Normalement, j’évite de lire la propagande communiste constamment publiée sur Les7duQuébec.com. Malheureusement, cet article a piqué ma curiosité de par l’absurdité de son titre et j’ai voulu vérifier si c’était une blague…!
Donc, selon la nouvelle génération d’extrême-gauchistes, ce ne sont pas les entreprises qui créent des emplois. En fait, les emplois découlent naturellement de la demande et les entreprises ne font qu’embaucher pour y subvenir. Dans les mots de l’auteur :
« Les entreprises n’ont aucun moyen de créer par elles-mêmes les emplois qu’elles offrent : ces emplois ne résultent que de l’observation du mouvement de leurs commandes, dont, évidemment, elles ne sauraient décider elles-mêmes, puisqu’elles leur viennent du dehors — c’est-à-dire du bon vouloir dépensier de leurs clients, ménages ou autres entreprises. (…)Les entreprises ne créent pas l’emploi : elles « opèrent » l’emploi déterminé par la conjoncture. »
Ainsi, selon nos spécialistes de l’économie gauchiste, les gens demandent des produits, ce qui incite les « preneurs d’otages » que sont les entreprises à embaucher des gens pour fabriquer ces produits. Pas besoin de capitalisme pour vivre dans l’abondance, c’est aussi simple que cela! Évidemment, la réalité est tout autre…
Pour faire mon travail, j’ai besoin d’un ordinateur et, surtout, de logiciels très spécialisés et fort coûteux. J’ai aussi besoin d’un bureau, d’un téléphone et de plusieurs autres accessoires. Tout cela a un coût très élevé. Qui a payé pour cela? C’est l’entreprise pour laquelle je travaille, qui a utilisé du capital épargné pour investir. Et si la demande pour nos services augmentait soudainement – ce que je souhaite – ne pourrions-nous pas embaucher un nouvel employé immédiatement, du jour au lendemain? Non! Il faudrait d’abord investir du capital pour qu’il dispose lui aussi d’un poste de travail fonctionnel. Donc, pas d’emploi sans investissement de capital.
De plus, si je décidais de quitter la firme et de me lancer à mon compte, il faudrait que j’investisse moi-même mon épargne pour reconstituer ce capital productif sophistiqué qui me permet de produire un service de qualité à haute valeur ajoutée. Sans les ordinateurs performants et les logiciels spécialisés, impossible d’être aussi productif et donc impossible de justifier des salaires élevés. Ce pourquoi l’accumulation de capital permet de faire progresser le niveau de vie des travailleurs en plus de leur procurer des emplois.
Et ces biens de productions, ordinateurs et logiciels, ont dû eux-mêmes être produits par d’autres entreprises qui ont elles-mêmes investi dans leur capital productif de manière à pouvoir les concevoir, développer, produire et vendre. Ces entreprises avaient-elles anticipé une demande pour ces actifs? Possiblement, mais cela est loin d’être certain. La décision d’investir dans la conception d’un nouveau logiciel n’est pratiquement jamais prise dans un contexte où il est certain que ce logiciel sera adopté par les entreprises susceptibles de l’utiliser. Il y a donc un risque. Et il se peut aussi fort bien que le nouveau logiciel développé par l’entreprise A permette à l’entreprise B de mettre en marché un nouveau service innovateur qui sera ensuite demandé par l’entreprise C. Dans ce cas, l’entreprise C et ses consommateurs n’ont pas été à l’origine de ce nouveau service. C’est l’investissement en R&D de l’entreprise A qui a permis à ce nouveau service d’émerger et d’améliorer notre niveau de vie (et de créer des emplois).
Dans le même ordre d’idées, les nouveaux produits qui faciliteront grandement notre vie dans le futur ne sont présentement pas « en demande » par les consommateurs, puisqu’ils n’existent pas. Prenons l’exemple de la voiture sans conducteur, qui a le potentiel de révolutionner le monde et de sauver un grand nombre de vies. Cette invention a déjà créé de nombreux emplois, sans qu’il n’y ait de demande. Ces emplois ne résultent que des investissements en capital d’une entreprise visionnaire comme Google. C’est le capitalisme qui génère cette richesse, pas la demande.
