Comme le montre le graphique ci-bas, nous avons été témoin au cours des derniers mois d’une baisse significative du prix du pétrole, qui s’est accentuée en octobre 2014. Pour plusieurs, cela est la preuve que cette ressource est abondante et que les disciples contemporain de Malthus avaient tort de croire qu’on viendrait à en manquer dans un avenir rapproché. Je fais évidemment partie des détracteurs des malthusiens de ce monde et, par conséquent, je ne crois pas que le pétrole – ou plutôt l’épuisement des réserves – engendrera une catastrophe pour l’humanité. Ceci dit, je pense qu’il faille prendre le temps de mettre en contexte et d’analyser la chute récente du cours du pétrole de façon à mieux comprendre ce qu’il se passe…
Le premier facteur expliquant cette baisse est une révision à la baisse des anticipations de croissance de la demande. Notez ici qu’on ne parle pas de baisse de la demande, mais bien de croissance plus faible de celle-ci. Cette révision est surtout justifiée par la Chine et les pays émergents et, de manière moins marquée, par l’Europe. Sur le graphique ci-bas, on voit que la ligne verte continue tout de même d’augmenter. Ainsi, pour 2014, les prévisions de croissance mondiale du PIB sont passées de +2.9% à +2.5%, ce qui influencera à la baisse le taux de croissance de la demande de pétrole.
Ce graphique montre que la production et la consommation devraient généralement être en équilibre à moyen terme.
Sur ce graphique, on peut voir sur la droite que le ratio réserves/production pour le monde (ligne grise) se situe aurout des 54 ans, un de ses plus hauts niveaux de l’histoire récente. Il y a deux choses à savoir sur ce ratio: 1) plus le prix du pétrole augmente, plus les réserves augmentent et donc plus le ratio augmente (et vice-versa), 2) l’innovation technologique et l’exploration peuvent aussi faire augmenter ce ratio.
Ces deux raisons expliquent pourquoi le ratio a presque constamment augmenté depuis 30 ans.
Cependant, le pétrole est une denrée transigée sur un marché qui est loin d’être libre. Une grande partie du marché pétrolier est contrôlée par des gouvernements, dont les objectifs ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux d’une entreprise privée. Sous la barre des $90, la plupart des gouvernements des pays de l’OPEP se retrouvent en déficit budgétaire, et à $80 la situation devient très problématique.
Par le passé, les pays de l’OPEP auraient répondu à cette baisse de prix par une diminution de production, qui aurait eut tôt fait de faire remonter le prix du baril. Par contre, depuis quelques années, la production Nord-Américaine a fortement augmenté, ce qui fait en sorte que les États-Unis sont bien moins dépendants de l’OPEP qu’ils ne l’étaient il y a 10 ans. Les pourvoyeurs habituels de pétrole aux États-Unis que sont le Vénézuela, le Nigéria et l’Arabie Saoudite sont maintenant en concurrence sur les marchés Asiatiques.
Ce changement structurel dans le marché mondial du pétrole a induit un comportement différent de la part des pays de l’OPEP, qui tentent de compenser la baisse de prix en produisant davantage. De plus, on voit même certains pays (comme l’Arabie Saoudite) tenter de gagner des parts de marché face à la Syrie, l’Iran et la Russie pour des raisons économiques, mais aussi (et surtout) politiques. Il semble donc que le cartel s’est fragilisé…
En fait, il est possible que les pays de l’OPEP ne réduisent pas leur production lors de leur réunion du 27 novembre prochain.
Le graphique suivant montre que la production des États-Unis a augmenté de 3 millions de barrils par année depuis la fin de 2010.
Il y a cependant trois raisons de croire que la chute du prix du pétrole a atteint…le fonds du baril…!
