Dans un débat entre capitaliste et socialiste, on en arrive inévitablement à l’argument pointant dans la direction de l’URSS, de la Chine, de l’Allemagne de l’Est, de la Corée du Nord, de l’Éthyopie, de la Yougoslavie, de Cuba, du Vénézuela, du Cambodge et des nombreux autres pays qui ont expérimenté avec le socialisme et où les choses ont mal tourné et où un état corrompu, autoritaire, totalitaire, voire dictatorial, s’est installé.
La réponse du socialiste sera très probablement que ces pays n’étaient pas « vraiment » socialistes, donc ça ne compte pas. Le débat va ensuite typiquement sombre dans un inutile dialogue de sourds, accompagné d’une bataille de faits historiques parfois difficiles à vérifier et de statistiques plus ou moins fiables concernant des choses qui se sont produites parfois il y a longtemps.
Il existe toute une panoplie d’excellents arguments économiques et moraux démolissant le socialisme, mais il y en a un de plus que l’on oublie souvent.
Le socialisme démocratique
L’essence même du socialisme n’est pas dictatoriale. Elle va même jusqu’à grandement augmenter, en théorie, l’importance de la démocratie, permettant aux masses de prendre part aux décisions sur la gestion de la société et de l’économie. Les entreprises seraient, par exemple, gérées par des comités administratifs composés de membres élus par les travailleurs.
Donc, en théorie, le socialisme n’est pas dictatorial, il est hyper-démocratique. Ainsi, le processus décisionnel ne serait pas contrôlé par des technocrates au sommet, accouchant d’un plan central auquel tout le monde doit se soumettre. Ce processus irait plutôt du bas vers le haut, par le vote des citoyens.
Mais on sait que les choses ne se passent jamais comme cela dans la réalité…
Le problème fondamental…
Le problème avec cette vision des choses est l’ignorance rationnelle des électeurs. Les gens sont systématiquemnent ignorant des informations pertinentes quant à leurs choix électoraux. La raison est que le coût d’acquérir des informations (en termes d’efforts et de temps) est très élevé comparativement aux bienfaits escomptés, surtout quand on considère la faible probabilité qu’un vote individuel puisse influencer le résultat d’une élection.
De nombreuses études ont démontré que la plupart des résidents de pays démocratiques ont peu d’intérêt envers la politique et ne suivent pas les nouvelles d’affaires publiques outre qu’un survol des grands titres. Ils ne connaissent pas les détails même des débats les plus intenses et saillants de l’heure. Ils ne comprennent pas vraiment les positions des partis politiques sur les principaux enjeux et ils votent souvent pour des partis qui ont des positions différentes d’eux sur ces enjeux.
Aux États-Unis, 70% des électeurs ne sont pas en mesure de nommer les 2 sénateurs de leur état.
La raison pour laquelle les gens ne se renseignent pas est que chaque vote individuel a bien peu de chance d’influencer le résultat de l’élection. Les gens n’ont donc pas d’incitatif à dépenser du temps à se renseigner, voire même à voter.
Article connexe: Les attentes irréalistes envers la démocratie.
En effet, les taux de participations aux élections sont généralement très faibles, et le sont encore moins aux élections municipales et scolaires (du moins au Québec), soit lorsque les enjeux sont encore plus près de la population, ce qui n’augure pas bien pour le socialisme démocratique…
Dans un système socialiste, la quantité de sujets sur lesquels les citoyens devraient se renseigner serait décuplée, ce qui augmenterait encore plus les coûts individuels à chercher et assimiler ces informations.
Il y aurait bien peu de chances que votre vote concernant, disons, les conditions de travail, fasse son chemin jusqu’au comité central en charge d’intégrer les résultats du vote dans le plan économique central et qu’il ait un impact sur la décision finale. Donc il serait irréaliste d’espérer que le socialisme démocratique puisse fonctionner.
Dans son classique «The Logic of Collective Action », Mancur Olson explique que même si une bonne portion de la population partage un même point de vue quant à une politique publique, il est peu probable que cela mène à un mouvement concerté visant à faire adopter ces politiques. La raison est que plus le groupe est nombreux, plus les gains escomptés per capita sont faibles. Donc le rapport entre le coût de se mobiliser et les bienfaits attendus devient moins favorable. Le choix rationnel devient alors d’être un « passager clandestin », c’est-à-dire de se fier sur les plus motivés à sa mobiliser.
C’est pour cela que les système démocratiques en viennent inévitablement à être contrôlés par des groupes d’intérêt qui réussissent à obtenir des avantages au détriment de la population en général. Le meilleur moyen de se prémunir contre ce phénomène est de confier le moins de pouvoirs et responsabilités possibles aux politiciens.
C’est sans doute ce résultat qui attendrait un pays socialiste, mais avec des conséquences encore pires que dans le système actuel puisque le gouvernement contrôlerait une part encore plus grande de l’économie. On se retrouverait rapidement avec des travailleurs mal informés et désengagés, subordonnés à des bucreaucrates corrompus et contrôlés par de petits groupes d’intérêts. Au final, c’est ce que le pays socialistes ont obtenu dans l’histoire récente…
Article connexe: Débat typique avec un communiste.
Le socialisme dans la pratique…
Si les pays qui ont sombré dans le socialisme n’étaient pas véritablement des pays socialistes, on peut aussi dire que les pays au sommet du classement de la liberté économique tels que les États-Unis, le Canada, la Suisse, l’Australie, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède entre autres, ne sont pas « vraiment » capitalistes et que tous les problèmes attribués au capitalisme ne sont pas vraiment causés par ce système, mais plutôt parce que les gouvernements de ces pays sont intervenus de manière à s’éloigner du capitalisme.
Ainsi, en vertu de cet argument, on ne peut pas comparer le « vrai » socialisme au « vrai » capitalisme, car aucun pays n’a jamais vraiment adopté de tels systèmes économiques. Cependant, on peut comparer les pays qui s’approchent le plus du capitalisme (nommés ci-haut) à ceux qui se sont le plus approchés du socialisme (aussi nommé ci-haut).
C’est là que l’argument socialiste s’écroule, car sur à peu près n’importe quelle mesure, les pays capitalistes font excessivement mieux que les pays socialistes!
Dans les pays qui ont expérimenté avec le socialisme dit « imparfait », nous avons observé les mêmes symptômes: stagnation économique, désillusionnement de la population, répression politique, corruption, totalitarisme, etc. Ces pays avaient pourtant des environnement socioculturels, historiques, démographiques, ethniques et géographiques différents. Malgré cela, le taux d’échec a été de 100%!
Il serait donc temps de passer à autre chose… Par contre, le socialisme connaît un renouveau chez les milléniaux, qui n’ont pas vraiment connu la faillite de l’URSS et n’étaient pas nés lors de la démolition du mur. Ces socialistes se disent « démocratiques » et aux États-Unis sont représentés par Bernie Sanders, Elizabeth Warren et maintenant Alexandria Ocasio-Cortez. Ces politiciens sont de véritables Donald Trump de gauche, utilisant le populisme à l’autre extrême du spectre politique. Dans cette perspective, les choses n’augurent pas bien pour les États-Unis.
