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Dans le cadre des élections fédérales canadiennes qui auront lieu bientôt, j’analyse les programmes des quatre principaux partis politiques.

Dans un document trop long de 106 pages, le PLC se présente comme étant le « parti progressiste »; comme si les autres partis étaient contre le progrès! Il tente de se présenter comme un parti vertueux, mais il est plutôt aisé d’être généreux avec l’argent des autres. Le document est rempli de phrases qui ne veulent rien dire et, surtout, de bonbons visant à séduire les diverses clientèles électorales, souvent en s’ingérant dans les compétences provinciales. Le PLC marquera des points chez les personnes âgées, les étudiants, les autochtones, les environnementalistes, les policiers/pompiers, les artistes et possiblement chez certaines PMEs. Son programme propose une plus grande socialisation de l’économie et ne plaira certainement pas aux libertariens puisqu’il fera régresser la liberté économique. Comme vous le constaterez dans les prochains paragraphes, je n’y vois pas grand chose d’intéressant.

(suite…)

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Quelques explications sur le sauvetage de la Zone Euro:

La Banque Centrale Européenne (BCE) va intervenir sur les marchés obligataires en achetant des titres en détresse. Elle « stérilisera » ces achats; c’est-à-dire qu’elle fera en sorte de ne pas augmenter la masse monétaire vendant des titres qu’elle possède dans ses réserves (surtout des obligations du gouvernement Allemand).

Le coût des impôts:

Excellent article de Nathalie Elgrably sur le coût des impôts, qui est très élevé en raison de la complexité du système. Une bonne raison de favoriser un système fiscal simple avec un taux d’imposition unique.

« plus un régime fiscal est complexe, plus il faut allouer du temps, de l’énergie et de l’argent pour s’y conformer: il faut colliger toutes les informations nécessaires, se tenir au courant des changements apportés à la loi, embaucher des comptables, des avocats, etc. Des chercheurs ont montré que les Canadiens ont dépensé en 2005 de 18,9 milliards $ à 30,8 milliards $ pour produire leurs déclarations de revenus, soit un montant variant entre 585$ et 955$ par contribuable.

De son côté, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a estimé en 2008 qu’il en coûte 12,6 milliards $ aux entreprises canadiennes au chapitre de la conformité fiscale. La complexité est également coûteuse pour l’État. À lui seul, Revenu Québec emploie 9000 fonctionnaires et nécessite un budget de 1,4 milliard $!

On nous dit que c’est le souci de justice et d’équité qui explique la complexité du régime fiscal. C’est faux! La complexité tient au nombre infini de dispositions spéciales, d’exemptions, d’exceptions, de déductions et d’abris que les politiciens accordent, entre autres, aux groupes de pression dont ils souhaitent obtenir les votes. Or, qui dit privilège, dit corruption. Un régime fiscal complexe est donc doublement injuste. D’une part, parce qu’il ne soumet pas tous les revenus au même traitement. D’autre part, parce que l’État ne peut alléger le fardeau fiscal des uns sans alourdir celui des autres. »

Le privé dans la santé:

Comme je l’expliquais dans un billet précédent, il n’y a aucune raison pour que les hôpitaux soient publiques au Québec. Sans compromettre l’universalité des soins (i.e. la gratuité) et la façon dont le système est financé (RAMQ), on pourrait au moins privatiser les hôpitaux, tout comme c’est le cas pour les cliniques. Voici un extrait d’un billet de David Descôteaux à cet égard:

« Imiter les États-Unis? Non. Plutôt les pays sociaux-démocrates d’Europe. Au Danemark, si vous attendez plus d’un mois pour une opération, on vous envoie dans un hôpital privé. En Suède, l’hôpital Saint-Georges, coté en Bourse, est le plus efficace, le moins coûteux et le plus apprécié de Stockholm. Les Suédois – riches et pauvres – s’y font traiter sans payer un sou. En France, 40% des hôpitaux sont privés et ont un à but lucratif. Leurs chirurgies sont accessibles à tous, payées par l’État. En Belgique, la contribution du privé a éliminé le temps d’attente. Imaginez: on peut obtenir un rendez-vous et consulter un médecin spécialiste le jour même!

Dans ces pays, on finance les hôpitaux publics selon le nombre de cas traités. Le patient devient ainsi une source de revenu, et non de dépense. Cela incite les hôpitaux à être efficaces. Résultat: l’attente est minime, voire inexistante. Et les Européens consacrent moins d’argent par habitant que nous à la santé. Mais surtout, tous – riches et pauvres – sont couverts par l’assurance-maladie. Je répète: il n’y a aucun système à deux vitesses. »

 La publicité d’Hydro-Québec:

Il est plutôt choquant que les entreprises d’État telles que Hydro-Québec, la SAQ et Loto-Québec fassent de la publicité puisque ce sont des monopoles. C’est carrément de l’argent gaspillé. Les Québécois ne devraient pas avoir à payer pour des dépenses destinées à mousser la notoriété d’Hydro-Québec.