Premièrement, en s’approchant des $80, le prix du baril fait en sorte de rendre beaucoup de projets non-rentables. S’ils se maintenaient sous les $85 pendant un bout de temps suffisamment long, on verrait des projets être annulés et le nombre de forage diminuer drastiquement, ce qui minerait la croissance de la production et permettrait au prix de rebondir. Cependant, il n’est pas à exclure que le prix puisse fléchir jusqu’à $70 avant que les producteurs ne réagissent significativement…
Deuxièmement, la croissance récente de la production – surtout aux États-Unis – est provenue de gisements « non-conventionnels ». La particularité de ces gisements est que bien que les niveaux de production initiaux soient très élevés, les taux de déclin sont très rapides. Ainsi, pour maintenir la production, voire l’augmenter, il faut constamment forer de nouveaux puits. Et aussitôt que les forages diminuent, la production s’écroule.
L’industrie pétrolière est comme un vieux robinet: elle met du temps à réagir. Vous tournez la poignée de l’eau chaude, rien ne se produit, vous la tournez encore, puis l’eau se réchauffe lentement pour ensuite devenir insupportable! Ainsi, après avoir bénéficié d’un baril avoisinnant les $100 pendant plusieurs années, les producteurs ont accumulé des milliers d’âcres de terrain sur lesquels forer et ont investi massivement dans les opérations, année après année, puis la production a jailli et maintenant on se retrouve avec trop de pétrole, jusqu’à ce que les investissements diminuent, et ensuite ce sera l’inverse: c’est-à-dire que l’eau redeviendra trop froide…
Donc plus la réaction au bas prix sera tardive, plus elle risque d’être violente et exagérée.
Troisièmement, il ne faut pas oublier que la baisse du prix du pétrole agira tel un véritable stimuli économique, ce qui fera augmenter la demande à moyen terme. Cela aidera le prix à rebondir tôt ou tard.
Le dollar US et le pétrole
Il y a une corrélation négative entre le dollar américain et le prix du pétrole, mais y a-t-il causalité et pourquoi? Curieusement, les études sont contradictoires à l’égard de la direction de la corrélation.
Certains pensent que c’est le dollar qui influence le pétrole. Un dollar qui se déprécie réduit le prix obtenu par les pays de l’OPEC, qui vont tenter de réduire leurs quotas de production pour faire augmenter le prix. De plus, le prix apparaîtra plus faible pour les pays importateurs de pétrole, ce qui stimulera la demande et donc aidera le prix à augmenter.
D’autres pensent que c’est le pétrole qui influence le dollar, puisqu’une hausse du prix du baril fait augmenter le déficit commercial américain et met donc de la pression sur la devise.
En réalité, ces deux forces opposées s’affrontent et l’équilibre entre elles varie dans le temps. Vu la baisse des importations de pétrole américaines, on pourrait croire que l’impact du prix du pétrole sur la balance commerciale et, par ricochet, sur le dollar, a diminué. De plus, face à une baisse des exportations vers les États-Unis, les pays de l’OPEP seront moins enclins à modifier leurs quotas en fonction d’une variation du dollar US.
En revanche, le dollar US est une monnaie de réserves dont le cours est influencé par une panoplie de facteurs qui n’ont rien à voir avec le pétrole, dont surtout les politiques monétaires des banques centrales étrangères. En l’occurence, nous venons d’assister à un schisme entre les politiques économiques Européennes et Japonaises relativement aux conditions qui prévalent aux États-Unis, ce qui a propulsé le dollar à la hausse de puis le milieu de l’été (la ligne blanche du graphique ci-bas représente le dollar contre un panier de devises). Le ralentissement économique sous-jacent a eu un impact négatif sur le prix du pétrole (ligne verte est le WTI), lequel a été accentué par l’OPEP qui, en vertu du changement de structure de la production mondiale (moins d’importations américaines), a changé son comportement (c’est-à-dire que tel qu’expliqué plus haut, l’OPEP maintient sa production plutôt que d’agir en cartel et réduire les quotas pour faire rebondir le prix).
Le Canada en bonne posture
Dans cet environnement, les producteurs canadiens sont en meilleure posture que les américains. Tout d’abord, le pétrole leur est payé en dollars américains, dont le cours s’est apprécié, alors que leurs coûts sont en dollars canadiens. Le mouvement des devises a donc absorbé une partie du choc.