Ce billet a été inspiré par Hugo Newman, PhD, qui est docteur en théorie politique de l’Université de Dublin. Il était auparavant un fervent défenseur du socialisme, mais a changé son fusil d’épaule et est maintenant un anarcho-capitaliste.
Article connexes:
« on ne peut pas comparer le « vrai » socialisme au « vrai » capitalisme, car aucun pays n’a jamais vraiment adopté de tels systèmes économiques » Pas d’accord. Si des pays ont adopté le capitalisme. On est dans un pays capitaliste. Mais ce qu’il faut comprendre c’est que le capitalisme est un système économique qui peut être très varié. C’est loin d’être uniforme: il y a le capitalisme social démocrate (système capitalisme avec un fort état providence), le capitalisme d’état (comme aujourd’hui en Chine), le capitalisme libéral,….
Et c’est vrai que le capitalisme libéral n’a jamais été complètement adopté. Tout comme le communisme. Le communisme n’a jamais été totalement adopté tout simplement car il n’a jamais atteint le stade ultime du communisme (car celui ci est totalement utopique, il est impossible d’y arriver que la nature humaine fait que les humains sont imparfaits. Donc la société sera toujours imparfaite).
Le souci des anticapitalistes c’est qu’ils comparent leur utopie (qui est parfaite) à la réalité (qui est forcément imparfaite. Le monde ne sera jamais un paradis terrestre). Ils imputent des maux venant de la nature humaine au système capitaliste (comme par exemple la cupidité. Qui n’est pas causée par le système capitaliste mais par la nature humaine).
Ce qui prouve que le communisme ne fonctionne pas c’est les kibboutz.
Un bon article sur les kibboutz:
https://www.contrepoints.org/2014/05/05/165163-gary-becker-le-kibboutz-preuve-ultime-de-la-faillite-du-communisme
L’expérience des kibboutz est très intéressante et prouve bien que le communisme ne pourra pas réussir. De plus, cela démonte bon nombre de conneries égalitaristes aujourd’hui. Par exemple la théorie du genre. Bah les habitants des kibboutz considéraient qu’il ne valait pas faire de distinction chez les enfants entre filles et garcons. Résultat: ces enfants en grandissant ont développés des problèmes psychologiques
Nos sociétés occidentales se caractérisent par la troisième voie, une sorte de mixte entre du socialisme et du libéralisme. On peut pas considérer que l’on vit dans des sociétés socialistes (au sens originel du terme) ni que l’on est dans des sociétés libérales. Il y a à la fois des éléments libéraux et des éléments socialistes dans notre société. Après cela dépend aussi des pays. Typiquement la France est un pays bien plus proche du socialisme que du libéralisme, c’est un pays économiquement beaucoup plus socialiste que les autres pays d’Europe occidentale.
Et la Suisse est un pays plus proche du libéralisme que du socialisme (même si c’est faux sur certains points comme le foncier où la Suisse est très socialiste sur le sujet). Et ce pays est économiquement beaucoup plus libéral que la plupart des autres pays européens.
On ne peut pas avoir une vision manichéenne. Et dire tel pays est 100% libéral ou 100% socialiste. Il n’y a jamais eu de pays 100% libéral ou 100% socialiste (au sens originel du terme) d’ailleurs.
Les pays communistes étaient des pays ultra socialistes. Le communisme était censé être l’étape d’après, l’étape ultime. Sauf que bien sûr, ils n’y sont jamais arriver.
Dommage que vous ne citiez pas « Le Centralisme Démocratique », un des outils les plus achevés de pouvoir absolu qui ait jamais été inventé .
« Résultat: ces enfants en grandissant ont développés des problèmes psychologiques »
Ah bon? vous avez des preuves? N’importe quoi… on se demande qui c’est qui a vraiment des problèmes psychologiques: les libéraux qui ne sont libéraux que sur certains points.
Oui. Lisez Stephen Peter Rosen, War and Human Nature, Princeton University Press, 2004, p. 79 (reprenant les travaux de Melford E. Spiro).
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2014/01/des-bleus-et-des-roses-sont-dans-un.html?spref=tw
« les libéraux qui ne sont libéraux que sur certains points » Heu pardon ?? En quoi ne pas adhérer aux délires de la théorie du genre (qui est une invention d’intellectuels d’extrême gauche) c’est être antilibéral ??
Et en vérité, cela n’a rien à voir avec le fait d’être libéral ou non, juste d’être réaliste et honnête.
Il y a des différences génétiques entre hommes et femmes. C’est scientifiquement prouver. Libre à vous de nier la réalité scientifique.
Les hommes et les femmes n’appartiennent pas à des planètes différentes, mais en moyenne montrent de grandes différences dans les intérêts et les préférences, les dissemblances qui ne peuvent pas être réduites à l’influence culturelle, qui est nié par le réductionnisme sociologique du féminisme corporatif. https://feminismocientific.wixsite.com/misitio/biological-sex-differences
Thread sur les différences hommes/femmes: https://threadreaderapp.com/thread/1062662607285379072.html
La science dit que les hommes et les femmes sont différents mais les féministes n’écoutent pas: https://www.thetimes.co.uk/edition/comment/science-says-men-and-women-are-different-but-feminists-wont-listen-mw8r8qvhj
Il y a aussi les neurosciences qui prouvent les conneries de la théorie du genre. Notamment sur les différences entre le cerveau des femmes et des hommes: https://www.lexpress.fr/actualite/societe/hommes-et-femmes-a-chacun-son-cerveau_2070405.html
Une étude réalisée en 2013 (par une équipe menée par une femme) a découvert qu’il existait des « différences saisissantes » dans les branchements des cerveaux féminins et masculins. https://www.pennmedicine.org/news/news-releases/2013/december/brain-connectivity-study-revea
En février 2014, une énorme méta-analyse de 126 études scientifiques établissait de manière claire qu’il existait de très nombreuses différences entre les cerveaux masculins et féminins. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0149763413003011
Oui lisez ceci: https://quillette.com/2018/05/24/cant-woman-like-man/
Une chose qui illustre bien que les féministes racontent n’importe quoi quand elles affirment que les différences de préférences sont causés par le sexisme c’est le paradoxe norvégien. On observe que plus un pays est égalitaire, moins les femmes s’orientent vers des études scientifiques: http://www.slate.fr/story/157888/egalite-femmes-hommes-orientation-etudes-scientifiques-stem-pays-inegalitaires-egalitaires
Une étude scientifique a constaté que les différences entre les sexes dans les préférences étaient * plus grandes *, pas plus petites, dans les pays plus économiquement développés et les pays où l’égalité des sexes est plus élevée. Un autre coup à la narration féministe standard sur les différences entre les sexes. http://science.sciencemag.org/content/362/6412/eaas9899
Comment l’égalité renforce les stéréotypes: https://www.thetimes.co.uk/article/patriarchy-paradox-how-equality-reinforces-stereotypes-96cx2bsrp
C’est simple plus de sécurité économique cela veut dire une plus grande portée pour exprimer les préférences personnelles et donc plus grandes différences de sexe dans les choix éducatifs et professionnels. http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0956797617741719
Nouvelle grosse confirmation du « paradoxe norvégien » : le dimorphisme sexuel de personnalité n’est pas à lire comme un signe de discriminations systémiques qui rampent mais, au contraire, de politiques égalitaires qui marchent: https://www.researchgate.net/publication/326606965_Gender_equality_and_sex_differences_in_personality_evidence_from_a_large_multi-national_sample
Dans les pays où l’égalité des sexes est élevée, les femmes sont moins susceptibles d’obtenir des diplômes en STEM. https://www.weforum.org/agenda/2018/02/does-gender-equality-result-in-fewer-female-stem-grads
Il est important de noter que le paradoxe norvégien ne concerne pas seulement la Norvège.
