“The Death of Expertise: The Campaign Against Established Knowledge and Why it Matters”, par Tom Nichols.
Dans son livre intitule “La Mort de l’Expertise”, Tom Nichols défend l’idée que la population fait de moins en moins confiance aux experts. Le livre de Nichols décrit 7 raisons expliquant ce phénomène.
- L’effet Dunning-Kruger
Seulement un Américain sur 6 peut identifier l’Ukraine – le plus grand pays entièrement situé en Europe – sur une carte du monde. Pourtant, lorsqu’on leur demande si une intervention militaire des États-Unis en Ukraine serait nécessaire, plus le répondant s’était trompé sur l’emplacement de l’Ukraine sur la carte, plus son opinion était ferme et affirmative sur la nécessité d’une intervention de l’armée!
Ce phénomène se nomme Effet Dunning-Kruger, en vertu duquel des individus peu connaissant souffrent d’un sentiment de supériorité illusoire, qui les pousse à surestimer leurs capacités cognitives et leur savoir. En fait, le problème est qu’ils ne sont pas assez intelligent et connaissant pour savoir qu’ils ont tort! En revanche, l’effet Dunning-Kruger a l’effet inverse sur les gens les plus érudits, qui sous-estiment leurs capacités relativement à la moyenne de la population et qui pensent que ce qui est facile pour eux doit être aussi facile pour le reste de la population.
La conséquence de ce phénomène est que lorsque confrontés à l’opinion d’un expert, beaucoup de gens peu connaissant et intelligents préfèrent se replier obstinément sur leurs croyances établies plutôt que de se plier à l’avis de l’expert.
- Le droit à son opinion?
Pour plusieurs gens, le fait d’avoir des droits égaux dans une société démocratique implique que l’opinion de chacun sur un sujet devrait avoir un poids égal – expert ou non – autrement l’expertise est considérée comme élitiste. Des études ont démontré que l’être humain a une tendance naturelle à considérer l’opinion de tous les gens de son entourage, malgré des différences évidentes en compétence.
La culture Américaine est remplie d’histoires romancées de gens ordinaires auto-éduqués ou de prodiges venus de nulle part qui font mieux que des experts (à la « Good Will Hunting » par exemple). Les gens aiment l’histoire de négligés qui émergent de l’obscurité pour devenir des héros. Cependant, ces cas sont excessivement plus rares dans la vraie vie que dans les scénarios hollywoodiens.
En somme, l’opinion de votre coiffeur qui « lit beaucoup » sur la politique américaine ne mérite pas nécessairement la même attention que celle d’un expert en la matière.
- Biais cognitifs
Le biais de confirmation influence aussi l’attitude face aux experts. Notre cerveau est programmé pour chercher et se concentrer sur des preuves qui supportent nos croyances préétablies et ignorer les informations qui les contredisent, lesquelles nous apparaissent telles des menaces inconfortables à notre estime de nous-mêmes.
Il est donc peu surprenant de constater que les gens ignorent les experts lorsque leurs affirmations contredisent leurs croyances.
- Éducation déficiente
De nos jours, une grande proportion des jeunes vont à l’université. Les écoles sont devenues des usines à diplômes. En revanche, la qualité de l’enseignement secondaire s’est dégradée, ce qui fait en sorte que les universités sont devenues des écoles de rattrapage de l’éducation secondaire plutôt que des endroits où on accumule du savoir.
Malgré cela, les jeunes sortent de l’université avec la ferme conviction qu’ils ont atteint un niveau d’érudition leur permettant de s’abstenir de l’avis des experts sur toutes sortes de sujet. Ce sentiment est accentué par l’inflation des notes.
Une étude portant sur environ 200 universités américaines en 2009 a démontré que la note « A » est la plus octroyée et que la proportion de notes « A » a augmenté de 30% depuis 1960 et de 10% depuis 1988. Environ 80% des notes se situent dorénavant entre A et B inclusivement. Il y a donc clairement de l’inflation dans les notes, pour plaire à la clientèle étudiante et le phénomène affecte aussi les universités Ivy League comme Harvard et Yale.
D’autre part, il y a de plus en plus de petits collèges régionaux qui se sont auto-rebaptisés « Université », avec des programmes de doctorats dans des domaines plutôt ésotériques. Ces diplômes ne valent pas cher en réalité, mais ceux qui les détiennent pensent qu’ils sont devenus des experts.
Ces éléments contribuent à augmenter l’estime de soi des étudiants, qui se pensent alors plus qualifiés qu’ils ne le sont réellement. Cela s’ajoute au fait que bien des gens (même diplômés universitaires) n’ont que très peu de notions concernant la méthode scientifique et les mathématiques statistiques, augmentant leur crédulité face à des informations de sources douteuses.
- L’internet
L’internet est un réservoir quasi-infini d’information, ce qui donne l’impression à certaines personnes qu’elles peuvent tout savoir grâce à Google (l’exemple de la croisade anti-vaccin de Jenny McCarthy est très probant à cet égard).
N’importe quel bon moteur de recherche peut assouvir le biais de confirmation en nous fournissant une preuve que nos croyances préétablies sont véridiques. Cependant, l’internet contient une grande quantité de sites bidons ou peu fiables, qui ne constituent pas des sources de connaissances appropriées. Beaucoup de gens ne font pas la différence.
Les livres ont au moins le mérite d’avoir passé entre les mains d’un éditeur qui a investi du temps et de l’argent pour le mettre sur le marché. Ce processus n’est certainement pas à l’épreuve des erreurs et inepties, mais c’est tout de même un filtre de plus que la plupart des sites internet.
- Les médias
Les médias sont de moins en moins bonne qualité, notamment parce qu’ils doivent désormais réduire leur coûts pour concurrencer avec une panoplie de sites internet gratuits. Un sondage Gallup de 2014 a révélé que seulement 4 Américains sur 10 font confiance aux médias pour rapporter les nouvelles de façon complète, exacte et balancée.
Les médias ont beaucoup diminué les ressources allouées au journalisme, si bien qu’ils ne disposent plus autant d’experts sur un sujet donné. Il faut parfois des mois pour faire suffisamment de recherches sur un sujet pour pondre un article de qualité. Les journalistes ne disposent plus d’autant de temps, ils sont plutôt concentrés à générer des vues, des clics et des « like ».
Il y a quelques années, une fausse nouvelle fut délibérément répandue, affirmant que le chocolat permet de perdre du poids en vertu d’une fausse étude scientifique. La nouvelle a été répandue dans un grand nombre de médias dans plus de 20 pays, incluant le quotidien Bild, le magazine Shape et plusieurs émissions de télévision, simplement parce qu’aucun journaliste ne s’est donné la peine de vérifier les faits. La plupart n’ont fait que copier/coller les phrases rédigées par les auteurs de ce canular. (voir ceci)
- Les experts se trompent
Mais l’autre raison pour laquelle la population ne fait plus confiance aux experts est qu’ils se trompent souvent. Depuis deux décennies, le nombre d’articles rétractés dans les journaux scientifiques est en forte augmentation. J’ai d’ailleurs rédigé un long article bourré d’exemples à cet égard il y a quelques temps.
L’expertise est presque devenue un culte de la personnalité qui déforme la méthode scientifique au point où il est très difficile de démontrer que certaines connaissances sont erronées. La science est menée par des humains faillibles et corruptibles, ainsi que par des carriéristes dont l’influence peut être écrasante. Ces humains oeuvrent souvent au sein d’institutions hyper-politisées au sein desquelles la vérité n’est pas toujours bonne à dire et où la critique est rarement bienvenue. Ajoutons à cela le sensationnalisme médiatique et le corporatisme et nous avons tous les ingrédients pour que la science fasse souvent fausse route.
L’autre chose que l’on constate souvent est que des experts sur un sujet spécifique se permettent de se prononcer sur d’autres sujets pour lesquels ils n’ont pas de connaissances pointues, mais beaucoup de gens les écoutent quand même. Comme par exemple le chimiste nobélisé Linus Pauling qui affirmait que la Vitamine C était un ingrédient miracle qu’il fallait ingurgiter en quantités monstres pour combattre toutes les maladies. On peut aussi penser aux élucubrations de Paul Krugman sur une panoplie de sujets non-reliés à son expertise en commerce international pour laquelle il fut récompensé d’un prix Nobel.
L’autre problème des experts est leur incapacité évidente à faire des prédictions. Nichols explique d’ailleurs que le rôle des experts n’est pas de faire des prédictions et qu’ils devraient s’en abstenir. L’objectif de la science est d’expliquer les choses et prescrire des solutions, pas de prédire. Néanmoins, les prédictions erronées renforcent le sentiment de méfiance de la population envers les experts.
Conclusion
La conséquence de tout cela est que, voyant qu’on ne les écoute plus, les experts choisissent de plus en plus de se désengager face au public et de n’interagir qu’entre eux. Pour Nichols, cela est une très mauvaise chose.
Nichols devrait cependant réaliser qu’il y a un juste milieu entre se camper sur des croyances non-informées et faire aveuglément confiance aux experts.
Comme Nichols l’indique, les experts se trompent souvent, et parfois les conséquences sont désastreuses. Mais dans d’autres cas, ils sont simplement biaisés ou carrément corrompus. Ils imposent un climat au sein duquel leur opinion forme l’orthodoxie et leur réputation impose le statu quo.
Comme je l’expliquais dans cet article, beaucoup d’innovations et de découvertes ont été réalisées par des non-experts; des gens très intelligents, mais dont le champs d’expertise est multiple ou non-relié au domaine qu’ils ont fait avancer. L’expertise ne devrait pas octroyer le monopole d’un quelconque domaine aux experts spécialisés dans ce domaine.
Finalement, il faut se méfier des célébrités qui tentent de se faire passer pour des experts et qui utilisent leur aura populaire pour influencer la population à une cause donnée. Nous sommes par exemple bombardés d’affirmations sensationnelles sur les changements climatiques faîtes par des non-experts, comme un bachelier en politique et en théologie (Steven Guilbault), un politicien dont le film a été débusqué (Al Gore), un zoologiste ignorant (David Suzuki), un écofasciste sans compétences apparentes en science qui minimise les dons qu’il reçoit de corporations (Bill McKibben) et un bédéiste australien qui a falsifié une étude (John Cooke), voire même Neil Degrasse Tyson qui nous dit maintenant que de critiquer la science est presqu’un crime contre l’humanité.
En somme, je suis d’accord avec Nichols sur le fait que la population aurait avantage à se réconcilier avec les « experts » sans toutefois abaisser sa garde de scepticisme. Cependant, les experts doivent faire preuve de davantage de nuance, de transparence et d’humilité s’ils veulent qu’on les écoute sérieusement.
En terminant, voici une citation récente de Donald Trump qui en dit long sur le sujet :
“They say, ‘Oh, Trump doesn’t have experts,’ ” he told the crowd. “You know, I’ve always wanted to say this… . The experts are terrible. They say, ‘Donald Trump needs a foreign policy adviser.’… But supposing I didn’t have one. Would it be worse than what we’re doing now?”
Articles connexes:
https://minarchiste.wordpress.com/2016/01/08/linnovation-et-les-experts/
https://minarchiste.wordpress.com/2015/03/19/quand-la-science-segare/
https://minarchiste.wordpress.com/2014/04/15/les-vaccins-oppression-gouvernementale/
« L’objectif de la science est d’expliquer les choses et prescrire des solutions, pas de prédire. »
Je me demande si justement certain experts ne font pas trop rapidement le saut du descriptif au prescriptif. On peut tout à fait raisonnablement écouter un expert qui montre le meilleur moyen d’atteindre un objectif donné. En revanche, je ne pense pas qu’il revienne à l’expertise de déterminer les grands objectifs politiques. Or, j’ai l’impression que certaines structures technocratiques comme le GIEC ou l’OCDE entretiennent une confusion entre ces deux ordres.
Par exemple, si je veux bien croire les experts compétents sur la question du changement climatique, j’ai souvent l’impression qu’ils demandent de tout sacrifier – la liberté de choix, la productivité, l’égalité etc. – à la résolution des enjeux environnementaux. Comme si tous les autres biens politiques étaient subordonnés au climat, sans compromis possible. Or, en dernière instance, je pense que ce sont les valeurs – non pas les faits objectifs, scientifiques – qui décident de la hiérarchie entre les fins. Et ce choix – selon le degré de libéralisme de chacun – appartient légitimement à l’individu ou au corps politique, mais pas à l’expertise.
J’aurais aussi pu prendre l’exemple de certains tabacologues qui poussent un agenda prohibitionniste, sans se soucier de son coût en termes de liberté perdue, de profits manqués, de plaisir subjectif etc.
En fait, en huitième raison, je mettrais le scientisme : cette confusion malsaine, anti-démocratique et illibérale, entre la science et la norme.
Le Giec n’est pas crédile. Il suffit d’observer sa structure et comment il fonctionne. Un excellent article à lire sur le Giec: https://web.archive.org/web/20130415053415/http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/2012/01/12/pourquoi-le-giec-n’est-pas-credible/
Rappelons que tous les documents du giec doivent être approuvé par l’assemblée plénière qui n’est en rien une assemblée composé de scientifiques. L’assemblée plénière du giec est une assemblée purement politique et elle remodèle les documents du giec. A noter que le troisième groupe de travail du giec est dominé par des gens ayant étudié les sciences humaines.
Une excellente analyse sur le giec: http://iloapp.agrophil.org/blog/philoscience?Home&post=19
Le giec est scientiste.
Ce qui est dommage c’est que les critiques du giec viennent surtout de climato sceptiques alors que n’importe qui devrait être critique du giec. En fait, toute personne de bonne foi avec un esprit critique ne fait pas confiance au giec. Personnellement, je crois au réchauffement climatique de nature humaine mais je n’accorde pas beaucoup de crédibilité au giec. Le giec est clairement un organe politique partial ce n’est pas du tout un organe scientifique.
On peut s’étonner du choix des auteurs de certains rapports du giec. Par exemple, un rapport spécial en 2011 avait été fait Sven Teske de Greenpeace et Christine Lins de l’EREC, syndicat professionnel de l’énergie renouvelable. Vive l’impartialité. Sans parler des « erreurs » dans les rapports du giec comme l’affaire des glaciers de l’Himalaya. Rappelons les révélations de document interne au GIEC où il est suggéré d’exagérer la catastrophe dans la version du rapport destinée aux « décideurs » politiques.
En fait, même si on accepte les conclusions du giec sur le réchauffement climatique et sur ses effets néfastes. Le mieux est de ne rien faire. Car en terme de coûts/bénéfices il y a plus de bénéfices à ne rien faire qu’à agir. Un excellent article à lire sur le sujet: http://blog.turgot.org/index.php?post/Benard-CO2-reponse-liberale
A noter qu’il il y a des divergences subtiles mais tout à fait substantielles entre les sous rapports WG1 et WG2, et la synthèse pour décideurs.
