En 2009, j’avais analysé en profondeur la situation socio-économique du Venezuela et son évolution sous le règne d’Hugo Chavez (parties 1, 2, 3 et 4). Voici ce que j’écrivais en conclusion :
Au cours de sa présidence, Chavez a utilisé les revenus provenant du pétrole, lesquels ont explosé grâce à la hausse fulgurante du prix du pétrole, pour aider les plus démunis. C’était une stratégie plutôt simple et efficace pour prendre le pouvoir puisque au début de son premier mandat, environ 50% de la population du pays était considérée comme pauvre (ce chiffre est descendu à 31.5% au début de 2008).
Advenant une baisse du prix du pétrole ou de la production, il aurait à couper drastiquement dans les dépenses, à défaut de quoi il mettrait le pays dans une situation financière encore plus précaire.
Selon moi, c’est la production de PDVSA qui sonnera le glas de Chavez. Avec toute son ingérence dans l’industrie pétrolière du pays, la production de pétrole est en chute libre. Le prix du pétrole continuera certes d’augmenter au cours des 10 prochaines années, mais à un rythme moindre qu’au cours des 10 dernières années. S’il fallait que la production baisse plus vite que le prix monte, les revenus de l’État chuteront et Chavez devra couper dans le filet social. Les conséquences seront fatales pour le chavismo…
Présentement, le Venezuela est clairement sur les traces de Cuba; i.e. que Chavez est en train d’amener le pays, peu à peu, vers une dictature socialiste militaire-totalitaire.
Aujourd’hui, plus de 5 ans après la publication de ces articles, il s’avère malheureusement que j’ai eu raison sur plusieurs points.
Le régime manque de devises étrangères, ce qui l’empêche d’importer des biens de première nécessité et de payer ses dettes. Environ 75% des biens consommés au Venezuela sont importés. Le pays fait face à des pénuries de biens essentiels comme le lait et la farine, en passant par le shampoing, le papier de toilette et les serviettes sanitaires. Des files d’attentes de plusieurs centaines de personnes se forment chaque jour devant les supermarchés. Une dizaine de patients sont récemment décédés dans un hôpital de Caracas par manque de valves coronariennes.
L’administration Maduro blâme les commerçants et impose des contrôles de prix, ce qui a évidemment comme conséquence d’accentuer les pénuries. Des dirigeants de pharmacies et de supermarchés ont été arrêtés. Il est maintenant interdit de photographier les étagères vides des supermarchés appartenant au gouvernement, et des journalistes ont été arrêtés pour avoir rapporté les faits quant aux pénuries.
Entre 2000 et 2012, le gouvernement a bénéficié d’environ $800 milliards en revenus pétroliers, ce qui est environ 2.5 fois plus que durant les 13 années précédentes (ajusté pour l’inflation). C’est ça qui a permis à Chavez d’ancrer son régime. Le nombre de fonctionnaires a plus que doublé en 16 ans alors que Chavez a exproprié ou nationalisé 1,200 entreprises. Le déficit de gouvernement a explosé à 20% du PIB et la dette du pays a fortement augmenté. L’inflation a accéléré tandis que le PIB est en diminution. La pauvreté a recommencé à augmenter, tout comme l’insatisfaction de la population.
Les réserves de change ne se situent maintenant qu’à $21.4 milliards alors que le pays fait face à des sorties de fonds de $35 milliards cette année. Devant une situation financière aussi précaire, le gouvernement est en mode gestion de crise et tente d’obtenir des prêts d’urgence auprès d’autres pays. Les marchés financiers reflètent une probabilité de 65% que le pays va faire défaut sur sa dette en 2015. En novembre 2014, le pays a été sauvé par un prêt de $4 milliards de la Chine, mais cet argent fond comme neige au soleil. Si bien que la Chine annonçait il y a quelques jours qu’elle prêtera un autre $10 milliards au Venezuela pour lui permettre de subsister quelques mois de plus.
Le taux d’approbation de Maduro a chuté à 20%. Une élection présidentielle aura lieu plus tard en 2015. Par ailleurs, le parti de Maduro, le PSUV, une coalition de groupuscules socialistes, est en train de se démanteler. Certains membres du parti accusent Maduro de trahir Chavez et de ne pas être assez radical dans son application de la révolution socialiste bolivarienne! De plus, il y a de plus en plus de frictions entre l’armée et les milices bolivariennes armées.
Par ailleurs, le pays s’approche de plus en plus du totalitarisme. Le 27 janvier dernier, le ministre de la défense a imposé un décret permettant à l’armée d’utiliser leurs armes contre des protestants s’ils font preuve de violence. L’obstruction envers les médias indépendants a continué. Seulement le quart de la population a confiance en l’autorité électorale. Les prisonniers politiques se font de plus en plus nombreux, incluant Leopoldo Lopez, fondateur du parti Voluntad Popular, mis «provisoirement» en prison, il y croupit depuis un an, ainsi que le maire de la capitale Caracas, Antonio Ledezma.
En 2003, Chavez avait renvoyé 18,000 employés (50%) de PDVSA parce qu’ils avaient participé à une manifestation dénonçant la politisation de cette entreprise d’état. Beaucoup de ces gens constituaient l’intelligentsia de PDVSA et durent s’expatrier aux États-Unis, au Mexique, en Colombie, au Pérou et même en Alberta. La communauté vénézuélienne de l’Alberta est passée de 465 en 2001 à 3,860 en 2011! L’un d’eux a même fondé un nouveau centre de recherche à l’Université de Calgary. Mais c’est certainement la Colombie qui a le plus bénéficié de l’exode des cerveaux du Vénézuela.
Par ailleurs, la surévaluation du Bolivar imposée par le gouvernement du Vénézuela nuit aussi beaucoup aux opérations de PDVSA. En fait, ce que l’on a observé est que si on dilapide le capital d’une entreprise plutôt que d’y réinvestir, sa production ne peut qu’en souffrir. C’est l’accumulation du capital productif par l’investissement qui mousse la productivité et engendre la richesse.
Conclusion
Plutôt que de porter le blâme et changer le système, Maduro préfère rejeter la responsabilité de cette débâcle sur le dos de la politique « impérialiste » des États-Unis. Le Président est devenu quasi paranoïaque et voit des complots partout.
Malheureusement, le Venezuela prouve une fois de plus que le socialisme détruit la richesse et appauvrit la population. Par ailleurs, un régime socialiste ne peut subsister qu’en affaiblissant constamment la démocratie et les libertés individuelles, jusqu’à sombrer dans le totalitarisme militaire. Espérons que le monde apprendra une fois pour toutes des erreurs des Vénézuéliens…
Sources :
http://www.reuters.com/article/2015/03/19/us-venezuela-china-idUSKBN0MF2AD20150319
https://minarchiste.wordpress.com/2009/12/18/dossier-hugo-chavez-partie-1-la-periode-pre-chavez/
https://minarchiste.wordpress.com/2009/12/23/dossier-hugo-chavez-partie-2-chavez-au-pouvoir/
https://minarchiste.wordpress.com/2009/12/30/dossier-hugo-chavez-partie-3-de-2002-a-aujourdhui/
Il n’existe aucun exemple depuis son origine, de socialisme qui n’ait été autre chose qu’un système de fossoyage de l’économie des pays où il s’est installé !
Personne ne peut prouver le contraire, bien entendu . . .
La toute première liberté économique, c’est de choisir quelle monnaie on utilise dans un échange volontaire. Depuis les accords de Bretton Woods et le choc Nixon, toutes les monnaies utilisées dans les échanges internationaux sont de facto des matriochkas du USD. Des monnaies fiduciaires à cours forcé. À quoi correspond un titre de propriété ou un quelconque capital face à une monnaie à cours forcé et une presse à billets? L’équation converge toujours vers le même résultat: un monopole de propriété. Une liberté qui se mesure à la longueur de la chaîne que vous pouvez vous payer.
On peut critiquer Maduro et les politiques autoritaires. Si des citoyens veulent revendiquer un territoire et dilapider leurs capitaux réels en échange de monnaies de singe qui n’a aucune garantie de valeur demain, ils devraient pouvoir le faire. Mais on ne peut pas lui donner tort sur le fait que le système financier international est une forme d’impérialisme.
Si la Chine n’hésite pas à « prêter » des billets de banque fiduciaires USD à un pays aussi « insolvable », ça en dit long sur la valeur réelle des notes produites par la FED versus la valeur réelle des ressources se trouvant au Vénézuela. Pourquoi la Chine (qui produit/copie virtuellement tout les produits) ne fournirait pas simplement un cargo de papier hygiénique et une cargaison de valves coronarielles? Simplement parce que les pénuries au Vénézuela sont d’avantage le fruit d’un sabotage interne lié aux tensions politiques.
Au delà du système politique, les pays qui se fient exclusivement à leur rente pétrolière (ou leurs richesses naturelles), sans développer une économie saine et diversifiée (exemples: l’Algérie,l’Arabie Saoudite, la Russie ,ne citons même pas ici le Nigeria et autres pays « en voie de développement » !! ou c’est encore plus grave..),sans investir dans les technologies,l’éducation,sans répartir équitablement les fonds publics,etc..,ces pays sont amenés à subir une régression aux plans économique, social, culturel, et à subir un exode de leurs élites. La chute actuelle du prix du pétrole, si elle persiste, pourrait mettre en difficulté certains de ces états , avec des tensions, économiques, sociales et politiques:surtout si la rente pétrolière des 10,20,ou 50 dernières années a été détournée vers les monarques, les oligarques, ou des dirigeants corrompus..
