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Posts Tagged ‘Russie’

 La récente sortie de Warren Buffet concernant l’impôt sur les revenus des riches a jeté un pavé dans la mare. Ce que sa situation mettait en évidence n’est pas que les riches ne sont pas suffisamment imposés, mais bien que ceux-ci bénéficient d’innombrables niches fiscales qui leur permettent de diminuer leur fardeau fiscal. Dans le cas de Buffet, une grosse portion de ses revenus proviennent de dividendes, lesquels sont sujets à un crédit d’impôt.

Ceci étant dit, en supposant que les dépenses de l’État ne puissent pas être entièrement financées par des frais et des tarifs à l’utilisateur, quel est le meilleur système fiscal? Pour moi, un bon système fiscal est simple, peu coûteux, équitable et il minimise les distorsions économiques. Selon Nathalie Elgrably, des chercheurs ont montré que les Canadiens ont dépensé en 2005 de $18,9 milliards à $30,8 milliards pour produire leurs déclarations de revenus, soit un montant variant entre 585$ et 955$ par contribuable. De son côté, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a estimé en 2008 qu’il en coûte $12,6 milliards aux entreprises canadiennes au chapitre de la conformité fiscale. La complexité est également coûteuse pour l’État. À lui seul, Revenu Québec emploie 9,000 fonctionnaires et nécessite un budget de $1,4 milliard. Ces chiffres sont scandaleux.

Le rôle régalien de l’État est de protéger la propriété des citoyens. Cela comprend entre autres le système de justice, le système carcéral, la sécurité civile, la police et la défense. La propriété la plus basale dont nous disposons naturellement est notre corps. Le coût de cette protection est le même pour le tout le monde. Cependant, lorsqu’il est questions de propriété matérielles et financières, les riches en ont davantage, il est donc logique que ceux-ci paient davantage d’impôts.

Concernant Monsieur Buffet, il faut noter que ce dernier paie plus d’impôts que la grande majorité des américains. Le problème est qu’il en paie moins que d’autres en pourcentage de son revenu total grâce au crédit d’impôts sur les revenus de dividendes. Doit-on éliminer ce crédit?

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Il ne fait aucun doute, les inégalités de richesse sont inhérentes au système capitaliste. Cependant, dans un véritable système de libre-marché, les inégalités ne seraient pas si grandes que certains pourraient le croire. J’ai souvent affirmé sur ce blogue que sur un véritable libre-marché, il y aurait beaucoup moins de grandes entreprises et moins de « super-riches ». Pourquoi? Parce que c’est grâce aux largesses de l’intervention étatique que les grandes entreprises et les super-riches atteignent leur statut. L’interventionnisme étatique engendre donc des inégalités qui ne résultent pas de l’aspect « méritocratique » du système capitalisme et qui sont donc indésirables pour la société.

Pour mieux illustrer cette dynamique, j’ai décidé d’analyser les cas de quelques uns des individus les plus riches de la terre selon le Palmarès de Forbes et de vous démontrer de quelle façon ils ont bénéficié de l’interventionnisme étatique pour arriver à leurs fins. Notez bien que je ne m’oppose pas du tout à l’existence de riches entrepreneurs, au contraire ceux-ci créent de la richesse et apportent beaucoup à la société. D’ailleurs, en fouillant un peu dans leurs histoires, on constate que la plupart sont de brillants entrepreneurs. Cependant, en grattant un peu, on réalise que c’est l’interventionnisme étatique qui les a fait passer de très riche à « super riche ».

Beaucoup d’entre eux ont commencé à partir de rien. Quant à ceux qui ont eu la chance d’hériter d’une entreprise, la plupart ont continué à faire de bons investissements et à prendre des risques, de façon à amener l’entreprise à un niveau supérieur. Peu d’entre eux sont des rentiers de capital hérité.