Outre cet article, intéressez vous au consensus de Copenhague. Ce qu’ils disent est très intéressant: La lutte climatique est le plus mauvais usage de faire de nos ressources financières (limitées) pour résoudre les problèmes actuels. En termes de coûts bénéfices, il est clair que la lutte contre le réchauffement climatique coûte plus qu’elle ne donne de bénéfices. (ils considèrent que ce que dit le giec est vrai et reprenne leurs modes de calculs).
Le consensus de Copenhague analyse avec la rationalité économique la lutte contre le réchauffement climatique. Ce consensus comprends des économistes spécialistes du sujet et de grands économistes dont des prix Nobel d’économie. Le consensus de Copenhague n’est pas climato sceptique. Ils reconnaissant la réalité du réchauffement climatique de nature humaine.
Le consensus de Copenhague estime que si on veut lutter efficacement contre les problèmes de santé et d’environnement du monde alors le réchauffement climatique est un des choix de dépense les moins rentables. (http://reason.com/archives/2008/05/30/the-top-ten-solutions-to-the-w)
La philosophie du Consensus de Copenhague : dans un monde aux ressources financières limitées, il faut orienter la dépense là où elle produit le plus de bienfaits.
Les travaux du Consensus de Copenhague ont permis d’éclairer des décisions de politique d’aide au développement de plusieurs gouvernements (http://www.copenhagenconsensus.com/our-impact)
Richard Tol (économiste, auteur du GIEC): Les bénéfices du carbone sont bien plus élevé que son « coût social »
https://www.thegwpf.com/new-paper-private-benefit-of-carbon-is-much-higher-than-social-cost-of-carbon/
Encore un fait tendant à décrédibiliser le GIEC:
Une étude parue dans « Nature »,
https://www.nature.com/articles/ngeo3031.epdf?referrer_access_token=j6SWuYI2d26rB4BSiSMceNRgN0jAjWel9jnR3ZoTv0OhiLdhtid2wIzB9lmkCPRie4rMRy4bfZoumruv42JBLr7yqc_9pVK2jmUGwMUkKx1Dsr8vR0ZBLukyiAk1E2mx_UIpZHhI0n78nSZyfBV4QnZr9vgUXy0UNhT30BDPdi8D_CiVJUW3oCiXX-qxvIwFq7O6VZHdAC0r3nDVr467PqUphia-6ysFdQKzSFGW5fk1FYGtd4yRySpOtX8T1tIyRvZ7L2hrlhyQrSUIcpE0T4wqbBSI34Dn8P_tORF0DLvc9RC20pJJaIgQypa1NzMAaYW63kDnm5zq24huEhREqka1kBp3PRCObr7N2H2rqJI%3D&tracking_referrer=www.independent.co.uk
par des auteurs du GIEC, reconnait que les modèles climatiques du GIEC ont surestimé le réchauffement lié au CO2, d’un facteur de l’ordre de 2. Cette étude a été reprise par la « grande presse » UK. Exemple ici: https://www.thetimes.co.uk/edition/news/we-were-wrong-worst-effects-of-climate-change-can-be-avoided-say-scientists-k9p5hg5l0?awc=5684_1505972103_fc9f6cd3fa1d099bb9b771b58a5995c2&utm_source=awin&utm_campaign=UK_ESI%20Media%20-%20The%20Independent&utm_medium=affiliates
Une version gratuite ici : https://www.thegwpf.com/we-we-wrong-climate-scientists-concede/
Il y a 2 ans, le think tank, The Global Warming Policy Foundation sortait une étude disant la même chose: https://www.thegwpf.com/told-you-so-how-the-ipcc-hid-the-good-news-on-global-warming/
En gros, la borne haute des fourchettes du GIEC, était surestimée presque 2 fois. Et le GIEC omettait de mentionner que les valeurs les plus probables étaient dans la première moitié de l’intervalle de confiance. A l’époque, ils ont été traités de Tout ce que le vocabulaire compte de termes péjoratifs, de « négationnistes » à « connards ». Les prévisions trop alarmistes ont permis à une industrie du réchauffement pesant des 100es de Mds$, de prospérer.Mais hélas en grande partie grâce à des subventions. Or, tout emploi subventionné détruit plus de richesse qu’il n’en crée. Et bien sûr, les taxes prélevées pour acheter plus cher une énergie inefficace ont réduit nos pouvoirs d’achat. Les nouvelles fourchettes de T° qui en découlent placent les hausses de T° probables dans l’intervalle où le GIEC lui même juge leur impact économique net positif (voir AR5, sous rapport 2, chapitre 10), quoique négligeable par rapport aux autres facteurs de croissance, aux premiers rangs desquels la qualité de la gouvernance et le progrès technologique général. On ne saurait donc mieux dire que le prix payé par l’humanité pour « réduire à tout prix le CO2 » est bcp trop élevé.
Les simples investissements privés « normaux » visant à améliorer notre efficacité énergétique, ce que l’humanité libre fait naturellement depuis toujours, était suffisants, et qu’il n’y avait aucun besoin d’y ajouter une couche de politiques étatiques ruineuses par dessus ces investissements « business as usual ».Suite probable: les politiciens qui dirigent le GIEC (les scientifiques n’y ont pas le pouvoir) s’arrangeront pour minimiser l’étude. La synthèse du 6° Rapport du GIEC restera catastrophiste, en décalage avec les sous rapports scientifique et les gouvernements EU continueront leurs bêtises climato-justifiées, car perdre la face, en politique, ça n’existe pas. A moins, bien sûr, qu’un nombre croissant d’électeurs disent « Stop ». Mais je n’ai pas vu de reprise média de l’étude « nature ». Il y a donc fort à parier que le corps électoral reste majoritairement influencé par la propagande catastrophiste mais la sagesse voudrait pourtant que les politiques anti CO2 soient sérieusement reconsidérées.
Il existe une multitude d’exemples mettant en doute la crédibilité du GIEC. Voici un parmi tant d’autres:
Un rapport de 2 relecteurs du GIEC estime que celui ci a (sciemment ?) oublié certaines bonnes nouvelles https://www.thegwpf.org/content/uploads/2014/03/A-Sensitive-Matter-download.pdf
L’analyse coût bénéfice de la lutte contre le réchauffement climatique: https://necpluribusimpar.net/discounting-cost-benefit-analysis-climate-change/
Les réserves de charbon sont grossièrement surestimées et ne permettent en aucun cas d’émettre tout le carbone que le GIEC redoute pour 2100. https://energieetenvironnement.com/2018/09/23/la-faible-disponibilite-du-charbon-limitera-le-rechauffement-climatique/
Encore un cas qui montre le manque de crédibilité du GIEC
« Je me demande si justement certain experts ne font pas trop rapidement le saut du descriptif au prescriptif »
Tiens cela me fait penser à ceci:
« Pour ceux qui restent indifférents à l’idée que les intellectuels doivent avoir pour objectif premier de changer le monde plutôt que de le comprendre, le défi est de taille: leurs collègues qui souhaitent depuis longtemps changer le monde sont maintenant dans une position forte »
(Traduction d’un extrait de cet article: https://quillette.com/2018/05/26/postmodern-theory-returns-continental-europe/ ).
L’un des grand problème en sciences sociales c’est la très forte présence d’idéologues très à gauche/ d’extrême gauche. Le problème de ces gens c’est qu’ils veulent avant tout changer le monde. Alors que le but premier des sciences sociales cela doit être de comprendre le monde. Mais en voulant changer le monde, ils inversent tout: ils partent du prescriptif (qu’ils ont déjà dû fait de leur idéologie) pour créer un descriptif qui colle à ce qu’ils veulent.
Ils n’essayent pas de voir le monde tel qu’il est et puis réfléchir aux solutions qu’il peut y avoir pour résoudre les problèmes. Non, ils font l’inverse: ils ont déjà les solutions (qui viennent de leur idéologie). Et ils s’arrangent pour que le monde qu’ils décrivent dans leurs études collent à leur solution. Ils s’arrangent totalement à la réalité pour prouver que leur idéologie a raison;
Au final, ils arrivent à faire perdre tout intérêt à leurs disciplines et c’est dommage.
La sociologie, la criminologie, l’anthropologie,….seraient intéressantes si elles n’étaient pas totalement dominés par des idéologues d’extrême gauche qui se servent de ces disciplines pour propager leur idéologie. Au final, ils font perdre toute crédibilité à leur discipline.
Il faut lire les écrits des sociologues francais. Vous pouvez entendre des discours bien plus intelligents en allant au PMU du coin. Les sociologues racontent bien plus de conneries que les conneries que l’on entends au PMU du coin. A la différence, c’est qu’ils le font sous couvert de la « science », sur un ton très suffisant et que la forme est bien plus soignée. Si je veux bien reconnaître une qualité aux intellectuels francais c’est la forme. Ils s’expriment dans un langage tellement sophistiqué et savant que beaucoup de gens sont incapable de les comprendre. Le seul souci c’est que le fond c’est le plus souvent de la connerie pure. Une question que je me pose: les intellectuels font t ils exprès d’utiliser des termes complexes pour que l’on ne comprenne pas bien ce qu’ils disent et par conséquence, que l’on se rend pas compte qu’ils ne racontent que de la merde ? Ou ce n’est pas intentionnel ? Je pense qu’il y a peu des deux. C’est à la fois voulue (notamment par élitisme) et à la fois cela devient naturelle (et ils ne s’en rendent plus compte).
Personnellement, j’ai remarqué que souvent, la complexité de la forme cache un vide sur le fond, un fond pas très intéressant. Je n’ai rien contre lire un livre avec une forme complexe mais à condition que le fond soit intéressant, soit bien argumenté. Personnellement, je trouve qu’en France, il y a un vide intellectuel avec des intellectuels privilégiant la forme au fond. Pour moi, les intellectuels sont capable de produire de magnifiques textes très compliqués, avec un très beau style, très bien au niveau de la forme mais au niveau du fond, c’est nul. Je me demande parfois, s’il ne s’agit pas d’une manière d’embrouiller les gens (en effet, comme la plupart des gens ne comprennent pas trop ce que veulent dire les intellectuels, ils ne peuvent pas argumenté pour montrer qu’ils ont faux) et une manière de se vanter (une manière de montrer qu’ils sont cultivés qu’ils savent écrire dans un style très compliqué).
Ce que produisent les universitaires francais aujourd’hui n’est souvent rien d’autre que de la masturbation intellectuel.
Aron avait compris que l’un des gros problèmes des intellectuels c’est leur utopisme.Cette utopie qui les amène à fantasmer sur un monde idéal dont ils auraient la responsabilité prophétique d’annoncer la venue, et à décrier la société libérale, la seule, pourtant, qui tolère le pluralisme politique, et qui tolère qu’on la critique, au point d’admirer ceux qui le font le plus violemment, comme si la distance inévitable entre les idéaux qu’elle professe et leur réalisation inévitablement partielle l’amenait à développer mauvaise conscience. Car l’utopisme pousse à la mauvaise conscience. La société occidentale ne s’aime pas et aime ceux qui la vitupèrent, comme s’ils étaient les authentiques gardiens de ses idéaux les plus exigeants.
Si cette critique des intellectuels date un peu. Elle reste toujours vrai. Notre société n’est pas parfaite. Et elle ne le sera jamais car l’humain est un être imparfait. Le problème c’est que beaucoup d’intellectuels notamment dans les sciences sociales veulent à tout prix créer une société idéale (où ce serait à eux de la créer). Ce qui illustre leur arrogance. Et cela les pousse à considérer que toutes les imperfections de note société comme étant intolérable. Et qu’eux possèdent la solution pour créer un paradis terrestre.
Des imperfections qui existent partout et qui sont dû à la nature humaine (comme par exemple la cupidité) sont considérés par ces intellectuels comme des symptômes de notre société actuelle (l’occident) et du système actuel (le capitalisme) qui sont selon eux malade. Ils pensent qu’eux ils possèdent la solution pour guérir de ces maux.
Ce qui est marrant c’est qu’une grande partie de leurs idées montrent à quel point ils sont radicaux, extrémistes. Pourtant à les écouter c’est ceux qui pensent pas comme eux qui sont des extrémistes. Par exemple sur l’immigration quand on voit que pour une bonne partie de la classe intellectuelle, l’immigration doit être un droit universel, qu’il ne faut pas de frontières. C’est une idée profondément radicale qui n’a rien à envier avec le radicalisme d’extrême droite (le fait qu’il ne faut aucune immigration). Pourtant, la première opinion est selon acceptable et absolument pas extrémiste. Or, que l’on soit d’accord difficile de considérer que cette idée est moins extrémiste que les idées d’extrêmes droites.
Il y a bien d’autres exemples. Notamment sur le capitalisme, la décroissance,…Cela me fascine de voir à quel point les intellectuels arrivent à faire passer des idées profondément extrémistes pour des idées normales, modérées.
Le problème c’est que les intellectuels arrivent à avoir une grande influence(surtout sur le long terme) sur la société (en grande partie via les médias et l’éducation). Par exemple, le socialisme est d’abord une idéologie développée par des intellectuels et puis cette idéologie a imprégné le monde intellectuel. Avant de se diffuser au reste du peuple.
Un professeur de météorologie multi-titré (Nasa, univ Copenhague et Dublin) démolit les lacunes du dernier rapport « 1,5°C » ou SR1.5 du GIEC
Cliquer pour accéder à Ray-Bates2018.pdf
En résumé, on s’attendrait à ce qu’un rapport prônant un changement radical de nos économies s’appuie sur une rigueur scientifique irréprochable. Ce n’est pas le cas.
– Contrairement aux AR 1 à 5 qui séparaient en 3 sous rapports les parties scientifiques, économiques et politiques, celui ci les confond, ce qui tend clairement à brouiller les éléments scientifiques avec d’autres moins rigoureux.
– Le rapport ignore toutes les études pourtant majeures parues après l’AR5 de 2013 qui ne vont pas dans un sens alarmiste.
– Le rapport ignore commodément toutes les critiques pourtant majeures faites aux imprécisions des modèles climatiques depuis l’AR5
– Le GIEC, malgré les milliards dépensés sur le sujet, n’a pu réduire la fourchette d’incertitude de la sensibilité du climat au CO2 depuis son 1er rapport, soit 1,5-4,5°C. Ce faisant, il ignore toutes les recherches récentes qui minorent les deux bornes de la fourchette
– Au vu de ces déficiences, le rapport SR1.5 ne devrait pas être considéré comme suffisamment rigoureux par les décideurs politiques, et au contraire, les résultats de recherche récents justifient une approche bien plus modérée que celle, extrémiste, proposée par le GIEC
Merci pour tous ces liens intéressants !
L’interdiction du glyphosate illustre bien de ce déclin de l’expertise. Alors qu’il y a un consensus scientifique sur la très faible toxicité du glyphosate, les activistes écolos ont réussi à manipuler l’opinion publique (avec l’aide des médias qui passent leur temps à faire de la propagande). Aujourd’hui, on s’apprête à interdire à un produit qui est très utile et le pire s’est que ses substituts sont 100 fois plus toxiques que le glyphosate.