De plus, le différentiel entre le prix du pétrole synthétique canadien (Western Canadian Select ou WCS) et le pétrole américain (West Texas Intermediate ou WTI) est passé d’environ $23 il y a quelques mois à $13 récemment. Donc le différentiel et la devise ont absorbé presque toute la baisse du prix du pétrole pour les producteurs du Canada, qui reçoivent présentement un prix plus élevé que l’an dernier à pareille date pour le WCS en dollars canadiens.
En somme, le prix du baril de pétrole a récemment baissé en raison d’un affaiblissement à court terme de la croissance de la demande dans un environnement où la production est abondante. Cette baisse est temporaire, car à long terme, le prix du pétrole va continuer de croître en ligne avec la hausse du coût marginal de production (et très probablement plus rapidement que l’inflation des prix à la consommation, comme c’est le cas depuis une quinzaine d’années). Cette hausse sera graduelle, ce qui donnera le temps à l’économie de s’adapter de toutes sortes de manières. Cependant, s’il y a une chose que cette dégringolade a démontré est que la structure du marché mondial du pétrole a considérablement changé en quelques années, tout comme la manière dont le prix bougera dans le futur.
Est-ce la fin de ce cartel qui dure depuis des décennies? Cela ne va pas sans rappeler celui de la potasse (voir ceci).
Je suis évidement Malthusien, et pourtant je rejoint cette analyse. La baisse du pétrole ne nie en rien le pic pétrolier, au contraire même, mais il est trop tôt pour être sûr. On verra avec un peu de recul si un équilibre ou un autre est perturbé.
Cependant, il me semble qu’il y a un point essentiel qui manque dans l’analyse : la fin du QE de la FED. Est-ce un oubli ? Implicite ?
@yoananda
C’est implicite dans ma section sur le dollar US, où je mentionne une divergence entre les politiques monétaires américaines (fin du QE donc resserrement), Européennes et Japonaines notamment (le Mexique, le Péru et le Chili viennent aussi de réduire les taux).
Je voulais en être sûr. Merci.
Nous avons sous terre stocké par la vie sur les derniers 600millions d’années en carbone à bruler ( gaz de schistes et méthane, pétrole, charbon, tourbe ) de quoi bruler tout l’oxygène que nous respirons, après un échauffement énorme, car la vie produit et renouvelle sans cesse tout l’oxygène que nous respirons tous les 200000 ans environ, stockant non brulé autant de carbone en atomes que de molécules d’oxygène produites !!
pour un O2 la vie produit un C à conserver sans le rebruler dans cet O2.
S’il n’y avait pas ce stock, nous n’aurions pas d’oxygène à respirer, évidence systématiquement cachée.
Ce stock de carbone fossile énorme est plus ou moins facile à extraire, mais les progrès technologiques imprévisibles parviennent de plus en plus à l’extraire, surtout si on sacrifie l’environnement grâce aux mensonges de lobbys cachés, avec des lois qui suppriment la responsabilité des dégâts sur la population !!!
Le peak pétrolier est un pur mensonge comme celui vers 1972, en faisant croire qu’il n’y aurait plus de pétrole avant l’an 2000 pour décider les centrales nucléaires en France !! Véritable mensonge.
Aucun modèle ni calculs ne sont nécessaires, ce sont des faits géologiques prouvés et indiscutables !!
Le climat de la terre est très instable, oscillant entre surchauffe et glace pour presque rien !!
Avec le CO2 que nous allons mettre dans l’atmosphère, il y a quelques dizaines de millions d’années, la terre était bien plus chaude, sans glaces, même aux pôles et les mers 60m plus hautes !!!
Il y a 55millions d’années un CO2 massif catastrophique de méthane du fond des mers a chauffé la terre de 10°C, que nous risquons de reproduire.
Beaucoup ne semblent pas avoir conscience de l’horreur de l’effet du CO2 en trop, que nous allons laisser à nos enfants dans le futur, qui nous reprocherons ce que nous leur avons laissé !!