Les quelques exemples ci-bas ne sont que la pointe de l’iceberg. Il y a bien d’autres milliardaires qui ont bénéficié de favoritisme étatique et ceux énumérés ci-bas en ont bénéficié de bien d’autres manières que celles que je décris dans ces quelques lignes. Je note que beaucoup de milliardaires ont bénéficié du système bancaire inflationniste (notamment Carl Icahn et ses leveraged buyouts) et que plusieurs ont bénéficié de la règlementation excessive de certaines industries, qui favorise les grandes entreprises bien établies au détriment des nouveaux entrants et des petits concurrents.

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La grande question présentement est : y a-t-il une bulle dans l’or?

Le journaliste financier Bernard Mooney s’est récemment attaqué à la question, mais est selon moi passé à côté des points importants. Selon lui, l’or ne sert à rien, ce qui représente aussi l’opinion des keynésiens. Il avance notamment l’argument que l’or ne génère aucun flux monétaire ce qui rend son évaluation impossible. À quoi donc sert l’or?

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            Le socialisme est un système de type collectiviste qui se traduit essentiellement par la propriété publique des instruments de production. Autrement dit, seul le gouvernement peut être propriétaire du capital productif de l’économie.

            L’autre terme souvent utilisé pour désigner le socialisme est la planification centrale. C’est que dans ce système, il n’y a plus d’entrepreneurs, juste des fonctionnaires. Il n’y a plus de concurrence ni de profits. L’État a le monopole sur tout et décide de quoi et combien produire.

            Comme il n’y a plus de profit, plus rien ne motive les travailleurs. Ceux-ci ne peuvent pas améliorer leur sort en travaillant plus dur ou en améliorant leurs compétences. C’est pourquoi les systèmes socialistes voient leur productivité baisser drastiquement. Il en résulte une baisse de la production et des pénuries. Par exemple, avant d’adopter le communisme, la Russie était un gros exportateur de céréales, alors qu’à une certaine époque sous le communisme, elle n’en produisait plus assez pour nourrir sa propre population, devenant éventuellement le plus gros importateur de céréales au monde.

            De plus, sans profit, l’innovation n’est pas encouragée. Pour qu’un individu donne le meilleur de lui-même, il faut que ça en vaille la peine. Si personne ne peut profiter de son travail acharné ou des découvertes engendrées par son génie créatif, personne n’aura la motivation nécessaire à faire avancer la société vers un meilleur niveau de vie. L’absence de profit complique aussi les décisions d’investissement. Comment comparer deux investissements différents sans profit? Les pays socialistes accusent donc généralement un retard technologique important.

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La société Chinoise a fait beaucoup de progrès économique depuis sa graduelle libéralisation amorcée en 1978 et accélérée durant les années 2000s. Il n’en demeure pas moins qu’elle opère encore aujourd’hui un régime quasi-totalitaire, dans lequel l’État est trop gros. Et l’une des tangentes de l’étatisme est la constitution d’une force militaire.

Selon le Stockholm International Peace Research Institute, la Chine est maintenant en seconde place en ce qui a trait aux dépenses militaires, en hausse de +194% entre 1999 et 2008 (voir tableau ci-bas). La Chine veut non seulement protéger les voies maritimes assurant ses exportations et ses importations, mais elle veut aussi « montrer les dents » aux États-Unis et au reste du monde. La Chine a d’ailleurs investi dans des technologies visant à réduire son désavantage technologique face aux États-Unis (armes anti-satellites, détection de navires, sous-marins et porte-avions, mines navales, missiles anti-navires haute vitesse). Notez que malgré la petitesse relative de l’armée Chinoise face aux américains, celle-ci est moins éparpillée géographiquement.

Par ailleurs, l’industrie militaire Chinoise est florissante et en plein essor. Son expertise est en développement accéléré. Entre 2003 et 2007, les exportations d’armes chinoises se sont chiffrées à US$7 milliards.

Ainsi, le développement de l’armée et de l’industrie militaire chinoises est fort inquiétant lorsque combiné aux visées nationalistes de ce pays et à son attitute d’hostilité-coopérative envers l’occident.

