Le minarchisme est une théorie politique visant l’intervention minimale de l’État dans la vie des individus. Les fonctions de l’État devrait être limitées au maintien de l’ordre, à la justice, la défense du territoire et à certaines infrastructures essentielles. Cette variante du libertarianisme prône la liberté absolue des individus, le libre-marché et la paix.
En se défaisant du contrôle de l’État dans les différentes sphères de sa vie, le citoyen est libre de prendre ses propres décisions dans son intérêt, et non celui des politiciens. L’État quant à lui se contente de protéger les libertés individuelles et la propriété de ses citoyens, ainsi que d’assurer un cadre de société favorisant l’épanouissement de celle-ci.
La liberté de l’un s’arrête là où celle de l’autre commence…et le pouvoir de l’État s’arrête là où les intérêts des politiciens divergent de ceux des citoyens.
Ce blogue vise à dénoncer les trop nombreuses atteintes à notre liberté faites par l’État.
Bonjour Minarchiste!
Je vous ai connu par le biais d’un message laissé récemment sur le blogue du QL.
Je vous écris pour partager quelque chose qui pourrait vous intéresser. Comme votre site s’intitule Minarchiste, vous devez sûrement connaitre Michael Badnarik, ancien candidat présidentiel américain prônant le minarchisme.
Je vous encourage à écouter un débat entre ce dernier et Stefan Molyneux à l’adresse suivante:
[audio src="http://www.freedomainradio.com/Traffic_Jams/FDR_1417_molyneux_badnarik_philadelphia_debate_july_5_2009.mp3" /]
Je suis tombé récemment sur ce débat. Fort intéressant. Ils débatent des mérites de la minarchie ou de l’anarchie. Malheureusement, le débat est en anglais, mais j’espère que vous maîtrisez cette langue.
Bonne écoute,
JLM
Bonjour Jean, merci beaucoup de vous intéresser à mon blogue.
J’ai téléchargé le ficher mp3, mais malheureusement la qualité du son est terrible et la durée de plus de 4 heures, ce qui en fait un document difficile à consulter.
Néanmoins, j’aimerais bien entendre vos commentaires quant à ce débat. Quels sont les principaux arguments qui vous ont marqué?
Rebonjour!
Oui, la qualité est médiocre… au tout début. Par contre, le tout s’améliore après quelques minutes ne dizaine?).
Mes commentaires: M. Molyneux nous offre un plaidoyer plutôt saisissant en faveur de l’anarchie (anarcho-capitalisme). Je ne saurais trop en recommander son écoute. Par contre, si la qualité sonore n’est toujours pas au rendez-vous, il me fera plaisir de commenter plus en profondeur.
Bonne fin de semaine à vous!
Merci pour ce blog fabuleux !
Bonjour et bravo pour votre blog!
Je m’occupe de Contrepoints, un magazine en ligne libertarien. Nous avons noué de nombreux accords avec des blogs et des sites libertariens pour republier leur contenu et j’aurai souhaité pouvoir également reprendre certains de vos (très bons!) articles! Vous serez évidemment crédité comme auteur et nous lierons vers votre blog à chaque fois.
Je suis joignable à lexington@membre.liberaux.org
Cordialement
Lexington
Ce sera avec plaisir.
Bonjour,
…mais justement la fonctionalite premiere de l etat est cette protection des individus dont vous parlez, avec l avantage que l etat veille a l interet de tout le monde y compris les minorites economiques qui dans un systeme totalement liberale risquent de se trouver sur la marge.
Bonjour,
Je tenais à vous envoyer un courriel privé, mais je n’ai trouvé aucune adresse mail. Si vous le souhaitez, pouvez-vous me l’envoyer à l’adresse que j’ai indiquée ?
N’hésitez pas à supprimer ce commentaire ceci fait !
Merci
Mon courriel est minarchiste@gmail.com
Bonjour,
Je continue à visiter votre blog, merci c’est très instructif.
J’ai envie de vous faire partager ce commentaire trouvé sur un autre blog.
Merci.
http://dreamsandmoods.blogspot.com/2011/11/democratie-violee.html
@Bull
Je comprend le point de vue du billet cité, mais je ne suis pas d’accord.
En adoptant l’Euro, les pays de la zone euro ont concédé leur indépendance fiscale aux gros bonnets de la BCE. Ces politiciens voyaient en ce projet socialiste une bonne opportunité d’utiliser la crédibilité fiscale/monétaire de l’Allemagne pour s’endetter et grossir la taille de leur gouvernement. Aujourd’hui, ces politiciens qui refusent d’assumer les responsabilités qui viennent avec cette concession en subissent les conséquences.
C’est peut-être anti-démocratique, mais en joignant la zone Euro, le peuple radiait une partie de son pouvoir démocratique.
En gros, c’est bien cela, le seul « hic », c’est que les citoyens européens ont été bernés. Le peuple ne savait pas ce qu’il se passait lorsque les élus lui ont vendu l’euro.
Assumer les choix, c’est assez simple et je suis entièrement pour. Le seul problème, c’est que maintenant l’Europe nous impose une fuite en avant: des dettes souveraines impayables, des banquiers en lieu et place des dirigeants, etc…
Ce n’est pas l’Europe que le peuple a voulu qui a été construite. Et surtout, là où il y a eu consultation, il y a eu rejet de cette Union Européenne.
De toutes façons, nous nous enfonçons dans une crise profonde, car les dirigeants veulent mener une barque sans que les citoyens aient encore leur mot à dire.
Ce n’est pas seulement pour l’euro, c’est tout un système supra-national qui nie tout simplement les droits élémentaires dans une démocratie. Pourtant, il y a bien des élections et la commission est très transparente, seulement les élites s’autorisent à voter des lois qui feraient scandale dans leur propre pays pour ensuite les imposer via l’autorité européenne.
C’est cela le plus gros problème de l’Europe. Moi même qui étais très proeuropéen, je suis devenu un eurosceptique convaincu.
@Bull et dreamsandmoods
À lire sur ce sujet:
https://minarchiste.wordpress.com/2011/04/06/recommandation-de-lecture-the-tragedy-of-the-euro-par-philipp-bagus/
@minarchiste : merci beaucoup pour le lien. Je m’attaque à la lecture du bouquin.
Bonjour,
J’ai parcouru votre blog que je trouve très intéressant. J’ai cependant une remarque à vous faire. J’ai bien compris la théorie de l’école autrichienne et le mécanisme des crises, mais j’ai du mal à comprendre les solutions unilatérales pour en sortir.
Le seul pays au Monde sans Banque centrale est le Panama (si je ne m’abuse) qui est officiellement dollarisé. Même là bas, le taux d’inflation n’est pas nul.
http://www.contrepoints.org/2010/10/02/2600-2600
Concrètement, pour un pays en voie de développement, quelles sont les alternative au système monétaire actuel à l’exception de la dollarisation (qui prive le pays du seigneuriage) ou du currency-board. Le retour unilatéral à l’étalon or est-il possible quand on sait que les principales réserves se trouvent dans les banques centrales des pays développés?
