Ce billet fait suite à la partie 1 et la partie 2 qui ont été publiés au cours des dernières semaines.
Pourquoi est-ce qu’un taux de change fluctue ?
À court terme, les taux de changes sont influencés par les flux monétaires entre les pays (commerce international, investissement, tourisme, etc). Par contre, à long terme, les taux de changes sont influencés par les différences d’inflation entre les pays. Pour comprendre cela, il faut vous rappeler que l’inflation signifie la perte de pouvoir d’achat d’une monnaie.
Par exemple, si l’inflation est de 5% aux États-Unis et de 3% au Canada, cela signifie que le pouvoir d’achat du dollar américain perdra 5% de son pouvoir d’achat alors que le dollar canadien perdra 3% de sa valeur. Dans ce scénario, il serait normal de voir le dollar canadien s’apprécier par rapport au dollar américain puisque le pouvoir d’achat du huard s’améliore par rapport à celui du « green back ».
Supposons que le taux de change initial était de 1 dollar canadien pour 1 dollar US et qu’un paquet de gomme se vendait initialement $1 dans les deux pays. Après que l’inflation se sera manifestée, ce paquet de gomme pourrait se vendre $1.03 au Canada et $1.05 aux États-Unis. Cela implique un taux de change d’environ 1.0194 dollars américains pour un dollar canadien. Le taux de change du dollar canadien par rapport au dollar américain se serait donc apprécié d’environ 1.94%.
Par conséquent, si un pays crée beaucoup de monnaie sur une période donnée générant ainsi beaucoup plus d’inflation que les autres, le taux de change de sa devise va se détériorer par rapport aux autres devises. À noter que sur les marchés des changes, ce n’est pas seulement l’inflation passée qui compte, mais aussi l’inflation anticipée par les marchés.
Est-ce que le gouvernement devrait intervenir pour faire baisser le taux de change et ainsi favoriser les exportations? Non! Pour ce faire, le gouvernement devrait créer de la monnaie domestique et la vendre sur le marché des changes contre des devises étrangères. Cela mettra de la pression à la baisse sur la devise locale ce qui rendra les exportations de ce pays moins chères aux yeux des étrangers, qui théoriquement importeront davantage de biens de ce pays. On peut donc dire que la compétitivité des exportateurs de ce pays s’améliore (temporairement) lorsque la devise se dévalue.
Cependant, les citoyens de ce pays doivent maintenant payer plus cher pour les biens qu’ils importent d’autres pays étant donné la perte de pouvoir d’achat de leur devise. Or une baisse du pouvoir d’achat des individus équivaut à un appauvrissement. Cette politique aurait donc comme impact d’appauvrir l’ensemble des citoyens au profit des exportateurs, ce qui est injuste.
De plus, au bout d’un certain temps, l’inflation engendrée par la création de monnaie fera augmenter les prix locaux, et donc les coûts de production des exportateurs, ce qui fera en sorte de réduire leur compétitivité sur les marchés étrangers. Ce sera donc le retour à la case départ, mais avec une devise dépréciée et donc des d’importations plus dispendieuses.
Un taux de change qui s’apprécie est une très bonne chose. Ça augmente notre pouvoir d’achat en tant que consommateurs, mais aussi en tant qu’investisseurs. Ces investissements favorisent l’innovation, l’amélioration de la productivité et la création de richesse. Cela peut parfois créer des changements dans le structure de l’économie, lesquels peuvent mener à certains bouleversements. Il ne faut cependant pas résister à ces changements, qui sont inévitables de toute façon. Au Québec, suite à l’appréciation du dollar canadien survenue au cours des années 2000, beaucoup d’emplois manufacturiers ont été perdus, mais ils ont été remplacés par des emplois dans d’autres secteurs et la population y a gagné au change puisque le chômage a diminué et l’économie a été prospère.
Pourquoi est-ce que les taux d’intérêt fluctuent?
Un taux d’intérêt sert à rémunérer un épargnant. Les humains préfèrent généralement consommer quelque chose tout de suite plutôt que dans 1 an. Par exemple, si vous n’avez pas de micro-ondes et que je vous permettais d’en obtenir un gratuitement, il est fort probable que vous préféreriez l’avoir tout de suite plutôt que dans un an. Il est donc normal qu’une chose vaille moins dans un an que maintenant.
Donc si je vous prête de l’argent, il est normal que je veuille être rémunéré car cet argent a plus de valeur pour moi maintenant qu’au terme du prêt. Il faut donc que je sois compensé pour la perte de jouissance de cet argent pour la durée du prêt.
Le taux d’intérêt que j’exigerai de vous sera influencé par plusieurs facteurs :
– Tout d’abord, si beaucoup de gens épargnent, il y aura beaucoup d’argent à prêter; autrement dit l’offre de crédit sera élevée. Selon la loi de l’offre et la demande, une offre plus élevée fait généralement baisser les prix; donc plus il y a d’épargne disponible, moins le taux d’intérêt sera élevé.
– En revanche, si beaucoup de gens désirent emprunter, la demande de crédit sera élevée. Selon la loi de l’offre et la demande, plus la demande est élevée, plus le prix sera élevé, donc le taux d’intérêt augmentera.
