La gauche a une vision du capitalisme qui se résume à ce que les riches bourgeois ont le capital qu’ils utilisent pour faire du profit et exploiter le travail des prolétaires. Ils ne comprennent évidemment pas l’importance de la notion de profit dans l’économie (j’en discuterai dans un billet ultérieur), mais je ne comprend pas ce qu’ils entendent par exploitation. Je n’ai vraisemblablement pas la même définition qu’eux; est-ce mon dictionnaire qui est erroné? Voyons ce qu’en dit le Larousse:
exploitation, nom féminin (de exploiter)
- Action de mettre en valeur quelque chose en vue d’en tirer un profit : L’exploitation d’un sol, d’un cinéma.
- Action d’assurer la production d’une matière, d’un minerai, d’un produit, etc. : Exploitation d’une mine, d’un puits de pétrole.
- Lieu où l’on met en œuvre les moyens matériels nécessaires à la production : Être à la tête d’une petite exploitation.
- Mise à profit méthodique de quelque chose : Exploitation du succès.
- Action de tirer un profit abusif de quelqu’un ou de quelque chose: l’exploitation de l’homme par l’homme.
- Militaire: Phase du combat offensif, visant à tirer un parti maximal de la réussite d’une attaque.
La définition à laquelle les gauchistes réfèrent est probablement la définition numéro 5. Le capitalisme implique-t-il l’exploitation de l’homme par l’homme ou par l’entreprise privée? Est-ce que l’État devrait prendre plus de place pour contrer le capitalisme? Examinons la question en comparant ma relation avec mon employeur et celle que j’ai avec l’État.
Ma relation avec mon employeur:
Ma relation avec mon employeur actuel a débuté lorsque, de mon plein gré, j’ai décidé de me trouver un travail. J’ai librement décidé de poser ma candiature pour le poste et me suis rendu à l’entrevue . J’ai ensuite librement choisi d’accepter le poste, suite à ce que mon employeur ait librement décidé d’accepter ma candidature, et c’est sans aucune contrainte que j’ai signé mon contrat de travail. Si je le voulais, je pourrais librement démissionner pour aller travailler ailleurs ou ne plus travailement tout simplement.
Le salaire que je reçois ne m’est pas imposé, il est déterminé librement, en fonction du marché. Sa borne inférieure est le salaire que je pourrais recevoir en offrant mon travail à un autre employeur, en effectuant un autre travail ou en ne travaillant pas. Sa borne supérieure est le salaire qui ferait en sorte que ma productivité soit inférieure à ce salaire. Autrement dit, l’employeur pourrait me remplacer par quelqu’un qui produit autant à un salaire inférieur ou qui produit plus pour le même salaire. De plus, une portion significative de mon salaire est relié à ma performance, ce qui m’incite à maximiser la valeur de mon travail.
Ma relation avec mon employeur est donc basée sur la liberté. Est-ce que mon employeur m’exploite? Oui, mais plutôt selon la définition numéro 1. Le désir de mériter un salaire m’incite à mettre mes compétences, mon ardeur et mon temps à la disposition de mon employeur, qui lui met ces éléments en valeur pour en tirer profit et les mettre au bénéfice de la société en les plaçant au coeur du processus de création de richesse qu’est l’entreprise. Il m’apparaît clair que mes compétences, mon ardeur et mon temps auraient une valeur significativement moins élevées en-dehors de ce processus, probablement beaucoup moins élevée que le salaire que je reçois présentement. C’est donc une relation gagnant-gagnant.
Est-ce que les mots librement, de mon plein gré et sans aucune contrainte vous font penser à la définition numéro 5 du mot exploitation? Pas moi.
Ma relation avec l’État:
L’État me force à économiser une portion de mon salaire. Non seulement il décide du montant, il me force en plus à placer l’argent auprès du gestionnaire de son choix (la Caisse). Je n’ai évidemment pas mon mot à dire sur la façon dont cet argent est investi.
L’État me force à me procurer une assurance couvrant la plupart des soins de santé dont je pourrais avoir de besoin. Il en fixe le coût et m’oblige à faire affaire avec son monopole d’État, la RAMQ. L’État a d’ailleurs le monopole sur la plupart des soins de santé, ce qui me contraint à faire affaires avec lui.
Si je désire me procurer un véhicule, l’État m’oblige à me procurer une assurance pour les dommages corporels. Il en fixe le coût et me force à la prendre auprès de son monopole d’État, la SAAQ.
En dernier lieu, pour chaque dollar de salaire que je reçois pour mon travail, l’État me force à lui verser environ la moitié en impôts, ce qui fait de moi un demi-esclave. Et pour presque chaque bien ou service que je me procure avec le fruit de mon travail, l’État me subtilise un montant d’argent. L’État utilise donc la force pour me prendre une bonne partie de l’argent que je gagne à la « sueur de mon front » pour financer ses activités; n’est-ce pas de l’exploitation de l’homme par l’homme? À ce niveau, n’est-ce pas une exploitation abusive de surcroît?