J’ai lu un peu l’article en question. Même si l’auteur semble considérer l’exemple panaméen comme une manifestation de la banque libre, je suis curieux que même Kevin Dowd et consorts, à travers leur travail considérable sur le free banking historique, n’ont jamais mentionné le Panama dans leur ouvrage (lien ci dessous).
http://analyseeconomique.wordpress.com/2011/06/19/the-experience-of-free-banking-kevin-dowd/
Lucilio ne cite pas tellement ses sources, je n’en dirais pas plus. Enfin, même si ça génère de l’inflation, aussi faible soit-elle, l’histoire témoigne plutôt une réussite des banques libres et non leur échec. Si vous voulez être assuré d’avoir une inflation nulle, la seule possibilité reste d’adopter (comment ? je ne sais pas trop) le 100% reserve, comme ce que veulent les 100% reservist (Rothbard, Soto, Hulsmann, etc).
@Loedle
« Le seul pays au Monde sans Banque centrale est le Panama (si je ne m’abuse) qui est officiellement dollarisé. Même là bas, le taux d’inflation n’est pas nul. »
Premièrement, le but n’est pas d’avoir un taux d’inflation nul. Même sous l’étalon-or, la croissance du stock d’or d’un pays peut engendrer de l’inflation, mais celle-ci ne résulte pas de l’expansion du crédit.
Deuxièmement, il est normal que l’inflation ne soit pas nulle au Panama puisque les banques y ont des réserves fractionnaires. Par ailleurs, comme cette économie est dollarisée, il se peut très bien que l’inflation des États-Unis fasse son chemin jusqu’au Panama. C’est ce que nous observons dans les pays émergents dollarisés.
« Concrètement, pour un pays en voie de développement, quelles sont les alternative au système monétaire actuel à l’exception de la dollarisation (qui prive le pays du seigneuriage) ou du currency-board. Le retour unilatéral à l’étalon or est-il possible quand on sait que les principales réserves se trouvent dans les banques centrales des pays développés? »
Oui, le retour à l’étalon-or est l’alternative à privilégier et est possible peu importe la situation.
Bonjour,
Le blogue est attrayant. Une question :
« Cette variante du libertarianisme prône la liberté absolue des individus, le libre-marché et la paix. » : qu’entendez-vous par libre-marché qui soit cohérent avec « la liberté absolue des individus » ?
Merci.
– Renforcement du droit de propriété (abandon des faux droits de propriété comme la propriété intellectuelle selon à qui vous parler)
– Réduction (voir abandon) de la réglementation du commerce
– Abandon des lois qui cupabilisent les crimes sans victimes
– Abandon des mesures tarifèrent anti-libre marché (frais de douanes, etc.)
– Abandon de la monnaie fiduciaire qui favorisent la dette pour l’étalon or qui favorise l’épargne.
etc.
Bonjour,
Et merci pour la réponse. C’est bien ça : ou le terme minarchie n’est pas adapté à votre projet, ou votre projet est incohérent.
Vous savez que jusqu’à preuve du contraire, vous êtes un troll? Dans la vie, il faut avancer des arguments avant de faire des affirmations gratuites.
La minarchie est un régime politique dans lequel l’intervention de l’état est minimale, essentiellement limitée au contrôle exclusif de l’usage de la force. C’est le régime qui a la préférence parmi la plupart des penseurs et économistes libertariens, tels que Ludwig Von Mises ou Ayn Rand.
Merci de soutenir une argumentation cohérente visant la réfutation de cette affirmation.
Jonathan,
« Dans la vie, il faut avancer des arguments avant de faire des affirmations gratuites. » : je vous retourne le compliment 🙂 : le libre-marché tel que vous le décrivez est incompatible avec « la liberté absolue des individus” : ma liberté absolue serait de pouvoir vivre en paix sans être obligé de participer à votre marché qui n’a de libre que le nom. Et je suis un individu !
« La minarchie est un régime politique dans lequel l’intervention de l’état est minimale, essentiellement limitée au contrôle exclusif de l’usage de la force. » : d’accord. Mais l’État se doit alors de contrôler ceux qui useraient de la force pour introduire ou maintenir le marché.
D’où l’incohérence, non pas du minarchisme, mais de l’utilisation que vous en faites.
Ce que vous ne saisissez pas, c’est que la minarchie permet aux gens de vivre dans une communauté indépendante (autarcique), une communauté collectiviste (social-démocratie, socialisme, etc.) ou dans aucune communauté du tout. L’État minarchiste garantie seulement le respect des droits de chacun.
Le marché est actif partout, que ce soit dans le système communiste, social-démocrate ou libéral. Il s’agit d’un concept abstrait servant à expliquer un fait bel et bien concret. Vous pouvez tenter de renier cette réalité, mais elle vous rattrapera tôt ou tard.
En aparté: pourquoi tentez de vous confronter à un paradigme d’idée sans que vous en ayez étudié le contenu?
Jonathan,
Vous ne me considérez pas comme un individu : c’est un problème.
La réalité dont vous parlez est la vôtre : c’est elle qui vous rattrape. C’est le problème avec les concepts.
« En aparté: pourquoi tentez de vous confronter à un paradigme d’idée sans que vous en ayez étudié le contenu? » : c’est troll.
@Feder
« ma liberté absolue serait de pouvoir vivre en paix sans être obligé de participer à votre marché qui n’a de libre que le nom. »
Et dans une économie minarchique, qu’est-ce qui forcerait à « participer » au marché?
« Mais l’État se doit alors de contrôler ceux qui useraient de la force pour introduire ou maintenir le marché. »
Ça ne tient pas debout. Le marché est une forme de lieu virtuel où des individus échangent librement des biens et services. Personne n’utilise la force pour introduire le marché, le marché apparaît naturellement pour répondre aux besoins des individus.
minarchiste,
« Le marché est une forme de lieu virtuel où des individus échangent librement des biens et services. Personne n’utilise la force pour introduire le marché, le marché apparaît naturellement pour répondre aux besoins des individus. »
Virtuel ? Librement ?
http://www2c.ac-lille.fr/pneruda-wattrelos/idd0405bis/planetesoli/problemes/malnutrition.htm
@Feder
Ouf, vous partez de loin!
Donc pour vous, si certains pays voient leur population souffrir de malnutrition, c’est la faute au marché? Même si ces pays sont ceux qui ont le plus tourné le dos au libre-marché?
Je m’arrête ici, vous auriez bien avantage à lire ma série de 6 articles « Diagnostic Pauvreté »:
https://minarchiste.wordpress.com/lessentiel/
minarchiste,
Il ne s’agit pas de certains pays mais de 2 milliards d’êtres humains. Plus les autres dégâts, humains ou environnementaux.
Et non ces pays n’ont pas tourné le dos à votre libre-marché : on le leur a imposé, le marché, avec ses règles. Et on continue à le faire.
