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Posts Tagged ‘keynésianisme’

 L’Irlande libérale s’en sort mieux que les PIGS socialistes :

Une excellente revue des indicateurs économiques récents en Irlande par Alexis Vintray. Pas de dévaluation compétitive, focus sur l’amélioration de l’équilibre budgétaire (plutôt que sur une hausse des dépenses) et déflation des prix et des salaires. En somme, l’antithèse du keynésianisme.

« L’hypothèse de croissance du PIB de 2% prise par le gouvernement pourrait être dépassée. Une condition essentielle pour réduire le fardeau de la dette publique, qui est attendue à 111% pour 2011. Sans surprise, ces bons résultats se traduisent par le retour de la confiance des investisseurs, convaincus par la volonté affichée d’assainir la situation au plus vite. (…)

Ainsi, si le commerce extérieur a explosé, c’est que les salaires comme l’inflation ont fortement baissé depuis le début de la crise en 2007. (…)

Depuis 2007, les prix ont légèrement chuté (-0,5%) contre une hausse de près de 6% dans la zone euro. (…) Conséquence, les produits irlandais se retrouvent comparativement moins chers que les produits du reste de l’Europe. (…)

On notera aussi que l’Euro, en empêchant la dévaluation de la monnaie, a empêché l’Irlande de retrouver sa compétitivité par la dévaluation, et obligeant à cette « dévaluation interne ». (…)

Tout aussi intéressant, le gouvernement irlandais a refusé de toucher à sa fiscalité des entreprises, très basse, et a au contraire axé son plan de rigueur sur la baisse des dépenses publiques. (…)

Certes, le pays n’est pas complètement sorti d’affaire et continuera à payer le prix des excès de la bulle immobilière de la décennie précédente pendant quelques temps encore. (…) Mais les premiers résultats et la comparaison avec les autres « PIGS » remettent en cause les hypothèses keynésiennes et offrent probablement des leçons à tirer pour la France ou la « rigueur » ne contient aucune moindre réduction des dépenses publiques… »

 

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Les autres volets de cette série d’articles sont :

Diagnostic pauvreté : 1- Le Bangladesh.

Diagnostic Pauvreté: 2- Le Chili.

L’évolution économique de la Suède.

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Vers le milieu du 20e siècle, la Nouvelle-Zélande est devenue paralysée par une doctrine d’isolationnisme économique. C’était l’une des économies les plus règlementées, protégées et étatisées du monde. La priorité des fonctionnaires interventionnistes était de maintenir le plein-emploi au prix d’une inflation volatile et destructrice. Le keynésianisme étatique était l’idéologie dominante.

À la fin des années 1950s, la Nouvelle Zélande se classait au troisième rang mondial selon le PIB par habitant, juste après les États-Unis et le Canada. En 1984, selon ce même classement, la Nouvelle Zélande avait chuté au 27e rang, au niveau du Portugal et de la Turquie. De plus, le taux de chômage avait atteint 11,6%, le budget de l’État était en déficit continuel depuis 23 ans; atteignant même parfois jusqu’à 40 % du PIB.

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« America’s Great Depression », par Murray Rothbard, Mises Institute, 1963, 337 pages.

Disponible gratuitement en pdf.

Dans cet ouvrage, Murray Rothbard tente de rétablir les faits quant à la Grande Dépression, un épisode de l’économie américaine qui est bien mal compris et qui, de nos jours, donne lieu à un grand nombre de fables et de fausses généralités. Pour y arriver, Rothbard passe par le chemin typique des économistes de l’école autrichienne : une description exhaustive des faits.

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Ça faisait longtemps que je n’avais pas ridiculisé notre nobélisé favoris, mais je ne pouvais pas passer à côté de son billet fallacieux et insultant à l’égard de la lettre publiée par Hayek en 1932.

Voici ce que Hayek y mentionnait:

« We are of the opinion that many of the troubles of the world at the present are due to imprudent borrowing and spending on the part of the public authorities. We do not desire to see a renewal of such practices. At best they mortgage the Budgets of the future, and they tend to drive up the rate of interest–a process which is surely particularly undesirable at this juncture, when the revival of the supply of capital to private industry is an admittedly urgent necessity. The depression has abundantly shown that the existence of public debt on a large scale imposes frictions and obstacles to readjustment very much greater than the frictions an dobstacles imposed by the existence of private debt. »

Ainsi, Hayek craignait que le financement des déficits gouvernementaux crée un effet d’éviction; c’est-à-dire que le capital utilisé par le gouvernement laisserait moins de capital aux entreprises privées, ce fairait monter les taux d’intérêt pour celles-ci, mettant un frein à l’investissement privé et à une reprise économique éventuelle.

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L’économiste Robert Murphy mène présentement une campagne afin de convaincre Paul Krugman de lui accorder un débat opposant le keynésianisme à la théorie Autrichienne des cycles économiques (ABCT). Paul Krugman a en quelque sorte répondu à Robert Murphy dans un article publié sur son blogue la semaine dernière. Murphy a ensuite publié une réplique sur le site du Mises Institute, laquelle je trouve trop longue, mais qui résume quand même bien l’ABCT et certaines des nombreuses erreurs commises par Krugman. Je vous propose donc une réponse plus concise (et en français) aux questions et objections soulevées par Krugman dans sa réponse à Murphy.

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J’ai trouvé un blogue sur lequel l’auteur s’est amusé à compiler des citations de Ben Bernanke depuis 2005. Cela démontre l’extrême médiocrité et l’échec lamentable tant de  l’individu, en tant qu’économiste, que de son idéologie, en l’occurence keynésienne.