Considérez maintenant le passage suivant :
« On dira cependant que les entreprises se différencient, que certaines réduisent mieux leurs prix que d’autres, innovent davantage, etc. Ce qui est vrai. Mais qui n’a d’effet, in fine, que sur la répartition entre elles toutes de la demande globale… laquelle demeure irrémédiablement bornée par le revenu disponible macroéconomique »
Encore une fois, on constate la fameuse vision keynésienne voulant qu’il existe une « Demande » avec un grand « D » et la vision socialiste voulant que l’économie ne soit qu’une tarte, dont la taille est invariable, et que le capitalisme ne consiste qu’à diviser cette tarte. En fait, la taille de la tarte peut augmenter ou diminuer, selon le cas où le capital productif s’accumule ou se détruit. Ainsi, en investissant du capital, les entreprises font grossir la tarte des revenus et font augmenter notre niveau de vie.
Ceci dit, on peut observer l’évolution des choses dans les pays soviétiques, où l’entrepreneuriat et le capitalisme avaient été anéantis. De la demande, il y en avait tout plein, mais il n’y avait pas d’offre pour y subvenir, parce que sans capital, pas de production. Et le peu de capital disponible était de piètre qualité, technologiquement arriéré, ce qui faisait en sorte que la valeur-ajoutée produite par le travail était faible. Le résultat fut un niveau de vie médiocre et une existence pénible parsemée de pénuries et de famines. On voit que tous les pays qui tendent présentement vers le socialisme, du Venezuela à Cuba en passant par l’Argentine, sont en implosion, alors que les pays qui s’en éloignent et se rapproche du capitalisme, comme la Pologne (voir ceci), voient leur niveau de vie s’améliorer.
Évidemment, ce ne sont pas que les entreprises qui créent des emplois. Certaines personnes travaillent de manière autonome. Mais la vaste majorité des emplois sont effectivement créés par des entreprises et résultent d’investissements en capital productif. On pourrait donc dire que si ce ne sont pas les entreprises qui créent les emplois, ce sont plutôt les capitaux qu’elles génèrent et/ou qui leur sont injectés par leurs bailleurs de fonds (actionnaires et prêteurs). Ceci dit, les entrepreneurs sont responsables de l’allocation de ce capital et de l’orchestration des investissements, desquelles dépendent la survie et la prospérité de l’entreprise ainsi que de l’économie dans son entièreté.
On peut aussi réaliser la mauvaise compréhension de l’économie des gauchistes-socialistes lorsqu’il est question de productivité (ici). Quand on parle de réduire le déficit de productivité de l’économie québécoise, pour eux cela signifie diminuer les salaires des travailleurs et les forcer à travailler plus fort et plus longtemps :
« Nous avons déjà répondu à Monsieur Parizeau à propos des hausses de productivité qui implique de décharger le fardeau de la crise sur le dos des salariés, d’accentuer le chômage et de réduire le salaire horaire des travailleurs »
Encore cette vision de l’économie comme étant une « tarte » dont la taille est fixe. En fait, comme je l’expliquais dans cet article, ce qu’il faut au Québec pour améliorer la productivité des travailleurs est de l’investissement en équipement, machinerie et technologie, qui permettra d’augmenter la valeur ajoutée par travailleurs et ainsi justifier des salaires plus élevés – donc l’inverse de ce que la gauche craint!
Pour chaque heure de travail, le travailleur moyen Québécois produit pour presque $18 de moins de valeur de biens et services que le travailleur moyen Américain, soit presque 25% de moins. Cela signifie que les Québécois occupent des emplois à plus faible niveau de compétence et/ou à plus faible valeur ajoutée et/ou disposent d’équipements moins performants. Et vous l’aurez deviné, pour combler cet écart, il faudra de davantage d’investissement et donc du capital.
Qu’arrivera-t-il selon vous, si comme le veut Thomas Piketty, les pays développés se mettent à dilapider le capital productif en le taxant à 80%?
C’est pas possible, ils se forcent pour ne pas utiliser leur cerveau.
On ne parle plus d’ignorance, on parle d’imbécillité criminelle, combien devront souffrir encore avant que ces gens comprennent.