Et dans nos pays aussi. Le marché n’est pas une nécessité, un peu comme Dieu n’est pas une hypothèse nécessaire : ce qui ne les empêche pas d’exister, voire d’être sympa et tout. Et il ne suffit pas à la démocratie.
Peu importe d’où on part, l’important c’est que les pieds touchent par terre. L’important c’est le chemin : si vous voulez vous arrêter, libre à vous. Et si vous voulez des conseils de lecture, ou de livres, n’hésitez pas.
Féder, ou le blabla du petit politicien subventionné…
Vous ne savez pas ce qu’est le marché, vous venez ici avec vos idées préconçues, mais on les connaît déjà toutes ici. Apprenez donc ce qu’est le marché avant d’en venir discuter avec nous. Ce n’est ni sérieux, ni respectueux.
C’est un gros classique autrichien, mais lisez Human Action. Il n’y
Je sais pas ce qui s’est passé. Je complète :
C’est un gros classique autrichien, mais lisez Human Action. Il n’y a aucune revu de ce livre su ce blog, mais Hervé de Quengo en a fait la traduction.
http://herve.dequengo.free.fr/Mises/AH/AHTDM.htm
Salut Minarchiste,
Quel est le point de vue du minarchisme concernant la solidarité ( en gros l’aide aux plus démunis) ?
Celle-ci est-elle purement volontaire dans cette théorie politique ?
Bonjour,
J’ai créé la page suivante sur Facebook pour essayer de « regrouper » les Minarchistes, de nous compter, d’échanger, etc…
https://www.facebook.com/pages/La-page-des-Minarchistes-Etat-minimal-Liberté-Maximale/353037871458483
ça vous intéressera peut-être ainsi que vos lecteurs.
Cordialement,
CM
Bonjour vous prônez la levée totale des entraves au libre-échange et au commerce. Or il y a partout d’immenses marchés pour l’opium, l’héroïne, le cannabis, et autres drogues. Vous n’êtes donc pas contre le fait de vendre des drogues dures en toute liberté ? Et concernant les armes, certes le marché de l’armement et de la guerre est déjà le plus important du monde, mais dans mon pays il y a encore de sévères loi qui empêchent tout un chacun l’accès à ces magnifiques objets, marqueurs de nos civilisations modernes, qui comme aux USA permettraient à un enfant de 8 ans de posséder une arme à son nom.
Excusez-moi de me poser ces questions à brûle-pourpoint, je n’ai pas eu le temps de plonger dans le minarchisme, je vais prendre le temps de le faire.
Pour l’instant j’ai surtout la sensation que c’est un système qui est déjà en place depuis plusieurs siècles et dont les dérives sont patentes et destructrices de la planète, bien que vous dites que les dérives soient dues à des parasitismes interventionnistes.
Je ne comprend pas comment libre-concurrence, autrement dit volonté individuelle, peut tendre vers le bien pérenne de l’humanité. N’est-pas confondre la « volonté de tous » (somme des volontés individuelles), avec la « volonté générale » ( abstraction qui représente ce que devrait vouloir chaque citoyen pour le bien commun si il avait accès à un savoir absolu).
@Yannick511
« Vous n’êtes donc pas contre le fait de vendre des drogues dures en toute liberté ? »
Absolument pas. Je prépare d’ailleurs un article sur la légalisation tous azimuts des drogues. La prohibition des drogues est un non-sens, tout l’était celle de l’alcool.
Pour le reste, vous avez encore beaucoup de lectures à faire avant de pouvoir dire n’importe quelle sottise.
Je ne nie pas avoir beaucoup de lectures à faire, d’ailleurs le jour où je penserai que ce n’est plus le cas je vous donne l’autorisation de m’enfermer à triple-tour dans une bibliothèque (d’ailleurs je fais des efforts j’ai lu un livre libertarien l’autre jour (dépasser la démocratie)).
Je constate comme vous l’échec total du communisme, qui pourtant serait presque la doctrine symétrique à la vôtre. Pourtant on a presque l’impression d’une ambiance d’idéal communiste en lisant ce site : un monde au mécanisme parfaitement auto-réglé, nageant dans le bonheur, mais au lieu d’avoir un état omnipotent, omnidécisionnaire, on a une infinité de volontés individuelles qui doivent s’accorder harmonieusement grâce aux lois du marché. Cette main invisible me parait malheureusement ne pas aimer que les caresses et ne pas gêner pour s’en mettre plein les poches et mettre des raclées par derrière dès qu’on n’y prend pas garde, si vous me permettez cette image triviale. Alors oui, les « consommateurs avertis » sanctionneront cette main, s’ils en ont les moyens, s’ils ont l’information, si, si, si… Sans les associations de consommateurs, entre autres, il y a déjà beaucoup d’abus divers (compositions des produits, ententes illégales entre fabricants pour maintenir les prix, etc.) qui ne perceraient jamais au grand jour.
Vous avez une vision déterministe de l’économie de marché capitaliste. En effet vous prétendez que le progrès humain résulte nécessairement du capitalisme. Le déterminisme est la philosophie de la sujétion forcée de l’homme. Les Lumières ont permis de faire tomber le principal déterminisme de l’époque : le déterminisme religieux (dans un système de monarchie absolue de droits divins). Il existe de nombreux systèmes déterministes : religieux (sectes, religions, prophéties), sociaux (castes, classes), scientistes (eugénie, génétique), raciaux, politiques (despotisme), historiques (le sens de l’histoire) parmi d’autres. Tous voudraient nier à l’homme son droit à l’émancipation et à l’irrationalité de son destin.
Aujourd’hui le déterminisme dominant est l’économisme. Avec des mécanismes comme les « lois du marché » (les lois divines d’aujourd’hui), la « main invisible » régulatrice des besoins, et « l’abondance », le système économique actuel suffirait à mener l’homme vers son émancipation.
Je pense que c’est très dangereux de se laisser porter par ce déterminisme économique, sans comprendre que le progrès humain est un processus nécessitant volonté et responsabilité générale. Qu’il faut, et faudra TOUJOURS, remettre en question le système dominant sans s’arrêter sur ses acquis et ses valeurs.
D’ailleurs plutôt que de vous en référer sans arrêt au « PIB », je vous engage à lire, moi aussi, « essai critique sur le concept de développement ». http://rapidshare.com/share/53A7B7AD0B611613C4DF819DA0395604
Je vais vous dire là ou votre doctrine me semble surtout pêcher : c’est dans le contrôle de l’innovation et des techniques. Il n’y en a, comme actuellement ou presque, absolument aucun. Aucune concertation commune, aucun contrôle d’autorité : les biotechnologies ne vous inquiètent donc pas le moins du monde ? Et si pour les drogues je comprends votre point de vue, vous ne répondez pas sur les armes ?
@Yanick511
« Sans les associations de consommateurs, entre autres, il y a déjà beaucoup d’abus divers »
Dans une société libertarienne, les associations de consommateurs existeraient quand même et seraient privé (avec ou sans but lucratif).