En effet ce réchauffement futur qui a démarré, sera comme celui passé dans les dernières 18000 ans, inexorable avec un effet retard et une remontée inexorable sans cesse du niveau des mers impossible à stopper, une fois bien démarré (c’est pratiquement le cas déjà ), comme celui qui s’est produit de 120m sur les 18000 ans passés, inexorable, continu, impossible à contrôler ou à inverser (même en supprimant tout CO2, car le retour aux glaces est bien plus lent que la fonte ).
La mer 5m plus haut qu’actuellement s’est produit spontanément il y a 125000ans sans CO2 (une bonne partie du Groenland fondue ) et va se reproduire vite avec notre CO2 actuel, réchauffant bien plus, !!
Il ne s’agit pas de modèle, mais d’une certitude inexorable, inévitable si nous n’agissons pas très vite, prouvée et observée sans faire de calculs, par l’instabilité du climat terrestre sur le dernier million d’années.
A la moindre quichenaude chaude, le climat bascule, avec retard, les mers remontant vite à environ 2m par siècle (et plus si CO2 en trop qu’il n’y a pas eu depuis une dizaine de millions d’années ), et en sens inverse les glaciations reviennent 10 fois plus lentement après le choc thermique fini !!!
Regardez la courbe du climat terrestre passé en arrêtes de poisson, identique au niveau des mers, aucun calcul nécessaire :
http ://en.wikipedia.org/wiki/File:Five_Myr_Climate_Change.svg
http ://en.wikipedia.org/wiki/Ice_age
http ://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation
Nous allons laisser à nos enfants sur cette courbe un pic horrible futur à un niveau comparable à celui d’il y a plus de 6 millions d’années, mers plus hautes de quelques dizaines de mètres, vu la croissance du CO2 actuel et la négation de cette réalité par les lobbys, mers plus hautes qu’il y a 125000 ans !!!
Aucun calcul ou simulation n’est nécessaire !!
Ils font fortement peur pour nos enfants futurs !!
Nos enfants, au tribunal de l’histoire, accuseront les sceptiques d’être égoïstes négationistes de la réalité .
Nos enfants ne nous accuserons pas parce que la planète ne sera plus viable. Il n’y aura plus personne pour nous accuser.
Problème réglé.
Quand au pic pétrolier, je vous invites à vous renseigner sur cette question que vous n’avez manifestement que survolé.
Gail Tverberg tient un très bon blog sur le sujet. Steven Koppits, Benoid Thevard, JM Jancovici ou Matthieu Auzanneau. Et sinon … moi-même 😉 je suis très pointu sur la question mais mes articles ne sont pas toujours super clair ou pédagogue en revanche, contrairement aux autres.
En tout respect, vos certitudes inexorables relèvent bien plus de la conspiration que des faits. Avec un tel discours vous apportez seulement de la désinformation et du sensationnalisme exagéré à l’extrême. Cette instauration d’un climat de peur irrationnel et inutile n’apporte absolument rien de positif pour la société. En disant qu’on va « brûler tout l’oxygène que nous respirons », « ne pas sembler avoir conscience de l’horreur », « massif catastrophique », « remontée inexorable de 120 mètres du niveau de l’eau », « un pic horrible futur », « aucun calcul ou simulation nécessaire », « ça fait peur pour nos enfants », etc… c’est du catastrophisme 101 avec des données qui ne sont même pas approuvées par le GIEC qui lui-même est dans le camp des alarmistes !
L’époque de chaleur que vous évoquez c’est fort probablement l’optimum médiéval. Plusieurs croient que le nom de « Greenland » vient justement de cette époque parce que dans le passé il faisait tellement chaud que le Groenland était « vert » et similaire à l’Islande d’aujourd’hui. C’est toutefois encore débattu à savoir s’il faisait globalement plus chaud à cette époque qu’aujourd’hui. Mais il n’est question nulle part du CO2 comme cause de cet optimum médiéval. C’est plutôt l’activité solaire et d’autres facteurs qui sont soupçonnés. Pour la montée du niveau de l’eau, le GIEC lui-même dit que ce sera environ 1.5 pieds (moins de 0.50 mètre) par siècle. On voit même un ralentissement de la montée des eaux depuis les années 2000. Ne pensez-vous pas que si l’humain peut, comme vous le dites, s’adapter aussi brusquement et rapidement à l’extraction de plus en plus difficile des hydrocarbures, qu’il pourra, de la même façon, trouver des solutions sur 300-400 ans pour s’adapter à une montée tranquille des eaux ?