– L’autre facteur influençant le taux d’intérêt sera mes anticipations d’inflation. Si j’anticipe un taux d’inflation de 5%, cela signifie que je m’attends à ce que le pouvoir d’achat de l’argent que je vous prête diminue de 5%. Je voudrai donc être compensé pour cela, autrement je m’appauvrirais à vous prêter de l’argent. On peut donc dire que plus les anticipations d’inflation sont élevées, plus le taux d’intérêt sera élevé.
– Finalement, l’autre déterminant important des taux d’intérêt est la prime de risque. Le taux d’intérêt que j’exigerai de vous sera plus élevé si vous êtes un chômeur que si votre salaire annuel est de $200,000, car le chômeur représente un profil plus risqué. Il est donc normal de vouloir être compensé pour ce risque à l’aide d’un taux d’intérêt plus élevé.
Ceci étant dit, les taux d’intérêt ne sont généralement pas laissés à eux-mêmes, au gré du marché. Le gouvernement, à travers la banque centrale, tente de les influencer; c’est ce qu’on appelle la politique monétaire. La mise en oeuvre de cette politique est effectuée par la banque centrale, qui utilise les différents moyens à sa disposition pour influencer le rythme de création de monnaie.
En faisant accélérer la création de monnaie, la banque centrale fait augmenter la quantité de crédit en circulation. Cette augmentation artificielle de l’épargne disponible fera généralement baisser les taux d’intérêt. L’épargne résultant de création de monnaie est bien entendu artificielle, mais les marchés ne font pas la différence. Cependant, la banque centrale doit faire attention, car si elle accélère trop la création de monnaie, les anticipations d’inflation augmenteront, ce qui fera augmenter les taux d’intérêt.
L’objectif des politiques monétaires modernes est de maintenir l’inflation dans une fourchette de 1% à 3% par année. Pour y arriver, la banque centrale doit calibrer la vitesse à laquelle la monnaie est créée par le système.
Qui bénéficie de l’inflation et qui en souffre?
Tel que démontré dans mon exemple de l’île déserte, le premier bénéficiaire des nouveaux coquillages est celui qui les reçoit en premier. Pas besoin de chercher loin pour trouver quels sont les plus grands gagnants de la création de monnaie : ce sont les banques commerciales. Celles-ci ont le pouvoir de convertir des dettes en actifs et de générer un rendement sur ces actifs. Une bonne partie des profits des banques sont donc réalisés grâce à la création de monnaie.
L’autre groupe qui en bénéfice sont les emprunteurs, puisque tel que démontré dans la section précédente, la création de monnaie fait baisser les taux d’intérêt. Qui sont selon vous les plus gros emprunteurs de la société? Ce sont les gouvernements! Ainsi, la création de monnaie permet aux ménages, aux entreprises et surtout aux gouvernements de s’endetter en payant un taux d’intérêt maintenu artificiellement bas par la création de monnaie.
Conséquemment, il n’est pas surprenant de constater que les niveaux d’endettement aient constamment augmenté durant les dernières décennies. En fait, aux États-Unis, si on additionne les dettes des ménages, des entreprises et du gouvernement, celles-ci totalisent près de 400% du produit intérieur brut! Ce chiffre était de moins de 150% à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. La création de monnaie facilite le crédit et favorise l’endettement.
Le cas du gouvernement est particulièrement intéressant. Les politiciens adorent dépenser puisque ces dépenses leurs permettent de mousser leur popularité et de faciliter leur réélection. Pour dépenser davantage, les gouvernements n’hésitent pas à s’endetter; d’où le besoin de la création de monnaie pour maintenir les taux à de bas niveaux.
Dans le même ordre d’idées, les entreprises dont les produits et services sont généralement achetés en s’endettant (immobilier, infrastructures routières ou autres, voitures, meubles, véhicules récréatifs, etc) bénéficient de la création de monnaie puisque celle-ci fait mousser leurs ventes.
L’inflation ne fait pas que des gagnants; les perdants sont très nombreux. Il y a d’abord les salariés dont le salaire croit moins vite que l’inflation. Si l’inflation a été de 5% cette année et que votre salaire n’a été augmenté que de 2%, vous êtes dorénavant plus pauvre de 3% puisque le pouvoir d’achat de votre salaire aura diminué.
Il y a aussi les épargnants, qui voient le pouvoir d’achat de leurs épargnes fondre en raison de l’inflation. Si vous avez de l’argent dans votre compte-chèque à la banque et que l’inflation est de 5%, la valeur de cet argent aura diminué de 5% chaque année. Un retraité qui reçoit une rente fixe s’appauvrit chaque année en conséquence de l’inflation.
La baisse du pouvoir d’achat de la monnaie qu’engendre l’inflation ne signifie pas que ce pouvoir d’achat disparaît. Comme je le démontrais dans mon exemple de l’île déserte, les nouveaux coquillages ne modifient pas la quantité de richesse sur l’île, mais influencent plutôt la répartition de celle-ci. Donc, si vous avez $100 dans votre compte de banque durant un an et que l’inflation est de 5% cette année, la perte de pouvoir d’achat qui en résulte, en l’occurrence $5, n’est pas disparue. Ce $5 a simplement été indirectement subtilisé par quelqu’un d’autre; en l’occurrence les banques et les emprunteurs.
