Voici une traduction de la chronique Buttonwood publiée dans The Economist du 26 mars dernier:
« L’un des facteurs qui devraient recevoir plus d’attention est le rôle du secteur financier. Les banques centrales ont constamment réduit ou maintenu bas les taux d’intérêt au cours des dernières 25 ans en tentant de survolter les profits des banques et propulser à la hausse les prix des actifs. Avec cette subvention en place, est-il surprenant que les salaires des financiers ont crû plus rapidement que les salaires des autres emplois requérrant des compétences?
Les tentatives d’éliminer cette subvention ont rencontré des menaces des banques. Un peu comme les services de protections de la mafia: ‘c’est une belle économie que vous avez là; il serait dommage qu’il lui arrive quelque chose de mal…' »
Effectivement, il serait temps que la population réalise que l’inflation est inéquitable et que le système bancaire actuel consiste en l’octroi d’une immense subventions aux banques, financée à même le pouvoir d’achat de la monnaie. C’est moralement inacceptable.
Bah tout le monde sait que la banque centrale est une conséquence du libéralisme débridé 😉
Inflation? Quelle inflation?
@Fred
L’inflation de la masse monétaire.
Si je me réfère à çà:
http://research.stlouisfed.org/fred2/graph/?chart_type=line&s%5B1%5D%5Bid%5D=M2SL&s%5B1%5D%5Btransformation%5D=pc1
on voit que la masse monétaire croit nettement moins vite qu’elle a cru durant les années 1960-1970, période où les inégalités étaient moindres.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Gini_since_WWII.svg
Je ne ferais certainement pas de lien de cause à effet, mais dire que l’inflation est la cause de la montée des inégalités des 30 dernières années me semblent être une contre-vérité totale.
Le réaction de fred est symptomatique de ce que les écoles keynésiennes et néoclassiques enseignent. Ces « économistes » (notez que j’utilise des guillemets) mesurent l’inflation par l’IPC. Autrement dit, l’IPC peut croitre de zéro, l’immobilier de 100% chaque année, ces imposteurs postulent qu’il n’y a pas d’inflation dans le sens où le coût de la vie n’a pas augmenté. Ce sont ces mêmes économistes qui vous disaient que durant les années 20, les prix étaient stables. Avaient-ils regardé l’immobilier ?
Durant les années qui suivirent la bulle dot.com, ils répétaient à tue-tête « Les prix sont stables madame. Allez vous loger. »
Là encore, avaient-ils regardé l’immo ?
Seuls les autrichiens à ma connaissance ne sont pas dupes par l’IPC. C’est une mauvaise mesure de l’inflation. Mais voilà, la majorité des « économistes » croient que l’inflation est répartie de façon homogène, tout comme les keynésiens croient que le capital est homogène. Bref, pas étonnant dès lors qu’ils ne constatent aucune inflation à partir du moment où l’IPC croit à 2%.
De toute façon, c’est impossible de raisonner les « économistes » sur l’IPC. Ils ont été formatés ainsi. On ne se refait pas.
Pour en revenir au sujet de l’article (un bien grand mot en vérité), il me paraît évident que les bulles en déformant les prix relatifs, déforment également les salaires relatifs. Imaginez. La nature complexe et novatrice des fondamentaux économiques entourant les bulles requiert des capacités d’analyse plus pointues, tout ça pour créer de nouveaux modèles, systèmes…
Les opportunités de profits à court terme font augmenter la demande de main d’œuvre qualifiée. Les CDO, PCAA et autres SIV, myriade de structures créées pour investir dans le mortgage. Ces crédits sous-jacents furent regroupés, structurés, avant que les tranches de ces ‘pools’ soient recyclées dans des structures plus complexes encore…
Pour ce faire, les banques ont dû embaucher toute une horde de mathématiciens, d’ingénieurs et de spécialistes en finance pour traiter ces opérations ultra complexes. Il fallait bien qu’ils augmentent les salaires pour attirer la main d’œuvre rare. S’il n’y a aucun doute d’un effet crowding-out sur l’économie réelle, le résultat est une hausse de la demande en main d’œuvre qualifiée au détriment de la main d’œuvre moins qualifiée. Évidemment que les inégalités augmentent, et qu’elles se sont concentrées dans la finance.
