Dans le premier billet de cette série, j’avais demandé aux lecteurs de me suggérer des pays pour la suite de la série. Un blogueur du nom de Jonathan a eu la brillante idée de suggérer le Chili. Ce pays a été un véritable laboratoire économique, puisque suite aux insuccès d’un gouvernement socialiste, une profonde libéralisation de l’économie a été implantée par diverses réformes. Le résultat est souvent qualifié, avec raison, de « miracle économique ».
Pinochet
Je commence en vous avertissant que le gouvernement de Augusto Pinochet, une junte militaire implantée suite à un coup en 1973, n’a pas eu grand chose à voir avec le libertariannisme. En fait, Pinochet a commis des crimes contre l’humanité qui sont fermement condamnés par les libertariens. Je ne vais pas non plus encenser les Chicago Boys, qui ont soutenu le régime de dictature et fait plusieurs erreurs coûteuses qui ont parfois servi leurs intérêts personnels.
Ce billet vise plutôt à décrire objectivement les réformes économiques qui ont permis au Chili de récemment accéder à l’OCDE et de supplanter l’ensemble des pays d’Amérique du Sud au niveau du développement. Ces réformes ne nécessitent pas une dictature militaire et de la répression pour être implantées. Au contraire, le retour à la démocratie et à la liberté non-économique a certainement contribué au succès du Chili de façon significative.
Est-ce que la dictature a facilité l’implantation de réformes capitalistes dans un pays profondément socialiste? Évidemment! Cela dit, ça ne veut pas dire qu’il faille encourager les dictatures. Bref, ne vous laissez pas aveugler par l’ignobilité du régime de Pinochet et concentrez-vous sur les réformes économiques. D’ailleurs, suite au retour à la démocratie au Chili, le cap vers le libre-marché a été maintenu par le parti de gauche au pouvoir, ce qui prouve que les mentalités ont véritablement changé pour de bon au Chili.
Les chiffres
Qu’entend-ton pas miracle économique? Le graphique suivant parle de lui-même. Le PIB per capita du Chili a augmenté drastiquement au fur et à mesure que les réformes ont commencé à fonctionner. Entre 1950 et 1970, la croissance moyenne du PIB réel par habitant a été de 1.6%, le plus bas taux de croissance de tous les pays d’Amérique du Sud. Entre 1985 (date à laquelle la crise de 1982 a été définitivement réglée) et 1996 (crise Asiatique), le PIB réel par habitant a cru en moyenne de 7%.
Le tableau suivant compare les 10 plus gros pays de l’Amérique du Sud entre eux. On constate que le Chili a la meilleure note au niveau de la liberté économique et qu’il fait mieux que les neuf autres pays dans presque l’ensemble des catégories et mieux que la moyenne dans toutes les catégories. On peut affirmer hors de tout doute que le Chili est le pays d’Amérique du Sud offrant le meilleur niveau de vie.
Le gouvernement Allende
En 1970, le parti de gauche mené par Salvador Allende a été élu, avec pour but de converger vers le socialisme. Ce gouvernement débuta une série de nationalisations d’entreprises et d’expropriations. Dans le but de stimuler la croissance économique et de faire augmenter les salaires, Allende a mis en place un programme « à la Keynes » de dépenses gouvernementales visant à stimuler la demande. Ce gouvernement croyait qu’en redistribuant la richesse aux plus pauvres, ceux-ci dépenseraient davantage, ce qui stimulerait la demande. Ces programmes seraient évidemment financés par la création de monnaie. L’inflation serait retenue par des prix-plafonds imposés par le gouvernement.
En 1972, l’inflation dépassait les 200%. Le déficit fiscal se chiffrait à 13% du PIB en 1972 et à 23% l’année suivante. Les salaires réels ont baissé de 25% en 1972. Les prix plafonds ont évidemment généré de graves pénuries; il fallait faire la queue de longues heures pour obtenir les biens de base. En somme, le pays était en crise économique.
Le coup et le début des réformes
En septembre 1973, un coup d’État mené par le Général Pinochet a mené au renversement du gouvernement et à la mort de Allende. En 1975, les Chicago Boys, un groupe d’économistes Chiliens formés à l’Université de Chicago, ont pris le contrôle de la politique économique du Chili. Ceux-ci ont entamé une série de réformes visant à réduire l’intervention de l’État dans l’économie, libéraliser le commerce international et établir le libre-marché comme forme d’organisation économique.
Les réformes ont été orientées de façon à réduire les dépenses du gouvernement pour retourner à l’équilibre budgétaire et stabiliser l’inflation. L’élément central du programme a été d’ouvrir l’économie chilienne au reste du monde en abaissant les barrières protectionnistes. Selon la Banque Mondiale, le Chili était en 1990 le pays le plus libre-échangiste au monde. Les tarifs sont passés de 105% en moyenne en 1973 à 15% en 1989 et 6% aujourd’hui.
En 1973, la plupart des banques chiliennes étaient opérées par le gouvernement. Les réformistes ont, dès 1974, commencé à graduellement libéraliser le secteur financier par des privatisations et dérèglementations.
Le secteur financier n’a pas été le seul à être privatisé. La plupart des secteurs de l’économie y ont été sujet, notamment le secteur minier, jadis sous le monopole de l’entreprise publique CODELCO, mais maintenant largement opéré par l’entreprise privée qui produit davantage et à moindre coût que CODELCO le faisait.
En 1973, 50% des terres agricoles étaient détenues par l’État suite à des expropriations menées par les socialistes. Dès 1974, le gouvernement a distribué des titres de propriétés agricoles à 109,000 fermiers et 67,000 descendants des Mapuche en 3 ans. Le tiers des terres jadis expropriées ont été retournées à leurs propriétaires légitimes et le reste a été vendu.
Le marché du travail a aussi été réformé par de nouvelles lois le rendant plus flexible. De plus, la constitution de 1980 renforçait la protection des droits de propriété.
Un autre élément clé du miracle chilien a été la réforme des pensions de 1981 (voir cet article de l’IEDM). Cette réforme remplaça le système public de régime de retraite par un système de capitalisation et de comptes d’épargne-retraite individuels, où chaque travailleur dispose de son compte, géré par le secteur privé. Aujourd’hui, 95% des travailleurs sont cou verts par le nouveau système. Au cours des 26 premières années suivant son entrée en vigueur, le rendement annuel des épargnants, en tenant compte de l’inflation, s’est élevé à 10,3 %. Devant ce succès, le modèle chilien a été imité, en tout ou en partie, par une trentaine de pays aux quatre coins du monde (dont la Suède). Ce nouveau système a permis de générer l’épargne nécessaire à financer le formidable essor de l’investissement privé au pays. Il a aussi permis aux Chiliens d’obtenir une part (en tant qu’investisseurs) du succès économique de leur pays.