@etagrats
« Plusieurs croient que le nom de « Greenland » vient justement de cette époque parce que dans le passé il faisait tellement chaud que le Groenland était « vert » et similaire à l’Islande d’aujourd’hui. »
J’utilisais aussi ce fait avant, mais il parait que c’est faux. Selon wikipedia, l’appelation Greenland serait en fait un coup de…marketing!!
« In the Icelandic sagas, it is said that the Norwegian-born Icelander Erik the Red was exiled from Iceland for manslaughter. Along with his extended family and his thralls, he set out in ships to explore icy land known to lie to the northwest. After finding a habitable area and settling there, he named it Grœnland (translated as « Greenland »), supposedly in the hope that the pleasant name would attract settlers.[11][12][13] »
http://en.wikipedia.org/wiki/Greenland
Je n’ai pas poussé l’enquête plus loin, mais ça semble plausible.
L’Islande se dit « Iceland » en anglais et pourtant c’est une terre réputée pour sa verdure : http://fr.voyagepedia.org/img/islande-skogafoss2.jpg . Plusieurs disent que l’Islande et le Groenland devraient échanger leurs noms. Leur étymologie respective n’a pas vraiment de consensus. Plusieurs théories pour chacun des mots. Pour le Groenland ce qui est certain c’est que la banquise a toujours été présente, mais durant les saisons estivales de l’optimum médiéval, il y a des chances que sur les côtes le paysage ressemblait un peu plus à l’Islande (verdure à perte de vue). Donc cette théorie reste plausible autant que les 2 autres (l’erreur de traduction ou le stunt marketing). C’est pour cela que j’ai dit « plusieurs croient » et non pas « le mot vient absolument de là ». Mais peut-importe, ça ne change pas les autres faits de toute façon.
etagrats affirme ses certitudes en ignorant totalement les faits scientifiques du climat passé sur les 5 million d’années (pas que 1000 ans ), faits réels, à savoir, avant de discuter du GIEC, étude scientifique très complexe, qui nécessite beaucoup de connaissances que peu possèdent, car demandant de gros efforts du cerveau :
« En tout respect, vos certitudes inexorables relèvent bien plus de la conspiration que des faits. Avec un tel discours vous apportez seulement de la désinformation et du sensationnalisme exagéré à l’extrême. Cette instauration d’un climat de peur irrationnel et inutile n’apporte absolument rien de positif pour la société ».
etagrats n’a pas daigné regarder avec soin la courbe du climat terrestre passé en arrêtes de poisson, identique au niveau des mers, aucun calcul nécessaire par le GIEC, car la terre a calculé pour nous, en la faisant vivre à nos ancêtres hommes préhistoriques, sans aucune erreur de calcul, ni discussion sur les hypothèses :
http ://en.wikipedia.org/wiki/File:Five_Myr_Climate_Change.svg
http ://en.wikipedia.org/wiki/Ice_age
http ://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciation
« c’est du catastrophisme » passé très réel;
Si etagrats est au Québec, il y a 18000 ans, là où il se trouve, il y avait 1 à 2 km de glacier sur le Québec, qui y a tout raboté, et les mers étaient 120m plus basses, et si notre société s’était développée il y 14000 ans nous serions sans cesse, à nous demander quand la remontée des mers à près de 2m par siècle,cesserait, engloutissant d’une génération à l’autre toutes les villes côtières et leurs digues, pour savoir si c’était fini, avec etagrats écrivant « instauration d’un climat de peur irrationnel et inutile », affirmant que c’était fini, que notre CO2 ne réchauffe pas du tout, au moindre ralentissement ou fluctuation, alors qu’il restait 80m de remontée inexorable, jusqu’à maintenant, cherchant à deviner le futur, comme pour le pétrole, à la moindre baisse.