Un travailleur ne produit rien, il ne travaille pas. Il opère seulement le travail disponible par la conjoncture. Une plante ne produit pas de fruits, elle opère seulement l’énergie fournie par l’environnement. Non mais c’est vraiment un article sérieux cette histoire !?
En passant c’est quoi la pause estivale ? Il n’est plus l’été et vous publiez toujours des billets. J’ai essayé de trouver des vieux articles aussi de 2007-2008, c’est moi où ils sont disparus ? Je crois que votre présentation ( formation, expérience) n’est plus là aussi. Est-ce que le blog s’archive de lui-même !?
Je n’arrive pas à enlever le widget de la « pause estivale », désolé, je vais essayer encore.
J’ai commencé de blogue en juillet 2009, donc pas d’articles en 2007-08.
C’est une simple pirouette étymologique, on joue sur le sens des mots.
Quand on se positionne dans le sens de l’article, etagrats a tout à fait raison, une plante ne produit pas de fruits selon sa propre volonté, c’est l’ensemble de son environnement qui amène la plante à un état métabolique où l’équilibre naturel la guide à produire un fruit. Un plant de tomate au pôle nord ne produit rien.
Ce serait donc le marché qui créérait des emplois. Ce point de vue est purement relatif.
Les employeurs sont des individus ayant obtenu des informations et des opportunités auxquelles les autres individus n’ont pas eu accès. C’est la théorie de l’agence et la théorie des coûts de transaction.
Pour simiplifier mon exemple, posons l’hypothèse d’un marché où le produit peut se faire par un travail manuel sans outils coûteux.
En effet, certains individus mettent beaucoup plus d’efforts que les autres pour chercher des opportunités d’affaires. Faisant celà, ils développent une connaissance du marché et des clients potentiels, ce qui permet de prendre un « risque calculé ». On ne veut pas passer des heures à travailler sur des produits en risquant de ne trouver personne à qui les vendre!
En plus, l’individu qui a trouvé des clients ne va certainement pas partager les informations concernant ces opportunités avec tout le monde, car il veut que ses investissements en « coûts de l’information » soient rentabilisés.
À priori, cet individu pourrait aborder le marché seul. Mais si le marché présente une demande plus grande que ce que l’individu peut produire, d’autres compétiteurs pourraient s’installer. Pour saisir un maximum de profit sur ces opportunités de marché avant que des compétiteurs s’installent, les employeurs vont engager des employés qui, si ils savaient aussi comment aborder le marché, pourraient aussi créer leur entreprise (on reste dans l’hypothèse d’un produit nécessitant peu de moyens de production).
Néanmoins, contrairement à ce que les gauchistes insinuent, ce n’est pas une relation parasitaire, c’est une symbiose. Le patron rafle une part de profits sur le travail de l’employé et l’employé n’a pas à payer le coût de l’information. Pour l’employé, le lien contractuel et la stabilité du revenu devient un actif spécifique (au sens de Oliver Williamson) qui compense que le patron empoche une part des profits entre le travailleur et le client.
D’ailleurs, dans les secteurs de travail où les asymétries d’informations sont plus faibles et où le marché est assez ouvert, les entreprises privées ont tendance à se former dans des structures de décisions et de propriété moins hiérarchisées. C’est à dire que les titres de propriété privée et les profits sont répartis de manière plus égale entre les travailleurs et les propriétaires. Les coopératives de travailleurs forestiers en sont un exemple où d’ailleurs les propriétaires sont aussi les travailleurs.
Pas si étymologique que ça. J’ai 15 tournesols dans ma cours. Ils sont exactement à la même place. Aucun ne pousse égal. Aucun ne produit également de graines. Pourtant même énergie solaire, même hydratation. La culture sélective des plantes n’a pas été inventée pour rien.
C’est vrai que le marché est un facteur, mais justement, c’est un facteur, rien de plus. Mais eux dans leur article, ils vont encore plus loin, c’est pas le marché, c’est le peuple qui dépense qui créé des emplois… Humm ok ? Mais d’où vient leur revenu pour que ces-derniers dépensent ?