A rlaroche : « le système financier international est une forme d’impérialisme »: je ne puis le nier car il n’est pas vraiment basé sur des valeurs tangibles, ni les économies réelles me semble-t-il, cependant c’est le seul qui prévaut malgré tout ;il n’y a pas d’autre alternative en ce moment, des changements se feront vraisemblablement avec le temps selon des rapports de force futurs ( entre Chine et USA par exemple),et une rééquilibration plus rigoureuses du système financier, qui sait … En terme de gouvernance d’un pays, nous ne cherchons pas la meilleure ,mais plutôt la « moins pire », et le Venezuela (comme d’autres pays dits socialistes)ne fait certainement pas partie des exemples à suivre…
Jean-Yves
Merci pour cet article qui fait bien le tour de la question. Moi aussi j’espère que le monde apprendra des erreurs du Vénézuela.
Je partage entièrement votre analyse sur la situation politique et socio-économique au Venezuela, mais comment expliquez-vous la réussite, ces dernières années, de pays tels que la Bolivie d’Evo Morales ou l’Équateur de Rafael Correa (respectivement 5% et 5,6% de croissance en 2014, réduction de la pauvreté, etc.), alors qu’ils mènent justement des politiques socialistes (revalorisation du rôle de l’État dans l’économie, utilisation de la planification comme moyen d’atteindre leurs objectifs)?
Exactement pour les mêmes raisons que le Venezuela avant: les ressources naturelles. Au début, les gauchistes étaient persuadés que le chavisme était un succès parce que ceux ci avaient basés toute l’économie sur leurs ressources naturelles
. Or à cours terme ce système peut fonctionner à merveille. Le problème c’est que sur le long terme cela mène à la ruine
Morales bénéficie de l’exploitation du gaz, et maintenant du Lithium dont la Bolivie détient une grande partie des réserves mondiales. Ce type est une ordure alliée aux nazislamistes de Téhéran, et sa politique n’a produit aucune richesse. Vous voyez une entreprise industrielle ou intellectuelle bolivienne dans le TOP 500 mondial ??? Ce n’est même pas du socialisme, le système Morales, c’est du Féodalisme.
Pour l’Equateur, la baisse des prix du pétrole a fait perdre à l’Equateur 7 milliards de dollars en 2015 (pour un PIB estimé à 95 milliards de dollars). De surcroît, le pays est également impacté par la hausse du dollar (monnaie nationale) qui pénalise fortement ses exportations. Du coup, le déficit du commerce extérieur s’est élevé à près de 2 milliards de dollars et le pays se retrouve en récession (-0,1% de croissance au premier trimestre 2015, -0,3% au deuxième trimestre). Le gouvernement de Rafael Correa a dû procéder à des coupes dans le budget à hauteur de 2 milliards de dollars. La prime de risque (le surcoût que les investisseurs exigent pour prêter à un pays par rapport à ce qu’ils demandent aux Etats-Unis considéré comme ‘pays très sûr’) a augmenté de 33% en 2015 et se situe à 1 179 points, le niveau le plus élevé d’Amérique latine après le Venezuela (2 755 points).
Les deux pays que vous citez sont moins loin que le Venezuela chaviste
Sur l’Equateur: http://web.archive.org/web/20170827171442/https://pbs.twimg.com/media/DIQH-83WsAA4cqt.jpg:large
(La seule bonne nouvelle c’est que le nouveau président bien que du même parti semble se distancier de Correa ). Le nouveau président semble plus pragmatique et modéré
Correa est un exemple de mauvaise gestion. Son soi disant succès économique s’est uniquement basé sur les ressources naturelles (voilà pourquoi que dès que les prix ont chuté cela a mené à une crise). Et si on compare son pays aux voisins (dans cet article il parle du Pérou mais on porurait parler de la Colombie), on voit que les chiffres (croissance, réduction de pauvreté) lors de sa période de succès ne sont pas du tout impressionnants: https://www.miamiherald.com/news/local/news-columns-blogs/andres-oppenheimer/article136054198.html (cet article date de 2017 d’avant la présidentielle)
Rappelons que Correa a massivement augmenté la dette publique.
En fait, le cas Correa illustre bien que le socialisme est incapable de créer de la richesse. Cela marche bien quand on peut s’appuyer sur des ressources naturelles ou que l’on peut s’endetter. Mais vient un moment où le prix des ressources naturelles s’effondre et ou s’endetter devient impossible. Et là, on est dans la merde.
Sur la politique de Correa (c’est un peu vieux car cela date de 2015. La situation s’est encore dégradé depuis): http://www.aei.org/wp-content/uploads/2015/10/Ecuador-Is-there-a-future-beyond-Correa.pdf
(A noter qu’il y a aujourd’hui de l’espoir pour ce pays car le nouveau président qui peut être considéré comme un social démocrate fait des réformes qui vont dans la bonne voie. Même s’il y a encore un long chemin à faire et que l’Equateur reste économiquement assez socialiste).
Pour la la Bolivie d’Evo Morales, il faut comprendre qu’à la base, Morales est un trafiquant de drogue. Son pays est devenu depuis qu’il le dirige l’un des plus grand centre de production de cocaine d’Amérique latine. En gros, il a transformé son pays en narco état. L’une des ressources naturelles de la Bolivie c’est la drogue.
Un article à lire sur l’Equateur de Correa: http://www.libremercado.com/2016-10-06/cae-otro-mito-de-podemos-ecuador-dispara-su-deuda-y-pide-ayuda-al-fmi-1276583935/
La situation de son pays est tellement mauvaise qu’il a dû faire appel au FMI
Une étude montre que la pauvreté atteinds 81 % de la population tandis que 87 % de la population souffre de faim :
http://www.talcualdigital.com/Nota/124720/la-pobreza-alcanza-ya-a-81-de-los-venezolanos?platform=hootsuite
En 1999, lorsque Chávez s’empara du pouvoir, la compagnie pétrolière nationale vénézuélienne, la PDVSA, avait 51 000 employés et produisait 63 barils de pétrole brut par jour et par employé. Quinze ans plus tard, la PDVSA compte 140 000 employés et produit 20 barils de pétrole brut par jour et par employé. Aujourd’hui, d’exportateur, le Venezuela est devenu importateur de pétrole. http://af.reuters.com/article/algeriaNews/idAFL5N0R33EC20140902
La dette de PDVSA approcherait 114 milliards de dollars (105 milliards d’euros). Il faut bien comprendre que PDVSA est le bras armé du clientélisme chaviste. PDVSA mène de nombreux » programmes sociaux » (c’est surtout de l’achat de votes ) au détriment de ses investissements pétroliers.
Chavez est arrivé au pouvoir en 99. De 91 à 99, le baril de brent était sous les 20$. Il est même tombé à 9,80$ en Décembre 1998. Chavez était au pouvoir de 99 à 2013. Sur cette période, le baril est passé de 10,20$ (au moment de son accession en février 1999) à 108$. Oui, une multiplication par 10 ! Encore, aujourd’hui (2016), le prix du pétrole tourne autour de 40-50 dollars soit plus du double du prix du pétrole dans les années 90. Or, la situation économique était bien meilleure dans les années 90 qu’aujourd’hui. Preuve que la chute du pétrole ne peut pas expliquer à elle seule la situation désastrueuse du Venezuela
Le pétrole représente sous Chavez 95% des exportations au Venezuela et 2/3 recettes de l’Etat ! C’était moins avant Chavez mais ça représentait déjà une part conséquente. Le succès de Chavez, c’est d’être arrivé à la meilleure période. Quand Chavez nationalise des entreprises en 2007, c’est que PDVSA commencait à devenir un très mauvais payeur vis à vis de ses sous-traitants car suite aux grèves de 2002 et au licenciement de l’ensemble des grévistes de PDVSA (pour les remplacer par des chavistes). la gestion de PDVSA s’est fortement dégradée (malgré 1/3 d’effectif en plus) et la production a diminué de plus de 20% faute d’entretien. râce à l’argent du pétrole, Chavez a bien lancé des « Misión que ce soit pour la construction de logements, l’alphabétisation, médecins,agriculture. Il a surtout subventionné massivement des produits de 1ère nécessité (farine de maïs, riz, lait, poulet, essence…).
sur le papier, c’était très bien. La conséquence, c’est que la dernière usine de farine de maïs a fermée il y a quelques années pour être réouverte juste de l’autre cotée de la frontière colombienne. Fixation prix a totalement détruit certaines industries du Vénézuela. aujourd’hui, l’ensemble de ces produits subventionnés/ et ou prix fixés sont importés. (le Vénézuela était exportateur de farine de maïs)
Il y a donc eu des nationalisations. Bilan : entreprises nationalisées ont vu leur productivité baisser de 20 à 50% malgré hausse effectifs
la réforme agraire ? Ce que le Venezuela exportait, il l’importe aujourd’hui.
