Les économistes keynesiens comme Paul Krugman crient haut et fort que l’austérité est une malédiction. Selon eux, l’austérité a un impact négatif sur l’activité économique et, conséquemment, sur les revenus de taxation, ce qui fait augmenter encore plus le ratio déficit/PIB et par le fait même l’endettement, ce qui justifie encore plus d’austérité. Pour eux, l’austérité enclenche un cercle vicieux qui mène à l’auto-destruction d’une nation.
Une étude récente de la Banque Centrale Européenne publiée en juin 2015 (Warmedinger/Checherita-Westphal/de Cos ou WCWC pour les intimes) contredit cette vision des choses. Tout d’abord, les auteurs expliquent que les multiples fiscaux (MF) sont variables selon les pays et les époques. La moyenne est de 0.5x, ce qui signifie que pour chaque dollar d’austérité, le PIB diminue de 50 cents. Ils identifient ensuite 7 facteurs qui influencent le MF et son impact sur l’économie :
- La composition de l’austérité (hausses de taxes, coupures de dépenses, diminution des transferts).
- L’état des finances publiques (plus la situation est désespérée, plus le MF est bas).
- Les frictions financières (si l’accès au crédit est coupé en crise financière, le MF pourrait être plus élevé).
- La résistance à la baisse des prix et des salaires (plus elle est sévère, plus le MF est élevé).
- La politique monétaire (si elle est trop serrée, elle poussera le MF à la hausse).
- Le régime de change (en régime d’arrimage fixe ou « peg », le MF sera plus haut).
- Le niveau d’ouverture de l’économie (plus les biens et capitaux circulent librement, plus le MF sera bas).
WCWC présente ensuite les résultats de simulations basées sur les données de la zone Euro lors du plus récent épisode de crise de dettes souveraines. Les auteurs démontrent que les MF nécessaires à ce que les pays de la Zone Euro entrent dans le « cercle vicieux » décrit par les keynesiens sont bien plus élevé que les valeurs plausibles (par exemple, pour la Grèce, avec un horizon de 5 ans, il faudrait un multiple de 1.4x).
À la lumière de leurs résultats, les auteurs en arrivent aux conclusions suivantes :
- L’austérité fait initialement baisser le PIB, mais a des impacts positifs à plus long terme car les multiples fiscaux sont suffisamment bas pour éviter le « cercle vicieux » auto-destructeur.
- Plus l’austérité est menée rapidement, moins longtemps elle sera nécessaire.
- La quantité totale d’austérité sera moindre si celle-ci est mise en place rapidement.
- L’austérité est plus efficace si elle consiste en une diminution des dépenses non-productives du gouvernement plutôt qu’en une hausse des taxes ou une coupe des transferts.
Cette étude confirme largement ce que j’avais expliqué dans mon article de janvier 2014 sur les conséquences économiques de l’austérité européenne (ici). Par ailleurs, comme le démontre une analyse de l’économiste David Beckworth concernant les États-Unis (ici), l’austérité appliquée par le gouvernement américain depuis 2010, qui s’est davantage manifestée par des coupures de dépenses que par des hausses de taxes, n’a pas ralentit la croissance. En Europe, où l’austérité a été moins prononcée et s’est surtout manifestée par des hausses de taxes, les résultats ont été moins bons, la croissance étant en fort ralentissement.
Finalement, plusieurs gouvernements de l’Europe de l’Est ont réduit leurs déficits et ont vu la croissance économique s’améliorer par la suite (voire la deuxième section de cet article).
Pourtant, malgré ces preuves plutôt convaincantes de l’efficacité relative de l’austérité, les keynésiens tels que Paul Krugman n’abdiquent pas. Leur argument est simple: il est vrai que les pays qui ont appliqué l’austérité sont en reprise économique, mais il n’en demeure pas moins que la croissance de leur PIB est bien loin de la tendance sur laquelle elle était avant la récession! On nous montre ensuite le graphique ci-bas pour illustrer ce point. On constate en effet que l’Espagne n’est pas revenue à sa tendance initiale (qui était de toute manière insoutenable), mais on voit tout de même que le creux a été atteint et que la croissance est de retour. Monsieur Krugman dispose-t-il d’un contre-exemple qui démontre que les pays qui ont refusé l’austérité ont rejoint leur tendance de croissance pré-récession? Pas à ma connaissance…
L’austérité des cerveaux socialo-fascistes qui sont au pouvoir en France ne leur permet pas de comprendre autant de choses qu’une huitre
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/06/25/29002-20150625ARTFIG00007-l-austerite-ca-marche-la-preuve-dans-quatre-pays-europeens-sortis-de-la-crise.php?redirect_premium
lisez ceci: http://www.contrepoints.org/2011/08/12/40242-les-plans-de-rigueur-bons-pour-l%E2%80%99economie
En Grèce, le problème de l’austérité s’est qu’elle a surtout consister en des augmentations d’impots et de taxes et non pas en une baisse des dépenses publiques, on a avant tout fait porté les efforts sur le secteur privé créateur de richesse et non pas sur le secteur public. Il y a trois lobbys super puissants en Grèce: celui de de la fonction publique, celui des agriculteurs et celui des armateurs (les deux dernières catégories ne payent pas d’impots).