Est-ce que les mots forcer, obliger, contraindre et subtiliser sont plus en accord avec la définition numéro 5 du mot exploitation que ceux que j’ai utilisés en décrivant ma relation avec mon employeur?
Conclusion
En conclusion, l’État ne produit rien, tout son argent doit être subtilisé à ceux qui produisent. Pour subsister et maintenir son hégémonie sur la société, l’État doit utiliser la force pour nous subtiliser de l’argent qui nous a librement été versé en échange de notre travail. Ce n’est rien d’autre que de l’exploitation. Donc lorsqu’un blogeur gauchiste me parle d’exploitation abusive de l’homme par l’homme, la vision qui me vient en tête est davantage celle de l’étatisme que celle du capitalisme. Et chaque fois que l’État accroît son pouvoir, c’est au détriment des libertés individuelles.
Le plus hypocrite dans ce système étatique est que l’État nous donne l’illusion que nous sommes en contrôle de la situation par un mécanisme appelé démocratie; mais en fait, tout ce que nous décidons est celui qui sera à la tête de cette gigantesque machine d’exploitation humaine qu’est l’État.
En terminant, je vous suggère de lire cet excellent article de George Reisman publié sur le Mises Institute. En voici un extrait en lien avec le sujet du présent billet:
As stated, it is a view that sees the role of businessmen and capitalists as comparable to that of slave owners, despite the fact that businessmen and capitalists do not and cannot employ guns, whips, or chains to find and keep their workers but only the offer of better wages and conditions than those workers can find elsewhere.
Le Minarchiste a dit :
‘’Et chaque fois que l’État accroît son pouvoir, c’est au détriment des libertés individuelles.’’
Vous avez si bien dis, voici quelques exemples :
L’OMS avec sa fausse pandémie de grippe AH1N1 qui a fait que 13 000 décès comparé à 350 000/an pour l’influenza ordinaire.
L’OMC qui négocie en secret pour nous imposer les OGM de MOSANTO et le future Codex Alimentarus.
Le GIEC et son obsession de faut débat sur le climat, il faudrait implorer le soleil pour qu’il arrête son cycle de SCHWABE.
Le FMI qui prête à des pays ne pouvant rembourser, ont les dépouilles ensuite de leurs seuls biens, leurs terres.
Toutes ces Organisations, et j’en passe, ont été instauré pour dominer le monde entier sous un Nouvel Ordre Mondial. La conférence de Copenhague a été un flop pour les Verts, disent-ils, mais un canevas pour les tenants du N.O M., car ils ont mit en place tout ce qu’il faut pour imposer les pays et ramasser d’énormes sommes d’argent.
CITATIONS
James Paul Warburg, le 7 février 1950, devant le Sénat américain. 1er président de la FED, et membre du CFR (Conseil des Relations Étrangères) a dit : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s’il sera créé par conquête ou par consentement ».
Nicolas Sarkozy, discours à la Nation, le 16 janvier 2009 a dit : ‘’Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra s’y opposer”
Benjamin Franklin avait dit : ’’Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.’’
Je trouve rafraichissant d’écouter des discours d’hommes politiques comme Ahmadinejad à Durban en avril 2009 ou celui de Hugo Chavez à »Flopenhague », sans faire de moi un gau-gauche. Bien que depuis que je sais (2ans) que la FED est une entreprise PRIVÉ et qu’elle a, de toute évidence povoquer cette crise, je suis révolté contre moi-même et mes semblables de l’ignorer.
Une dernière d’ Albert Eeinstein : “Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.”
@Pierre
Pourriez-vous clarifier en quoi les discours de Ahmadinejad et Chavez sont rafraichissants?
@ Le Minarchiste
Oups !
Je me suis aventuré sur un sentier glissant, je vous reviens dans mon ‘chiffre de nuit’ ou demain matin.
à plus
@ Le Minarchiste
Ce qui m’a attiré à lire son message, c’était le fait qu’il avait été boycotté à Durban II.
Extraits du discours rafraichissant d’AHMADINEJAD :
Mesdames et Messieurs,
…….Portons notre regard sur le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui figure parmi les héritages de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Quelle était la logique de l’auto-attribution du droit de véto par les grandes puissances ? …
Se pourrait-il qu’elle soit en conformité avec les principes reconnus de la justice, de l’égalité devant la loi, de l’amour et de la dignité humaine, ou plutôt ceux de la discrimination, de l’injustice, de la violation des droits humains ou de l’humiliation de la majorité des nations ? …
…….Le Conseil de sécurité a contribué à la stabilisation du régime sioniste et a soutenu les sionistes durant les soixante dernières années, leur donnant un feu vert pour poursuivre leurs crimes….
……Tant que la domination sioniste se maintiendra, de nombreux pays, gouvernements et nations ne seront jamais en mesure de jouir de la liberté, de l’indépendance et de la sécurité. Tant qu’ils seront au sommet du pouvoir, la justice ne triomphera jamais dans le monde et la dignité humaine continuera d’être offensée et piétinée….