Le résultat de ces réformes a été une augmentation substantielle des exportations, une plus grande diversification des exportations, une hausse de la productivité et une grande augmentation des investissements étrangers au Chili. La croissance du PIB, des revenus et de l’emploi ont été fulgurantes.
Les réformes sociales ont été limitées, mais étaient plutôt inutiles puisque la croissance économique a eu comme impact d’améliorer la qualité de vie des pauvres en leur donnant un emploi. Les inégalités se sont certes accrues, mais le niveau de vie a augmenté pour tout le monde. À cet égard, la critique de Naomi Klein est typique des gauchistes. La gauche préfère vivre dans un pays pauvre, mais égalitaire, que dans un pays riche inégalitaire, même si les plus pauvres du pays riches ont un niveau de vie maintes fois supérieur à ceux du pays pauvre.
Les erreurs
La plus grande erreur des Chicago Boys a été, durant la première portion de leur mandat, de maintenir un régime de taux de change fixe. Cela a rendu le pays vulnérable lors de la crise de 1982 et a fait en sorte que le Chili a été le pays le plus affecté par la crise en raison de sa devise surévaluée. L’ampleur de cette crise et son impact sur l’économie du Chili auraient bien pu miner la suite des choses et renverser l’implantation des réformes.
La deuxième erreur a été la trop rapide privatisation des entreprises d’État. En les vendant plus graduellement, des meilleurs prix auraient pu être obtenus et celles-ci auraient probablement été achetées par les fonds de pension chiliens plutôt que par les riches collaborateurs de Pinochet.
La troisième erreur a été de ne pas réformer le système de santé publique et le système d’éducation publique, tous deux inefficaces et victimes de sous-investissement. Le gouvernement de Pinochet les a nettement négligés, ce qui a grandement nui au sort des plus pauvres. Le gouvernement Ailwyn a corrigé le tir lorsqu’il a pris le pouvoir en 1990. Il a augmenté un peu les impôts pour financer des programmes sociaux qui ont contribué à améliorer le sort des pauvres dans les années 1990s. Il faut cependant, reconnaître que si le Chili a eu les moyens de faire ces dépenses sans s’endetter ou créer de la monnaie, c’est grâce à l’énorme création de richesse que les réformes libérales ont permis de générer.
Taux de mortalité infantile:
Conclusion
La gauche tente par tous les moyens de discréditer le Miracle Chilien : soit en faisant référence à l’horrible dictature de Pinochet, soit en pointant vers le coefficient de Gini, soit en relatant l’ampleur de la crise de 1982. Selon moi, ces points ne sont pas suffisants pour démontrer que les réformes visant à augmenter la liberté économique n’ont pas été bénéfiques au Chili.
Si vous relisez la conclusion de mon billet sur le Bangladesh, vous constaterez que plusieurs de mes recommandations ont été appliquées au Chili. Résultat : le Chili est passé de pays sous-développé à membre de l’OCDE.
Si vous cherchez des solutions aux problèmes économiques des pays du tiers-monde, l’histoire du Miracle Chilien comporte certainement plusieurs ingrédients importants au développement d’un pays; le principal étant bien sûr la liberté économique.
Il est intéressant de noter que le Vénézuela est présentement en train d’adopter les mêmes politiques que le gouvernement socialiste de Allende entre 1970 et 1973, qui ont mené à une crise économique. Je maintiens que la seule raison pour laquelle le Vénézuela n’est pas encore en grave crise économique (seulement très mal-en-point), c’est grâce au prix du pétrole qui frôle les $80.
Pour ce qui est des fonds de pension, obtenir un rendement de 10% sur 26 ans n’est absolument pas une prouesse. Cela en serait une si ce rendement était maintenu sur 40 ans et que le capital productif n’avait pas été détruit quelques années auparavant.
La France a fait de même à la sortie de la seconde guerre mondiale en instituant son régime par répartition.
Sinon, il est bien curieux qu’un partisan de l’étalon-or soit aussi opposé aux changes fixes…
@Jean
« il est bien curieux qu’un partisan de l’étalon-or soit aussi opposé aux changes fixes… »
Absolument pas. Au contraire.
Il serait surprenant qu’un partisan de l’étalon-or et du libre-marché appuie une banque centrale qui manipule sa monnaie pour la maintenir à un niveau fixe par rapport à une autre devise.
Si nous sommes pour avoir une monnaie fiduciaire, le moindre mal serait que celle-ci soit laissée libre de fluctuer. Au marché de décider du niveau du taux de change.
Ceci étant dit, dans un monde sous l’étalon-or, les taux de change seraient évidemment fixes puisque chaque devise représenterait une certaine quantité d’or.
Les fonds de pension représentent à présent 80% du PIB du Chili. Le rendement annuel de ces fonds est de 8,5%. Le ratio de la dette publique par rapport au PIB est de 12,2% en 2012. Le revenu par habitant qui était de 1623 $ en 1973 sous le gouvernement socialiste de Salvador Allende, est passé à 17400 $ en 2011. Cela représente une augmentation de 1072% en 38 ans.
Si vous voulez avoir plus de détails sur les bienfaits de la réforme des retraites au Chili, intéressez vous à José Pinera. Un de ses livres a été publié en francais: http://www.josepinera.org/zrespaldo/Jose_1.pdf
https://www.amazon.fr/Taureau-par-cornes-Jos%C3%A9-Pinera/dp/B00D5DWUJ8
« un rendement de 10% sur 26 ans n’est absolument pas une prouesses » ce n’est pas le rendement sur 26 ans mais plutôt le rendement annuel.
Autre livre de Pinera à lire sur le même sujet: Pour un système de retraite qui marche ! – La réforme chilienne
https://www.amazon.fr/Pour-syst%C3%A8me-retraite-qui-marche/dp/2954645806/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1495877063&sr=1-1
Après bien sûr, on peut me reprocher de citer Pinera qui est celui qui a mis en place le système de retraite chilien. Donc il y a un problème d’objectif. Normal qu’il vante ses réformes. Cependant, c’est lui qui explique le mieux les choses et surtout il y a une argumentation très convaincante (et chiffrée). De plus, il explique les choses de manière simple. En plus, je n’ai jamais vu ses détracteurs donner des arguments convaincants
« objectif » objectivité.