L’affaire du glyphosate un cas d’école désinformation
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-affaire-du-glyphosate-un-cas-d-ecole-de-desinformation-742388.html?amp=1
Littérature scientifique sur le glyphosate : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/10854122/
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/securite-produits-consommation/rapports-publications/pesticides-lutte-antiparasitaire/decisions-mises-jour/decision-homologation/2017/glyphosate-rvd-2017-01.html
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/4302
Cliquer pour accéder à jmprsummary2016.pdf
Cliquer pour accéder à EPA_glyphosate_review.pdf
http://src.bna.com/iE2
Cliquer pour accéder à jmprsummary2016.pdf
Cliquer pour accéder à Stellungnahme_BLW_zur_Einstufung_von_Glyphosat_durch_IARC_als_karzinogen_F_1_.pdf
http://www.rda.go.kr/board/board.do?mode=view&prgId=day_farmprmninfoEntry&dataNo=100000731828
Cliquer pour accéder à pc3_no_glyphosate_280406.pdf
L’OMS conclut sans problème que le glyphosate est relativement peu toxique :
http://apps.who.int/bookorders/anglais/detart1.jsp?codlan=1&codcol=16&codcch=159
D’un point de vue de l’expert cette interdiction est insensé. Mais les gens et les médias préfèrent croire les activistes écolos que les experts qui sont accusés d’être tous à la solde de Monsanto (vive le complotisme).
Dans ce dossier, on a vu la presse mentir et manipuler la vérité à de nombreuses reprises.
Les mensonges de la presse francaise: https://tttthreads.com/thread/920899576386801669
Autre exemple de mensonge dans la presse francaise:
https://tttthreads.com/thread/908246099902812160
Et la suite de ce thread: https://tttthreads.com/thread/908296270892208133
Il y a aussi les mensonges de la presse sur le copier coller venant de Monsanto. Déjà contrairement à ce qui a été dit, c’est pas la commission, c’est l’EFSA et le copier/coller ne concerne que des parties techniques, pas l’analyse des données. L’agence européenne de sécurité des aliments défend son rapport
https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/l-agence-europeenne-de-securite-des-aliments-defend-son-rapport-202-130378.html
Autre mensonge dans la presse: l’histoire du document interne de Monsanto qui établit un lien entre glyphosate et cancer
http://seppi.over-blog.com/2017/10/glyphosate-plus-con.html
Glyphosate : que disent vraiment les « Monsanto Papers » ? (On voit que la presse manipule totalement la vérité)
http://www.forumphyto.fr/2017/10/16/glyphosate-que-disent-vraiment-les-monsanto-papers/
Le Monde a raison sur les « Monsanto Papers » : des dérives inadmissibles
http://seppi.over-blog.com/2017/10/le-monde-a-raison-sur-les-monsanto-papers-des-derives-inadmissibles.html
Comment le monde jongle avec les faits: http://web.archive.org/web/20180111231236/https://threadreaderapp.com/thread/935173207866462208.html
CIRC et glyphosate : une édition a eu lieu entre le brouillon et le rapport publié changeant la classification
https://www.reuters.com/article/us-who-iarc-glyphosate-specialreport/in-glyphosate-review-who-cancer-agency-edited-out-non-carcinogenic-findings-idUSKBN1CO251
Reuters découvre que l’IARC a volontairement changé son rapport « Glyphosate » dans un sens défavorable. Entre le Draft et le rapport final, Reuters a décelé 10 modifications changeant le sens de « non cancérigène » à « cancérigène »
C’est la version publique du rapport de l’IARC qui a servi de base à de nombreuses poursuites entamées contre Monsanto.
De la part d’un organisme affilié à l’OMS, cette falsification est très grave et jette (un peu plus) le discrédit sur cette organisation.
L’IARC a refusé de répondre aux questions de Reuters et a recommandé aux auteurs du rapport de se taire.
Des études en faveur du glyphosate retirées du rapport du CIRC juste avant sa publication
Thread sur cet article: https://tttthreads.com/thread/921032205056356353
La version francaise: https://actualite.housseniawriting.com/science/environnement-ecologie/glyphosate/2017/10/21/glyphosate-le-circ-a-modifie-son-rapport-pour-exclure-les-resultats-negatifs/24514/
Bien sûr, aucun média (ou très peu) grand public n’a parlé de ce scandale. On voit à quel pont la presse ment. La presse est en bonne partie responsable de ce déclin de l’expertise. Elle ne fait que de la propagande.
Comprendre la classification des risques cancérogènes: http://www.slate.fr/story/109613/cafe-cancerogene
Le scandale du CIRC: https://www.forbes.com/sites/geoffreykabat/2017/10/23/iarcs-glyphosate-gate-scandal/#210b11e61abd
La presse n’a pas parlé du scandale concernant Portier. Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers »
http://www.forumphyto.fr/2017/10/20/le-vrai-scandale-du-glyphosate-les-portier-papers/
Un excellent article qu’il faut lire: https://risk-monger.com/2017/10/13/greed-lies-and-glyphosate-the-portier-papers/
Une traduction francaise: http://seppi.over-blog.com/2017/10/la-cupidite-les-mensonges-et-le-glyphosate-les-portier-papers.html
CIRC-gate et Portier-gate : les pitoyables contre-feux du Monde des deux Stéphane
http://seppi.over-blog.com/2017/10/circ-gate-et-portier-gate-les-pitoyables-contre-feux-du-monde-des-deux-stephane.html
Sur le CIRC à lire:
http://seppi.over-blog.com/2017/06/glyphosate-le-complot-du-circ-en-partie-devoile-par-reuters-faisons-le-reste.html
« Monsanto Papers » : les scandaleux bidouillages de dernière minute du CIRC pour condamner le glyphosate: http://seppi.over-blog.com/2017/09/monsanto-papers-les-scandaleux-bidouillages-de-derniere-minute-du-circ.html
Christopher Portier n’est pas le seul à avoir des problèmes de conflits d’intérêts au CIRC:
http://seppi.over-blog.com/2017/10/circ-gate-comme-christopher-portier-charles-jameson-palpe-aussi.html
Le vrai scandale du glyphosate : les « Portier Papers »
http://www.forumphyto.fr/2017/10/20/le-vrai-scandale-du-glyphosate-les-portier-papers/
Nouvelles accusations sur les résultats du CIRC:
http://www.lafranceagricole.fr/actualites/glyphosate-nouvelles-accusations-sur-les-resultats-du-circ-1,2,629563539.html
Glyphosate: les étranges zones d’ombre du Centre international de recherche sur le cancer
http://www.lopinion.fr/edition/autres/glyphosate-etranges-zones-d-ombre-centre-international-recherche-137417
Les avocats de chasse aux primes se cachent derrière une distorsion de la science: http://www.rationaloptimist.com/blog/the-glyphosate-scandal/
Glyphosate: le scandale enfle http://guests.blogactiv.eu/2017/11/14/glyphosate-le-scandale-enfle/
e glyphosate est effectivement un herbicide très écologique. mais bon, il faut faire des Sciences pour le savoir. Rappelons que le glyphosate inhibe la synthèse d’acides aminés aromatiques, que seuls les végétaux et micro-orga. sont capables de fabriquer
D’ailleurs si le RoundUp a une toxicité (certes extrêmement faible) ce n’est pas à cause du glyphosate mais des additifs (surfactants)
C’est pour cette raison que les polémistes entretiennent sciemment la confusion entre glyphosate et les additifs.
Car c’est surtout le glyphosate qui se diffuse (très modérément) dans l’environnement, mais celui-ci est inoffensif pour l’Homme.
Le surfactant le plus « inquiétant »utilisé avec le Roundup est le Polyoxyéthylène amine car il perméabilise les membranes et est hydrosoluble
Il perméabilise donc les membranes des poissons et amphibiens des cours d’eau ce qui les rend plus sensibles aux toxines de l’environnement.
Pour l’Homme en revanche, le risque semble particulièrement faible. A voir si des études sérieuses ont été menées chez l’Homme.
Ce qui semble manquer en revanche (je n’en ai pas trouvé), ce sont des évaluations de la demi-vie de ce P.O.E.A. dans l’environnement
En réalité, ce qui gène surtout avec le RoundUp, c’est qu’il s’agit d’un herbicide agaçant, qui permet de faire de l’intensif sans massacrer
l’environnement, et ça, ça ne plaît pas du tout du tout à certaines personnes.
Par contre je n’ai jamais réussi à trouver une étude sur la demi-vie du P.O.E.A. dans l’environnement 😡
Ancien programme de SVT de 6ème :
La vie dans les sols permet de rendre ceux-ci bien plus fertiles
http://www.vivelessvt.com/college/la-transformation-de-la-matiere-par-les-etres-vivants/
Problème : le labour, alternative à l’herbicide soi-disant écologique, attaque sévèrement les sols et donc la vie en son sein.
En utilisant du glyphosate au lieu du labour, on permet donc aux sols d’ »être bien plus fertiles, ce qui limite l’utilisation d’engrais qui
eux sont toxiques. Ça s’appelle l’agriculture de conservation.
A TOUS CEUX QUI VEULENT BANNIR LE GLYPHOSATE
http://agriculture-de-conservation.com/A-tous-ceux-qui-veulent-bannir-le-glyphosate.html (très bon article)
Rappel :
Le tryptophane, la phénylalanine et la tyrosine ne sont pas synthétisés par l’Homme. Il se les procure par son alimentation.
Si les agriculteurs ne sont pas en mesure d’utiliser le glyphosate, ils auront à abandonner l’agriculture de conservation. Cela signifierait un retour à labourer le sol, qui détruit la microbiome des champignons et des bactéries bénéfiques. https://www.agweb.com/blog/the-truth-about-trade/its-time-to-reject-the-hysteria-and-embrace-the-science/
A noter que contrairement à ce que l’on entends souvent: la situation s’améliore
Depuis 1999, les agriculteurs ont réduit de près de 50 %, en volume, l’utilisation des produits phytosanitaires. Les substances les plus dangereuses ont été interdites et les procédures d’homologation renforcées
https://www.arvalis-infos.fr/reduction-des-phytos-une-trajectoire-engagee-et-de-longue-haleine-@/view-26642-arvarticle.html
Un bon article sur la réduction des phytos
Où en est l’agriculture intensive en France depuis 20 ans? Ce n’est pas vraiment le discours qui nous est donné par les médias, non? https://web.archive.org/web/20171118150654/https://pbs.twimg.com/media/DNEpQ1mWkAAstCE.jpg:large
L’intérêt du « non labour » confirmée: https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/l-interet-du-non-labour-confirmee_107236
« TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET GLYPHOSATE »: https://www.agriculture-nt.com/transition-ecologique-glyphosate-gerard-kafadaroff/
Thread démontant la propagande des médias: https://tttthreads.com/thread/908255306123284481
Arte le naufrage culturel:
http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-arte-robin-69897213.html
Un excellent thread sur le glyphosate (ce thread démonte la propagande d’arte sur le sujet): https://twitter.com/i/moments/920400762273959936
Qui est MMR? Qui invente des choses pour satisfaire son idéologie?
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article990
Le Prof. Narbonne répond à Marie-Monique Robin
https://agriculture-environnement.fr/a-la-une/le-prof-narbonne-repond-a-marie-monique-robin
Le tribunal contre Monsanto est organisé par des opposants, où est la Contradiction?
http://seppi.over-blog.com/2016/09/la-mascarade-du-tribunal-monsanto.html
Les gourderies de Robin (Interlude): https://www.paperblog.fr/4285342/les-gourderies-de-robin-interlude/
(il y a en dessous du titre deux liens renvoyant vers la partie 1 et 2)
Les gourderies de Robin (partie 3): https://www.paperblog.fr/4336120/les-gourderies-de-robin-3/
Si MM Robin dit vrai sur le glyphosate, pourquoi les agriculteurs français ont moins de cancers que l’ensemble de la population?
https://web.archive.org/web/20171020224100/https://twitter.com/AEGRW/status/920370092822671361
Un thread sur la science et les médias: https://web.archive.org/web/20171020230354/https:/twitter.com/Le_Turgotin/status/921290853901045760
Matt Ridley: La guerre contre les « substances chimiques » est une honte pour la science
https://www.thetimes.co.uk/article/war-against-chemicals-is-a-shame-onscience-bvgwpkwmq
Les phytosanitaires responsables de 2% des maladies des agriculteurs: http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/11/15/97002-20171115FILWWW00258-les-phytosanitaires-responsables-de-2-des-maladies-des-agriculteurs.php
Les écolos anti pesticides lancent de fausses rumeurs sur les experts comme Marcel Kuntz qui détruisent leurs mensonges: https://www.ariane-beldi.ch/2013/11/27/factuellement-correct-6c-pour-essayer-de-mettre-un-point-final-a-une-rumeur-malveillante/
Encore un thread sur un documentaire malhonnête de Marie-Monique Robin: https://threadreaderapp.com/thread/950671651099828225.html?refreshed=yes
Le journalisme détruira-t-il la Science? https://www.acsh.org/news/2018/02/08/will-journalism-destroy-science-12550
Un excellent thread démontant une fake news anti pesticides propagé par les médias: https://threadreaderapp.com/thread/976884803483074560.html
Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une vitesse vertigineuse. Ce déclin catastrophique est largement dû aux pratiques de l’agriculture et à ses pesticides «
Va t on interdire le sel ? Qui est bien plus toxique que le glyphosate.
