Au cours des dernières années, j’ai écrit plusieurs articles sur l’alimentation, dont un (ici) qui critiquait farouchement le Guide Alimentaire Canadien, étant non seulement inutile, mais en plus dangeureux pour la santé humaine et non-basé sur les dernières connaissances scientifiques.
Le gouvernement fédéral canadien a récemment décidé de revoir ce guide et la nouvelle mouture a été révélée en ce début de 2019. À prime abord, on peut dire qu’il s’agit d’une amélioration, mais il faut dire que la barre était très basse! Ceci dit, est-ce que ce guide offre des recommandations adéquates?
Le site web de Santé Canada fournit un résumé des données probantes, convaincantes et concordantes ainsi que les références scientifiques sur lesquelles leurs recommandations sont basées. J’ai décidé de me concentrer sur trois sujets particulier :
1) Remplacement des gras saturés par des glucides et amélioration des taux de lipides sanguins (référence 56 : WHO 2016).
2) Consommation de fibres alimentaires et amélioration du taux de lipides sanguins, du cancer du colon, des maladies cardiovasculaires et du diabète type-2 (référence 34 : SACN 2015).
3) Apport de viande rouge et risque accru de cancer colorectal (référence 49 : WCRF 2017).
Notez que les données supportant la troisième recommandation ne sont plus considérées comme « convaincantes » par Santé Canada. La raison est que les études précédentes ne séparaient pas les viandes rouges non-transformées des viandes transformées. Les études les plus récentes démontrent que ce sont les viandes transformées qui causent problème, et non pas les viandes rouges (surtout si elles sont de bonne qualité et cuites convenablement à température pas trop élevée).
La méta-analyse citée mentionne tout de même un certain risque accru du cancer du colon (et non colorectal ou rectal), ce qui est soutenu par une combinaison de 14 études dont la majorité ne contrôlent pas pour le tabagisme et celles qui le font ne contrôlent parfois que pour le statut actuel (fumeur ou non-fumeur) plutôt que le nombre d’années de tabagisme durant la vie. Plusieurs de ces 14 études n’ont aucune variable de contrôle ou encore que l’âge et le sexe. Santé Canada a raison de ne plus considérer ces données comme étant « convaincantes », ce qui signifie que la viande rouge en quantité modérée est tout à fait convenable.
Les grains entiers et le cancer colorectal
Cette même méta-analyse (WCRF 2017) propose aussi de manger des grains entiers pour réduire le cancer et l’obésité. Cette recommandation est basée essentiellement sur 4 études »
Kyro et al. 2013 (#84) : La consommation de grains entiers permet de réduire l’incidence de cancer colorectal. Cependant, les participants à cette étude ne proviennent que des pays Nordiques et le lien ne concerne que le blé entier, pas l’avoine, le seigle et le riz brun.
Fung et al. 2010 (#85) : Une diète riche en grain entier, fruits et légumes, modérée en produits laitiers faibles en gras et faible en viande rouge ou transformée, desserts et brevages sucrés est associée à un risque plus faible de cancer colorectal. Cependant, l’étude ne précise pas si c’est le grain entier ou le reste qui permet d’obtenir ce résultat.
Schatzkin et al. 2007 (#86) : La consommation de fibres alimentaires ne permet pas de réduire le risque de cancer colorectal, mais la consommation de grain entier permet de réduire « modestement » ce risque, surtout au niveau du cancer rectal.
Larsson et al. 2005 (#88) : La consommation de grain entier réduit le risque de cancer du colon, mais pas rectal. L’échantillon n’est constitué que de femmes Suédoises.
Avouez que ces preuves scientifiques sont plutôt faibles… Du côté de la méta-analyse SACN 2015, c’est dans la section 8.160 (page 143) deuxième paragraphe que l’on trouve la recommandation suivante :
« une consommation plus élevée de grain entier est associée à une plus faible incidence de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de diabète de type 2 et de cancer du colon. »
En plus de citer les études de Larsson et Schatzkin mentionnée ci-haut, cette méta-analyse cite les études suivantes :
Aune et al. 2011 : Il s’agit d’une méta-analyse de 25 études concluant que la consommation de grain entier réduit le risque de cancer colorectal. Cependant, les auteurs recommandent des études comportant des variables de contrôle.