Vos tournesols ne sont pas génétiquement exactement pareils, ne sont pas exactement à la même place dans le jardin, ils ne sont pas exposés exactement au même nombre de photons et n’ont pas exactement les mêmes formations racinaires donnant accès au même nombre de molécules de minéraux et d’eau dans la terre.
Et même de manière simplifiée: des machines distributrices exactement pareilles vendant exactement la même marchandise n’auront pas le même chiffre d’affaires à l’intérieur d’un même centre commercial. C’est le marché qui fera la différence entre le succès d’une distributrice près de l’entrée ou l’autre près des toilettes, selon que le produit vendu est un parapluie ou du papier de toilette..
Mon point est que le capital commence toujours avec une idée, puis de cette idée découle un investissement en travail pour créer un moyen de production utile. L’utilité d’une action (d’un travail) est inhérente à la nature (au marché).
Par exemple, le marché a toujours demandé des imprimantes, même au temps des scribes. C’est simplement parce qu’à cette époque, aucun entrepreneur n’avait encore eu l’idée de développer une entreprise « imprimerie ». Le marché a toujours demandé des automobiles, même au temps des calèches.
En somme, les entrepreneurs ne créent pas des emplois, ils ne font que mettre des efforts pour « découvrir » des opportunités d’actions utiles qui se trouvent déjà naturellement dans le marché.
« De la demande, il y en avait tout plein, mais il n’y avait pas d’offre pour y subvenir, parce que sans capital, pas de production. »
De la demande il n’y en avait pas tout plein. Des besoins, il y en avait tout plein. L’offre et la demande sont les deux côtés d’une même médaille. Ma demande pour des biens et services est équivalente à mon offre de travaille. Mes besoins sont infinis. La demande découle de l’offre. Je n’ai rien à demander si je n’ai rien à offrir en échange. Pour avoir quelque chose à offrir je dois d’abord le produire. La conception keynesian de simulation de la demande est un non sens total.
Le socialisme délétère a encore frappé !
Je vous invite à lire l’article complet de F. Lordon dont est tiré votre lien : http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/LORDON/50233
Vous nous rejouez le sketch : « c’est le capital qui créé le travail », magnifique inversion de la réalité, le capital ne pouvant exister que grâce au travail des individus.
Vous dites avec ironie : « pas besoin de capitalisme pour vivre dans l’abondance ». Mais c’est entièrement vrai. Tout ce dont on a besoin pour vivre dans l’abondance c’est un système de crédit (ne pas oublier que la croissance capitaliste ne peut exister sans création monétaire), des chercheurs, des entrepreneurs, des ingénieurs, des employés, des ouvriers. C’est tout.
Vous dites avec raison : « si la demande pour nos services augmentait soudainement – ce que je souhaite – ne pourrions-nous pas embaucher un nouvel employé immédiatement, du jour au lendemain ? Non ! Il faudrait d’abord investir du capital pour qu’il dispose lui aussi d’un poste de travail fonctionnel. Donc, pas d’emploi sans investissement de capital. » Exact, mais en quoi cela invalide-t-il la proposition causale : c’est la demande qui créé l’emploi ? Même si elle n’est pas immédiate la création d’emploi se fera parce qu’il y a une demande de certains clients, ce fait vous ne le niez pas.
L’entrepreneur va augmenter sa production, se diversifier, imaginer un nouveau produit s’il anticipe une demande, c’est-à-dire s’il suppose que son surplus de production, son nouveau produit seront achetés soit par les consommateurs finaux, soit par d’autres entreprises. Mais, la création d’emplois induit par cela ne sera viable uniquement si cette anticipation se réalise, autrement dit si la demande anticipée devient effective. Un entrepreneur qui produirait des biens en sachant que ces biens ne se vendront pas aurait un comportement totalement irrationnel. Reprenons votre exemple de la voiture connectée autonome. Si Google a développé des recherches sur le sujet, embauché des ingénieurs, c’est bien parce que Google espère, suppose, anticipe que cette voiture sera ensuite commercialisée. Rien ne permet d’ailleurs que n’existe pas une demande pour des voitures connectées autonomes, notamment dans un contexte de préoccupations écologiques, ou encore pour limiter les accidents, ou encore pour développer des services d’auto-partage.