A part ça, je me rappelle d’une très vieille discussion que j’avais eu avec un internaute, chef d’entreprise je crois. On discutait des effets de la TVA sur les prix. Il me disait que les entreprises détestent augmenter les prix. C’est un signal trop ostentatoire. Elles préfèrent au contraire réduire la qualité du produit, en changeant éventuellement sa composition. La discussion s’est prolongée, et nous en étions arrivés à la conclusion que l’inflation pourrait avoir des coûts cachés, et être en vérité beaucoup plus vigoureuse que ce que les chiffres semblent montrer. L’inflation qu’on voit, les prix. L’inflation qu’on ne voit pas, la détérioration du produit.
@M.H.
Excellent! Particulièrement ces trois passages:
« Pour en revenir au sujet de l’article (un bien grand mot en vérité), il me paraît évident que les bulles en déformant les prix relatifs, déforment également les salaires relatifs. »
« Les opportunités de profits à court terme font augmenter la demande de main d’œuvre qualifiée. »
« Pour ce faire, les banques ont dû embaucher toute une horde de mathématiciens, d’ingénieurs et de spécialistes en finance pour traiter ces opérations ultra complexes. Il fallait bien qu’ils augmentent les salaires pour attirer la main d’œuvre rare. S’il n’y a aucun doute d’un effet crowding-out sur l’économie réelle, le résultat est une hausse de la demande en main d’œuvre qualifiée au détriment de la main d’œuvre moins qualifiée. Évidemment que les inégalités augmentent, et qu’elles se sont concentrées dans la finance. »
Même en prenant en compte la hausse des prix immobiliers, l’inflation est moins forte que dans les années 1970. Que le développement du secteur bancaire et financier soit à l’origine de la montée des inégalités, c’est possible. Mais je ne vois pas d’inflation là-dedans.
De plus, je vous ai donné un graphique sur la masse monétaire, pas un graphique sur l’indice des prix.
Au contraire, la baisse de l’inflation des 30 dernières années a rendu les revenus de chacun et les échéances de prêt beaucoup plus prévisibles, et c’est en partie là qu’il faut chercher l’augmentation des possibilités d’endettement (et donc la montée relative des prix immobiliers).
La raison s’explique tout simplement. Pendant les récessions, les inégalités diminuent. Durant les années 30 et 70, les classes les plus aisées ont perdu beaucoup de leur patrimoine. Peu importe l’inflation des années 70.
C’est là que vous avez manqué le point de mon argumentation. C’est durant la période d’euphorie (immobilière notamment) que l’industrie financière se développe. Celle-ci se contracte durant les périodes de crises et de récession, bien évidemment.
Il n’y avait pas d’euphorie durant les années 70. Juste une dette qui s’envole.
@Fred
Voici le raisonnement (je croyais qu’il était évident, mais bon….)
1) Les salaires de l’industrie financière ont augmenté plus rapidement que la moyenne, ce qui augmente l’inégalité.
2) Ces salaires sont justifiés par une forte croissance des revenus et profits des institutions financières.
3) L’inflation est au coeur des profits des banques:
– Les réserves fractionnaires leurs permettent de faire beaucoup plus de prêts.
– Le soutien de l’État (banque centrale, sauvetage, QE, FDIC, Freddie Mac/Fannie Mae, etc) leur permet d’obtenir du financement à rabais.
– Les faibles taux d’intérêt favorisent l’expansion de l’endettement, ce qui est favorable aux banques.
– Tel que démontré dans mon billet « La Bourse et l’Inflation », l’inflation a un impact positif sur les valeurs boursières, et par conséquent pour les profits des banques qui en bénéficient de plusieurs façons.
https://minarchiste.files.wordpress.com/2010/01/usdebttogdp.png?w=400&h=535
Je n’ai pas dit que l’évolution de la masse monétaire était corrélée avec celle du Gini. Ce serait stupide. Ce que j’ai dit est l’inflation permet de propulser les profits des banques.