Brownlee et al. 2010 : Après 4 mois d’une diète plus riche en grain entier, aucune amélioration ne fut constatée quant aux risques de maladies cardiovasculaires comparativement au groupe de contrôle. Cette étude n’a rien à voir avec le cancer, mais je la trouvais tout de même intéressante.
Encore une fois, on peut exprimer de sérieux doutes quant à la pertinence scientifique de cette recommandation.
Les glucides versus le gras saturé.
La méta-analyse WHO 2016 étudie les effets du remplacement du gras saturé par des gras monoinsaturés, polyinsaturés ou encore par des glucides. Selon les auteurs, la substitution du gras saturé par des gras monoinsaturés et polyinsaturés permet de réduire le cholestérol total, le cholestérol LDL, le HDL, les triglycérides et le ratio LDL/HDL.
Quant au remplacement du gras saturé par des glucides, on réduit aussi le cholestérol total, le LDL, le HDL, ainsi que le ratio LDL/HDL, mais on fait significativement augmenter les triglycérides.
Ces résultats sont peu surprenants et tout à fait logiques, cependant, cette méta-analyse ne permet aucunement daffirmer que le remplacement du gras saturé est bénéfique pour la santé cardiovasculaire et encore moins pour la santé en général. Plus spécifiquement, l’étude ne tient aucunement compte de la taille des particules LDL, un détail crucial, et ne relativise pas la baisse du ratio LDL/HDL avec la hausse des triglycérides.
L’analyse ne tient aussi pas compte des impacts des gras insaturés sur l’inflammation et les risques de cancers. En guise de rappel, les gras insaturés s’oxydent plus facilement, ce qui favorise l’inflammation.
Le chapitre 5 de la méta-analyse SACN 2015 traite des effets d’une diète élevée en glucides, faible en gras. Une telle diète permet de faire baisser le niveau total de cholestérol, en particulier de « mauvais » cholestérol LDL, mais aussi de « bon » cholestérol HDL. Elle fait cependant augmenter les triglycérides comparativement à une diète plus faible en glucides et plus riche en gras. On n’y fait aucune distinction entre la taille des particules de LDL, ce qui constitue une variable cruciale.
J’ai épluché les références de SACN 2015 pour trouver 13 études parmis les centaines d’études citées, lesquelles comparent les diètes riches en glucides / faibles en gras aux diètes pauvres en glucides et riches en gras. Notez qu’elles sont en ordre alphabétique dans les références.
Appel et al. 2005 : Le remplacement des glucides par des protéines et/ou des gras monoinsaturés permet de réduire la pression sanguine, les niveaux de lipides dans le sang et de réduire les risques estimés de maladies cardiovasculaires.
Brehm et al. 2003 : Des femmes obèses sur une diète faible en glucides ont perdu plus de poids et de tissus adipeux que celles sur une diète faible en gras après 6 mois. Les deux diètes ont eu un impact similaire sur les mesures cardiovasculaires telles que pression sanguine.
Demol et Al. 2009 : Chez des adolescents obèses, le régime faible en glucide permet d’atteindre la même perte de poids que le régime faible en gras, mais avec une diminution significative du niveau d’insuline, un avantage pour le traitement du diabète de type 2.
Foster et al. 2003 : Une diète faible en glucides/riche en gras favorise davantage la perte de poids après 6 mois qu’une diète riche en glucides/faible en gras, mais pas après 12 mois. Cependant, cette diète permet d’améliorer davantage les marqueurs de risque concernant les maladies coronariennes dans un échantillon de personnes obèses.
Foster et al. 2010 : Les diètes faibles en glucides et faibles en gras permettent d’accomplir une perte de poids similaire, mais la diète faible en glucides atténue les facteurs de risques cardiovasculaires après 2 ans.