Les investissements publics ? Le Venezuela est confrontée à des pénuries de production d’électricité, des ponts qui s’effondrent à cause d’un manque d’investissements chroniques sous Chavez.Plutôt que de développer la formation locale, il importait des médecins de Cuba. Mais une fois que l’argent a commencé à manquer, les médecins sont repartis…Les hôpitaux publics ? Enormes pénuries de médicaments et matériels médicaux. Les écoles ? Ne sont plus entretenues depuis des années. Les supermarchés publics ? Vides et à chaque arrivée de produits, des files d’attente énormes. Le plein emploi ? En prenant en compte l’emploi informel qui représentait 1/3 des emplois dans les années 80 contre 60% aujourd’hui. L’accès au logement ? Des années 70 à 2013, c’est sous Chavez que l’on a produit de moins de logements/an. Jusqu’à 2 fois moins que sous Pérez. En matière d’aménagement du territoire. Quelques pauvres ont eu le droit à des logements neufs dans des quartiers totalement isolés. Et un logement neuf c’est ça ! Impossible pour les habitants de trouver un emploi à proximité de leur quartier. Et concernant « l’Etat moderne ». corruption à tous les étages, une cour suprême dépendante du président et qui ne respecte pas Constitution. Lors des Panama papers et Swiss Leaks, le pays qui a été le plus souvent été cité, ou qui avait caché le plus d’argent était le Venezuela et à chaque fois, il s’agissait de proches de Chavez. Mais c’est vrai, Chavez faisait de beaux discours à l’ONU pour dénoncer l’impérialisme américain.Même si la majorité des revenus du Venezuela venaient des USA (PDVSA est par exmple propriétaire d’une chaine de stations service aux USA) et qu’après avoir nationalisé les puits pétroliers de l’orénoque, le Vénézuela a passé de nombreux contrats avec Chevron
La pauvreté extrême atteint 61,2% de la population vénézuélienne en 2017. La pauvreté concerne 87% de la population en 2017 https://www.elpais.com.uy/mundo/pobreza-extrema-dispara-venezuela.html
Les vénézuéliens ont aussi perdu 11,4 kilos en 2017
La chute du prix du pétrole a accéléré le désastre économique et l’a empiré mais ce n’est pas la cause Il est aussi important de souligner que déjà quand Chavez était au pouvoir la situation économique était mauvaise. Alors, cela ne sert à rien d’accuser Maduro d’être le responsable. Maduro mène la même politique que Chavez. La différence entre les deux hommes c’est que Chavez était charismatique. Là où Maduro n’avait aucun charisme. Il est intéressant de voir que les médias internationaux après avoir longtemps passé sous silence le désastre économique qu’était le venezuela (et vanter la politique de Chavez), ils sont obligés d’aujourd’hui de reconnaitre la situation du Venezuela tellement la vérité est devenue impossible à cacher. Mais au lieu de désigner les vrais responsables, ils préfèrent soit accuser l’incompétence de Maduro soit la chute du pétrole d’être responsable des problèmes du Venezuela alors que c’est Chavez. Certains médias (genre les sites de propagande russe) vont jusqu’à reprendre l’argumentaire des chavistes: c’est la bourgeoisie anti chaviste qui a créé la crise ou c’est un complot de la CIA. La bourgeoisie anti chaviste est soit parti du Venezuela depuis très longtemps (elle vit par exemple à Miami) soit est totalement ruiné et est devenue pauvre. La seule bourgeoisie existant aujourd’hui au Venezuela c’est la bourgeoisie chaviste.
Quelques petits exemples pour montre que la situation économique était déjà mauvaise du temps de Chavez (même si les médias internationaux n’en parlaient pas ou en tout cas très peu).
« Depuis 1998, le Venezuela est gouverné par Hugo Chavez, un président populiste qui dénonce régulièrement les élites économiques de la nation et adopte des mesures favorisant les pauvres et les classes ouvrières. Parmi ces mesures figuraient les contrôles de prix des biens alimentaires de base comme les haricots, le sucre, le boeuf, et le poulet, destinés à contenir le coût de la vie. Ces mesures entraînèrent des pénuries sporadiques à partir de 2003, mais ces pénuries devinrent bien plus graves en 2006. D’un côté, des mesures gouvernementales généreuses entraînèrent des dépenses plus élevées des consommateurs et des augmentations des prix importantes pour les biens qui n’étaient pas soumis au contrôle des prix. Le résultat fut une augmentation très importante de la demande des biens dont les prix étaient contrôlés. D’un Autre côté, une baisse importante de la monnaie du Venezuela entraîna une diminution des importations de biens étrangers. Le résultat fut des rayons vides dans les magasins alimentaires du pays.
Le gouvernement réagit en accusant les producteurs de biens alimentaires, les distributeurs et les petits commerçants de profiter de la situation, menaçant de prendre le contrôle des supermarchés s’ils ne fournissaient pas davantage de nourriture. Mais même Mercal, une chaîne de magasins publics, avait des rayons vides.
Le gouvernement imposa également des rationnements, restreignant les achats de sucre notamment. De manière prévisible, un marché noir du sucre se développa avec des vendeurs de rue.
Finalement les pénuries alimentaires au Venezuela offrent un cas d’école: pourquoi les gouvernements pensent parfois que les prix plafond sont une bonne idée, et pourquoi ils se trompent généralement. »
Ce texte, est disponible dans le livre « Microéconomie » de Paul R. Krugman (l’un des économistes préférés de la gauche) et Robin Wells pages 231 et 232)
https://books.google.fr/books?id=A_CVjVouaigC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
Pourtant en 2003 (début des pénuries) le cour du pétrole était de 31$ le baril. En 2006 (les pénuries s’aggravent), le cour du pétrole était à 66$ le baril.
Étrange de voir que le doublement du prix de vente de la principale ressource d’exportation ne suffise pas à remplir les rayons des magasins???
En 2010, le pétrole est à 80$ du baril, et Chavez dévalue le Bolivar pour stimuler les exportations de pétrole et surtout financer ses dépenses publiques:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/01/11/venezuela-pour-financer-ses-depenses-publiques-hugo-chavez-devalue-le-bolivar_1290107_3234.html
2003: Pénuries: 31$, 2006: Pénuries: 66$, 2008: Pénuries: 99$, 2009: Pénuries: 61$, 2010: Pénuries: 80$
Même en 2012 et 2013, avec un pétrole tutoyant les 120$ du baril, nous avons quoi? Des pénuries alimentaires!!
http://www.directmatin.fr/monde/2013-10-24/venezuela-importation-massive-daliments-contre-les-penuries-591719
article datant de 2013: http://www.economist.com/news/americas/21571445-cost-postponing-inevitable-devaluation-out-stock
Déjà en 2013 au moment de la mort de Chavez, le Venezuela était classé première au monde au niveau de l’indice de misère (première au sens de pire) : https://web.archive.org/web/20171020084846/https:/twitter.com/TwittAir01/status/921293268939431936
(cela montre que déjà à l’époque la situation était désastreuse)
Dix chiffres pour comprendre l’effondrement du Venezuela: http://www.capital.fr/bourse/actualites/10-chiffres-pour-comprendre-l-effondrement-du-venezuela-1103569
Selon le FMI, l’inflation risque d’atteindre 720 % en 2016 : http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-01-22/imf-sees-venezuela-inflation-rocketing-to-720-percent-in-2016.
Cela vous donne une idée du désastre qu’est le chavisme.
Selon Bloomberg, le Vénézuela est la pire économie du monde. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/02/05/20002-20160205ARTFIG00069-la-france-classee-21eme-pire-economie-de-la-planete.php
Si les vénézuéliens rejettent le chavisme c’est car leur pays est ruiné et que la situation est désastrueuse (pénuries,insécurité,…)
Comme tout bon pays socialiste, le vénézuela est confronté à une fuite des cerveaux qui mine le pays: http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/91210/la-fuite-des-cerveaux-fragilise-le-venezuela.html
les entrepreneurs et les vénézuéliens les plus diplômés et les plus dynamiques ont fui le pays.
Bcp de gens opposés au chavisme ont fui le Vénézuela et malgré cela, l’opposition a gagné les élections
Les chavistes ont faussé les règles du jeu et ont quand même perdu c’est à cause de la situation catastrophique du Vénézuéla à tout point de vue.
Comme il y avait pus de fric dans les caisses, ils n’ont pas pu acheter autant de voix que d’habitude e qui explique en grande partie leur défaite.
Même les cubains préfèrent fuir le Vénézuela: http://www.lapatilla.com/site/2015/08/22/un-mil-600-medicos-cubanos-se-largaron-por-malas-condiciones-de-venezuela-a-colombia/ (article datant un peu). Le système de santé vénézuélien est tellement mauvais que les médecins cubains préfèrent fuir.
Le chavisme a aussi eu comme conséquence d’amener l’insécurité dans le pays. Le Vénézuéla à cause du chavisme a vu son taux de criminalité et d’homicides augmenter de manière impressionnante.
Caracas au Vénézuela est la ville la plus violente au monde: http://www.francetvinfo.fr/monde/carte-voici-les-20-villes-les-plus-violentes-du-monde_1289827.html#xtor=RSS-3-monde
Il y a eu 28 000 meurtres au Vénézuéla en 2015.
Une excellent vidéo sur les prisons vénézuéliennes: https://www.youtube.com/watch?v=9G6H5Z_JzOc&feature=youtu.be (cela peut permettre de se faire une idée de ce pays et de la sécurité au Vénézuela).