etagrats est prié de constater qu’il reste 70m de remontée des mers possibles avec les glaciers énormes qui restent.
etagrats est prié de constater que ces remontées des mers passées ont été inexorables, incontrôlables, et donc la prochaine, sera pareil incontrôlable, avec du retard sur la cause du réchauffement.
etagrats n’a pas daigné lire 125000ans, dans ce que j’écrivais « La mer 5m plus haut qu’actuellement s’est produit spontanément il y a 125000ans sans CO2 (une bonne partie du Groenland fondue ) et va se reproduire vite avec notre CO2 actuel, réchauffant bien plus, !! » lorsqu’il écrit « L’époque de chaleur que vous évoquez c’est fort probablement l’optimum médiéval. » de il n’y a que 1000ans, qui n’ a rien à voir avec le climat d’il y a 125000ans, plus chaud qu’actuellement, de 3°C, simplement par de petites différences de répartition du soleil sur la terre, suite à ses petites fluctuations d’orientation et d’orbite.
etagrats ferait bien de lire ces bases du climat passé, prouvées, indiscutables, avant de parler du GIEC; qui suppose la connaissance de ces bases.
Sans CO2 humain, déjà les mers étaient 5m plus hautes, aussi notre CO2 qui ne cesse de croitre va reproduire en bien plus fort cet épisode passé, comme il s’est produit il y a 125000 ans.
Il ne s’agit pas d' »instauration d’un climat de peur irrationnel et inutile » mais juste d’informer sur la réalité qui s’est produite et qui donc se reproduira en pire si nous continuons à faire croitre sans cesse le CO2, en suivant ceux qui nient la réalité que le CO2 augmente l’échauffement de la terre.
Enfin yoananda écrit « Quand au pic pétrolier, je vous invites à vous renseigner sur cette question que vous n’avez manifestement que survolé. » ne m’explique pas comment les experts fameux ‘très pointus » très similaires, ont affirmé, « vers 1972 » « qu’il n’y aurait plus de pétrole avant l’an 2000, pour décider les centrales nucléaires en France !! » que le futur actuel prouve à posteriori que « Le pic pétrolier est un pur mensonge comme celui vers 1972, en faisant croire qu’il n’y aurait plus de pétrole avant l’an 2000, pour décider les centrales nucléaires en France !! »
Pour cette raison, point de départ de mes réflexions, il ne reste dans des fluctuations très complexes peu prévisibles, (sinon nous ferions tous fortune à spéculer ), que des faits exacts incontournables et fondamentaux qui persistent à très très long terme dans la moyenne de ces fluctuations, aussi bien pour le pétrole que pour le climat très instable.
On oublie trop souvent ces faits exacts simples et fondamentaux :
« pour un O2 la vie photosynthétique produit un C à conserver sans le rebruler dans cet O2
S’il n’y avait pas ce stock, nous n’aurions pas d’oxygène à respirer, évidence systématiquement cachée. »
est indiscutable et jamais jamais écrit par les experts ‘très pointus »!!
Ce C conservé sur terre passe où ???
dans la terre sous forme « non brulé autant de carbone en atomes que de molécules d’oxygène produites !! »
et « la vie produit et renouvelle sans cesse tout l’oxygène que nous respirons tous les 200000 ans environ » est facile à constater avec la vie sur terre.
Les experts ne discutent jamais comment tout ce C brulable « ( gaz de schistes et méthane, pétrole, charbon, tourbe, diamants, etc.. ) « sous terre stocké par la vie sur les derniers 600millions d’années » avec plein d’oxygène » « de quoi bruler tout l’oxygène que nous respirons, après un échauffement énorme » a disparu pour faire un pic pétrolier brulant presque rien d’oxygène !!!
