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Posts Tagged ‘riches’

Il ne fait aucun doute, les inégalités de richesse sont inhérentes au système capitaliste. Cependant, dans un véritable système de libre-marché, les inégalités ne seraient pas si grandes que certains pourraient le croire. J’ai souvent affirmé sur ce blogue que sur un véritable libre-marché, il y aurait beaucoup moins de grandes entreprises et moins de « super-riches ». Pourquoi? Parce que c’est grâce aux largesses de l’intervention étatique que les grandes entreprises et les super-riches atteignent leur statut. L’interventionnisme étatique engendre donc des inégalités qui ne résultent pas de l’aspect « méritocratique » du système capitalisme et qui sont donc indésirables pour la société.

Pour mieux illustrer cette dynamique, j’ai décidé d’analyser les cas de quelques uns des individus les plus riches de la terre selon le Palmarès de Forbes et de vous démontrer de quelle façon ils ont bénéficié de l’interventionnisme étatique pour arriver à leurs fins. Notez bien que je ne m’oppose pas du tout à l’existence de riches entrepreneurs, au contraire ceux-ci créent de la richesse et apportent beaucoup à la société. D’ailleurs, en fouillant un peu dans leurs histoires, on constate que la plupart sont de brillants entrepreneurs. Cependant, en grattant un peu, on réalise que c’est l’interventionnisme étatique qui les a fait passer de très riche à « super riche ».

Beaucoup d’entre eux ont commencé à partir de rien. Quant à ceux qui ont eu la chance d’hériter d’une entreprise, la plupart ont continué à faire de bons investissements et à prendre des risques, de façon à amener l’entreprise à un niveau supérieur. Peu d’entre eux sont des rentiers de capital hérité.

Les quelques exemples ci-bas ne sont que la pointe de l’iceberg. Il y a bien d’autres milliardaires qui ont bénéficié de favoritisme étatique et ceux énumérés ci-bas en ont bénéficié de bien d’autres manières que celles que je décris dans ces quelques lignes. Je note que beaucoup de milliardaires ont bénéficié du système bancaire inflationniste (notamment Carl Icahn et ses leveraged buyouts) et que plusieurs ont bénéficié de la règlementation excessive de certaines industries, qui favorise les grandes entreprises bien établies au détriment des nouveaux entrants et des petits concurrents.

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 L’Irlande libérale s’en sort mieux que les PIGS socialistes :

Une excellente revue des indicateurs économiques récents en Irlande par Alexis Vintray. Pas de dévaluation compétitive, focus sur l’amélioration de l’équilibre budgétaire (plutôt que sur une hausse des dépenses) et déflation des prix et des salaires. En somme, l’antithèse du keynésianisme.

« L’hypothèse de croissance du PIB de 2% prise par le gouvernement pourrait être dépassée. Une condition essentielle pour réduire le fardeau de la dette publique, qui est attendue à 111% pour 2011. Sans surprise, ces bons résultats se traduisent par le retour de la confiance des investisseurs, convaincus par la volonté affichée d’assainir la situation au plus vite. (…)

Ainsi, si le commerce extérieur a explosé, c’est que les salaires comme l’inflation ont fortement baissé depuis le début de la crise en 2007. (…)

Depuis 2007, les prix ont légèrement chuté (-0,5%) contre une hausse de près de 6% dans la zone euro. (…) Conséquence, les produits irlandais se retrouvent comparativement moins chers que les produits du reste de l’Europe. (…)

On notera aussi que l’Euro, en empêchant la dévaluation de la monnaie, a empêché l’Irlande de retrouver sa compétitivité par la dévaluation, et obligeant à cette « dévaluation interne ». (…)

Tout aussi intéressant, le gouvernement irlandais a refusé de toucher à sa fiscalité des entreprises, très basse, et a au contraire axé son plan de rigueur sur la baisse des dépenses publiques. (…)

Certes, le pays n’est pas complètement sorti d’affaire et continuera à payer le prix des excès de la bulle immobilière de la décennie précédente pendant quelques temps encore. (…) Mais les premiers résultats et la comparaison avec les autres « PIGS » remettent en cause les hypothèses keynésiennes et offrent probablement des leçons à tirer pour la France ou la « rigueur » ne contient aucune moindre réduction des dépenses publiques… »

 

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Dans ce dossier, inspiré du livre “Where Keynes went wrong” de Hunter Lewis, je traite des principales idées de Keynes. La première partie traitait des taux d’intérêt, la seconde partie traite de l’épargne.