Dernière raison pour laquelle je le cite: il y a très peu d’économistes qui sont autant spécialistes de cette question que lui
Article sur le miracle économique chilien: https://www.cato.org/publications/commentary/remarkable-story-chiles-economic-renaissance
désolé cet article ne vous était pas adressé. Je voulais le mettre tout en bas. Il s’agit d’un article rejoignant cet article. (Cela ne parle pas du système de retraite mais de la situation économique du chili)
Deux articles de Pinera sur contrepoints: https://www.contrepoints.org/author/jose-pinera (il explique le système chilien de retraite et sa mise en place)
Pour plus d’articles de Pinera, vous pouvez regarder ici (en anglais): https://www.cato.org/people/jose-pinera
ou sur son site: http://www.josepinera.org/
autre article de contrepoints sur le système de retraite chilien: https://www.contrepoints.org/2010/09/23/36-le-systeme-prive-de-pension-chilien-sort-indemne-de-la-crise
Sur le système de retraite chilien: https://twitter.com/steve_hanke/status/950764603402747904
le bon lien: https://web.archive.org/web/20180112001113/https://twitter.com/steve_hanke/status/950764603402747904
à lire sur la réforme des retraites au chili: https://www.cato.org/publications/congressional-testimony/social-security-pension-reform-lessons-other-countries-current-state-chiles-private-pension-system
autre article intéressant sur le système de retraite chilien: https://www.cato.org/publications/commentary/economist-estelle-james-examines-chiles-pension-system-1
un article plus complet et plus long (cela fait 23 pages) expliquant le système de retraite chilien: https://object.cato.org/sites/cato.org/files/pubs/pdf/ssp17.pdf
Bonjour,
«Ceci étant dit, dans un monde sous l’étalon-or, les taux de change seraient évidemment fixes puisque chaque devise représenterait une certaine quantité d’or.»
L’autre jour quelqu’un m’a posé la question comment fonctionnerait les taux de change dans un monde sous l’étalon-or et entre pays n’ayant pas tous l’étalon d’or.
Je ne sais pas si vous avez un article à me conseiller où le système est décrit ?
Merci
@Maxime
« comment fonctionnerait les taux de change dans un monde sous l’étalon-or et entre pays n’ayant pas tous l’étalon d’or. »
De la même façon que les taux de change flottants fonctionnent aujourd’hui.
Par exemple, supposons que le Canada est sous-étalon or (disons qu’un dollar canadien vaut 1/1000 d’once d’or), et que la République Tchèque ne l’est pas et continue d’utiliser ses couronnes.
Supposons que le prix de l’or soit de 18,000 couronnes par once sur les marchés internationaux. Le taux de change dollar/couronne sera donc de 18 couronnes par dollar.
Ainsi, un Tchèque pourrait acheter un dollar canadien contre 18 couronnes.
Supposons que la masse monétaire Tchèque continue d’augmenter, il se peut que la couronne perde de son pouvoir d’achat. Le marché des changes corrigera le tir (i.e. il y aura une pression à la baisse sur le cours de la couronne). Le prix de l’or en couronne pourrait alors augmenter à 18,500 couronnes; il faudrait alors 18.50 couronnes pour acheter un dollar canadien.
Tu comprends le principe?
Quelle serait la conséquence sur les flux internationaux?
Si la banque centrale Tchèque et son système bancaire continuent de créer de la monnaie, le pouvoir d’achat des Tchèques va constamment diminuer par rapport aux Canadiens. Le niveau de vie des canadiens va s’améliorer par rapport à celui des Tchèques.
Je comprend bien le principe, mais si la République Tchèque est aussi sur l’étalon-or.
Dans ton exemple 1 dollars contre 18 couronnes.
Une couronne vaut 1/18000 d’once d’or.
Je pense que le rapport entre les deux monnaies sera fixe à 1/18.
Comment les deux monnaies pourraient elles continuer d’évoluer séparement ?
Puisque quelqu’un pourrait toujours échanger ses devises en or pour profiter d’un écart
de la valeur entre les deux monnaies.
Je possède 1G de Couronne thèque qui valent 55 555 555,56 $ canadien à 1/18.
Si la demande pour le dollar canadien baisse à cause d’une baisse du prix du pétrole.
Disons que le rapport est monté à 1/17, mes couronnes valent 58 823 529,41.
Je vais échanger mes couronnes pour des dollars canadien.
Je vais donc avoir 1/1000 d’once d’or que je vais pouvoir convertir en couronne.
Je vais vendre mes dollars pour l’avoir en or.
Et je vais les reconvertir en couronne.
Merci pour l’aide 🙂
@Maxime
« Je pense que le rapport entre les deux monnaies sera fixe à 1/18. »
Oui! La devise représente une quantité de métal fixe.
« Puisque quelqu’un pourrait toujours échanger ses devises en or pour profiter d’un écart
de la valeur entre les deux monnaies. »
Oui!
La valeur d’une monnaie est son pouvoir d’achat. Cette valeur varie en fonction des prix.
S’il y a un possible arbitrage de prix à faire entre les deux pays, disons sur le pétrole comme tu le proposes, les acteurs des marchés vont le faire et la possibilité d’arbitrage va disparaître.
Je veux pas parraître tannant! J’essais de comprendre, mais la rareté d’une monnaie a aussi un prix.
Si tout le monde veut des dollars pour acheter des produits canadiens.
Et que la masse monétaire du Canada n’augmente pas il y aura rareté.
Le dollars va monter car tous le monde en veut, c’est l’offre et la demande qui
déterminent le prix d’un bien et la devise peut devenir un produit.
Le dollars va donc monter, et dépasser son prix fixé en or ?
@Maxime
« Le dollars va donc monter, et dépasser son prix fixé en or ? »
Non! Car à ce moment un arbitrage serait possible.
Disons que tout à coup, la couronne s’échange à 20 pour 1 contre le dollar canadien (plutôt que 18 ci-haut).
Les traders canadiens vont convertir leurs dollars en couronnes et échanger ces couronnes contre l’or sous-jacent :
1 dollar devient 20 couronnes, ce qui permet d’obtenir 20/18,000 d’once d’or
Ces traders vont ensuite revenir au Canada et échanger cet or contre des dollars. Cette or permettra précisément d’obtenir $1.11 canadien, pour un profit de 11%!
Ce manège va se poursuivre jusqu’à ce que l’opportunité de profit disparaisse (i.e. que les devises se transigent par rapport à la quantité d’or sous-jacente).
Cet article, comme plusieurs autres, est génial. Du moins si tout est vrai…
Pourriez-vous citer quelques sources pour que le citoyen lambda puisse vérifier quelques-une de vos affirmations? Non pas que j’en doute, mais il arrive, parfois, que consulter les sources soit utile…
@Paul.
Merci et bienvenue sur mon blogue.
Les données sur le PIB proviennent de diverses bases de données; plutôt facile à trouver.
Pour ce qui est de mon tableau, j’ai combiné les données du Frazer Institute avec les données des Nations-Unies, de Social Watch, de Transparency International et des universités Yale et Columbia.
Pour ce qui est du reste, voici quelques références:
http://www.associatedcontent.com/article/268119/the_chilean_miracle_freemarket_economic.html?cat=37
http://en.wikipedia.org/wiki/Miracle_of_Chile
http://www.globalenvision.org/library/3/1377
http://blog.american.com/?p=9377
Génial!
Des liens « pour en savoir plus », j’adore ça!
Merci énormément.
Bonjour Minarchiste, je dois dire que j’adore votre blogue car malgré que je ne suis pas économiste de formation, mon domaine d’études (le commerce/développement international) est pratiquement composé de science économique en son sens.