Dansinger et al. 2005 : Cette étude ne fait que conclure que les diètes Atkins (faible en glucides), Zone, Weight Watchers et Ornish (végétarienne) permettent de perdre du poids et de réduire les risques de maladies cardiaques, sans différence significative entre les quatre.
Lim et al. 2010 : Une réduction similaire des facteurs de risque cardiométaboliques fut observée pour une diète faible en glucides, une diète faible en gras et une diète riche en gras insaturé après 15 mois.
Meckling et al. 2004 : Chez des sujets en surpoids, une diète faible en glucide a engendré une perte de poids similaire et une diminution similaire des la pression sanguine à comparativement à une diète faible en gras, mais a par contre fait davantage diminué le niveau d’insuline.
Noakes et al. 2006 : Une diète très faible en glucides fut comparée à une diète faible en gras saturé à calories égales. Les résultats démontrent une perte de poids similaire pour les deux diètes, mais une baisse des triglycérides, hausse des HDLs et baisse de l’insuline grâce à la diète faible en glucides.
Rankin et al. 2007 : Cette étude a observé 29 femmesen surpoids durant 4 semaines, dont la moitié eurent une diète faible en glucides et l’autre faible en gras. La diète faible en glucides a accompli une plus grande perte de poids, mais a résulté en une augmentation des protéines C-réactive, un marqueur d’inflammation, ce qui serait un facteur de risque pour les maladies cardiaques.
Segal et al. 2004 : Une diète faible en glucides permet d’obtenir la même perte de poids qu’une diète faible en gras, mais permet de réduire les triglycérides et le niveau d’insuline sanguin.
Turley et al. 1998 : Une réduction des gras saturés en faveur de glucides favorise une perte de poids, une chute du cholestérol LDL et du ratio LDL/HDL, tout en n’affectant pas les triglycérides.
Volek et al. 2004 : Une diète faible en glucides permet de perdre plus de poids après 9 semaines qu’une diète faible en gras.
À moins que quelque chose ne m’échappe, la plupart des conclusions de ces études sont à l’avantage d’une diète faible en glucides comparativement à une diète faible en gras; quelques unes sont neutres, alors que seulement Appel 2005 et Rankin 2007 favorisent la diète faible en gras.
Alors pourquoi Santé Canada conclue qu’il faut remplacer les gras saturés par des glucides? Cette recommendation ne m’apparaît pas soutenue par les références scientifiques fournies…
L’indice insulinique
Le grand absent de ce nouveau guide est l’indice insulinique. Cet indice est basé sur la hausse de l’insuine sanguine détectée suite à l’ingestion d’un aliment. L’intérêt de cet indice est que certains aliments ont un impact disproportionné sur l’insuline comparativement à leur contenu en glucides.
Par exemple, les viandes ont un impact sur l’insuline malgré qu’elles ne contiennent pas de glucides. Par contre, contrairement au glucides, les protéines ingérées stimulent la sécrétion de glucagon, une hormone qui contre-balance les effets de l’insuline.
En revanche, certains aliments en apparence anodins ont un impact négatif sur le niveau d’insuline sanguin, tels que les produits laitiers (yogourt), les bananes, les raisins, les patates, le pain blanc, le riz blanc et les légumineuses.
C’est possiblement en partie pour cette raison que le nouveau guide recommande les grains entiers et réduit l’importance des produits laitiers. Il va de soi que le guide aurait dû nuancer ses recommandations en fonction de cette mesure.
Conclusion
Je concède qu’il est très difficile de faire des études sur la nutrition car les chercheurs sont dépendants des questionnaires nutrionnels, sur lesquels les gens font des erreurs, des oublis ou mentent. La durée de ces études est souvent trop courtes alors que les problèmes liés à la nutrition peuvent prendre des décennies à se manifester.
Néanmoins, à la lumière des informations scientifiques fournies en référence par Santé Canada, on peut sérieusement questionner certaines des décisions qui ont été prises.