« Un taux d’intérêt sert à rémunérer un épargnant. Les humains préfèrent généralement consommer quelque chose tout de suite plutôt que dans 1 an. Par exemple, si vous n’avez pas de micro-ondes et que je vous permettais d’en obtenir un gratuitement, il est fort probable que vous préféreriez l’avoir tout de suite plutôt que dans un an. Il est donc normal qu’une chose vaille moins dans un an que maintenant.
Donc si je vous prête de l’argent, il est normal que je veuille être rémunéré car cet argent a plus de valeur pour moi maintenant qu’au terme du prêt. Il faut donc que je sois compensé pour la perte de jouissance de cet argent pour la durée du prêt. »
Un bon vidéo de Martin Masse sur les préférences temporelles:
http://www.leblogueduql.org/2009/04/les-pr%C3%A9f%C3%A9rences-temporelles-linterventionnisme-%C3%A9tatique-et-la-civilisation.html
Un autre excellent article!
2 commentaires:
« Est-ce que le gouvernement devrait intervenir pour faire baisser le taux de change et ainsi favoriser les exportations? Non! Pour ce faire, le gouvernement devrait créer de la monnaie domestique et la vendre sur le marché des changes contre des devises étrangères. Cela mettra de la pression à la baisse sur la devise locale ce qui rendra les exportations de ce pays moins chères aux yeux des étrangers, qui théoriquement importeront davantage de biens de ce pays. On peut donc dire que la compétitivité des exportateurs de ce pays s’améliore (temporairement) lorsque la devise se dévalue.
Cependant, les citoyens de ce pays doivent maintenant payer plus cher pour les biens qu’ils importent d’autres pays étant donné la perte de pouvoir d’achat de leur devise. Or une baisse du pouvoir d’achat des individus équivaut à un appauvrissement. Cette politique aurait donc comme impact d’appauvrir l’ensemble des citoyens au profit des exportateurs, ce qui est injuste. »
Voilà ce que la Chine n’a pas compris. Non, en fait, les dirigeants chinois le savent certainement, mais ce ne sont pas eux qui souffrent. Crois-tu que dans une véritable démocratie, avec des élections libres à plusieurs partis (même si aucun de ces partis n’était vraiment pro-marché), le taux de change chinois serait le même qu’actuellement?
_____________
Mon deuxième commentaire vise à compléter l’analyse:
Il est vrai que le taux d’inflation influence la valeur de la monnaie exprimée en terme de taux de change. Mais je crois que la relation est beaucoup plus directe lorsqu’on évalue la valeur de la monnaie en terme de parité des pouvoirs d’achat.
La distinction entre le taux de change et la ppa évolue lentement en général mais peut subir des chocs lorsque les perspectives d’un pays (ou plutôt on devrait parler de zone monétaire car il y a de plus en plus de pays qui partagent une même monnaie).
Voilà pourquoi j’ajouterais un autre facteur assez important pour l’évolution des taux de changes à long terme: le pouvoir d’attraction social et politique. Si on croit que de nouvelles politiques d’un pays (à la Chavez, par exemple) influenceront le développement de façon négative la qualité de vie d’un pays, si personne ne veut s’y établir, si les gens souhaitent s’en aller, alors le taux de change risque de changer à long terme même si, par miracle, le taux d’inflation reste sous contrôle.
@JP
1. Difficile de répondre à cela. Je ne sais pas si les gens en sont suffisamment conscient.
2. Quant au pouvoir d’attraction social et politique, je dirais que la seule raison pour que cela s’applique est l’utilisation d’une devise comme monnaie de réserve.
Autrement, je ne crois pas qu’une devise dévie substantiellement de la PPA. La monnaie du Vénézuela se déprécie parce que le gouvernement imprime de la monnaie à profusion.
Excellente série de billets.
J’aimerais ajouter que pour certains pays en particulier la création de monnaie aide à financer le complexe militaro-industriel. Fort utile pour maintenir une présence militaire à l’échelle planétaire et financer des guerres à « bon marché ».
Ceux qui prônent une « politique monétaire » devrait garder cela en tête.
@Sylvain
Tout à fait.
Je n’ai pas touché ce point ici, l’ayant déjà amplement expliqué dans mon billet intitulé « La guerre et l’inflation ».
Pour le taux de change, vous oubliez l’effet Balassa-Samuelson, qui fait que des pays de niveau de développement différent ont un taux de change qui s’écarte sensiblement de la parité de pouvoir d’achat.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:PPP2003.svg
C’est seulement le secteur d’importations/exportations qu’il y a une telle égalisation du pouvoir d’achat.
C’est ce même effet qui rend impossible de conclure sur le fait que le yuan est sous-évalué ou non.
Sinon, le taux d’endettement qui est passé de 150% à 400%, cela ne signifie pas que l’épargne ait diminué. Il faudrait pour cela, il faudrait plutôt regarder le patrimoine et le capital accumulé.
« l’effet Balassa-Samuelson »
En plein le genre de chose qui fait en sorte que le commun des mortels est complètement dérouté lorsqu’il est question d’économie.
« le taux d’endettement qui est passé de 150% à 400%, cela ne signifie pas que l’épargne ait diminué. »
J’ai ajouté un graphique au bas du billet et ici:
Je ne sais pas si les chiffres sont disponibles, mais je suis certain que le patrimoine et le capital (nets de la dette) en ont pris pour leur rhume au cours des 10 dernières années.
Pour les États-Unis, le taux d’épargne est effectivement très bas, mais ce n’est pas aussi marqué dans le reste de l’OCDE et s’explique peut-être par le rôle privilégié du dollar.