Le sel, substance la plus toxique de l’alimentation française: http://miscellaneedereflexions.fr/2011/06/30/le-sel-substance-la-plus-toxique-de-lalimentation-francaise/
Les anti glyphosates confondent risque et danger cela les décrédibilise. Une bonne partie de leur argumentaire repose sur cette confusion et ils voudraient être pris au sérieux
Le roundup sur le banc des accusés: https://web.archive.org/web/20171020083327/https://twitter.com/alexcarre49/status/920408964344504320
Des voix venues d’ailleurs s’élèvent pour démêler le vrai du faux
https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/des-voix-s-elevent-pour-defendre-son-utilite-dans-le-monde-agricole-et-ailleurs-216-130784.html
Glyphosate : réflexions pré-interdiction: http://huet.blog.lemonde.fr/2017/09/26/glyphosate-reflexions-pre-interdiction/
(article intéressant même si je suis pas totalement d’accord. Mais après, on ne peut s’attendre à mieux dans le monde)
La France pourrait perdre plusieurs milliards d’euros en cas d’interdiction du glyphosate: https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/glyphosate-la-france-pourrait-perdre-plusieurs-milliards-deuros-en-cas-dinterdiction-216-130444.html
On oublie souvent de parler des conséquences économiques désastreuses de cette interdiction
L’ANSES confirme que le glyphosate n’est pas un « cancérogène probable »
http://www.glyphosateeu.fr/lanses-confirme-que-le-glyphosate-nest-pas-un-cancerogene-probable
Ni cancérogène, ni mutagène, ni toxique pour la reproduction : l’EFSA confirme la sécurité du glyphosate
http://www.glyphosateeu.fr/ni-cancerogene-ni-mutagene-ni-toxique-pour-la-reproduction-lefsa-confirme-la-securite-du-glyphosate
Un site intéressant sur le glyphosate: http://www.glyphosateeu.fr/accueil
« Les anti glyphosates confondent risque et danger cela les décrédibilise. Une bonne partie de leur argumentaire repose sur cette confusion et ils voudraient être pris au sérieux » un très bon article sur le sujet: http://www.second-glance.fr/2017/10/27/danger-et-risque/
Le plus gros utilisateur en France de glyphosate est la SNCF (et une interdiction 500 millions d’euros): http://www.rtl.fr/actu/environnement/glyphosate-une-interdiction-couterait-500-millions-d-euros-a-la-sncf-7790891096
Le petit manuel de l’activiste 2015
« 12 étapes faciles pour manipuler l’opinion avec des idées stupides »
Ces étapes ont toutes été rigoureusement suivies et appliquées pour le dossier glyphosate ! http://seppi.over-blog.com/2015/12/comment-gerer-le-stupide-partie-4-10-le-manuel-de-l-activiste-comment-le-stupide-ne-cesse-de-gagner.html
Les notions de risque et de danger sont importantes et doivent être utilisées clairement lorsqu’on fait référence à la santé, l’environnement, la pratique de sports…
Risque = Danger x Exposition
L’interdiction du glyphosate au Sri Lanka a été un désastre qui a énormément nui au peuple sri lankais: https://threadreaderapp.com/thread/1031121358648954880.html?refreshed=yes
La condamnation de Monsanto dans le procès aux USA n’est en rien une preuve. Il s’agit d’une décision prise par un jury populaire n’ayant aucune connaissance scientifique. Les décisions allant à l’encontre de la science sont quelque chose de courant aux USA:
Dans l’année écoulée, la Justice américaine a décidé que :
1) le Roundup cause le cancer
2) le talc cause le cancer
3) le Wi-Fi cause le cancer
4) les vaccins causent la mort subite du nourrisson.
Rappelons que l’avocat qui a obtenu la condamnation de Monsanto c’est Robert Kennedy Jr celui qui passe ton temps à inventer un lien entre vaccin ROR et autisme.
Cet avocat a extorqué 100M€ pour des effets attribués au vaccin ROR (jamais prouvé scientifiquement à part, par les faux de Wakefield)
Un excellent article sur cette condamnation: https://www.valeursactuelles.com/societe/glyphosate-la-bataille-judiciaire-dune-guerre-economique-98131
Ce n’est pas aux tribunaux de déterminer la vérité scientifique: https://thelogicofscience.com/2018/08/11/courts-dont-determine-scientific-facts/
Comment la presse fait de la propagande concernant cette condamnation de monsanto: http://seppi.over-blog.com/2018/08/proces-du-glyphosate-aux-usa-nouveaux-episodes-dans-le-monde-toujours-pas-d-honnetete-redactionnelle.html
C’est un peu la honte pour la presse française quand un des seuls à faire un article correct sur le glyphosate c’est Valeurs Actuelles.
https://www.valeursactuelles.com/societe/le-vrai-scandale-du-glyphosate-89811
L’article vient de Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS et médaille d’or Académie Agriculture. Un scientfique de grande valeur qui tient ce blog (OGM : environnement, santé et politique) fort intéressant: http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/
Il y a également cet article http://www.lepoint.fr/economie/interdire-le-glyphosate-signerait-la-fin-de-l-agroecologie-selon-des-agriculteurs-30-08-2017-2153332_28.php
Chiffres rassurants, rapport flippant la méthode Générations Futures
http://www.bunkerd.fr/chiffres-rassurants-rapport-flippant-la-methode-generations-futures/
Très bon papier de Marc Mennessier
https://web.archive.org/web/20171020065709/https:/twitter.com/MichelFuselier/status/921109103832915968
(il faut attendre un peu avant de voir l’image)
Un article pas mal (sutout pour un site écolo) sur la question du glyphosate et aussi des herbicides en agriculture:
https://e-rse.net/interdiction-glyphosate-france-27185/#gs.qrspGuQ
(cet article oublie juste de dire que la méthodologie du CIRC est douteuse et ce classement comme cancérigène probable est plus politique qu’autre chose)
Glyphosate : réponse à Générations Futures
http://alerte-environnement.fr/2017/10/20/glyphosate-reponse-a-generations-futures/
Certaines personnes anti glyphosate sortent comme argument; si le glyphosate n’est pas toxique et bien alors buvez le. Cela montre leur obscurantisme.
Le glyphosate n’est pas une boisson, mais un herbicide !
Selon la quantité, la concentration (0.5 à 41%) et le surfactant l’accompagnant, l’effet ira de « pas grand chose » à « mort peu enviable ».
https://accessmedicine.mhmedical.com/content.aspx?bookid=391§ionid=42069892&jumpsectionID=42070416
Question : souhaiteriez-vous l’interdiction de tout ce qu’on peut trouver chez vous et dont vous refuseriez d’avaler un verre ou une assiette ? (sel, vinaigre, liquide vaisselle, produit à vitres, etc.)
La DL50 (dose létale pour 50% du groupe cobaye) de l’éthanol par voie orale est de 5 à 20 g/kg et de 2 à 8 g/kg pour le glyphosate. Et pourtant personne ne demande à un amateur de vins de boire un grand verre d’éthanol « puisque c’est pas dangereux on va rigoler ».
Ceux qui demandent à boire du glyphosates je les invite à boire du purin d’ortie et du sulfate de cuivre utilisés en bio….ils ne risquent rien puisque c’est naturel
Le meilleur moyen de se faire une première opinion sans militantisme sur le glyphosate, l’INRA est toute indiquée: http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Le-glyphosate-un-pesticide-parmi-les-autres
Voilà un article qui résume le cas de glyphosate (même si je suis pas totalement d’accord, je trouve cet article prend des positions trop modérés quand il s’agit de dénoncer l’imbécillité de cette interdiction) http://quoidansmonassiette.fr/glyphosate-cancerigene-pourquoi-les-avis-scientifiques-divergent-entre-circ-autres-agences/
La condamnation de Monsanto dans le procès aux USA n’est en rien une preuve. Il s’agit d’une décision prise par un jury populaire n’ayant aucune connaissance scientifique. Les décisions allant à l’encontre de la science sont quelque chose de courant aux USA:
Dans l’année écoulée, la Justice américaine a décidé que :
1) le Roundup cause le cancer
2) le talc cause le cancer
3) le Wi-Fi cause le cancer
4) les vaccins causent la mort subite du nourrisson.
Rappelons que l’avocat qui a obtenu la condamnation de Monsanto c’est Robert Kennedy Jr celui qui passe ton temps à inventer un lien entre vaccin ROR et autisme.
Cet avocat a extorqué 100M€ pour des effets attribués au vaccin ROR (jamais prouvé scientifiquement à part, par les faux de Wakefield)
Un excellent article sur cette condamnation: https://www.valeursactuelles.com/societe/glyphosate-la-bataille-judiciaire-dune-guerre-economique-98131
Je me permets de mettre la réponde de monsanto face à la propagande d’arte. Certes, il est clair que monsanto a un intérêt est loin d’être fiable. Pourtant, même si je suis pas fan de cette société qui a des pratiques plus que contestables. Force est de constater que sur ce sujet on ne peut qu’être d’accord avec eux.
https://monsantoblog.eu/notre-reponse-au-film-roundup-face-a-ses-juges-diffuse-sur-arte/
On pourrait aussi parler de l’agriculture tant promu par les médias et les activistes alors que si on écoute les scientifiques,, on se rend compte que l’agriculture bio n’est pas nécessairement meilleure pour l’environnement que l’agriculture conventionnelle.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959652617309666
Et au niveau de la santé, il n’y a pas de preuves que l’agriculture bio est meilleure pour la santé que l’agriculture conventionnelle. https://www.newscientist.com/article/mg23531440-600-clean-food-how-to-eat-well-for-yourself-and-the-planet/?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1505987538
Il y a quelques mois, il y a eu un scandale des œufs « contaminés » au fipronil. Tout d’abord, pas d’inquiétude : le fipronil est une molécule très peu toxique pour l’homme et les quantités détectées sont très faibles. Mais ce qui est intéressant c’est pourquoi cette contamination ? Parce qu’ une start-up a commercialisé un produit bio attrape-gogo contre le poux rouge de la poule. Un produit miracle à base d’huiles essentielles censé éradiquer les poux pour un mois. Trop beau pour être vrai. Il contenait du fipronil. Si je parle de cela c’est pour montrer toute l’imposture de l’agriculture bio en un seul exemple et à peu de frais. Les producteurs sont démunis face au manque de solutions. L’agriculture biologique contrairement à ce que prétendent ses promoteurs n’est pas une agriculture durable. Elle utilise davantage de produits phytosanitaires que l’agriculture dite conventionnelle parce que les produits agrées sont peu efficaces. Elle requiert davantage de main d’oeuvre ce qui représente un retour en arrière de plusieurs décennies. Les rendements sont plus faibles.L’agriculture bio produit plus de CO2 car elle impose davantage d’interventions dans les champs en raison de l’inefficacité des traitement.
Le bio c’est une religion qui consiste à se priver volontairement de produits de synthèses à la fois sûrs et efficaces. Je vois certaines dénoncer le « bio industriel ». Rien d’illogique dans la démarche. Le bio est un produit marketing premium. Après la démocratisation du saumon fumé et du foie gras, rien de plus logique que la démocratisation du bio.
Un très bon article sur le bio qui explique très bien et de manière très complète la question de: est ce que l’agriculture bio est meilleure pour l’environnement et la santé que l’agriculture conventionnelle: https://ourworldindata.org/is-organic-agriculture-better-for-the-environment
J’aimerais rajouter une chose: si vous voulez moins nuire à l’environnement, acheter local et non pas bio.
L’agriculture bio est clairement contre productive
http://alerte-environnement.fr/2017/10/17/et-si-lagriculture-bio-menacait-la-planete/
Les mensonges de ceux prétendant qu’une agriculture 100% bio est possible: http://seppi.over-blog.com/2017/11/une-agriculture-100-biologique-pourrait-nourrir-la-planete-en-2050-le-monde-ment.effrontement.html
(et d’ailleurs, ce n’est même pas souhaitable)
Autre très bon article: https://ecologiescientifique.wordpress.com/2017/11/17/le-100-bio-est-possible-dans-un-autre-monde/
Ni bio ni conventionnelle, ils défendent une autre agriculture:
http://www.lavoixdunord.fr/265178/article/2017-11-14/ni-bio-ni-conventionnelle-ils-defendent-une-autre-agriculture
Sur l’agriculture bio: http://www.learnliberty.org/blog/the-organic-industry-is-a-case-study-in-rent-seeking/
Le « bio » n’est pas forcément bon pour la santé: http://cebazatpourdemain.typepad.fr/cebazatpourdemain/2011/06/le-bio-nest-pas-forc%C3%A9ment-bon-pour-la-sant%C3%A9.html
et: http://www.slate.fr/story/39309/bacterie-tueuse-nichee-graines-germees-allemandes
Autre scandale avec le bio: https://www.agriculture-environnement.fr/2013/02/25/vous-en-prendrez-bien-un-autre-paquet-de-farine-bio
Les adeptes du bio, se pensant éthiquement vertueux, se dispensent de comportement altruiste par la suite. Ils sont snobs et plus égoistes: https://www.lexpress.fr/styles/saveurs/manger-bio-rendrait-snob_1116774.html
L’agriculture bio est une arnaque: https://threadreaderapp.com/thread/960233777690681344.html
De même consommer local ne sert à rien: https://education.francetv.fr/matiere/economie/premiere/video/consommer-local-pour-sauver-la-planete
Le rendement du blé tendre d’hiver dit « biologique » – 59 %
par rapport au conventionnel. L’idéologie « bio » menace l’abondance de nourriture alors qu’elle n’a pas scientifiquement démontré de vertus sanitaires, nutritionnelles, organoleptiques ni environnementales.
Voilà la source: https://www.academie-agriculture.fr/publications/encyclopedie/reperes/le-rendement-moyen-national-du-ble-tendre-dhiver-en-france-1998
Pour ceux qui sont intéressés par la science, je recommande cette excellente vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=2P4Pw1V_ou0
Pour ceux qui sont intéressés par les racines idéologiques du mouvement bioconservateur: http://www.atlantico.fr/decryptage/pierre-rabhi-ou-ideologie-aveugle-tout-raisonnement-scientifique-environnement-ferghane-azihari-laurent-pophy-3464460.html
Pour en finir avec l’agriculture urbaine. https://chroniques-architecture.com/agriculture-urbaine-exemple-detroit/
Des courgettes bio de semences « naturelles » avaient développé une toxine pesticide naturelle protectrice mais toxique pour l’homme => un mort.
Le bio, surtout préparé par des amateurs, est bien plus dangereux que l’agriculture raisonnable classique.
http://www.forumphyto.fr/2015/09/28/cest-confirme-des-traces-de-pesticides-peuvent-tuer-un-homme/
Non, la nature n’est pas toujours bonne, et elle fait des manipulation génétiques parfois toxique et sans autorisation.
Un thread sur le bio: https://threadreaderapp.com/thread/1009429766292852736.html
L’agriculture biologique et l’environnement: https://theierecosmique.com/2018/08/20/trad-lagriculture-biologique-et-lenvironnement/
En Angleterre, il est plus écologique de manger du mouton néo-zélandais que du mouton anglais. L’efficacité plus élevée de l’élevage de Nouvelle Zélande fait plus que compenser le coût en carbone du transport http://randd.defra.gov.uk/Default.aspx?Module=More&Location=None&ProjectID=15001
D’autres études ont montré la même chose pour d’autres produits. Par exemple les tulipes provenant de l’Afrique de l’Est sont moins « carbonées » que celles des Pays-Bas, malgré le transport, les serres hollandaises étant chauffées
La raison est très simple. La pollution venant du transport n’est qu’une composante de la pollution. Dans bon nombre de cas, la pollution venant de la production compte bien plus que la pollution venant du transport. Il est idiot de se focaliser uniquement sur la pollution du transport sans prendre en compte le reste de la pollution. Les partisans du consommer local ne piges pas que le le transport n’est qu’une des composantes de la pollution (et c’est loin d’être la plus importante) et se concentrer exclusivement dessus est idiot. Au niveau de la pollution, le transport compte parfois moins que l’efficacité de la production.
