Aux dires de certains, la recherche du profit est un vice qui nuit à la société. À les entendre, plus le profit est élevé, plus les gens se font exploiter par les producteurs. Ils considèrent scandaleux que les producteurs profitent des pénuries pour augmenter leurs prix pour faire plus de profit.
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Les milliardaires et leur ami l’État!
Posted in Actualité, Politique, tagged aciéries, acier, Arabie Saoudite, Arcelor Mittal, banques, Bernard Arnault, Bill Gates, bourse, Boussac, Brésil, capitalisme, Carl Icahn, Carlos Slim Helu, Chine, Christian Dior, Citigroup, Eike Batista, entreprises d'État, Federal Reserve, Forbes, France, Goldman Sachs, Hong Kong, HSBC, Hutchison Whampoa, inégalités, inflation, interventionnisme, investissement, John Paulson, L'Oréal, Lakshmi Mittal, Li Ka-Shing, Liliane Bettencourt, Lula, LVMH, mexique, Microsoft, nationalisme, niches fiscales, OGX, Oligarque, or, Petrobras, Prince Alwaleed Bin Talal Alsaud, privatisations, propriété intellectuelle, riches, Russie, subprimes, Telmex, Tupi, Vale, Vladimir Lisin, Warren Buffet on 29 septembre 2011| 4 Comments »
Il ne fait aucun doute, les inégalités de richesse sont inhérentes au système capitaliste. Cependant, dans un véritable système de libre-marché, les inégalités ne seraient pas si grandes que certains pourraient le croire. J’ai souvent affirmé sur ce blogue que sur un véritable libre-marché, il y aurait beaucoup moins de grandes entreprises et moins de « super-riches ». Pourquoi? Parce que c’est grâce aux largesses de l’intervention étatique que les grandes entreprises et les super-riches atteignent leur statut. L’interventionnisme étatique engendre donc des inégalités qui ne résultent pas de l’aspect « méritocratique » du système capitalisme et qui sont donc indésirables pour la société.
Pour mieux illustrer cette dynamique, j’ai décidé d’analyser les cas de quelques uns des individus les plus riches de la terre selon le Palmarès de Forbes et de vous démontrer de quelle façon ils ont bénéficié de l’interventionnisme étatique pour arriver à leurs fins. Notez bien que je ne m’oppose pas du tout à l’existence de riches entrepreneurs, au contraire ceux-ci créent de la richesse et apportent beaucoup à la société. D’ailleurs, en fouillant un peu dans leurs histoires, on constate que la plupart sont de brillants entrepreneurs. Cependant, en grattant un peu, on réalise que c’est l’interventionnisme étatique qui les a fait passer de très riche à « super riche ».
Beaucoup d’entre eux ont commencé à partir de rien. Quant à ceux qui ont eu la chance d’hériter d’une entreprise, la plupart ont continué à faire de bons investissements et à prendre des risques, de façon à amener l’entreprise à un niveau supérieur. Peu d’entre eux sont des rentiers de capital hérité.
Les quelques exemples ci-bas ne sont que la pointe de l’iceberg. Il y a bien d’autres milliardaires qui ont bénéficié de favoritisme étatique et ceux énumérés ci-bas en ont bénéficié de bien d’autres manières que celles que je décris dans ces quelques lignes. Je note que beaucoup de milliardaires ont bénéficié du système bancaire inflationniste (notamment Carl Icahn et ses leveraged buyouts) et que plusieurs ont bénéficié de la règlementation excessive de certaines industries, qui favorise les grandes entreprises bien établies au détriment des nouveaux entrants et des petits concurrents.
La propriété intellectuelle – une synthèse.
Posted in Divers, tagged AT&T, brevets, capitalisme, concurrence, contrefaçon, David Ho, David Levine, droits d'auteurs, droits de propriété, General Electric, George Selden, innovation, J.K. Rowling, James Watt, Jerome Lemelson, Kodak, libre-marché, médicaments génériques, Michele Boldrin, Microsoft, monopoles, Monsanto, OMC, Polaroid, projet Gutenberg, propriété intellectuelle, Radiohead, RIAA, Rolling Stones, Stephan Kinsella, The Verve, Thomas Edison, Tolkien, Walt Disney on 23 août 2011| 41 Comments »
Cet article vise à synthétiser mes articles précédents sur le sujet de la propriété intellectuelle en un « tout » plus cohérent. Il y a du nouveau, mais surtout du réchauffé…
Les lois sur la propriété intellectuelle, protégées par les gouvernements, sont une façon très répandue de limiter la concurrence au profit de certaines entreprises. Les droits de propriété intellectuelle, tels que les brevets, marques déposées et droits d’auteurs, sont en fait des monopoles décrétés par l’État. Ils permettent à des individus ou à des entreprises d’obtenir un privilège de l’État leur permettant de se soustraire à la concurrence et donc de tricher au jeu du libre-marché.