Par ailleurs, la période que vous couvrez est une période de désinflation. La période remontant jusqu’en 1945 voire 1913 aurait été plus pertinente.
Oh boy, là, pas de bisou pour minarchiste (contrairement aux 2 autres textes de cette série).
😉
Sérieux, il y a tellement d’erreurs dans ce texte, que j’en suis découragé. J’ai beau aimé lire et écrire, il y a quand même des limites…
Et la dernière fois que j’ai essayé de débattre de ces erreurs, cela a dégénéré en insultes, en arguments d’autorité(pas nécessairement de votre part) et en censure.
Je refais donc ma proposition: un débat audio entre vous( celui qui a les diplômes et l’expertise), et moi (le nobody).
Oui ou non ?
😉
J’imagine que ce sera non, car vous avez quelque chose à perdre: votre crédibilité…
Ou peut-etre allez vous en gagner… si vous me mettez K.O. ?
🙂
@Sebas
Je n’ai pas de temps à perdre avec un bozo comme toi.
Tu as déjà perdu ta crédibilité bon nombre de fois sur ce blogue et sur d’autres.
Il n’y a absolument personne d’intéressé à entendre ce que tu as à dire.
Commence donc par élaborer un argument structuré et supporté par des chiffres démontrant une de mes supposé erreurs, et peut-être prendrai-je une seconde pour répondre.
Sinon, fait de l’air.
Minarchiste:
Arguments d’autorité…
Et pourquoi ces insultes, je ne comprends vraiment pas ton attitude…
Je vais répondre à tous tes sophismes sur d’autres blogues et à d’autres moements… qui ne censurent PAS mes réponses, qui n’utilisent pas les arguments d’autorité, etc.
Et comme je l’ai déjà écrit: j’ai essayé de débattre avec toi sur TON blogue et à chaque fois tu censures mes réponses qui démontrent tes erreurs, tes nombreux sophismes, tes raccourcis intellectuels. Seuls ceux qui ont peurs de la réalité font ça. Les autres laissent les réponses et démontrent avec des arguments intelligents que leurs interlocuteurs ont torts.
Je me sens pas le bienvenue ici. Les combats en bas de la ceinture, peu pour moi.
J’ai vraiment l’impression que c’est un combat d’égo, comme en politique et je déteste la politique…
J’espère que tu m’en voudras pas et mon invitation tient tjrs.
J’écris sur plusieurs blogues et TU ES LE SEUL qui me traite comme de la merde.
Faudrait peut-être que tu te demandes pourquoi…
p.s.
Regardez ce débat entre vous et moi:
http://www.antagoniste.net/2009/08/28/quand-on-encourage-lirresponsabilite/#comment-141100
Vous disiez (au # 72), que les banques privées ne créent pas de monnaie… mais dans la présente série -ici- sur l’inflation, vous dites le contraire (et là, vous avez raison !)
Voulez-vous discuter de ça (pour commencer)?
Si oui, je vais aller plus loin. Mais avant je veux être certain de votre bonne foi, et que vous n’allez PAS me censurer…
1) Tout ce que je censure ce sont les commentaires d’attaques personnelles sans argument. Tu n’as toujours pas réussi à soulever une quelconque erreur dans mes propos.
2) Je n’ai jamais dit que les banques privées ne créaient pas de monnaie. Ce que j’ai dit est qu’elles n’en créaient pas à partir de rien, mais bien à partir des dépôts.
3) Non, tu n’es pas le bienvenu ici.
Non, tu as censuré plusieurs de mes messages où je démontrais que tu faisais erreur.
Et c’est TOI qui m’insultais comme un ado.
Tu n’aimes pas avoir tort. Ce qui est normal, mais réagir comme tu le fais, démontre une grande immaturité.
Tu suis des dogmes parfois et parfois tu ne tiens pas compte de tous les parametres possibles dans tes analyses. Tu as de la difficulté à comprendre certains concepts.
L’orgueil mon cher ami… l’orgueil va te perdre…
Et c’est ce gernre de personnes qui menent notre monde.
Des personens orgueilleuses qui suivre des dogmes, controlent beaucoup (triop) de pouvoir et vont finir par conduire notre monde dans l’abime…
p.s.
Oui les banques créent de la monnaie à partir de RIEN. C’est le principe de la réserve fractionnaire. Le jour que tu vas reconnaitre ça, on pourra discuter, d’ici ce temps-là je te laisses avec tes certitudes, tes réactions d’ado…
« Oui les banques créent de la monnaie à partir de RIEN. »
Ok, dans ce cas explique moi le fonctionnement d’une banque qui n’a aucun déposant.
Explique moi comment cette banque arrivera à faire des prêts et à créer de la monnaie.
Réponse: Une fois son capital écoulé, elle ne pourra plus faire de prêts.
Conclusion: les banques ont besoin de dépôts pour créer de la monnaie. Par conséquent, elles ne créent pas de la monnaie à partir de rien, mais bien à partir des dépôts.
Le jour où tu comprendras ce mécanisme, on pourra discuter. Entre-temps, la réaction d’ado c’est toi qui la fait et ça commence à sérieusement m’énerver.
Et en passant, je te trouve TRÈS malhonnête d’affirmer que les messages que j’ai censurés contenaient des arguments démontrant mes supposé erreurs. Ceux-ci ne contenaient que des insultes.