Au Vénézuela, les prisonniers ont des fusils d’assaut automatiques, ce sont eux qui gèrent les prisons (tout cela se fait avec la complicité du gouvernement)
Un excellent article au sujet de la sécurité au Vénézuela: http://www.inhesj.fr/sites/default/files/cs27_28_vasquez_lezama_weinberger.pdf
Entre 2002 et 2012, le taux de mortalité toute cause confondue a augmenté de 30 % au Vénézuela d’après les chiffres officiels (qui sont largement sous estimés).
Selon Forbes, le Vénézuela serait en défaut imminent. Le Vénézuela risque fort de faire faillite en 2016. http://www.forbes.com/sites/kenrapoza/2016/01/20/venezuela-default-imminent-chavez-legacy-rests-in-pieces/#630f3174208f
(P.S le chiffre de l’inflation cité ici dans cet article de Forbes est celui de la banque centrale vénézuélienne, chiffre considéré comme non fiable et largement sous évalué par tous les experts sur le sujet).
Depuis 2009, la Chine a prêté 60 milliards USD au Venezuela. Le défaut de paiement est inévitable à terme pour bcp d’experts
Sans nouvelle aide chinoise, le Vénézuela sera en défaut de payement d’ici la fin de cette année. Donc, tout va dépendre de l’attitude de la Chine
Le Venezuela importe aujourd’hui 550’000 barrils de brut de pétrole des USA (alors qu’à la base, ce pays possède parmi les plus grandes ressources de pétrole au monde). http://atodomomento.com/pdvsa-importo-un-embarque-de-550-000-barriles-de-crudo-de-estados-unidos/
Vive la réussite du chavisme
On ne peut plus acheter au Venezuela les besoins de premières nécessités: http://ordrespontane.tumblr.com/post/99566106351/un-litre-de-lait-a-caracas
La pénurie est généralisé au Vénézuéla. Il faut faire de longs files de plusieurs heures pour espérer pouvoir acheter quelque chose.
Au Venezuela, on ne meurt pas des maladies mais du manque de médicaments
http://www.el-nacional.com/sociedad/morire-tiempo-medicinas_0_800920143.html
Faute de farine, le pain aussi se fait rare au Venezuela : http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/venezuela-faute-de-farine-le-pain-aussi-se-fait-rare-27-02-2016-5582323.php
La dette externe du Vénézuela s’élevait à 250 milliards de dollars (224 milliards d’euros) en avril 2015, selon le cabinet Ecoanalitica. Rien que l’an dernier, le gouvernement socialiste a déboursé 27 milliards de dollars (24 milliards d’euros) d’intérêts, selon le président Nicolas Maduro.
Les dettes commerciales accumulées du Vénézuéla, qui tire 96% de ses revenus du pétrole, sont de quelque 12,5 milliards de dollars (11 milliards d’euros), fermant la porte à plusieurs fournisseurs dans différents secteurs, ce qui n’a fait qu’aggraver la pénurie.
Le déficit public se situe entre 18 et 20% du PIB, selon des analystes privés.
En 2003, le chavisme a mis en place un sévère contrôle des prix et des changes à travers lequel il fixe la marge bénéficiaire et monopolise les devises. Cette situation, ajoutée à des importations massives, est devenue un obstacle pour le développement de l’industrie, dont l’accès aux devises est très limité.
Le gouvernement a exproprié 1.200 entreprises, dont 300 de l’industrie alimentaire qui sont inopérantes.
Le contrôle des prix ne permet pas aux industriels de couvrir leurs coûts de production, ce qui accroit la pénurie.
Les seuls personnes qui se sont enrichis se sont les proches de Chavez. Les proches du pouvoir chaviste se sont enrichis de manière phénoménale depuis que Chavez a pris le pouvoir.
Chavez lui même était milliardaire.
Le Vénézuela compte d’un côté un peuple qui crève de faim et vit dans la misère la plus totale et de l’autre, les oligarques chavistes milliardaires.
C’est beau le socialisme.
Lisez ceci sur les proches de chavez qui se sont enrichis grace à lui: http://www.bloomberg.com/news/2014-08-12/venezuela-sees-chavez-friends-rich-after-his-death-amid-poverty.html
Les riches proches du pouvoir chaviste ne connaissent pas la crise: http://www1.folha.uol.com.br/mundo/2016/03/1746870-alheios-a-crise-venezuelanos-ricos-mantem-vida-de-luxo.shtml
La fille de Chavez est la personne la plus riche du Venezuela : http://www.directmatin.fr/monde/2015-09-02/la-fille-de-chavez-serait-la-personne-la-plus-riche-du-venezuela-709868
Au Venezuela, il y a eu un pillage de plusieurs centaines de milliards de dollars (entre 300 milliards $ et 600 milliards $) au profit des amis et proches de Chavez et Maduro en 17 ans.
Rosines Chavez(fille du dictateur) vit dans un appartement de luxe valant plus de 5 millions d’euros dans Trocadéro à Paris avec l’argent volé en provenance du Venezuela par son père.
Rosines, c’est sa fille qui posait avec une liasse de billets: https://pbs.twimg.com/media/CachRfMWcAAXrAD.jpg:large
Les chavistes ont fait du Vénézuéla un état mafieux. Les généraux vénézuéliens sont au cœur du narcotrafic mondial: https://blogs.mediapart.fr/otrava-gamas/blog/030316/venezuela-infos-les-generaux-venezueliens-sont-au-coeur-du-narcotrafic-mondial?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
Le Venezuela, ce narco-Etat qui aime tant la Suisse: http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/le-venezuela-ce-narco-etat-qui-aime-tant-la-suisse#st_refDomain=www.facebook.com&st_refQuery=/&st_refDomain=t.co&st_refQuery=/831IQSEAZC
Le Venezuela brade discrètement une partie de son or en Suisse http://www.letemps.ch/economie/2016/02/26/venezuela-brade-t-discretement-une-partie-or-suisse?utm_source=twitter&utm_medium=share&utm_campaign=article
http://www.20min.ch/ro/economie/news/story/24519101
Un ex-ministre de l’énergie de Chavez, Nervis Villalobos, arrêté pour corruption en Espagne : il possèdait 40 villas à Marbella et 10 appartements à Madrid https://www.elconfidencial.com/espana/2018-10-17/operacion-carabela-espana-detenido-nervis-villalobos-venezuela_1631584/
Dramatique conséquence du Chavisme : la mortalité infantile dépasse celle de la Syrie http://www.latribune.fr/economie/international/venezuela-la-mortalite-infantile-depasse-celle-de-la-syrie-608801.html
Etre docteur au Venezuela c’est comme être médecin en guerre: https://www.theguardian.com/world/2016/oct/19/venezuela-crisis-hospitals-shortages-barcelona-caracas
Faute de médicaments, 1/3 des vénézueliens admis à l’hôpital y sont morts. http://bigstory.ap.org/article/42cfecb776ac4541b55a1aec944908ac/childs-scraped-knee-turns-scary-crisis-hit-venezuela
Une très bonne explication de la situation: https://newsroom.saxobanque.fr/actualites/si-pdvsa-chute-c-est-le-venezuela-qui-s-effondre-dans-la-minute-8ae2-b2248.html
La démocratie n’existe plus au Venezuela: https://www.washingtonpost.com/news/global-opinions/wp/2016/10/21/its-official-venezuela-is-a-dictatorship/?postshare=7091477085234537&tid=ss_tw&utm_term=.502ea36c0a8a
AU Venezuela, toutes les décisions du Parlement seront invalidées http://www.france24.com/fr/20160112-parlement-venezuelien-invalides-tribunal-supreme-chavisme-opposition-maduro?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-01-12
Le pouvoir chaviste reporte les élections régionales: http://www.lefigaro.fr/international/2016/10/19/01003-20161019ARTFIG00173-venezuela-le-pouvoir-chaviste-reporte-les-elections-regionales.php
Selon une étude du magazine médical The Lancet la mortalité infantile au Venezuela a explosé ces 8 dernières années: https://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(18)30479-0/fulltext?utm_campaign=lancet&utm_content=83467942&utm_medium=social&utm_source=twitter&hss_channel=tw-27013292
On pourrait aussi parler de l’explosion de la criminalité. En 1998 3.000 morts. En 2016 +33.000 morts
Rappelons aux gauchistes que plus de 200.000 morts ont votés Maduro http://www.eleconomistaamerica.com/latinoamerica/noticias/4890924/06/13/La-oposicion-identifica-a-200000-muertos-en-el-censo-electoral-de-Venezuela.html Alors difficile de dire que le Venezuela est une démocratie.
293 entreprises alimentaires nationalisées cela a entrainé la famine. http://www.el-nacional.com/economia/Gobierno-empresas-alimentos-podido-escasez_0_662334004.html
En 2015, plus de 100.000 entreprises ont fermées = plus de 800.000 emplois perdus http://www.elcorreodelorinoco.com/crisis-economica-mas-101-mil-empresas-privadas-cerrado-desde-2015/
Le Venezuela est confronté à une pénurie de médicaments. Les gens meurent faute de médicaments. Le socialisme tue. http://www.itele.fr/monde/video/le-venezuela-confronte-a-une-penurie-historique-de-medicaments-151375 On espère des excuses de tous les gauchistes ayant vanté la politique de Chavez.