« le progrès humain est un processus nécessitant volonté et responsabilité générale… »
…que l’interventionnisme étatique supprime.
« vous ne répondez pas sur les armes ? »
Les armes les plus dangeureuses, qui peuvent réellement causer problème, ont été développées à la demande des et pour les gouvernements, pour mener leurs innombrables guerres. Au final, ce ne sont pas les armes qui tuent, mais la personne qui appuie sur la gachette. La plupart des crimes commis avec des armes à feu aux états-Unis le sont de manière directe ou indirecte en lien avec le fait que les drogues sont illégales dans ce pays.
Bonsoir Minarchiste,
D’abord je tiens à vous dire que votre blog, que j’ai découvert il y a quelques jours, est très intéressant. Je partage largement ses idées. J’aimerais par contre vous poser deux questions auxquelles les minarchistes doivent souvent faire face:
1. Certains disent que les projets à long terme et à haut risque ne peuvent souvent pas être entreprises par le libre marché mais uniquement par l’état (le TGV en France par exemple) et que beaucoup d’innovations utiles viennent de l’état (ex: les produits issues du military-industrial complex aux US, comme le teflon, les drones, l’internet, etc.)
2. Une société peut-elle être minarchiste si elle a un échange commercial avec d’autres sociétés qui ne le sont pas (prix, taux, conditions existants dans ces sociétés n’étant pas optimaux et pouvant donc influencer la minarchie et la déstabiliser économiquement). C’est à dire: qu’en est-il d’une minarchie isolée parmi tant de nations qui ne le sont pas, surtout dans un monde globalisé?
J’aimerais savoir, donc, si vous avez déjà abordé ces questions dans votre blog, et si non, quel est votre avis sur ces questions?
Merci encore et bonne soirée!
@Finn Andreen
1. Si un projet est utile à la population, il sera réalisé par des entrepreneurs privés, peu importe le risque. Quant aux innovations, j’avais déjà abordé le sujet de l’internet:
https://minarchiste.wordpress.com/2013/10/18/limplication-du-gouvernement-dans-la-creation-de-linternet/
2. Je pense qu’une société pourrait être parfaitement minarchiste en isolation. Il existe d’ailleurs des sociétés beaucoup plus libertariennes que d’autres – comme la Suisse par exemple – qui font très bien même si elles sont entourées de pays plus socialistes.
@Minarchiste
Je me permets d’intervenir ici sur un point que vous soulevez. Je ne connais pas le minarchisme dans ses détails, mais je conçois assez bien le libéralisme ce qui devrait me permettre de ne pas dire d’énormités. Quand vous dites « Si un projet est utile à la population, il sera réalisé par des entrepreneurs privés, peu importe le risque », j’aimerais savoir comment vous confronter cet argument à l’exemple suivant: le refus de la prise de risque des banques lors de la crise financière américaine, par peur de la faillite, dans un paradigme d’action où justement elles cherchaient une aide plus solide que celle que pouvait offrir le secteur privé (i.e. celle de l’Etat/de la Fed)? Dès lors, la population avait besoin d’un octroi de crédit, donc de banques fonctionnelles, et pourtant les entrepreneurs privés (ici les banques) ont refusés de prendre le risque.
Bonjour,
Fidèle lecteur de votre riche blog, et futur actuaire, je cherche un ouvrage de référence pour l’apprentissage de la science économique.
J’ai pensé à “Money, Bank Credit, and Economic Cycles” de Jesus Huerta De Soto et à Man, Economy, and State, with Power and Market, de Rothbard. Que me recommandez-vous ?
Je vous remercie,
Louis
@Louis
Avez-vous consulté ma section « Recommandations de Lecture »?
De Soto est certainement un ouvrage de référence pour l’économie, mais c’est une lecture longue et aride.
Peut-être qu’un livre de Hazlitt serait un meilleur début (Economics in one lesson).
@B2000
« la population avait besoin d’un octroi de crédit, donc de banques fonctionnelles, et pourtant les entrepreneurs privés (ici les banques) ont refusés de prendre le risque. »
Ma réponse à Finn Andreen était à situer dans un contexte de véritable libre-marché, c’est-à-dire avec un système bancaire/monétaire capitaliste, ce qui n’était vraiment pas le cas avant, pendant et après la crise financière de 2008.
De plus, il est faux de prétendre que les marchés financiers refusaient de prêter. Ce qui s’est produit est que vu l’augmentation du risque perçu lors de la crise, le taux d’intérêt exigé par les marchés a fortement augmenté, atteignant un niveau où l’emprunter préfère abandonner son projet.
Cela signifie que, dans les conditions économiques qui prévalaient, le projet n’était pas viable, il n’aurait pas créé de richesse.
Si l’emprunter avait accepté le taux d’intérêt du marché, bien sûr que le prêt aurait eu lieu.
Pour chaque niveau de risque, il y a un taux d’intérêt équivalent qu’un investisseur serait prêt à accepter. Cela n’est pas équivalent à dire que pour chaque projet, peu importe le risque, un investisseur sera prêt à le financer à un taux qui rendra le projet rentable.
Dans mon commentaire précédent, en mentionnant « un projet utile à la population », je voulais dire un projet qui crée de la richesse, c’est-à-dire qui mène à un produit dont la valeur est supérieure aux intrants. Dans un système capitaliste, c’est la rentabilité qui détermine si un projet est viable ou non. Le capital est un intrant et si son coût augmente, l’équation doit s’ajuster en conséquence.
@ Minarchiste
Merci de votre réponse. Je comprends votre point sur le taux d’intéret qui permet l’établissement d’un prêt. Pour pouvoir mieux comprendre votre point de vue et continuer le débat, j’aimerais savoir deux hoses: premièrement, quelle est la conception de la rationalité de l’acteur économique dans le minarchisme tel que vous le définissez? Sa rationalité est-elle totale, partielle, nulle? Et deuxièmement, qu’entendez-vous exactement par « richesse »? S’agit-il de richesse financière (i.e. plus ou moins quantifiables en termes monétaires) ou de richesse sociale (i.e. bien-être de la société, qui peut a priori dépasser le cadre de la richesse ficnancière telle que définie précédemment)?
@b2000
L’économie autrichienne ne nécessite aucune hypothèse de rationalité.
Quant à la richesse, elle est définie par la quantité de capital, qui peut effectivement difficile à évaluer en termes monétaire puisque chaque agent a une valeur différente.
Ceci dit, le bien-être de la société dépend du capital (de sa quantité et de sa qualité). Une économie productive (en termes de quantité d’extrant par unité d’intrant) permet aux gens de travailler moins, de prendre plus de vacances, de prendre sa retraite plus tôt et de consacrer davantage de temps/argent aux loisirs.
Pour améliorer la productivité de l’économie, il faut de l’innovation technologique et de l’investissement en matériels et en formation, donc plus de meilleur capital.