Une nouvelle étude parue dans « Nature Sustainability » confirme ce que nous disons depuis longtemps: les exploitations bio produisent moins et aggravent l’empreinte écologique . https://www.acsh.org/news/2018/09/21/corporate-farms-are-better-environment-organic-farms-13438
Glyphosate, saucisson, et Trump
https://blogs.mediapart.fr/pierre-yves-morvan/blog/111017/glyphosate-saucisson-et-trump?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
Rappelons aussi que le film de MM Robin est sponsorisé par Biocoop (1 milliard € CA) qui est gros bénéficiaire du pesticide bashing. Il y a un conflit d’intérêt. Les écolos diraient quoi si un film promouvant les pesticides étaient financé par Monsanto ? Ici c’est la même chose. Pourtant cela les gêne pas
Quand des politiciens haut placés n’hésitent pas à mentir: http://seppi.over-blog.com/2016/05/glyphosate-autopsie-d-un-nouveau-mensonge-d-etat.html
On craint que le glyphosate cause le cancer. Mais la preuve est très faible et une interdiction serait nuisible: https://www.newscientist.com/article/2151627-ban-on-weedkiller-glyphosate-wont-save-anyone-from-cancer/?utm_source=NSNS&utm_medium=SOC&utm_campaign=hoot&cmpid=SOC%7CNSNS%7C2016-GLOBAL-hoot
Glyphosate et Santé: le résumé du docteur Guy-André Pelouze
http://thegap-cosmosophy.blogspot.be/2017/10/glyphosate-et-cancer-donner-un-sens-aux.html
Glyphosate: SNCF Réseau s’inquiète pour son budget désherbage
http://www.lopinion.fr/edition/economie/glyphosate-sncf-reseau-s-inquiete-budget-desherbage-136715
Si je mets cet article ici c’est pour donner un exemple des conséquences négatifs qu’aura cette décision d’interdire le glyphosate. Il en existe beaucoup d’autres.
Très bon thread remettant les points sur les I:
https://tttthreads.com/thread/923137225885454336
Pesticides: la grande intox ? https://www.dailymotion.com/video/x5mip5w
Vidéo pédagogique: « Il y a des cancérigènes partout, mais ça n’est pas grave. L’important, c’est la dose » https://www.youtube.com/watch?v=f95pXfr1-ZE
Les pesticides « écologiquement corrects » recommandés comme substitut au glyphosate sont en fait plus de 100 fois plus toxiques que ce produit.
C’est la dose qui fait le poison. Tout peut être toxique à partir d’une certaine dose. Et pour le glyphosate, il en faut ingérer une telle dose pour que ce soit dangereux que c’est impossible.
Sinon, toutes les eaux du robinet contiennent des micro-doses de tous les minéraux possible et imaginables, tels que le plomb, l’arsenic…Alors en suivant la logique des anti glyphosates il faudrait interdire de boire à l’eau du robinet.
Nouvelles données de l’Agricultural Health Study: https://academic.oup.com/jnci/article-abstract/doi/10.1093/jnci/djx233/4590280
-Pas de lien entre cancers et lymphome NH
-Risque très peu signicatif (écart de 600%) pour myélome à doses très élevées
Improbable donc. (c’était les données non prises en compte par le CIRC car non publiées). Elle est correcte, ce n’est pas financé par Monsanto, les précautions sont prises vu que le risque est mentionnée pour le dernier quartile à forte doses (peu probable en Europe) alors que pas significatif. (à cet échantillon de 54 000 personnes un des plus gros qu’on dispose dans la littérature sur les pesticides on devrait avoir un écart de 5% pour que ce soit significatif, pas de 1 à 6, et là on est même en dessous de 1 ce qui est absurde (1 est la norme). Peu probable. En pratique au vu des biais possibles également dans toute analyse statistique, c’est que ça peut arriver pour certains individus fortement exposés (qu’on ne pourra pas prouver comme ça), il existe donc mais de façon rationnelle c’est l’usage qui doit être surveillé. Sur l’exposition à long terme, l’écart se ressert de 1.05 (= 5% de risque en plus) à 3.97 (presque 300 % de risque) pour risque moyen double.
Ca va donc du simple au double, il peut donc exister pour ces cas très exposés chez certains invidus => usage
Voilà, ce que je retiens de l’histoire du glyphosate.
Il faut vraiment être un gros abruti pour souhaiter l’interdiction du glyphosate.
Le glyphosate est faux problème, l’enjeu est ailleurs. Le véritable problème de l’agriculture moderne, c’est le labour. Le labour détruit la biodiversité des champs et favorise l’érosion.
L’agriculture conventionnelle a, grâce au glypho, réduit l’usage du labour
mais en utilisant de façon excessive les herbicides.
Le bio, a banni l’usage des pesticides, engrais et herbicides « chimiques ».
Pour présenter le bio, les médias, les associations mettent en avant la permaculture.
Mais les rares exemples de fermes en permaculture vivent plus des revenus des « stagiaires » que de la vente de leurs produits agricoles (Pierre Rabhi, Bec Hellouin)
Hors, la majorité des agriculteurs bio utilisent le labour pour palier la non utilisation des herbicides.
Il y a entre le bio, et l’agriculture conventionnelle, une troisième solution —> semi direct sous couvert.
les avantages sont multiples :
Pas de labour
Captation du CO2
Pas d’érosion de la terre
biodiversité dans le champ
Forte diminution de l’usage des intrants dont le glyphosate
En gros, pour traiter un hectare, l’agriculture doit utiliser dans l’année 1l max de glyphosate.
Interdire le glyphosate est stupide car cela remettrait en cause la technique la plus respectueuse de l’environnement, le semi direct sous couvert. En revanche, taxer le glyphosate pourrait être une solution.
Le problème du glyphosate, c’est son efficacité et son faible prix —> certains agriculteurs (une petite minorité) ont abusé du glyphosate. Mais l’interdire pour le remplacer par un désherbant bio plus toxique ou par le labour = stupide
A LIRE. https://sciencetonnante.wordpress.com/2017/11/12/glyphosate-le-nouvel-amiante/
Interview sur le glyphosate et les OGM :
Un article intéressant: http://imposteurs.over-blog.com/2017/11/glyphosate-perturbateurs-endocriniens-nous-et-nos-enfants-allons-tous-trepasser-dans-d-atroces-souffrances-par-jerome-quirant.html
pesticides et glyphosate, une étude danoise montre que « L’indice de danger pour les pesticides pour un adulte danois est au même niveau que celui de l’alcool pour une personne consommant l’équivalent d’un verre de vin tous les sept ans » https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691517306877
Petit thread sur l’étude de l’Agricultural Health Study: https://web.archive.org/web/20180111222617/https://threadreaderapp.com/thread/929047488329388038.html
EPA: Rondup pas cancérigène https://wattsupwiththat.com/2017/12/27/epa-roundup-not-carcinogenic-msm-silent/
«Glyphosate et dénigrement des agences sanitaires: des dérives politiques inquiétantes» https://www.lopinion.fr/edition/economie/philippe-stoop-itk-glyphosate-denigrement-agences-sanitaires-derives-140478
Les alternatives au glyphosate ne sont pas brillantes: http://web.archive.org/web/20180111230027/https://threadreaderapp.com/thread/938713208772325376.html
Les pesticides utilisés dans le bio sont bien plus toxiques que le glyphosate: http://web.archive.org/web/20180111230944/https://threadreaderapp.com/thread/935448482759966720.html
Le sufate de cuivre et l’hypocrisie des écologistes: https://www.neweurope.eu/article/the-curious-case-of-copper-sulphate/
Le plus beau, c’est que l’acide pélargonique, vanté comme alternative au glyphosate , est commercialisé par les mêmes firmes agrochimiques. Eh oui, Monsanto a aussi une gamme bio ! Cette alternative est bien plus toxique et plus chère que le glyphosate: https://www.acsh.org/news/2017/12/05/les-miserable-chemists-will-french-replace-glyphosate-something-worse-12222
Idem pour l’alternative (pas si alternative) au Glyphosate, qui est le Dicamba , qui lui est breveté… contrairement au glyphosate (qui ne l’est plus)
À la suite des études réalisées par l’IARC, l’administration Obama a demandé à l’EPA une nouvelle évaluation du glyphosate, ce qui a été fait. Il apparaît de ce rapport sorti le 12 décembre 2017 que le glyphosate n’est pas carcinogène pour les humains, qu’il n’est pas non plus carcinogène potentiel, et qu’il n’existe aucune étude scientifique à ce jour réalisée en respectant les bonnes pratiques de laboratoire qui puisse permettre d’émettre un quelconque doute à ce sujet. En d’autres termes, à la suite des milliers d’études réalisées depuis 1974, il n’y a aucune évidence sérieuse permettant d’affirmer que le glyphosate puisse avoir un quelconque effet néfaste sur la santé humaine ou animale.
Cliquer pour accéder à revised_glyphosate_issue_paper_evaluation_of_carcinogenic_potential.pdf
Ce rapport étoffé et parfaitement bien documenté a rassemblé un ensemble impressionnant d’études réalisées tant par des laboratoires académiques privés sur leur propres initiatives que par des équipes de biologistes rémunérées par la firme Monsanto au cours des années qui ont suivi la découverte de cet herbicide. Il fallait en effet produire des preuves que cette molécule chimique très simple ne présentait pas d’effets indésirables afin d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché. Cette politique des entreprises privées, quelles qu’elles soient, n’est pas un fait isolé : tous les laboratoires pharmaceutiques ou ceux impliqués dans la protection des plantes et des animaux procèdent de la même manière. Ils font entièrement confiance en la probité des chercheurs académiciens. De plus, il y a suffisamment d’études indépendantes pour prouver que le glyphosate n’est pas mauvais pour la santé.
Remarquable article sur le traitement médiatique du débat sur le glyphosate. Une fois de plus les médias ont fait preuve d’une incompétence stupéfiante: http://chevrepensante.fr/2017/12/09/glyphosate-un-echec-mediatique-analyse/
Petit thread sur le glyphosate: https://threadreaderapp.com/thread/1002491594359132161.html
Attaquez Monsanto si vous voulez, mais n‘écorchez pas au passage les agences publiques indépendantes
Voir sur Medium.com
L’avis complet des agences en déroulant ce post Facebook : https://www.facebook.com/chevrepensante.fr/photos/a.310229596015391.1073741828.308474649524219/582705878767760/?type=3
On peut aussi parler des OGM
OGM L’histoire et la science disent que c’est bien.
Alors pourquoi est-ce que le débat reste aussi controversé? Car les gens préfèrent croire que les marchands de peur que les scientifiques
https://www.vice.com/fr_ca/article/zm3jn5/pourquoi-on-ne-devrait-pas-avoir-peur-des-ogm-dapres-un-scientifique
Les Anti OGM, les anti vaccins et ceux qui nient le réchauffement climatique partagent le même déni de la science.
Anti vaccins :une décennie de militantisme http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2017/10/18/colombie-britannique-etude-anti-vaccins-decennie-militantisme
J’ai oublié de parler des anti vaccins qui sans doute parmi les plus dangereux de ceux niant la science. Ils nient l’expertise scientifique ce qui est déjà une mauvaise chose mais pire, leur négationnisme conduit à faire des morts. Ces gens sont très dangereux.
« 100 bad arguments against vaccines »: https://thelogicofscience.com/2015/10/12/100-bad-arguments-against-vaccines/
Ressource essentielle avec la plupart des arguments anti-vaccins démontés avec brio
Un bon article sur: Les vaccins sont-ils la cause de l’autisme?
https://liberation.checknews.fr/question/27961/
Le consensus scientifique et les OGM: https://gmoanswers.com/scientific-consensus-and-gmos
autre article sur le consensus scientifique et les OGM: https://www.huffingtonpost.com/jon-entine/post_8915_b_6572130.html
Une équipe de scientifiques italiens a résumé 1783 études relatives à la sécurité et aux impacts environnementaux des aliments OGM. Ces études représentent toute la dernière décennie — entre 2002 et 2012 pour être précis — d’études scientifiques sur les OGM. A 20 pages par papier, ça doit faire en gros 50000 pages d’études.
Les chercheurs n’ont pas trouvé un seul exemple crédible montrant que les aliments GM posent un danger aux êtres humains ou des animaux. « Les recherches scientifiques réalisées à ce jour n’ont pas détecté de danger important directement liés à l’utilisation de cultures génétiquement modifiées » ont-ils conclu.
voilà la meta-study en question : Critical Reviews in Biotechnology, « An overview of the last 10 years of genetically engineered crop safety research », March 2014, Vol. 34, No. 1, Pages 77-88, Alessandro Nicolia (Department of Applied Biology, Faculty of Agriculture, University of Perugia, Perugia, Italy), Alberto Manzo (Ministry of Agriculture, Food and Forestry Policies, Rome, Italy), Fabio Veronesi (Department of Applied Biology, Faculty of Agriculture, University of Perugia, Perugia, Italy), and Daniele Rosellini (Department of Applied Biology, Faculty of Agriculture, University of Perugia, Perugia, Italy)
http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/07388551.2013.823595
Il y a aussi le cas de l’homéopathie. Toutes les études sur le sujet ont montré que cela ne marchait pas. Il y a un consensus scientifique sur le sujet.
1, 800 études plus tard, les scientifiques concluent que l’homéopathie ne fonctionne pas: https://www.smithsonianmag.com/smart-news/1800-studies-later-scientists-conclude-homeopathy-doesnt-work-180954534/
Pourtant, il y a toujours des gens pour y croire
Éviter les OGM n’est pas seulement anti-science. C’est immoral. https://www.washingtonpost.com/opinions/avoiding-gmos-isnt-just-anti-science-its-immoral/2017/12/27/fc773022-ea83-11e7-b698-91d4e35920a3_story.html?utm_term=.e715651dcd26
La santé et la sécurité écologique des OGM sont indiscutablement une «science établie». Il est donc immoral de refuser aux pays en développement la technologie agricole dont ils ont besoin pour stimuler la production alimentaire et nourrir leurs populations croissantes.
les OGM sont sans dangers… mais les gens refusent d’y croire: https://associationslibres.wordpress.com/2016/05/19/cest-officiel-les-ogm-sont-sans-dangers-mais-les-gens-refusent-dy-croire/
Très bon thread sur les OGM: https://threadreaderapp.com/thread/958819278446317569.html?refreshed=yes
Méta analyse sur le maïs OGM : https://www.nature.com/articles/s41598-018-21284-2
Non seulement il n’y a aucune preuve que le maïs OGM serait plus dangereux mais en plus, par rapport aux lignées non-OGM, le maïs transgénique contient 28,8 % de mycotoxines en moins.
L’argument écologiste en faveur de la nourriture OGM: https://www.forbes.com/sites/omribenshahar/2018/02/26/the-environmentalist-case-in-favor-of-gmo-food/#2e59010b37de
Quelques livres à lire sur les OGM:
« OGM : la question de politique » de Marcel Kunz
« OGM La peur française de l’innovation » de Gérard Kafadaroff
« Sauvez les OGM » de Jean-Claude Jaillette
Et un livre sur le bio: « Bio : fausses promesses et vrai marketing » de Gil Rivière-Wekstein
Les OGM sont-ils sans danger ? Réponse courte : oui. Les humains modifient génétiquement leur nourriture depuis le début de l’agriculture, sans qu’on ait jamais pu prouver d’effet nocif.