Quand à la baisse des dépenses publiques, elle a été faite de manière stupide. La troika aurait dû s’orienter en priorité sur un ciblage du secteur public, dans son ensemble, au niveau des missions (politiques publiques) et de son périmètre d’intervention, et non simplement en direction de la masse salariale, elle aurait dû faire un ajustement par les effectifs plutôt qu’un ajustement par les salaires, elle aurait dû faire une réforme des modes d’indemnisation préalable à la « mise à la retraite volontaire » pour les agents publics. Concernant la baisse du salaire des fonctionnaires, il faut savoir qu’il y a eu un refus des administrations elles-mêmes de mettre en place les coupes budgétaires (désobéissance civile), au sein de l’administration d’État, 66.000 agents qui ont été initialement assujettis aux coupes salariales, ont vu ces dernières « neutralisées », par des remboursements allant jusqu’à 1.000 euros/mois sous forme de primes individuelles différentielles (sont en jeux les effectifs des ministères des finances, de la culture et de plusieurs opérateurs de l’État) ,des promotions ont également été accordées, aboutissant à une augmentation artificielle du GVT positif (pour reprendre une expression française), aboutissant à accroître encore les différences entre agents publics. N’oublions pas que s’agissant des magistrats, des policiers, des militaires et des agents des services de secours, le Conseil d’État grec a jugé qu’il s’agissait de fonctionnaires disposant d’une protection spéciale due à leurs obligations particulières de services publics. Les coupes salariales de 10% dont ils étaient frappés ont donc été annulées, avec effet rétroactif en janvier 2014, impliquant une obligation de remboursement évaluée entre 500 et 650 millions d’euros.
La Troïka a tenté de parer au plus pressé, mais se sont les rentes qui en sont sorties gagnantes et leur puissance financière renforcée
Depuis 2011, la liberté économique ne cesse de reculer en Grèce.
J’oublie de parler d’une fait qu’une bonne partie des réformes n’ont jamais été appliquées dans les faits en Grèce, ce n’est pas parce que loi est votée au parlement grec qu’elle est appliquée (un exemple: la loi qui déréglemente les professions réglementées). Sous la fin du gouvernement précédent, la situation commencait à s’améliorer (certes, elle restait mauvaise), les premiers résultats positifs commencait à arriver. L’arrivée de Syriza au pouvoir a détruit tout cela. Aujourd’hui, la situation s’est empirée.
Je vous conseille de lire ceci: http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf
Cette étude montre les erreurs de la troika. Les auteurs n’y vont pas par quatre chemins et ne mâchent par leurs mots : en regardant les comptes nationaux et notamment les revenus des agents économiques entre 2008 et la période 2012-2013 (allant parfois jusqu’en 2014), ils mettent en exergue que la Troïka a trop souvent négocié des accords bancals avec les pouvoirs publics grecs, aboutissant à conforter ces derniers dans une démarche du « deux poids, deux mesures ». En clair, l’impossibilité d’ajuster correctement le périmètre du secteur public, a induit plusieurs effets pervers qui ont renforcé l’effondrement de l’économie grecque et ralenti son potentiel rebond.
Ce qui est marrant c’est que les gens qui s’opposent à l’austérité ne proposent jamais de solutions alternatives. Moi, j’ai juste envie de leur demander quelles solutions il faut mettre en oeuvre ? parce que quand un état est surrendetté et qu’il n’a plus la capacité d’emprunter, il se retrouve un peu coincé, il est obligé de pratiquer une austérité (en augmentant les impots et les taxes et/ou baissant les dépenses publiques. quand à l’inflation, c’est un impot caché et en plus, il y a suffisamment d’exemples historiques prouvant son échec)
l’austérité marche à condition que l’on pratique la bonne austérité (autrement dit que l’on ne fasse pas comme les pays d’europe du sud qui constitue en une augmentation massive des impôts). au contraire, il faut baisser les impots et les dépenses publiques. il existe suffisamment d’exemples historiques (usa dans les années, Harding a coupé les dépenses de plus de 80 % ce qui a permis d’éviter une grande dépression, Pays Bas dans les anées 80, Canada dans les années 90, Suède, Pays baltes,……). de toute facon, quand l’on vit au dessus de ses moyens et que l’on est surendetté, on est obligé de diminuer son train de vie c’est de la simple logique.