Lordon est juste un extrémiste d’extrême gauche. Dur de lui accorder la moindre crédibilité
« Vous dites avec ironie : « pas besoin de capitalisme pour vivre dans l’abondance ». Mais c’est entièrement vrai » alors pourquoi tous les pays anticapitalistes (Zimbabwé, Erythrée, Corée du Nord, Venezuela,…) vivent dans la misère ?? et pourquoi les pays riches sont capitalistes ? Citez moi un seul pays qui a connu l’abondance sans le capitalisme ? Tous les pays riches sont capitalistes. Tous les pays anticapitalistes sont pauvres. Mais il n’y a pas de rapport ?
Intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.
Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto
(voilà un lien pdf pour lire le livre (même si le format de ce lien n’est pas très pratique): https://yendieu.files.wordpress.com/2009/04/the-mystery-of-capital.pdf)
Comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »
Lisez aussi The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés.
voilà le lien pour lire gratuitement cet ouvrage: https://mises.org/library/case-legalizing-capitalism
Il n’y a que le capital qui apporte les moyens de soutenir la spécialisation ainsi que la production et l’échange de biens sur un marché plus vaste. Il est la source de l’accroissement de la productivité et donc de la richesse des nations.
Le capital permet d’améliorer la productivité des travailleurs et de faire baisser les prix.
Vous sortez tous les poncifs habituels des gauchistes qui ont été démonté depuis longtemps. Cela montre toute votre méconnaissance de l’économie.
Ce n’est ni l’offre ni la demande qui stimule l’économie.
C’est le fait que les gens proposent des produits ou des services en échange d’autres produits ou de services.
L’économie dépend de l’action de chacun. Les gens agissent, font des choix, en fonction des fins totalement personnelles qu’ils se fixent. Ce qui les conduit à mettre en œuvre des moyens. Concrètement, quelqu’un qui veut s’acheter une maison va, par exemple, proposer sur le marché ce qu’il sait faire : une compétence, un service, un produit, etc. Il échangera contre une marchandise intermédiaire, qui permet de conserver la valeur: la monnaie. Au final, il réussira, ou ne réussira pas, à s’acheter une maison. Le moteur de l’économie, c’est l’initiative de chacun. En fonction de ses buts, chacun échange. Ce qui est appelé production en valeur n’est que la somme des prix de transaction. La croissance est l’augmentation des échanges. La création de valeur est la création de nouveaux produits ou services, inventés dans le but d’échanger, et par des gens motivés par des buts personnels: achat d’une maison, offrir les études des enfants, réaliser un rêve, etc.
Il faudra quand même m’expliquer pourquoi les pays libéraux comme la Suisse ont des taux de chômage très faibles ? Et au contraire, les pays socialistes tendent à être confronté au chômage massif.
Ce qui n’est jamais expliqué, c’est que la richesse dépend du flux et non de la masse. Comme l’électricité, s’il n’y a pas de différence de potentiel,il n’y a pas d’énergie, et plus il y en a plus le cycle économique est dynamique.
Donnez un million€ à un million de personnes, c’est un million de pauvres. Donnez les a 10, vous créez de l’activité et de la répartition de richesse, tout en l’augmentant.
Renseignez vous sur l’équation de Friedman. https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_quantitative_de_la_monnaie
La richesse vient de l’échange, pas du travail. En reprenant l’analogie avec l’électricité, la propriété est l’équivalent du potentiel et l’échange équivaut à l’intensité. La composante des deux indiquant la « puissance » économique.
La répartition de richesse est opérée par l’échange et pour cela, il faut qu’il y ait une répartition inégale, sinon c’est l’appauvrissement généralisé et la sclérose de l’économie.
Les gens pensant que les entreprises ne créent pas d’emplois ont une vision erronée de l’économie. Ils pensent que le marché du travail est un gâteau déjà prédéfini qu’il faut se partager. Sauf que c’est totalement faux, ce n’est pas du tout un gâteau. Aucun économiste sérieux (y compris de gauche) ne pense une telle chose aujourd’hui. Il y avait des gens pour penser cela dans les années 70 mais aujourd’hui, il n’y a plus que quelques idéologues d'(extrême) gauche pour être resté accroché à cette vision ridicule des chose.