…..Quelles sont les causes profondes de l’attaque U.S. contre l’Irak ou l’invasion de l’Afghanistan ? Quel était le mobile de l’invasion de l’Irak, en dehors de l’arrogance de l’administration U.S……
….. L’invasion de l’Afghanistan a-t-elle restauré la paix, la sécurité et le bien-être économique dans ce pays ? Les États-Unis et leurs alliés ont non seulement échoué à limiter la production de drogue en Afghanistan ; les cultures illicites de narcotiques se sont multipliées durant leur présence…..
…… Qui est responsable des crises économiques actuelles ? Où les crises ont-elles commencées ? En Afrique ? En Asie ? Ou alors cela venait-il d’abord des États-Unis, s’étendant ensuite à l’Europe et à leurs alliés ?…..
…… La Communauté internationale doit initier des actions collectives pour susciter la prise de conscience dans les sociétés souffrant toujours de l’ignorance du racisme, de manière à mettre un terme à la propagation de ces malveillantes manifestations…….
……. M. le président,
Le monde connaît des bouleversements fondamentaux. Les relations de pouvoir sont devenues si ténues et fragiles. Nous pouvons désormais entendre le bruit des piliers de l’oppression mondiale se fissurant. Les grandes structures politiques et économiques sont au bord de l’effondrement. Les crises politiques et sécuritaires s’intensifient….
….. Je souhaite en outre insister sur le fait que le libéralisme occidental, comme le communisme, connaît son crépuscule car il a échoué à percevoir la vérité du monde et de l’humanité telle qu’elle est…..
…… Une fois constatée l’inefficacité des systèmes politiques, économiques et de sécurité internationaux actuels, il est nécessaire de se concentrer sur les valeurs divines et humaines et en se référant à la véritable définition de l’humanité, basée sur la justice et le respect des droits dans le monde entier, sur l’admission des mauvaises pratiques dans la gouvernance mondiale passée, pour entreprendre des mesures collectives afin de réformer les structures existantes……
…. Chers amis,
Avancer vers la justice et la dignité humaines est comme suivre le rapide courant d’une rivière. N’oublions pas l’essence de l’amour et de l’affection. L’avenir radieux de l’être humain est un bien précieux pouvant servir notre cause en nous rassemblant pour ériger un monde nouveau empli d’amour, de fraternité et de bénédiction…..
@ Le Minarchiste
IL faut dire avant tout que j’en ai ras-le-bol des discours mensongers des BUSH, OBAMA, BLAIR, BROWN et SARKOZY.
Copenhague : extraits du second discours rafraichissant de Hugo Chávez Frías
….Obama est venu, il a parlé et est sorti par la petite porte. Cette petite porte, une porte cachée par là-bas, qu’ils s’utilisent j’imagine pour le service, pour la logistique et les coordinations de la présidence, et c’est par là qu’il est parti par la porte de derrière.
C’est l’empire, l’empire qui arrive à minuit, dans l’obscurité, et dans le dos de la majorité de manière antidémocratique ils cherchent à concocter un document que nous n’acceptons pas, que nous n’accepterons jamais…..
…..Si quelque chose doit s’implanter dans le monde, être récupéré dans le monde c’est la confiance entre nous, ça suffit que certains se croient supérieurs à nous les indiens du sud, à nous les noirs africains indigènes, les peuples du sud, nous sommes tous égaux.
Eh bien, nous partons en laissant une protestation : ceci est une violation des procédés des Nations Unie, non ?……
….Si Obama, le Prix Nobel de la guerre a dit ici même (certes ça sent le soufre ici, ça sent le soufre, cela continue à sentir le soufre dans ce monde) qu’il est venu pour agir….
….. Ce qu’Obama dit est vraiment ridicule, les États-Unis qui ont la machine à fabriquer des dollars, les États-Unis qui ont fourni 700 milliards de dollars, je crois, pour sauver les banques, c’est avec raison qu’ils disent là-bas dans les rues que si le climat avait été une banque ils l’auraient déjà sauvé.
Maintenant il vient dire qu’il va apporter 10 milliards de dollars par an, un chiffre dérisoire. C’est un peu une plaisanterie ce qu’a dit le Président des États-Unis : La dépense militaire des États-Unis, et bien ! Elle coûte 700 milliards de dollars par an.
Seulement en diminuant la dépense militaire de moitié au moins ils y arriveraient, les États-Unis, qui sont les plus grands émetteurs, qui sont les plus grands pollueurs, et il est le grand coupable, l’empire yankee, pour avoir imposé des invasions, des guerres et des menaces, des assassinats et même du génocide capitaliste dans ce monde, les États-Unis et ses alliés, ce sont là les grand coupables, ils devraient l’assumer avec dignité, en vérité nous savons que ce gouvernement des États-Unis ne va pas l’assumer, parce qu’il n’est rien de plus que la continuation du gouvernement précédent, Obama restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes frustrations, pour beaucoup de gens qui ont cru à lui aux États-Unis et dans d’autres parties du monde, mais là il le démontre, une grande frustration….