La récession n’est pas provoquée par l’austérité mais par ce qui a déclenché le besoin d’un plan d’austérité, c’est à dire l’atteinte des limites de l’endettement, qu’il soit public ou privé, tolérable par le système. La récession n’est qu’un réajustement désagréable mais nécessaire des économies pour purger de trop grandes erreurs commises par le passé. Lorsque une nation s’est trop endettée, tôt ou tard, elle doit purger son surendettement. Le plan d’austérité n’est pas la cause du recul de la croissance qui s’ensuit mais la condition absolument nécessaire du redémarrage ultérieur.
l’austérité ? la confiscation du fruit du travail des travailleurs-citoyens par la nébuleuse tentaculaire des 10 MILLIONS de « fonct/assimil/territor/sécu/exnational/burétud/assoces/comithéodul/zélus&assistants . . . dont 2 millions ne servent à RIEN » décourage ceux qui aimerait entreprendre ou poursuivre ! Pourquoi risquer sa peine et sa sueur, sans oublier ses économies ou des emprunts pour être dépouillé par un monstre qui se cache derrière des étiquettes de gôche du genre pas vu, pas pris, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, la fin justifie les moyens, les lendemains qui chantent, à chacun selon ses moyens, selon ses besoins, le centralisme démocratique et autres slogans tordus, sentant la trahison des mots à chaque phrase !
Pourquoi en France n’a-t-on pas interdit le parti communiste et ses avatars (une coopérative = un kolkhoze !) comme ça l’a été en Allemagne pendant 4 décennies ?
Paul Krugman (américain n’ayant rien compris à l’ue) est un charlatan, la plupart de ce prédictions se sont rélevés fausses, ce n’est plus un économiste mais un politicien, tous les pays ayant suivi ces conseils ont vu leurs situation empiré, ceux qui ont fait le contraire ont vu leur situation empiré. le keynesianisme est ce que les politiciens ont suivi dans les années 70, c’est pour faire marché l’économie on s’endette, le résultat: aujourd’hui la plupart des pays de l’ue sont surrendettés, la crise de l’euro est avant tout une crise de la dette, et on résoud pas ses problemes de surrendettement en s’endettant encore (c’est de la simple logique). http://www.slate.fr/tribune/80449/paul-krugman-erreur-europe http://www.lopinion.fr/20-novembre-2013/triple-zero-6303 http://www.contrepoints.org/2011/01/21/11667-paul-krugman-devrait-il-arreter-la-politique https://minarchiste.wordpress.com/2011/07/05/paul-krugman-continue-de-divaguer/ Paul Krugman ayant reçu le prix nobel pour sa contribution à la théorie des échanges internationaux et à la géographie économique, ce qui n’a pas de grand rapport avec son engagement actuel.
Krugman a d’ailleurs conseillé Greenspan qui a suivi ces conseils de maintenir les taux très bas, tout c’est l’un des facteurs qui a crée une bulle immobilière aux usa qui a débouché sur la crise des supprimes.
Krugman dit tellement de conneries, il a clamé depuis quelques années que le Royaume Uni, c’était catastrophique alors que la France c’est très bien! Aujourd’hui, l’erreur est visible.
https://mises.org/library/paul-krugman%E2%80%99s-love-affair-france
Ses travaux pour lesquels Krugman a recu le prix nobel sont très bons, ils montrent à quel point la mondialisation est une bonne chose, un libéral peut parfaitement être d’accord avec ses travaux. Pour le reste, Krugman est un désastre ce n’est pas un économiste mais un idéologue gauchiste
Krugman accumule les boulettes.
Un de ces billets analysé par Stefan Karlsson :
http://stefanmikarlsson.blogspot.com/2011/03/yes-wage-cuts-can-lower-high.html
Paul Krugman avait prophétisé en 1998 un « ralentissement drastique » d’internet. http://www.digitaljournal.com/article/346996
Un exemple parmi tant d’autres de prédictions foireuses.
Krugman et Stiglitz ont beaucoup de squelettes dans leur placard.On oublie leurs responsabilités dans la crise des subprimes: ils ont été tous deux conseillers de Bill Clinton qui a fait certaines lois qui ont carrément menés à la création d’hypothèques à haut risque.
Sur Stiglitz (autre héraut de la politique anti austérité): en 2002,il a dit dans un rapport qu’il était carrément impossible que Fannie Mae et Freddie Mac connaissent une crise ou une implosion à la suite du fait qu’ils avaient des hypothèques à haut risque et du fait que l’état (avec ces deux organismes) garantissaient ces hypothèques à haut risques.
Je rappelle que Stiglitz a carrément vanté la politique de Chavez. http://cafehayek.com/2016/05/joseph-stiglitz-met-with-and-praised-hugo-chavez.html
Cela en dit long sur le niveau de conneries qu’il débite
autre exemple de prédictions foireuses de Krugman: https://www.youtube.com/watch?v=uZr0WQxQpLs (à partir de 2 minutes 39 secondes)
Encore un exemple de mensonges de la part de Krugman: http://www.americanthinker.com/blog/2018/01/fake_news_champ_paul_krugman_beclowns_himself_on_bitcoin.html
Quand Krugman appelait au gonflement de la bulle immobilière: https://mises.org/library/krugmans-call-housing-bubble
Paul Krugman a apporté son soutien à la politique économique de François Hollande: https://www.lopinion.fr/edition/triple-zero-6303
C’est dire son niveau de crédibilité
Quelques citations de Krugman:
« Aussi horrible que cela puisse paraître, l’attentat terroriste – comme le premier jour de l’infamie, qui a mis fin à la Grande Dépression – pourrait même faire du bien économique »
(14 Septembre 2001)
« Pour lutter contre la récession, la Fed doit répondre avec force, nous avons besoin d’augmenter les dépenses des ménages pour compenser la stagnation au niveau des investissements des entreprises. Et pour ce faire, Alan Greenspan, doit créer une bulle dans l’immobilier afin de remplacer celle du Nasdaq .»