Ce constat simple et irréfutable n’est jamais considéré par les experts pour expliquer pourquoi le pic pétrolier a fait disparaître plus de 99% du C à bruler stocké sous terre en 600 millions d’années de vie sous terre.!!!
Il reste donc stocké en « ( gaz de schistes et méthane, pétrole, charbon, tourbe, etc.. ) » sous terre « plus ou moins facile à extraire, mais les progrès technologiques imprévisibles parviennent de plus en plus à l’extraire » « de quoi bruler tout l’oxygène que nous respirons, après un échauffement énorme ».
Par exemple on peut réaliser des robots autonomes se baladant sous terre pour creuser et récolter ce C sans polluer, ce qui techniquement est déjà possible, mais pas fait, comme les robots conduisant les véhicules sans hommes !!
Notre progrès technique donc avec certitude supprimera des pics pétroliers prévus, comme pour le passé, et peut bruler tout l’oxygène que nous respirons.
Au contraire j’ai daigné lire toutes vos affirmations conspirationniste et exagérées qui sont même très loin du consensus alarmiste du GIEC. Vous avouez vous-même que les faits sont plus importants que les calculs et les modèles. Mais vous ne faites qu’écrire et ne prouvez rien. Désolé d’avoir manqué un mot, mais votre texte est tellement sensationnaliste, long et syntaxiquement incompréhensible, que c’est un peu difficile à tout avaler.
Il y a quand même un problème avec votre logique de la montée des eaux que j’ai pu saisir. C’est pas parce qu’il y a de la glace, qu’elle va fondre du jour au lendemain. La glace qui était au-dessus de ma tête il y a 14 000 – 22 000 ans, elle a fondue naturellement et tranquillement, aucun rapport avec l’humain. Et le GIEC lui-même prédit maintenant une montée de 0.5 mètre par siècle. Donc votre 70 mètres d’eau, ça va prendre 140 siècles, soit 14 000 ans pour qu’il arrive. Je crois qu’on a en masse de temps pour s’adapter aux changements, ne pensez-vous pas ? Ce qui est drôle c’est comment vous rejetez les théories et calculs du GIEC, mais qu’en même temps vous acquiescez les modèles du GIEC qui disent que le CO2 va accélérer le réchauffement. C’est pas un buffet où on peu prendre juste les théories qui plaisent. Un peu de rigueur, SVP. Mais bon de toute façon cette montée des eaux est déjà incontrôlable vous dites..
Ensuite pour votre conspiration des centrales nucléaires que vous répétez encore, c’est complètement du n’importe quoi. Combien d’experts prédisent l’épuisement d’une ressource ? On a prédit plusieurs fois que la capacité terrestre serait insuffisante pour nourrir tous les habitants. Les groupes environnementaux catastrophistes comme vous, répètent continuellement la fable du pic pétrolier. Cette date fatidique est repoussée pratiquement 1000 fois par année. C’est la même chose avec le pétrole et plusieurs autres ressources. On sous-estime simplement la capacité humaine à innover et à s’adapter. De toute façon, vous auriez préféré que la France garde ses centrales thermiques au charbon ? C’est pas vous qui plus loin dites que le charbon va brûler tout l’air respirable et qu’on va tous mourir de privatisation d’oxygène ? Sérieusement, c’est précisément ce genre de discours irrationnel de panique qui est complètement tordu que certains politiciens vont suivre pour leurs politiques. La France est un chef de file dans ce domaine, pensons plus récemment aux OGM qu’elle a bannie du revers de la main après les conclusions catastrophiques d’une simple étude qui était en plus controversée pour sa méthodologie. Arrêtez de monter des conspirations rocambolesques qui se contredisent, il ne faut sérieusement pas chercher très loin…
Minarchiste et Guillaume auraient-ils autre chose à rajouter 🙂 ?
« etagrats est prié de constater que ces remontées des mers passées ont été inexorables, incontrôlables, et donc la prochaine, sera pareil incontrôlable, »
Excellent, si c’est inexorable, il est donc totalement inutile de consacrer des ressources rares afin de prévenir ce fléau. Sur ce, je vais aller m’acheter un Hummer.