De nos jours, la démocratie est acceptée d’emblée comme le « meilleur », voire le seul système politique viable. Les politiciens qui proposent des mesures favorisant la démocratie se présentent comme de vertueux défenseurs du peuple, alors que toute personne qui soulève des questions face à ces propositions est qualifiée de fasciste. La source du problème est peut-être que les gens considèrent que l’unique alternative à la démocratie est la dictature totalitaire. Dans cette perspective, les gens ont raison de favoriser la démocratie, mais n’y a-t-il pas d’autres alternatives?
Par ailleurs, l’ode à la démocratie est largement utilisée par les politiciens étatistes pour justifier l’expansion de l’État. Leurs réactions sous-entendent que, puisque nous sommes dans une démocratie, si nous ne sommes pas satisfaits ou en désaccord avec leurs politiques, nous n’avions qu’à ne pas voter pour eux. Comme ils ont été élus, cela leur confère la bénédiction du peuple; le droit d’imposer leurs valeurs à tous et chacun.
Ainsi, il incombe tout d’abord aux gens de réaliser que la démocratie a ses limites. Est-ce que la démocratie devrait décider de la couleur de votre chemise aujourd’hui? De la nature de votre métier? Du quartier dans lequel vous pouvez habiter? De ce que vous devriez manger pour le déjeuner? Bien sûr que non! Il existe donc une panoplie de choses qui relèvent de nos choix individuels et pour lesquelles la démocratie ne devrait pas avoir son mot à dire. Il y a donc une limite à ce que les 51% qui ont gagné l’élection (et souvent bien moins) peuvent imposer aux 49% restants, la fameuse tyrannie de la majorité.
Où se situe cette limite? Comment est-elle définie? En théorie, c’est la constitution qui nous protège des « excès de la démocratie », mais on ne peut pas vraiment s’y fier puisque les politiciens s’en lavent les mains depuis longtemps.
Mais outre la dictature, quelles sont donc les alternatives? Ce que j’ai évoqué précédemment en énonçant « nos choix individuels » n’est en fait rien d’autre que le marché, ce lieu virtuel où nous exprimons nos besoins et nos préférences et où les producteurs reçoivent ces signaux et concurrencent pour les satisfaire. Vous voulez une chemise bleue? Vous allez au magasin et en achetez une. Un producteur l’a fabriquée et un vendeur vous l’a vendue. Tout le monde est satisfait, sans que rien ne soit imposé ou subtilisé à personne par la force. Le résultat est une coopération synchronisée qui ne nécessite aucune planification, ni coercition.
Les désavantages du marché comme système de société sont biens connus et largement publicisés. Mais qu’en est-il de ceux de la démocratie? Prenons le temps de les énumérer, puisque bien peu de gens en parlent…
Premièrement, la démocratie est fort coûteuse. La dernière élection provinciale a coûté $80 million au gouvernement, en plus de toutes les dépenses des partis. Pour l’élection américaine de novembre prochain, les dépenses de publicité dépasseront les $5 milliard! Le marché coûte infiniment moins cher.
Deuxièmement, c’est un processus lent, les élections ne survenant qu’aux 4 ans (le délai est plus court dans certains cas, mais même si c’était à tous les mois, ce serait quand même trop long). Le marché permet d’agir beaucoup plus rapidement.
Troisièmement, la démocratie manque de flexibilité. Impossible de prendre quelques éléments du programme de la CAQ et de les combiner avec certaines idées du PQ et du PLQ. Il faut acheter le panier d’épicerie au complet, même si certains éléments ne nous plaisent pas. Le marché permet de choisir spécifiquement ce que l’on veut, pas besoin d’acheter tout un lot.
Quatrièmement, la démocratie n’est pas un processus fiable. Un bon nombre de promesses électorales ne sont pas accomplies et certains politiciens vont même jusqu’à changer de position en cours de route. Autrement dit, le contenu du panier d’épicerie a tendance à rancir et certains éléments sont remplacés au cours du mandat.
Cinquièmement, il y a le manque de choix. Que faire si aucun des paniers d’épicerie ne nous convient? Au Québec, les quatre principaux partis sont plutôt à gauche et sont très étatistes. Aucun parti ne convient vraiment aux libertariens.