(2 août 2002)
« Le fait est que, en général, les guerres permettent une expansion de l’économie, du moins à court terme. Rappelez-vous, la Seconde Guerre mondiale permit de mettre fin à la Grande Dépression. Les 10 milliards de dollars dépensés chaque mois en Irak sont destinés principalement à acheter des biens et services produits aux États-Unis, ce qui signifie que la guerre soutient la demande.»
(29 janvier, 2008)
« Si nous découvrions que des extra-terrestres avaient prévu de nous attaquer et que nous ayons besoin de produire massivement des armes pour nous défendre, nous pourrions cesser de nous inquiéter pour l’inflation et les déficits, de sorte que cette crise prendrait fin en 18 mois. Et si nous découvrions que nous avions tort, qu’il n’y avait pas d’extra-terrestres là-haut, ce serait encore mieux … »
(14 août 2011)
« Et oui, j’entends par là que la catastrophe nucléaire [au Japon] pourrait finalement avoir des effets positifs sur l’économie, peut-être pas pour les Japonais, mais pour l’économie mondiale oui.»
(15 Mars 2011)
Krugman ne connait manifestement pas Frédéric Bastiat. Il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas. Krugman devrait se renseigner sur le sophisme de la vitre cassé de Bastiat.
Bastiat démolit Krugman: http://bastiat.org/fr/cqovecqonvp.html
Prenons le cas des extraterrestres: on voit l’usage des dépenses utilisés pour produire les armes, on ne voit pas ce qu’on aurait pu faire avec cet argent si on avait utilisé cet argent pour autre chose. En effet, cet argent aurait pu être utilisé à de meilleurs fins, à des fins qui auraient mieux servis la société que la production d’armes inutiles. Contrairement à ce que croit Krugman, les dépenses inutiles sont néfastes car si on avait pas gaspillé cet argent, on aurait pu l’utiliser de manière plus productive, de manière plus efficace ce qui aurait permis une meilleure croissance de l’économie.
Penser que la guerre relance l’économie est ridicule. Certes d’un côté, le chômage diminue par l’emploi public, via l’engagement dans l’armée et les différentes nationalisations d’entreprises. Mais rien n’est créé par le marché. Par conséquent, le secteur public prend le dessus sur l’initiative privée, en rappelant qu’un emploi public détruit 1,5 emploi privé. L’État devient le seul acteur, et empiète sur la vie privée, puisqu’il obtient tous les pouvoirs. De plus, si tous les citoyens étaient engagés dans l’armée et partaient au front, il n’y aurait plus de chômage, et aussi plus rien à manger. Tous les agents du marché qui produisent les biens et services nécessaires à la société sont désormais occupés par l’effort de guerre. Et par le marché, il ne faut pas entendre les grandes entreprises cotées en bourse… Il faut voir le marché comme tous les individus qui échangent. En d’autres termes, nous. De même, les salariés seraient payés, n’est-ce pas ?
Cet effort collectif doit être financé. Mais par quoi ? Soit l’État augmente les impôts, et les ménages voient leurs revenus diminuer, ce qui les appauvrit car ils baissent leur consommation et leur investissement (même chose pour les entreprises) ; soit l’État s’endette, ce qui correspond donc à des impôts futurs. Il peut également imprimer pleins de jolis petits billets, histoire de financer tous ses projets en douce, et continuer à appauvrir la population par l’inflation. Enfin, n’oublions pas que lorsque le gouvernement américain via la Fed a fait cela pour financer la Premiere Guerre Mondiale, il y a eu la déflation en 1920, car le marché devait se purger des liquidités injectées dans l’économie. Si les salaires augmentent effectivement, il faut que le gouvernement engage l’un des trois processus précédemment évoqués. Des dépenses continues ouvrent la voie au malinvestissement, aux bulles puis à l’explosion de la dette.
Autre conséquence, les entreprises financées pour la guerre se voient largement favorisées par rapport aux autres secteurs, créant ainsi de la concurrence déloyale. Toute cette logique doit aussi être appliquée pour la reconstruction des infrastructures détruites.