Il est bien connu que la Chine a présentement les yeux rivés sur Taiwan; ce conflit fait les manchettes depuis longtemps et pourrait bien mener à un affrontement armé. La situation en Asie est d’ailleurs très propice aux conflits, plus que la plupart des gens ne le croient. Comme le mentionne un article de Forbes sur la question:

« Unfortunately, all of the big powers there–China, India, Japan and Russia–dislike each other, and all of them have unresolved disputes. (Japan and Russia, for instance, have yet to sign a treaty to end World War II due to disagreements over the Soviet seizure of territory in the waning days of the conflict.) Japan and China both claim the same islands and squabble over the line separating their exclusive economic zones. The Chinese still harbor long-held ambitions to recover vast portions of Russia’s Siberia. India and China are increasingly unhappy with their border arrangements, and the Indians are fighting Beijing-fueled insurgencies on their soil. And Japan feels threatened by China-backed North Korea. »

La Chine consière pratiquement la Mer de Chine Méridonale comme une mer intérieure à son territoire et veut tout ce qu’il y a dedans et autour (Taiwan, Philippines, Brunei, Malaysie, Indonesie et Vietnam), notamment pour ces voies maritimes qui lui sont tant stratégiques (voir carte plus bas).

De plus, les relations entre la Chine et l’Inde sont présentement très tendues. La Chine revendique un territoire significatif près de la frontière himalayenne. Les deux pays se sont déjà affrontés pour cette raison en 1962 et aussi en 1967, mais il semble que les tensions se soient ravivées récemment, étant donnée l’influence grandissante de ces deux nations au cours de la dernière décennie. D’ailleurs, l’Inde n’apprécie pas que la Chine étende sa zone d’influence géopolitique auprès des pays riverains de l’Océan Indien. La Chine a récemment financé la réfection de ports en eaux profondes situés au Bangladesh, au Pakistan et au Sri Lanka en échange d’un accès pour ses navires commerciaux et militaires.

Il ne serait pas surprenant de voir un important conflit armé sévir dans ces régions dans un avenir rapproché. Les États-Unis seraient fort probablement impliqués dans un tel conflit. La semaine dernière, le gouvernement Chinois ruait dans les brancards suite à ce que les États-Unis aient vendu pour US$6 milliards en armement à Taiwan. De leur côté, les américains n’apprécient pas que la Chine vende des armes à des nations ennemies telles que l’Iran et le Vénézuela.

Ceci étant dit, le militarisme est en vogue à peu près partout dans le monde. Le budget Obama prévoit $708 milliards en dépenses militaires pour 2010, plus que ses récents prédécesseurs et plus que durant les guerres de Korée et du Vietnam.

Grâce à l’étatisme, l’industrie militaire continuera d’être florissante, peu importe la conjoncture économique!

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Pour voir la partie 1, cliquez ici.
Pour voir la partie 2, cliquez ici.

3.1 La grève de 2002 – 2003.

Le 2 décembre 2002 a marqué le début d’une grève de deux mois visant à éjecter Chavez du pouvoir, menée par les syndiqués, les hommes d’affaires et les employés de PDVSA. Des pénuries de pétrole sont rapidement apparues. PDVSA a eu recours à des briseurs de grève, des sans-emploi et des ingénieurs et techniciens de l’étranger pour faire fonctionner l’entreprise. En mars 2003, Chavez a alors renvoyé la direction de PDVSA ainsi que 18,000 de ses employés. La cour a jugé ces renvois illégaux, mais le jugement n’a jamais été pris en compte. Le problème est que parmi ces 18,000 employés figurait d’excellents ingénieurs et techniciens qui ont dû quitter le Vénézuela pour trouver du travail; une lourde perte pour PDVSA.

