme politique et instaurer des remparts pour l’empêcher.
– Il faut limiter les pouvoirs de l’état de manière à assurer un équilibre entre les élites et le peuple, pour ne pas que l’un puisse utiliser l’état pour dominer l’autre.
– Il faut se méfier des lois de mesures d’urgence, souvent utilisées comme prétexte pour augmenter le pouvoir de l’état.
– Il ne faut tolérer aucune violence lors de manifestations politiques.
En passant, je recommande chaudement la lecture de ce livre, qui se lit bien et n’est pas trop long (voire même trop court).
Quel bel article.
Il fait écho à un autre que j’ai lu récemment, qui aborde le même thème sous l’angle économique et judaïque du jubilé. En gros, qui explique que la disparition des classes moyennes (dont les terres étaient récupérées par les riches) a profondément déséquilibré le pacte républicain, rendant l’Empire inéluctable.
http://www.unz.com/mhudson/couldshould-jubilee-debt-cancellations-be-reintroduced-today/
@Jordi
Merci.
Article intéressant, en effet, on connaît très peu les raisons du déclin de la République à Rome.
A noter que pour ce qui est de la chute de l’Empire Romain, les historiens semblent être en désaccords entre eux sur les raisons exactes de cette chute.
Une thèse que je trouve intéressante c’est celle de Philippe Fabry dans son livre: »Rome, du libéralisme au socialisme » où selon lui ce qui explique la chute de Rome c’est la perte de liberté et la bureaucratisation et l’étatisation de Rome.
https://www.amazon.fr/exec/obidos/ISBN=2865532496?tag=liberauxorg-21