
Il y a quelques temps, j’avais publié un billet portant sur la bande dessinée de l’économiste Bryan Caplan intitulée Open Borders, qui faisait l’appologie de l’immigration. Même si cette œuvre était très convainquante, certains pourraient préférer un livre plus formel sur cette question.
Ces derniers mois, j’ai fait la lecture de deux livres au sujet de l’immigration. Le premier intitulé Wretched Refuse, par Alex Nowrasteh et Benjamin Powell (ANBP) est un ouvrage très empirique, qui épluche toute la littérature académique sur les impacts de l’immigration sur l’économie et la société.
L’autre s’intitule Them and Us, par Philippe Legrain, et est davantage anecdotique même s’il comporte beaucoup de statistiques intéressantes et permet de mettre un visage moins biaisé sur l’immigration.
Article connexe : Est-ce que les pays devraient ouvrir leur frontières à tous?
Les bienfaits économiques :
Selon ANBP, les restrictions à l’immigration sont probablement les politiques engendrant la plus grande distorsion économique qui soit.
Tout comme elle a grandement bénéficé du relâchement des mesures protectionnistes durant la période de globalisation, l’économie mondiale bénéficierait grandement d’un relâchement des restrictions à l’immigration. Il est maintenent presque unanimenent reconnu par les économistes que le libre-échange de biens et services favorise l’enrichissement et la croissance économique. Il en est de même du libre-échange de populations.
De nombreuses étudent prouvent que les gains économiques à augmenter l’immigration dans les pays riches seraient massifs. Les études citées par ANBP vont d’une augmentation de 67% à près de 150% du PIB mondial.

Cependant, ces gains économiques massifs seraient-ils accompagnés d’externalités indésirables?
Si des immigrants proviennent de pays ayant des institutions inférieures, peut-être que ceux-ci en viendraient à transmettre les idées et normes qui mènent à de telles institutions aux populations des pays qui les reçoivent, amenant ainsi une dégradation des institutions du pays de destination.
En termes plus simples, est-ce qu’un immigrant provenant d’une dictature communiste corrompue induirait son pays hôte, disons le Canada, à tendre dans cette direction?
Les pays dont les gouvernements échouent à protéger les droits de propriété privés, qui ne favorisent pas la liberté économique et qui ne maintiennent pas un État de droit nuisent à la croissance de la productivité et causent la stagnation économique. Il est impératif que les immigrants n’apportent pas de telles institutions avec eux dans les pays qui font mieux à ces égards.
Nous y reviendrons plus loin…
Est-ce que l’immigration déprime l’emploi et les salaires?
Les chercheurs Andri Chassamboulli et Theodore Palivos ont mesuré l’impact de l’immigration sur le marché du travail américain entre 2000 et 2009. Les immigrants ont augmenté la taille de la main d’œuvre de 6.1%, ce qui a fait diminuer les salaires des travailleurs natifs de haute compétence de ‑0.31%, mais fait augmenter les salaires des travailleurs natifs de faible compétence de +0.24%.
L’effet de l’immigration sur le taux de chômage a été de -0.6% pour les travailleurs de faible compétence et -0.4% pour les travailleurs de haute compétence, donc une amélioration dans les deux cas.
En fait, la grande majorité des études sur cette question concluent que l’impact de l’immigration sur les salaires des natifs n’est pas négatif. Les deux études principalement citées par ABNP font état d’une augmentation des salaires pour toutes les catégories (voir graphique ci-bas), mais celle de Borjas (2014) constate une baisse de 1.7% pour les décrocheurs scolaires. Au total, l’impact sur les salaires des natifs est positif.

En 1980, quand 125,000 Cubains sont arrivés à Miami suite à un relâchement des mesures cubaines d’émigration, il n’y a eu aucun effet sur le marché du travail, malgré qu’il s’agisse d’une augmentation soudaine de 7% de la population de cette ville (selon une étude de David Card).
En 1964, quand le gouvernement américain a mis fin au programmes de travailleurs Mexicains Bracero, les salaires des emplois en agriculture des états où les Braceros étaient employés ont crû moins rapidement par la suite, malgré une diminution de l’offre de main d’œuvre, car les fermiers se sont tournés vers la mécanisation pour remplacer les Braceros. Ce changement visant à favoriser les travailleurs locaux a eu l’effet inverse.
La raison de la contribution positive des immigrants au marché de l’emploi est que ceux-ci augmentent aussi la demande de biens et services, ce qui contribue à la croissance économique et la création d’emplois.
La plupart du temps, les immigrants ne remplacent pas les travailleurs locaux, car leurs compétences sont différentes et complémentaires.
Pour ce qui est des immigrants de plus faible compétence, ils acceptent généralement d’accomplir des tâches qui n’intéressent pas les natifs. Entretien ménager, paysagement, construction, agriculture, services de garde d’enfants, preposé aux bénéficiares, etc. L’afflux de main d’œuvre qu’ils apportent fait basser les coûts de ces services pour les locaux, un bienfait économique réel. Ils permettent aussi aux natifs d’occuper des emplois plus productifs et rémunérateurs.
Si un programmeur informatique fait son travail en sous-traitance à partir de Bangalore, on appelle cela du commerce international et ça c’est bien. S’il émigre aux États-Unis pour faire le même travail directement chez Google, ça devient de l’immigration et ça serait mauvaix pour l’économie? Malheureusement, c’est le raisonnement incohérent maintenu par certains conservateurs, qui sont à la fois pour le libre-échange et contre l’immigration.
Une revenue de la littérature sur le sujet publiée en 2016 arrive à la conclusion suivante quant à l’impact de l’immigration sur les salaires des natifs :
« Empirical research in recent decades suggests that findings remain by and large consistent with those in The New Americans (National Research Council, 1997) in that, when measured over a period of 10 years or more, the impact of immigration on the wages of natives overall is very small.”
Référence : « The Economic and Fiscal Consequences of Immigration”, National Academies of Science, Engineering and Medicine, 2016, p.204 (source).
Les immigrants améliorent la démographie des pays hôtes
Sans immigration, la population Allemande en âge de travailler diminuerait de 18% entre 2020 et 2040. Ce serait une catastrophe fiscale pour ce pays, ainsi que pour la plupart des pays développés.
Les Nations Unies estiment que les femmes vivant dans les pays développés auront en moyenne 1.67 bébés durant leur vie, soit moins que le taux de remplacement la population. C’est l’immigration qui permet de maintenir la population des pays développés.
D’ailleurs, la chute de l’immigration durant la pandémie a fortement accentué les pénuries de main d’œuvre dans les pays riches, faisant augmenter l’inflation des prix.
Une étude a calculé que les femmes d’origine Somalienne ont en moyenne 6.2 enfants en Somalie, mais seulement 2.4 en Norvège. Donc les immigrants améliorent quand même la pyramide démographique, mais maintienne une croissance de leur population plus modérée que dans leur pays d’origine.
Les immigrants paient davantage en taxes et impôts que ce qu’ils reçoivent en services publics et transferts sociaux. Ils subventionnent la population native. La raison est qu’une grande proporation des immigrants sont en âge de travailler, avec une surpondération dans la tranche des 24 à 55 ans.
Dans les universités européennes, les étudiants étrangers paient de deux à quatre fois plus cher en frais de scolarité que les natifs, ce qui agit comme une subvention au système d’éducation universitaire.
