Au cours de la dernière décennie, les marchés financiers ont connu deux bulles spéculatives qui ont définitivement marqué les investisseurs; soit la bulle « dot-com » de 2000 (ou bulle « techno ») ainsi que la bulle immobilière de 2007 qui a mené à la crise financière.
Qu’est-ce qu’une bulle? L’économiste Robert Shiller a avancé une définition intéressante à cet égard (traduction libre) :
Une bulle est une situation dans laquelle les hausses des cours stimulent l’enthousiasme des investisseurs, lequel se transmet par contagion psychologique de personne en personne, dans un processus d’amplification des explications pouvant justifier les hausses des cours et attirer une quantité encore plus grande d’investisseurs, qui, malgré des doutes quant à la valeur intrinsèque de ces placements, sont quand même pris au jeu d’une part par l’envie du succès d’autres personnes et d’autre part par une excitation similaire à celle d’un parieur qui mise au casino.
Une bulle est un épisode durant lequel le prix d’un ou plusieurs actifs monte à des niveaux injustifiés par la valeur intrinsèque de ces actifs. Ceux-ci peuvent être des actions boursières, des titres obligataires, des propriétés immobilières, des devises, des métaux tel que l’or, des denrées telles que le maïs, des ressources énergétiques telle que le pétrole et même des choses farfelues telles que les bulbes de tulipe.