Nous sommes toujours d’en l’attente d’un argument sérieux de ta part. Tu ne fais que m’attaquer plutôt que mes billets.
Comme je lisais par hasard sur un autre blogue ce matin:
« Quand on ne peut attaquer le message, on s’en prend au messager. »
Et en passant, dire que j’ai tort n’est pas un argument!
«Ok, dans ce cas explique moi le fonctionnement d’une banque qui n’a aucun déposant.»
Il faut au moins 1$ de dépôt… pour que le principe de la réserve fractionnaire puisse s’exercer.
Au # 84 ici:
http://www.antagoniste.net/2009/08/28/quand-on-encourage-lirresponsabilite/#comment-141100
C’est bien écrit:
«treating… the loan money as an asset on the books.»
****
Tu écris:
«Réponse: Une fois son capital écoulé, elle ne pourra plus faire de prêts.»
Pas si l’argent prêté est un ‘avoir’ qui permet de créer d’autres prêts (monnaies)
****
Tu écris:
«Conclusion: les banques ont besoin de dépôts pour créer de la monnaie. Par conséquent, elles ne créent pas de la monnaie à partir de rien, mais bien à partir des dépôts.»
Oui c’est l’évidence même… mais partir de ces dépôts elles peuvent inventer d’autres prêts… i.e. de la monnaie, beaucoup plus nombreux que le dollar initial.
***
Le pire, c’est que je sais que tu comprends tout ça. Tu es trop intelligent pour ne pas comprendre. Tu joues sur les mots…
😉
@Sebas
« Pas si l’argent prêté est un ‘avoir’ qui permet de créer d’autres prêts »
Erreur! En effet, cet argent prêté sera reprêté et créera de la monnaie. Mais cet argent prêté initialement vient du capital, IL N’A PAS ÉTÉ CRÉÉ À PARTIR DE RIEN.
Donc une banque sans capital ni dépôt ne peut pas octroyer de prêts du tout et ne peut donc pas créer de monnaie.
Si cette banque obtient $1 en dépôt et qu’elle vise un ratio de réserve de 10%, le système bancaire dans son ensemble créera environ $9 de monnaie à partir de ce $1. C’est tout. Pour créer davantage de monnaie, le système bancaire aura besoin de plus de dépots.
Ensuite tu dis:
« mais partir de ces dépôts elles peuvent inventer d’autres prêts… »
C’est ce que je disais: à partir des dépôts!
Ensuite tu cites:
«treating… the loan money as an asset on the books.»
C’est exact: le pouvoir de créer de la monnaie des banques commerciales provient du fait qu’elles peuvent convertir un dépôt à vue (passif) en prêt (actif). Ce prêt devient ensuite le dépôt d’une autre banque et ainsi de suite.
Contrairement à la banque centrale, les banques commerciales ne peuvent pas créer la monnaie comme bon leur semble, elles ont besoin des dépôt ou de leur capital propre. C’est ce que j’ai toujours dit.
Vois-tu que quand tu finis par expliquer tes arguments (plutôt que de t’attaquer à moi), je réponds par des arguments et ne pratique aucune censure.
Batince minarchiste que tu es entêté (mais j’aime ça, moi aussi je le suis)
😉
«le système bancaire dans son ensemble créera environ $9 de monnaie à partir de ce $1»
«le système bancaire dans son ensemble créera environ $9 de monnaie à partir de ce $1»
***
Et si MOI ou TOI faisons ça, on va en prison, sans passer par go.
Je le dénonce autant que toi.
Mais pour bien l’expliquer, il faut bien le comprendre.
Moi entêté? C’est plutôt toi qui est prêt à n’importe quoi plutôt que d’avouer que j’avais raison.
Je ne vais quand même pas dire le contraire de ce que je sais être la réalité juste pour te faire plaisir.
p.s.
le systême bancaire canadien peut théoriquement prêter (inventer de la monnaie à partir de rien = la différence entre le dépôt initial et les prêts devenus des ‘assets’), beaucoup plus que ‘ton’ 1 pour 9, car;
« il n’y a plus de réserve minimale légale…»
-dixit toi, dans le débat sur antagoniste
« il n’y a plus de réserve minimale légale…»
Au Canada il n’y a plus de réserve minimum, mais ça ne veut pas dire que les banques n’en ont pas, au contraire nos banques ont de bien plus grosses réserves que les banques américaines (je l’ai déjà démontré d’ailleurs sur ce blogue).
Au Canada nos banques sont plutôt règlementées au niveau de leur capital. C’est selon moi encore plus sévère parce qu’à un certain niveau de prêt, elles doivent lever du capital pour continuer à prêter, ce qui est bien plus compliqué que d’augmenter leurs réserves (surtout avec une banque centrale qui les crée à partir de rien et qui les prête aux banques pour presque rien).
OSFI prend pour acquis que si les banques ont beaucoup de capital, elles pourront survivre à une crise.
Et la crise récente a démontré qu’OSFI avait raison.
Ne vous méprenez pas, je ne prétends pas que le système canadien soit à mon goût, c’est quand même un système à réserves fractionnaires; mais il y est bien moins inflationniste que le système américain.
Non, c’est MOI qui avait raison: tu tu joues sur les mots.