J’ai écrit une thèse là-dessus sur le Chili durant cette période, le problème est que dans sa logique idéologique Naomi Klein désinforme dans de véritables mensonges (et malgré que je suis plus Autrichien que Monétariste), Friedman a toujours été constant dans son approche face à une société libérale.
En fait, le Chili a connu une grosse libéralisation depuis 1990 (tant au niveau économique que sociale) plus qu’entre 1970 et 1990. Ironiquement, le Chili n’est allé jamais allé vers une dictature depuis 20 ans, tant avec celles d’un marxiste keynésien comme Allende que d’un régime militaire comme Pinochet.
Pour Allende et cela à part qu’il est preuve d’un exercice de masturbation intellectuelle très grande auprès de certaines élites universitaires, je dois dire que cela démontre le manque de connaissance en économie de beaucoup de gens particulièrement avec (encore) la création de la fausse monnaie. Or, comme Pinochet, Allende a été une véritable faillite pour le Chili. Pour une raison dont j’ignore, j’ai l’impression qu’un nombre sensible d’intellectuels aiment plus qu’on soient tous pauvres égal avec un gros état et une armée de fonctionnaires qui ont plus de privilèges que les autres.
« le Chili a connu une grosse libéralisation depuis 1990 (tant au niveau économique que sociale) plus qu’entre 1970 et 1990. »
As-tu plus de détails?
Je ne connais pas beaucoup Naomi Klein, mais de ce que j’en sais, elle est du même moule que Michael Moore: elle déforme la vérité et elle ne sait pas ce qu’est vraiment le capitalisme.
Je suis justement tombé sur cet article, qui démolit l’oeuvre principale de Noami Klein (Shock Doctrine):
Cliquer pour accéder à bp102.pdf
C’est excellent et à lire absolument si vous vous intéressez à Friedman et aux théories de Klein.
Les tactiques de salissage qu’elle utilise sont dégueulasses et son argumentation ne tient carrément pas la route avec la réalité.
Impossible de lui accorder une quelconque crédibilité.
Oh my god, je connaissais déjà Naomi Klein, je ne savais pas qu’elle était née à Montréal! Ça expliquerais beaucoup de choses 😉
On en a déjà parlé pendant mon secondaire je crois, en raison de son livre No Logo. En fait quand je regarde en arrière, j’était tout aussi indigné que les autre de ma classe et de mon prof bien pensant.
Je suis allé regarder sur wikipedia juste pour le plaisir et… WOAH!!! Lisez l’article, elle a un bel historique familial de marxistes et socialistes et name it! Tout l’article qui la décrit et un beau ramassis de « conscience sociale ». À la fin il y a « critique »… ouch… elle a autant de crédibilité que Raël!
Je vais me faire un plaisir de lire ce petit document.. (bah 20 page)
Si on exclut les notes, ce n’est que 15 pages….et c’est vraiment sidérant!
Si c’est ça la gauche, loin de moi svp.
Si comme moi vous n’avez pas envie de vous tapper les 500+ pages du torchon de Naomi Klein, vous pouvez toujours voir le résumé vidéo de moins de 7 minutes. C’est bien suffisant.
La stratégie du choc, en entier pour ceux qui ont 1h à perdre: http://youtu.be/MKeiChMRWTU
C’est justement le chapitre avec la Chine qui me fait bien rire, car lorsque je suis allé, il y a un mois, j’ai discuté avec des chinois qui parlent français ou anglais sur la libération économique et sociale.
Or, c’est probablement à cause de quelques libéralisations en place que le régime a pu rester au pouvoir car cela a pu véritablement l’émergence d’une classe moyenne qui consomme de plus en plus et qui sait consommer tout en étant informée.
Or, aussi il faut dire que les événements de mai 1989 en Chine ont fait que retarder le pays, au point même où qu’il y avait eu une purge dans le parti après ces événements, où que l’on a tassé plusieurs vieux bronzes du PCC qui n’étaient pas vraiment ceux qui étaient très friands aux réformes entreprises par l’aile de Deng Xiaoping.
Par contre, Klein ne mentionne pas des exemples de sociétés qui sont passée du Tiers-Monde à des pays industrialisés en moins de 40 ans:
-La Corée du Sud, qui était il y a moins de 40 ans bien plus pauvre que la Corée du Nord. Aujourd’hui, un est un état failli et l’autre est un pays hyper-développé
-Hong Kong
-Le Japon qui a connu une croissance très grande entre les années 50 et 80 avant qu’elle s’embarque vers le corpo-keynésianisme qui a eu des conséquences néfastes jusqu’à nos jours
-Taiwan
-Le Chili qui est probablement l’un des pays les plus prospères en Amérique Latine en ce moment
-La Nouvelle-Zélande qui a entrepris des réformes très importantes dans les années 80-90 pour devenir un exemple d’une véritable société libérale
-Singapour qui malgré qu’avec état assez paternaliste a connu un développement sans pareil depuis les années 50
-L’Estonie qui est un exemple peu mentionné
@ Minarchiste
Idée de prochain billet, je prend la citation de Matvail :
« Or, c’est probablement à cause de quelques libéralisations en place que le régime a pu rester au pouvoir car cela a pu véritablement l’émergence d’une classe moyenne qui consomme de plus en plus et qui sait consommer tout en étant informée. »
La citation suggère, pour un lecteur ignorant, que la croissance économique passe par l’augmentation de la consommation. Autrement dit, la consommation soutient l’économie et si cette dernière ralentit, il faut soutenir la consommation pour maintenir l’économie. Ce mythe est présent chez les étatistes (par étatiste, j’entend les gauchistes qui dénoncent la « consommation capitaliste ») et les keynésiens (par Keynésiens, j’entend les économistes qui défendent le keynésianisme et aussi les monétaristes comme Friedman)(même si on peut reconnaître l’ensemble de l’oeuvre de Friedman, on peut déplorer ses tendances monétaristes).
Ces deux groupes croient donc que le capitalisme consiste à consommer pour faire rouler l’économie alors que c’est la production qui permet la création de richesse, pas la consommation. La production doit être consommée, of course mais la consommation ne sert que de directeur de la production, il est inutile de produire quelquechose dont personne n’a besoin mais il est tout aussi inutile de soutenir la consommation pour soutenir l’économie.
Le premier groupe s’oppose au « capitalisme »(qui n’est que du corporatisme) et le second l’appuie pour la « prospérité », dans des fabulations macro-économique qui n’a d’économique que le nom. Il serait très intéressant de détruire les mythes à ce sujet. Je sais que vos billets portent le plus souvent sur des statistiques et des chiffres pour avoir des preuves plus tangibles mais un billet plus explicatif pourrait aider les petit gauchistes curieux qui viennent sur votre site.
@ les petit comiques qui croyaient que bonne économie=consommer :
Matvail veut dire que la libéralisation a permis l’enrichissement individuel et donc la consommation. Par exemple les soins de santé, la nourriture et le transport, c’est de la consommation mais il est impossible de les avoir sans avoir une production, qui celle-ci est grandement augmentée par la libéralisation des marché.