L’un des arguments avancés contre l’austérité c’est l’investissement public. Des études montrent qu’il n’existe en réalité aucune corrélation positive entre croissance économique et dépenses d’investissement public, quelle que soit leur nature. https://alexkorbel.wordpress.com/2014/04/06/le-grand-mythe-de-linvestissement-public/
Non seulement la corrélation n’existe pas, mais en plus, l’investissement est réduit à sa part la plus congrue face aux dépenses du monstre ; à peine 6% du budget cramé alors que les prestations sociales (Retraite + santé) représentent 46% du budget
Une étude réalisée en 2001 des pays développés ont constaté que la croissance du gouvernement conduit à un ralentissement de la croissance de l’économie. Cette conclusions s’applique aussi en utilisant les données américaines. Bien entendu, une régression de la croissance annuelle du PIB réel et le total des dépenses publiques de 1950 à 2012 montre la même tendance. Et après , Bernie Sanders veut augmenter les dépenses du gouvernement fédéral de 53 %
Cliquer pour accéder à kap1034.pdf
Pour les USA: https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xpt1/v/t1.0-9/12107845_417422788443722_607912635622111395_n.png?oh=266828650b6205ebee407e684f59a432&oe=568840E1
Krugman espérerait-il que les pays rejetant cette austérité qu’il dénonce,retombent dans une spirale inflationiste ,autre cercle vicieux, afin de réduire la dette existante/PIB !
Article intéressant à lire: http://www.iedm.org/fr/55814-la-reduction-des-depenses-publiques-favorise-la-croissance-economique
Que disent les keynésiens devant de tels chiffres ? https://pbs.twimg.com/media/CcxUDTAW8AEENt5.jpg
dilapidez, gaspillez, jetez l’argent par les fenêtres mieux encore soyez élu, là vous toucherez au nirvana des dépenses somptuaires ! Surtout continuez à édifier des monuments à votre gloire, des aéroports inutiles et autres ouvrages d’une utilité absolue plébiscités par tous les citoyens quels que soient leurs tendances politiques : j’ai cité les « ronds points giratoires » et autres hôtels de régions et de départements
Voici la preuve que l’augmentation des déficits du gouvernement ne crée pas de croissance: //www.spectator.co.uk/2016/01/the-one-thing-most-people-think-they-know-about-economics-is-wrong/
http://www.spectator.co.uk/2016/01/the-one-thing-most-people-think-they-know-about-economics-is-wrong/
Le multiplicateur keynésien tant cité par les anti austérités a largement été démonté notamment par Robert Barro. Keynes n’avait pas prévu ce que l’on appelle l’effet d’éviction.
Les effets néfastes de l’emprunt d’État se manifestent de deux manières. D’une part, les ressources financières sont détournées de l’investissement productif vers le financement du déficit budgétaire, avec une moins bonne allocation de l’épargne. D’autre part, les emprunts d’État raréfient une épargne dont le prix va ainsi s’accroître ; les taux d’intérêt progressent au détriment des emprunteurs.
Sur le multiplicateur keynésien quelques articles intéressants à lire:
//dash.harvard.edu/handle/1/3451399
//blog.turgot.org/index.php?post/Rugy4
//herve.dequengo.free.fr/Rothbard/Mes/MES_11.htm
//www.catallaxia.org/wiki/Robert_Barro:La_d%C3%A9pense_publique_n%27est_pas_gratuite
https://www.catallaxia.org/wiki/Robert_Barro:La_d%C3%A9pense_publique_n%27est_pas_gratuite
(La dépense publique n’est pas gratuite)
Les liens ne se sont pas mis, désolé. Il suffit de prendre le texte de chaque lien et de faire accéder à
Votre argument est probablement juste.
Mais quelle est votre solution pour surmonter le choc économique mondial qui a commencé de hausses de productivités sans précédent dans l’histoire de l’humanité via l’informatisation, la robotisation ?
Si la doctrine libérale est autant attaquée de nos jours, c’est parce qu’il n’y a plus de travail pour tout le monde. Et que le problème est amené à empirer dans les années et les décennies à venir.
De facto, une large part d’individus à faible compétences deviendraient non rentables à employer.
Au vu de l’importance du choc économique à venir, une stricte application de la doctrine libérale risque d’entraîner un certain Darwinisme social (on ne parle pas de volonté délibérée).
Quelles seraient vos solutions ?
On parle de révolutions telles que mêmes les catégories sociaux professionnelles peu sujettes à la mondialisation dont sont issus la majorité des libéraux seront impactées.
Un système expert peu très bien remplacer un chirurgien, un pharmacien, éventuellement les journalistes, les analystes financiers, ect …
« Si la doctrine libérale est autant attaquée de nos jours, c’est parce qu’il n’y a plus de travail pour tout le monde » faux. Il existe des pays comme la Suisse par exemple où il y a le plein emploi. Justement les pays libéraux se distinguent par leur chômage extrêmement faible. Ce sont les pays non libéraux qui sont confrontés au chômage massif.
Il y a trois sortes de chomage: le chômage conjoncturel, le chômage frictionnel et le chomâge structurel. Le chômage massif est avant tout un chômage structurel.