😉
Les systême bancaire invente de l’argent à partir de RIEN, soit la différence entre le 1$ initial de dépôt et les prêts TOTAUX. Toi tu dis -avec raison- que ça prend au moins 1$ de dépôt pour que la ‘magie’ de la réserve fractionnaire (i.e. invention de monnaie de monopoly), s’opère; ce qui est exact et à partir de là tu affirme faussement que:
«le systême bancaire privé n’invente pas d’argent à partir de rien»
J’ai raison sur le fond, toi sur la forme, j’ai donc raison et toi tort.
Lol 😉
***
Pour ça, je suis d’accord, c’est popurquoi j’ai dis en théorie:
«Au Canada il n’y a plus de réserve minimum, mais ça ne veut pas dire que les banques n’en ont pas, au contraire nos banques ont de bien plus grosses réserves que les banques américaines (je l’ai déjà démontré d’ailleurs sur ce blogue).»
***
Que veux-tu dire par là?
«Au Canada nos banques sont plutôt règlementées au niveau de leur capital.»
As-tu les articles de lois (ou reglements), spécifiques ?
***
Pour ça:
«Ne vous méprenez pas, je ne prétends pas que le système canadien soit à mon goût, c’est quand même un système à réserves fractionnaires; mais il y est bien moins inflationniste que le système américain.»
Ouais, mais on pourrais dire que c’est parce que ici, les états ont moins FORCÉS les banques à adopter des pratiques anti libre marché: donc tout le contraire de la rhétorique médiatique…
et parce que la banque centrale est moins débile qu’au États-Unis…
@Sebas
Pour conclure, la manière utilisée par les banques commerciales pour créer de l’argent est fort différente de celle utilisée par les banques centrales, qui elles créent VRAIMENT de l’argent à partir de rien.
Sans dépôt, les banques commerciales NE PEUVENT PAS créer de monnaie. C’est tout ce que je dis.
« Que veux-tu dire par là? »
Va voir le rapport annuel de n’importe quelle banque canadienne, prend le bilan et calcule une estimation du ratio de réserve. Tu verras que ce ratio est très élevé, surtout si on le prend en pourcentage des dépôt à vue seulement (i.e. excluant les dépôt à terme, qui eux sont légitimement convertis en prêts).
Dans le cas de la Banque de Montréal, ce ratio atteignait 69% des dépôts totaux en 2009, ce qui est bien supérieur au 10% minimum aux États-Unis; et 165% des dépôts à vue.
« As-tu les articles de lois (ou reglements), spécifiques ? »
Tu peux toujours lire le Bank Act, consulter le site de OSFI ou encore tu peux lire la section sur la règlementation du rapport annuel de n’importe quelle banque canadienne.
Tu y verras que les banques canadiennes doivent maintenir un ratio de capital « tier 1 » minimal de 7% des actifs pondérés par le risque. Cette exigence est de 4% aux États-Unis.
Donc, disons qu’une banque a $1 million en capital, elle peut détenir des actifs pondérés par le risque de $14.3 millions. À partir de ce moment, si elle veut accorder de nouveaux prêts, elle devra lever du capital sur les marchés financiers.
Beaucoup de pays songent présentement à copier notre système et à exiger des ratios de capital tier 1 plus élevés.
http://www.td.com/economics/special/ca0209_banks.jsp
http://en.wikipedia.org/wiki/Capital_requirement#Different_International_Implementations
« on pourrais dire que c’est parce que ici, les états ont moins FORCÉS les banques à adopter des pratiques anti libre marché »
Ça dépend. Au point de vue du potentiel de inflationniste du système (création de monnaie), le système canadien fait face à plus de restrictions; ce qui est aussi bien comme ça dans un système à réserves fractionnaires et à monnaie fiduciaire.
Sur d’autres aspects, le système canadien est plus libéral (pas de CRA / HUD) alors que sur d’autres il est carrément subventionné (SCHL).
Ceci étant dit, lorsqu’on parle de la présence d’une banque centrale, il est difficile de parler de libre-marché. Tout ce qu’on faire c’est identifier le système qui a moins de risque de s’écrouler et de ruiner notre pouvoir d’achat.
« la banque centrale est moins débile qu’au États-Unis… »
Je pense que c’est le cas en effet.
«Sans dépôt, les banques commerciales NE PEUVENT PAS créer de monnaie. C’est tout ce que je dis.»
Tu sais que je t’aime bien, même si tu es loin d’être parfait. L’entêtement (surtout dans ce monde de plus en plus «mouton»), lorsqu’on a raison, c’est BON, mais pas lorsqu’on a tort…
Tu te trompes: les banques PRIVÉES inventent bel et bien de l’argent à partir de rien, i.e. la différence entre les dépôts et TOUS leurs prêts.
Les banques privées créent de la masse monétaire, à partir de rien. En réalité, ce sont les banques privées qui créent presque toute la masse monétaire (et donc l’inflation), sous forme de dettes/prêts… mais bien sûr, il ne faut pas leur en vouloir, car c’est une LOI, donc l’état, qui permet cette fraude….
Je sais que tu le sais.
