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Posts Tagged ‘socialistes’

Quel résultat ahurissant! Le NPD balaie le Québec et y retrouve maintenant 60% de ses députés élus, alors que le PCC fait des gains importants en Ontario lui permettant d’obtenir la majorité. Le PLC et le Bloc pratiquement rayés de la carte; Ignatieff perd son siège, tout comme Duceppe qui démissionne, son parti ne recueillant que 4 sièges. L’Ontario et la Colombie-Britannique sont dominées par le PCC avec une certaine présence NDP, alors que les Maritimes sont menées par le PCC avec une certaine présence du PLC. L’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba sont dominées par le PCC.

Cliquez sur les images pour les agrandir:

Le taux de participation a été plus élevé que prévu, à 61.4% comparativement à 58.8% en 2008. C’est tout de même le troisième plus bas de l’histoire.

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Dans le cadre des élections fédérales canadiennes qui auront lieu bientôt, j’analyse les programmes des quatre principaux partis politiques. La partie 1 traitait du PLC. La partie 2 traitait du NPD. La partie 3 traitait du Bloc. La partie 4 traitait du PCC. La partie 5 en fait la conclusion.

Quel est l’enjeu de cette élection? Ne cherchez pas, il n’y en a aucun! Ce n’est qu’une tentative opportuniste de la part des parti gauchistes de s’approprier quelques sièges supplémentaires en promettant de dépenser l’argent des contribuables pour acheter les votes de certains groupes.

Le PLC et le NPD souhaitent tous deux dépenser des sommes importantes pour les soins à domicile et les aidants naturels ainsi que pour créer de nouvelles places en garderies et financer les études post-secondaires et préscolaires. Ces deux partis proposent de s’ingérer substantiellement dans les compétences provinciales, ce qui n’est pas souhaitable. Ils sont rejoints par le Bloc en ce qui a trait à l’augmentation du supplément de revenu garanti pour les aînés, l’éducation des autochtones, le logement abordable, l’équité salariale au fédéral, les rénovations éco-énergétiques, le financement d’énergies renouvelables, le système cap-and-trade pour les GES, l’augmentation de l’aide internationale et l’augmentation des impôts des entreprises.

Les politiques spécifiques au NPD sont l’augmentation des allocations familiales, un crédit d’impôt aux PMEs, la lutte aux intérêts sur cartes de crédit et aux frais bancaires, la prévention du crime, le financement du transport en commun ainsi que de diverses initiatives écologiques. Le NPD est de loin le parti le plus dépensier et n’atteindra certainement pas l’équilibre budgétaire, même en haussant les impôts.

Les fers de lance du Bloc sont l’aide aux agriculteurs, bûcherons et pêcheurs, les subventions aux entreprises (aéronautique), le financement des artistes et de la culture, l’aide aux anciens combattants, la voiture électrique, le biocarburant et le programme éco-auto ainsi qu’une surcharge d’impôt aux plus riches. Le Bloc et le NPD voudraient abolir le Sénat, alors que le Bloc, le NPD et le PCC voudraient verser $2.2 milliard au Québec pour l’harmonisation de sa taxe de vente.

Le Parti Conservateur quant à lui propose plutôt de réduire le fardeau fiscal des canadiens et de réduire graduellement les dépenses de l ‘État de $4 milliard en 4 ans, tout en respectant les compétences des provinces. Il propose aussi d’abolir le registre des armes à feu. C’est évidemment sur ce parti que s’arrête ma recommandation de vote, celui-ci ayant de loin le programme le plus viable pour le Canada.

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Dans le mot « capitalisme », il y a le mot « capital ». Il est important de comprendre ce que signifie ce mot pour bien comprendre le mécanisme par lequel le capitalisme crée tant de richesse.

L’ïle déserte :

L’exemple de l’île déserte est souvent utilisé par les économistes de l’école autrichienne pour simplifier leurs démonstrations.

