Leurs requêtes se sont diversifiées et demeurent incohérentes, mais il n’en demeure pas moins que c’est l’augmentation de la taxe carbone, laquelle fait grimper entre autres les prix de l’essence, qui a déclenché la révolte des Gilets Jaunes.
Presque personne n’est contre la vertu et l’amélioration du bilan environnemental de la société, mais il faut réaliser qu’à un certain moment quelqu’un doit payer. La lutte aux changements climatiques a un coût et ce coût ne se mesure pas qu’en termes de PIB; il se mesure aussi en qualité de vie.
Et dans une société comme la France, qui est déjà l’une des plus taxées au monde (en pourcentage du PIB) et la plus redistributive au monde (voir graphique ci-bas), ce ne seront pas que les riches qui vont en souffrir, les moins nantis aussi paient ces taxes en plus de subir des tarifs d’électricité plus élevés qu’ils ne devraient l’être.