@Minarchiste
Je vois. Je me permets alors à la lumière de vos explications de vous poser le problème suivant: nous sommes dans le cas où l’Etat assure les fonctions que vous lui souhaitez (en particulier, il ne possède pas de forêts, par exemple). Vous êtes entrepreneur et vous tenez devant cette foret que vous venez d’acheter (à qui, cela importe peu, toujours est-il que vous avez le controle sur cette forêt). Vous avez devant vous 3 possibilités: 1) remplacer la foret par un champ agricole (prenons maïs, pour simplifier) 2) remplacer la foret par un élevage de bétail et 3) ne pas toucher la foret. Supposons que les rentabilités des trois projets (au sens, mais arrêtez moi si vous n’êtes pas d’accord avec ma définition, de la somme attendue en retour de l’investissement divisée par l’investissement) soient les suivantes: celle de l’élevage de bétail (aux prix actuel et prévisionnels) est supérieure à celle d’un champ de maïs, elle-même supérieure à celle de ne rien faire. Ma question est: que faites-vous, et surtout, pourquoi?
@b2000
Comme je le mentionnais précédemment, pour chaque niveau de risque, il existe un rendement approprié. Je poursuivrais donc le projet qui 1) correspond au niveau de risque que je suis prêt à accepter, 2) dont le niveau de rendement espéré est acceptable vu le niveau de risque et 3) qui correspond à mes préférences temporelles (ie mon horizon d’investissement).
Évidemment, ces considérations auraient déjà été analysées avant l’acquisition du terrain…
@Minarchiste
(désolé de ne pas continuer dans le fil, je ne trouve pas d’option « réponse » sur votre poste). Je vois. Considérez alors que vous envisagez d’acquérir le terrain, avec comme possibilité d’investissement les 3 projets décrits, et que les trois sont sans risque majeur (le risque zéro n’est jamais possible, mais prenons un risque négligeable). Quelles serait alors la décision d’investissement préconisée?
@b2000
Si le risque est égal pour les trois projets et qu’ils ont le même horizon d’investissement, le plus rentable sera choisi.
@Minarchiste
Je comprends votre raisonnement. Dès lors, le raisonnement suivant est-il correct?
« S’il existe un nombre suffisant de bouches à nourrir (très probable au vu de la croissance de la population planétaire attendue), donc un nombre suffisant de clients potentiels au type d’entreprise alimentaire décrite dans l’exemple que nous considérons, alors nous nous retrouverons dans le cas de l’exemple avec un risque faible de voir notre source de rentabilité mise en danger (puisqu’il y aura un marché suffisant pour vendre notre production). Dès lors, un agent économique oisif (au sens où son capital lui retourne moins que les rentabilités supposées dans l’exemple) a tout intéret à trouver un terrain actuellement non-exploité (il ne s’agit bien sûr pas d’exproprier tout le monde pour en faire une entreprise alimentaire!) pour l’acquérir et le convertir soit en élevage de bétail, soit en terrain agricole si un trop grand nombre d’élevage de bétail s’est développé (faisant diminuer la rentabilité du projet « bétail » en dessous de celle du projet « culture agricole ») dans le but de faire travailler son capital et de maximiser sa richesse. »
@b2000
Votre première prémisse est inexacte.
Si beaucoup de gens sur la terre souffrent de malnutrition, ce n’est pas parce que l’offre alimentaire est insuffisante, au contraire il y a même des surplus à plusieurs endroits (causés par les subventions).
Le problème est plutôt que ces gens sont trop pauvres pour acheter cette nourriture aux prix faisant en sorte de rendre cette offre rentable.
Ainsi, la rentabilité d’un projet visant à augmenter l’offre alimentaire est plutôt très risquée.
@Minarchiste
Ma première prémisse est loin d’être inexacte, elle peut au mieux être qualifiée d’imprécise, et je m’en excuse. Les prévisions affinées (dépassant le nombre brut d’augmentation de la population mondiale) prévoit l’expansion de la population Asiatique d’environ 800 millions d’habitants d’ici 2020, dont la moitié (soit une nouveau pays de la taille des USA) se rangera dans la classe moyenne. Ces prévisions sont utilisées par des groupes tels L’Oréal pour prévoir leurs ventes futures. J’estime donc que si une population est une cible commerciale pour l’Oréal et ses produits de beauté, elle peut l’être pour un élevage de bétail ou un champ de maïs, voire plus un grand nombre d’entre eux. Et remarquez qu’ici rien n’est dit de l’explosion de la classe moyenne en Amérique du Sud ou (certes dans une moindre mesure) en Afrique.
Mais laissons cela de coté, il n’est pas très productif de débattre de la véracité des hypothèses d’un exemple hautement simplificateur. Je pense, avec nos récents échanges, pouvoir vous poser en toute connaissance de cause la question sous-jacente à mes précédentes: si les agents économiques ne regardent que la rentabilité d’un projet (comme vous l’avez expliqué en utilisant la rentabilité au sens défini dans mon exemple, à savoir la somme attendue en retour de l’investissement divisée par l’investissement), associée, je le comprends bien, au risque et à l’horizon d’investissement, quel est leur incitation à prendre en compte les dégats de leurs activités sur l’environnement si ceux-ci ne se font sentir qu’au bout de 200 ans? (i.e. longtemps après la fin de leur horizon d’investissement, vous en conviendrez). Puisqu’au sens du Minarchisme, l’Etat doit êtree réduit à Justice, Police et Défense, il n’a aucun droit de brider les investissements et entreprises privées sous prétexte de défense de l’environnement. Puisque les agents privés n’ont eux, auncune incitation à prendre en compte cette protection de l’environnement (puisque destructrice de la maximisation de leur richesse), alors celui-ci se retrouvera assez vite détérioré, et le modèle sera certes théoriquement viable, mais est-ce bien nécéssaire d’avoir un modèle économique viable en théorie si nous détruisons le cadre de vie de ceux qui sont sensés l’appliquer?
Dans une certaine mesure, le raisonnement peut s’étendre à la Santé et à l’éducation, mais sans établissement rigoureux des faits, je préférerais en rester à l’environnement.
Je me permets de relever plusieurs oppositions qui pourraient survenir et que j’anticipe:
1) je ne dis pas qu’actuellement l’Etat défend efficacement l’environnement, en aucun cas, quel que soit le pays. Je dis simplement qu’il devrait, car on ne peut confier cette mission à un système d’agents économiques nécéssairement court-termistes (comparativement au temps que mettent les dégats sur l’environnement pour se fairte sentir) et maximisant leur rentabilité individuelle.