https://www.thejournal.ie/g-3848156-Feb2018/
Et: https://www.atlantico.fr/decryptage/3537847/etude-internationale-montre-que-les-pays-ou-l-egalite-femmes-hommes-est-respectee-sont-ceux-ou-plus-grandes-differences-comportementales-entre-les-sexes-peggy-sastre
Les différences de préférences entre les sexes sont positivement liées au développement économique et à l’égalité des sexes. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30337384
Autre chose qui prouve que les différences entre sexes ne sont pas une construction sociale c’est tout simplement l’étude des autres mammifères: on observe des similarités de différences entre sexes chez les humains et mammifères. Le patriarcat n’est pas qu’une construction sociale : on le retrouve chez la plupart de nos cousins primates. Le premier pas pour réduire les inégalités entre les sexes est d’en comprendre les causes profondes. https://www.lepoint.fr/debats/pourquoi-les-hommes-sont-des-primates-comme-les-autres-10-02-2019-2292417_2.php
La psychologie des différences sexuelles: cinq idées révélatrices de nos cousins primates: https://digest.bps.org.uk/2017/10/03/the-psychology-of-sex-differences-5-revealing-insights-from-our-primate-cousins/
Je pourrais encore vous donner une multitudes d’études et de liens qui illustrent à quel point les conneries sur le genre sont faux. Désolé d’avoir être aussi long mais je n’apprécie guère que l’on prétende que je ne suis pas libéral uniquement parce que je ne souscris pas des thèses obscurantistes allant à l’encontre des connaissances scientifiques. Etre libéral c’est avoir conscience de la nature humaine et se méfier des gens qui veulent créer un homme nouveau, remodeler l’être humain. (C’était le point commun de toutes les idéologies totalitaires).
La pensée libérale accorde de l’importance à l’égalité en droit. Par contre, elle rejette toute égalité de fait. A partir du moment où vous avez des différences entre hommes et femmes au niveau des préférences, vous avez d’office des différences de résultats. Vous n’aurez jamais de parité compte tenu du fait que les hommes et les femmes ont des préférences différentes. (Et ces différences ne sont pas dû à des causes culturelles contrairement à ce que pensent les féministes). Etre libéral c’est accepter cela et laisser chacun faire ce qu’il veut.
Vouloir modeler les gens et la société selon son idéologie c’est tout ce qu’il y a de plus antilibéral et c’est totalitaire.
Et marrant mais la parité ne concerne que les métiers masculins hautement valorisés. Bizarrement, tout le monde se fout de la parité dans les métiers masculins faiblement valorisés (comme éboueurs).
Cela illustre bien l’hypocrisie des féministes qui veulent juste prendre le pouvoir dans la société
Désolé mais l’expérience du kibboutz était extrêmement intéressane car c’était nune société dans laquelle tous les hommes et toutes les femmes reçoivent exactement les mêmes revenus. Tous les adultes valides travaillent. Toutes les décisions étaient prises en commun par les deux sexes, et tous les enfants étaient élevés collectivement par le groupe.
Ce genre d’expérimentation est quand même très intéressant à étudier pour vérifier la véracité des thèses des égalitaristes. Deux anthropologues – Joseph Shepher et Lionel Tiger – ont étudié trois générations vivant dans un kibboutz, soit un total de 34040 personnes. Dans leur ouvrage classique de 1975, Women in the Kibbutz, Shepher et Tiger racontent qu’ils ont constaté, que la division du travail selon le sexe était en fait plus importante dans le kibboutz que dans le reste d’Israël (Tiger, 1996).
Mais ce qui est le plus frappant, ce sont les préférences marquées des femmes : Avec le temps, elles ont commencé à insister pour que leurs propres enfants vivent avec elles plutôt que d’être élevés collectivement par d’autres femmes.
Les hommes ont tenté d’opposer leur veto à cette démarche, la considérant comme un pas en arrière, cédant aux valeurs bourgeoises au détriment du rêve utopique initial. Les mères et leurs enfants ont tenu bon et ont mis en minorité les hommes de la communauté.
L’expérience utopique de l’éducation communautaire des enfants est donc avec le temps revenue à la primauté du lien mère-enfant, un modèle que l’on retrouve dans toutes les cultures humaines.
Un lien vers l’ouvrage : https://psycnet.apa.org/record/1976-04359-000
La France : le pays des droits de l’homme de passer à la guillotine . . .
Un article qui confirme vos propos sur l’ignorance des gens: http://thefederalist.com/2017/11/01/study-nearly-half-millennials-prefer-socialism-capitalism/
Cet article explique que la génération Y préfère le socialisme au capitalisme. Sauf qu’ils sont incapables de faire la différence entre les deux systèmes. Ils sont incapable de définir ce qu’est le socialisme. (Seuls 16% arrivent à définir précisément ce qu’est le socialisme).
Cela illustre à quel point les gens sont profondément ignorants.
Ou 57% des américains –, y compris les majorités dans 49 États, et 73% des jeunes ne pouvaient pas réussir ce test de citoyenneté américaine qui pose 20 questions sur l’histoire de base des États-Unis et l’éducation civique. (Le test est en vérité super simple même un non américain le réussit sans trop de difficultés): https://townhall.com/tipsheet/guybenson/2019/02/20/fail-most-americans-cant-pass-us-citizenship-test–can-you-n2541658
On a tort de considérer l’électeur comme rationnel.
Un article intéressant: https://www.contrepoints.org/2016/06/27/8649-the-myth-of-the-rational-voter
Une autre lecture du même ouvrage, complémentaire : http://www.laviedesidees.fr/L-electeur-irrationnel-ou-la.html
et ceci: https://www.contrepoints.org/2014/05/14/165800-les-quatre-biais-de-lelecteur-le-biais-anti-marche
En plus; il y a aussi le problème que souvent, une minorité déterminée arrive à imposer son point de vue à la majorité.
Dans un groupe il suffit qu’il y ait 10% de prosélytes pour que ses idées puisse s’imposer rapidement à la majorité.