L’obsurantisme de l’Union européenne en matière scientifique ne connait aucune limite: https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-beau-bordel-europeen-de-l-206723
La Cour Européenne de Justice a statué que les semences, obtenues par mutagenèse, incluant des techniques comme CRISPR sont des OGM et doivent donc, être régulées en conséquence. L’Europe vient de basculer dans l’obscurantisme. Cette décision est totalement ridicule.
En sachant que l’USDA avait exactement statué le contraire. Que les semences par CRISPR n’avaient pas besoin d’être régulé. D’autres pays comme l’Australie ou l’Inde pourraient suivre la décision de l’USDA. Encore une fois, l’Europe va rester sur le ban. Mais cette décision de la Cour Européenne n’est pas étonnant puisque la plupart des plaignants sont issus d’organisation anti-OGM. Tous les pays vont se précipiter sur les semences par CRISPR et les agriculteurs européens vont s’enfoncer de plus en plus. Quand vous demandez des avis scientifiques à la justice, alors vous avez déjà tort par principe. Dans les autres pays, ce sont les départements de l’agriculture et de la science qui statuent sur ces questions. A chaque fois, les anti-OGM et les marchands de peur vont se précipiter devant la Justice, car à chaque fois, ils se cassent violemment les dents et tout le reste face à la science. C’est vraiment un triste bilan de la situation en Europe. Ce qui est rarissime est que la Cour a statué contre l’avis de son Avocat Général qui estimait que les nouvelles techniques de mutagénèse n’avaient pas besoin d’être régulés.
Sur la décision de la CJUE :
On considère les vieilles techniques comme safe alors qu’elles ne le sont pas forcément.
On considère les nouvelles techniques comme non safe alors qu’elles le sont autant que les autres.inalement considérer ça comme OGM c’est leur imposer des études au cas par cas avant la commercialisation, ce qui n’est pas insensé.
Mais :
1- ces études sont coûteuses et beaucoup sont inutiles
2- il faut être cohérent et exiger ça pour chaque variété peu importe la méthode
Et si il n’y a pas d’assouplissement là-dessus on va se retrouver comme avec la transgénèse avec un monopole des industriels, les seuls ayant les moyens de faire ces variétés (et encore, si ils y voient un intérêt financier).
L’UE est en train de tuer sa recherche publique.
Quand les OGM multiplient par 6 les revenus des agriculteurs dans les pays en développement. Le tout en diminuant les quantités de pesticides utilisés.
Non, les OGM ça ne profite pas qu’à Monsanto. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fbioe.2018.00106/full?utm_source=S-TWT&utm_medium=SNET&utm_campaign=ECO_FBIOE_XXXXXXXX_auto-dlvrit
dossier de l’AFIS sur les OGM: http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?rubrique38
cet appel de 107 prix nobel scientifiques en faveur des OGM: http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2666
En 2016, cultiver des OGM a permis d’éviter l’émission de gaz à effet de serre équivalent aux émissions de 16.7 millions de voitures. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29883251
« The Continuum of Plant Genetic Improvement » : Super speech de 30min sur les différentes techniques de modification génétique de plantes, la manière dont elles fonctionnent, les réactions des gens à propos de chacune d’entre elles. https://www.youtube.com/watch?v=jfl67uxOMtU
En fin de compte il met le doigt sur cet immense paradoxe : plus les techniques de modification génétique s’améliorent et deviennent précises, plus les gens ont peur et plus c’est lourdement réglementé. Ce qui est totalement stupide
Stratégie Ecolo: dès qu’un produit présente un rapport coût avantages remarquable pour la société, il faut le dénigrer pour l’interdire .Exemple: les vaccins, les OGM, les combustibles fossiles, le glyphosate… Liste non exhaustive. Les communistes ont voulu détruire la société capitaliste par la force et ont échoué, parce que la divergence entre les progrès matériels rapides des société capitalistes et le pourrissement des pays communiste devenait trop flagrante avec le temps.Les écolos-rouges en ont tiré une leçon: si on veut détruire le capitalisme, il faut dégoûter les populations du progrès d’où la stratégie de la peur permanente: le ciel va nous tomber sur la tête, les cancers vont nous bouffer, etc..Cet argumentaire ignore l’histoire édifiante des progrès des deux derniers siècles, tant en durée de vie, que dans notre capacité à encaisser avec toujours moins de pertes les coups durs que la nature nous impose. Les marchands de peur exploitent notre aversion au risque: « attention, tel truc peut faire mal », sans préciser D’une part que son absence peut faire encore plus mal, d’autre part que les substituts « politiquement corrects » sont souvent pires et comme nous avons développé une forte aversion au risque, cet argumentaire fait souvent mouche auprès de nombreux gens de bonne foi. Le paroxysme législatif de ce biais d’estimation des risques est notre « principe de précaution », quasi constitutionnel. L’objectif est de transformer les populations en gens qui auront peur du progrès. Et qui pour les en protéger ? Un état « bienveillant » et soucieux uniquement d’intérêt général, bien sûr. Qui se donnera pour mission de définir le bien, et se dénigrer, et si possible faire taire les critiques, « Deniers » et autres « connards ». Pour ceux que ça intéresse, un vieil article sur la dilution du principe de responsabilité individuelle par le principe de précaution : http://www.objectifliberte.fr/2007/10/principe-de-prc.html
A noter il y a un problème d’expertise dans les sciences sociales (comme la criminologie ou la sociologie). En effet, la gauche a pervertit ces sciences sociales.
Un très bon article sur comment la gauche pollue la criminologie aux usa (et c’est la même chose pour les autres sciences sociales): https://www.city-journal.org/html/what-criminologists-dont-say-and-why-15328.html
C’est un grave problème dans les sciences sociales où les experts sont en général des idéologues de gauche ou d’extrême gauche.
Pour la sociologie, un très bon livre sur le sujet: « Le Danger sociologique » de Gérald Bronner et d’Étienne Géhin.
Les criminologues comme les sociologues doivent être des scientifiques, pas des militants. Or, malheureusement, le plus souvent, aujourd’hui c’est de militants de gauche radicale
Pendant longtemps, de nombreux spécialistes des sciences sociales ont été convaincus que les conservateurs étaient plus partiaux et avaient plus besoin d’explications que les progressifs. Toutefois, de récentes études ont remis en question cette hypothèse en montrant que la prédominance des progressifs dans les sciences sociales ont amener les sciences sociales à considérer injustement les conservateurs comme des étrangers et des anormaux, et les progressifs comme non biaisés et «normaux»
Un exemple de biais chez les progressistes c’est l’égalitarisme: https://www.researchgate.net/publication/322631668_Equalitarianism_A_source_of_liberal_bias [accessed Jan 27 2018].
La psychologie politique renverse une autre pépite de sagesse populaire: les libéraux sont tout aussi obéissants que les conservateurs, mais juste pour les différentes autorités. https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0146167214538672 Encore un exemple du biais anti conservateur dans la psychologie.
Le problème c’est encore une fois la manière dont on mesure l’obéissance: si on la mesure devant des autorités « conservatrices » on trouvera que les conservateurs sont plus obéissants que les autorités « conservatrices ».
C’est la même chose avec le biaisement ou le rejet de la science: si vous mesurez des biais beaucoup plus présents chez les conservateurs (notamment ceux liés à la religion vu que les conservateurs aux USA tendent à être beaucoup plus religieux) vous trouverez plus de biaisement chez les conservateurs. A l’inverse, vous pouvez tout aussi prouver que les progressistes sont plus partiaux que les conservateurs si vous mesurez plus de biais populaires chez les progressistes.
Les gens sont sélectif: ils rejettent les preuves de ce qui ne vont à l’encontre de leurs convictions et sont biaisés en faveur de leurs convictions. Ils ont beaucoup plus de mal pour percevoir les erreurs logiques quand ils sont d’accord avec la conclusion des arguments présentant des erreurs logiques (alors qu’ils percoivent plus facilement les erreurs logiques quand ils ne sont pas d’accord).
Tout cela fait que les études doivent faire attention à ne pas avoir de biais de mesures
Un autre délire de la psychologie sociale renversé:
La théorie des effets médiatiques qui était longtemps très populaire chez les psychologues sociaux: https://observaterry.wordpress.com/2014/12/13/unaffected-by-cause-and-effect/
Les psychologues sociaux ont eu tendance à croire que l’humain était très facilement manipulable. Ce qui est faux. Sur le sujet, il faut lire « Not Born Yesterday: The Science of Who We Trust and What We Believe » de Hugo Mercier
Ce thread souligne quelque chose d’important: le « biais de citation » à savoir que des études donnant des résultats allant dans le sens de la gauche seront cités bien plus de fois dans les papiers académiques que les études allant dans le sens contraire (même si celles ci sont bien plus solides) ou les études échouant à répliquer les études donnant des résultats allant dans le sens de la gauche. Pire, ces études continuent à être largement cités malgré le fait qu’elles aient échoué à être répliqué.
https://threadreaderapp.com/thread/1095393590480650241.html
Ce « biais de citation » est très présent sur un sujet comme les discriminations.
Le fait de ne pas avoir confiance en l’expertise peut avoir des conséquences mortelles pour l’homme. C’est ce que l’on observe avec les « médecines alternatives » qui conduisent les gens à se détourner des traitements efficaces pour pratiquer de la charlatanerie.
http://alerte-environnement.fr/2017/10/21/les-medecines-alternatives-ne-guerissent-pas-elle-tuent/
https://arstechnica.com/science/2017/08/alternative-medicines-toll-on-cancer-patients-death-rate-up-to-5x-higher/
C’st quand même extrêmement inquiétant: le refus de faire confiance aux experts peuvent conduire à la mort dans certains cas
En matière économique, il y a aussi un énorme déclin de l’expertise. Les experts que l’on voit dans les médias sont en général des charlatans surtout en France. Il y a une différence à faire entre les vrais économistes en France (qui sont des chercheurs, qui enseignent à l’université,..) et les charlatans que l’on voit dans les médias. Il y a des économistes sérieux en France mais le plus souvent, ils sont méconnus (à part dans le monde académique). Le problème en France vient surtout des économistes « publics », des économistes que l’on veut dans les médias. Eux sont le plus souvent des idéologues gauchistes faisant plus de la politique de l’économique. D’ailleurs, en France, certains experts économiques dans les médias n’ont aucun diplôme en économie.
Les médias préfèrent des gens avec des avis tranchées et qui tiennent des propos catastrophistes à des gens avec des avis mesurés. Tout simplement car cela fait plus vendre. Cela attire plus le public. Sans parler du fait qu’idéologiquement, les médias ont un biais à gauche (donc ils préfèrent interroger des gauchistes).
A noter que c’est pas parce que l’on a un diplôme d’économie que c’est un gage de sérieux (même si cela joue. J’aurais plus confiance envers quelqu’un diplômé en économie).
Il y a des économistes (diplômés) qui racontent n’importe quoi. La raison vient sans doute que c’est des idéologues. La science, la connaissance scientifique,…cela n’a aucune importance pour ces gens. C’est le cas de la plupart des économistes hétérodoxes. Je ne suis pas diplômé en économie (même si j’ai quelques connaissances sur le sujet). Pourtant, parfois quand j’entends des économistes hétérodoxes cela fait peur. Moi même je connais mieux l’économie. Je sais dire que ce qu’ils disent est totalement faux. Je me demande s’ils mentent ouvertement ou s’ils croient réellement ce qu’ils disent; Un exemple d’économiste idéologue c’est Piketty. Le mec n’hésite pas à truquer ses statistiques pour les faire correspondre à son idéologie. C’est typique de ce genre d’idéologues. La vérité n’a pas d’importance, s’il faut la manipuler pour la faire correspondre à l’idéologie ce n’est pas grave.
La seule école hétérodoxe crédible c’est l’école autrichienne (école libérale). Désolé mais les seuls critiques intéressantes que j’ai pu entendre des néoclassiques venait de l’école autrichienne et je ne dis pas cela parce que je suis libéral (on peut aussi faire des reproches à l’école autrichienne mais pour moi, c’est la seule école hétérodoxe crédible). d’ailleurs, l’école autrichienne est revenu sur le devant de la scène après 2008 c’est l’école économique qui explique le mieux la situation, celle donnant la meilleure explication.
A part eux, le reste des hétérodoxes sont juste des idéologues d’extrême gauche.L’exemple du Venezuela montre à quel point ces gens sont pas crédibles. La plupart des économistes hétérodoxes vantaient le Venezuela comme modèle. On a vu quel est la situation de ce pays. Rappelons d’ailleurs que certains économistes hétérodoxes ont conseillé le gouvernement du Venezuela cela en dit long sur leur crédibilité et sur la dangerosité de suivre leurs conseils.
Il y a un négationnisme économique très répandu ces dernières années.
Un très bon livre traitant de cette problématique: « Le Négationnisme économique » de Pierre Cahuc et d’André Zylberberg
Contrepoints a d’ailleurs publié deux articles parlant de ce livre:
https://www.contrepoints.org/2016/10/06/268015-negationnisme-economique-de-cahuc-zylberberg
Certaines personnes nient des vérités admises par l’immense majorité des économistes et où il y a suffisamment de preuves sur le sujet (par exemple les bienfaits du libre échange).
Le relativisme est très dangereux cela consiste à dire l’économie n’est pas une vraie science il n’y a pas de vérités. Donc tous les avis sont bons. Toutes les théories sont bonnes. C’est totalement faux. Il est vrai que l’économie n’est pas une science dure et qu’il a énormément de sujets controversés. La plupart des sujets les économistes ne sont pas d’accord entre eux. Il y a énormément de controverses en économie. Cependant, il existe quand même certaines vérités en économie admis par tous les économistes sérieux (de droite comme de gauche) où il n’y a que quelques idéologues pour nier ces vérités. Par exemple, l’échec de l’économie planifiée ou les bienfaits du libre échange (même si à court terme, ce libre échange peut avoir certains effets négatifs pour une partie de la population mais il profite au plus grand monde). Le fait que Marx a raconté n’importe quoi dans le domaine économique.
Et contrairement aux mensonges proférés par les économistes hétérodoxes, les économistes néoclassiques ne sont pas pas soumis à une pensée unique. Il y a énormément de pluralisme au sein des économistes orthodoxes. Il y a plusieurs courants au sein de l’école néoclassique. C’est aussi pour cela que je suis désaccord avec le titre qui sous entend que tous les économistes néoclassiques pensent la même chose. Ce qui est totalement faux.
On entends souvent dire de la part des hétérodoxes que néoclassiques=néolibéraux. Rien n’est plus faux. Déjà parce que le mot néolibéralisme ne veut strictement rien dire. Mais en plus, les néoclassiques sont divisés en plusieurs courants. Ils sont loin d’être libéraux. Il y a des économistes néoclassiques libéraux mais c’est une minorité.