Et c’est important de bien nommer/décrire les choses pour que les étatistes comprennent l’entière réalité. Si tous les étatistes, autant ceux à droite, qu’à gauche, comprenaient seulment ça, ils seraient tous libertariens/minarchistes…
😉
***
Pour le reste, merci. Je vais relire tes réponses et me faire aller la neurone avant de te répondre…
@Sebas
» les banques PRIVÉES inventent bel et bien de l’argent à partir de rien, i.e. la différence entre les dépôts et TOUS leurs prêts. »
Cette phrase démontre bien ce que je pensais: tu ne comprends pas le mécanisme, mais vraiment pas.
Dans le système actuel, la monnaie est créée sous forme de dette, et ce même lorsque c’est la banque centrale qui crée la monnaie. Si tout le monde remboursait ses dettes (y compris le gouvernement) aujourd’hui, il n’y aurait plus du tout de monnaie en circulation. Donc, les prêts sont équivalents à 100% de la masse monétaire (et ne vient pas contredire cela, c’est un fait).
Et après avoir été octroyés, tous ces prêts sont d’abord déposés; ils deviennent donc un dépôt. En fait, la seule monnaie qui n’est pas un dépôt à tout moment est l’argent liquide.
Or l’argent liquide représente moins de 5% de la masse monétaire. Donc, la différence entre les prêts totaux et les dépôts totaux est inférieure à 5%…
C’est pour cela que j’affirme que les banques ont besoin des dépôts pour créer de la monnaie, et cette thèse tient parce que c’est la réalité!
Maintenant, peut-être seras-tu encore perplexe devant cette grave erreur de compréhension que tu as commise.
Alors pose-toi la question suivante:
pourquoi est-ce que ma banque me paie de l’intérêt, aussi petit soit-il, sur mon compte épargne? Pourquoi ne me charge-t-elle aucun frais lorsque je dépose de l’argent, comme pour tous les autres services?
Réponse: parce qu’elle a besoin de ces foutus dépôts pour émettre des prêts! C’est aussi pourquoi les banques mettent en place pleins de stratégies pour attirer les dépôts à vue et c’est pourquoi la venue d’un compétiteur comme ING Direct (qui paie un taux élevé sur les dépôts à vue) a fait très mal aux banques canadiennes.
Si elle pouvait vraiment créer de la monnaie à partir de rien, elle se foutrait de mes ti dépôts et se créerait des zillions gratuitement. Mais ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.
Lorsque les dépôts sont insuffisants, les banques commerciales doivent soit emprunter sur les marchés monétaires, soit emprunter à la banque centrale, soit lever du capital. C’est ce qu’elle font quotidiennement; tu peux d’ailleurs vérifier ces flux monétaires dans leurs états financiers (si tu étais capable de lire des états financiers bien entendu).
La capacité de création de monnaie du système bancaire actuel provient de leur capacité à prêter l’argent des dépots sans égard à leur maturité. C’est ça qu’il faut comprendre. Un dépôt à terme de 6 mois devrait être prêté pour 6 mois, pas 5 ans. Un dépôt à vue ne devrait pas être prêté du tout.
«Cette phrase démontre bien ce que je pensais: tu ne comprends pas le mécanisme, mais vraiment pas.»
Au contraire, je le comprends MIEUX que toi.
C’est drôle parce nous disons la même chose mais on arrive à 2 conclusions différentes.
Et ta condescendance ne sont pas des arguments qui démontrent ta superiorité intellectuelle. Si tu continuex à houer au plus intelligent avec moi, tout ce que tu vas réausssir à faire c’est démontrer que tu es de mnauvaise foi (face à ceux qui sont rééllement intelligents).
Philippe (le minarchiste québécois), Martin Masse, et les Mises institut de ce monde, comprennent eux et pourquoi pas toi ????????????????,
Ecoute minarchiste, c’est simple, la masse monétaire totale est composée à 95% et plus de dettes, et ces dettes sont INVENTÉES À PARTIR DE RIEN, par le systême bancaire. Oui, oui il faut des dépôts pour commencer le processus de la réserve fractionnaire….
Mais cela ne change rien à rien à la réalité…
#p.s.
Plus tu es condescandant, plus cela démontre que tu n’a PÂS d’arguments: cesse ça, svp.
@ Minarchiste qui écrit:
«Tu peux toujours lire le Bank Act, consulter le site de OSFI ou encore tu peux lire la section sur la règlementation du rapport annuel de n’importe quelle banque canadienne.»
Oh, tu me déteste vraiment? 🙂
Sérieux, j’espérais qu’avec tes connaissances -pointues- t’aurais pu m’épargner cette souffrance…
J’ai déjà lu de bonnes parties du Bank Act (Loi sur les banques), mais je ne me souviens plus de ce détail, car je ne cherchais pas ça…
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Pour ça:
«Tu y verras que les banques canadiennes doivent maintenir un ratio de capital « tier 1″ minimal de 7% des actifs pondérés par le risque. Cette exigence est de 4% aux États-Unis.
Donc, disons qu’une banque a $1 million en capital, elle peut détenir des actifs pondérés par le risque de $14.3 millions. À partir de ce moment, si elle veut accorder de nouveaux prêts, elle devra lever du capital sur les marchés financiers.
Beaucoup de pays songent présentement à copier notre système et à exiger des ratios de capital tier 1 plus élevés.»