Je commence par citer Keynes directement: « Consumption is the sole object of all economic activity ».

Tiens-tiens, ne blâme-t-on pas régulièrement le capitalisme comme étant à l’origine de notre « société de consommation »? C’est plutôt des décénies de politiques gouvernementales keynesiennes qui nous ont amenées dans cet état. Voici comment.

 Keynes méprisait l’épargne. Il était plus spécifiquement contre l’épargne stagnante (idle savings), c’est-à-dire l’épargne qui n’est pas investie, puisque celle-ci réduit l’activité économique et crée du chômage. Keynes a même été jusqu’à déclarer que les guerres et les catastrophes naturelles ont, au cours de l’histoire, créé de la richesse en réduisant l’épargne stagnante. Il est cependant préférable de réduire l’épargne stagnante en consommant plus ou en travaillant moins. Selon Keynes, plus nous devenons riches, plus nous épargnons, c’est-à-dire que notre propension marginale à consommer diminue, ce qui est un problème majeur. On peut régler partiellement ce problème en taxant plus sévèrement les riches, leur soutirant ainsi cette vilaine épargne et la donnant aux moins fortunés qui eux vont dépenser et faire « rouler l’économie ».

Finalement, Keynes a introduit le paradoxe de l’économie (paradox of thrift), qui stipule qu’en temps de récession, les gens se mettent à épargner au cas où ils perdraient leur emploi. Cette réduction de la consommation engendre une baisse de la production, qui engendre du chômage, ce qui réduit encore plus la consommation, et ainsi de suite… Il faut donc que le gouvernement dépense à la place des gens pour stimuler l’économie et stopper ce cercle vicieux.

Réfutation:

Premièrement, qu’est-ce que de l’épargne stagnante? C’est l’argent que vous mettez dans votre coffre-fort ou sous votre matelas. Parions que vous n’en avez pas tellement! En effet, même l’argent qui gît dans votre compte-chèque est réinjectée dans l’économie par les banques sous forme de prêts. Ce concept est donc une illusion. L’épargne est très rarement stagnante, elle est constamment redirigée dans l’économie.

Deuxièmement, je ne pense pas avoir vraiment besoin d’ajouter quoi que ce soit au sujet des guerres et des catastrophes. Si vous ne comprenez pas, vous n’avez qu’à lire le sophisme de la vitre brisée de Bastiat. Le gros bon sens vous reviendra rapidement.

Troisièmement, veut-on vraiment travailler moins pour réduire cette fameuse épargne stagnante? Si on travaille moins, on produit moins et donc on est moins riche. On ne s’enrichit pas en travaillant moins, c’est le gros bon sens.

Quatrièmement, est-ce vraiment un problème que les gens deviennent riches et qu’ils épargnent? L’épargne nourrit l’investissement, qui permet d’augmenter la production et l’emploi. Cette affirmation basée sur la propension marginale à consommer n’est qu’un autre sophisme de Keynes provenant de ce concept erroné d’épargne stagnante. Ce n’est qu’une manière fallacieuse de justifier des impôts élevés pour les riches. Comme le montre la courbe de Laffer, cette façon de faire ne fera que réduire l’activité économique. Les riches ne sont pas riches pour rien; ils ont une habileté à créer de la richesse pour la société. En les imposants outrageusement, nous les décourageons à faire ce qu’ils font le mieux.

Finalement, le fameux paradoxe de l’économie est une théorie totallement déconnectée de la réalité. Si le gouvernement taxe les riches et se met à dépenser l’argent pour stimuler l’économie, les entreprises ne vont pas se mettre à embaucher et à investir pour autant puisqu’elles opèrent significativement sous leur capacité de production (comme c’est le cas présentement). Comme vous pouvez le voir ici, elles ne vont qu’utiliser du temps supplémentaire et de la main d’oeuvre temporaire (si nécessaire) pour satisfaire la demande gouvernementale, puis on retourne à la case départ. Elles n’investissent pas et n’embauchent pas, puisqu’elles ont amplement de capacité de production excédentaire pour satisfaire cette demande et savent pertinemment que ce n’est que temporaire. Ainsi, le taux de chômage n’est pratiquement pas affecté par ces monstrueux déficits gouvernementaux.

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