Minority Rules: Scientists Discover Tipping Point for the Spread of Ideas
« “When the number of committed opinion holders is below 10 percent, there is no visible progress in the spread of ideas. It would literally take the amount of time comparable to the age of the universe for this size group to reach the majority,” said SCNARC Director Boleslaw Szymanski, the Claire and Roland Schmitt Distinguished Professor at Rensselaer. “Once that number grows above 10 percent, the idea spreads like flame.”
http://news.rpi.edu/luwakkey/2902
La minorité la plus violemment intolérante finit toujours par faire taire ses critiques, sans même attendre d’instaurer un pouvoir dictatoriale.
Un article intéressant sur les ressorts de « la dictature des minorités intolérantes » : https://medium.com/incerto/the-most-intolerant-wins-the-dictatorship-of-the-small-minority-3f1f83ce4e15
« L’essence même du socialisme n’est pas dictatoriale » Si on parle du socialisme dans le sens originel du terme (et non dans le sens: social démocrate), le socialisme est bel et bien dictatoriale. Bien sûr, beaucoup de socialistes (je parle au sens originel du terme) n’ont pas pour but la dictature. Cependant, le socialisme entraîne systématiquement la dictature. Il y a une différence entre l’idéal de base, l’intention de la politique et le résultat de cette politique. L’intention et le résultat sont deux choses très différentes. Bien sûr qu’à la base ,l’intention n’était pas de créer un régime totalitaire dans lequel le peuple vivait dans la misère. Mais c’est le résultat que cela à donner. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Une politique doit être menée sur les résultats qu’elle donne et non sur ces intentions. Si chaque fois que l’on a essayé le communisme, cela a donné les mêmes résultats c’est qu’il y a une raison. Ce n’est pas les gens qui sont viciés mais bel et bien l’idéologie (qui est incompatible avec la nature humaine).
La suppression de la propriété personnelle conduit les individus dans une dépendance totale envers l’Etat.
Si vous mettez fin à l’économie de marché le pouvoir appartiendra forcément à ceux qui contrôlent l’état. Et du fait de la nature humaine, ils utiliseront toujours ce pouvoir pour se maintenir au pouvoir. (Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument).
Vous ne pouvez pas avoir de liberté politique sans liberté économique l’un ne va pas sans l’autre. Dans un pays où la liberté économique n’existe pas, le pouvoir appartiendra bien évidemment à ceux qui contrôlent l’économie.
Milton Friedman dans Capitalisme et liberté a montré que la liberté économique était indissociable de toute liberté.
Le rôle central de la liberté économique dans la démocratie: https://www.catallaxia.org/wiki/Ian_V%C3%A1squez:Le_r%C3%B4le_central_de_la_libert%C3%A9_%C3%A9conomique_dans_la_d%C3%A9mocratie
La route de la servitude d’Hayek montre très bien pourquoi la planification économique ne peut que mener au totalitarisme.
Il est clair que la liberté politique et la liberté économique ne coincide pas toujours. On peut donner l’exemple d’Hong Kong ou de Singapour deux pays très libres économiquement mais qui sont politiquement peu libres.
Cependant, il est clair qu’il y a un lien, une corrélation entre liberté économique et liberté politique. La liberté économique n’est pas la même chose que liberté politique mais il est difficile de nier le lien entre les deux.
Et aucun pays sans liberté économique n’a jamais été libre politiquement et cela ne sera jamais le cas.
La liberté économique a non seulement une fonction institutionnelle, centralisatrice mais aussi une fonction individuelle. Elle permet d’exercer librement la profession de son choix ou encore de créer un marché commun qui permet de libérer la circulation de marchandises, de personnes, de capitaux ou encore de matières. Mais surtout, elle offre aux gens un grand nombre de choix, que ce soit en tant que consommateur ou en tant que producteur. Grâce à cela, des sources de richesses indépendantes
telles que des églises, des partis politiques, des entreprises, des médias peuvent exister, ce qui permet de faire contrepoids au pouvoir politique. Comme le dit bien l’écrivain Hilaire Belloc, « Le contrôle de la production des richesses n’est autre que le contrôle de la vie humaine elle‐même ». Ce qui montre que la liberté humaine ne peut pas exister sans liberté économique.
Un livre très intéressant à lire: « Le marché : histoire et usage d’une conquête sociale ». Ce livre montre que le marché est l’une des premières réelles conquêtes sociales.
Au Moyen-Âge, les foires étaient le seul lieu où le plus petit pouvait défier le plus fort, l’aristocratie. Comment ? En leur faisant concurrence.
Ce n’est pas pour rien qu’au lendemain de la Révolution, l’Assemblée à adopter le décret d’Allarde déclarant la liberté d’exercer le métier que l’on souhaite.
Si ce n’est pas par le marché que la société s’organise, c’est par le pouvoir politique.Et si la liberté dépend du pouvoir politique seul, alors on exclue toute concurrence, donnant les pleins pouvoirs à une utopie socialisante dont nous n’avons jamais vu les fruits. Sans marché, c’est ceux qui contrôlent l’état qui ont les pleins pouvoirs.
Sur ce qu’est le marché: http://liberteparprincipe.blogspot.be/2018/01/le-marche-base-naturelle-de-leconomie.html
Le marché est une démocratie de consommateurs.
Le marché est le seul moyen possible de réaliser sous forme de travail utile la synthèse d’un travail divisé analytiquement en spécialisés diverses. Le cultivateur mourrait de faim faute d’un morceau de pain, le planteur de coton resterait nu, le charpentier devrait vivre dans une caserne, s’il n’y avait des marchés pour réunir les cultivateurs, les meuniers et les boulangers, les planteurs, les filateurs, les tisserands et les tailleurs, les bûcherons et les charpentiers. Ce rassemblement au moment opportun, en quantités appropriées, conformément à l’aptitude de produire et au désir de consommer, ne saurait être organisé et administré d’en haut par aucune puissance humaine. C’est une synthèse organique, et non artificielle, qui ne peut être réalisée que par la continuelle mise en présence des demandes et des offres. Car la division du travail et son réglage sur les marchés sont deux aspects inséparables d’un même processus de production des richesses ; si l’on ne comprend pas cette vérité, on ne peut pas comprendre le principe technique de la production dans le monde moderne.
Vous remarquez que tous les dirigeants communistes étaient riches. Tous les pays communistes ont eu les mêmes résultats: désastre économique, dictatures mais un aspect sur lequel on insiste pas assez c’est le fait que c’était tous des régimes oligarchiques où d’un côté le peuple crevait de faim et de l’autre côté, les dirigeants vivaient dans le luxe. Plus largement que les pays communistes, cela a été le cas de tous les pays où l’économie de marché n’existait pas.