Il y a beaucoup d’autres facteurs qui sont entrés en ligne de compte: l’intégration des banques d’investissements par les banques commerciales, la création des GSE, l’abandon de l’étalon-or, l’abaissement des ratios de réserves, l’expansion des fonds communs de placement, l’augmentation de la richesse investie en action, le développement des dérivés et des titrisations de créances, la globalisation de l’industrie, la consolidation par fusions et acquisitions, etc.
http://research.stlouisfed.org/fred2/graph/fredgraph.png?g=3e
http://research.stlouisfed.org/fred2/graph/fredgraph.png?g=3f
Je repose encore la question: pourquoi l’inflation a baissé alors que les inégalités ont augmenté si la première est la cause de l’autre, et pourquoi les profits des banques étaient bas dans les années 70?
http://www.voxeu.org/index.php?q=node/2966
Sinon, je trouve très drôle que vous perceviez l’augmentation de la richesse en action comme négative, tout comme celle investie dans l’immobilier. Il faut croire que vous n’aimez pas l’épargne.
@Fred
Je n’ai pas dit que l’un est LA cause de l’autre. J’ai dit que l’un fait partie des causes de l’autre.
Quant à votre second commentaire, il est tellement malhonnête qu’il ne mérite même pas que l’on s’y attarde.
Je ne dit pas que l’augmentation de la richesse investie en action est négative (démonstration éloquente de votre incapacité à lire), j’ai seulement dit que cela a contribué à l’augmentation des profits des banques.
Je n’ai pas dit que les profits des banques étaient à 100% une mauvaise chose, juste la façon dont une certaine part de ces profits est générée.
Pour la 2e partie de mon commentaire, il s’agissait plus d’une boutade (et aussi qu’il n’était pas clair que vous faisiez allusion à la détention par les banques d’action, qui sont effectivement un facteur de risque lorsque cela est fait à partir de création monétaire).
PS: Je précise que je ne souhaite en aucun cas le retour d’une forte inflation. Je dis juste que l’effet régressif n’est pas évident.
A propos des bulles immobilières qui sévissent partout dans le monde, on peut rajouter une chose (même si je l’ai déjà dit dans « Les questions de Monsieur Y », le (1) ou le (2), je sais plus).
Le prix excessif de l’immobilier réduit la mobilité géographique, surtout des plus pauvres, pour pouvoir changer d’emploi « librement » ou pour en trouver un tout simplement. La mobilité réduite, je suppose que le choix, l’opportunité de refuser un emploi mal payé est tout aussi réduit. Ainsi, l’employeur peut se retrouver en position de force dans la négociation du salaire.
Ils évitent donc les quartiers où le logement est trop cher et s’engouffrent dans les ghettos.
@Fred
Comme tu sembles avoir complètement loupé le message de ce billet, le voici en termes plus simples:
1) L’État subventionne les banques de plusieurs manières (banque centrale, QE, réserves fractionnaires, sauvetages, GSE, etc).
2) Les subventions constituent un transfert de richesse de la collectivité vers un groupe privilégié.
3) Ce transfert de richesse contribue à l’augmentation des inégalités.
Est-ce encore trop compliqué pour toi?
Dans ce cas, pourquoi parler d’inflation?
Parce que l’inflation permet aux financiers de faire plus de profit!
fred
« pourquoi l’inflation a baissé alors que les inégalités ont augmenté si la première est la cause de l’autre »
Non, je suis quasiment sûr de me rappeler que les inégalités ont baissé durant cette période. Elles ont repris à la fin des années 70 – début 80. Et comme le rappelle minarchiste, c’est ‘une’ des causes. Je l’ai également dit plus haut.