Finalement, le huitième désavantage est le plus important : la tyrannie de la majorité. Tout le monde doit acheter le panier qui a obtenu le plus de vote. Ainsi, avec seulement le tiers des votes, le PQ pourra gérer la province selon ses valeurs et les imposer au reste de la population. Dans un vrai supermarché, je choisi le contenu de mon panier et vous faîtes de même; personne n’impose son panier à quelqu’un d’autre.
Ainsi, lorsque l’on parle de gouvernance institutionnelle, il importe de spécifier clairement dans la constitution quels éléments relèvent du gouvernement et quels éléments devraient être laissés à la discrétion des individus. Cela définirait clairement le champs d’action de l’État et protègerait nos libertés individuelles. Malheureusement, nous sommes bien loin de ce genre de réforme, mais à tout le moins, nous pourrions limiter les dégâts en évitant de voter pour des partis politiques qui visent l’expansion du gouvernement. Il faudrait aussi que les gens réalisent que la démocratie n’est pas une fin en elle-même; c’est un moyen de déterminer qui sera le gérant de l’épicerie, ce n’est pas un moyen de déterminer tout ce qu’il y aura dans le panier des clients.
Quant à l’importance de voter, il est inutile de tenter de convaincre ceux qui ne le font pas. Des études démontrent que ceux-ci ont de bonnes raisons de ne pas voter car ils sont moins bien informés que la moyenne sur les enjeux et les programmes et ils sont moins bien éduqués que la moyenne. Par ailleurs, ne pas voter peut être une manière de critiquer le système; de ne pas y consentir. À l’opposé, certains ne votent que pour se donner bonne conscience; une forme d’altruisme peu coûteuse ou de déculpabilisation envers les moins bien nantis.
Pour moi il est clair que la démocratie est un processus nettement surestimé. L’argument qui veut qu’en démocratie, “le pouvoir est au peuple”, est un mythe. Le peuple n’a pratiquement aucun impact décisionnel quant aux enjeux majeurs qui le concerne. Ce sont les politiciens qui ont le pouvoir et qui l’utilisent dans leur intérêt, ainsi que dans celui des lobbys et groupes d’intérêt qui les supportent.
Par ailleurs, le mot “démocratie” ne se retrouve nullement dans la Constitution des États-Unis, ni dans la Déclaration d’Indépendance. En fait, les « Founding Fathers » étaient contre la démocratie parlementaire telle que nous la connaissons aujourd’hui.
En démocratie, aucune liberté n’est sacrée; chaque aspect de la vie d’un individu pourrait potentiellement être assujetti au contrôle du gouvernement. La minorité est entièrement à la merci de la majorité.
Pour une lecture intéressante sur le sujet:
“Beyond Democracy: Why democracy does not lead to solidarity, prosperity and liberty but to social conflict, runaway spending and a tyrannical government”, par Karel Beckman & Frank Karsten, 2012, 102 pages.
Reblogged this on le blog a lupus…un regard hagard sur l'écocomics et ses finances…..
Bien que j’estime que ce blog soit consulté par des gens déjà vendus à ces propos, je crois que quiconque est intrigué un tant soit peu par ce texte et les idées qu’il propose se doit d’aller consulter « Democracy, the God that failed » de Hans-Hermann Hoppe, un livre qui approfondit plus longuement les points discutés dans ce court (mais excellent) texte. Je dois vous avouer que je suis enchanté de lire sur ce sujet dans un Québec où la mob rule est de plus en plus à la mode, très raffraîchissant!
Ah, je m’apprêtais aussi à citer ce livre !
Pour ceux que cela intéresse, Hans-Hermann Hoppe y développe notamment l’argument que la monarchie royale serait préférable à la république démocratique (sans pour autant être un système exempt de reproches) ; c’est une piste pratique et pas seulement purement théorique. Pour (sur)résumer, l’idée est que mieux vaut un gouvernement privé (monarchie) que public (démocratie).
Un compte-rendu de l’ouvrage par Yvan Blot : http://www.polemia.com/article.php?id=1221.
Quelles alternatives avons-nous ?
vous confondez démocratie et gouvernement soit disant représentatif. C’est dommage
@nico
Pourriez-vous élaborer svp?