Chavez, Castro,….tous étaient milliardaires. Pourtant, aujourd’hui, encore ils sont admirés par l’extrême gauche qui admire des dirigeants qui se sont considérablement enrichis en pillant leurs pays. L’état loin de toujours être au service de l’intérêt général est souvent au service de ceux qui contrôlent l’état (politiciens et fonctionnaires). Les travaux de l’école du choix publique sont très intéressants sur le sujet. Il n’y a jamais existé un état au service de l’intérêt général. Partout, ceux qui contrôlaient l’état ont toujours eu tendance à l’utiliser à leur propre service au détriment de l’intérêt général. Il est idiot de croire que vous pouvez vous changerez cela. Il faudrait changer la nature humaine. C’est pour cela que dans une démocratie, on limite le pouvoir de l’état et des dirigeants de l’état (notamment avec la séparation des pouvoirs).
Quand l’économie d’un pays est totalement contrôlé par l’état, inévitablement les dirigeants de ce pays profiteront de leur contrôle sur l’économie pour s’enrichir eux mêmes. Dans toutes les dictatures communistes, les dirigeants étaient riches. Il y avait d’un côté: les dirigeants riches et de l’autre le reste de la population crevant de faim. Ce n’est pas quelque chose propre au Venezula ou au Zimbabwé mais à tous les pays pratiquant cette idéologie. Posez vous la question pourquoi. Pourquoi dans ce genre d pays systématiquement les dirigeants s’enrichissent à leur profit ?
C’est assez simple. C’est de la psychologie humaine. Les dirigeants de l’état auront toujours tendance à utiliser l’état à leurs fins. On ne peut rien y changer cela sera toujours comme cela. Voilà pourquoi plus l’état intervient dans l’économie plus il y a de corruption.
Les socialistes n’ont toujours pas compris ceci: les gens contrôlant l’état (politiciens et hauts fonctionnaires) n’agissent pas uniquement dans l’intérêt général mais aussi dans leurs intérêts. Il est faux de croire que l’état défends toujours l’intérêt général.
L’état sera toujours sous le contrôle d’être humains imparfaits. Des études ont montré que les gens au pouvoir ont tendance à en abuser. Ce n’est pas une question de bien ou de mal c’est juste de la psychologie humaine.
Mêmes les socialistes qui se disent démocrates sapent la démocratie;
https://www.libertarianism.org/columns/taking-both-parts-democratic-socialism-seriously
Le problème du socialisme c’est cette volonté de contrôler l’allocation des ressources. Or, cela est profondément antidémocratique. Cela confère un grand pouvoir à ceux qui contrôlent l’état. La nature humaine en tant ce qu’elle: ceux qui contrôlent l’état auront toujours tendance à utiliser le pouvoir de l’état pour parvenir à leurs fins (se maintenir au pouvoir) et pour leurs propres bénéfices (enrichissement personnel ou envers leurs amis). L’état loin de toujours être au service de l’intérêt général est souvent au service de ceux qui contrôlent l’état (politiciens et fonctionnaires).
Que de base, le gouvernement soit arrivé de manière démocratique, ne change rien au fond du problème. Permettre au marché de contrôler l’allocation des ressources c’est protéger les gens contre le pouvoir de l’état et leur donner du pouvoir à eux mêmes (vu que le marché c’est l’ensemble des consommateurs et des entreprises). Faire que l’état contrôle l’allocation des ressources c’est donner une toute puissance à l’état qui prend le contrôle de la vie des gens.
Chaque fois que cela a été essayé (il y a eu plus d’une quarantaine de pays communistes mais on pourrait aussi parler de certains pays non officiellement communistes mais tellement socialistes que c’est quasi des pays communistes (comme le Rwanda avant le génocide ou le Venezuela chaviste)) cela a donné les mêmes résultats. Comment peut on sérieusement dire que c’est à cause des gens ? Et pas à cause de l’idéologie ?
Et je constate que la plupart des gens d’extrême gauche, de gauche radicale ont la fâcheuse tendance à soutenir des régimes dictatoriales (de leurs bords) (genre Venezuela, Cuba,…). Alors c’est marrant de se dire démocrate mais de passer son temps à soutenir des régimes dictatoriaux. On peut légitiment douter de leur attachement réel à la démocratie (quand on voit qui ils soutiennent).
L’autoritarisme de gauche a été nié pour des raisons théoriques depuis des décennies, en dépit de la réalité évidente dans de nombreux régimes. Eh bien, quelqu’un a finalement fait une comparaison assez simple à la version de droite. Aucune grande surprise, la symétrie habituelle a été trouvée. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/pops.12470
Les gens d’extrêmes gauche ont les mêmes tendances autoritaires que les gens d’extrême droite
La Russie, la Chine et tous les autres pays communistes avaient des tendances dictatoriales pré-communistes.
Le Tsar avait sa police politique, ses camps …
Au Chili où il y avait une tradition démocratique, les socialistes ont gagné les élections pour prendre le pouvoir, les capitalistes ont fomenté un coup d’Etat.
Mais je pense qu’à partir du moment où votre politique échoue soit vous quittez décemment le pouvoir soit vous passez à une dictature.
« Au Chili où il y avait une tradition démocratique, les socialistes ont gagné les élections pour prendre le pouvoir, les capitalistes ont fomenté un coup d’Etat » Vous oubliez un petit détail: Allende a tenté d’instaurer une dictature du prolétariat au Chili.
Pour rappel, Allende n’a JAMAIS eu la majorité des voix au Chili. L’élection était à un tour. Si Allende est devenu président c’est uniquement grâce aux démocrates chrétiens lors du vote au parlement (pourtant, les démocrates chrétiens ont soutenu le coup d’état contre Allende). Comment expliquez vous que les gens qui ont permis à Allende de devenir président ait décider de soutenir un coup d’état contre Allende ? Tout simplement car celui ci a tenté d’instaurer une dictature. Vous noterez qu’il avait aussi perdu le soutien des partis modérés de l’Union populaire.
Saviez vous que la femme de Pinochet était sénatrice du Parti radical qui était membre de l’Union populaire ?
Saviez vous que c’est le parlement chilien qui a officiellement demandé à l’armée d’intervenir contre Allende ??
Allende n’a jamais eu la majorité au parlement. Qu’est ce qu’il a fait ? Il a gouverné par décrets en violation total du pouvoir du parlement. Quand la Cour suprême a annulé ces décrets. Qu’a fait Allende ? Il a refusé d’appliquer les décisions de la justice. Allende a violé l’état de droit et la démocratie. Il a laissé les milices d’extrême gauche mettre en place un régime de terreur, assassinés ces opposants. Il a fait fermer les journaux d’opposition. Il s’est conduit en dictateur.
Le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende a raté de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) car il y a eu des fraudes massives organisé par Allende. Si Allende avait respecté le processus démocratique, il n’y aurait pas eu de coup d’état.
Sur Allende allez lire ceci: https://blogthucydide.wordpress.com/2011/08/31/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-15-larrivee-au-pouvoir/
https://blogthucydide.wordpress.com/2011/08/31/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-15-larrivee-au-pouvoir/
https://blogthucydide.wordpress.com/2011/09/08/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-25-salvador-allende/
https://blogthucydide.wordpress.com/2011/10/01/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-35-sur-un-chemin-nouveau/
https://blogthucydide.wordpress.com/2011/10/16/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-45-la-crise-economique/
https://blogthucydide.wordpress.com/2011/11/01/le-chili-dallende-au-dela-du-mythe-55-la-crise-politique/
Et si vous parlez espagnol, les milles jours d’Allende (c’est en Espagnol): https://www.cepchile.cl/cep/site/tax/port/all/taxport_8_13__1.html
(Il y a 8 chapitres et 4 annexes).