« et pourquoi les profits des banques étaient bas dans les années 70? »
J’ai déjà répondu. Durant les ralentissements économiques, le capital humain tend à se déprécier dans l’industrie financière. Et d’ailleurs, de quelle inflation parlez-vous ? l’IPC ? ou alors l’inflation comme déformation des prix relatifs ? La première n’a jamais été et ne sera jamais une bonne mesure d’inflation. La deuxième implique que l’inflation n’est pas homogène. Il n’y a pas d’augmentation « générale » des prix, ça ne veut rien dire.
C’est comme dire que le niveau général d’une classe d’élève augmente parce que les 5 premiers de classe ont vu leur moyenne enregistrer une hausse record tandis que la moyenne stagne pour tous les autres.
Les bulles déforment prix et salaires. Les opportunités de profit à court terme augmentent la main d’oeuvre très qualifiée, du genre plutôt rare. C’est la demande d’innovation financière qui augmente ce type de main d’oeuvre. Ceci est incompatible avec une économie en récession.
Rappel: l’inflation a baissé dans les années 1980 et les inégalités ont monté.
L’inflation est l’augmentation du niveau général des prix (ou éventuellement l’augmentation de la masse monétaire, si l’on retient l’acception de ce mot dans les années 1930). Si ce concept vous pose problème (vous ne seriez pas le seul dans ce cas: http://www.themoneyillusion.com/?p=2018 ), ne l’utilisez pas!
Aucun économiste ne définit l’inflation comme une distorsion des prix relatifs (devrait-on parler de déflation/inflation parce que les prix relatifs dans l’électronique ont baissé?). Si vous voulez parler des méfaits de la politique monétaire et bancaire, pourquoi pas, mais n’appelez pas çà inflation, c’est comme si vous disiez que la cocaïne a des effets terribles sur la santé en décrivant les effets du tabac.
Je suis d’accord avec Sumner sur pas mal de choses.
Mais pour répondre à votre question, je dirais que la définition qu’en donne les manuels scolaires n’est pas fausse, mais trompeuse. C’est pas Mario Bros qui augmente x10 tous les ans, mais l’immobilier. La conséquence n’est pas la même sur la vie des gens. Derrière la faible inflation des prix se cache des bulles. Si l’inflation était homogène, le problème serait moindre.
Que dire en plus si ce n’est durant les années 20, les indices de prix n’incluaient pas l’immobilier ou les titres boursiers, entre autres ? C’est peut-être l’une des raisons qui explique pourquoi la politique monétaire a réagi trop tard. En même temps, même aujourd’hui, ça s’est pas arrangé.
Si la masse monétaire croit plus vite que la croissance, dès lors il y a inflation durable. Parce que la ‘simple’ hausse des prix n’explique pas pourquoi cette hausse perdure à long terme.
Sans oublier que les gains de productivité masquent la vraie ampleur de l’inflation.
D’accord avec MH, c’est une erreur de mesurer l’inflation par l’IPC.
Par contre, je n’arrive pas à voir le graphe que Fred a mis en lien. Et il m’intéresse!
@miniarchiste
@Le miniarchiste
Je ne suis pas d’accord avec votre billet.
1. Une bonne définition de l’inflation est qu’elle est un processus de hausse général des prix. Ainsi, on ne présuppose pas la cause de cette hausse des prix. Et la discussion devient possible sur chacune des diverses causes de l’inflation. Un avantage de cette définition est qu’un évènement peut contribuer au processus de hausse des prix alors qu’un autre évènement contribuera à la baisse des prix. On peut ainsi parler ces causes sans les définir par leurs effets mesurables.
2. Amha, le concept de masse monétaire est inopérant dans une théorie monétaire. On s’en rend mieux compte lorsqu’on considère une zone de free-banking. Dans une zone de free-banking, toute marchandise peut devenir une monnaie. Tout titre financier peut devenir une monnaie. Il ne peut exister aucune limite à la masse des marchandises pouvant être utilisées comme monnaie.