@Kevin:
Tu as compris mon point à la lettre y compris pour Friedman dont j’ai beaucoup de respect malgré que je ne suis pas un monétariste. Une consommation artificielle faite par l’état est PIRE à mon avis qu’une consommation déficiente car c’est simplement de la fraude.
La question est de dire que l’amélioration du standing de vie s’est souvent faite sans le rôle de l’état et surtout en étapes et cela surtout que le marché intérieur chinois est véritablement en expansion pour diverses raisons.
Or, malgré que l’état est bien encore présent en Chine, faut dire que l’enrichissement individuel et l’accumulation de capital s’est fait en étapes pendant une période de 30 ans. En fait, le problème dont je vois souvent en économie est de ne pas regarder l’évolution à moyen terme et de vouloir des résultats tout de suite, comme avec les keynésiens qui essaient d’avoir des résultats spontanés lorsque cela finit par leur retomber sur le nez.
Ironiquement, lorsque Keynes parle de l’économie-casino, je ne peux que croire que sa théorie était celle qui illustre le mieux cela. Du moins, j’ai même l’impression que les Keynésiens d’aujourd’hui sont ceux qui tentent d’être même plus « pur-et-dur » que Keynes lui-même.
Bonjour,
Votre étude est intéressante mais elle est sans doute que vous n’avez jamais mis les pieds au Chili. Il est vrai que le Chili sur certains points parait vraiment être un pays développé, mais malgré tout la misère est bien visible dans les rues de Santiago: la nuit vous pouvez y voir des gens faire les poubelles, pas mal de vendeurs à la sauvettes, de mendiants, de sdf (malgré tout moins qu’à Paris, je l’admets). De plus si vous prenez l’autoroute Costanera Norte (les autoroutes urbaines de Santiago sont d’ailleurs très modernes), vous pouvez voir des bidonvilles qui longent l’autoroute.
Bien sûr ceci n’est que visuel, mais maintenant que je connais des chiliens qui ne sont pas les plus à plaindre (la plupart font parti de la classe moyenne privilégiée), je me rends compte que leur vie est très précaire, y compris chez des chiliens qui peuvent avoir des revenus supérieurs à 1 millions de pesos mensuels (env. 1400€).
Il est vrai qu’on peut être impressionné par leurs malls gigantesques et surbondés, leur parc automobile très joli, mais il ne s’agit là que d’un faible pourcentage de leur population qui a accés à la consommation (50% des santiaguinos gagnent moins de 500.000 pesos mensuels, soit env. 700€).
On est vraiment loin du développement de Singapour ou de la Corée du Sud par exemple.
ps: je n’ai parlé que de Santiago car je connais encore assez mal la province chilienne.
@Kefton
Merci pour les commentaires.
Il est vrai que le Chili a encore beaucoup de chemin à faire avant d’atteindre le niveau de vie d’un pays comme le Canada. Il y a encore beaucoup trop de pauvreté.
Ceci étant dit, la plupart des indicateurs économiques et sociaux ont non seulement ratrappé le reste de l’Amérique Latine, mais ils l’ont largement dépassé.
Et cette amélioration ne dépend pas du prix du pétrole, comme c’est le cas au Vénézuela.
Oui c’est vrai que le Chili a dépassé l’amérique latine économiquement parlant, mais bon il faut reconnaitre que l’Amérique latine ce n’est pas non plus un bon référentiel.
Je te conseille de lire ce résumé d’une étude de l’OCDE de l’économie chilienne, c’est très intéressant: http://economie-analyses-actualites-opinions.over-blog.com/article-le-chili-entre-a-l-ocde-44141178-comments.html#anchorComment
@Kefton
Cet article démontre que le Chili a en effet encore du chemin à faire vers la liberté économique, et que c’est en franchissant ces obstacles qu’il parviendra à améliorer encore plus le sort de sa population et la vivacité de son économie.
J’aimerais rajouter un commentaire sur l’économie chilienne. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais l’industrie chilienne produit très peu de produits manufacturés, une des raisons à cela sont les accords de libre échange avec beaucoup de pays dans le monde, et le petit marché constitué par le Chili.
Bien que le Chili soit le pays le plus compétitif en Amérique du sud, il produit très peu de voitures, alors que l’Argentine et le Brésil en produisent beaucoup. Ne pensez-vous pas que cette désinstrualisation du pays ne sera pas à terme un frein au développement. Il est bien connu que l’industrie produit un grand nombre d’emploi ce qui permettrait à une partie de la population de sortir de la pauvreté.
On peut également citer le manque d’activité à forte valeur ajoutée qui permettrait de créer des emplois bien rémunérés.
J’aimerais avoir votre avis sur cette question.
Kefton
@Kefton
« Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais l’industrie chilienne produit très peu de produits manufacturés »
Non. Je n’étais pas au courant. Mais je m’en doutais, puisque l’industrie principale au Chili est l’industrie minière et la métallurgie.
« Il est bien connu que l’industrie produit un grand nombre d’emploi ce qui permettrait à une partie de la population de sortir de la pauvreté. »
J’éviterais ce genre de généralisation simpliste.
« On peut également citer le manque d’activité à forte valeur ajoutée qui permettrait de créer des emplois bien rémunérés.
J’aimerais avoir votre avis sur cette question. »
Vous ne me verrez jamais affirmer sur ce blogue que le Chili est le paradis libertarien et capitaliste. Ils ont encore beaucoup de chemin à faire au niveau de la libéralisation de leur économie.
Mon article visait à expliquer pourquoi le Chili est-il passé d’un des pays les plus pauvres d’Amérique Latine à celui du plus riche, faisant même maintenant partie de l’OCDE.
Malheureusement, le pays retourne vers ses racines socialistes. Une fois la richesse créée, il apparaît toujours plusieurs factions visant à vouloir la redistribuer, ce qui résulte toujours en une destruction de ladite richesse et à une régression des libertés individuelles.
Cependant, ces réformes socialistes sont modérées (contrairement à ce qui se passe au Vénézuela et en Bolivie, deux des pays les plus pauvres de cette région), ce qui devrait minimiser leur impact négatif.
Non en fait je ne critique pas votre article, ceux sont seulement des questions que je me pose et auxquelles je n’ai pas de réponses. Je souhaite réellement que le Chili se développe car j’adore ce pays et surtout les chiliens, et je pense qu’ils méritent de vivre dans un pays où on vit bien.
En fait ces questions reviennent assez souvent dans les journaux chiliens, notamment la question: peut-on être un pays développé quand 30% de nos exportations sont des produits miniers dont les revenus sont très dépendants de la conjecture internationale? L’autre question: peut-on espérer développer notre industrie quand on signe des accords de libre échange avec des pays à bas coût de main d’oeuvre comme la Chine par exemple? Les politiques chiliens prétendent que cette concurrence oblige l’industrie chilienne à se moderniser pour devenir plus compétitive, ce qui est vrai vu que l’économie chilienne est la 30ème plus compétitive au monde, les détracteurs répondent que cette concurrence décourage l’industrie locale au profil des importations.