Pour rappel, la réforme agraire et les nationalisations des mines ont été lancés par Eduardo Frei, président démocrate chrétien (le prédecesseur d’Allende). Eduardo Frei a soutenu le coup d’état contre Allende car il a bien vu que celui ci voulait créer une dictature du prolétariat.
Les démocrates chrétiens voulaient que l’armée intervienne pour mettre fin au régime dictatorial d’Allende et puis qu’elle rende le pouvoir au peuple en organisation des élections. Sauf que Pinochet a préféré rester au pouvoir.
Rappelons que sous la dictature de Pinochet, les démocrates chrétiens étaient la plus grande force d’opposition. Eduardo Frei a fini assassiné par les services de Pinochet début des années 80.
Alors oui, on peut reprocher à Pinochet d’avoir conserver le pouvoir mais certainement pas d’avoir fait le coup d’état contre Allende. Quand une personne tente de créer une dictature, normal de pas se laisser faire.
Allende n’était pas un démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende remporta les élections législatives avec 55,6% des suffrages (87 députés et 30 sénateurs) contre 44,1% pour l’Unité populaire (63 députés et 20 sénateurs) ; l’opposition rata de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) ; un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.
Allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965). En 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à-dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »
Texte de la convention du 22e congrès du Parti socialiste chilien fait en 1967 (en espagnol): http://www.archivochile.cl/Izquierda_chilena/ps/del/ICHdelps0016.pdf
Je vous traduis un passage: « 1. Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre par cette génération, pour instaurer un état révolutionnaire qui libèrerait le Chili de la dépendance et du retard économique et culturel, et entamer la construction du socialisme.
2. La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. Elle est le résultat nécessaire du caractère violent et répressif de l’Etat-classe. Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique et à sa défense.
[…]
3.Les formes pacifiques ou légales de lutte […] ne conduisent pas en elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. »
Ou « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste »
Je peux vous filer d’autres citations de dirigeants de ce parti et d’Allende si vous le voulez.
« L’expérience du docteur Allende a échoué parce que sa coalition d’Unité Populaire, dominée par les socialistes et les communistes, a tout fait pour installer au Chili un système socialiste radical auquel était farouchement opposée plus de la moitié de la population. Il avait été élu en 1970 avec seulement 36,3% des voix, à peine 39.000 votes de plus que son concurrent conservateur arrivé en deuxième place. Lors des élections législatives du début de cette année, l’Unité Populaire n’a seulement obtenu que 44%. Pourtant, en dépit d’un parlement dominé par l’opposition, souvent en méprisant les tribunaux et face au chaos économique et à une inflation qui faisait rage, le régime a continué de « réquisitionner » des entreprises, grandes et petites. Ces actions ont polarisé le Chili comme jamais auparavant, provoquant une opposition tous azimuts, non seulement de la part du riche ou d’une frange fasciste, mais bien de la classe moyenne qui représente la moitié de la population et qui se voyait affronter sa propre destruction. Si le docteur Allende avait progressé de manière plus réfléchie, s’il avait fait une pause pour consolider après la nationalisation des industries de base du Chili et posé des limites raisonnables à son programme socialiste, il aurait probablement terminé son mandat avec de grandes chances de succès. » new york times
Le chili était au bord de la guerre civile (manifestations, grèves,….) à cause de la politique sectaire et antidémocratique d’Allende. Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extrême gauche dans l’armée. Si Allende avait respecté la démocratie, rien de cela serait arrivé.
Lisez l’historien Pierre Vayssière spécialiste de l’amérique latine. notamment son livre « Le Chili d’Allende et de Pinochet dans la presse française : Passions politiques, informations et désinformation, 1970-2005″ qui montre l’opération de manipulation médiatique orchestré par la gauche francaise.
Allende était une belle ordure. Lisez La face cachée d’Allende: antisémitisme et eugénisme de Victor Farias, un intellectuel juif qui a aussi écrit Heidegger et le nazisme. il est aussi l’auteur d’autres ouvrages :Les nazis au Chili et La gauche chilienne: 1969-1973. le point de départ de ce livre est le refus du gouvernement d’allende d’extrader l’ex SS-Standartenführer, Walther Rauff. le célèbre « chasseur de nazi », Simon Wiesenthal était convaincu que Salvador Allende, avait délibérément protégé le responsable nazi et il a demandé des années plus tard à son ami, Victor Farias d’enquêter. la thèse de doctarat défendu par alllende Hygiène mentale et délinquance montre à quel point il était raciste et eugéniste. en tant que Ministre de la Salubrité, il se charga de présenter le projet de Loi de stérilisation des aliénés applaudi par les racistes qui est quasiment la meme chose que la Loi sur la protection de la descendance contre les maladies héréditaires du régime nazi. le fondateur du Parti socialiste chilien, Mamaduke Grove, était régulièrement « payé » par le Ministère des Affaires Etrangères nazi et que les ministres socialistes du gouvernement du Front Populaire étaient également directement « soudoyés » par l’ambassade nazi de Santiago. En 1956, Allende était-il actionnaire et directeur général de l’une des plus grandes sociétés anonymes du Chili, la Société Pelegrino Cariola.
Et vous ne semblez pas comprendre que le capitalisme contrairement au communisme n’est pas une idéologie. C’est juste un système économique.
Marrant mais en parlant d’Allende, vous invalidez vous même vos propos: que les dictatures communistes seraient juste des dictatures parce que les régimes d’avant étaient des dictatures. Or, l’expérience du Chili prouve bien que même dans les pays démocraties, les communistes tentent aussi de mettre en place leur dictature du prolétariat. Donc c’est bien leur idéologie qui est responsable de leur penchant pour la dictature.
Autoritarisme de droite, autoritarisme de gauche et autoritarisme pour atténuer la pandémie https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191886920304402
Une autre étude montrant les points communs entre autoritarisme à l’extrêmegauche et autoritarisme à l’extrême droite
Les études prouvent que les gens d’extrême gauche ont bien plus en commun avec les gens d’extrême droite qu’ils veulent l’admettre. La politique est comme un fer de cheval: les extrêmes sont proches l’un de l’autre.
Par exemple d’un point de vue psychologique: les extrémistes ont certains traits communs.
Quatre traits que les extrémistes politiques de gauche et d’extrême droite ont en commun, et qui les différencient des modérés politiques:
1. détresse psychologique
2. simplicité cognitive
3. la confiance excessive
4. l’intolérance
https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/0963721418817755
Je suis tout à fait d’accord que les Socialistes abusent du « Ce n’était pas le vrai socialisme » mais pour me faire l’avocat du diable, les libéraux disent pareil de l’Argentine des années 90, ça n’était pas une vraie libéralisation ou bien sûr des USA, de l’Angleterre des années 2000 et aussi de l’Irlande ou demain de l’Australie quand la bulle éclatera, les Musulmans aussi disent que ça n’est pas le vrai islam, les partisans de la démocratie disent qu’Hitler n’a pas gagné des vraies élections, pareil pour Allende …
En bref, un système est toujours hybride et fait des compromis, bien sûr l’échec est toujours à cause de l’autre.