Les soit disantes démocraties d’aujourd’hui n’ont pas grand chose a voir avec les véritables démocraties de la grèce antique, où le peuple avait véritablement le pouvoir. Votre analyse porte essentiellement sur les « démocraties » actuelles (enjeux electoraux, corruption etc…) qui devraient plutot s’appeller gouvernement représentatif.
Les véritables démocraties n’ont pas tous les défauts dont vous parlez, si ce n’est qu’effectivement, dans une certaine mesure, c’est la majorité qui choisit.
Donc je suis globalement d’accord sur votre analyse d’un gouvernement représentatif, mais pas celui d’une véritable démocratie.
La fameuse démocratie antique. Celle où que les élites éduquées pouvaient y participer. Celle où plusieurs décisions se faisaient à mains levées et avec de l’intimidation. Où les femmes n’avaient pas le droit de vote. Quel bon vieux temps ! La démocratie directe c’est du pur idéalisme et de la pure utopie. À part un système démocratique représentatif réformé, je ne vois pas quel autre système serait meilleur en excluant la dictature.
La participation était au contraire ouverte a tous les citoyens athéniens hommes, et non uniquement aux « élites éduquées ». Ca ne comportait pas les femmes en effet. Vous etes en train de transposer un systeme d’il y a 2000 ans, à aujourdhui. Il y a un siecle, les gouvernements représentatifs ne donnaient pas d’avantage le droit de vote aux femmes… Je n’ai jamais dit qu’il fallait revivre à l’époque du glaive et de l’esclavage, ne mélangez pas tout.
Par rapport a votre propos de « pur idéalisme et de la pure utopie » sachez par exemple que dans beaucoup de communes/cantons suisses, la démocratie directe existe. Donc ne parlez pas d’utopie.
Pour participer à la démocratie grecque, il fallait absolument être un citoyen. Évidemment, les femmes et les esclaves ne pouvaient l’être. D’ailleurs, seulement 16% des habitants grecs étaient considérés comme citoyens et seulement 2% des habitants grecs avait une éducation suffisante et le temps nécessaire pour participer fréquemment aux assemblées. Ceci réservait l’Ecclésia pratiquement que pour les élites ou pour les citoyens défavorisés et sans-emplois (donc très incompétents) n’y allant que pour leur jeton de présence (le mistos).
Comme vous dites, puisque c’est vieux de 2500 ans, regardons les pays les plus connus de notre époque pour leur démocratie directe, c’est-à-dire la Suisse et les États-Unis. En partant, contrairement à la Grèce Antique, ce sont deux démocraties représentatives. En Suisse, il ne reste que deux petits cantons où le vote se fait sans aucune représentation, mais c’est uniquement pour les projets locaux. Bref, dans les deux cas, ça reste une démocratie représentative, mais avec une forte initiative populaire.
La démocratie directe c’est utopique et idéaliste.
En effet, il y avait de tres nombreux etrangers, et esclaves à athenes (bien plus de la moitié de la population). En france, ceux qui ne sont pas français ne peuvent pas non plus voter. Sur les 300 000 habitants d’athene, au maximum 6000 pouvaient se rassembler a l’Ecclesia, donc ok pour vos pourcentage (c’est lié a la compostition de la population de l’époque). Mais c’est n’en fait en rien une assemblee reservée aux élites. Vous le dites vous meme, les défavorisés et sans emplois y allaient aussi (d’ailleurs la remuneration pour la presence n’a existé pendant qu’une petite periode de la démocratie athénienne), les élites aussi, et donc tous les intermediaires egalement s’ils le voulaient.
Si vous etes d’accord pour dire que la démocratie directe existe a l’echelle de la commune/canton. Il n’y a qu’un pas pour dire que cela, dans la meme mesure, exister dans un petit pays, donc a l’échelle d’une nation.
Donc dire a nouveau que, de facon generale, la démocratie directe est utopique (= ca ne peut exister) encore une fois sans argumentation sur ce point, ca releve d’un acharnement aveugle.
Ou alors vous soutenez le point peut etre que la démocratie athénienne n’etait pas directe, ou n’a pas existé ?