On peut certainement saluer la recommandation de réduire les jus de fruits en faveur de l’eau comme breuvage. Donner une plus grande place aux fruits et légumes est aussi souhaitable. Cependant, l’organisme ne fournit aucune preuve scientifique pour justifier la réduction des produits laitiers (cette recommandation est probablement reliée à une réduction souhaitée des gras saturés et de l’indice insulinique). Quant à la consommation de grain entier, les preuves scientifiques sont bien minces, mais ils sont fort probablement mieux que les céréales blanches concernant l’indice insulinique.
Pour ce qui est du remplacement du gras saturé par des gras insaturés et des glucides, les preuves scientifiques sont mitigées et le Guide Alimentaire semble en retard sur les connaissances les plus récentes.
Une revue de 21 études sur 350,000 personnes durant 23 ans n’a trouvé aucun lien entre la consommation des gras saturés le les risques cardiovasculaires (voir Siri-Tarino et al. am j clin nutr. 2010 mar 535-46).
L’acide linoléique est bien sur un acide gras essentiel, mais tout est question de dosage. Il présente des dangers notables en excès Son oxydation augmente les petites particules LDL, peut réduire les HDL et dans certains cas augmenter les triglycérides, ce qui peut induire des effets toxiques délétères. Sa présence dans les tissus adipeux et les plaquettes est par ailleurs associée avec les maladies coronariennes.
Le guide aurait donc dû faire preuve de plus de discernement dans ses recommandations concernant les sources gras : avocat, huile d’olive, huile de coco, noix de qualité, viandes sauvages ou nourries à l’herbe, poissons sauvages sont à privilégier. Il aurait aussi dû s’abstenir de diriger la population vers les glucides plutôt que vers les viandes.
Donc au final, ce guide semble avoir échoué à prodiguer les meilleures recommandations alimentaires possibles compte tenu des études scientifiques les plus récentes.
Articles connexes:
« Noakes et al. 2006 : Une diète très faible en glucides fut comparée à une diète faible en gras saturé à calories égales. Les résultats démontrent une perte de poids similaire pour les deux diètes, mais une baisse des triglycérides, hausse des HDLs et baisse de l’insuline grâce à la diète faible en glucides. »
Un commentaire d’ordre « général » : il est incontesté que l’hyperinsulinisme , et le syndrome métabolique qui en résulte sont néfastes,et responsables de nombre de maladies de la civilisation. Depuis bien trop longtemps , les recommandations en terme de nutrition à la population ne semblent pas tenir compte de notions elementaires en biochimie,le guide s’améliore certes,mais toujours avec des années de retard sur les données scientifiques ,ce qui est illustré dans l’article du MInarchiste.Tous les aliments riches en glucides (qu’ils soient dits « lents ,complexes,rapides »,etc..peu importe , ) se transforment ultimement en sucres , peuvent susciter une sécrétion excessive d’insuline ,et donc poser problème à long terme.Pourquoi est-ce si long(soit des décennies), à admettre le fait que ces produits ,par exemple : céréales diverses complètes ou non ,pains (blanc ou entier),bananes,raisins,pommes de terre,farines diverses,jus de fruits(le fructose est plus nuisible du à son métabolisme différent) ,et autres . doivent être consommés avec prudence ,soit en quantité limitée ?
On peut se questionner sur les biais qui ont influencé le comité qui a créé ce guide.
Je soupçonne que ces gens ont un biais défavorable envers la viande, vu son impact sur l’environnement. Ils se sont donc éloignés de la science pour favoriser leurs valeurs et convictions personnelles.
Si le but de ce guide est de protéger l’environnement et de contrer les changements climatiques, cela aurait dû être mis au clair. Si le but est de décrire un modèle d’alimentation saine basé sur la science, alors on aurait dû s’en tenir à ce que les preuves scientifiques permettent de justifier, et non pas y incorporer des biais motivés par d’autres objectifs.