 3.2 Élections et référendums

En Novembre 2003, une pétition de 3.6 millions de signatures demandant la destitution de Chavez a été présentée au Conseil National des Élections. La pétition a été initialement invalidée et saisie par le gouvernement, qui s’est mis à renvoyer tous les employés du gouvernement qui avaient signé (Tascon list). Huit soldats ont d’ailleurs été brûlés vifs au lance-flammes par leurs compatriotes parce qu’ils avaient signé la pétition, sans qu’aucune enquête ne soit menée. Des démarches subséquentes ont permis de valider 2.4 millions de signatures, ce qui selon la constitution, permettait de justifier un référendum qui se tiendra le 15 août 2004. Chavez remporta ce référendum avec 59% des votes.

D’autres élections présidentielles furent tenues en décembre 2006, que Chavez remporta à 63%. Il déclara alors que le pays prendra dorénavant un tournant plus radical vers le socialisme. Le moins qu’on puisse dire est que Chavez a tenu cette promesse!

En 2007, Chavez déclenche un référendum visant à modifier la constitution proposant entre autres de retirer les limites de mandats. Il pourrait ainsi se faire réélire indéfiniment. Le Général Baduel, un co-fondateur du mouvement MBR-200 avec Chavez, se dissocie de Chavez et condamne ses actions anti-démocratiques. Il proclame dans un Op-Ed du New-York Times que le socialisme ne figurait pas dans la philosophie bolivarienne et que Chavez a fait bien peu pour les pauvres, outre leur distribuer des « cadeaux pétroliers » pour acheter leurs votes. Les propositions sont rejetées par la population à 51%, mais Chavez organise un autre référendum en 2009 sur la question des limites de mandats et l’emporte cette fois-ci. Plusieurs considèrent que le pays est en route vers une dictature socialiste à la Fidel Castro. 

3.3 Nationalisations et expropriations

En 2001, Chavez a passé une loi lui permettant d’exproprier et saisir des terres. En 10 ans, son gouvernement aurait saisi environ 2.5 millions d’hectares.

En janvier 2007, Chavez a annoncé la nationalisation des compagnies de télécommunications et d’électricité. Depuis ce temps, le pays a connu six « blackouts » nationaux, en raison du fait que l’État n’investit pas suffisamment pour maintenir les actifs opérationnels et accroître la production, alors qu’il maintient les tarifs gelés, ce qui stimule la consommation.

En août 2008, Chavez a annoncé la nationalisation de Banco de Venezuela, une division de l’espagnole Banco Santander et l’une des plus grosses institutions financières du pays. En novembre dernier, Chavez a saisi quatre banques privées parce qu’elles n’étaient pas en « conformité avec la loi ». Chavez a continué de menacer les banques privées, mentionnant qu’il les nationaliserait si celles-ci refusaient de faire des prêts aux pauvres. Il en a d’ailleurs saisi trois autres en décembre pour des raisons obscures. L’hebdomadaire The Economist suggérait que c’est parce que le gouvernement devait de l’argent à ces banques.

En mai 2007, Chavez exige que PDVSA ait une participation d’au moins 60% dans tous les projets des compagnies pétrolières étrangères. La plupart des compagnies ont accepté les termes, excepté Exxon-Mobil et Conoco-Phillips. En février 2008, Exxon a obtenu une injonction de la cour britannique faisant en sorte de geler $12 milliards d’actifs de PDVSA. L’affaire n’est toujours pas réglée. 

En janvier 2009, faisant face à une chute des prix et de la production de pétrole, l’administration Chavez a recommencé à solliciter les compagnies pétrolières (Chevron, Royal Dutch/Shell et Total) pour qu’elles investissent au Vénézuela. La réalité est que PDVSA est une entreprise inefficace et qu’elle ne peut être rentable lorsque le prix du baril baisse à un certain niveau. Chavez ne peut donc pas se passer de l’expertise étrangère s’il veut maintenir son État-providence et sa réforme socialiste.