La majorité de la population n’était pas femelle ou esclave et pourtant elle n’était pas citoyenne. On appelait ça les métèques. Ce n’est pas le même type d’étranger que nous avons dans nos pays aujourd’hui, puisqu’ils habitaient et travaillaient sur les terres grecques depuis longtemps. Et oui c’était réservé majoritairement aux élites. Le 2% de la population qui participait aux à l’Ecclésia était majoritairement les plus riches qui pouvaient se permettre de ne pas travailler une journée. De plus, sur place, puisque les votes et les interventions se faisaient à main levée et devant tout le monde, c’était souvent les plus influents qui prenaient la parole. Après, il y a eu le Mistos pour essayer de régler une partie du problème, mais ça empiré la situation en attirant les citoyens sans-emplois et sans éducation qui manquaient fortement de compétence. Mais comme vous dites, oublions ce système, c’est vieux de 2500 ans.
Renseignez-vous pourquoi il ne reste que deux cantons suisses où la pure démocratie directe existe. Elle ne marchait tout simplement pas. Les habitants n’avaient pas toujours le temps et la volonté de participer (seul une minorité y allait fréquemment). Les votes se font à main levée et ça prend beaucoup de volonté pour parler devant tout le monde, ce qui encourageait l’intimidation et la manipulation. Ensuite, ce système est devenu excessivement problématique à partir du moment où les villes devenaient trop populées. C’est facile de se réunir quand on est une centaine, mais quand on est des centaines de milliers ça prend des moyens financiers et une logistique très différente ! Il y avait les problèmes de non-respect de la Constitution aussi, comme quand la population avait décidé de limiter les libertés religieuses des arabes. Et il y avait plusieurs autres facteurs, …
Je crois fermement que la démocratie directe c’est une pure utopie idéaliste du genre clique du plateau. J’aime beaucoup le système suisse et américain pour introduire une forte participation populaire directe, mais le système représentatif est beaucoup plus efficace et performant. Il est loin d’être parfait pour autant, mais combiné avec une forme de démocratie directe, j’aime beaucoup (ça ressemble beaucoup à un conseil d’administration sous cette forme).
Si je résume votre propos :
– la démocratie grecque était « réservée majoritairement aux élites »
– les démocraties indirectes (actuelles) sont … représentatives de la population
On doit pas avoir la même base de données.
Si je reprends tes arguments pour avancer enfin que la démocratie directe serait une utopie :
– le nombre : effectivement, on peut pas rassembler les millions de citoyens d’un grand pays dans une salle, et faire des referendum avec la population pour chaque loi. Le tirage au sort permet de se debarasser de ce probleme, en prenant un petit echantillon qui sera reellement représentatif.
– probleme de non respect de la constitution : ce probleme existait a athene et existe egalement avec les gouvernements représentatifs d’aujourd’hui. Il y a des personnes spécialistes pour indiquer si une loi est anti constitutionnelles ou non (ex en france avec le probleme de la regle d’or)
– les problemes d’intimidation et de manipulation existent avec les gouvernements représentatifs d’aujourd’hui. Ex en france ou, le parti socialiste a fait pression recemment a tous ses membres de suivre le vote du parti pour le traite europeen. A l’époque d’athenes il y avait des controles et des contre pouvoir.
Bien sur je n’ai jamais dit que tout etait parfait a Athenes, et qu’il faut tout reprendre sans rien changer…
La démocratie grecque avait, sans le vouloir, effectivement le gros défaut de favoriser la représentation des élites. La démocratie représentative actuelle représente de manière plus hétérogène la population, mais de façon indirecte.