Bonjour, le problème des études sur la nutrition c’est qu’elles sont mauvaises.
Plusieurs choses rendent très compliqués la recherche dans le domaine: le fait que les gens interrogés ne disent pas toujours la vérité, le problème des variables confondantes, le problème du biais du survivant.
Un thread qui explique cela:
https://threadreaderapp.com/thread/1081229442872209408.html
Pour avoir des études fiables en nutrition, comme vous le dites dans cet article, il faut faire des études sur des périodes suffisamment longues mais comme les scientifiques sont soumis à la pression de la publication sauvant leurs études se déroulent sur un temps relativement cours.
De manière plus générale, il y a sérieux problème concernant la qualité des études dans la recherche médicale.
https://blogs.bmj.com/bmj/2014/01/31/richard-smith-medical-research-still-a-scandal/
https://www.medscape.com/viewarticle/908558
Tout cela pour dire qu’il n’est pas étonnant que les les gens se perdent dans ce domaine. J’avoue ne pas bien connaitre le domaine de la nutrition mais j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’études contradictoires. Un jour, on dit que les gras saturés c’est mauvais. Puis qu’en vérité, c’est bon. Cela embrouille totalement les gens. Les autorités devraient faire preuve d’un certain discernement pour éclairer les gens en expliquant l’état actuel de la recherche. Sur quoi on a des certitudes ? Sur quoi on a a des doutes en raison du fait que les études sur le sujet sont fragiles ?
Et ce phénomène semble exister dans d’autres domaines scientifiques: on présente comme acquis certaines choses alors qu’en vérité, les preuves sont fragiles.
Un psychologue met en garde sa propre discipline contre ce phénomène qu’il appelle le « blanchiment de la science »(mettre l’accent sur des preuves fragiles aux déclarations de politique grandiloquentes). https://thepsychologist.bps.org.uk/volume-32/march-2019/embrace-unknown
(On insiste souvent sur le problème des biais des scientifiques (qui est une partie du problème) mais pas assez sur le fait que les scientifiques devraient bien plus préciser à quel point leurs connaissances sont solides.Ils ne devraient pas présenter ou même propager des recherches continues et toujours ouvertes comme des connaissances établies ou exiger que ces recherches servent de base des politiques).
Et puisque vous êtes économiste, je me permets de mettre aussi cet article (qui concerne pas directement le sujet mais qui me semble quand même lié à ce que je viens de parler juste au dessus): http://review.chicagobooth.edu/economics/2019/article/purely-evidence-based-policy-doesn-t-exist Un article qui explique qu’en macro économie, la plupart du temps, les données ont besoin d’une théorie, d’un modèle conceptuel pour être utiles. Ce qui signifie que dans bon nombre de cas, on ne peut pas affirmer avec total certitudes des choses. Il y a une part d’incertitudes (du fait de l’utilisation de modèle qui est loin d’être neutre)
Des scientifiques ont fait exactement la même chose que moi: ils ont lu les études et en sont arrivés aux mêmes conclusions: la viande rouge n’est pas mauvaise pour la santé:
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201909/30/01-5243515-de-nouvelles-conclusions-sur-la-viande-rouge-sement-la-controverse.php
Le plus étonnant dans cette histoire c’est pas tant cette nouvelle étude que le fait que les médias y compris la presse de gauche le New York Times ait parlé de la nouvelle étude : https://www.nytimes.com/2019/09/30/health/red-meat-heart-cancer.html#click=https://t.co/5K0SAJ9lv2
Car en général, ils diabolisent la viande
Article extrêmement intéressant sur les tentatives de la True Health Initiative de supprimer la série de méta-analyses sur la viande rouge publiée dans Annals of Internal Medicine. https://jamanetwork.com/journals/jama/article-abstract/2759201
Il y a des enjeux économiques derrières. Un article intéressant sur qui finance la lutte anti-viande en France. Il s’agit des investisseurs anglo-saxons qui financent les start-up du marché de la viande cellulaire et les mouvements antispécistes. https://www.lopinion.fr/edition/economie/guerre-contre-viande-menace-toute-filiere-183638
Pourquoi tout ce qu’on vous dit sur la nutrition est faux. https://www.newscientist.com/article/mg24332380-000-why-everything-you-know-about-nutrition-is-wrong/
Sur la viande, l’OMS n’a pas prise en compte certaines études sur le sujet : https://academic.oup.com/af/article/8/3/5/5048762
Donc non seulement l’OMS se base sur des études médiocres mais en plus, ils ne tiennent pas compte de toutes les études sur le sujet.