Un très bon article: https://www.hrw.org/fr/news/2016/10/24/venezuela-le-gouvernement-sen-prend-ses-detracteurs-tandis-que-la-crise-saggrave
Le Venezuela devient une dictature militaire: http://www.francetvinfo.fr/monde/venezuela/crise-economique-et-politique-au-venezuela-la-population-est-en-situation-de-grande-detresse_1890999.html
Au fait, les gauchistes soutenant le chavisme en pensent quoi du fait que les chavistes sont antisémites ? http://www.crif.org/fr/tribune/Hugo-Chavez-est-il-antisemite-6265
Se nourrir au Venezuela bataille du quotidien: http://www.itele.fr/monde/video/au-venezuela-se-nourrir-tient-de-la-bataille-au-quotidien-170259
Témoignage intéressant: http://www.rts.ch/info/monde/8113803-le-venezuela-au-bord-de-l-asphyxie.html
L’ analphabetisme ne concernait surtout que les personnes âgées au Venezuela. Le taux d’alphabétisation chez les jeune n’a pas cru plus rapidement sous Chavez que sous ses prédécesseurs. Et c’est sous Chavez que le Venezuela à construit le moins de logements. Il faut voir aussi la gueule des logements, des immeubles cages à lapin mal construits par des russes dans des quartiers isolés.
le contexte économique en 2013, au moment du décès de Chavez, était loin d’être florissant. Hugo Chávez était quelqu’un d’éminemment charismatique ce qui lui permettait d’avoir un soutien populaire. mais en 2013,les finances étaient déjà dans le rouge,les programmes sociaux perdaient en efficacité et le taux de pauvreté ne baissait +depuis 2010 (selon certaines sources il augmentait même-). Au 1T 2013, le PIB s’était contracté de 2,5 % , l’inflation atteignait 35 % et le taux de pénurie était de 20 %. Et ce n’était que le début
Il est vrai que sous Chavez, le clivage droite/gauche était très fort. Beaucoup moins aujourd’hui. Récemment, le Parti communiste venezuelien a critiqué les dérives de Maduro, la très chaviste Luisa Ortega s’oppose à la constituante et je ne parle pas des anarchistes qui ont toujours dénoncé la militarisation du pouvoir sous Chavez et son autoritarisme. Aujourd’hui, l’opposition va de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre gauche.
dans les faits, les USA sont le 1er partenaire commercial du Venezuela &si les USA voulaient vraiment nuire, ils auraient fait fermer Citgo.
Il est vrai toutefois qu’il y a une partie de l’opposition qui n’est pas toujours pacifiste (l’opposition reste bien plus pacifiste que les chavistes).
La violence est devenue 1habitude et elle touche tout le monde.Le tx d’homicide est passé à 70 morts violentes pour 100000 habitants en 2016. (contre 20,3 en 1995 et 32,9 en 2000). (Alors qu’en moyenne, l’amérique latine est passée de 27,61 homicides pour 100000 habitants en 1995 à 23,48 en 2012).
Le responsable principal de la crise actuelle est Chavez, Maduro n’est que l’héritier sans charisme. Chavez n’a pas développé son pays, il l’a rendu encore plus exposé et dépendant à l’économie pétrolière. Quand le baril de pétrole est passé de 10 à 120$, ça pouvait encore aller (la situation commencait déjà se dégrader mais elle n’était pas totalement désastreuse comme aujourd’hui) mais dès qu’il a commencé à baisser, le château de sable s’est effondré. Les seuls secteurs économiques qui se sont développé sous Chavez sont les banques et la téléphonie. L’industrie en revanche. Mais surtout, lors de la soi disante période de réussite du Venezuela, des pays voisins du Venezuela, plus pauvres et sans ressources pétrolières ont eu des résultats sociaux similaires. https://pbs.twimg.com/media/DGKREHUWAAEsA9-.jpg:large
Et cela c’est les statistiques de « l’Insee » Venezuelien (INE) (dont on peut difficilement accuser de faire de la propragande antichaviste): https://pbs.twimg.com/media/DGKRLrZXsAEnpLs.jpg:large
J’ai donné l’exemple avec le taux de mortalité infantile (qui aujourd’hui au Je peux aussi donner l’exemple du taux de pauvreté.


On voit que même lors de la soi disante période de réussite du Venezuela, le taux de pauvreté ne diminue pas plus vite que dans les pays voisins (qui eux n’ont pas les ressources naturelles du Venezuela)
« (qui aujourd’hui au » (qui aujourd’hui dépasse le taux de mortalité infantile de la Syrie. C’est dire le désastre de la situation)
En 2016 l’inflation a augmenté de 800%, le PIB a reculé de 18%. Le gouvernement annonce tous les 6 mois un doublement du revenu minimum mais c’est largement insuffisant pour rattraper l’inflation. A l’arrivée de Chavez,quand le pétrole était à 10$ le baril le taux de pauvreté était de 50%. Aujourd’hui, il est de 81 % avec un prix du pétrole d’un peu plus de 50$.
Aujourd’hui, le baril est 5 fois plus élevé qu’à l’arrivée de Chavez mais le pays n’est absolument plus capable de financer ses services publiques. Les hôpitaux sont dans un état de délabrement consternant, le taux de pénurie des médicaments et ustensiles médicaux est de 70 %. Les supermarchés sont vides, toutes les industries sont à l’arrêt et l’éco informelle est la seule possibilité pour les travailleurs pauvres. Chavez puis Maduro ont appliqué toutes les techniques des économies dirigistes et socialistes. Nationalisations,expropriations,contrôle des changes,contrôle des prix, subventions massives de certains produits sans parler de la corruption. La conséquence de cette politique a été l’arrêt progressif des industries non pétrolières. Impossibilité d’importer les outillages nécessaires, impossibilité de rivaliser avec les industries subventionnées, impossibilité de se développer sans être un proche de Chavez. Il devient impossible aujourd’hui de défendre le chavisme ou Maduro mais on a toujours nos idéologues d’extrême gauche et leur ignorance (et mauvaise foi) pour défendre un tel régime.
Au venezuela, il y a plus de 1.300 manifestants emprisonné simplement car ils ont manifestés. Ils sont privés d’eau, de soins et de nourriture. La torture systématique est systématique.
http://www.el-nacional.com/noticias/presos-politicos/mas-1300-manifestantes-presos-condiciones-infrahumanas-reclusion_198528
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20170801.OBS2847/torture-systematique-au-venezuela-ce-qui-se-passe-derriere-les-barreaux.html
l’épidémie de sida Venezuela maintenant pire que de l’Afrique : aucun traitement et aucun moyen de stérilisation de l’équipement de l’hôpital
https://www.theglobeandmail.com/news/world/in-venezuela-a-once-leading-aids-program-lies-inruins/article35417359/
Article à lire sur la corruption au Venezuela: https://apnews.com/cae898ea0c144993bd3aa7838326269c/venezuela-military-trafficking-food-country-goes-hungry
Avant chavez, le Venezuela était l’un des pays les plus riches d’Amérique latine. Aujourd’hui c’est le plus pauvre.
https://www.economist.com/news/americas/21715694-nicol-s-maduro-draws-wrong-conclusions-economic-crisis-venezuela-crumbles?fsrc=scn/tw/te/bl/ed/asvenezuelacrumblestheregimedigsin
La propagande chaviste accuse l’opposition vénézuélienne d’être « d’extrême droite. » . Pour clarifier les choses, un rapide portrait de l’opposition anti-Maduro, la Mesa de la Unidad Democrática, (MUD). La MUD, c’est une coalition hétéroclite de partis qui n’ont pour seul point commun que de s’opposer aux chavistes. Les 4 principaux sont :
– Primero Justicia,
– Acción Democrática,
– Un Nuevo Tiempo et
– Voluntad Popular.
(À l’assemblée nationale, ils ont respectivement 33, 25, 18 et 14 députés. Les 8 autres partis de la MUD n’en n’ont pas plus de 4 chacun.)
Or, sur ces 4 partis, 3 sont membres de l’Internationale Socialiste (Acción Democrática, Un Nuevo Tiempo et Voluntad Popular). Pas trop à droite, donc.
Pas plus, d’ailleurs, que Primero Justicia qui sans être membre de l’internationale, est habituellement classé au centre gauche. C’est-à-dire que cette opposition « d’extrême droite » est essentiellement composée de partis de gauche et de centre gauche. Et c’est la même chose avec les petits partis : on trouve un parti conservateur (Proyecto Venezuela), un parti libéral (Vente Venezuela) mais rien qui s’approche, de près ou de loin, d’un parti d’extrême droite. Et pour cause : il n’y a pas un seul parti d’extrême droite au Venezuela. Ça n’existe tout simplement pas. Le plus drôle, c’est quand on nous décrit Leopoldo López (le leader de Voluntad Popular emprisonné par le régime depuis 2014) comme un agitateur fasciste. Le mec dirige un parti membre de l’Internationale Socialiste, le premier à présenter des député(e)s LGBT.