Qu’est ce qui explique le chomage de masse en France ? Il y a une multitudes de facteurs.
Les trois principaux sont le coût du travail (taxation,…), la rigidité du marché du travail et la formation (ou le manque de formation) des travailleurs.
Une chose que les gauchistes semblent incapable de comprendre sur le marché du travail c’est qu’au plus il est rigible au plus il exclut certaines catégories (sous qualifiés, jeunes, immigrés,…) du marché du travail. La rigidité du marché du travail est une barrière à l’entrée du marché du travail. Rendre le marché du travail francais qui est déjà très rigide encore plus rigide aura comme conséquence d’exclure encore plus de gens du marché du travail. En France, l’exclusion d’une bonne partie de la population du marché du travail est l’un des problèmes majeurs.
En France, le chômage massif est avant tout un chômage structurel.
Qu’est ce qui explique le chomage de masse en France ? Il y a une multitudes de facteurs. Les trois principaux sont le coût du travail (taxation,…), la rigidité du marché du travail et la formation (ou le manque de formation) des travailleurs.
Je ne comprends pas cette logique: mieux vaut avoir un chomeur qu’un travailleur pauvre. A cause de la protection des travailleurs en France, les jeunes et les personnes non qualifiés n’ont pas accès au marché du travail et sont au chômage. Pour moi, mieux faut être pauvre et travailler qu’être chômeur et pauvre. C’est mieux pour l’ensemble de la société (car le chômage a un coût élevé). Mais aussi pour les personnes concernés car le chômage nuit à la santé mentale et en plus, seul le travail permet à ces gens de monter dans l’échelle social, seul le travail peut leur donner espoir d’améliorer leur condition social. Avec un métier, ils peuvent acquérir nouvelles qualifications ce qui leur permet par après d’avoir un meilleur métier. Dans un situation de plein emploi,les salariés ont plus de pouvoir sur les employeurs. Ils peuvent le quitter facilement sans craindre de se retrouver au chômage. Je connais quelqu’un en GB qui a déjà changé trois fois d’employeurs pour avoir un meilleur salaire. Il est très content de vivre en GB.
En France, la rigidité du travail crée un chômage de masse et ce chômage de masse donne énormément de pouvoir aux patrons car un travailleur sait que s’il est licencié, il aura peu de chances de retouver un nouvel emploi alors que dans un marché d’emploi flexible, les travailleurs savent que même s’ils sont licenciés, ils pourront trouver facilement n nouvel emploi. Dans un marché d’emploi flexible, vous pouvez quitter votre emploi s’il ne vous plait pas pour en trouver un meilleur.
Je remarque juste une chose: les pays avec un marché d’emploi rigide comme le France voit les gens partir vers des pays où le marché d’emploi est bcp plus flexible (Grande Bretagne, Suisse, Australie,…). J’imagine que ces gens sont masos.
Quand il y a trop de demande par rapport à l’offre (ce qui est le cas en cas de chomage massif), cela donne un grand pouvoir aux offreurs (autrement dit aux employeurs).
Il est intéressant de regarder les statistiques de l’OCDE: https://pbs.twimg.com/media/DAc3rq8WsAA3331.jpg:large
Il y a 7.1 % de travailleurs pauvres en France contre 3.5% en Allemagne, 5.8 % en Grande Bretagne, 5.7% en Suisse, 4.7 % en Nouvelle Zélande, 4.8% en Australie,…Autrement dit des pays avec des marchés du travail bien plus flexibles que la France arrivent à avoir bien moins de travailleurs pauvres que la France. Les gauchistes nous parlent des travailleurs pauvres allemands en oubliant de préciser qu’il y a deux fois plus de travailleurs pauvres francais que de travailleurs pauvres allemands. Rappelons que le salaire médian allemand est supérieur au français et le taux de chômage très inférieur en Allemagne. Sans oublier que le coût de la vie est bien moins chère en Allemagne qu’en France
« une large part d’individus à faible compétences deviendraient non rentables à employer » cela à cause du socialisme. Le coût du travail. Le salaire minimum. La rigidité du marché du travail. Tous ces facteurs expliquent pourquoi les personnes à faibles compétences deviennent non rentables à employer. Cela n’est pas à cause du libéralisme. Pourquoi un pays comme la Suisse s’en sort si bien ?
» telles que mêmes les catégories sociaux professionnelles peu sujettes à la mondialisation » l’idée que la mondialisation coûte des emplois est fausse. Voir mon commentaire (et mes commentaires juste en dessous): https://minarchiste.wordpress.com/2017/02/13/cuba-est-elle-pauvre-a-cause-de-lembargo/#comment-9301
La perte des emplois liés aux délocalisations est très faible
L’informatisation a détruit des emplois dans certains secteurs mais en a créé d’autres. C’est la fameuse destruction créatrice.