Il est risible de croire que les immigrants veulent profiter de l’état-providence du pays hôte, quand on sait que leur pays de prédilection est les États-Unis, où l’assistance pour les familles pauvre se chiffraient à un maigre $447 par mois en 2019 pouir une famille de trois, alors que le coût de la vie y est plus élevé que dans leur pays d’origine. De plus, les immigrants ne sont pas éligible aux transferts sociaux de ce genre pour leurs cinq premières années de citoyenneté aux États-Unis. Ce n’est donc clairement pas la motivation de leur migration.
________________________________
La plupart des chercheurs s’entendent maintenant pour dire que l’immigration contribue positive à l’économie du pays hôte. Par contre, certains se sont tournés vers une nouvelle thèse pour justifier les restrictions à l’immigration.
La nouvelle thèse anti-immigration
Pour maintenir et faire croître leur haut niveau de productivité, les pays développés doivent s’assurer que les immigrants ne dégradent pas les facteurs qui mènent à ce haut niveau de productivité : une économie de libre-marché, faible corruption, démocratie, État de droit, sécurité publique, etc.
Les supporteurs de la nouvelle thèse contre l’immigration pensent que les immigrants qui arrivent de pays sous-développés viennent avec une culture qui vient influencer le pays hôte, menant à une détérioration de ses institutions et de sa culture.
C’est l’économiste Paul Collier qui a été le premier à mettre cette théorie de l’avant. Puis, George Borjas a tenté de construire un modèle théorique qui montre que les gains économiques associés à l’immigration seraient annulés par la détérioration culturelle et la dégradation des institutions du pays hôte.
Pourtant, dans les pays d’où proviennent les immigrants, les gens qui sont les plus habiles à profiter des rentes, à vivre aux frais de l’état et à bénéficier de la corruption ont tendance à ne pas émigrer car pour eux, il est incertain qu’ils pourront faire de même dans un pays développé. Ce sont plutôt les gens prêts à travailler qui ont tendance à vouloir émigrer vers un pays développé, car ce sont eux qui ont clairement plus à gagner. De cette manière, les immigrants ont tendance à s’auto-sélectionner de manière favorable au pays hôte.
En fait, des études montrent que l’immigration fait diminuer le support pour l’état-providence au sein de la population dans les pays hôtes. Les populations ont tendance à être moins favorables à la redistribution lorsqu’il y a davantage d’immigrants autour d’eux. L’immigration ne va pas jusqu’à réduire l’état-providence, mais ralentit certes sa croissance, ce qui contredit la thèse voulant que les immigrants veulent vivre au crochet de l’état du pays hôte.
Les chercheurs Clemens et Pritchett ont quant à eux bâti un modèle épidémiologique qui inclut la transmission de traits liés à une faible productivitié des immigrants à leur pays hôte. Les trois principaux paramètres de leur modèle sont le degré de transmission, le degré d’assimilation (i.e. combien de temps avant que la productivité des immigrants rejoigne celle du pays hôte) et le degré de congestion (i.e. de quelle manière les deux précédents paramètres sont affectés par la masse d’immigrants présents dans le pays hôte).
Malgré des hypothèses très conservatrices sur ces paramètres (favorisant nettement la théorie de Collier), ces chercheurs établissent que l’impact négatif de la transmissions de ces traits improductifs est très petit comparativement aux gains économiques associés à l’immigration et que, par conséquent, les taux d’immigration optimaux sont généralement beaucoup trop bas dans les pays développés.
L’impact sur les institutions : la réalité…
Une étude faite par ANBP eux-mêmes démontre que dans 110 pays, il y a une corrélation entre le pourcentage d’immigrants dans la population en 1990 et le niveau de liberté économique en 2011.
Leurs observations impliquent que les immigrants ne semblent pas enclins à amener avec eux le désir d’un gouvernement autocratique et corrompu, c’est plutôt le contraire.
À travers le monde, la corrélation entre la population née à l’étrangée et le support pour l’état providence, la redistribution et l’interventionnisme étatique est négative.
Des inventeurs et des entrepreneurs
Si beaucoup d’immigrants ont de faibles compétences et viennent dans les pays développés occuper des emplois au bas de l’échelle salariales (que de nombreux natifs daignent accepter), d’autres sont hautement qualifiés et arrivent avec du capital à investir et/ou des connaissances très prisées.
En 2017, les immigrants représentaient 13.7% de la population américaine totale et 17.6% de la population âgée de 25 ans et plus. Chez les 25 ans et plus, les immigrants représentent 34.9% des bacheliers et 29% des travailleurs « STEM » (science, technologie, ingénierie, mathématiques). La proportion de scientifiques américains nés à l’étranger ne cesse de croître et atteignait 27% en 2013.
Entre 1901 et 2015, 31% des récipiendaires de prix Nobels Américains étaient des immigrants.
Les économistes Giovanni Peri, Kevin Shih, and Chad Sparber ont publié une étude démontrant qu’entre 1990 et 2010, environ de 30% à 50% de la croissance de la productivité des États-Unis est expliquée par les flux de détenteurs de visas H-1B (pour travailleurs à haute compétence).
Aux États-Unis, les immigrants soumettent plus du quart des brevets, soit environ 30% depuis 1976. Les chercheurs Hunt et Gauthier-Loiselle montrent qu’une hausse de 1% des immigrants diplomés universitaires fait augmenter le nombre de brevets per capita de 9% à 18%.
De par leur nature, les immigrants ont souvent des traits qui les rendent plus enclins à démarrer des entreprises (i.e. prise de risque, travail acharné, détermination, etc).
La fameuse Silicon Valley est habitée par un très grand nombre d’entreprises fondées par des immigrants. Aux États-Unis, 7.1% des entreprises appartenant à des immigrants sont exportatrices, alors que c’est seulement 4.4% pour les autres. En date de 2016, des immigrants avaient fondé ou co-fondé plus de la moitié des 87 « licornes » des États-Unis (c’est-à-dire des start-ups valant plus de $1 milliard). Au Royaume-Uni, des immigrants ont fondé 9 des 14 licornes.
Des 25 entreprises technologiques américaines dont la valeur est la plus élevée, 14 ont été fondées par des immigrants ou leurs enfants, ainsi que 223 des 500 entreprises du Fortune 500.
Des études portant sur des entreprises américaines montrent que les immigrants de haute compétence font augmenter la productivité, la croissance et les profits, ainsi que le nombre de brevets.
Les immigrants sont des terroristes?
La plupart des gens surestiment grandement la probabilité d’être tué dans une attaque terroriste. Entre 1975 et 2017, 3518 personnes ont été tuées dans une attaque terroriste sur le sol américain, alors que plus de 800,000 personnes ont été assassinées (par des non-terroristes).
Si on se fie aux attaques terroristes passées, ce sont des touristes et visiteurs temporaires qui présentent la plus grande menace, pas les immigrants.
Les chances d’être tué dans une attaque terroriste impliquant un immigrant aux États-Unis sont de une sur 56 million par année.
Par ailleurs, en ce qui concerne les immigrants provenant de pays musulmans, les données ne permettent pas d’affirmer qu’ils augmentent le terrorisme aux États-Unis. Au Canada, trois attentats djihadistes ont été perpetrés dont un par un natif blanc caucasien qui s’était converti à l’Islam, un autre par un natif du Canada dont la mère est Québécoise de souche et le père est Lybien et l’autre par un Somalien. Au total pour ces trois attaques, seulement deux morts (excluant les auteurs). Celui perpétré à la mosquée de Québec contre des musulman par un individu blanc d’extrême-droite a causé 6 morts et plusieurs blessés graves.