Si on analyse le modèle de développement du Chili, on peut y voir des similitudes avec l’Irlande: libéralisme économique, faible imposition des entreprises, économie de service, ect… Et en Irlande ce modèle de développement est clairement un succès (l’Irlande était encore un pays pauvre dans les années 80), malgré la crise que traverse le pays aujourd’hui.
Pour résumer je dirais que la question à se poser n’est pas de savoir si le modèle chilien a fonctionné jusqu’à aujourd’hui (je pense sincèrement que oui vu les progrès réalisés par le pays depuis 20 ans), mais si ce modèle peut permettre à ce beau pays de se hisser au niveau des pays développé dans les 10 ou 20 prochaines années.
Pour Pinochet, il est important de remettre les choses dans le contexte. La plupart des libéraux par peur d’être assimilé à Pinochet tombe dans le piège des gauchistes en acceptant la version que la majorité des gens connaissent qui n’est ni plus ni moins qu’une diabolisation de Pinochet et qui est une réécriture de l’histoire par les gauchistes. Moi, je dit qu’il faut dire la vérité historique, il ne s’agit pas de faire Pinochet un héros, de le glorifier juste de dire la vérité. ET cela n’a rien à voir avec le fait que Pinochet a mené une politique économique plutôt libérale car c’est exactement la même chose avec Franco qui n’était en rien libéral. Franco et Pinochet sont certes deux dicateurs mais aujourd’hui, on les diabolise, il est plus que temps d’arrêter la propagande gauchiste à leur sujet.
La vérité est là, le chili était au bord de la guerre civile (manifestations, greves,….) à cause de la politique sectaire et antidémocratique d’Allende.Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extrême gauche dans l’armée. Sans Pinochet, il y aurait eu une guerre civile
dans la vie, il faut assumer les conséquences de ces actes. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende a raté de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) car il y a eu des fraudes massives organisé par allende. si allende avait respecté le processus démocratique, il n’y aurait pas eu de coup d’état.
lisez « Pinochet, l’autre vérité » de Philippe Chesnay. la majorité des vctimes du régime de pinochet furent les chefs de la gauche, des gens qui avaient pour but de créer une dictature du prolétariat.
Lisez l’historien Pierre Vayssière spécialiste de l’amérique latine. notamment son livre « Le Chili d’Allende et de Pinochet dans la presse française : Passions politiques, informations et désinformation, 1970-2005″ qui montre l’opération de manipulation médiatique orchestré par la gauche francaise.
lisez La face cachée d’Allende: antisémitisme et eugénisme de Victor Farias, un intellectuel juif qui a aussi écrit Heidegger et le nazisme. il est aussi l’auteur d’autres ouvrages :Les nazis au Chili et La gauche chilienne: 1969-1973. le point de départ de ce livre est le refus du gouvernement d’allende d’extrader l’ex SS-Standartenführer, Walther Rauff. le célèbre « chasseur de nazi », Simon Wiesenthal était convaincu que Salvador Allende, avait délibérément protégé le responsable nazi et il a demandé des années plus tard à son ami, Victor Farias d’enquêter. la thèse de doctarat défendu par alllende Hygiène mentale et délinquance montre à quel point il était raciste et eugéniste. en tant que Ministre de la Salubrité, il se charga de présenter le projet de Loi de stérilisation des aliénés applaudi par les racistes qui est quasiment la meme chose que la Loi sur la protection de la descendance contre les maladies héréditaires du régime nazi. le fondateur du Parti socialiste chilien, Mamaduke Grove, était régulièrement « payé » par le Ministère des Affaires Etrangères nazi et que les ministres socialistes du gouvernement du Front Populaire étaient également directement « soudoyés » par l’ambassade nazi de Santiago. En 1956, Allende était-il actionnaire et directeur général de l’une des plus grandes sociétés anonymes du Chili, la Société Pelegrino Cariola.
Allende n’était pas un démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende remporta les élections législatives avec 55,6% des suffrages (87 députés et 30 sénateurs) contre 44,1% pour l’Unité populaire (63 députés et 20 sénateurs) ; l’opposition rata de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) ; un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.
Allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965) « Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre […] pour instaurer un État révolutionnaire […] » ; « La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. […] Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique, et à sa défense et renforcement » ; « « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste » ; « Les formes pacifiques ou légales de lutte (revendicatrices, idéologiques, électorales, etc.) ne conduisent pas par elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. » (22e congrès général du Parti socialiste, Chillán, 1967). en 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à-dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »
L’étude des chiffres macro-économiques illustrent l’ampleur du désastre économique provoqué par la gestion du gouvernement Allende : baisse du PIB qui se retrouve en 1973 pratiquement au même niveau que 1970 (-1,21% en 1972 et -5,57% en 1973) ; indice des salaires réels chutant de 45% durant la même période ; pouvoir d’achat chutant de 10% d’octobre 1970 à avril 1973 sur base des prix alimentaires ; investissement brut dégringolant à 15% du PIB contre une moyenne de plus de 21% entre 1965 et 1970. Dans le même temps, les dépenses publiques passeront de 13% du PIB en 1970 à 53% en 1973 avec un déficit budgétaire sautant de 39% des recettes de l’État en 1970 à 115% en 1973 (de 2,7% du PIB en 1970 à 24,7% en 1973). De leur côté, les entreprises publiques cumuleront plus d’un milliard de dollars de pertes.
Les déséquilibres économiques provoqueront l’explosion des importations qui s’envoleront de 956 millions de dollars en 1970 à près de 1,5 milliard en 1973, alors que la valeur des exportations stagne (sauf en 1973, grâce à un boom du prix du cuivre sur les marchés internationaux). La balance commerciale excédentaire de 155,9 millions de dollars en 1970 devint déficitaire de 16,3 millions en 1971, 253,4 millions en 1972 et 138,3 millions en 1973. Parallèlement, la dette extérieure augmentera de 500 millions de dollars entre 1970 et 1973. Le tout encadré par de rigides barrières douanières qui interdisaient l’entrée de pas moins de 300 produits au Chili et des tarifs douaniers pouvant grimper jusqu’à 750%, avec une moyenne de 105% en 1973. De même, on comptera pas moins de 15 taux de change différents, avec un ratio entre le plus bas et le plus élevé excédant les 8.000% !
Plus dramatique encore : le déchaînement de l’inflation et l’établissement d’un plafonnement des prix qui, au lieu de juguler l’augmentation des prix, créera des ruptures dans l’approvisionnement et conduira à l’hyperinflation. De 28% en 1971 à 606% en septembre 1973. Avec une monnaie chilienne qui sera dévaluée de près de 1.000% face au dollar. Cette situation laissera les commerces désapprovisionnés et donnera naissance aux interminables queues devant les magasins, typiques de tout pays socialiste qui se respecte. La majorité des biens de première nécessité ne se trouvant plus qu’au marché noir. Le pays restera finalement sans réserves, ne serait-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires. Le 6 septembre 1973, le gouvernement Allende annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quelques jours.