2) que ce soit sur Internet dans la description de l’école d’économie autrichienne (qui après tout découle des courants classiques et néoclassiques) ou dans vos propos (même si vous ne l’avez pas éxplicitement dit), vous supposez que l’Homme a ici une rationnalité totale et sans faille, à savoir qu’il sait parfaitement estimer convenablement le risque et prendre ses décison en fonction unique de la maximisation de sa richesse. Toute réfutation de mon argumentation basée sur ce point (du type « si la société a besoin de voir l’environnement défendu, alors le secteur privé l’intégrera dans sa prise en considération du risque ou de sa rentabilité et n’entreprendra rien de dommageable ») est irrecevable car on voit bien que, malgré les mises en garde des scientifiques et climatologues, les agents économiques des industries polluantes essayent de maximiser leur richesse au mépris de l’environnement, non pas par prise en considération posée et rationelle de tous les élements qui compent, mais par des facteurs humains (paresse de changer de modèle, maintien de l’image, désir de s’enrichir à court terme, etc…)
3) je ne suis ni un troll, ni un « petit politicien subventionné », ni un gauchiste etc… Mon but n’est pas de confronter un paradigme politique avec un autre (j’ai depuis longtemps compris la futilité du processus) mais de confronter un paradigme politique avec un raisonnement rigoureux et, dans la mesure du possible, non biaisé par les inclinations, goûts et aspirations individuelles. Il est très instructif de dialoguer avec vous, Minarchiste, et je vous remercie par avance de votre réponse. Je voulais simplement éviter ici toute réponse visant à dimiuner la persone qui pose un argument plutôt que l’argument lui-même (cf. plus haut)
@b2000
« quel est leur incitation à prendre en compte les dégâts de leurs activités sur l’environnement si ceux-ci ne se font sentir qu’au bout de 200 ans? »
À moins que je ne me trompe, vous semblez venir tout juste de découvrir mon blogue et, conséquemment, n’avez pas lu beaucoup d’articles sur celui-ci.
Il y a une section complète d’articles sur l’environnement, dont celui-ci :
https://minarchiste.wordpress.com/2010/12/06/est-ce-que-le-capitalisme-implique-la-destruction-de-l%E2%80%99environnement/
Revenons à votre exemple théorique, qui consiste à remplacer une forêt par une ferme, ce qui engendre la possibilité de contribuer au réchauffement climatique au cours des siècles à venir, ce qui serait possiblement une mauvaise chose.
Si cette ferme pollue le cours d’eau appartenant au propriétaire voisin, ou si elle dégage des odeurs nauséabondes qui affecte le voisinage, il y a atteinte à la propriété d’autrui et un dédommagement sera exigible. D’ailleurs, l’entrepreneur devrais prendre en considération ce coût AVANT même d’acheter le terrain (et l’inclure dans son calcul de rendement espéré).
Mais lorsqu’il est question du réchauffement climatique, on parle alors de risque théorique dont les probabilités sont très mal définies encore à ce jour, dont les conséquences sont très diffuses et très difficiles (voire impossible) à quantifier. Par ailleurs, même si les dommages étaient quantifiables, il faudrait ensuite quantifier l’impact spécifique de ce projet, ce qui est tout aussi impossible. J’avais résumé la question dans cet article :
https://minarchiste.wordpress.com/2013/08/09/le-rechauffement-climatique-en-questions/
Pour moi, empêcher ou taxer l’entrepreneur qui établira cette ferme serait équivalent à emprisonner une personne parce que son profil psycho-social correspond à celui d’un meurtrier, avant même qu’un crime ne soit commit.
Si cela est la salve la plus dévastatrice contre le minarchisme, ce n’est pas très solide…
Cependant, si une personne est convaincue que ses arrières-petits-enfants seront négativement affectés par le réchauffement climatique engendré par les émissions humaines de GES, cette personne peut dès maintenant modifier son comportement en conséquence de ses croyances. Ainsi, plutôt que de passer par les politiciens et l’État pour imposer leurs vues à la société par la force en violation des droits de propriété privés, les écologistes-réchauffistes devraient plutôt se contenter d’essayer de convaincre la population de leurs opinions et d’adopter le mode de vie qu’ils suggèrent de manière volontaire. Les gens y penseront, prendront une décision, et voteront avec leurs pieds, leurs mains et surtout leur argent. Les entreprises s’adapteront au comportement et aux désirs des gens pour préserver leur existence et leurs profits. Pas besoin d’intervention de l’État.
Mais cela ne suffit pas à la gauche, qui pense que la population en général (sauf eux) est irrationnelle et irresponsable, et nécessite le gouvernemaman pour la guider, de force, dans la bonne direction du progrès (ou de ce qui selon eux constituer du progrès, alors que moi je considère que c’est régressif). La gauche croit que les gens ne penseront qu’à eux-mêmes et pas plus loin que le bout de leur nez (ou de leur génération), ignorant le cataclysme climatique qui attend les humains dans 200 ans. Malheureusement, libertariens et étatistes ne s’entendront jamais sur ce point…
@Minarchiste
Merci de votre réponse. Je vais essayer d’y répondre, point par point, du plus particulier au plus général.
D’une part, la ferme. La principale pollution de la ferme est de remplacer la forêt par une non-forêt. Les dégats résultants, par exemple, sur la qualité de l’air ne se feront peut être sentir que dans un siècle. Ceux qui y trouveraient à redire se heurteraient donc au mur de fournir des preuves tangibles du dommage actuel qu’ils subiraient. L’entrepreneur, s’il ne croit pas à ces conséquences, ou ne les connait pas, ou s’en fiche, a donc le choix entre investir dans la ferme sans risques (parce qu’aucun dédommagement ne sera demandé de son vivant) et augmenter sa richesse, ou ne pas investir. Au sens de votre commentaire « Si le risque est égal pour les trois projets et qu’ils ont le même horizon d’investissement, le plus rentable sera choisi », alors la ferme sera installée, et les dégats ultérieurs deviendront réalité.
D’autre part, votre remarque sur l’éducation sur l’écologie (qui peut s’appliquer à de nombreuses autre disciplines). Pour convaincre quelqu’un du bien fondé d’une thèse, il faut être sur un pied d’égalité intellectuelle avec lui. Dès lors, il convient d’éduquer de façon neutre tous les agents économiques pour pourvoir ensuite discuter rigoureusement et convaincre (et non pas persuader). Mais dans si l’Etat, comme Police-Justice-Armée le laisse entendre, ne s’occupe pas de l’éducation, cette tache incombe donc au secteur privé. Mais quelle incitation auront les acteurs dudit secteur à offrir une éducation neutre? Pourquoi des écoles texanes appartenant à une entreprise pétrolière enseignerait les avantages économiques des gaz de schiste opposés aux méfaits de la fracturation hydraulique, quand ommettre ce dernier point améliorerait considérablement son image et son profit? Et que pensez de l’enseignement de la biologie dans une école qui appartiendrait à un groupe dont le PDG est créationniste?