Dans les pays occidentaux, il y a eu deux fois plus d’attaques terroristes perpétrées par des groupes d’extrême droite que par des Islamistes.
Il n’existe aucune raison valable de croire que l’immigration, même musulmane, augmente le terrorisme dans les pays hôtes. D’ailleurs, ABNP présentent des données convaincantes à cet égard (p.151-152).
Aux États-Unis, les immigrants commettent moins de crimes que les natifs et ont un taux d’emprisonnement moins élevé aussi.
Les immigrants réduisent-ils la confiance?
Les pays où les gens ont un niveau de confiance envers leurs concitoyens plus élevés tendent à avoir des revenus plus élevés, de la croissance économique plus rapide et de meilleures institutions.
Certaines études ont démontré cette relation entre la croissance économique et la confiance, mais celles-ci n’incluaient que des pays riches. Si on inclue d’autres pays, la relation disparaît. Il n’y a pas de corrélation entre la diversité raciale causée par l’immigration et le niveau de confiance dans la société.
Une étude de Robert Putnam a démontré que les communautés plus diverses aux États-Unis ont un niveau de confiance moins élevé que les communautés plus homogènes (mais l’effet mesuré est faible). Cependant, ce résultat n’a pas pu être répliqué en Europe.
D’ailleurs, on constate que dans les contés où la diversité est la plus élevée aux États-Unis, le niveau de confiance n’est que de 14% inférieur aux contés où la diversité ethnique est près de zéro. En moyenne, une augmentation au maximum de la diversité ne fait que réduire la confiance de 4% et cette diversité est surtout attribuable aux afro-américains natifs, et non pas aux immigrants.
En fait, ce que la littérature explique est que ce sont les institutions de qualité qui font à la fois augmenter la confiance et la croissance économique. Il y a corrélation entre confiance et croissance, mais pas de causation.
En fait, les études citées par ANBP démontrent que la confiance est un élément important dans les pays qui ont de moins bonnes institutions; c’est-à-dire que la confiance agit comme un substitut aux institutions. Dans des pays comme le Canada et les États-Unis, les institutions sont suffisament robustes pour que la confiance ne soit pas un facteur significatif concernant la croissance économique.
Référence : « Trust and Economic Growth, a robustness analysis”, Beugelsdijk, de Groot & Van Schaik (2004).
Les immigrants ne sont pas si nombreux
Au Royaume-Uni, des sondages montrent que la majorité des Britanniques ne pensent pas que l’immigration les affecte négativement, mais pensent tout de même qu’elle est mauvaise pour le pays en général. D’ailleurs, ce sentiment varie en fonction de la conjoncture économique.
Beaucoup de gens affirment n’avoir aucun problème avec l’immigration en elle-même, mais plutôt avec la quantité. Cependant, dans pratiquement tous les pays, les natifs surestiment massivement la proportion de la population constitiuée d’immigrants. Dans les pays développés, les gens pensent en moyenne qu’il y a environ deux fois plus d’immigrants qu’il y en a en réalité.
D’ailleurs, les taux d’immigration sont généralement faibles. En 2018, l’immigration a ajouté 39,000 personnes à la population de la France, ce qui est très peu dans un pays de 65 millions d’habitants. Au Royaume-Uni, l’immigration a plafonné à 311,000 en 2016, pour un taux d’immigration de 0.48%. Les taux d’immigration étaient beaucoup plus élevés avant la Première Guerre Mondiale. Au niveau de l’Union Européenne, entre 2014 et 2018, les immigrants n’ont représenté moins de 1% de la population.
Conclusion
Pour ANBP, la Nouvelle Théorie favorisant les restrictions à l’immigration mise de l’avant par Paul Collier et George Borjas ne repose sur aucune donnée probante ni sur aucune étude robuste. Cette théorie n’est soutenue que par une fondation d’anecdotes et d’idées préconçues qui ne sont pas confirmées par les données empiriques.
Les gens à tendance xénophobique utilisent souvent des arguments irrationnels pour justifier leur dédain pour les immigrants. Lorsqu’ils travaillent, ils volent des emplois, lorsqu’ils sont sans emploi, ils vivent aux crochets de l’état. S’ils sont riches, ils font monter les prix, s’ils sont pauvres, ils font baisser les salaires. Autrement dit, tout et son contraire…
L’ouverture complète des frontières à l’immigration serait certes un changement extrême et aurait certainement des effets pervers. Cependant, il est clair à la lumière des données que les pays développés ont des politiques d’immigration nettement trop restrictives et qu’accueillir davantage d’immigrants aurait des bienfaits économiques significatifs.
Je termine en mentionnant que certains pays ont un marché du travail trop règlementé et rigide, ce qui nuit grandement à l’intégration des nouveaux arrivants et cause de nombreux problèmes sociétaux (on peut penser en premier lieu à la France, mais aussi à d’autres pays européens, dont la Suède). Dans ces cas, le problème n’est pas l’immigration, c’est la structure du marché du travail. Il est évident que ces pays ne pourraient pas accueillir davantage d’immigrants sans changements structurels importants, ce qui les prive des bienfaits économiques de l’immigration.
Voici les deux livres que j’ai lus :
“Wretched Refuse?”, par Alex Nowrasteh et Benjamin Powell, Cambridge Studies in Economics, Choice, and Society.
“Them and Us: How immigrants and locals can thrive together”, par Philippe Legrain.
immigration ? c’est au premier chef un problème de lâcheté, couardise, démission, faiblesse, frousse, peur, pleutrerie, poltronnerie, trahison, trouille, veulerie, vilenie des gouvernants européens . . . .
» Au Royaume-Uni, l’immigration a plafonné à 311,000 en 2016, pour un taux d’immigration de 0.48%. Les taux d’immigration étaient beaucoup plus élevés avant la Première Guerre Mondiale » En 1991, les résidents britanniques nés à l’étranger représentaient 6,7 % de la population. En 2021, une personne sur six (16,8%) vivant en Angleterre et au Pays de Galles est née en dehors du Royaume-Uni, selon les données du recensement publiées hier par l’Office for National Statistics. Le rythme du changement est à la fois stupéfiant et accéléré. Environ quatre personnes sur dix de cette population née à l’étranger sont arrivées au cours de la dernière décennie. Pour mettre cela en contexte, de 1981 à 1990, la migration nette totale des citoyens non britanniques s’élevait à 445 000. L’ONS indique que 680 000 résidents nés à l’étranger sont arrivés rien qu’en 2020-21 (bien que cela inclura ceux qui ont quitté le Royaume-Uni, puis sont revenus).
https://www.spectator.co.uk/article/politicians-havent-been-honest-about-immigration-to-britain/
Selon les données du recensement publiées aujourd’hui, le pourcentage d’habitants d’Angleterre et du Pays de Galles qui se disent « blancs britanniques » est désormais de 74,4 %, contre 87,5 % en 2001. https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/culturalidentity/ethnicity/bulletins/ethnicgroupenglandandwales/census2021
Selon le recensement de 2021, seuls 36,8% des Londoniens se disent « White British ». Il y a à peine vingt ans, ce chiffre était de 59,8 %. Selon les tendances actuelles, la capitale du Royaume-Uni sera à moins de 30 % de « Blancs britanniques » d’ici 2030.
https://dailysceptic.org/2022/11/29/2021-census-reveals-scale-of-immigration-to-britain/
De nouvelles données de recensement montrent que la population britannique née à l’étranger a augmenté beaucoup plus que prévu.