Lisez cet article: https://www.contrepoints.org/2015/03/03/199577-les-evidences-impopulaires-de-leconomie-le-marche-du-travail
« ais quelle est votre solution pour surmonter le choc économique mondial qui a commencé de hausses de productivités sans précédent dans l’histoire de l’humanité via l’informatisation, la robotisation » Certes les technologies détruisent des emplois mais ils en créent aussi de nouveaux. C’est la fameuse destruction créatice de Schumpeter.
Dans l’histoire, la technologie a créé plus d’emplois qu’elle en a détruit.
http://www.theguardian.com/business/2015/aug/17/technology-created-more-jobs-than-destroyed-140-years-data-census?CMP=share_btn_fb
Le numérique a détruit des emplois mais cela en a créé des nouveaux. http://www.slate.fr/story/106695/numerique-destruction-creatrice
Il est vrai que pour l’avenir, il y a certains doutes mais les économistes ne sont pas d’accord entre eux: https://www.huffingtonpost.fr/2015/08/23/robots-ia-travail-chomage-emploi-robot_n_8003956.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001
Cependant, ils semblent être d’accord pour dire que c’est surtout les emplois moyennent qualifiés qui sont détruits, les emplois faiblement qualifiés résistent. Et cette destruction entraine une hausse des emplois qualifiés
« n système expert peu très bien remplacer un chirurgien » De ce que j’ai lu la robotique pourra dans l’avenir aider les chirurgiens par contre ils ne pourront jamais les remplacer.
Ha oui j’avais oublié un article du Minarchiste sur le sujet: https://minarchiste.wordpress.com/2013/05/09/la-course-contre-les-machines-et-le-chomage-technologique/
Mon propos sur le manque de travail était à l’échelle mondiale.
Ce n’est pas un secret que dans un certain nombre de pans de l’économie chinoise la production a été réduite faute de marché.
On parle souvent du taux de chômage très bas aux Etats-Unis, mais c’est oublier commodément que le taux d’actifs sur les personnes en age de travailler.
Je n’ai pas dit qu’il ne faut pas appliquer de réformes libérales en France.
Je dis juste que lorsque l’on souhaite appliquer des normes environnementales et un certain soutien social, le travailleur sera plus cher que celui d’un autre pays.
Même sans compter les taxes, le niveau de vie est bien plus élevé en France qu’il ne l’est en Chine.
Et parler d’une pseudo spécialisation dans les hautes technologies c’est un mieux un fantasme, au pire un préjugé raciste.
Les chinois sont capables de travailler sur un chasseur de 5ième génération, la France non.
En raison du nombre même d’ingénieurs et de scientifiques, ce sera en Asie du Sud Est que les centres technologiques risquent de se déplacer.
Vous citez à profusion l’Allemagne, mais vous oubliez un point capital. L’euro créée un effet de distorsion en faveur de l’Allemagne. C’était prévisible dans une zone monétaire hétérogène.
Changer juste la monnaie entre l’Allemagne et le reste des pays de la zone Euro et le chômage serait radicalement plus élevé en Allemagne. Et nettement moins élevé dans les pays latins de la zone Euro. Et malgré cette situation d’excédent commercial en partie dû à la monnaie, l’Allemagne doit de plus en plus faire produire à l’étranger et assembler chez elle.
Ensuite, il est commode d’oublier un autre point.
La démographie joue aussi un rôle dans les chiffres du chômage, la population active décroit en Allemagne, ce qui veut dire que sans création d’emploi le chômage décroit et le travailleur est plus rare.
En France c’est l’inverse.
Au niveau des robots et de l’informatique, je parle plus des points à venir que de ceux qui sont déjà arrivés. Regardez la vitesse de progrès des développements des robots chez Dyson Dynamics, les progrès de l’intelligence artificielle qu’ils vont jusqu’à implémenter dans des poupées sexuelles.
D’ailleurs parenthèse, c’est peut être juste un effet de nouveauté, mais les bordels autrichien ou Barcelonais qui proposent certaines de ces poupées signalent qu’elles sont plus populaires que leurs « travailleuses ».
Pour l’instant le robot n’est qu’une aide. Mais bientôt ils seront suffisamment aboutis pour que par exemple les travailleurs des entrepôts Amazon soient complètement remplacés par des robots. Alors on est d’accord, que ça créera des postes pour les entretiens des robots. Enfin si cette tâche n’est pas elle même largement automatisable.
Les robots ne remplaceront jamais les humains dès qu’il sera nécessaire d’être créatif. Et encore, les robots seront capables d’apprendre. Les réseaux de neurones sont déjà une technologie puissante qui n’en est qu’à ces débuts.
Je ne suis pas particulièrement gauchiste.
J’ai du problèmes avec certains axiomes libéraux.
On a l’impression que dans la théorie libérale, tout le monde est interchangeable, indépendamment de la culture, de la langue, des capacités, ect …
On a l’impression que tous les éboueurs pourraient devenir des ingénieurs compétents en informatique ou astrophysiciens sous réserve de suivre les formations. Que tout le monde est capable de devenir un hyperspécialiste dans un domaine à haute valeur ajoutée.