En mai 2009, le gouvernement a saisi les actifs de 74 entreprises oeuvrant dans les services pétroliers. Ces entreprises, dont l’expertise est indispensable pour PDVSA, menaçaient de suspendre leurs opérations car PDVSA leur devrait une somme de $12 milliards en facture impayées. Des 10,000 employés oeuvrant au sein de ces entreprises, Chavez a declaré que 8,000 pourraient garder leur emploi auprès de PDVSA (en commençant par ceux qui supportent le parti de Chavez).

Sous Chavez, les revenus de PDVSA ont été dilapidés en programmes sociaux, ce qui a laissé bien peu pour l’investissement. De plus, le pays a perdu beaucoup de travailleurs compétents au fil du temps suite aux grèves et aux expropriations. Le résultat est que la production de PDVSA est en chute libre.

  

3.4 – Relation avec Castro

Le Vénézuela a toujours été une plateforme de choix pour l’exportation de la révolution communiste de Fidel Castro, en raison de ses importantes ressources naturelles. C’est pourquoi Castro a longtemps supporté les guérillas FALN oeuvrant au Vénézuela et a même déjà supporté un coup d’État visant à éjecter le président en place au Vénézuela.

Dans les années 1990s, Luis Miquilena (le stratège politique derrière Chavez) a emmené Chavez à Cuba, où Castro l’attendait à bras ouverts. Une relation très solide est alors née entre les deux leaders, qui se sont rencontrés et téléphonés très régulièrement au cours de la dernière décennie.

L’année où Chavez est arrivé au pouvoir en 1999, marqua la fin des subventions russes à Cuba. Le Vénézuela a alors remplacé la Russie comme supporteur de Cuba, y expédiant environ $2.5 milliards en pétrole par année, ce qui permet au régime de Castro de subsister. En échange, Chavez bénéficie de l’expertise de Castro à mener à bien une révolution socialiste.

Ainsi, ce que Castro a toujours voulu obtenir par les armes lui a carrément été livré sur un plateau d’argent par l’électorat vénézuelien!

 

3.5 – Les Boligarques

Le régime de Hugo Chavez a fait naître une nouvelle classe de riches hommes d’affaires : les Boligarques, nommés ainsi en raison de leurs similarités avec les oligarques russes et en référence à la révolution bolivarienne de Chavez. Ces individus sont devenus milliardaires en raison de leurs liaisons avec l’administration Chavez et l’obtention d’importants contrats gouvernementaux.

Il y a entre autres le président de Banco Real, Arne Chacon, le frère de Jesse Chacon qui a participé au coup de 1992 aux côtés de Chavez et qui a été nommé ministre de la science par la suite. La banque avait bénéficié d’une généreuses part de dépôts du gouvernement.

Il y a aussi Ricardo Fernandez Barrueco, qui s’est enrichi en bénéficiant d’un monopole de l’État sur les importations de nourriture dans les supermarchés du gouvernement et a fondé une banque qui aussi bénéficié des dépôts du gouvernement. Barrueco avait forgé ses liens avec le gouvernement durant la grève de 2002, alors qu’il avait maintenu l’approvisionnement des épiceries gouvernementales malgré la grève générale.

Et que dire de Wilmer Ruperti, dont l’entreprise a importé de l’essence de Russie durant la grève de 2002, permettant à l’économie de passer au travers du conflit. Chavez l’a décoré de la médaille de Carabobo et lui a assuré un quasi-monopole pour le transport maritime de pétrole de PDVSA, ce qui en a fait l’un des hommes les plus riches du pays.

La montée de ces magnats, qui se promènent en Hummer et mangent dans les meilleurs restaurants de Caracas, est devenue un problème de relations publiques pour Chavez. La population pauvre, l’électorat de Chavez, est frustré par la montée de cette « boli-bourgeoisie ». Il a récemment entrepris de « purger » le pays de ces nouveaux-riches en les arrêtant pour diverses raisons. En effet, Barrueco et Chacon ont récemment été arrêtés par la DISIP.

 À suivre…

La partie 4 de ce dossier dressera un bilan des 10 ans du régime de Chavez au niveau de l’économie, de la pauvreté, de la criminalité, de la corruption et des droits humains.

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