Vous l’aurez deviné, le titre de ce billet est sarcastique!
Comme mes lecteurs hors-Québec l’ignorent peut-être, au Québec, la vente d’alcool au détail est fortement règlementée et fait l’objet d’un quasi-monopole public. Les entreprises privées ne peuvent vendre que de la bière et des vins de table (sur lesquels le cépage ne doit pas être indiqué). Tout le reste ne peut être vendu que par la Société des Alcools du Québec (SAQ), qui verse un dividende d’environ $1 milliard par année au gouvernement provincial.
Ceci dit, le Québec n’est (en théorie) pas (encore) un monde orwellien, où un Big Brother omniscient contrôle nos moindre faits et gestes. Nous avons tout de même un semblant de liberté, nous permettant entre autres de fabriquer notre propre vin. Pour cela, les gens doivent acheter des moûts de raisin et de l’équipement auprès de fournisseurs tels que Purvin, une entreprise qui opère depuis 40 ans.