Bon noël
Pierre Bourdon
@Pierre
À propos du discours refraîchissant du président iranien…. c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Ce type parle de justice, de dignité humaine… mais il est qui pour dire ça franchement ?
Et celui de Chavèz, un poète cet homme-là.
C’est pas parce qu’on n’est pas d’accord avec Obama qu’on va se jeter dans les bras de ses plus sombres opposants.
@XavierQC
Tu est complètement désinformé concernant Ahmadinejad, comme la plupart d’entre nous tous, occidentaux.
Tiens, si tu veux lire celui-ci;
http://veriteliberte.blogspot.com/2009/09/plus-de-mensonges-et-de-tromperie.html
@Pierre
Lorsqu’il est question de dénoncer l’impérialisme américain, qui est une conséquence directe de l’étatisme qui règne dans ce pays, je suis d’accord.
Cependant, Ahmadinejad et Chavez sont deux individus qui se font bien aller le clapet, mais qui sont mal placés pour parler lorsqu’il est question de liberté et droits humains.
En passant, c’est quoi au juste un « génocide capitaliste »?
Encore une utilisation grossière et erronée de ce mot pourtant si simple…
@Pierre
Je suis désinformé (qui est informé ??), mais le vocabulaire utilisé dans ce genre de discours m’exaspère. Idem quand on caricature les écolo, les gau-gauches, etc. Quand t’es président d’un pays, faut savoir s’exprimer sans caricaturer.
«Tant que la domination sioniste se maintiendra, de nombreux pays, gouvernements et nations ne seront jamais en mesure de jouir de la liberté, de l’indépendance et de la sécurité. Tant qu’ils seront au sommet du pouvoir, la justice ne triomphera jamais dans le monde et la dignité humaine continuera d’être offensée et piétinée….
…..Quelles sont les causes profondes de l’attaque U.S. contre l’Irak ou l’invasion de l’Afghanistan ? Quel était le mobile de l’invasion de l’Irak, en dehors de l’arrogance de l’administration U.S»
C’est sûr que menacer de rayer de la carte un pays c’est juste, on n’offense personne et ça permet très clairement à ce pays de jouier de la liberté, de l’indépendance et, surtout, de la sécurité.
Et euh… c’est quoi son « mobile » pour menacer Israël. Ah ouai, les sionistes. ^^ Trop crédible ce type. Sur ce, m’en vais tabasser un juif pour libérer ma rue. Amen.
@ XavierQC
Voilà vous avez mis le doigt justement sur le BOBO. Il n’a jamais dit: ‘rayé Israël de la carte’ c’est la la désinformation dont vous êtes victime, et noue le somme tous par nos médias.
Allez lire cet article:
http://www.alterinfo.net/Perdus-dans-la-traduction-Des-experts-confirment-que-le-president-iranien-n-a-pas-appele-a-ce-qu-Israel-soit-raye-de-la_a6661.html
@ Pierre
«Une controverse sur la justesse de la traduction a ensuite vu le jour. Lors d’une conférence de presse donnée le 14 janvier 2006, Ahmadinejad a déclaré à propos de son discours d’octobre « qu’il n’y avait pas de politique nouvelle, ils ont créé tout un ressentiment autour de cette déclaration. »42. En juin 2006, un éditorialiste du Guardian, Jonathan Steele a cité plusieurs persanophones et traducteurs qui ont dit que la phrase en question serait plus exactement traduite par « balayé » des « pages du temps » ou « des pages de l’histoire » plutôt que « rayé de la carte43 ». En réexaminant la controverse sur la traduction, un éditeur du New York Times, Ethan Bronner a fait observer que « toutes les traductions officielles » des commentaires, dont celle du ministère des Affaires étrangères iranien et du bureau du président « se réfèrent à balayer Israël bien loin44 ».»
Rayer, balayer… quelle importance, c’est un grand supporter de la seule démocratie du coin (plus démocratique que l’Iran vous en conviendrez).
Ahlmadinejad n’est pas le diable en personne, mais le citer pour critiquer le capitalisme je trouve ça maladroit.
C’est ça, Ahmadinejad est Satan et Obama est le Christ ressuscité.
Amen !
Lâches prise XavierQc !
Justement Pierre, je disais qu’il n’était pas non plus le diable en personne… je venais juste d’expliquer que les caricatures ne m’intéressaient pas.
Et comme je l’expliquais avant aussi, ce n’est pas parce que tu te situes contre quelqu’un que tu te retrouves automatiquement du côté de son opposant.
Je ne suis ni pour Obama ni pour Ahmadinejad (mais pour moi ce dernier est bien plus controversé que le premier).
Et donc, encore une fois, si tu veux critiquer quoique ce soit, en général, il vaut mieux éviter de sauter dans les bras de l’extrême inverse. Pour commencer ça décrédibiliserait ton argumentation et on pourrait t’associer à des aspects bien plus sombre du personnage.