« L’expérience du docteur Allende a échoué parce que sa coalition d’Unité Populaire, dominée par les socialistes et les communistes, a tout fait pour installer au Chili un système socialiste radical auquel était farouchement opposée plus de la moitié de la population. Il avait été élu en 1970 avec seulement 36,3% des voix, à peine 39.000 votes de plus que son concurrent conservateur arrivé en deuxième place. Lors des élections législatives du début de cette année, l’Unité Populaire n’a seulement obtenu que 44%. Pourtant, en dépit d’un parlement dominé par l’opposition, souvent en méprisant les tribunaux et face au chaos économique et à une inflation qui faisait rage, le régime a continué de « réquisitionner » des entreprises, grandes et petites. Ces actions ont polarisé le Chili comme jamais auparavant, provoquant une opposition tous azimuts, non seulement de la part du riche ou d’une frange fasciste, mais bien de la classe moyenne qui représente la moitié de la population et qui se voyait affronter sa propre destruction. Si le docteur Allende avait progressé de manière plus réfléchie, s’il avait fait une pause pour consolider après la nationalisation des industries de base du Chili et posé des limites raisonnables à son programme socialiste, il aurait probablement terminé son mandat avec de grandes chances de succès. » new york times
Comment la politique économique d’Allende a échoué: http://ilmegliodiinternet.it/falli-leconomia-populista-allende/
Une vue analytique du miracle chilien: https://www.willricciardella.com/analytical-view-chilean-miracle/
Les pays d’Amérique latine ayant suivi les recettes de Friedman se portent très bien alors que les pays d’Amérique latine qui ont suivi les recettes gauchistes sont un désastre. Un bon livre à lire là-dessus(même s’il date un peu), sur l’Amérique latine et les conneries des gauchistes d’Amérique latine: Guide to the Perfect Latin American Idiot
https://rowman.com/ISBN/9781461662785/Guide-to-the-Perfect-Latin-American-Idiot
Les problèmes de l’Amérique latine: http://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1994_num_59_2_4292_t1_0570_0000_2
If Chile’s “Neoliberal” Experiment Is a Failure, Why Is the Nation More Prosperous than the Rest of Latin America?
https://danieljmitchell.wordpress.com/2017/11/24/if-chiles-neoliberal-experiment-is-a-failure-why-is-the-nation-more-prosperous-than-the-rest-of-latin-america/
En plus d’être plus riche et plus développé le Chili est aussi plus égalitaire que ces voisins. En effet il est le premier pays d’Amérique latine pour ce qui est de l’Indice de Développement Humain ajusté aux inégalités ( http://hdrstats.undp.org/fr/indicateurs/73206.html ) et il est dans la moyenne pour ce qui est de l’indice Gini (bien plus égalitaire que le Brésil par exemple : http://www.lyd.com/wp-content/files_mf/pi110690.pdf ) Pour l’IDH ajusté aux inégalités le Chili est 40e mondial, devant certains pays d’Europe (Croatie, Portugal, pays baltes, Roumanie, Bulgarie).
À peu près la même chose pour Gini.
Pour les taux de pauvretés, seul l’Uruguay fait mieux : http://www.eclac.org/publicaciones/xml/5/48455/PanoramaSocial2012DocICap1.pdf
Le cas du Chili et sa gestion de l’eau est vraiment très intéressant: https://menghublog.wordpress.com/2012/11/18/chile-a-dynamic-water-market/
Article sur le miracle économique chilien: https://www.cato.org/publications/commentary/remarkable-story-chiles-economic-renaissance
Entre 1975 et 2015, l’économie chilienne a crû de 287%. Le Venezuela durant la même période a rétréci de 12%. (article datant de 2016 la situation au Venezuela s’est bien empiré depuis, le PIB a encore fortement diminué):
http://reason.com/archives/2016/05/24/5-ways-capitalist-chile-is-much-better-t
Les antilibéraux utilisent la dictature de Pinochet pour attaquer les libéraux soi disant que Pinochet aurait été libéral. C’est totalement ridicule.
Pinochet n’est pas un libéral. Il ressemble assez à Franco: fervent catholique, militaire, conservateur, anticommuniste et surtout pragmatique. Mis à part le conservatisme catholique, on ne peut pas accuser Franco ou Pinochet d’être idéologue. Pinochet a confié le pays aux chicago boys non pas par idéologie ou par un complot de la cia mais juste par bon sens. Il a bien vu que l’économie de son pays n’allait pas et qu’il fallait changer de direction économique. Il a confié l’économie aux seuls gens capables de cela. En tant que militaire, Pinochet comme Franco savait très bien qu’il n’avait pas la capacité de gérer l’économie de son pays.
L’autre point en commun entre le Chili et Pinochet c’est que dans les deux cas, la dictature militaire est arrivée en raison de l’attitude totalitaire et sectaire de la gauche essayant de créer une dictature du prolétariat. Les républicains espagnols loin d’être des gentils démocrates étaient des fanatiques voulant massacrer le clergé et les bourgeois. Ils ont commencé à assassiner leurs opposants politiques, à brûler les églises et écoles catholiques, à violer les nonnes, fermer les journaux de droite,….tout cela à conduit l’Espagne au chaos qui a entrainé un coup d’état. Rappelons que les républicains libéraux qui sont les pères fondateurs de la république espagnol et qui étaient de fervents démocrates ont pris le parti du camp national et non pas du camp républicain lors de la guerre civile. Le PSOE était devenu un parti stalinien similaire au parti communiste à tel point que les jeunesses des deux partis ont fusionnés. Rappelons que les socialistes tentèrent un coup d’état en 34 (on présente cela comme la révolte des asturies mais c’était surtout le territoire). Je parle même pas des tentatives des anarchistes en 31, 32 et 33. Calvo Sotelo l’un des principaux leaders de la droite espagnole a été assassiné par les gardes du corps du chef de file des socialistes modérés (ce qui en dit long sur leur degré de fanatisme) et par des policiers. A lire la guerre d’Espagne de Stanley Payne considéré comme l’un des plus grands historiens du sujet. Pour le chili d’Allende, j’en ai déjà parlé plus haut.
Aujourd’hui, il y a beaucoup de propagande et désinformation sur les deux sujets.