« Les allégations sur les dangers pour la santé de la viande rouge sont non seulement improbables à la lumière de notre histoire évolutive, mais elles sont loin d’être étayées par de solides preuves scientifiques. » https://tandfonline.com/doi/full/10.1080/10408398.2019.1657063
Pour le premier article j’ai oublié de mettre la version gratuite : https://gfgh.files.wordpress.com/2019/07/why-everything-you-know-about-nutrition-is-wrong.pdf&ved=2ahUKEwjzlMG4wsDqAhWBqqQKHeURB8IQFjABegQIBRAB&usg=AOvVaw1Dgwzw3CgIgnVP80k0vo8U
Un article intéressant sur la viande rouge : https://profgrant.com/2015/10/28/red-meat-processed-meat-and-cancer-how-strong-is-the-evidence/#comments
Un excellent thread sur la viande rouge et sur le fait que l’on prétende que cela soit mauvais pour la santé: https://web.archive.org/web/20210223191259/https://threadreaderapp.com/thread/1364165509047062529?refresh=1614100941
De toute façon, il n’y a aucune raison sérieuse qui permette d’expliquer en quoi la viande rouge en particulier ferait augmenter la mortalité et non la viande blanche, par exemple.
Les vegans adorent parler des indiens pour prouver que l’on peut se passer de la viande.
Sauf que contrairement à ce qu’ils ont l’air de croire, les indiens sont loin d’être tous végétariens.
Les hindous (et pas les indiens qui est un peuple pas une religion) ne mangent pas la vache seulement car elle est sacrée (donc pas de veau, ni de bœuf) en revanche, ils mangent du mouton, poulet etc…sans problèmes.
Il n’y a qu’une minorité de véritables végétariens en Inde mais par contre, il est vrai que la consommation de viande est bien moindre qu’en Occident ce qui pose de gros soucis de santé dans la population.
l’Inde s’est le plus gros pays producteur de lait au monde et 100g de viande/semaine/tête de pipe en moyenne (FAO), c’est pas le Français (1,6 kg/semaine) mais c’est pas rien.
Pour les problèmes de santé chez les Indiens il faut lire ceci : https://web.archive.org/web/20200709143510/https://m.facebook.com/notes/vive-la-b12-/v%C3%A9g%C3%A9tarisme-et-b12-le-cas-des-indiens-v%C3%A9g%C3%A9tariens/825963407482773
Et: métonymie, ils ont bien des carences : https://agritrop.cirad.fr/511088/1/document_511088.pdf
A noter que les Indiens ont de grosses adaptation génétiques à une alimentation végétale. Malgré cela, cela leur cause des problèmes de santé. Alors imaginez si la population européenne qui n’a pas ses adaptations génétiques faisaient la même chose leurs problèmes de santé seront bien pires.