A noter qu’aujourd’hui, il y a deux oppositions vénézuéliennes, une vrai et une collaborationniste: https://panampost.com/panam-staff/2018/01/29/two-venezuelan-oppositions-one-real-one-fake/
Cet édito illustre le sentiment d’exaspération de beaucoup de vénézuéliens vis à vis à de l’opposition parlementaire au régime chaviste. En effet, alors que le régime chaviste es devenu une dictature, cette opposition continue à se montrer légaliste, à vouloir réinstaurer la démocratie par les voies légales, à vouloir combattre le régime chaviste de manière démocratique alors que la démocratie n’existe plus au Venezuela. Ce qui énerve une grande majorité de vénézuéliens
La répression contre les médias s’accélère: http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/08/27/pres-de-cinquante-medias-fermes-par-le-gouvernement-venezuelien_5177066_3222.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1503796791
https://www.bloomberg.com/amp/news/articles/2017-08-28/venezuela-eyes-censoring-social-media-in-wake-of-public-shaming
La répression contre les médias ne date pas d’hier (cela existait déjà du temps de Chavez): http://www.nytimes.com/2007/01/01/world/americas/01venez.html
Comment le Venezuela veut censurer les réseaux sociaux: https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-08-28/venezuela-eyes-censoring-social-media-in-wake-of-public-shaming
Ceci reprends différents threads fait sur le sujet du Venezuela: https://imgur.com/a/vRF5x
Le taux d’inflation au Venezuela a dépassé 2061%:
https://snakeholelounge.wordpress.com/2017/09/14/venezuelas-inflation-rate-just-hit-2061-6-mo-cds-at-almost-13000/amp/
http://quebec.huffingtonpost.ca/gerard-latulippe/russie-et-venezuela-la-geopolitique-du-petrole_a_23179040/
La Chine, la Russie et Cuba sont trois soutiens très importants pour le Venezuela chaviste. Cet article donne un petit apercu de la situation. Mais on pourrait parlé de l’aide en matière d répression apporté par les services de sécurité cubains et russes.
Cuba aggrave la crise au Venezuela: http://foreignpolicy.com/2018/02/07/cuba-is-making-the-crisis-in-venezuela-worse/
Cuba joue un grand rôle dans la répression au Venezuela
La dette vénézuélienne avec la Chine, selon Bloomberg, s’élève à environ 80 milliards dollars. Avec la Russie, c’est un chiffre similaire. Quand à PDVSA, elle a une dette de 34,6 milliards de dollars. Comme ils n’ont pas d’argent, ils ont hypothéqué la production pétrolière au cours de la prochaine décennie.
Voici la structure militaire secrète de Cuba au Venezuela: http://foresightcuba.com/ejercito-cubano-en-venezuela/
La Russie a énormément misé sur le Venezuela: https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/24/venezuela-l-irreductible-soutien-de-la-russie-a-maduro_5414032_3210.html
La russie a carrément envoyé des mercenaires pour protéger Maduro: https://www.clarin.com/mundo/crisis-venezuela-mercenarios-rusos-viajaron-proteger-nicolas-maduro_0_UXJj_72qL.html
Quand on parle du désastre du Venezuela, on ferait bien de souligner le rôle qu’ont joué les conseillers francais. En effet, il y a eu des francais (des gauchistes) qui ont conseillés le gouvernement chaviste. Ce sont tous les mêmes: des gens liés au monde diplomatique, à ATTAC et alternatives économiques.
Un exemple (il y en a d’autres):
Un ancien ministre de Chavez dénonce l’influence de Ramonet dans la politique vénézuélienne: https://www.aporrea.org/ideologia/a190505.html
Ramonet est l’ancien directeur du Monde diplomatique FR et il est l’actuel directeur de l’édition espagnole du Diplo. Il est fondateur d’ATTAC
On pourrait aussi parler de certaines ONG comme Oxfam qui considéraient le Venezuela chaviste comme un modèle. Voilà un exemple: https://oxfamblogs.org/fp2p/venezuela-latin-americas-inequality-success-story
Cela n’a rien d’étonnant étant donné que ces ONG sont d’extrême gauche. Oxfam est composé d’idéologues d’extrême gauche altermondialistes qui sous couvert de défendre une noble cause, promeuvent surtout leur idéologie. Et c’est la même chose avec pas mal d’ONG qui sont surtout là pour promouvoir leur idéologie bien plus que de servir la cause qu’ils prétendent défendre. Sous couvert d’une noble cause, elles essayent surtout de promouvoir leur idéologie. Et le problème c’est que souvent pour régler un problème, au lieu de promouvoir des solutions pragmatiques, elles promeuvent des solutions idéologiques, des solutions allant dans le sens de leur idéologie. On ne compte plus le nombre d’exemples où des ONG ont nui aux causes qu’elles prétendaient défendre. C’est cela le pire: c’est qu’ils croient réellement qu’ils font aider ceux qu’ils prétendent aider alors qu’ils font tout l’inverse. Cela arrive souvent.
« En 2010, Oxfam publiait un rapport présentant le Venezuela comme la success story de la lutte contre les inégalités en Amérique latine. Il est vrai que la pauvreté généralisée règle une bonne fois pour toutes le problème des inégalités. » https://pbs.twimg.com/media/Dyo2IAwX0AE8X0A.jpg
« Les Vénézuéliens dépensent en moyenne 93% de leur salaire en nourriture et plus de la moitié ne peuvent acheter à manger 3 fois/jour » https://web.archive.org/web/20171014142533/https:/twitter.com/afpfr/status/918589848876851200
Au Venezuela, des femmes vendent leurs cheveux pour pouvoir se nourrir: http://observers.france24.com/fr/20161209-venezuela-femmes-vendent-leurs-cheveux-continuer-manger-crise-economique
La malnutrition augmente au Venezuela: http://www.lanacion.com.ar/2065672-venezuela-critico-aumento-de-la-desnutricion-infantil
Venezuela : le régime bolivarien est gangrené par la corruption à tous les étages https://www.youtube.com/watch?v=3CbSGKeyFS8
Dans le reportage, on apprend qu’Hugo Chavez a financé la moitié de sa campagne électorale en 2012 avec les pots-de-vin du groupe Odebrecht. Et que Nicolas Maduro servait d’intermédiaire à l’époque
La manne pétrolière des années Chavez a nourri une corruption systémique: http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/11/22/la-manne-petroliere-des-annees-chavez-a-nourri-une-corruption-systemique_5035738_3234.html
Exode, la seule réponse pour des milliers de vénézuélien: https://www.ft.com/content/e2ed68f2-ca5c-11e7-ab18-7a9fb7d6163e
Il y avait 800 000 entreprises au Venezuela en 1999 avant Chavez. Il en reste 230 000: http://todayvenezuela.com/2017/11/10/under-socialism-60-of-venezuelan-businesses-have-closed/
2300% d’inflation prévue.
Des « colectivos » émigrés confessent qu’ils ont été payés par le régime pour déstabiliser les manifestations et commettre des crimes: https://es.panampost.com/sabrina-martin/2018/01/25/venezuela-exporta-criminales-colectivos-armados-migran-y-confiesan-ser-pagados-por-el-regimen/
La moitié de l’économie vénézuélienne a disparu: http://cnnespanol.cnn.com/2018/01/25/la-mitad-de-la-economia-de-venezuela-desaparecio/
Trouver à manger au Venezuela, un parcours du combattant: https://www.francetvinfo.fr/monde/venezuela/video-trouver-a-manger-au-venezuela-un-parcours-du-combattant_2556419.html#xtor=CS2-765-%5Btwitter%5D-
Les vénézuéliens fuient le Venezuela: http://les-yeux-du-monde.fr/actualite/amerique/32966-venezuela-vers-crise-refugies
Classique des économistes socialistes: les gens fuient le socialisme.
Partout où cela a été essayé, le socialisme produit les mêmes effets.
76 % des Vénézuéliens ont comme projet d’émigrer hors du Venezuela et seulement 24 % disent qu’ils ne quitteront jamais le pays: https://daliaresearch.com/blog-majority-venezuelans-hope-to-emigrate/
La situation au Venezuela est si terrible qu’au moins 4000 personnes fuient le pays chaque jour pour la Colombie voisine: https://www.theglobepost.com/2018/01/26/venezuela-columbia-refugees/
« Le socialisme a produit des millionnaires très puissants »: Comme les Vénézuéliens meurent de faim dans les rues, alors que les élites font la fête: http://www.shtfplan.com/headline-news/socialism-has-produced-some-very-powerful-millionaires-as-venezuelans-starve-in-the-streets-the-elites-party-on_06202017
« Comme » je voulais dire :quand les Vénézuéliens meurent de faim dans les rues, les élites font la fête
Sur le salaire minimum au Venezuela http://web.archive.org/web/20180202215932/https://twitter.com/ordrespontane/status/904610685082116096
(il faut attendre un peu avant que les images apparaissent)
Les enfants au Venezuela meurent de malnutrition: https://www.nytimes.com/interactive/2017/12/17/world/americas/venezuela-children-starving.html
Les politiques économiques dévastatrices du Venezuela: https://www.project-syndicate.org/commentary/heterodox-economics-venezuela-collapse-by-ricardo-hausmann-2016-05?barrier=accessreg
L’effondrement sans précédent du Venezuela: https://www.project-syndicate.org/commentary/venezuela-unprecedented-economic-collapse-by-ricardo-hausmann-2017-07?barrier=accessreg
Aujourd’hui, le Venezuela importe tout: des antibiotiques aux serviettes hygiéniques en passant par l’essentiel de la nourriture.