Cesse de me coller une idéologie que je n’ai pas.
Ce n’est pas parce que j’ai fais une remarque sur un discours qui fait de moi un adepte du personnage.
Le président Iranien est contesté par qui ? Par tous les occidentaux qui suivent le dicta américano-sioniste.
Malgré, tous les défauts qu’Ahmadinejad puisse avoir, il est clair dans mon esprit qu’il sert mieux sa population que l’ancien pantin de l’Amérique, le Shah d’Iran, Mohammad-Réza Palavi.
@ XavierQC
Le dernier commentaire était pour toi, j’ai omis de le dire.
Sur un autre sujet, un excellent article de François Marginean :
Quelle idéologie je te colle ?
Je te fais simplement remarquer que prendre Ahmadinejad pour argumenter n’est pas forcément une bonne, tout comme Bush. Ce n’est pas pour autant que je te colle une étiquette.
Et puis, j’insiste, ce n’est pas parce qu’on le critique qu’on est automatiquement à étiqueter sioniste/capitaliste/désinformé comme tu le fais.
Concernant ton lien, le premier paragraphe me suffit…. «Le clan des néo-conservateurs, cette faction d’idéologie militariste pour l’imposition d’une hégémonie américaine mondiale, tel que décrit et illustré par dans leurs propres documents et projet comme le PNAC, réuni l’extrême droite, le complexe militaro-industriel, évangélistes chrétiens, sionistes, banquiers internationaux, et des gens de descendance idéologique nazie comme George H.W. Bush et de factions de la CIA.»
Encore un article qui verse dans la caricature. Très sérieux. Tout comme lorsque l’on décrit Chavèz ou Ahmedinejad comme de véritables petits diables… (ils ont leurs défauts et leurs qualités, mais très peu pour moi la vision manichéenne du monde).
—-
Je ne l’ai pas lu en entier. En résumé : non on ne vit pas dans le monde des bisounours, mais on ne vit pas non plus dans le monde décrit dans cet article. Les illuminés de tout bord me fatiguent de plus en plus. C’est tellement facile d’accuser des entités abstraites et de placer quelques vérités historiques.
Et puis, Pierre, de toute façon, on vit dans la matrice… t’auras juste à choisir la pillule bleue ou rouge. ><
No comment !
J’aurais pu répondre par moi même, mais Anne Archet a déjà répondu de façon plus éloquente et claire: »
Le travail nous oblige à consacrer l’essentiel de nos journées à des tâches qui nous n’avons pas choisies, à fréquenter des gens qui nous ont été imposés et qui sont impliqués dans des tâches similaires aux nôtres et dont le but premier est d’assurer la reproduction des relations sociales qui nous contraignent à survivre de cette manière. Mais ce n’est pas tout, loin de là. En récompense pour nos efforts et nos misères, nous recevons un salaire, une somme d’argent que nous devons — après avoir payé le loyer et les factures — apporter au centre commercial pour acheter de la nourriture, des vêtements, ce qui est nécessaire pour assurer la survie et pour se divertir. Même si cette activité est considérée comme un loisir, comme du «temps libre» par opposition au temps passé au travail, il n’en demeure pas moins qu’elle est obligatoire et ne sert que marginalement à assurer notre survie — sont but premier étant encore d’assurer la pérennité de l’ordre social. Et pour la majorité des gens, les moments de leur vie qui sont véritablement libres de ces contraintes sont de moins en moins nombreux.
Selon l’idéologie dominante de cette société, cette existence pitoyable est le résultat d’un contrat social entre deux parties égales — égales devant la loi, en fait. Ainsi, le travailleur s’engage par contrat à vendre son travail à un patron pour un salaire dûment négocié. Mais un contrat peut-il être considéré comme librement consenti et équitable lorsqu’une seule des parties détient tout le pouvoir? La réponse à cette question est évidente: si on s’y attarde un peu, on constate qu’il n’y a pas de contrat du tout, mais plutôt la plus violente des extorsions. La violence inouïe du salariat est particulièrement visible dans les marges du capitalisme, dans ces sociétés dites « en voie de développement » où des populations sont expulsées du territoire qu’elles occupent depuis des centaines de générations et se voient flouées de leurs capacités à déterminer les conditions de leur propre existence par les bulldozeurs, les tronçonneuses et les excavatrices des maîtres du monde. Un tel manège dure depuis des siècles; la terre et la vie sont volés à grande échelle.
Dépouillés des moyens de déterminer les conditions de leur propre existence, on ne peut honnêtement croire que les exploités entretiennent des relations contractuelles libres et égales avec leurs exploiteurs. Le terme «chantage» serait selon moi plus adéquat. Et quels sont les termes de ce chantage? Les exploités sont forcés de vendre leur temps et leur vie en échange de leur survie. Voilà toute la tragédie du travail! L’ordre social basé sur le travail oppose radicalement la vie et la survie: se donner les moyens d’assurer sa survie supprime tous les moyens de vivre et se mettre à vivre met en péril notre survie. Le résultat affligeant d’un tel dilemme est que nous en sommes venus à penser qu’il est tout à fait naturel de sacrifier notre vie et nos désirs sur l’autel du travail, déité noire et cruelle qui n’accorde que parcimonieusement ses faveurs sous la forme de l’argent qui n’a rien d’autre à nous offrir que la survie.