J’ai aussi l’impression que dans la théorie libérale, l’humain est au service du capital et de l’efficacité économique et non l’inverse.
Par contre, si j’attaque la théorie libérale sur ces points, ça ne veut pas dire que je la rejette en bloc.
Je serais favorables à des systèmes de vouchers d’éducation, et il y a beaucoup d’idées en termes d’économie intérieure où je n’ai aucun problème avec son application.
Même si elle tend à amplifier les hétérogénités d’un territoire.
En somme tant qu’on la réserve à la micro économie dont elle est issue je n’ai pas de problèmes avec elle.
Par contre, en termes de macroéconomie, j’ai l’impression que c’est du suicide.
Au nom de la doctrine libérale, de nombreux pays veulent pratiquer la politique de l’offre et augmenter la compétitivité.
Sauf que si tout le monde contracte la demande intérieure en espérant se refaire sur les exportations comme l’a fait avec succès l’Allemange à son entrée dans l’Euro. Et bien tout le monde perdra, car la demande mondiale est la somme des demandes intérieures.
C’est là le dernier problème que j’ai avec la doctrine libérale.
Les raisonnements sont souvent carthésiens, sauf que le raisonnement carthésien ne fonctionne que si les variables sont indépendantes les unes des autres ce qui n’est pas le cas.
Si vous améliorez votre compétitivité de 5% en réduisant les dépenses publics. Et que les autres pays réduisent de 20%, vous avez quand même perdu en compétitivité relative. Et en plus, le gâteau à se partager est plus petit.
On entend souvent affirmer :
que l’Intelligence Artificielle (les robots) détruit l’emploi et fabrique
le chômage de masse ;
que les Nouvelles Technologies, les nouvelles formes d’emploi
vont faire disparaître le salariat.
La comparaison des pays de l’OCDE montre qu’il s’agit de deux idées
reçues tout à fait fausses.
https://research.natixis.com/GlobalResearchWeb/main/globalresearch/viewdocument?id=OOTaYgctsnr8_I2wXesCXw==
Près de la moitié des délocalisations vont vers des pays à hauts salaires. Un pays comme la Suisse qui a des salaires bien plus élevés que la France a très peu de chômage (3 %).
« Mon propos sur le manque de travail était à l’échelle mondiale » et bien à l’échelle mondiale c’est la même chose, les délocalisations causent très peu de chômage.
Il faut arrêter avec le mythe que les délocalisations sont faites uniquement pour avoir une main d’oeuvre moins coûteuse c’est faux. Il s’agit d’un facteur mais il n’en existe bien d’autres.
Favoriser une main d’oeuvre qualifiée ne veut pas nécessairement dire nouvelles technologies.
En France, on parle beaucoup du sort des ouvriers mais on oublie que l’on est en pénurie d’ouvriers qualifiés.
En France, 29% des chefs d’entreprises interrogés ont des difficultés à trouver les compétences qu’ils recherchent. En France, il y a un paradoxe entre le chômage de masse d’une part et la pénurie de talents.
http://www.manpowergroup.fr/penuriedetalents2015/
L’euro et la démographie ne permets pas d’expliquer le succès allemand.
Le fait que la population croît n’a strictement rien à voir avec une augmentation de chômage. Il faut arrêter de croire que le travail est un gâteau à se partager. Les idées de partage du travail ont été démontés depuis longtemps. Ces politiques (mettre les vieux à la retraite plus vite, travailler moins,…) sont un échec total. Il n’y a que quelques idéologues gauchistes pour y croire encore
Je parle de l’Allemagne mais j’aurais très bien pu parler d’autres pays comme par exemple la Grande Bretagne. La Grande Bretagne a un taux de chômage très faible. Pourtant, vous ne pouvez pas sortir l’argument de l’euro ou de la démographie. A population comparable, l’économie GB génère 21% de postes de travail en plus qu’en France. Royaume-Uni : 6.5 millions emplois de plus qu’en France https://pbs.twimg.com/media/DOwvcrcXkAAkBRE.jpg
(Après pour la GB, il y a le problème du Brexit qui est une connerie qui va leur coûter cher au niveau économique et qui risque de coûter pas mal d’emplois. Cependant, il est clair que l’économie GB est un succès par rapport à la France surtout sur le plan du marché de travail)
« le gâteau à se partager est plus petit » je pense que c’est votre problème. Il ne s’agit pas d’un gâteau.
Vous semblez avoir une vision erroné du commerce international où il y a d’un côté, un gagnant et de l’autre, un perdant. Cette vision (qui est celle de Trump) est une vision totalement erronée.
Sur le culte des exportations, lisez ceci: https://minarchiste.wordpress.com/2013/07/26/le-culte-des-exportations-2/
Ce culte n’est pas un culte libéral contrairement à ce que vous semblez croire.
Pour mon premier lien http://web.archive.org/web/20180111232652/https://pbs.twimg.com/media/DOwvcrcXkAAkBRE.jpg