Enfin, le Minarchisme originel, tel que vous le définissez comme point de départ de la réflexion de votre blog: un Etat minimaliste. Mis en place demain, ce type de système reviendrait à mettre aux commandes de la société les plus riches (en effet, comment un groupe de climatologues pourrait-il imposer ses vues rigoureusement établies face à un groupe industriel qui a besoin de l’espace qu’occupe une foret, et dont le conseil d’administration refuse de croire que cela serait une mauvaise chose, parce que ses membres ne sont pas experts sur le sujet? Qui pourrait entreprendre les activités non-financièrement lucratives, comme l’éducation pour tous, y compris les plus démunis, si ce n’est ceux qui ont le capital suffisant pour entreprendre cette activité tout en continuant à subvenir à ses besoins, voire à ses envies?) Dès lors, es principales décisions de la société seraient prises par un ensemble d’individus qui ne seraient pas experts sur les problèmes qu’ils seraient amenés à résoudre via leurs activités, mais experts dans le fait de faire fructifier son capital. Je crois fermementr au capitalisme et aux marchés financiers, et il semble que la finance élémentaire nous propose une démionstration d’une rare élégance que cette répartition du pouvoir est une mauvaise chose. En effet, si on transpose le fait d’allouer au mieux ses ressources financières pour faire fructifier son capital au fait d’allouer au mieux ses ressources décisionnelles (c’est à dire à quels humains confier les décisions) pour faire furctifier son capital sociétal (c’est à dire prendre les meilleures décisions pour la société dans son ensemble), alors nous sommes face à un cruel manque de diversification: la majorité de notre capital décisionnel est alloué dans la ressource « homme d’affaires », qui n’est pas expert sur de nombreux autres points. Tout comme l’absence de diversification, cela peut ne pas mener à la catastrophe, mais c’est en revanche bien plus risqué que de diversifier son capital décisionnel.
Je finirai en demandant: si on compare la situation à un accident de la route dont la responsabilité échoit au conducteur, est ce que le vrai problème est l’Etat ( = la voiture)? Ou bien le gouvernement ( = le chauffard)? Considérez le système suivant: on modifie l’Etat (c’est à dire le véhicule, comme une voiture sans pilote, mais ne poussons pas le parralèle trop loin) pour que ses décisions soient les mêmes que les bonnes décisions prises dans une société régie par le secteur privé, sauf dans les (éventuellement rares) cas où des facteurs irrationnels feraient prendre aux agents privés la mauvaise décision, auquel cas l’Etat, dans sa modification, prendrait tout de même la bonne décision. Que penseriez-vous d’un hypothétique système ainsi conçu?
@b2000
« Les dégats résultants, par exemple, sur la qualité de l’air ne se feront peut-être sentir que dans un siècle. »
Je ne suis pas un expert, mais à mon avis, les seuls dégât qui ne se feront sentir dans un siècle seraient les changements climatiques.
« Mais quelle incitation auront les acteurs dudit secteur à offrir une éducation neutre? »
Pourquoi inscririez-vous votre enfant dans un école où le créationnisme est enseigné? N’oubliez pas que secteur privé = choix pour les consommateurs. Et pourquoi le fait qu’une école soit privée (avec ou sans but lucratif) l’amènerait immédiatement à vouloir défendre les grandes corporations industrielles et à mentir sur les conséquences environnementales du mode de vie occidental?
« Mis en place demain, ce type de système reviendrait à mettre aux commandes de la société les plus riches »
Les plus riches sont déjà aux commandes, puisqu’ils financent des politiciens et leur fournissent des emplois après leur passage au gouvernement. En ce sens, le minarchisme serait une bonne façon d’enlever du pouvoir aux riches, en diminuant les pouvoirs des politiciens et en le redonnant au peuple par ses décisions économiques.
« en effet, comment un groupe de climatologues pourrait-il imposer ses vues rigoureusement établies face à un groupe industriel »
Ces climatologues n’auraient qu’à démontrer à la population que le projet sera néfaste; et la population sera ensuite libre de boycotter les produits de l’entreprise concernée. Cette menace forcera l’entreprise à modifier son comportement et à devenir plus respectueuse de l’environnement (on voit cela présentement).
« Qui pourrait entreprendre les activités non-financièrement lucratives, comme l’éducation pour tous, y compris les plus démunis »
La charité.
« Dès lors, es principales décisions de la société seraient prises par un ensemble d’individus qui ne seraient pas experts sur les problèmes qu’ils seraient amenés à résoudre »
Ça c’est loin d’être une mauvaise chose. Les « experts » en nutrition du gouvernement nous conseillent de manger 8 portions de produits céréaliers par jour et d’éviter le gras saturé, alors qu’en fait la science la plus récente démontre clairement que les céréales sont à éviter et que le gras saturé est une meilleure source d’énergie que les hydrates de carbone, tant au niveau obésité, diabète, athérosclérose et cancer. Tout ce à quoi les « experts » gouvernementaux touche tourne au désastre.
https://minarchiste.wordpress.com/2012/07/10/recommandation-de-lecture-fat-pourquoi-on-grossit-par-gary-taubes/
https://minarchiste.wordpress.com/2011/07/18/le-guide-alimentaire-canadien-cest-nimporte-quoi/
Même son de cloche quand je vois les économistes « experts » de nos chères banques centrales avec leurs modèles sophistiqués, mais complètement inutiles, qui dictent des politiques monétaires qui envoie l’économie en vrille.
Même son de close quand je vois les « experts » climatologues du GIEC et leurs modèles qui ont complètement échoué à prévoir les températures des dernières années.
« Que penseriez-vous d’un hypothétique système ainsi conçu? »
Ce serait possiblement une amélioration relativement au système actuel, mais comment les fonctionnaires sauraient-ils que la population est irrationnelle dans tel cas, mais pas dans tel autre cas?
« Les fonctions de l’État devrait être limitées au maintien de l’ordre, à la justice, la défense du territoire et à certaines infrastructures essentielles ».
Est-ce que vous avez des exemples d’infrastructures essentielles?
@Thibaut
Effectivement, cela est plutôt difficile à définir puisque des entreprises peuvent pratiquement tout faire, des autoroutes aux aqueducs.
Pour chaque infrastructure essentielle, vous trouverez un libertarien pour faire l’argumentation convaincante que le privé peut s’en occuper de manière efficace (Rothbard parlait même de la police et de la cour de justice).
On pourrait cependant voir un avantage à ce que les petites rue résidentielles appartiennent aux municipalités.
Rebonjour le Minarchiste.
Donc par infrastructures essentielles vous pensez aux routes apparemment. Mais par exemple les rues de quartier pourraient très bien être rendues aux associations de quartier ou à des co-propriété.
Est-ce que vous avez d’autres infrastructures en tête ?
j’espère que l’instruction fait partie de ces infrastructures, ou alors je suis forcément contre le minarchisme !
@cedricpolitique
Malheureusement non, il n’y a aucune raison pour que l’éducation soit prodiguée par des institutions gouvernementales.
Quel est votre nom? J’en ai besoin pour une présentation orale à l’école.