Encore là, je n’ai pas fait de cours dans ce domaine, je ne travaille pas dans ce domaine, etc, pourrais-tu me ‘traduire’ ça pour les ‘simples intuitifs’ (mais pas simpliste), comme moi. 😉
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Pour ça:
« le système canadien fait face à plus de restrictions»
A part les reglements (?) -plus stricts- entourant les réserves de «capital tier 1» (j’aimerais bien voir le reglement et/ou comprendre ça…), qu’est-ce qui est plus sévère ici qu’ailleurs ?
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‘Traduction’, svp:
«Sur d’autres aspects, le système canadien est plus libéral (pas de CRA / HUD) »
😉
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Pour la SCHL, je suis d’accord et c’est ça qui cause le plus d’incitatifs qui faussent le libre marché (et augmentent ‘artificiellement’ les prix et la masse monétaire, de façon générale), dans le domaine de l’immobilier…
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Naturellement, je suis 100% d’accord avec ça:
«Ceci étant dit, lorsqu’on parle de la présence d’une banque centrale, il est difficile de parler de libre-marché. Tout ce qu’on faire c’est identifier le système qui a moins de risque de s’écrouler et de ruiner notre pouvoir d’achat.»
Et pas de banque centrale, donc pas de loi sur les banques qui permet le principe de la réserve fractionnaire, tel que pratiqué par le secteur privé…
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Et pour finir:
Que penses-tu du taux officiel d’inflation, tel que calculé par notre banque centrale? Est-il représentatif de la réelle inflation des prix?
« Encore là, je n’ai pas fait de cours dans ce domaine, je ne travaille pas dans ce domaine »
C’est avec cette attitude que tu devrais visiter ce blogue. Lorsque tu n’es pas d’accord avec quelque chose, pose des questions (comme les autres) plutôt que d’affirmer que j’ai tort. Autrement dit, tu as le droit de ne pas être d’accord avec moi, mais prends pour acquis que j’ai une longueur d’avance sur toi.
Je t’ai mis un lien wiki qui explique comment se calcule le capital tier 1. Le ratio utilise les actifs pondérés par le risque; c’est-à-dire que chaque actif (prêts, titres financiers, etc) est pondéré différemment en fonction de son niveau de risque.
Le capital tier 1 est essentiellement composé d’actions ordinaires, d’actions privilégiées et des bénéfices non-répartis (i.e. qui n’ont pas été payés en dividendes).
« qu’est-ce qui est plus sévère ici qu’ailleurs ? »
On pourrait parler des restrictions sur la propriété étrangères et sur les fusions/acquisitions.
« Que penses-tu du taux officiel d’inflation, tel que calculé par notre banque centrale? Est-il représentatif de la réelle inflation des prix? »
Va voir mes 2 réponses à Vincent plus haut. C’est à peu près la même question.
«C’est avec cette attitude que tu devrais visiter ce blogue»
Oui, oh maitre qui sais tout
Franchement minarchiste, tu as tant besoin que ça que
l’on t’adule?
Moi j’aime mieux du monde qui me démontre mes erreurs,
qui me font réfléchir, etc
Mais pour ça, il faut accepter que l’on ne comprends pas tout…
Et comme je disaism, tu fauis SOUVENT des analyses tronquées…
Mais pour paraitre connaissant (avec tout plein de détails qui te font paraitre plus intelligent), cela marche avec les simples d’esprits
Et si je dis tout ça, c’est pour ton vbien.
Je n’ai pas la moitié de ton orgueil…. ça fait longtemps que je sais que cela cause la perte de presque tous les «grands» de ce monde,…
@Sebas
Je pense avoir assez bien expliqué, avec des chiffres et des références, pour que tous les visiteurs comprennent bien le principe.
Si toi tu ne comprends toujours pas, ce n’est plus mon problème.
Note: tu dis que je n’ai plus d’argument; or si on compare mes deux derniers commentaires avec tes deux derniers commentaires, c’est plutôt toi qui semble ne plus avoir d’argument. Tu n’apportes rien de concret au débat, sauf des erreurs telles que de dire que la monnaie créée et égale à la différence entre les prêts et les dépôts.
Même dans ton avant dernier commentaire tu dis encore une sottise: « la masse monétaire totale est composée à 95% et plus de dettes »
Faux! La masse monétaire totale est composée à 100% de dettes.
Et après tu vas essayer de faire croire au monde que tu comprends mieux que moi le système monétaire? Ouf!
Tu veux citer le Mises Institute pour défendre ton idée? Parfait. Arrête de le dire et fait-le! Je consulte leur site tous les jours depuis des années, j’ai lu plusieurs des livres de leurs professeurs, incluant ceux de Murray Rothbard sur le système bancaire et monétaire. Je n’ai aucune inquiétude quant à la cohérence de mes explications.
Pour ce qui est de Philippe David, lui-même avouera que je le dépasse sur les questions monétaires et économiques. Il l’a déjà mentionné dans les commentaires d’un de ses billets sur les 7.
Quant à Martin Masse, tu peux toujours lui poser la question à savoir par quel mécanisme est-ce que les banques commerciales créent de l’argent. Je serais bien surpris que sa réponse soit différente de la mienne.
« Moi j’aime mieux du monde qui me démontre mes erreurs,
qui me font réfléchir, etc »
C’est ce que j’ai fait, et ce de façon assez solide en plus. Mais tu n’es pas content, tu peux toujours faire de l’air. Moi j’aime mieux les bloggeurs qui me posent des questions plutôt que de me dire que j’ai tort sans le moindre argument pour supporter.