Il a augmenté de 2,5 millions depuis 2011, atteignant 10 millions ou 16,8 % de la population.
Le nombre de citoyens de l’UE a diminué plus que prévu.
https://www.ft.com/content/021c294e-b0ee-423f-8cb2-9ad70373564a
L’immigration nette au Royaume-Uni atteint les 500 000 sur la période juin 2021 à juin 2022, et cela sans comptabiliser les clandestins.
Les visas familiaux et humanitaires en passe de devenir la première source d’immigration extra européenne. https://ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/populationandmigration/internationalmigration/bulletins/longterminternationalmigrationprovisional/yearendingjune2022#immigration-to-the-uk
La réalité est que la Grande Bretagne a eu un changement démographique extrêmement important qui est du quasiment jamais vu dans l’histoire. La part d’étrangers en Grande Bretagne dépasse la part d’étrangers aux US.
J’ai même lu un article (que je n’arrive plus à retrouver) que cela dépasse en pourcentage le taux d’étrangers aux US avant la première guerre mondiale. Bref, prétendre que l’immigration en Grande Bretagne est faible est juste totalement faux
Si l’extrême droite a tendance à surestimer le changement de population, celui ci est réel et clairement sous estimer par les gens pro immigration:
https://necpluribusimpar.net/un-point-sur-la-dynamique-des-populations-et-le-changement-demographique-induit-par-limmigration/ (cet article est vraiment très bon)
Le constat en France est saisissant. Maintenant, même dans des petites villes qui étaient épargnées, il y a des immigrés
Ce nouvel article révèle que, * même lorsque vous contrôlez un ensemble de caractéristiques socio-économiques *, les immigrants de deuxième génération ont un énorme biais à gauche similaire en ampleur à l’association entre le biais à gauche et la vie dans les zones urbaines.
https://www.cesifo.org/en/publications/2022/working-paper/are-immigrants-more-left-leaning-natives
Ils estiment l’effet de « l’expérience d’émigration » commune à tous les immigrés, mais si vous regardez les résultats dans l’échantillon non restreint (sans effets fixes d’origine) par rapport aux échantillons de l’OCDE/UE, il est clair que l’effet pour les immigrés de pays pauvres est encore plus grand.
Les personnes pro-marché/pro-immigration soutiennent que, parce qu’une diversité accrue réduit le soutien à la redistribution toutes choses étant égales par ailleurs, l’immigration ne va pas foutre en l’air les institutions dans les pays de destination, mais ces résultats suggèrent qu’ils pourraient être surpris.
Bref, je ne sais pas comment vous faites pour essayer de concilier la liberté économique et le fait que les immigrés soient très fortement à gauche.
69% des musulmans ont voté pour Mélenchon:
https://bienveillantataiwan.blogspot.com/2022/04/69-des-musulmans-ont-choisi-melenchon.html?m=1
Le % d’ascendance européenne d’un pays prédit (a) son revenu et (b) la qualité de ses institutions politiques (dont la démocratie). Cela est déjà connu.
Un nouvel article examine cela en relation avec d’autres variables telles que la latitude, l’ancienneté de l’agriculture et des états à cet endroit, etc. : La voie principale est :
Latitude appropriée pour s’installer → % élevé d’ascendance européenne → faible biais au sein du groupe → bonnes institutions → revenu élevé
La source:
https://sciencedirect.com/science/article/pii/S1090513821000842#f0010
Or, le problème c’est que l’immigration massif est en train de remodeler les pays occidentaux et de réintroduire le tribalisme (appelé en Occident: antiracisme mais en réalité, il ne s’agit rien d’autre que de politique tribale).
Quand je dis que c’était déjà connu, je me réfère par exemple à celui de Easterly et Levine https://voxeu.org/article/european-origins-economic-development
Le problème de toute discussion sur l’immigration c’est qu’il faut comprendre que toute immigration ne se vaut pas. Les résultats des immigrés varient fortement selon leurs pays d’origine.
Aux US, hors Amérique centrale, l’immigration est largement sélective. Ce qui fait que ces immigrés ne sont pas représentatifs de leurs pays d’origine. Mais ce n’est pas le cas en Europe où l’immigration extra européenne n’est pas sélective.
De plus, un autre facteur a prendre en compte c’est le pays d’origine. Une immigration dans un pays qui dispose d’un large état providence n’a pas les mêmes effets que dans un pays où l’état dispose d’un faible état providence.
Par exemple, en France, le taux d’emploi des immigrés africains est très faible :
https://web.archive.org/web/20221209054516/https://pbs.twimg.com/media/FjX5CT-WYAIYUfQ?format=jpg&name=large
Et plus largement, ils bénéficient énormément d’aides sociales (notamment de logements sociaux). Bref, ces gens coûtent bien plus cher à l’état que des immigrés aux US où l’état providence est moins développé.
Et un autre facteur a prendre en compte c’est la dynamique de population. En effet, même si individuellement (ou en faible quantité), un immigré peut être bénéfique. Cela ne veut pas dire que l’immigration massive n’est pas mauvaise. En effet, une politique bonne à l’échelle d’un petit groupe peut être mauvaise à l’échelle d’un grand groupe.
Je m’explique une immigration massive change la démographie d’un pays.
La réalité est que les US bien qu’une terre d’immigration étaient un pays très blancs jusqu’à assez récemment. Mais la démographie change ce qui a un impact sur ce pays. Les US avec une faible majorité de blancs (ou une majorité de non blancs) ne sera pas le même pays que les US à 80% blanc. Même chose pour les autres pays européens.
Et comme je l’ai déjà mis dans un autre article, les immigrés quand ils sont au delà d’un certain nombre s’assimilent bien moins.
« Dans les pays occidentaux, il y a eu deux fois plus d’attaques terroristes perpétrées par des groupes d’extrême droite que par des Islamistes » En Europe, il suffit de voir la liste wikipédia des attentats pour voir que c’est quasiment des attentats islamistes. Je parle même pas du fait que des milliers d’européens aient rejoint l’EI en Syrie.
Aux US, c’est sans doute vrai (encore que j’aimerais bien voir comment ils comptabilisent les attentats d’extrême droite) mais bon, il y a très peu de musulmans aux US. Et surtout ceux sont très libéraux par rapport aux musulmans ordinaires vu qu’ils proviennent de l’élite des pays musulmans et ne sont pas représentatifs des musulmans ordinaires (là où les immigrés musulmans européens sont bien plus représentatifs des musulmans ordinaires).
Il est clair que sans immigration musulmane, il n’y aurait pas eu tous ces attentats islamistes en Europe. A un moment, il faut pas non plus être de trop mauvaise foi.
Bref, les US accueillent une immigration musulmane qui tend à être plus religieuse et à être l’élite de leurs pays d’origine. Résultat: cette immigration réussit de manière très différente que l’immigration musulmane européenne (qui est bien plus nombreuse (donc assimilation moindre) et surtout peu sélectionnée)
Le problème de l’étude de Card c’est qu’il y a eu un choc de demande en même temps à Miami, causé par le boom de la cocaïne le plus flagrant de l’histoire économique: l’ère des Cocaïne Cowboys, Narcos à Miami en 1980-84. (Ce qui invalide son expérience)
https://vdare.com/articles/george-borjas-vs-david-card-s-unworldly-philosophy
L’afflux d’argent causé par le boom de la cocaine à Miami a bien sûr créé de nombreux emplois. (A l’époque, la Floride du Sud était considéré comme un quasi narco état où l’argent de la drogue était l’une des sources les plus importantes de l’économie locale).