Autre provocation, la Corée du Sud est très loin devant sa soeur jumelle du Nord mais sa démographique est tellement catastrophique qu’au final le pays va s’effondrer sur lui-même avant la Corée du Nord par manque d’enfants.
Une réussite du socialisme ? La Suède.
Maintenant quand on regarde les démocraties, elles vont toutes disparaître par natalité trop faible (sauf Israël grâce aux ultra-orthodoxes principalement).
« es libéraux disent pareil de l’Argentine des années 90 » Cet article explique très bien ce qui s’est passé en Argentine dans les années 90 c’était pas du libéralisme. Ceci dit, il faudrait remonter plus loin: à Peron.
Peron a créé un régime ultra clientéliste et très antilibérale sur le plan économique.
L’Argentine est un pays très antilibéral économiquement. Au début du 20 siècle, ce pays était l’un des pays les plus riches au monde mais depuis, ce pays c’est totalement effondré à cause de la gestion désastreuse de ce pays. Le péronisme (mélange de socialisme, de populisme et de nationalisme) a totalement ruiné ce pays.
Alors, désolé mais expliquer que les problèmes de ce pays vu le peu de libéralisme économique qu’a ce pays vient du libéralisme c’est un peu du foutage de gueule. Il suffit de voir le classement de ce pays au niveau de l’indice de liberté économique (148 en 2018 selon le classement de l’Heritage Foundation).
C’est comme ceux qui disent que la dictature en Argentine a mené une politique économique libérale. Alors que la politique économique de ce régime était la même que celle des autres juntes militaires de la région (à l’exception du régime de Pinochet à partir de 1975): protectionniste, dirigiste et étatisante. Il n’y avait rien de libéral. C’était du capitalisme de connivence avec de grands groupes participant souvent aux appels d’offre de l’État, mais ceux-ci cherchaient surtout une protection à la concurrence, donc point de libéralisme.
Ce n’est pas parce qu’une politique est pro patronat qu’elle est libérale. Si la politique économique consiste à avantager le patronat en restreignant la concurrence (avec le protectionnisme pour la concurrence internationale et la réglementation pour la concurrence interne), il ne s’agit pas de libéralisme économique. Le libéralisme économique consiste à libéraliser et à adopter une politique de marché ouvert. Pas à ce que l’état avantage le patronat via le capitalisme de connivence. Il faut arrêter de confondre une politique pro patronat et une politique libérale. Le MEDEF en France n’est pas libérale. Ou plutôt il est libéral quand cela l’arrange. Mais sinon, ils n’hésitent pas à vouloir des réglementations qui freinent la concurrence, à vouloir des aides de l’état. Tout cela est antilibéral.
La junte militaire en Argentine a été particulièrement meurtrière et incompétente sur le plan économique (même si la mauvaise gestion économique en Argentine remonte à Peron et ne vient pas de la junte militaire). Et non ce n’était pas du libéralisme économique contrairement à ce que disent certains gauchistes.
(Tout comme quand en Amérique latine, des dictatures ont aidé de grands propriétaires terriens à voler la terre de pauvres paysans c’est pas du libéralisme économique. Le libéralisme économique implique le respect des droits de propriétés de tout le monde (y compris des plus pauvres). Donc quand les riches violent avec l’aide de l’état les droits de propriétés des plus pauvres c’est en rien du libéralisme économiquement. Contrairement à ce que disent certains gauchistes qui ne semblent pas bien comprendre ce qu’est le libéralisme économique).
« des USA, de l’Angleterre des années 2000 et aussi de l’Irlande ou demain de l’Australie quand la bulle éclatera »
Je vous conseille de relire mon commentaire en haut. Je vais le remettre ici:
« Nos sociétés occidentales se caractérisent par la troisième voie, une sorte de mixte entre du socialisme et du libéralisme. On peut pas considérer que l’on vit dans des sociétés socialistes (au sens originel du terme) ni que l’on est dans des sociétés libérales. Il y a à la fois des éléments libéraux et des éléments socialistes dans notre société. Après cela dépend aussi des pays. Typiquement la France est un pays bien plus proche du socialisme que du libéralisme, c’est un pays économiquement beaucoup plus socialiste que les autres pays d’Europe occidentale.
Et la Suisse est un pays plus proche du libéralisme que du socialisme (même si c’est faux sur certains points comme le foncier où la Suisse est très socialiste sur le sujet). Et ce pays est économiquement beaucoup plus libéral que la plupart des autres pays européens.
On ne peut pas avoir une vision manichéenne. Et dire tel pays est 100% libéral ou 100% socialiste. Il n’y a jamais eu de pays 100% libéral ou 100% socialiste (au sens originel du terme) d’ailleurs.
Les pays communistes étaient des pays ultra socialistes. Le communisme était censé être l’étape d’après, l’étape ultime. Sauf que bien sûr, ils n’y sont jamais arriver. »
Les pays que vous citez ne sont pas 100% libérale ce sont des pays qui se caractérisent par à la fois des éléments socialistes et des éléments libéraux.
Il est clair que l’Australie est un pays économiquement bien plus libérale que la France. L’Irlande est un pays économiquement très libéral en Europe.
Mais après quand on regarde un problème (par exemple la bulle immobilière), il faut regarder si dans ce domaine précis, le pays est économiquement libéral ou non. Et qu’est ce qui a causé la bulle immobilière ? Est ce une politique libérale ou non libérale
1 Déjà les USA cela varie selon les états. C’est un pays fédéral où les Etats ont un pouvoir non négligeable au niveau économique. Donc penser les USA comme un bloc homogène c’est faux. Et les USA sont beaucoup moins socialiste que beaucoup de gens pensent. Par exemple, le nombre de gens qui m’expliquent qu’il y a aucune sécurité sociale aux USA c’est faux.
L’Angleterre des années 2000 est caractérisé par le blairisme, la troisième voie dont je parle au dessus. Le social libéralisme c’est cela: on accepte d’incorporer des éléments libéraux parce que l’on comprend que le socialisme seul ne peut pas fonctionner.
« En bref, un système est toujours hybride et fait des compromis, bien sûr l’échec est toujours à cause de l’autre » Oui c’est vrai que l’on est dans un système hybride. Sauf que pour les pays communistes ou des pays comme le Venezuela, on est quand même bien plus proche du socialisme. C’est des pays ultra socialistes (au sens originel du terme et non pas au sens social démocrate). Donc difficile de penser que le socialisme (au sens originel du terme) n’est pas responsable de leur situation. Surtout que certains économistes (comme Mises ou Hayek) ont expliqué les résultats de la planification. Et les expériences communistes ont confirmés cela.