Selon certaines mesures:, 74% des vénézuéliens ont perdu en moyenne 8.6 kilos depuis 2014, tandis que le pouvoir d’achat de nourriture du salaire minimum a baissé de 86%.
Le Venezuela et l’économie du populisme: https://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2016/05/17/le-venezuela-et-leconomie-du-populisme.html
Article datant de 2016: la situation s’est fortement dégradé depuis.
Sur la possibilité de défaut de paiement au Venezuela: https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-08-09/why-venezuela-struggles-so-hard-to-avoid-default-quicktake-q-a
L’agence de notation Fitch a annoncé qu’elle considérait le Venezuela en défaut partiel sur sa dette à long terme en devises en raison du non-paiement de certaines échéances. http://www.leparisien.fr/international/le-venezuela-est-declare-en-defaut-de-paiement-sur-sa-dette-par-l-agence-fitch-15-11-2017-7393530.php
Le FMI attends une inflation de 2.350% en 2018 au Venezuela.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_venezuela-debut-d-annee-difficile-la-crise-perdure?id=9806333
Au 28 septembre 2017 l’inflation: http://web.archive.org/web/20180202223325/https://twitter.com/steve_hanke/status/913494032466300929
Au total, l’inflation a été de 2.616% en 2017.
Le revenu minimum intégral (salaire et bons alimentaires) s’élève désormais à 797.510 bolivares, soit 238 dollars au taux officiel dans des bureaux de change où les billets verts sont quasiment introuvables et 6 dollars au marché noir, considéré comme le taux de référence.
Quelque 13 millions de Vénézuéliens perçoivent le salaire minimum, sur une population active de 19,5 millions, selon le gouvernement. Avec un tel revenu, on peut s’acheter 30 oeufs, un kilo de viande, un autre de sucre et un dernier d’oignons. A noter qu’il s’agit là d’estimations du gouvernement vénézuélien il y a des chances pour que la situation soit encore pire en réalité
L’inflation au Venezuela commence à rivaliser avec les débâcles économiques les plus notoires de l’histoire: https://www.economist.com/blogs/graphicdetail/2018/02/daily-chart-1?fsrc=scn%2Ftw%2Fte%2Fbl%2Fed%2F&%3Ffsrc%3Dscn%2F=tw%2Fdc
L’hyperinflation au Venezuela: http://bruegel.org/2018/02/venezuelas-hyperinflation/
On peut comparer le Venezuela au Zimbabwé. C’était deux pays riches (par rapport à leurs continents respectifs) qui avaient tout pour réussir mais ils ont des dirigeants socialistes qui ont totalement ruiné ces pays. Ces deux pays ont énormément de points communs. Normal partout où les mêmes politiques socialistes sont mises en places, il y a les mêmes résultats désastreux:
https://capx.co/the-vicious-cycle-that-props-up-dictatorships/
Le Venezuela commence à ressemble à l’enfer de Dante: http://canadafreepress.com/article/venezuela-has-come-to-resemble-a-lower-level-of-dantes-inferno
La police secrète vénézuélienne: la clé de l’emprise oppressive de Maduro sur le pouvoir
https://panampost.com/editor/2018/01/22/venezuelan-secret-police-the-key-to-maduros-oppressive-hold-on-power/
« Le simple fait de montrer son désaccord suffit pour être fiché » https://www.youtube.com/watch?v=i86G7wxh-gI
Justice sans frontières pour le Venezuela https://www.project-syndicate.org/commentary/civil-ostracism-for-venezuelan-henchmen-by-ricardo-hausmann-2018-02
Les Vénézuéliens ont perdu en moyenne 11 kilogrammes de poids corporel l’an dernier et près de 90 pour cent vivent maintenant dans la pauvreté, selon une nouvelle étude universitaire sur l’impact de la crise économique et des pénuries alimentaires. https://www.cnbc.com/2018/02/21/venezuelans-report-big-weight-losses-in-2017-as-hunger-hits.html
De nombreux salariés ont trop faim pour pouvoir travailler efficacement. Et du coup, la productivité de l’industrie pétrolière, ressource déjà déclinante du pays, s’écroule un peu plus. https://www.bloomberg.com/news/features/2018-02-22/hungry-venezuelan-workers-are-collapsing-so-is-the-oil-industry
Thread sur la crise au Venezuela: https://threadreaderapp.com/thread/966642063012966400.html?refreshed=yes
Les chiffres sont juste stupéfiants
Le prix d’une boite d’oeufs au Venezuela: http://www.economicpolicyjournal.com/2018/02/the-price-of-carton-of-eggs-in-venezuela.html
Venezuela, endroit où il est plus cher d’aller au travail que de rester à la maison: https://panampost.com/sabrina-martin/2018/02/23/in-venezuela-devaluation/
« J’ai faim, je me meurs » : voyage au bout de la nuit vénézuelienne: https://www.nouvelobs.com/monde/20180518.OBS6860/j-ai-faim-je-me-meurs-voyage-au-bout-de-la-nuit-venezuelienne.html
Ce que disent d’ex ministres et fonctionnaires de Chávez du régime de Maduro
https://blogs.mediapart.fr/saintupery/blog/190518/ce-que-disent-d-ex-ministres-et-fonctionnaires-de-chavez-du-regime-de-maduro
Selon une estimation de la Brookings Institution, 4 millions de Vénézuéliens ont fui leur pays depuis 1999. Cela correspond à 12 % de la population, ou 1 Vénézuélien sur 8. https://blogs.mediapart.fr/otrava-gamas/blog/260218/venezuela-infosles-refugies-que-personne-ne-voit-1-venezuelien-sur-8-quitte-le-pays
Et rien que depuis 2017, 1,5 million de vénézuéliens ont fui leur pays, un chiffre qui devrait encore doubler cette année (1,8 millions de vénézuéliens en plus quitteront leur pays) ! Pour comprendre l’ampleur de l’exode : 3 millions de réfugiés = 10% de la population du pays. Les tensions migratoires montent dans les pays d’accueil.
Rien qu’en Colombie, depuis mi 2017, il y a eu un million de vénézuéliens qui sont entrées en Colombie par des points de migration officiels. (Tous ne sont pas restés en Colombie mais cela donne une idée de l’afflux) https://www.rtl.be/info/monde/international/un-million-de-venezueliens-ont-fui-en-colombie-1020520.aspx
Selon une étude récente de l’université de Harvard, Le Venezuela serait proche de vivre le pire effondrement économique mondial en 50 ans ». Reportage à Petare, l’un des plus grands bidonvilles d’Amérique latine
http://cnnespanol.cnn.com/video/venezuela-maduro-comida-escasez-economia-osmary-hernandez-pkg/
Mélenchon, Chavez et le Venezuela. Une idylle mal venue:
http://www.journaldumauss.net/?Melenchon-Chavez-et-le-Venezuela
C’est un texte écrit par Marc Saint-Upéry qui est un homme de gauche (donc on peut difficilement l’accuser de biais idéologique)
Ce texte date de 2012 la situation est aujourd’hui mille fois pire.
Voilà un article écrit par un économiste marxiste vénézuélien (c’est une source d’extrême gauche): https://web.archive.org/web/20180525173717/https://www.barril.info/fr/actualites/venezuela-crise-socialisme-revolution-petrole-importations
(Il ne faut pas s’arrêter au titre. Cet article est un exemple parmi d’autres que même au sein de l’extrême gauche, il y a des gens pour critiquer le bilan de Chavez et Maduro. Cela montre bien à quel point il est difficile de les défendre)
Sur les fameux « observateurs internationaux » qui contrôlent les élections au Venezuela: https://www.barril.info/fr/actualites/venezuela-election-presidentielle-2018-observation-accompagnement
Plus de 8000 exécutions hors toute procédure judiciaire depuis 2015 au Venezuela: https://abcnews.go.com/International/wireStory/experts-probable-crimes-humanity-venezuela-55516645
Gérard Grunberg – « Mélenchon et le drame du Venezuela »: https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/melenchon-et-le-drame-du-venezuela.html
La crise au Venezuela peut être le plus grand déplacement forcé de personnes dans l’histoire de l’Amérique latine: https://www.economist.com/graphic-detail/2018/08/20/the-exodus-from-venezuela-threatens-to-descend-into-chaos?fsrc=scn/tw/te/bl/ed/
Un rapport très complet montrant que le Venezuela est un état mafieux (càd où l’état dirige les activités criminelles): https://es.insightcrime.org/wp-content/uploads/2018/05/Venezuela-a-Mafia-State-InSight-Crime-2018.pdf
Les dirigeants chavistes sont directement impliqués dans le trafic de drogue
Si vous ne voulez pas lire le rapport complet, il y a ce dossier de 8 articles résumant la situation: https://www.insightcrime.org/investigations/venezuela-mafia-state/
(A noter qu’Insight Crime est un excellent site sur le crime organisé d’Amérique latine)
Le marxisme débouche toujours sur le crime
Interview très intéressante d’un ancien général proche de Chavez: https://barril.info/fr/actualites/venezuela-cliver-alcala-interview-armee
Cette interview permet de comprendre la réalité du pouvoir au Venezuela et la tentative d’assassinat contre Maduro.