Et à noter que la première vague d’immigration cubaine a été celle des diplômés et des opposants au socialisme. Ce n’étaient pas du tout des migrants pauvres sans qualification. (D’ailleurs l’immigration cubaine réussit bien mieux que l’immigration mexicaine).
« Une revenue de la littérature sur le sujet publiée en 2016 arrive à la conclusion suivante quant à l’impact de l’immigration sur les salaires des natifs » a littérature sur l’effet de l’immigration sur les salaires suggère qu’il dépend du contexte institutionnel et, en particulier, qu’il est plus fort en Europe qu’aux États-Unis.
Voici par exemple une méta-analyse d’il y a quelques années, qui a révélé qu’en moyenne, une augmentation de 1 point de pourcentage de la proportion de personnes nées à l’étranger dans la population entraînait une baisse des salaires d’environ 0,12 % ( https://journals.sagepub.com/doi/10.1068/c09151r ), bien que l’éventail des estimations est large. De plus, il s’agit de l’effet *moyen* sur les salaires à tous les niveaux de compétence trouvé par des études portant sur des contextes très différents, mais il existe de nombreuses preuves dans la littérature que l’immigration affecte davantage les travailleurs peu qualifiés. Pour être clair, l’effet n’est probablement pas énorme même sur les travailleurs peu qualifiés et il est même concevable qu’à long terme il soit positif, mais il n’est certainement pas nul.
Bref, dans la plupart des endroits, l’effet *moyen* de l’immigration sur les salaires est probablement faible, et parfois il *peut* même être nul.
En Grande Bretagne, par exemple, voici un bon résumé des preuves: https://migrationobservatory.ox.ac.uk/resources/briefings/the-labour-market-effects-of-immigration/
L’immigration a peu d’impact sur les salaires moyens, mais les effets ne sont pas répartis de manière égale : les travailleurs à bas salaire sont plus susceptibles de perdre tandis que les travailleurs à salaire moyen et élevé sont plus susceptibles de gagner.
Qu’en est-il de l’effet de l’immigration massive sur les travailleurs si l’on inclut son effet sur le coût du logement ? Je parle même pas d’autres effets non économiques. Comme l’effet sur les salaires, les effets de l’immigration peu qualifiée sur la culture, la criminalité, etc. varient beaucoup selon le pays de destination, le pays d’origine, etc.
(Il est marrant de voir l’opinion de Krugman sur le sujet. (Pas que j’accorde de l’importance à ce guignol. Juste pour voir à quel point la fenêtre d’Overton s’est déplacé)
https://krugman.blogs.nytimes.com/2006/03/27/notes-on-immigration/
Même si on se limite qu’aux effets économiques, l’immigration n’affecte pas seulement les salaires et le chômage, mais il y en a beaucoup d’autres, dont la plupart sont encore moins bien compris que l’effet qu’elle a sur les salaires et le chômage.
« Il est risible de croire que les immigrants veulent profiter de l’état-providence du pays hôte, quand on sait que leur pays de prédilection est les États-Unis, où l’assistance pour les familles pauvre se chiffraient à un maigre $447 par mois en 2019 pouir une famille de trois, » Sauf que cela vaut juste pour les US et non pour l’immigration en Europe. Ce sont pas les mêmes immigrés qui vont aux US qu’en Europe. Les maghrébins vont en Europe pas aux US. De même, ceux d’Amérique centrale vont aux US.
Bref, le souci de votre article c’est qu’il parle de la situation américaine tout en essayant de l’étendre à la situation européenne. Alors qu’en réalité, l’immigration aux US ne semble pas avoir les mêmes effets que l’immigration en Europe. A la fois car ce n’est pas la même immigration mais également car le cadre institutionnel américain n’est pas le même qu’en Europe.
Refuser de prendre en compte ces différences c’est aller droit dans le mur
« En 2018, l’immigration a ajouté 39,000 personnes à la population de la France, ce qui est très peu dans un pays de 65 millions d’habitants » Je sais pas d’où vous sortez ces chiffres mais ils sont juste faux: https://www.vie-publique.fr/en-bref/20092-immigration-les-premiers-chiffres-pour-lannee-2018
« Aux États-Unis, les immigrants commettent moins de crimes que les natifs et ont un taux d’emprisonnement moins élevé aussi » mais c’est l’inverse en Europe. Là les immigrés ont un taux de criminalité nettement supérieur à la population allochtone. Et la situation américaine s’explique très bien par le taux de criminalité délirante des noirs. Je suis quasiment sûr que le taux de criminalité des immigrés dépassent le taux de criminalité des blancs aux US. (Et le taux de criminalité varie fortement selon l’origine des immigrés. Très faible pour les immigrés asiatiques mais plus importants pour les immigrés hispaniques (même s’il reste bien moins important que celui des noirs)).
L’immigration hispanique est bien plus culturellement assimilable que l’immigration africaine en Europe. (Je parle même pas du fait que les hispaniques ont un QI supérieur aux africains). Bref, quand on parle d’immigration, il est toujours important de voir cela concerne quel pays (origine et arrivée), la quantité d’immigration.
Une étude révèle que les non-Européens commettent 84 % des viols « graves » (violents) en Suède. Exemple : les Algériens sont plus de 500 fois plus susceptibles de commettre un viol violent qu’un autochtone. Comme ailleurs en Europe, les migrants des nations africaines et musulmanes dominent dans le viol. https://pjjonasson.files.wordpress.com/2017/11/sexualbrottslighet_bland_man_fodda_i_sverige_och_i_utlandet_v4.pdf
Ce que montre surtout les US c’est à quel point certains groupes sont surreprésentés dans le crime. Les noirs même à niveau socio économique égal avec un blanc ont un taux de criminalité bien supérieur. En réalité, un noir riche est plus susceptible de commettre un crime qu’un blanc.
Le principal prédicateur des homicides aux US c’est les noirs. Plus un état américain a une population noire élevé, plus cet état a des meurtres. https://www.unz.com/isteve/does-gun-control-drive-down-the-black-homicide-rate/?highlight=correlation
Si vous ajoutez le pourcentage d’Indiens d’Amérique de la population au pourcentage de Noirs, cela augmente la corrélation avec le taux global de meurtres dans un État de 0,82 à 0,86. Le taux d’homicides assez élevé chez les Amérindiens aide à expliquer certaines valeurs aberrantes
« Entre 1901 et 2015, 31% des récipiendaires de prix Nobels Américains étaient des immigrants » Sauf que ces immigrés ne sont pas du tout représentatifs de la majorité des immigrés. Il suffit de voir la part de juifs ashkénazes.
Bref, faire venir le groupe ethnique le plus intelligent du monde a bien sûr été très bénéfique pour les US.
De même qu’attirer des asiatiques talentueux.
Combien d’immigrés latinos ont recu un prix nobel ou ont fondé une entreprise importante ? Il y a Baruj Benacerraf mais bon c’est un juif.