« Autre provocation, la Corée du Sud est très loin devant sa soeur jumelle du Nord mais sa démographique est tellement catastrophique qu’au final le pays va s’effondrer sur lui-même avant la Corée du Nord par manque d’enfants » cette idée qu’une démographie faible est un désastre est très contesté par certains économistes. Personnellement, je pense que dans l’avenir avec la robotisation, le problème pourrait être beaucoup moins important que l’on le dit.
« Une réussite du socialisme ? La Suède » Sauf que le modèle suédois est bien loin de ce qu’imagine les gauchistes. Justement à la suite de difficultés économiques, la Suède a abandonné le modèle social démocrate type.
Lisez ceci: https://minarchiste.wordpress.com/2011/01/20/levolution-economique-de-la-suede/
Et sur les pays scandinaves: https://minarchiste.wordpress.com/2012/02/20/analyse-du-modele-scandinave/
« Maintenant quand on regarde les démocraties, elles vont toutes disparaître par natalité trop faible » L’Europe est selon moi surtout en train de suicider avec l’immigration.
« s partisans de la démocratie disent qu’Hitler n’a pas gagné des vraies élections, pareil pour Allende » Remporter les élections ne veut pas avoir le droit d’instaurer un régime totalitaire. Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes mais son régime n’a jamais été démocratique. Il a directement mis en place un régime totalitaire. Et cela il n’en avait absolument pas le droit. Etre au pouvoir dans une démocratie ne donne pas un pouvoir absolu et cela ne donne pas le droit de détruire la démocratie
« « es libéraux disent pareil de l’Argentine des années 90 » Cet article explique très bien ce qui s’est passé en Argentine dans les années 90 c’était pas du libéralisme » je viens de me rendre compte que j’avais oublié de mettre le lien, désolé. Le voici: https://minarchiste.wordpress.com/2013/01/18/le-declin-de-largentine-sous-les-kirchner/
Déclaration à un congrès de journalistes socialistes, Santiago, 8 avril 1971 :
« Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution. » Salvador Allende.
Grâce à mon métier, j’ai l’immense privilège de voyager dans le monde entier depuis 25 ans à raison de deux voyages par mois et de voir, entendre et toucher les réalités du monde de revenir sur certains pays pour y constater l’évolution ….Communisme de paix, communisme de guerre…il faut aller au Kérala en Inde pour constater une réalité communiste qui, depuis 1957, fonctionne. Pour le reste, je vous renvoie au film de Jean Robert Viallet « L’homme à mangé la Terre » (diffusé sur ARTE) qui résume parfaitement l’état des lieux et met un terme au débats interminables. L’heure est à l’imagination et à la créativité.
De quelles richesses naturelles le Kerala jouit-il ? Ses expatriés « arrosent-ils » de 20% du produit brut l’économie du pays ?
« il faut aller au Kérala en Inde pour constater une réalité communiste qui, depuis 1957, fonctionne » Si cela fonctionne si bien pourquoi tant de gens du Kérala se sont expatriés à l’étranger ? Notamment dans les pays du golfe ?
Et vous « oubliez » le fait que l’économie de cette région repose en bonne partie sur ces émigrés. Les fonds envoyés par ces émigrés représente plus de 20 % du produit intérieur brut du Kérala.
L’Inde était un pays quasi communiste jusqu’au début des années 90. Cela a amené le pays dans un désastre économique. La libéralisation économique de l’Inde des années 90 a permis un boom économique https://minarchiste.wordpress.com/2011/08/17/diagnostic-pauvrete-6-les-reformes-liberales-de-l%E2%80%99inde/
« je vous renvoie au film de Jean Robert Viallet « L’homme à mangé la Terre » (diffusé sur ARTE) qui résume parfaitement l’état des lieux et met un terme au débats interminables » Lol. Un documentaire de propagandiste ne reposant sur aucune base scientifique.
Critiquer le capitalisme pour l’environnement c’est vraiment du foutage de gueule quand on connait la gestion de l’environnement des pays communistes.
https://minarchiste.wordpress.com/2010/12/06/est-ce-que-le-capitalisme-implique-la-destruction-de-l%E2%80%99environnement/
L’URSS est responsable des pires catastrophes écologiques, comme la mer d’Aral ou Tchernobyl.
Même les gauchistes reconnaissent que le bilan de l’URSS en matière d’environnement est désastreux. Comme ici: http://www.lepanoptique.net/sections/environnement/socialisme-et-environnement-la-mauvaise-note-de-urss/ (C’est un blog gauchiste)
Bien entendu pour ce blog, le responsable c’est pas le socialisme mais la bureaucratie. Cet article oublie un détail: une économie planifiée est nécessairement ultra bureaucratique. A partir du moment où vous refusez que c’est le marché qui alloue les ressources, c’est forcément l’état qui le fait (et donc il faut une lourde bureaucratie pour permettre cela).
Un excellent thread qui montre bien que ce n’est pas le capitalisme qui détruit l’environnement (c’est plutôt l’absence de capitalisme): http://web.archive.org/web/20180829155727/https://threadreaderapp.com/thread/1034354003998662657.html?refreshed=yes
L’indice de performance environnementale révèle que les pays les plus respectueux de l’environnement sont les plus libéraux. La Suisse est placée au 1er rang du classement 2018.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/06/26/31003-20180626ARTFIG00198-l-ecologie-nouvel-avatar-de-l-anti-capitalisme.php
Un livre intéressant de « Eco-nomics: What Everyone Should Know About Economics and the Environment » de Richard L. Stroup qui parle que la question de la protection environnementale en prenant en compte le savoir économique.
Ce livre montre que nombre de ces lois sont inefficaces et d’autres ont eu des conséquences inattendues. Et il montre l’importance de prendre en compte le savoir économique dans la prise de décision sur les questions environnementales.
Les records économiques battus par Trump sont quand même objectivement pas mal pour un homme autant décrié. Les aviez vous prevu dans vos analyses avanr son election ? Pensez-vous vraiment que ces « Trump de gauche » auraient obtenus ces résultats ?
Sauf que les performances économiques des USA ne sont pas le résultat des politiques de Trump mais de facteurs extérieurs.
D’ailleurs, c’est marrant que pas mal d’adorateurs d’Obama utilisent le même argument pour défendre son bilan.
Bien sûr qu’un président américain a un impact sur l’économie mais il est bien plus limité que la plupart des gens pensent.
D’ailleurs, expliquez quel politique économique majeure Trump a mise en place ? Parce qu’à part sa réforme fiscale, il n’a rien fait. Ha si mettre en place des mesures protectionnistes qui ont un impact négatif sur l’économie.
Si le coronavirus se prolonge, cela pourrait bien déclencher une crise économique. Les adversaires de Trump diront que c’est sa faute alors qu’en vérité, c’est dû à des facteurs extérieurs.
Il faut être un minimum objectif dans la vie.
Ah non je viens de voir que vous « auriez voté Clinton » dans votre article de mars 2016… No comment.