Mais ce qui rend le travail particulièrement infâme, c’est que les conditions du salariat ne s’appliquent pas uniquement à ceux qui ont un emploi. Le chômeur qui se cherche un job par peur de se retrouver affamé et sans abri est enchaîné au monde du travail. Le bénéficiaire de l’aide sociale dont la survie dépend du bon vouloir de la bureaucratie providentialiste l’est tout autant. Même ceux et celles qui ont fait de leur intention d’éviter de travailler une priorité telle qu’ils préfèrent arnaquer, voler ou fouiller dans les poubelles consacrent l’essentiel de leur temps et de leurs énergies à assurer leur survie — et se retrouvent donc sous l’empire insidieux du travail.
Quelle est la base réelle du pouvoir derrière cette extorsion à grande échelle qu’est le travail? Il y a évidemment les lois et les tribunaux, la police, l’armée, les amendes et la prison, sans oublier la peur du froid, de la faim et de la misère — qui sont tous des aspects réels et importants de la domination sociale. Mais je doute que l’État le plus puissant soit en mesure à lui seul de généraliser et d’imposer le travail. La vraie racine de toute domination est la soumission des esclaves, leur décision d’accepter la sécurité d’une misère et d’une servitude connue plutôt que de prendre le risque de l’inconnu et de la liberté — leur acquiescement à échanger une possibilité de vivre pleinement qui n’offre aucune garantie contre une survie insipide, mais garantie. L’esclavage se perpétue tant que les esclaves acceptent d’être des esclaves. Le travail se perpétue tant que les travailleurs acceptent d’être des travailleurs. »
@Antoine
Je ne suis pas d’accord avec l’essentiel de ces arguments, d’autant plus qu’aucune alternative n’est proposée.
Ce texte implique une aversion au travail. Or sans travail, on meurd de faim! Ce n’est pas une question d’idéologie politique; c’est l’ordre naturel des choses…
Que proposez-vous? De ne plus travailler et de ne plus échanger? De tout faire nous-mêmes et de tenter de subsister en autarcie?
Le texte dit:
« Le travail nous oblige à consacrer l’essentiel de nos journées à des tâches qui nous n’avons pas choisies »
Cela est tout à fait faux. J’ai choisi mon travail des années avant de commencer à travailler. Cet argument est carrément invalide; sauf si vous vivez dans un pays communiste évidemment.
« Mais un contrat peut-il être considéré comme librement consenti et équitable lorsqu’une seule des parties détient tout le pouvoir? »
Aucun employeur ne détient tout le pouvoir, sauf l’État évidemment. Comme je l’explique dans le billet, on fait le choix de travailler, on choisit son travail et personne n’est obligé de travailler pour qui que ce soit; sauf si vous vivez dans un pays communiste évidemment.
D’ailleurs, vous oubliez que dans une société capitaliste libre, n’importe qui peut devenir un employeur et démarrer sa propre entreprise s’il le désire.
Le texte semble aussi blâmer le fait que nous vivions dans une société de consommation. Je suis bien d’accord, mais cela n’est pas une conséquence du capitalisme; c’est un dérivé du keynesiannisme. Personne ne nous force à consommer autant, mais l’État nous incite à le faire en créant de l’inflation, en encourageant l’endettement et en stimulant la consommation à l’aide de subventions et autres mesures légales.
En conclusion, votre texte semble condamner le fait que dans le système actuel, le travail est divisé, chaque travailleur accompli des tâches spécifiques, gagne de l’argent et échange ensuite cet argent contre le travail des autres (au centre commercial et ailleurs).
Cette façon de faire est naturelle et économiquement optimale; puisqu’en nous spécialisant, nous devenons plus efficaces et plus productifs (nous faisons plus avec moins de temps et de ressources). C’est ce qu’on appelle la division du travail et c’est une immense source de création de richesse.
Finalement, je suis perplexe que vous m’ayez soumis un texte qui énonce que le « travail est infâme ». Je ne pensais pas qu’en 2009 quelqu’un de sain d’esprit, de quelque idéologie que ce soit, puisse affirmer une telle chose.
Même la gauche, aussi déconnectée qu’elle puisse l’être, a compris que sans travail on ne produit rien, et que si on ne produit rien, on crève…
@Antoine
Prenons une tribu Bochiman où les notions de propriété privée et de Société de consommation sont « inconnus ».
Il reste que certains hommes doivent aller chasser, chercher des racines, etc. Que certaines femmes restent au village pour s’occuper des enfants et préparer la boustifaille. C’est une répartition des tâches……. qui d’une certaine manière leur est imposait. Certains de leurs produits sont troqués ou vendu contre d’autres bien.