L’un des fondateurs d’instagram est un brésilien (mais il est juif). Bref, c’est quand même étonnant que les plus brillants scientifiques originaires d’Amérique latine sont en général juifs. (Et quand c’est pas le cas, ils sont quasiment toujours d’ascendance quasiment exclusivement européenne).
Bref, la conclusion sur la partie sur les brevets, les innovations et les prix nobel n’est pas en faveur d’une large immigration mais plutôt d’une immigration sélective. Faites venir les gens intelligents aux US. Ce qui n’est en soi pas une mauvaise idée mais en quoi cela doit être considéré comme un argument pour ouvrir totalement les frontières ? C’est juste un argument pour l’immigration sélective
« Dans les universités européennes, les étudiants étrangers paient de deux à quatre fois plus cher en frais de scolarité que les natifs, ce qui agit comme une subvention au système d’éducation universitaire » vous parlez de quel pays européens ?? Pour la France c’est juste faux. Jusqu’à récemment, ils payaient les mêmes frais de scolarité que les étudiants européens. Le gouvernement a cependant annoncé la prochaine hausse des frais universitaires pour les étudiants étrangers. Il faudra bientôt compter 2770 euros pour une année de licence et 3770 euro en master et en doctorat. https://information.tv5monde.com/info/frais-universitaires-pour-les-etudiants-etrangers-combien-ca-coute-d-etudier-en-france-et
Sauf qu’une année universitaire coûte bien plus cher à l’état.
Le coût moyen est de 10 100 € pour un étudiant à l’université. https://www.education.gouv.fr/en-2019-le-cout-moyen-par-etudiant-est-de-11-530-euros-322990#:~:text=En%202019%2C%20la%20France%20a,ininterrompue%20depuis%20les%20ann%C3%A9es%201980.
Donc au final, même si les étudiants étrangers payent plus chers (j’ai même pas parlé du fait que ces étudiants pouvaient recevoir de l’aide sociale car cela aurait trop compliquer les calculs): l’état francais continue à subventionner la majorité de leur enseignement. Ils ne payent pas du tout le prix réel de leur enseignement. Ils coûtent plus cher à la France qu’ils rapportent de l’argent.
En Belgique, les étudiants payent les mêmes frais de scolarité quel que soit leur nationalité: https://etudes-en-belgique.net/les-frais-universitaires-en-belgique/
Bref, il va falloir préciser dans quel pays européens, les étudiants étrangers subventionnent le système d’éducation universitaire.
Et le souci de votre argument c’est que même dans les pays où les étudiants étrangers payent plus chers vu que les frais de scolarité sont de base tellement bas par rapport au coût d’une année universitaire qu’ils restent subventionné par l’état d’origine.
En effet, même en payant deux ou quatre fois le prix, vous n’arrivez pas à payer le prix réel que coûte une année universitaire à l’état européen. Je pense que vous sous estimez à quel point les universités européens font peu payer les étudiants. La seule exception notable c’est la Grande Bretagne où de mémoire, les frais de scolarité coutent environ 10 000 euro une année universitaire à un étudiant.
« La fameuse Silicon Valley est habitée par un très grand nombre d’entreprises fondées par des immigrants » Oui immigrés non représentatifs de l’immigration américaine. Combien d’entreprises ont été fondées par des hispaniques ?? Ces immigrés sont des chinois/taiwanais ou juifs.
De même l’immigration indienne réussit très bien aux US mais cette immigration n’est pas du tout représentative des indiens moyens. Bref, encore une fois votre argument est un argument pour l’immigration sélective.
Oui faire venir des gens intelligents aux US est bon pour les US. (Je crois que peu de gens remettent en question cette thèse). Mais le sentiment anti immigration est surtout hostile à certains types d’immigration.
Mon commentaire ne doit même pas être vu comme une attaque contre les hispaniques mais juste de montrer que les immigrés selon leur origine n’ont pas les mêmes effets. Et c’est vrai même chez les immigrés hispaniques: il est prouvé que les immigrés d’origine cubaine réussissent bien mieux que les immigrés d’origine mexicaine. L’immigration hispanique est hétérogène mais
de manière général, les hispaniques ont l’avantage d’être culturellement occidentaux. Ce qui rend leur intégration bien plus simple que l’arrivée d’immigrés maghrébins.
Il est marrant de voir que les hispaniques à forte ascendance européenne semblent bien mieux réussir que les hispaniques qui ont peu d’ascendance européenne
Une bonne raison de ne pas laisser entrer n’importe qui. En Europe, il y a littéralement des afghans pro Talibans qui y immigrent: https://www.marianne.net/monde/asie/jai-tue-beaucoup-de-gens-je-veux-passer-a-autre-chose-ces-talibans-en-route-pour-leurope?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&Echobox=1670692466#xtor=CS2-5
bah oui laissons entrer un tas de gens qui sont culturellement incompatible avec la civilisation occidentale. Qu’est ce qui pourrait mal se passer
Deux tiers des immigrés en Allemagne ne travaillent pas et ne payent pas d’impôts. https://www.wsj.com/articles/germany-is-short-of-workers-but-its-migrants-are-struggling-to-find-jobs-11670844930
(Désolé je voulais dire migrants et non immigrés)
J’aimerais bien savoir d’où vient cette affirmation » dans les pays d’où proviennent les immigrants, les gens qui sont les plus habiles à profiter des rentes, à vivre aux frais de l’état et à bénéficier de la corruption ont tendance à ne pas émigrer car pour eux, il est incertain qu’ils pourront faire de même dans un pays développé »
Le truc c’est que je pense que c’est relativement vrai pour les immigrés aux US vu que l’état providence est relativement vrai. Par contre, en Europe c’est juste faux. Il suffit de voir le nombre délirants de migrants ne travaillant pas. Et ce n’est d’ailleurs pas toujours une question de vouloir profiter des rentes mais également de ne pas être qualifié sur le marché de l’emploi. (Mais il serait absurde de penser que des migrants ne profiteront pas du fait d’être dans états où ils recoivent beaucoup d’aides sociales de l’état).
D’ailleurs, il est intéressant de voir que près d’un cinquième des ukrainiens qui sont en âge de travailler ont déjà un emploi. https://europeanconservative.com/articles/news/german-study-ukrainians-more-likely-to-integrate-pursue-employment-compared-to-other-migrants/
Les Ukrainiens sont plus susceptibles de s’intégrer et de rechercher un emploi que les autres migrants
Bref, le problème de cet article c’est qu’il est basé que toute immigration se vaut (chose grotesque). C’est pas du tout la même chose de faire venir des gens dont le QI moyen est de 140 et qui ont une culture facilement assimilable que de faire venir des gens dont le QI moyen est de 70.
Ce blog a publié il y a quelques années sur l’importance du QI dans le succès socio économique. Comment peut t il dans le même temps prôner l’immigration massive (qui conduira à l’importation de gens à faible QI).
Le débat sur l’immigration ne doit pas être réduit à un débat pro ou anti immigration mais c’est avant tout un débat sur quel type d’immigration/avec quelles modalités il faut permettre l’immigration. Par exemple, Israel permet l’immigration juive mais à des politiques restrictives sur l’immigration non juive.
Le pays d’origine a également de l’importance dans l’immigration.