« La majorité des études, et en particulier les études de meilleure qualité, ont montré que ceux qui évitaient la consommation de viande avaient des taux ou un risque de dépression, d’anxiété et / ou d’automutilation significativement plus élevés. » https://tandfonline.com/doi/full/10.1080/10408398.2020.1741505
7 vérités peu flatteuses sur les végétariens : https://drive.google.com/file/d/1fOgcgii6-r_X3Te7EE4VWvAe_Nl9PS3_/view
« En moyenne, les végétariens et les pescatariens ont déclaré consommer de la viande occasionnellement ou même régulièrement. » https://cambridge.org/core/journals/public-health-nutrition/article/meat-avoidance-motives-alternative-proteins-and-diet-quality-in-a-sample-of-swiss-consumers/555166708B83A5A1FC195477F007FA22
Pourquoi y a-t-il si peu de végétariens? https://www.psychologytoday.com/intl/blog/animals-and-us/201109/why-are-there-so-few-vegetarians?amp&__twitter_impression=true
Article intéressant sur les végétariens et vegans retournant à la consommation de viande : https://www.psychologytoday.com/us/blog/animals-and-us/201412/84-vegetarians-and-vegans-return-meat-why?amp&__twitter_impression=true
Une étude soutient que les humains ont développé un plus grand penchant carnivore que les études sur les chasseurs-cueilleurs contemporains ne le suggèrent: https://pdfs.semanticscholar.org/9135/2f83b9979961b4558ef3a284476284939b1d.pdf&ved=2ahUKEwjfx9e-u8DqAhXD_aQKHa9wDjoQFjAAegQIAhAB&usg=AOvVaw1LacmollC61NZ27Ole1tpJ
Le végétarisme est-il sain pour les enfants? https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/10408398.2018.1437024
Il y a des raisons de penser que ce régime est une menace pour les enfants
Les indiens végétariens sont en mauvaise santé : https://www.nutraingredients-asia.com/Article/2019/02/04/Meat-and-morbidity-Why-are-Indian-vegetarians-more-likely-to-be-obese-than-their-omnivorous-counterparts
Et sur le mythe de la nation végétarienne : https://www.bbc.com/news/amp/world-asia-india-43581122?__twitter_impression=true
Une nouvelle étude montre que les végétariens sont plus souvent malades et ont une qualité de vie moindre que celle des personnes mangeant de la viande.
https://storage.googleapis.com/plos-corpus-prod/10.1371/journal.pone.0088278/1/pone.0088278.pdf?X-Goog-Algorithm=GOOG4-RSA-SHA256&X-Goog-Credential=wombat-sa%40plos-prod.iam.gserviceaccount.com%2F20210223%2Fauto%2Fstorage%2Fgoog4_request&X-Goog-Date=20210223T171701Z&X-Goog-Expires=3600&X-Goog-SignedHeaders=host&X-Goog-Signature=5c9263ece61fca5d8713d6e8767d89cebfc4a72e2203895df0189846582f182cd4b47e226076951a4c2bbfcccc1c299e2a9c09b0fcbcd5dcfc71ac52a233a38c22003cbf786d629ce53838b53f4f4ef74a8066b55bfc45559b743e5eb183d1c8dfa17537e30a2b8ad1e3d96105026d33f417b74d5394cb29df9b5a73434e403b95da587ae65aef4197f0c46b8d00f9ae0c8fa127bdfdf6211692a6726e010d6f53e60bde19e09f63eafee5cd5bdcb181052f995ba8fc8110f11c0318a10c1c24f7c28059835476fb4b0c08f64cf9fc9ea74c108bdba9070395c206a65ced8d1b3c62b7d1176d0636a1a90d66d82088c434272e10ec27f686aa6c67610c4af73c
Nutrition and Health – The Association between Eating
Behavior and Various Health Parameters: A Matched
Sample Study
Nathalie T. Burkert*, Johanna Muckenhuber, Franziska Großscha¨dl, E´va Rasky, Wolfgang Freidl
Un article intéressant sur l’OMS, le cancer et la viande: https://www.diagnosisdiet.com/full-article/meat-and-cancer
L’étude Global Burden of Disease exonère quasiment la consommation de viande rouge dans le risque de décès. https://web.archive.org/web/20210310163241/https://pbs.twimg.com/media/Eu8Vsh0XIAYVJbS?format=jpg&name=large
Voici l’étude de base: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(19)30041-8/fulltext?utm_campaign=lancet&utm_content=88666882&utm_medium=social&utm_source=twitter&hss_channel=tw-27013292#tables