Dans le fim Cast Away, lorsque Chuck Nolan arriva sur son île, il n’avait aucun capital. Il a dû trouver de la nourriture du mieux qu’il pouvait, amasser du bois pour faire un feu, etc, ce qui était long et pénible. On suppose qu’à un certain moment, il a amassé suffisamment de nourriture et de bois en réserve (épargne) pour bénéficier de quelques heures de temps libre. Il aura alors pu utiliser ce temps libre pour fabriquer des outils (un filet de pêche, un système allume-feu, une hache et une lance par exemple) et se construire un abri.

Ce temps libre « investi » dans la fabrication d’outil est en quelque sorte de l’épargne. Cette épargne lui aura permis de se créer du capital sous la forme d’outils. Cet investissement rapporte puisque ces outils lui permettront d’augmenter sa productivité ce qui lui permet d’augmenter son niveau de vie (plus de nourriture, temps libre, etc). Il pourra réinvestir de plus en plus dans son capital pour éventuellement devenir suffisamment « riche » pour se construire un radeau qui lui permettra de quitter l’Île.

Donc, Chuck s’enrichit à partir du moment où il épargne pour se bâtir un capital productif. Le même principe s’applique à l’économie industrielle moderne.

La nouvelle machine du cordonnier :

Ainsi, dans le système capitaliste, les gens ont deux choix à l’égard de leurs revenus : consommer ou épargner. La proportion qui sera consommée versus épargnée variera en fonction des préférences temporelles de chacun (voir l’ABCT).

Le but de l’épargne n’est pas de simplement mettre de l’argent de côté (dans un coffre ou sous son matelas). L’épargnant cherchera à obtenir un rendement sur son épargne. Pour ce faire, cet argent sera investi et deviendra alors le capital d’entrepreneur. Ce capital sera utilisé pour améliorer la capacité productive de son entreprise. Cette amélioration de la productivité créera de la richesse et améliorera le niveau de vie des gens.

Par exemple, un cordonnier emprunte pour investir dans une nouvelle machine lui permettant de réduire ses coûts de 25%. Il en profitera pour réduire ses prix de façon à gagner des parts de marché de ses concurrents et ce seront l’ensemble des consommateurs de cordonnerie qui en bénéficieront. Ceux-ci pourront utiliser ces économies comme bon leur semble, ce qui résultera en une augmentation de l’activité économique.

Le profit :

Mais comment s’assurer que le capital soit bien investit et qu’il ne soit pas gaspillé? Ce rôle est joué par le profit; la récompense qui indique si le capital est bien utilisé. L’absence de profit montre que l’entrepreneur ne répond pas aux exigences de ses consommateurs et que, par conséquent, il utilise mal son capital. Le capital lui sera alors retiré et sera réalloué à d’autres entrepreneurs plus efficaces. De cette façon, les marchés des capitaux font en sorte que les épargnes soient correctement alloués pour maximiser la création de richesse. Pour plus de détails sur ce mécanisme, voir mon billet sur le sujet.

La richesse :

Donc, le capital permet de créer de la richesse. Pour être plus riches, il faut être plus productif et pour cela il faut du capital. Le capital permet de développer de nouvelles technologies qui augmentent notre productivité. Ces innovations nous rendent collectivement plus riches en rendant plus de biens disponibles à plus bas prix. Cela nous permet d’améliorer notre niveau de vie (soit en consommant plus, soit en travaillant moins).

On peut donc dire que la création de richesse dépend de la qualité de notre capital productif; et qu’elle ne profite pas seulement aux propriétaires du capital, mais à tous ceux qui échangent avec eux.

Évidemment, tout ce beau système ne vaut rien lorsqu’il est manipulé par l’interventionnisme étatique qui brime les libertés économiques. En manipulant la monnaie, les banques centrales peuvent faire complètement dérailler le mécanisme. En créant de la monnaie, elles font baisser les taux d’intérêt, ce qui décourage l’épargne et, par le fait même, les investissements viables dans du capital productif créateur de richesse.

D’autre part, en protégeant et/ou favorisant certaines industries ou entreprises, le gouvernement réduit (voire élimine) l’effet de la concurrence, ce qui permet à ces privilégiés de s’enrichir sur notre dos. Cette tricherie permet à certains de s’appropier du capital indument et contribue aussi à engendrer la pauvreté et des inégalités sociales.