Les Chicago boys sont l’objet de beaucoup de fantasmes de l’extrême gauche. Ils voient la preuve d’un complot néolibéral. Le Chili de Pinochet fut l’une des rares dictatures économiquement libéral. C’est pour cela que les antilibéraux parle toujours de cette dictature car il y a eu très peu de dictatures menant une politique économique libéral §alors qu’il y a eu tellement de dictatures socialistes). D’habitude, les dictatures sont économiquement socialistes (il suffit de regarder en Afrique ou bien le parti baas au Moyen Orient,…). Honnêtement, je ne comprends pas les critiques à l’égard des chicago boys ou de l’opus dei en Espagne. Ces gens ont occupé des postes techniques dans le domaine économique et non pas dans le domaine sécuritaire. En quoi seraient t ils responsable des persécutions de la dictature ? Auraient t ils dû laisser leur pays en ruine ? Au risque que le régime aux abois se durcisse ? Ou de déclencher une (nouvelle) guerre civile ? La vraie démocratie n’est possible qu’à partir d’un certain stade de développement économique.
Si la démocratie post Pinochet est devenu une démocratie c’est grâce aux chicago boys qui ont fait prospéré ce pays économiquement permettant l’essor d’une classe moyenne chilienne et au peuple chilien de devenir plus éduqué. On peut dire ce que l’on veut mais pour moi, une vraie démocratie ne peut avoir lieu que dans un pays ayant un minimum de développement où le peuple possède un minimum d’éducation et où il existe une classe moyenne. A moins bien sûr d’établir une démocratie à suffrage censitaire.
Il suffit de voir les démocraties africaines ou des pays comme la russie pour comprendre que j’ai raison. Les chicago boys ont créé les structures permettant d’avoir une démocratie stable au Chili.
On peut créé un parallèle avec l’Espagne franquiste (qui a beaucoup de similitudes avec le Chili de Pinochet).
Les technocrates de l’Opus dei ont créé les structures permettant la démocratie dans l’Espagne post franquiste. En Espagne, l’économie a d’abord été géré par des nationaux socialistes mais l’Espagne dans les années 50 c’est retrouvé au bord de la faillite ce qui a conduit Franco à confier les rênes de l’économie à des technocrates membres de l’opus dei ceux ci même s’ils n’étaient pas des libéraux étaient beaucoup plus libéraux que les nationaux socialistes. Ils ont mené une politique d’ouverture économique, ce sont eux qui ont eu l’idée de faire de ce pays une destination touristique et même s’ils n’ont pas fait de l’Espagne un pays libéral, le pays est devenu bien plus libéral qu’avant. Tout cela a profondément transformé l’Espagne. Avant Franco, la majorité de la population vivait de l’agriculture et l’espérance de vie était de 50 ans. A sa mort, seulement 20 % de la population vivait de l’agriculture et l’espérance d vie était de 73 ans. Les technocrates de l’opus dei ont permis la création d’une classe moyenne en Espagne.
Pas besoin d’adhérer au franquisme ou à la dictature de Pinochet pour considérer que le rôle joué par les chicago boys au chili ou les technocrates de l’opus dei est très positif et a contribué à créer l’Espagne moderne ou le Chili moderne. De plus, pas besoin d’approuver toutes les réformes qu’ils ont fait pour reconnaître leur rôle positif. Je rappelle que même Ricardo Lagos, un socialiste lorsqu’il devient président rendit hommage au Chicago Boy Sergio de Castro c’est bien la preuve que l’on ne doit pas spécialement être libéral pour reconnaitre la vérité. Grâce aux chicago boys, le Chili est passé d’un des plus pauvres d’Amérique latine à l’un des plus riches. A tel point que le Chili a intégré l’OCDE. Les résultats des politiques des chicago boys sont impressionnants. Attention, je ne dis pas que le chili est devenu un paradis terrestre. Cependant, il faut regardé d’où le chili part avant les réformes libérales.
Friedman n’a pas soutenu pinochet : http://reason.com/archives/2008/09/26/defaming-milton-friedman Friedman avait prévu que la liberté économique au Chili allait apporté la liberté politique Friedman a également voyagé en Chine, autre pays avec un gouvernement dictatorial, et a donné à ses dirigeants les mêmes conseils qu’aux politiciens chiliens, sans que, curieusement, personne ne le lui reproche.
Milton Friedman – Pinochet And Chile: https://www.youtube.com/watch?v=dzgMNLtLJ2k
Les deux visites de Friedman au Chili: https://jepson.richmond.edu/conferences/summer-institute/papers2015/LMontesSIPaper.pdf
Hayek n’a jamais été favorable à la dictature de Pinochet. http://www.contrepoints.org/2010/12/08/8656-dictature-liberale
Friedrich Hayek and his Visits to Chile By Bruce Caldwell and Leonidas Montes: http://www.uai.cl/images/noticias/2016/Hayek%20and%20his%20Visits%20to%20Chile%20%20published%20version.pdf
Les économistes du président Pinochet: http://www.memoriachilena.cl/archivos2/pdfs/MC0055673.pdf
Les antlibéraux sont pathétiques: comme ils n’arrivent à argumenter contre Hayek et Friedman, ils préfèrent les caricaturer et les diffamer en les faisant passer pour des soutiens à Pinochet. Alors que rien n’es plus faux.
La vérité est pourtant assez simple: Pinochet a confié l’économie aux chicago boys car c’étaient les seuls compétents pour redressé le Chili (les autres économistes étaient pratiquement tous marxistes). Et c’est seulement en 75 que Pinochet leur a confié l’économie (parce que la situation continuait à se dégrader). Pinochet ne comprenait pas l’économie, son choix n’était pas guidé par une idéologie mais seulement par le bon sens.
Le Chili de Pinochet est sans doute la seule dictature où des personnalités libérales (chicago boys) ont joué un rôle (important) . Voilà pourquoi les antilibéraux en parlent autant. Sauf que leur rôle (des chicago boys) a été purement économique. Aucun n’a participé au coup d’état ou aux crimes de la dictature et ils ont été partisans d’une démocratisation du Chili. On se demande pourquoi l’ancien président chilien socialiste Ricardo Lagos a loué (en 2000) l’action des chicagos boys et a décrit le Chicago Boy Sergio de Castro comme le ministre des Finances le plus important des derniers 180 ans du Chili si les chicago boys étaient aussi horribles que le prétendent les antilibéraux.
Les arguments accablants pour le système privé de sécurité sociale du Chili: http://www.austriancenter.com/overwhelming-case-chile-private-social-security-system/
Une bonne synthèse de ce qui s’est passé sous Allende (il y a 5 parties): https://blogthucydide.wordpress.com/2011/08/31/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-15-larrivee-au-pouvoir/
C’est là que se trouve les autres parties: https://blogthucydide.wordpress.com/?s=chili+d%27allende&submit=Recherche
A lire les milles jours d’Allende (c’est en Espagnol): https://www.cepchile.cl/cep/site/tax/port/all/taxport_8_13__1.html
(Il y a 8 chapitres et 4 annexes)
je viens de joindre votre blog, moi je souhaite qu’on l’on débatte sur la sur le niveau d’endettement alarmant des pays africains actuels et les pistes de solutions possibles qu’offre la communauté internationale