Notre Société n’est jamais que plus élaborée (plus de tâches) et plus complexe, aucun jugement de valeur dans ces propos. S’ils vivaient en plus grand groupe, il y aurait des équivalents aux centres commerciaux, à n’en pas douter, certes sans néons et caisses.
@XavierQC
Il faudrait se donner une défition claire du mot travail, le texte parle plutôt du salariat, ou du marché du travail que j’aime bien appeler le marché des esclaves qui ignorent leur condition d’esclave.
Les tribus dites primitives sont un bon exemple de société sans travail. D’ailleurs la majeure partie de leur temps n’est pas consacré à des tâches pour assurer leur survie. Les anthropologues s’accordent pour dire qu’ils passent environ 10 à 20 heures semaines pour ses tâches, le reste est fait de loisir, ce qui est bien loin de la moyenne occidentale, qui tourne autour de 35 heures semaines. Ils n’ont pas de patron pour les surveiller et leur donner des ordres et constamment les fouettés pour qu’ils soient plus productif, ils ont leur propre horaire qui suit la nature, ils ne sont pas obligé d’endurer leur collègue de travail qu’ils trouvent déplaisant et ils ne vont attendre 2 heures dans le trafic 5 jours par semaine pour aller travailler.
Une très grande partie des emplois en occident aujourd’hui ne sert pas à assurer la survie du groupe et de l’employé lui-même. On travail pour de l’argent, l’argent n’est pas comestible, il ne sert à s’habiller et il est n’est pas un matériel de construction. Sans parler qu’il y a des milliers d’emplois inutiles à la survie. On a qu’à penser à les produits de consommation inutiles ainsi qu’a tous les emplois qu’ils génèrent (tout en gaspillant les ressources naturels), télévision, radio, console de jeux, Slap Chop, journaux à potin, ShamWow, Coca-cola, vadrouille jetable à pile qui jute du savon à odeur de thé vert, Bigmac, Ipod, film hollywoodien abêtissant, bibelot IKEA et j’en passe des milliers.
Il y aussi toute la bureaucratie étatique qui est inutile et je crois que là-dessus vous allez être d’accord avec moi.
@minarchiste
Vous dites que vous avez choisit votre travail, tant mieux vous avez eu le choix parce qu’il y a un très grand nombre de personne qui prennent n’importe quel emplois qui passe, parce qu’ils ont pas de compétences spécialisés et le fait de ne pas avoir d’emplois leur effraies et le système insiste fortement à avoir un emplois pour assurer sa survie. On peut voir l’exemple avec la crise économique au États-Unis, les chomeurs seraient prêt à n’importe quoi pour se trouver un emplois.
Vous avez choisi votre emplois, mais avez-vous choisi votre horaire, vos collègue, votre salaire, le nombre de semaine de vacance dont vous disposé, votre affiliation à un syndicat parce que dans certaine entreprise l’adhésion y est forcé et est-ce que vous avez choisi l’ensemble des tâches que vous faites durant vos heures de travail ? Et en plus, il y a toutes les restrictions que l’État vous impose que vous avez énuméré.
Vous dites qu’aucun n’employeur n’a tout le pouvoir et vous avez raison, mais l’ensemble des employeurs en dispose. Aucun n’employeur ne vous force à travailler, mais alors comment allez vous assuré votre survie ? C’est une forme de chantage de la part du marché du travail, on vous laisse libre, mais on vous tort la main pour que vous travailliez. Les deux autres alternatives ne sont pas plus viables. Soit on vie d’aide sociale mais alors on dépent de l’État qui peuvent vous forcé à vous trouvez quand bon il semble. Soit on vie dans l’illégalité en volant, en fessant des besognes de temps en temps au noir. Donc, voilà pourquoi le texte dit qu’il ne s’agit pas un contrat équitable.
Vous pouvez devenir un employeur, mais pour cela vous devez avoir un capital de départ, vous devez commotionné, vous êtes encore enchaîné au monde du travail.
J’ai oublié de vous donner un ouvrage écrit par un sain d’esprit, sauf si on pense comme la majorité des humains qui prône l’abolition du travail. Dans un monde de fou, les sains d’esprits font office de fou.
http://fr.wikisource.org/wiki/L'Abolition_du_travail
Antoine
Ce texte est diverstissant à lire, mais totalement déconnecté de la réalité.
Libre à vous de devenir un chasseur-cueilleur, mais vous devrez accepter le fait que votre espérance de vie sera divisée par 3…
Ce texte m’apparaît comme un appel à la simplicité volontaire extrême; un choix que peu de gens sont prêts à faire et que personne ne devrait être forcé à faire.
Les énergies de l’auteur seraient mieux utilisées à promouvoir les libertés individuelles plutôt qu’à vouloir nous forcer à ne plus travailler et à jouer.
Par exemple, si nous n’avions plus à payer d’impôts, nous aurions tous moins besoin de travailler et pourrions utiliser ce temps (et/ou cet argent) pour le loisir.