La redistribution de richesse :

Cependant, certains jettent un regard envieux sur le capital des entrepreneurs (et des épargnants) et sur la richesse qu’il crée. Certains voudraient utiliser cette richesse au nom de la « justice sociale » (les socialistes) alors que d’autres voudraient se l’approprier pour leurs propres intérêts (les pilleurs).

Les socialistes utilisent les taxes et impôts pour arriver à leurs fins. L’argument principal des socialistes repose sur le concept de l’utilité marginale décroissante de la richesse. Cela implique qu’un dollar supplémentaire est moins « utile » pour un riche que pour un clochard. Cependant, les socialistes ne réalisent pas que la valeur de ce dollar n’est pas la même dans les poches du riche que dans les poches du clochard. Le clochard va fort probablement dépenser ce dollar très rapidement sous forme de consommation alors que le riche va probablement l’épargner et le convertir en capital productif. Les riches ne mettent pas leur argent sous leur matelas, ils l’investissent. Ce dollar devient donc du capital productif créateur de richesse.

Donc, ce n’est pas qu’un dollar que les socialistes prennent au riche pour le donner au pauvre, c’est aussi toute la richesse que ce capital aurait pu créer. D’ailleurs, lorsque subtilisé par l’État, ce dollar passera entre beaucoup de mains avant d’arriver à ceux qui en dépendent (et il en restera bien peu). L’État ne subit pas les contraintes de l’entrepreneur (concurrence / profit) et la taille de sa bureaucratie n’a pas de limite. Aucun mécanisme ne fait en sorte d’assurer son efficacité.

Les pilleurs quant à eux (que je nomme souvent « corporatistes ») utilisent les subventions, le protectionnisme, la réglementation, la banque centrale et la corruption pour extorquer le capital. Dans certains cas, l’extorsion est si profonde qu’il ne reste presque plus de capital, laissant la population dans une situation de pauvreté extrême (comme au Bangladesh ou en Haïti par exemple). Pour ce faire, ils doivent enfreindre les droits de propriété des gens et nier leur liberté économique, ce qui nuit grandement au climat économique et décourage l’investissement (et la création de richesse qui l’accompagne).

Qu’elle soit effectuée par les socialistes ou par les pilleurs, la redistribution de richesse par la force coercitive de l’État a un effet indésirable et inévitable : la destruction du capital productif de l’économie. Cette destruction entraîne une réduction du niveau de vie de la population qui dépasse largement la ponction faîte par l’État. Ainsi, plus le capital est dilapidé, moins il y a de richesse et plus il y a de pauvres dépendants de l’État; s’enclenche alors le cercle vicieux de l’État-providence.

Conclusion :

C’est le capital qui permet au travailleur de créer de la richesse. Notez qu’ici je parle évidemment de richesse « économique ». La définition de richesse est subjective : certains se considèrent riches parce qu’ils ont beaucoup de temps libre, de beaux enfants ou un talent artistique quelconque. Ce qui m’intéresse ici, c’est ce qui permet de mettre du pain sur la table et un toit au-dessus de sa tête…

En étudiant la structure économique de plusieurs pays du tiers-monde, j’ai réalisé que la cause de leur pauvreté est reliée à leur incapacité à se bâtir un capital productif. L’État corrompu exproprie toute la richesse, tue l’entreprenariat et annihile la liberté économique, faisant disparaître le capital en fumée. C’est ce que nous verrons dans une série d’articles que je publierai bientôt.

Je vous laisse sur une citation empruntée à Philippe David :

Nous sommes devenus des héritiers blasés le jour ou nous avons décidé que la gratification immédiate de la consommation est plus importante que la richesse future générée par l’accumulation de capital. Et c’est pour ça que notre niveau de vie ne cesse de se dégrader depuis plusieurs décennies. Nous gaspillons notre richesse en consommation immédiate.

Source: Wikipedia.

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