Un tirage au sort ? Personnellement, je n’aimerais pas ça qu’on choisisse au hasard 1000 personnes sur une population de 8 000 000 millions. Ça ne représenterait pas également tout le monde (ex : on pourrait piger uniquement des marxistes). Et on fait quoi pour ceux qui habitent à Sept-Îles ? L’idéal serait plutôt de faire comme avec notre système représentatif en instaurant plusieurs bureaux de votes où tout le monde pourrait venir voter sous forme d’un caucus (un peu comme dans les primaires américaines). Oui totalement d’accord que le système représentatif peut parfois violer la Constitution, mais techniquement la Cour Suprême est supposée être au-dessus des représentants, tandis qu’une démocratie directe, le peuple est au-dessus de la Cour Suprême. Il y a effectivement de l’intimidation encore aujourd’hui, mais honnêtement je n’ai jamais eu de gêne ou d’hésitation quand je suis allé déposer mon billet dans le bureau de vote. Pas convaincu par contre que je lèverais ma main devant tout le monde et que j’irais défendre une idée devant une marée de gauchistes habituée de manifester dans les rues et d’intimider tout le monde ! On pourrait toujours instaurer les votes cachés pour régler le problème…
Mais oublions Athènes, c’est effectivement trop d’une autre époque. Un système démocratique purement direct dans nos sociétés d’aujourd’hui ne marcherait pas. Les gens n’iraient pas voter à toutes les fois. Il y aurait des votes a pu finir sur n’importe quoi, ce qui obligerait des balises qui limiteraient l’expression du processus démocratique. Le système serait beaucoup plus lent, car on ne pourrait pas voter tous les jours comme les représentants le font. Le système représentatif a plusieurs défauts, mais il est facilement corrigeable. Le système britannique qui nous avons hérité au Canada est vraiment archaïque et dépassé. Nos représentants ne servent à rien, car le Premier-Ministre est pratiquement le seul avec du pouvoir. Mais c’est plus un système parlementaire que représentatif. En tout cas. Un entre les deux (directe/indirecte) est l’idéal. On garde l’efficacité et la performance du système représentatif, tout en rajoutant le peuple comme autre « check and balance ».
Je cite votre propos :
<>
Il est important que vous compreniez que c’est l’exact contraire et que vous vous trompez sur les deux points :
L’Ecclesia était en majeure partie constituée de citoyens pauvres (« démos » de démocratie se referait aux gens du peuples, a la populace). Il y avait regulierement 6000+ citoyens qui se reunissaient a l’assemblée, sur au maximum 40.000 citoyens. Renseignez vous, c’est a ma connaissance, le seul régime où ce sont globalement les pauvres qui gouvernaient. Il y a un tres bon livre que vous devriez lire qui s’appelle « la démocratie athénienne à l’époque de démosthene ». Les veritables elites, riches, voulaient en permanence réinstaurer une oligarchie.
Par contre en France, les gens qui sont au pouvoir ne sont absolument pas représentatif de la population. Les gens qui ont fait science po ou l’ena ne sont pas représentatif de la population. Il s’agit d’une élite. Les gens pauvres constituent une partie ultra minoritaire de ceux qui sont au pouvoir, alors que c’est une écrasante majorité de la population…
la citation est : « La démocratie grecque avait, sans le vouloir, effectivement le gros défaut de favoriser la représentation des élites. La démocratie représentative actuelle représente de manière plus hétérogène la population, mais de façon indirecte. »
“Belief in the common man is no better founded than was belief in the supernatural gifts of kings. . . . Democracy . . . cannot prevent majorities from falling victim to erroneous ideas and from adopting inappropriate policies which not only fail to realize the ends aimed at but result in disaster.” Ludwig von Mises
bonjour,
Ravi de cette lecture, je milite depuis bien des années dans différents réseaux altermondialistes et réalise petit à petit les méfaits de ce que j’appelle maintenant l’enfer démocratique.
L’humain s’efface au profit de la prise décision, la loi et la règle écrite s’impose à tous comme une forme de dictature. L’état de droit est devenu l’argument suprême pour écraser toute pensée autre, toute pensée alternative.
La démocratie s’habille dans des habits qui trompent, d’ailleurs je crois bien que l’habit n’a jamais fait le moine.
Cette critique de la démocratie est vraiment salutaire, continuez, bravo !
Claude (depuis un petit coin du sud de la France)
C’est un bon papier. Est-ce que vous avez un système particulier à proposer ?
Je ne parles pas de la taille du gouvernement, sur laquelle nous serions plutôt d’accord ( en tout cas sur la réduction, peut être pas sur la taille finale).
Même en se limitant à un gouvernement régalien, accompagné d’un filet social, certains entrepreneurs auraient toujours intérêt à contrôler le gouvernement.
Ou à influencer les villes, si celles-ci gagnent en compétence.