3. Ainsi, une Banque Centrale prête à une autre. Et réciproquement. Chacune crée de la monnaie à hauteur du prêt à l’autre banque centrale. Les deux banques centrales ont ainsi créé deux quantités de monnaie de valeur égale. Une telle augmentation totale de la masse monétaire n’aura aucune conséquence ni sur l’inflation des prix, ni sur le reste de l’activité économique.
4. Un processus de hausse des prix provient toujours d’une hausse de la demande. Cette demande induit une demande de crédit bancaire, donc de création de monnaie. L’emprunteur qui a dépensé a contribué à la hausse des prix. Pour rembourser, il devra produire pour rembourser. Il produira autant ou même plus que ce qu’il avait dépensé. En produisant, il contribue à l’offre et donc contribue à la baisse des prix.
5. Comme l’emprunteur a produit plus qu’il avait acheté, il en résulte logiquement une baisse des prix, du moins en moyenne. En effet, en moyenne l’élasticité offre/demande sur tous les secteurs est nécessairement égale à l’unité. Il est donc légitime de considérer que l’offre induit une baisse égale à la hausse qu’avait induite l’achat initial.
6. Un emprunt remboursé induit donc une hausse des prix limité à la durée de l’emprunt. Or un crédit permet de produire avant, donc de produire plus. Plus de crédit induit plus de création de richesses. A condition toutefois que ces emprunts soient productifs. Or, 75% des achats sont faits par des entreprises. Ces achats contribuent parfois aux investissements, donc à la productivité, donc à la baisse des prix. L’augmentation des crédits induit une hausse des prix temporaire et une baisse des prix durable.
7. L’État produit peu de marchandises. En investissant, un fonctionnaire applique une politique venue d’ailleurs. L’investisseur privé joue son fric à lui et a des sueurs froides de crainte de perdre son investissement. Un investissement public est donc moins productif qu’un investissement privé. L’État ne produit pas suffisamment de marchandises qui contribueraient à l’offre. Il s’ensuit une hausse des prix des achats antérieurs ne sont pas compensés par une offre qui contribuerait à la baisse des prix. Il s’ensuit qu’une augmentation des dettes de l’État est une contribution nette à la hausse des prix. Et cette hausse des prix ne sera pas compensée, dans un futur proche, par un remboursement de la dette, ou par une production de marchandises. Il s’agit alors d’une hausse des prix durable. C’est à dire une augmentation de l’inflation.
8. La cause intérieure de l’inflation est donc nécessairement l’augmentation des dettes de l’État.
@GDM
« La cause intérieure de l’inflation est donc nécessairement l’augmentation des dettes de l’État. »
À long terme oui, la hausse générale des prix est engendrée essentiellement par l’État.
Cependant, à court et moyen terme, les cycles économiques sont causés par une expansion du crédit commercial artificiellement stimulée par la création monétaire.
Voir ce billet de Buttonwood (The Economist):
« The richest only spend around half their income, so consumer inflation only affects that portion; they have more of their savings in equities and property, asset classes that are better protected against inflation, than on the cash deposits which middle-income savers might depend on for the bulk of their interest income. »
J’ai souvent mentionné que les actions et l’immobilier étaient des bon moyen de protéger ses épargnes de l’inflation. Comme les riches épargnent davantage et investissent dans ces classes d’actifs, ils sont mieux protégés que les pauvres.
Si j’étais gauchiste, il y a longtemps que j’aurais mis cela à mon agenda…
http://www.economist.com/blogs/buttonwood/2011/06/inflation-equality-and-debt-crisis
C’est la même raison qui explique pourquoi en période de récession, les inégalités tendent à diminuer. Ce qui augmente le plus … descend le plus.
Typiquement le genre de choses que les macro-économistes ne voient pas. Keynésiens, si vous entendez…
A part ça, j’invite à lire cet article sur le core inflation, que j’ai bien aimé.
http://www.lewrockwell.com/orig6/karlsson1.html
Changer les mesures d’indices de prix en fonction des circonstances pour masquer l’inflation, très pernicieux, non ?