(A noter que si je souscris à cette interview très instructive, il me semble important de préciser que la structure criminelle existait déjà du temps de Chavez. Le pillage du Venezuela a commencé avec Chavez. La différence c’est que sous Chavez, tout le monde lui obéissait. Là il y a différents groupes d’influence. Il est important de ne pas oublier (et ce n’est pas dit dans cette interview) que le principal responsable de la situation actuelle c’est Chavez. Maduro n’en est que son héritier (à la différence c’est qu’il n’a pas son charisme)).
Amnesty : 8,292 exécutions extrajudiciaires ont eu lieu au Venezuela au cours des deux dernières années
60% des victimes étaient âgé entre 12 ans et 29 ans: https://www.amnesty.org.uk/press-releases/venezuela-government-responsible-worst-human-rights-crisis-its-history-new-report
Pour ceux qui auraient des doutes sur la crédibilité de Stiglitz, il suffit de voir ses propos sur le Venezuela: https://www.city-journal.org/joseph-stiglitz-venezuela-16181.html
(Enfin cela fait longtemps qu’il fait que de la merde. En tant que conseiller de Clinton, il a incité certaines lois qui ont carrément menés à la création d’hypothèques à haut risque.
En 2002, Stiglitz a dit dans un rapport qu’il était carrément impossible que Fannie Mae et Freddie Mac connaissent une crise ou une implosion à la suite du fait qu’ils avaient des hypothèques à haut risque et du fait que l’état (avec ces deux organismes) garantissaient ces hypothèques à haut risques)
Venezuela : l’inéluctable échec des mesures contre l’hyperinflation https://theconversation.com/venezuela-lineluctable-echec-des-mesures-contre-lhyperinflation-103154
L’invasion militaire cubaine au Venezuela, entre troupes spéciales, services de renseignements, sécurité de Maduro, soldats à Fuerte Tiuna, on estime l’effectif de l’armée cubaine à 20 000 soldats au Venezuela
https://www.cubanet.org/destacados/la-invasion-militar-cubana-venezuela/
À la demande de Maduro, les renseignements cubains G2, ont des agents intégrés dans l’armée et les ministères du Venezuela.
Il est impossible pour les militaires vénézuéliens de communiquer pour élaborer un complot efficace. https://www.washingtonpost.com/news/global-opinions/wp/2018/09/10/cooler-heads-prevailed-and-the-u-s-sidestepped-a-venezuela-blunder
L’auteur de cet article décrit la domination de Cuba sur les institutions de sécurité du Venezuela, ainsi que sur son son économie et ses institutions politiques:
https://www.armyupress.army.mil/Journals/Military-Review/Online-Exclusive/2018-OLE/May/Cubazuela/
Rappel, article très intéressant datant de 2017 sur le pourquoi et comment de l’implication cubaine, spécialement dans l’armée. https://www.lepoint.fr/monde/venezuela-en-coulisses-de-la-crise-le-role-crucial-de-cuba-17-08-2017-2150677_24.php#xtor=CS2-239
« Cuba dirige les destinées du pays aujourd’hui. C’est à la Havane que sont prises les décisions stratégiques les plus importantes, politiques et militaires, mais également économiques et sociales » https://m.eltiempo.com/mundo/venezuela/como-iniciaron-los-intercambios-entre-cubanos-y-venezolanos-302636
Un bon thread démontant certaines intox concernant le Venezuela: https://threadreaderapp.com/thread/1081289981694525440.html
L’économie du Venezuela a décroché bien avant les sanctions de Trump. (En plus, les sanctions de Trump n’ont pas pénalisés l’économie vénézuélienne, il s’agit surtout de sanctions visant des dirigeants chavistes et non des sanctions contre l’économie du Venezuela. Donc vouloir insinuer que ces sanctions ont joué un rôle dans le problème économique du Venezuela c’est débile):
https://2020watch.org/2019/01/25/venezuelas-economy-was-imploding-long-before-trump-imposed-sanctions-suggesting-bernie-sanders-is-right-to-blame-maduro/
En 2017, les USA restent de loin le premier paternaire commercial du Venezuela: https://pbs.twimg.com/media/Dxx6nS1WkAA9Cx5?format=jpg&name=small
Article très intéressant sur les relations commerciales que le Venezuela et les Etats-Unis ont entretenu jusqu’à ces derniers jours et sur la raison pour laquelle Washington peut se permettre d’y mettre fin (via ses récentes sanctions) https://www.liberation.fr/planete/2019/01/29/venezuela-le-chantage-au-raffinage-de-washington_1706223
Il me semble bon de revenir un peu sur le gouvernance de Chavez. Je n’ai pas assez souligné mais Chavez lui était profondément autoritaire. Il a pris le contrôle de tous les leviers du pouvoir d’une manière qui ne devrait jamais se produire dans une véritable république. Lorsque les travailleurs se sont mis en grève, ils ont été encerclés chez eux par des milices et ont appris qu’ils avaient 48 heures pour démissionner. Ensuite, leurs cotisations de retraite ont été supprimées.
Bien sûr, Chavez a eu de véritables résultats en matière de pauvreté. C’est l’un des États les plus riches en pétrole du monde. Ces réalisations étaient un objectif ouvert. Mais ils étaient accompagnés de niveaux de corruption à couper le souffle, de milices armées et de violences et d’assassinats sans cesse croissants.
En 2003 et 2004, les opposants de Chavez – des millions d’entre eux – ont signé une pétition demandant un référendum sur la révocation: prévue par la Constitution de 1999. Les Vénézuéliens ont signé la pétition entre 2 et 4 m. Pourtant, il a été rejeté par la Cour suprême, maintenant sous le contrôle de Chavez.
Les bureaux du gouvernement chargés de superviser l’organisation de la pétition ont été perquisitionnés. Et les noms, les signatures, les cartes d’identité et les adresses de tous les signataires ont été ajoutés à quelque chose appelé La Lista Tascón: dont l’existence a été annoncée à la télévision par Chavez lui-même.
À partir de 0:37 dans cette vidéo, vous pouvez voir Chavez annoncer la liste. Oui, c’est la télévision colombienne. Mais cela ne fait aucune différence avec la source principale: Chavez lui-même. Qui annonçait une campagne de répression et d’intimidation contre TOUS ses adversaires.
Soudainement, les signataires ont perdu leur emploi, incapables d’en trouver un nouveau et menacés ou pires encore par les milices soutenant Chavez. Naturellement, beaucoup ont fui. Le Lista Tascon est resté disponible pendant un certain nombre d’années au prix de 2 dollars dans de nombreux stands à Caracas.
Désolé, mais aucune démocratie ne se comporte comme ça. Pas une. Et les élections suivantes, de Chavez ou de Maduro, ont présenté exactement la même histoire. Les détails de quiconque votant contre ont été divulgués; des millions de personnes étaient trop terrifiées pour voter contre.
L’économie était en train de s’effondrer: longtemps AVANT que les États-Unis aient imposé des sanctions. Chose cruciale pour Chavez et Maduro, l’armée a été maintenue en bon état grâce à d’énormes augmentations de salaire. Cependant, entre temps, les gens ont commencé à mourir de faim. les médicaments sont devenus indisponibles; papier et même du papier toilette ont disparu des étagères
Et alors que la majorité des populations endeuillées du pays ont enduré d’horribles souffrances et une extrême pauvreté, qu’en est-il de la famille de Chavez? Oh oui. Ce.
Venezuela: la richesse de la famille Chavez exposée
https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/southamerica/venezuela/9993238/Venezuela-the-wealth-of-Chavez-family-exposed.html
Sa fille vaut maintenant 4,2 milliards de dollars: la femme la plus riche du pays.
Sous Maduro, les choses ont empiré. Bien pire. Des opposants politiques emprisonnés. Les partis d’opposition sont interdits. Le bourrage de bulletins de vote en masse lors d ‘ »élections » qui donnerait à une République bannière une apparence honnête. Et en même temps, une tragédie comme celle-ci.
Le Venezuela a le deuxième taux de criminalité avec violence le plus élevé au monde. 98% des crimes restent impunis. En 2018, au Venezuela, l’inflation a été de 1 000 000%. Cela correspond à un doublement des prix tous les 29 jours (tous les mois). La prévision pour 2019 est de 10 000 000 % soit un doublement des prix tous les 21 jours, donc toutes les 3 semaines.
Réponse: une crise humanitaire massive. Entre 3 et 4 millions de Vénézuéliens ont fui: tous les gens ordinaires, dont les vies ont été détruites par un gouvernement diabolique, soutenus par l’armée. Les pays voisins peuvent à peine faire face.
A n’oublions pas que Chavez a eu d’étroits liens avec des terroristes. Article, initialement publié dans le Wall Street Journal en 2003 sur les liens du régime chaviste avec le terrorisme international. https://www.analitica.com/opinion/opinion-nacional/por-que-la-cia-no-revela-las-maquinaciones-de-chavez/
Le groupe terroriste Hezbollah exploite des mines d’or au Venezuela pour financer ses « activités terroristes déstabilisatrices au Moyen-Orient ». https://aawsat.com/english/home/article/1545726/maduro-opponent-hezbollah-exploiting-venezuela-gold-mines
Comprendre le Venezuela depuis quelques semaines