J’avais oublié de mettre le deuxième article de Contrepoints: https://www.contrepoints.org/2016/12/05/274000-spectre-negationnisme-economique-hante-t-france
Désolé j’avais oublié de mettre le lien vers le second article de contrepoints: https://www.contrepoints.org/2016/12/05/274000-spectre-negationnisme-economique-hante-t-france
Article intéressant montrant à quel pont les médias publient des fake news dans le domaine scientifique, ils interrogent des charlatans en les présentant comme expert: https://medium.com/@monod.olivier/les-fausses-informations-scientifiques-sont-des-fake-news-comme-les-autres-3d91ca6fa83b
Les personnes de droite et de gauche sont elles également susceptibles de nier les découvertes scientifiques contredisant leurs convictions ? Oui, elles pratiquent toutes l’interprétation « motivée » des résultats scientifiques
http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/1948550617731500
L’avis des experts peut être biaisé. Exemple de biais de publications des experts: les psychologues sont moins susceptibles de publier des études n’allant pas dans le sens de leur idéologie même si il y a des preuves convaincantes sur le sujet ou inversement de publier des études avec peu de preuves convaincantes parce qu’elles vont dans leur sens
Suite: https://twitter.com/SteveStuWill/status/956451626486607872
L’exemple de « est ce que les stéréotypes influencent les performances intellectuelles des femmes dans le domaine mathématique »
Une étude méta analyse montrent qu’il y a un biais dans les études existantes (dans le sens de dire que les stéréotypes influencent les performances intellectuelles) et qu’à l’heure actuelle on peut conclure à un petit effet des stéréotypes sur les performances intellectuelles mais qu’il faudrait de nouvelles études sur le sujet
pour s’en assurer (et démêler quels effets ont les stéréotypes) : https://jeltewichertsdotnet.files.wordpress.com/2015/12/florewicherts2015.pdf
La plus grande expérience sur la menace de stéréotype dans les écoles secondaires jamais mené (N = 2064) ne montre aucun effet des stéréotypes de genre sur la performance mathématique: https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/23743603.2018.1559647
Pourquoi les femmes boudent t elles les mathématiques ?
https://www.lepoint.fr/debats/pourquoi-les-femmes-boudent-les-mathematiques-07-10-2018-2260994_2.php
L’une des études les plus citées par les féministes qui prouverait que les stéréotypes influencent les performances intellectuelles des femmes dans le domaine mathématique a échoué à être répliqué.
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/23743603.2018.1559647
Concernant, la discrimination sur le marché du travail, LJ Zigerell montre qu’il y a un fort biais de publication: http://www.ljzigerell.com/?p=4698 (voici l’échange entre Zigerell et les auteurs de la méta-analyse)
Enfin de tout facon, la littérature que cette méta analyse e analyse est entachée de problèmes méthodologiques.Cela a été expliqué par James Heckman il y a plus de 20 ans dans cet article: http://jhr.uwpress.org/content/47/4/1128.abstract
(cet article souligne des problèmes méthodologiques dans les études sur les discriminations. Malgré qu’il date un peu, cet article est toujours d’actualité. Les problèmes qu’il souligne existent toujours)
Depuis quelques mois, on est passé au niveau supérieur : les rétractions idéologiques. Des papiers sont rétractés uniquement car leur conclusion est politiquement incorrect : https://web.archive.org/web/20201231133528/https://ionrimaru.substack.com/p/political-retractions-to-end-2020
De l’erreur de calcul à l’erreur judiciaire: https://lejournal.cnrs.fr/articles/de-lerreur-de-calcul-a-lerreur-judiciaire?utm_content=buffer77d92&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
Cet article permet de montrer que parfois les expertises au tribunal sont de mauvaises choses car l’on peut manipuler les données objectives pour les faire avancer dans un sens ou l’autre.
D’où l’importance d’avoir des experts impartiaux. C’est l’un des problèmes des USA où chaque partie (accusation et défense) à ses propres experts (et les paient). On assiste à des dérives où les experts disent ce que veut entendre la partie qui les payent.
Etude sur le rôle joué de la croyance de l’expérimentateur dans une expérience scientifique: http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0956797617737128?journalCode=pssa
Exemple de fake news (associant autisme et écrans) relayé par les médias grand public: http://www.huffingtonpost.fr/olivia-cattan/en-diffusant-un-documentaire-associant-autisme-et-ecrans-les-medias-vehiculent-une-fake-news_a_23351132/
Trois universitaires ont fait accepter 7 articles délirants à des revues universitaires (bastions de la gauche identitaire) afin de démontrer leur manque de rigueur. https://areomagazine.com/2018/10/02/academic-grievance-studies-and-the-corruption-of-scholarship/
Cela illustre bien le peu de crédibilité des revues académiques américaines de sciences sociales. Ils ont quand même réussi à publier une reprise de Mein Kampf (sans le dire) où Juif avait été remplacé par Blanc. Ce genre d’articles est applaudit par des universitaires américains
Un excellent article sur l’un des grands problèmes dans la science (et surtout dans les sciences sociales):
Le débat scientifique ne peut pas se passer de pluralisme moral
https://www.contrepoints.org/2018/10/19/327885-le-debat-scientifique-ne-peut-pas-se-passer-de-pluralisme-moral
Un article qui aborde 3 problèmes dans les sciences sociales :
https://www.telos-eu.com/fr/triple-embuche-pour-les-sciences-sociales.html
Un excellent thread sur une étude faite sur les opinions des sociologues: https://tttthreads.com/thread/1116748838432325634.html
Pour résumé, ce sont des idéologues d’extrême gauche. Ils considèrent que la sociologie a un but militant.
Ils croient que la sociologie a pour but de changer le monde alors que non, son but est de comprendre le monde.
Malheureusement trop souvent, en sciences sociales (surtout en sociologie comme le montre cette étude), les universitaires confondent le fait d’essayer d’améliorer la compréhension de la société (qui devrait être leur but) et le fait de militer pour une idéologie.
Les sociologues ont une forme de schizophrénie. Ils sont les premiers à se vanter d’être militant, d’être biaisé (combien de fois j’ai entendu des sociologues affirmer: « la neutralité n’existe pas ». Ce qui veut tout dire. Cette maxime est débile, c’est passer à côté du fait que la neutralité n’est pas quelque chose de binaire, c’est un continuum. On est plus au moins neutre. Personne n’est totalement neutre. Mais on peut réussir à haut niveau de neutralité).
Puis ils s’offusquent quand on leur dit que la sociologie n’est qu’une pseudo science et que les sociologues ne sont que des idéologues.
Il y a des sociologues américains qui se sont efforcés de quantifier l’ampleur du problème du militantisme et qui ont trouvé qu’une *minorité importante* de leurs collègues ont une vision clairement activiste de leur travail et écartent certaines hypothèses par désapprobation morale.
https://amp.lepoint.fr/2323659
Également discuté ici: https://m.youtube.com/watch?v=fATpACoBtzw
Il y a un fort virage marxiste en sociologie et une inclinaison anti-biologie très forte « avec plus de la moitié attribuant seulement 15 pour cent ou moins de la variation de 12 dimensions du comportement social à des causes biologiques ».
https://link.springer.com/article/10.1007/BF02691906
Dans une étude de 2018, Mark Horowitz et ses collègues ont interrogé environ 479 professeurs de sociologie américains. 59% étaient d’accord avec l’énoncé: «Un objectif central de la sociologie devrait être d’analyser et de transcender toutes les formes d’oppression sociale»
67% étaient d’accord avec l’énoncé: «La sociologie devrait être à la fois une discipline scientifique et une entreprise morale visant à faire du monde un endroit meilleur». À noter que dans cet échantillon, 83% se sont identifiés comme «progressiste» ou «radicaux», et seulement 4% ont été identifiés comme «conservateurs» ou «libertaires»: https://link.springer.com/article/10.1007/s12108-018-9381-5
Un bon article sur les limites de la science et les dangers du scientisme: https://medium.com/swlh/against-scientism-10b82d8bd5b1
(Le danger c’est surtout la mauvaise utilisation de la science et non pas la science en tant que telle. Sur certains sujets, on n’a pas la capacité d’avoir les certitudes. Il est dangereux de présenter des études qui n’amènent pas de certitudes comme des vérités scientifiques)
Les personnes les plus convaincues que leurs opinions politiques sont supérieures à celles de tous les autres sont également les personnes les plus susceptibles de surestimer leurs connaissances politiques. https://sciencedirect.com/science/article/pii/S002210311730714X
Les médecins ont souvent tort. Et de manière générale, le domaine médical se trompe souvent.
https://en.wikipedia.org/wiki/Medical_reversal
Je recommande fortement ce livre, Ending Medical Reversal. L’un des meilleurs livres de médecine / méta-médecine que j’ai lu. https://www.goodreads.com/book/show/27207880-ending-medical-reversal
Un article intéressant à lire: https://ideasanddata.wordpress.com/2020/06/25/on-trusting-academic-experts/
Notons que cette méfiance des experts se retrouve dans une partie des sciences sociales en particulier dans la sociologie.
Le post modernisme a une obsession pour le pouvoir et est persuadé que toute la société y compris la science est contrôlé par les dominants (malveillants) qui imposent leur discours pour assujettir les dominés.
Désolé mais il y a un parallèle évident à faire avec les complotistes qui sont persuadés qu’il y a une élite malveillante qui contrôle le discours publique pour assujettir le gentil peuple.
Foucault est la personne la plus citée en sciences sociales. Ce qui en dit long sur la crédibilité de celles-ci quand on le connait. Foucault a une influence extrêmement importante sur une discipline comme la sociologie. L’obsession de Foucault, c’était celle du « pouvoir » et de la lutte éternelle de la « marginalité » face à l’oppression exercée par la « normalité ». Foucault voyait le pouvoir des dominants partout. Comme les complotistes.
Le génie de Michel Foucault, comme d’autres célèbres charlatans (hélas, souvent français) de cette époque, aura été de faire croire à ses lecteurs que ses ouvrages dévoilaient la structure profonde de la « réalité sociale », alors qu’ils dévoilaient essentiellement les obsessions très personnelles de leur auteur. C’est marrant mais c’est exactement ce que font les complotistes qui prétendent dévoiler la réalité profonde que seule une minorité de personnes intelligentes connaît alors que la majorité des gens sont des moutons crédules.
Il est intéressant de lire cet article sur le complotisme : https://tempspresents.com/2018/06/15/je-ne-fais-que-poser-des-questions-la-crise-epistemologique-le-doute-systematique-et-leurs-consequences-politiques/
Il établit un lien entre le complotisme et la pensée de Bourdieu et de Foucault mais prétend que les complotistes comprendraient mal ces penseurs.
Or, la réalité c’est que Foucault et Bourdieu sont complotistes. Il y a de nombreux exemples (noter citer dans Le danger sociologique de Bronner). Bronner donne aussi des exemples dans cette vidéo : https://m.youtube.com/watch?v=n70-3R9C8Ro
Donc non, les complotistes ne comprennent pas mal Foucault ou Bourdieu.
D’ailleurs quiconque lit régulièrement des sociologues s’aperçoit de leurs tendance au complotisme.
Ils ont les mêmes travers: le biais téléologique ou le biais d’intentionnalité.
Ils partent des conséquences des actions pour déterminer les intentions des personnes. C’est complètement stupide comme logique.
Combien de fois je n’ai pas vu des sociologues considérer le marché ou le capitalisme comme une sorte d’entité malveillante avec ces propres intentions alors que la réalité c’est que le marché n’existe pas en tant qu’entité. Le marché, c’est chacun d’entre nous, chacun de ses acteurs, producteurs et consommateurs ou intermédiaires. Le marché ce sont des acteurs, plus ou moins nombreux selon le type de produit échangé. Ainsi, le marché du pain en France est constitué des millions de consommateurs qui achètent leur baguette, des dizaines de milliers de boulangers, d’agriculteurs, etc. Le marché ne désigne que l’ensemble des relations à la fois volontaires et potentielles entre les personnes.
Il est aberrant de croire que toutes les entreprises ont le même intérêt. Il existe sur le marché, des entreprises avec des intérêts contradictoires. Et il faut arrêter de croire que les entreprises agissent toujours à des fins politiques. Des fois, leur motivation première c’est juste le profil.
Parce que j’ai déjà vu cela chez des sociologues : » le capitalisme fait x à des fins y » alors qu’en réalité c’est juste une entreprise qui essaie de faire du profit
Il est intéressant de voir que les mêmes techniques d’argumentation sont utilisés par pas mal de sociologues et de complotistes : https://web.archive.org/web/20200622182435/https://threadreaderapp.com/thread/1265581273914974208.html?refreshed=yes
La technique de « à qui profite le crime » est utilisé par les sociologues et les complotistes.
Les données et connaissances scientifiques ne confirment pas la narration des sciences sociales dites « critiques », qui veulent croire que les technologies comme les OGMs sont nocives alors il reste à qualifier ceux qui s’efforcent de rappeler que les OGMs (inter alia) ne sont pas particulièrement nocifs, de « vendus ». Forcément si on pense pas comme eux on est vendu au lobby industriel. Ils discréditent tous les scientifiques n’allant pas dans leur sens comme des vendus de l’industrie. Mais bien sûr, ce n’est en rien du complotisme.
Et ce genre de pratiques se fait chez les universitaires et les journalistes des journaux soi disant sérieux.
Ils rejettent la science dès que cela va à l’encontre de leur idéologie avec cette technique argumentaire.
(Bizarrement ils n’ont rien à faire des conflits d’intérêts des gens qui vont dans leur sens. Une étude financé par une entreprise qui fait du bio cela ne leur pose aucun souci).
Ce qui montre bien toute leur hypocrisie.
Tiens tiens une autre technique du post modernisme utilisé par les complotistes : https://quillette.com/2019/02/17/postmodern-philosophy-is-a-debating-strategy/
Prétendre déconstruire le discours qui nous déplaît tout en ne donnant aucun argument pour justifier notre position sous prétexte que l’on ne défend pas de position particulière alors qu’en réalité, il est très clair que l’on défend une position. Voilà une chose utilisé par les complotistes et les post modernes.
Les post modernes disent que toutes les prétentions à la vérité sont de simples prétentions au pouvoir et donc nous devons abandonner la quête de la vérité elle-même, tandis que d’un autre côté, ils prétendent avoir une vue éclairée de la réalité qui leur permet de critiquer ce qu’ils considèrent comme injuste ou oppressif.
La réalité c’est qu’un bon nombre de sociologues sont complotistes c’est juste que sur la forme, ils utilisent un langage plus savant, plus universitaire pour défendre leurs positions. Mais sur le fond, c’est aussi délirant (voire parfois plus délirant) que les complotistes sur internet. La seule chose qui changent entre les deux c’est la forme.
Bizarrement, tout le monde s’en fout du complotisme des sociologues.
Le complotisme et le caractère anti scientifique de Foucault s’est observé jusque dans sa vie privée.