Évidemment, je suis bien conscient que Bernanke ne peut pas dire ce qu’il veut, ni ce qu’il pense vraiment, au risque d’enflammer les marchés financiers (à la hausse ou à la baisse) et/ou de semer la panique dans l’économie. Néanmoins, j’éprouve quand même un énorme mépris envers l’institution qu’est la Federal Reserve ainsi que de son représentant principal: « Helicopter-Ben ». J’ai donc bien rigolé à la lecture de ces élans de stupidité. Une chance pour les keynésiens: le ridicule ne tue pas!

J’ai fait une traduction libre des citations:

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Un nouveau « buzzword » fait graduellement son apparition dans les médias économiques : la guerre des devises (currency wars).

Plusieurs pays tentent présentement par tous les moyens de dévaluer leur devise et l’arme la plus redoutable de cette guerre est la presse à billets qui, comme l’Étoile de la Mort, envoie de puissantes décharges d’assouplissement quantitatif qui anéantissent le pouvoir d’achat des devises. En fait, en créant de grandes quantités de nouvelle monnaie, les banques centrales font diminuer la valeur des unités de monnaie existantes.

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Est-ce que le keynésianisme a fonctionné durant la Grande Dépression?

Le New Deal est le nom donné par le président américain Franklin Roosevelt à sa politique interventionniste mise en place pour lutter contre les effets de la Grande Dépression aux États-Unis. Ce programme s’est déroulé entre 1933 et 1938, avec pour objectif de relancer l’économie.

L’oeuvre principale de John Maynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, n’a été publiée qu’en 1936. Elle n’a donc pas eu d’influence sur les politiques appliquées durant la Grande Dépression de 1929-1938. Cependant, même si elle n’existait pas encore, la « recette » que Keynes publiera en 1936 a été appliquée presqu’à la lettre par les politiciens de l’époque, soit les présidents Hoover et Roosevelt.

Les politiques keynésiennes prescrivent que durant les récessions, le gouvernement doit augmenter ses dépenses pour relancer l’économie et la création de monnaie doit être effectuée pour tenter de faire baisser les taux d’intérêt. Or, c’est exactement ce qui a été fait durant la Grande Dépression.

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Qu’est-ce qui a causé la Grande Récession de 2008 ?

Note: je vous recommande de lire la partie 3 de ma série d’articles sur les bulles spéculatives si ce n’est pas déjà fait. Ces deux articles se complètent bien.

Suite à l’éclatement de la bulle techno en 2000 et la récession qui a suivi en 2001, la banque centrale américaine, la Federal Reserve, a entrepris une politique monétaire expansionniste dans le but de relancer l’économie ; c’est-à-dire qu’elle s’est mise à accélérer le rythme de création de nouvelle monnaie. Cette création de monnaie a bien entendu mis de la pression à la baisse sur les taux d’intérêt. Le graphique ci-bas montre le taux cible de la Federal Reserve (ligne foncée) et le taux hypothécaire variable de un an (ligne pale). Vous pouvez y observer qu’entre 2000 et 2004, les taux hypothécaires ont baissé drastiquement.

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Cet article fait suite à la partie 1.

Qu’est-ce que l’État doit faire lorsque l’économie est en récession ?

Pour se sortir de ce marasme, il faut que la structure de production s’adapte à la nouvelle structure de l’économie. C’est la destruction créatrice qui entre en jeu. Les ressources libérées sont réallouées dans l’économie. De plus, le capital investi dans de mauvais projets durant le boum est perdu et devra être remplacé. Pour ce faire, les mauvais prêts doivent être radiés, les dettes remboursées et l’épargne réel doit fournir le capital nécessaire à financer la reprise. Finalement, les prix doivent aussi s’adapter à la nouvelle réalité du marché et à la quantité de monnaie en circulation ; ce qui signifie généralement qu’ils doivent baisser.

À cet égard, l’économiste Joseph Schumpeter a élaboré une théorie bien intéressante nommée destruction créatrice. Selon lui, les récessions sont salutaires et fertiles au progrès économique. Les innovations arrivent en grappes presque toujours au creux de la récession, parce que la crise bouscule les positions acquises et rend possible l’exploration d’idées nouvelles et ouvre des opportunités.

Les récessions exposent les faiblesses de certains modèles d’affaires vétustes, elles créent de nouvelles opportunités et tuent les mauvaises habitudes, laissant le champ libre aux nouvelles idées innovatrices. Les facteurs de productions peuvent être achetés de ceux qui les utilisent mal par ceux qui les utiliseront mieux. Les exemples sont nombreux.

DuPont a investi massivement en recherche et développement et a engagé des scientifiques qui étaient au chômage durant la Grande Dépression. Vers la fin des années 1930s, 40% de ses ventes provenaient de produits qu’elle avait développés durant la dépression, tels que le nylon et le caoutchouc synthétique.

Les entreprises qui ont pris leur envol durant la Grande Dépression des années 1930s sont nombreuses, incluant Revlon, Hewlett-Packard, Polaroid et Pepperidge Farms.

C’est quand l’Union Soviétique s’est effondrée, plongeant la Finlande en sérieux problèmes économiques, que Nokia a décidé d’abandonner 90% de ses lignes d’affaires pour se concentrer sur les télécommunications, surtout sur la téléphonie sans-fil, industrie dont elle est devenue l’un des leaders.

Une étude de Bain Capital Group sur la période 1985-2001 a démontré que les fusions/acquisitions réalisées durant les récession ont généré un rendement environ 15% supérieur à celles faîtes durant les périodes de croissance économique.

La Fondation Kauffman, laquelle étudie l’entreprenariat, mentionne que la moitié des entreprises du Fortune 500, incluant FedEx, CNN et Microsoft, ont été fondées soit durant des récessions ou durant des périodes de faiblesse économique. La plupart de ces entreprises sont apparues à partir d’idées qui ont révolutionné leur industrie.

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