Car en Europe, à cause de la jurisprudence de la CEDH, les états européens ont dû offrir des prestations de l’état providence aux migrants: https://uclouvain.be/fr/instituts-recherche/juri/cedie/actualites/c-j-u-e-18-decembre-2014-mohamed-m-bodj-contre-etat-belge-c-542-13-et-c-j-u-e-18-decembre-2014-centre-public-d-action-sociale-d-ottignies-louvain-la-neuve-contre-moussa-abdida-c-562-13-0.html
Bref, de manière générale, l’immigration semble bien plus profitable aux US qu’à l’Europe occidentale. A la fois à cause de la différence entre structures étatiques et économiques entre les US et l’Europe occidentale mais aussi à cause des différences entre les immigrés qui vont en Europe par rapport à ceux qui vont aux US.
Les immigrés aux US sont soit des gens qualifiés qui vont parti de l’élite de leur pays (et qui ont tendance à être assez occidentalisés) soit des gens pauvres qui proviennent de l’Amérique centrale (au moins, ils sont culturellement assez proche de la culture occidentale ce qui facilite l’assimilation). L’état providence est bien moins généraux aux US ce qui pousse forcément les migrants à travailler.
L’origine des migrants compte dans leur succès. l’immigration chinoise ou juive a tendance à être très bonne pour les pays d’origines. Pas l’immigration africaine.
De plus, au delà d’un certain nombre, l’immigration a un impact important sur la culture d’origine. l’impact dépend également de l’intégration des immigrés dans l’élite. Par exemple, l’alliance entre les US et Israel est dû certes à un facteur objectif (intérêt commun pendant la guerre froide) mais également à l’influence des juifs dans l’élite américaine. Il ne s’agit pas de complotisme juste que les juifs ont tendance à être pro israélien et qu’ils ont commencé à exercer une importance dans l’élite américaine. Cela a contribué à rendre les US encore plus pro israéliens. D’ailleurs, historiquement, les juifs étant plutôt démocrates, ce parti était plus pro israélien que les républicains (je parle des années 80 et 90). Le déclin des juifs dans le parti démocrate conduit ce parti à être moins pro israélien. (En effet, les juifs américains ayant tendance à se marier avec des non juifs, cela a conduit à une perte de l’identité juive chez les personnes d’ascendance (partielle) juive). Si Trump était pro israélien c’est en grande partie grâce à son entourage juif (avocats, beau fils,…).
Ce n’est qu’un exemple pour montrer que la composition ethnique de l’élite joue un rôle important dans la politique d’un pays. (Attention, je ne prétend pas que les juifs contrôlent les US. Juste qu’ils ont exercé une influence assez importante dans l’élite américaine. Or, comme ils étaient pro israéliens, cela a influencé la politique américaine en faveur d’Israel).
Une grande partie de la communauté juive américaine disparait par assimilation (mariages mixtes détruisant l’identité juive). Dans un avenir prochain, il ne restera plus que les juifs orthodoxes américains.
Il serait stupide de croire que les changements actuels dans la démographie de l’élite américaine n’aura aucun impact sur les US. J’avais lu un article qui disait que la polarisation américaine était en grande partie dû à une élite de plus en plus diversifiée ethniquement. Cela a du sens. Moins vous avez en commun avec les autres personnes, au plus il y aura une polarisation.
Bref, jusqu’à présent, les US étaient un pays à majorité blanche avec une élite très blanche mais c’est en train de changer à la fois au niveau du peuple et de l’élite. Cela changera à jamais les US au niveau politique.
Or, comme le montre l’étude que j’ai donné plus haut, les immigrés tendent à être fortement à gauche dans les pays de l’OCDE.
J’avais déjà lu un article qui montrait que les latinos étaient fortement favorable aux politiques étatiques sociales et pas du tout adeptes du libéralisme économique. Oui à court terme, comme la diversité réduit le soutien à l’état providence chez les natifs, un peu de diversité est une bonne chose pour les libéraux économiques mais à long terme, càd quand il y a un grand nombre d’immigrés (ayant des opinions bien plus à gauche), cela gauchise la société.
Les US se gauchisent fameusement à mesure que ce pays devient de moins en moins blancs. Il suffit de voir le programme économique du parti démocrate d’aujourd’hui par rapport à celui d’Obama en 2008. La gauchisation est frappante. Même le parti républicain devient de moins en moins favorable au libéralisme économique. Peut être que cela explique en partie le succès de Trump chez les latinos en 2022.
La démographie a un impact sur un pays. Israel en est un bon exemple. L’immigration des juifs orientaux (juifs venant des pays musulmans) a donné un avantage à la droite israélienne. De même que l’immigration des juifs en provenant de l’URSS. Bref, une des raisons pour laquelle Israel est passé dans des pays les plus socialistes du monde (Israel de sa création aux années 70) c’est en partie à cause des changements démographiques (migrants juifs qui avaient un vote profitant à la droite israélienne). Il y a d’autres raisons: crise économique,…) mais clairement, la démographie a joué un rôle important (à la fois au niveau du taux de natalité élevé des juifs religieux et de l’immigration).
Le Liban a littéralement été détruit par le changement démographique. C’est passé d’un pays à majorité chrétien à un pays à majorité musulman. Bref, le Liban est bien la preuve que l’immigration massive peut détruire un pays.
(Je ne reviens même pas sur les inexactitudes de cet article que j’ai démonté plus haut notamment sur le nombre de migrants en GB, les frais universitaires des migrants en Europe, le fait que les migrants ne soient pas plus à gauche dans l’OCDE,…)
Un autre problème de la vague migratoire en Europe c’est que cette vague est composé majoritaire de jeunes hommes célibataires ce qui conduit à un déséquilibre de sexe. Or on sait que les sociétés avec un déséquilibre de sexe où il y a un surplus de jeunes hommes célibataires tendent à être des sociétés qui sont violentes, cela augmente grandement la probabilité de violences.
A cause de la vague migratoire, la Suède est devenu extrêmement déséquilibré en terme de sexes chez les jeunes dans la vingtaine (cela dépasse la Chine).
Et oui quand vous mettez en place une politique migratoire, il faut penser aux effets que cela a sur le collectif.
Un migrant n’a pas beaucoup d’effets sur la société, beaucoup de migrants si.
Les effets de groupe sont importants.
En France, tous les endroits (villes, quartiers,…) où les migrants d’origine africains et du Moyen Orient représentent une grande partie de la démographie locale sont des endroits invivables (incivilités, insécurité,….). Pas que tous les migrants africains et arabes soient des gens irrespectueux et criminels mais reste que dès qu’ils sont présents en nombre quelque part, l’endroit devient horrible. Accepter plus de migrants de ces pays c’est accepter que plus d’endroits en France deviennent invivable.
C’est comme pour les juifs. Il est très difficile pour un juif en France de vivre dans un quartier où les musulmans sont représentés en nombre. Pas que tous les musulmans soient antisémites mais qu’il y a suffisamment d’antisémites chez les musulmans pour que dès qu’ils soient un certain nombre, les juifs ne peuvent pas être en sécurité.
Au fur et à mesure que les musulmans deviennent de plus en plus nombreux, ils deviennent de plus en plus vindicatifs. Car le rapport de force s’inverse.
Une société avec beaucoup de multiculturalisme devient une société tribale.
Peu de migrants ne conduisent pas à créer ce tribalisme mais beaucoup de migrants si.
Regardez l’antiracisme et vous verrez qu’en réalité, il s’agit surtout d’un tribalisme en faveur de certains groupes. (D’expérience, les personnes les plus racistes que j’ai rencontré en France étaient des arabes. Ces mêmes arabes n’hésitent pas à se plaindre de racisme quand cela leur permet de faire avancer leurs intérêts).