James Miller (« The passion of Michel Foucault ») raconte ainsi raconte le profond scepticisme de Foucault à l’égard de l’accumulation des preuves scientifiques qu’une épidémie sexuellement transmissible était en train de ravager la communauté gay. « « Je n’y crois pas », expliquait Foucault à un ami à San Francisco, et il se plaignait des activistes homosexuels qui retournaient vers le « pouvoir » médical établi pour obtenir de l’aide. À l’automne 1983, alors qu’il était déjà très affaibli et moins d’un an avant sa propre mort, on pouvait encore le trouver dans les bains et les bars. Il riait en se moquant du « sexe sans risque » et aurait dit : « mourir pour l’amour des garçons : quoi de plus beau ? » »
Foucault n’a jamais produit le moindre travail scientifique: dès son premier livre (qui était sa thèse de doctorat), « Folie et déraison : histoire de la folie à l’âge classique » la couleur était annoncée. Moins crédules que ses lecteurs ultérieurs, les membres du jury académique se sont accordés pour dire qu’il ne s’agissait pas d’un travail historique, mais plutôt d’une œuvre « mythique » ou « allégorique » selon leurs propres termes ; bref d’un travail d’imagination et non pas d’un travail de recherche scientifique.
« Surveiller et Punir » est une œuvre de fiction.
Selon Foucault, la prison serait l’institution totalitaire paradigmatique : un espace totalement clos et totalement contrôlé, ou les détenus sont réduits à l’état de pur sujet face au « pouvoir » des gardiens.
La vérité est passablement différente. Dans une prison réelle, à la différence du fantasme que l’on trouve dans les pages de « Surveiller et Punir », la surveillance et le pouvoir vont dans les deux sens, et les gardiens l’apprennent très vite, parfois à leurs dépens. Il y a une différence entre le règlement et comment il est appliqué dans les faits. Il faut vraiment rien connaître aux prisons pour ne pas savoir cela.
Quand Foucault a écrit « Surveiller et punir » , il ne s’est jamais rendu dans un établissement pénitentiaire, et, comme le rappelle Hugo Micheron (« Le jihadisme français »), « Plusieurs chercheurs ont également fait remarquer que les règlements intérieurs dont le philosophe donnait lecture étaient tombés en désuétude depuis plusieurs décennies au moment où il y avait recours pour fonder son argumentation. »
Le paradoxe actuelle c’est que le discours de Foucault qui voyait des pouvoirs de contrôle disciplinaires partout, est lui même devenu une machine de pouvoir disciplinaire pour les minorités organisées, qui s’en servent pour surveiller et punir les écarts de langage, normaliser et redresser les comportements. Ce en quoi ils suivent encore l’exemple du maitre, qui s’était publiquement prononcé pour une justice « prolétarienne » particulièrement expéditive et dépourvue de toutes les formalités « bourgeoises » du procès.
L’historien Claude Quétel dans son livre « Histoire de la folie : De l’Antiquité à nos jours » démonte complètement Foucault. Ce livre montre bien que les thèses de Foucault sur le sujet étaient complètement fausses
Un autre point en commun entre bon nombre de sociologues et de complotisme c’est l’idée que l’élite est mauvaise. Pour eux, l’élite a de mauvaises intentions à l’égard du peuple.
Chez les sociologues, cela s’explique je pense en grande partie à cause du fait qu’ils soient de gauche radicale. Or, pour une bonne partie de la gauche (c’est particulièrement vrai pour la gauche radicale): il y a une vraie haine à l’égard de tout ceux qu’ils considèrent comme puissants (noter que le mot considérer est important car il y a parfois un décalage important avec la réalité).
Pour eux, toute forme d’inégalité est d’office le fruit de domination et d’oppression (ce qui est absurde).La gauche considère par principe que les puissants qui sont forcément « privilégiés » sont mauvais et les faibles qui sont forcément des « dominés » sont bons. D’office, si on est puissant c’est que ‘on est mauvais. Et si on est faible, on est d’office bon. Bien sûr, ce mode de pensée se retrouve à des niveaux variés au sein de la gauche. Chez la personne de gauche lambda, ce n’est pas trop marqué. Par contre, chez la gauche radicale et la bourgeoisie de gauche c’est très marquée.
La gauche se voit comme celle qui défend les plus faibles mais en vérité, chez une bonne partie d’entre elle, on a plus l’impression que c’est la haine des puissants qui les anime.
Or, cette haine des puissants peut les conduire à rejeter l’élite. Et à être complotiste à l’égard de l’élite qui est vu comme profondément malfaisante et comme complotant contre les faibles pour les opprimer.
On retrouve cette manière de pensée chez énormément de sociologues.
Beaucoup de sociologues comme de complotistes souffrent d’un biais d’attribution hostile (cela consiste à attribuer à autrui une intention hostile).
Je parle même pas du fait qu’il est grotesque de considérer l’élite comme un tout homogène. N’existe pas t il différents types d’élite ?? Est ce que tous les membres de l’élite pensent la même chose ??
Honnêtement, quand on lit des travaux de sociologie, on voit très bien que cela tient plus des essais politiques qu’autre chose. Il y a beaucoup d’affirmations basés sur aucune preuve. Le pire c’est qu’ils foutent des notes de bas de page pour se donner de la crédibilité. Puis quand on se renseigne sur la note, on se rend compte que c’est juste les affirmations d’untel mais qu’en rien ces affirmations sont étayés par une étude. Ou bien il s’agit carrément d’études qui affirment le contraire de ce que le texte dit.
La sociologie à l’heure actuelle repose surtout un langage savant et complexe pour donner l’impression que c’est quelque chose de crédible, des arguments d’autorité (Foucault a affirmé que X, donc forcément c’est vrai, oui mais moi je suis sociologue) et parfois ils ajoutent quelques statistiques pour impressionner (sauf qu’en général, ces statistiques ne prouvent rien). De toute façon, la grande majorité des sociologues ne maitrisent absolument pas l’outil statistique.
Le pire c’est la belle schizophrénie de beaucoup de sociologues qui revendiquent un rôle militant puis viennent pleurnicher quand on leur dit qu’ils sont des militants.
Bourdieu a joué un rôle central dans la destruction de l’école française : https://www.lesechos.fr/amp/213219?__twitter_impression=true
Mark Lilla dans « The reckless mind » rappelait à propos de Foucault : « Comme tous les livres de Foucault, il s’appuie sur des sources d’archives extrêmement limitées et pourtant il parle dans le registre magistral de l’Histoire du Monde. »
Les profanes peuvent prédire quelles études en sciences sociales se répliqueront avec succès
https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2515245920919667
En gros, si une étude entre en conflit avec le bon sens, vous devriez probablement vous ranger du bon sens (au moins jusqu’à ce qu’elle soit correctement répliquée).
Un livre intéressant : « Science Fictions: How Fraud, Bias, Negligence, and Hype Undermine the Search for Truth » de Stuart Ritchie.
Qu’est-ce qui ne va pas avec les sciences sociales et comment y remédier
https://fantasticanachronism.com/2020/09/11/whats-wrong-with-social-science-and-how-to-fix-it/
Peut-on faire confiance aux méta-analyses?
https://osf.io/preprints/metaarxiv/xfbjf
« Cinq des 20 méta-analyses sélectionnées au hasard que nous avons tenté de reproduire n’ont pas pu être reproduites du tout … »
Environ la moitié des 500 calculs de taille d’effet vérifiés à partir de méta-analyses psychologiques ne sont pas reproductibles: https://psyarxiv.com/g5ryh/
L’association entre l’exagération dans l’actualité scientifique liée à la santé et les communiqués de presse académiques: étude observationnelle rétrospective
https://www.bmj.com/content/349/bmj.g7015
On blâme beaucoup les journalistes pour leur mauvaise représentation des actus santé, mais il semblerait qu’une partie de la faute repose sur les universités voire les chercheurs eux-mêmes, qui exagèrent leurs résultats dans le communiqué de presse pour gagner en notoriété.
D’où le danger pour les médias de se baser sur les seuls communiqués de presse sans vérifier les résultats desdites études, et donc le danger de ne pas avoir de scientifiques dans la rédaction ayant la capacité de vérifier l’étude et d’interpréter correctement les résultats…
Il y a des raisons de penser que les médias mettent en avant des études avec une méthodologie plus faible: https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0085355
Les journalistes semblent mettre en avant des études de « moins bonne qualité » i.e. venant de journaux à plus faible impact, en favorisant observations à faible nombre de participants et analyses transversales plutôt qu’essais contrôlés randomisés.
Chacun jugera des raisons pouvant expliquer un tel biais mais entre buzz, anticonformisme et légitime alerte l’équilibre est délicat.
L’impact sur les peurs et connaissances du grand public est sans doute considérable. Plus anecdotique l’article cite une grève du NYT en 1978 qui a permis de constater que les articles repris dans la presse étaient à leur tour davantage cités
Un psychologue met en garde sa propre discipline de se méfier du « blanchiment de la science », en mettant l’accent sur des preuves fragiles aux déclarations de politique grandiloquentes. https://thepsychologist.bps.org.uk/volume-32/march-2019/embrace-unknown
(On insiste souvent sur le problème des biais des scientifiques (qui est une partie du problème) mais pas assez sur le fait que les scientifiques devraient bien plus préciser à quel point leurs connaissances sont solides. Ils ne devraient pas présenter ou même propager des recherches continues et toujours ouvertes comme des connaissances établies ou exiger que ces recherches servent de base des politiques).
Il n’existe pas de politique purement fondée sur des preuves: http://review.chicagobooth.edu/economics/2019/article/purely-evidence-based-policy-doesn-t-exist
Un bon article qui explique qu’en macro économie, la plupart du temps, les données ont besoin d’une théorie, d’un modèle conceptuel pour être utiles.
Cet article aurait pu ajouté que, dans de nombreux cas, nous ne savons pas vraiment dans quelle mesure les modèles que nous utilisons pour interpréter les données sont fiables ou même s’ils sont fiables.
Un excellent article sur ce que savent réellement les économistes: https://shift.newco.co/2017/03/02/what-do-economists-actually-know/
Un article inexistant intitulé « L’art d’écrire un article scientifique » a été cité 480 fois, y compris par 79 articles évalués par des pairs, principalement pour soutenir l’affirmation selon laquelle « un composé, la rutine, pourrait diluer le sang, réduire la perméabilité capillaire, et abaisser la tension artérielle
https://www.the-matter-of-facts.com/amp/the-phantom-reference-and-the-propagation-of-error?__twitter_impression=true
Quand on voit ce genre d’articles il y a des raisons de se méfier de la recherche
La nullité des experts lors de cette crise du coronavirus aura été impressionnante : https://unherd.com/2020/10/how-the-experts-messed-up-on-covid/
Ils se sont quand même bien plantés : « les masques ça marche pas », « les virus n’ont pas de frontières », « méfiez bous plutôt de la grippe ».
le pire c’est l’argument des frontières ils ont refusé à la base de défendre la fermeture des frontières uniquement pour des raisons politiques. Et putain l’argument »le virus ne connait pas les frontières » c’est tellement stupide (car les personnes porteurs du virus eux connaissent les frontières).
Les médecins ont été d’une nullité abyssale. 3 mois a dire c’est une petite grippe, et c’est quand leur services ont explosé qu’ils ont commencé à voir que c’était chaud. Et après aucune remise en question, aucune préparation pour la seconde vague. Et leur seule préconisation c’est « il faut mettre tout le monde en prison pendant 10 ans, et il faut nous augmenter. » Aucune prise en compte des réalités sociale et économiques du monde. Par contre, Pour t’expliquer que c’était impossible de former même un peu des gens pour aider dans la réa, ils etaient la.
Un article intéressant sur un type d’études scientifiques qui est très problématique : https://carcinisation.com/2020/12/11/survey-chicken/amp/?__twitter_impression=true
Bon nombre d’études sont basés sur des enquêtes. Or, celles-ci sont loin d’être vraiment fiables
Pour ce qui est de la prédiction:
« Au printemps 2020, nous avons demandé aux spécialistes des sciences sociales et aux américains normaux de faire des prédictions sur les conséquences sociétales du COVID-19 … Les spécialistes des sciences sociales n’étaient pas plus précis que la personne moyenne dans la rue … la confiance était négativement liée à l’exactitude » https://psyarxiv.com/g8f9s/
« Nous voulons beaucoup de choses de nos prévisionnistes, et la précision n’est souvent pas la première chose … nous nous tournons vers les prévisionnistes pour une assurance idéologique, nous nous tournons vers les prévisionnistes pour le divertissement et nous nous tournons vers les prévisionnistes pour minimiser les fonctions de regret » https://medium.com/conversations-with-tyler/philip-tetlock-tyler-cowen-forecasting-sociology-30401464b6d9
Les scientifiques surestiment souvent la généralité des connaissances et la portée du consensus dans leur champ. C’est humain, mais assez erroné d’une part, la spécialisation ne permet un approfondissement qu’au prix de la simplification d’un problème. Ainsi, un expert en sait plus, mais sur un sujet que sa discipline à pris soin de réduire, justement pour pouvoir avancer ainsi un psychologue, parce qu’il parle et écrit pour ses pairs, doit ignorer une multitude de dimensions, sociologiques par exemple, et donc renoncer à comprendre vraiment son sujet s’il veut pouvoir avancer d’autre part, la valeur d’un consensus est généralement beaucoup plus faible que ne le croient ceux qui y participent, car la science est hautement spécialisée, et chacun ignore donc la masse de recherche “en lien” avec ce qui est dit dans sa sous-discipline.
Le consensus entre médiéviste sur l’interprétation d’un symbole, par exemple, n’a que peu de valeur. Car si cela tombe en quelques décennies, les normes historiques évolueront, les linguistes ré-interprétation la notion de symbole, d’autres se chargeront de montrer qu’il faut recommencer.
Hors mathématiques, que ce soit en sciences naturelles ou humaine, il n’y a de consensus qui mérite ce nom que sur un certain nombre de décennies, au moins, et surtout, sur un très grand nombre de branches et de disciplines.
Ou bien si le consensus s’appuie sur des preuves solides alors on peut avoir confiance dans ce consensus. Il est toujours important de vérifier sur quels preuves s’appuient le consensus pour déterminer sa fiabilité.
Un consensus scientifique peut très bien existé juste parce que 90% des universitaires d’une discipline ont la même idéologie politique. Donc ils ont les mêmes biais. (Cela s’est déjà vu par le passé par exemple en psychologie politique)
Le pire c’est que la situation semble empirer :
https://www.wsj.com/articles/the-ideological-corruption-of-science-11594572501?redirect=amp#click=https://t.co/knHhgbKkXg
La méfiance à l’égard des experts est justifiée lorsque l’idéologie politique des experts est largement prédictive de leur évaluation des questions factuelles.
Il arrive régulièrement que les prédictions des experts coïncident avec leur souhait. (C’est très fréquent chez les experts des sciences sociales). Cela donne une bonne raison de s’en méfier.
Les gens auraient plus confiance dans les experts s’ils racontaient moins de merde. Un économiste de Stanford pense que les républicains sont racistes car ils utilisent plus les mots « sous comités » ou « gouvernement central »
https://web.archive.org/web/20211112161834/https://threadreaderapp.com/thread/1459176570690670613.html
Un excellent article sur les sciences sociales: https://cspi.substack.com/p/the-overwhelming-underwhelmingness