La réalité que j’ai essayé de décrire dans ce billet est que nous sommes forcés de travailler deux fois trop pour permettre à l’État (et tous ses dépendants qui vivent aux dépends des travailleurs) de subsister sur notre dos.
Réduisons la taille de l’État et laissons aux travailleurs le fruit de leur labeur (et la liberté de l’utiliser comme bon leur semble). Nous aurons ainsi les moyens de prendre plus de temps pour nous et pour les loisirs.
L’auteur de ce texte m’apparaît comme un libertarien qui a pris une mauvaise tangente…
L’auteur a prit la tendance anarchiste, et c’est vrai que le système actuelle considère l’anarchie comme le mal et le chaos, comme dans le temps des monarchies, le mot république signifiait désordre et mésentente. Il ne veut pas forcer personne à faire quoi ce soit, il ne donne que des suggestions basé sur ses observations.
Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que le vol qu’est l’impôt force les gens à travailler plus longtemps et que l’enlever serait certainement bénéfique parce le pouvoir d’achat des travailleurs augmenteraient. Mais cela ne change pas que le salariat combiné à la propriété privé et l’État sont justement des obstacles à la liberté individuelle.
@Antoine
Si la propriété n’est pas privée, ni publique, alors qui est propriétaire?
Cela signifie que je pourrais venir chez vous avec un AK-47 et prendre vos biens à ma convenance?
D’autre part, le salariat est un choix libre. Nous avons le choix de tout produire nous-même, ou de nous spécialiser dans un travail spécifique que l’on échange contre de la monnaie qui nous permet de ne procurer les choses qu’on ne produit pas.
Si on refuse le salariat, on peut démarrer notre propre entreprise et vendre directement le fruit de notre travail (plutôt que notre travail en lui-même).
Il est vrai, comme vous le mentionnez plus haut, que cela requiert du capital, mais ce n’est pas une barrière insurmontable.
D’ailleurs, la plupart des grandes entreprises ont été démarrées avec peu de moyens, par des gens qui n’avaient pas un sou.
Vous voulez des exemples:
L’absence de propriété fonctionne très bien dans les petites communautés. Cf. les îles du Pacifique fut un temps, les buchmen, etc.
En revanche l’anarchie, la vraie, quand a-t-elle existait ? Dans toutes les Sociétés il y a une autorité… ne serait-ce que pour pouvoir trancher.
@XavierQC
Prenez l’exemple des communautés inu traditionnels, les décisions étaient prises via une démocratie direct participative ou les décisions n’étaient prises qu’à l’unanimité.
Auroreville est aussi un bon exemple d’une base d’une ville anarchique (sans administration centralisé ni police) en voie de devenir auto-suffisante et qui n’est pas retourné au niveau technologique du néo-lithique. http://fr.wikipedia.org/wiki/Auroville
@minarchiste
J’ai l’impression que cette discussion commence à tourner en rond alors ce sera probablement ma dernière réponse.
On pourrait remplacer la propriété privé par la possession tel que définit par Proudhon.
Je réitère que le salariat actuellement n’est pas un choix libre ? Si je vous points une AK-47 dans le visage et que je vous disais de travailler est-ce un choix libre ? Je ne crois pas, un choix libre ne peut être fait qu’en l’absence de contrainte. Le salariat dans le système actuel est le seul choix possible pour avoir des conditions décentes de vie présentement, toutes les autre alternatives présentement sont fortement découragé, le système exerce une coercition pour que ce soit la seule option viable. D’ailleurs le système s’écroulerait s’il le taux de chômage atteindrait dépasserait les 90%, ce que je souhaite 🙂
Pour pouvoir tout produire, il faut de l’argent pour l’équipement et pour s’acheter une parcelle de terre, puisqu’il n’existe plus aucun recoin de la planète qui n’appartient pas à un état ou à un particulier. Pour avoir de l’avoir il faut travailler, avoir d’être l’héritier de la classe supérieur. CQFD
Démarrer son entreprise et être patron c’est aussi travailler, c’est sacrifier des heures de sa vie à donner des ordres, à policier ses employés, à les pousser les employés à être productif, à vouloir détruire la concurrence pour être compétitif, à vendre son produit, à négocier avec des syndicats, à s’endetter, à rendre des comptes au actionnaires etc. Bref, c’est aussi s’enchaîné au monde du travail. De plus, la Boétie a bien démontré dans son discours sur la servitude volontaire que dans le relation maître-esclave, le maître est aussi enchaîné que l’esclave puisqu’il est dépendant de celui-ci.
Pour ce qui est de changé de classe sociale, passé du bas pour monté en haut, ce n’est pas impossible, mais c’est seulement moins de 1% de la population qui y parvient…en travaillant, donc en vendant son temps et sa vie.
@Antoine
Inu = petites communautés
Auroville = pas d’administration centralisée… donc il y en a une décentralisée ?
«un choix libre ne peut être fait qu’en l’absence de contrainte»
Mais la vie est faite de contraintes.