La propriété intellectuelle est utilisée par les entreprises pour bénéficier d’un « monopole légal ». Les Microsoft, Monsanto et Pfizer de ce monde utilisent leurs brevets pour écraser la compétition et dominer leur industrie, tout en oppressant la population. En effet, sans les brevets, les technologies de Monsanto serait offertes par plusieurs entreprises ce qui ferait baisser les prix et réduirait l’emprise de cette corporation sur les agriculteurs; les médicaments seraient offerts à un prix beaucoup plus bas ce qui augmenterait la qualité de vie de millions d’individus. Évidemment, les marges de profit de ces entreprises seraient plus « normales », telles qu’elles devraient l’être sans ces privilèges accordés par l’État.
Les questions de Monsieur Y.
Posted in Divers, tagged altruisme, capitalisme, chômage technique, compétitivité, concurrence, emploi, innovation technologique, libéralisme, marché du travail, Monsieur Y, profit, salaires on 18 mars 2011| 17 Comments »
J’ai reçu un courriel d’un certain Monsieur Y, qui se dit progressiste et Français. Je déteste l’étiquette progressiste: comme si la gauche avait le monopole du progrès et que toutes les autres idéologies visaient le statut quo ou la régression! La dénomination « socialiste de gauche » serait pour moi plus appropriée.
Ceci étant dit, Monsieur Y m’a proposé de répondre à quelques questions, qui ne reflètent pas nécessairement ses vraies opinions, mais qui suscitent en lui une certaine curiosité. Comme ce sont des questions intéressantes, j’ai décidé d’accepter son offre et de transformer le tout en un billet qui, je l’espère, pourrait devenir une chronique régulière.
Voici les questions de Monsieur Y.
1) Vous expliquez avec facilité l’équilibre du salaire. Cela se tient, je suis d’accord avec vous. Mais ne pensez-vous pas qu’à terme, dans un vrai monde libérale, celui-ci tendrait à être le plus bas possible et donc amène les individus à un niveau très bas de subsistance, voir leur mort ? En effet, la recherche du profit pousse les entreprises à vendre de nombreux produits/services, chers, en distribuant les plus bas salaires possibles.
Recommandation de lecture: Atlas Shrugged.
Posted in Recommandations de lectures, tagged Atlas Shrugged, Ayn Rand, États-Unis, capitalisme, John Galt, libertariannisme, objectivisme, Rearden, Taggart on 8 décembre 2010| 9 Comments »
« Atlas Shrugged », Ayn Rand, 1957, 1,168 pages.
Ayn Rand est née en 1905 en Russie et est décédée en 1982. Elle a émigré aux États-Unis en 1926 et y a débuté une carrière de scénariste pour Hollywood. Elle est ensuite devenue romancière; ses deux romans les plus influents étant The Fountainhead en 1943 et Atlas Shrugged en 1957.
Les opinions politiques et philosophiques de Rand transparaissent à travers ses romans. Rand est d’ailleurs la mère d’un courant philosophique appelé objectivisme. L’objectivisme implique que la raison d’être de l’humain est la poursuite de son propre bonheur et de son intérêt personnel. La conséquence de cette vision des choses est que le capitalisme basé sur le laissez-faire et protégeant la liberté individuelle est le seul système qui soit moral. Selon Rand, l’utilisation de la force physique contre la volonté d’un individu est immorale, même si cela vient de l’État. Le gouvernement ne devrait utiliser la force seulement que pour protéger les droits individuels, incluant la propriété. En protégeant les droits individuels, le gouvernement agit comme un agent des citoyens et n’a aucun droit autre que ceux conférés par les citoyens.
« I am not primarily an advocate of capitalism, but of egoism; and I am not primarily an advocate of egoism, but of reason. If one recognizes the supremacy of reason and applies it consistently, all the rest follows. » Ayn Rand.
Atlas Shrugged, publié en 1957, est certainement l’oeuvre la plus connue de Rand. Dans ce livre, un groupe de politiciens corrompus et opportunistes, auxquels l’auteure réfère souvent en les surnommant « les pilleurs », installent graduellement un système socialiste aux États-Unis. Pendant ce temps, les plus grands industrialistes du pays disparaissent mystérieusement les uns après les autres, précipitant l’économie et la société dans le chaos.