Les idées de partage du travail ont été démontés depuis longtemps. Ces politiques (mettre les vieux à la retraite plus vite, travailler moins,…) sont un échec total.
Il faut vraiment que vous prenez des cours d’économie car votre commentaire illustre une profonde méconnaissance du sujet. Vous êtes restés attachés à des vieux keynésiens auxquels plus aucun économiste n’y croit. Mis à part quelques idéologues comme Lordon.
On se demande bien si le nombre d’emplois est déjà prédéfinis pourquoi il est possible pour des états de réussir à faire baisser leurs chômages par des réformes structurelles (déréglementation,…) ou en baissant la taxation du travail (baisse des cotisations sociales) ? En donnant une liberté économique au secteur privé, cela permet d’abaisser le niveau de chômage. Le chômage de masse est causé par les politiques de l’état (au plus l’état limite la liberté économique, au plus il taxe le travail au plus il y aura de chômage massif).
Cela détruit votre argument. Si les entreprises ne créent pas d’emplois pourquoi mener une politique pro entreprise permet d’abaisser le taux de chômage ?? Les études économiques sur le sujet le prouvent. Après libre à vous d’être de mauvaise foi et de nier la réalité
@ cit-lib
Entièrement d’accord avec vous et j’avais déjà signalé le papier de F.Lordon dans une reprise de ce blog sur un autre site qui m’a modéré car qu’on soit d’accord, un produit ne nait pas d’un besoin, elle crée le besoin. Partir d’un état de fait dans lequel pour faire votre travail, vous avez besoin d’un ordinateur et, surtout, de logiciels très spécialisés et fort coûteux, c’est se voiler la face sur l’origine même de la demande et des outils mis à votre disposition pour accomplir votre travail ainsi que toutes les ramification qui ont aboutis à ce besoin.
Illustrer de la manière que fait l’auteur par rapport au « capitalisme productif » afin de justifier son positionnement face à ce sujet n’est pas très flatteur sur la recherche intellectuelle ainsi réalisée dans le but de dénigrer une pseudo « propagande communiste (la blague) » derrière les écrits de Lordon (le communisme qui soit-dit-en-passant ne m’a jamais semblé être un modèle de production mais de gouvernance avec toujours le même schéma d’exploitation de la masse et d’enrichissement des élites que le modèle capitalisme).
Donc c’est beau de faire de la pub pour Google mais soyons réaliste 2 secondes, avec tous les rappels de véhicules jamais autant réalisés dû à des dysfonctionnements divers et variés depuis c’est 5 dernières années, quel idéologue inculte peut encore croire au salue de l’humanité dans cette technologie et à quoi servirait alors le permis de conduire?
@cit-lib
« Vous nous rejouez le sketch : « c’est le capital qui créé le travail », magnifique inversion de la réalité, le capital ne pouvant exister que grâce au travail des individus. »
Il dit surtout que le capital décuple la productivité du travail…Évidement que les premiers outils ont été créés par le travail, c’est un truisme.
« Tout ce dont on a besoin pour vivre dans l’abondance c’est un système de crédit, des chercheurs, des entrepreneurs, des ingénieurs, des employés, des ouvriers. C’est tout. »
Tu es sérieux ou c’est de l’ironie?
« ne pas oublier que la croissance capitaliste ne peut exister sans création monétaire »
Absolument faux. Le capitalisme peut très bien reposer sur le troc.
« c’est la demande qui créé l’emploi »
Peut-être, mais d’où vient ta capacité de demander? De ta propre production et de la valeur que les autres êtres humains lui accorde. Comme Anne-Marie le dit ci-haut, l’offre et la demande sont les deux facettes d’une même médaille, donc on peut dire que c’est l’offre qui créé l’emploi.
La loi de Say : les produits et les services s’échangent contre des produits et des services.
Merci d’avoir apporter le lien vers le texte complet de Lordon. Il est encore plus loufoque que le texte abrégé.