Bonjour;
curieux de tout ce qui se fait et dit en économie j’ai cherché à en savoir plus sur vous, mais à part le « Perspective d’un économiste Québécois sur l’actualité. » en haut de votre page je ne trouve rien; auriez vous d’autres références ?
Merci
Les autres détails que je divulgue sont que je suis titulaire d’une M.sc. en finance et du titre de CFA.
J’ai envoyé un courriel à votre adresse minarchiste@gmail.com, mais je n’ai pas eu de réponse. Est-ce que vous l’utilisez toujours? Merci!
J’ai pondu ceci en 1/4 d’heure, d’une seule traite, le 12 janvier, soumis à la modération le 13 et il a été publié le 14 sur C4N
HALTE à la Charlie Mania
Désormais critiquer Charlie c’est un blasphème !
Rire de Charlie est et peut vous causer de l’urticaire !
Charlie est personna grata, les autres non !
Rien n’existe sans Charlie !
Aujourd’hui Charlie est notre maitre à penser à tout, tout prêt !
Même si vous n’aimez pas Charlie, aimez-le !
Charlie est gentil, tout les autres sont méchants, tous y compris vous !
Si vous ne pensez pas comme Charlie, soyez maudit !
Lynch veille si vous dites du mal de Charlie
Tout vous sera pardonné si vous louez Charlie (pas trop cher tout de même) !
Charlie est le Ying et le Yang !
Point de salut sans Charlie !
Si vous voulez récupérer Charlie, rackez !
Charlie nous sauvera tous, même si on n’y croit pas ?
Faites ce que vous voulez, Charlie veille !
Les millions de Charlie ne seront pas perdus pour tout le monde !
Votre liberté s’arrête à celle de Charlie, autrement dit, oubliez la !
Seule la gauche-de-la-bien-pensense peut parler au nom de Charlie !
Saint Charlie ne priez pas pour nous ou alors discrètement !
Je suis bouleversement charlivari(é) !
On peut rire de tout mais pas avec n’importe quel Charliot !
Big Charlie veille sur vous !
Seule la pensée Charlie peut sauver l’humanité !
Charlie est la lumière de l’existence, rien d’autre n’existe !
Je ne crois en rien d’autre que Charlie !
Tous les matins en me rasant je me regarde en rêvant à Charlie !
Si vous oubliez votre prière à Charlie, lui ne vous oubliera pas !
Charlie est omnipotent (impo(r)tent?) et vous sauvera demain, j’ai dit demain !
La gauche a récupéré Charlie, il est son étendard et son symbole !
Utiliser Charly à des fins personnelles est autorisé d’interdiction !
Seuls les grands prêtres autoproclamés de la nouvelle religion Charlie peuvent parler en son nom !
Le sacrilège suprême c’est de parler en mal de Charlie !
La profanation des reliques de Charlie est soumise à déclaration préalable !
Vous pouvez rire de Charlie mais seulement à vos risques et périls !
Si vous riez de vous même prenez garde que ce ne soit pas en contradiction avec les nouvelles lois de Charlie!Avant de rire de Charlie vous devez déposer un dossier pour obtenir la permission (temporaire) !
Seules les personnes autorisées à s’autoriser ont le droit de rire, en ce qui concerne Charlie il faut une autorisation spéciale !
Aucune autre religion que Charlie n’est tolérée !
Aucune autre doctrine politique que Charlie n’est tolérée !
La charlisisation de la société est en marche, rien ne pourra l’arrêter !
Vive les lendemains charliesques qui chantent !
La célèbre formule de benito mussolini doit être modifiée comme ceci :
Tout dans l’État-Charlie, rien contre l’État-Charlie, rien hors de l’État-Charlie.
Charlie vous demande à tous de déraison garder !
La charlimania à haute dose décérebre !
Les charliphyles et les charliphobes sont à mettre dans le même panier !
L’aubaine de la charlimania tombe à pic pour certains !
Charlie est un soporifique pour oublier la situation catastrophique de l’économie !
La prescription de suppositoires charlifiques n’est autorisée que les jours grévés !
Charlie est une bénédiction pour relever le niveau d’impopularité d’incertain !
La meilleure façon de parler c’est de charlifier !
Le charlivisme est incompatible avec toute démonstration de modération et/ou de tolérance !
Les charlivistes sont les adorateurs de Charlie, ils suivent ses préceptes aveuglément !
Le charlivisme est la nouvelle religion d’état !
Toute personne critiquant le charlivisme encoure des poursuites !
Bonjour
j’aime bien vous lire mais aller sur votre site Web a chaque fois est pénible. il serait une bonne idée de faire un fil facebook pour vous suivre. Pensez y 😉
merci
Je vais essayer de faire cela en 2016, d’ici là vous pouvez utiliser le fil RSS, c’est ce que j’utilise pour suivre les blogues qui m’intéressent efficacement.
good
merci
est il possible de l’annoncer sur votre site Web lorsque ce sera fait ?
@Fred
Oui, ok.
Très salutaires considérations du Minarchiste sur les méfaits des médecins doctrinaires (article « Quand la science s’égare ») mais 1° concernant l’opération hyper-mutilante de HALSTED mise en question par W. Bezwoda, ce ne n’est sûrement d’une auto-transplantation de moelle épinière qu’il faut parler, mais de moelle osseuse 2° parmi les personnalités mégalomaniaques qui imposent au niveau mondial des conceptions erronées et mortifères il conviendrait de citer Sigmund Freud (lire Jacques Benesteau « mensonges freudiens ») 3° Le site-Web « Contrepoint » me semble avoir transplanté les pertinentes réflexions du Minarchiste sur son site, y compris la susdite erreur.
4° j’aimais bien Cabu, pas Charlie.
la spoliation par la fonction publique de la majorité des ressources des français est la démonstration de l’indigence des hommes politiques de tous bords.
Je voudrais entrer en contact avec le minarchiste car j’ai un projet qui pourrait l’intéresser.
On peut me joindre via mon site http://www.dayphdconseil.fr
Mon courriel est minarchiste@gmail.com
Bonjour – J’ aimerais votre avis sur ce sujet ? Je pense que l’ opposition est une manipulation de la communauté Européenne et aussi un artifice politique contre des accords dont les intérêts réciproques sont évidents – mais si je prends la partie francophone de la Belgique (Je suis Belge), pour moi l’ opposition est une manipulation politicienne – la source étant que les administrations et entreprises wallonnes ne sont absolument pas prêtes ! On y va même des droits sociaux mis en péril par le CETA et le TTIP et c’ est ridicule – Votre avis me ferait plaisir !
Bonjour,
Étant finissant au bacc en économie, je suis contant de pouvoir constamment apprendre avec vous. D’autant plus que je préfère l’économie financière.
CP
Votre correspondant qui signe Arnaud et traite de la Belgique, défend des thèses qui sont celles des nationalistes flamands de Belgique, le plus généralement proches de l’extrême droite.
Louveigne
Le rôle de l’état doit se borner à celui d’un arbitre assisté et ne jamais se mêler de la partie qui se joue!