Le multiculturalisme tel que promu par la gauche est surtout un multiculturalisme asymétrique où certaines cultures devaient être appréciées et privilégiées, tandis que d’autres étaient minimisées ; la modestie ethnique sinon la honte devait être encouragée dans certains groupes et le narcissisme ethnique dans d’autres ; et certaines formes de préjugés étaient beaucoup plus stigmatisées que d’autres.
https://edwest.substack.com/p/the-triumph-of-asymmetrical-multiculturalism
Les gauchistes sont des gens totalement narcissiques qui veulent se voir comme les sauveurs des pauvres minorités martyrisés. Un peu comme Marx qui était un bourgeois se rêvait comme libérateur du prolétariat.
Ce que les gauchistes décrivent comme » empathie « ou » compassion « est en réalité du narcissisme : le sentiment d’être une » bonne personne « et d’avoir du pouvoir sur les victimes putatives qu’ils aident avec tant de sollicitude. »
Chose importante: l’immigration intra européenne est bonne pour les pays d’Europe occidentale. Par contre, l’immigration extra européenne est mauvaise. Bien qu’il y ait des exceptions comme l’immigration chinoise ou venant d’Indochine (malheureusement, elle est trop peu nombreuse par rapport à l’immigration africaine et arabe)
« Les immigrants sont des terroristes? » Bah déjà ce sont pas les immigrés en général mais les immigrés musulmans. Et la réponse est oui. En Europe, il y a eu un grand nombre d’attentats islamistes perpétrés par des immigrés musulmans.
Mais de toute facon, le problème du terrorisme islamiste n’est que la face immergé de l’icerberg. Le problème de l’immigration musulmane est bien plus large que juste le terrorisme. C’est le problème du refus des musulmans de s’intégrer dans la société occidentale et du fait qu’ils veulent imposer leur propre morale.
Même Le Monde en parle quand aux problèmes avec l’école : https://www.lemonde.fr/livres/article/2022/12/16/entre-peur-et-isolement-l-ecole-apres-les-attentats-de-2015-et-le-meurtre-de-samuel-paty_6154748_3260.html#xtor=AL-32280270-%5Btwitter%5D-%5Bios%5D
Vous avez des élèves musulmans qui veulent des robinets spécialement pour les musulmans dans les toilettes. Mais non tout va bien.
Ce qui est effrayant avec les musulmans c’est pas les musulmans extrémistes mais les musulmans ordinaires.
leur niveau de complotisme, de suprémacisme (pour ne pas dire de racisme à l’égard des non musulmans) c’est assez délirant. (Bien évidemment, tous les musulmans ne sont pas comme cela mais personnellement, la raison pour laquelle je n’apprécie pas cette religion est surtout lié à mes interactions avec des musulmans ordinaires (puis que je me suis renseigné sur le sujet) quand à l’extrémisme musulman). Ali Gomaa, l’ancien grand mufti de l’Egypte a préfacé la version égyptienne du Protocole des Sages de Sion. C’est considéré comme l’une des plus grandes figures modérées du monde arabe.
Le meurtre de Samuel Paty n’est pas un acte isolé mais juste la pointe de l’icerberg. Les profs se font menacés par des élèves musulmans. Ils sont obligés de s’autocensurer. Et peu à peu les musulmans imposent leurs lois dans les endroits où ils sont majoritaires. Alors il est normal de ne pas trop apprécier cette religion (qui est profondément sectaire et intolérante)
La situation est suffisamment grave que même les médias grand public en parlent: https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/laicite-a-l-ecole-des-professeurs-temoignent-de-leur-malaise_5535378.html
Alors que ils sont dans le déni sur l’immigration musulmane mais bon, même eux ne peuvent plus nier le problème.
Et le vrai problème n’est pas l’islamisme ou les atteintes à la laicité comme le prétend cet article mais le fait que ces gens ne sont pas francais et des valeurs incompatibles avec les valeurs occidentales.
« Dans ces cas, le problème n’est pas l’immigration, c’est la structure du marché du travail » mais c’est tout le système économique de ces pays qui est à changer. Etat providence, marché du travail (en effet trop réglementé), avantages sociaux comme les HLM (je rappelle que la France a une politque de quotas d’HLM par communes qui est juste délirant).
Et surtout changer de migrants. Avoir une politique migratoire plus sélective. Si vous faites venir des vietnamiens, ces immigrés réussiront très bien. C’est ce qui est arrivé en France avec l’immigration vietnamienne.
Cela m’étonne que vous n’ayez pas cité la réussite scolaire des immigrés aux US: https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0003122416684777?journalCode=asra
(A noter qu’en Europe les immigrés ne réussisent pas du tout bien à l’école. mais cela s’explique surtout par qui immigre aux US par rapport à qui immigre en Europe)
« La race et l’origine ethnique sont plus importantes que le revenu familial ou l’éducation des parents pour expliquer les différences de score [SAT]. » https://cshe.berkeley.edu/publications/growing-correlation-between-race-and-sat-scores-new-findings-california-saul-geiser
Les étudiants blancs et asiatiques issus des familles les plus pauvres obtiennent les mêmes résultats que les étudiants noirs issus des familles les plus riches.
Sur la base d’un échantillon de 1,1 million d’étudiants, l’étude révèle que de tous les facteurs possibles affectant les performances SAT, la race est devenue « le prédicteur le plus puissant ».
Les Blancs issus de familles dont le revenu est inférieur à 10 000 $ avaient un score SAT moyen de 993. C’est 130 points de plus que la moyenne nationale pour tous les Noirs.
• Les Blancs issus de familles dont les revenus étaient inférieurs à 10 000 $ avaient un score moyen au test SAT supérieur de 17 points à celui des Noirs dont les familles avaient des revenus supérieurs à 100 000 $.
https://www.jbhe.com/features/53_SAT.html#:~:text=Whites%20from%20families%20with%20incomes,national%20mean%20for%20all%20blacks.&text=Whites%20from%20families%20with%20incomes%20below%20%2410%2C000%20had%20a%20mean,incomes%20of%20more%20than%20%24100%2C000.
Bonsoir, je partage entièrement votre opinion Arnaudaron. Avez-vous un blog ou un site où on peut vous suivre ?
A Sahut, non désolé
Une chose qui est souvent négligé c’est que l’immigration, améliore certes momentanément le ratio de dépendance. Cependant, comme la plupart des immigrants arrivent entre 25 et 35 ans, ils prendront leur retraite plus tôt et contribueront éventuellement à l’aggravation du taux de dépendance, ce qui nécessitera encore plus de migration.
Quand vous regardez à quel point il est devenu difficile d’enseigner certains sujets (comme la théorie de l’évolution) en France à cause de la religion (enfin surtout une certaine religion):
https://www.telos-eu.com/fr/societe/sur-les-atteintes-a-la-laicite-a-lecole.html
Bref, même si l’immigration avait un impact positif sur le plan économique (ce qui est contestable car en réalité, tout dépend du type d’immigration) vu l’impact culturel que cela, cela ne voudrait pas le cas
« près de 53% de français de confession musulmane pratiquent un islam “conservateur” voire “autoritaire” qui confine à une forme de sécessionnisme politique et social pour 28% d’entre eux »
https://www.jforum.fr/penetration-de-lislam-radical-en-france-alarmant.html