Selon un article publié sur Argent, l’Union des consommateurs ne conteste pas le bien-fondé de la promotion de l’efficacité énergétique ou encore des comportements sécuritaires à adopter à proximité des fils électriques du réseau d’Hydro-Québec.

«Mais pour le reste, on a de grosses réserves, parce qu’il n’y a pas de concurrence. Alors, par rapport à quel autre fournisseur cette image commerciale devraitelle être promue?» a réagi l’analyste spécialisé dans les questions d’énergie de l’Union des Consommateurs, Jean-François Blain.

Selon lui, la société d’État n’a qu’à bien faire son travail et qu’à répondre à ses diverses obligations pour que sa réputation soit perçue positivement par la population.

Notez que dans son rapport annuel de 120 pages, Hydro-Québec n’a pas cru bon de spécifier à ses actionnaires (i.e. nous) le coût de ces publicités.

Chômage et salaire minimum aux USA:

À l’été 2007, le salaire minimum a augmenté de $0.70 aux États-Unis pour atteindre $5.85/heure. L’été suivant, il a augmenté à $6.55 and et en juillet dernier à $7.25. Je ne m’oppose pas à ce que ces gens puissent avoir de meilleurs revenus et un niveau de vie plus décent (bien que j’aimerais qu’ils le fassent en suivant de la formation, en améliorant leurs compétences et en acquérant de l’expérience), il n’en demeure pas moins que le prix de la main d’oeuvre non-qualifiée a augmenté de +41% en deux ans.
Lorsque le prix de quelque chose augmente autant, il est normal qu’on en consomme moins, surtout durant une récession. Lorsque le prix demandé pour un bien est plus élevé que ce que vous pouvez vous permettre, vous ne l’achetez pas. Le salaire minimum a donc forcé ces gens à augmenter le prix auquel ils offrent leur travail et les employeurs n’ont pas pu suivre. Devrions-nous êtres surpris du taux de chômage élevé qui prévaut présentement aux États-Unis?
Autres chiffres intéressants sur l’emploi aux États-Unis (provenant de The Economist):
Croissance des prêts, ventes de maisons et ventes d’autos en Chine:

À la fin du mois d’avril, il y avait 43.4 trillion de yuan en prêts en Chine, une hausse de +22% par rapport à l’an passé. Les ventes de maisons ont explosé alors que les ventes d’automobiles continuent d’être fortes en 2010.

 

Pénurie de café au Vénézuela:

Deux petites nouvelles intéressantes sur le Vénézuela que j’ai dénichées grâce à Antagoniste.net. Tout d’abord, autrefois un gros producteur de café, voilà que le Vénézuela n’en produit plus suffisamment pour sa propre consommation depuis l’interventionnisme de Chavez dans cette industrie :

[Coffee] was once plentiful in Venezuela. But in 2003, with consumer-price inflation threatening to damage Mr. Chávez’s popularity, the government imposed price controls. That drove down the incentive to grow coffee while increasing the incentive to export to Colombia whatever was grown.

Last year, for the first extended period of time in the country’s history, Venezuela did not produce enough of the little red berry to satisfy domestic demand. It has now become a coffee importer and is facing serious shortages.

For more than a decade Mr. Chávez has employed price controls, capital controls and hyper-regulation in an attempt to meet his socialist goals. When the predictable shortages have arisen, the government has responded by using the salami approach to nationalization, slicing off a bit of the private sector at a time and taking it for the state.

 Par ailleurs, le taux d’inflation annualisé a atteint +30.4% en avril au Vénézuela, selon USA Today. C’est ce qui se produit lorsque les politiciens ont la mainmise sur la banque centrale (et la création de monnaie) comme c’est le cas dans ce pays.

La fuite pétrolière, Paul Krugman et les libertariens:

Un billet de Paul Krugman est plutôt intéressant à ce sujet, dans lequel il utilise l’exemple de la catastrophe de BP pour ridiculiser le libertariannisme (sans succès comme d’habitude).

Mais pourtant, son billet énonce que les poursuites contre BP seront limitées à $75 million par le gouvernement fédéral, ce qui est diamétralement opposé à la prescription libertarienne! Comment peut-on affirmer une chose et son contraire dans le même paragraphe…

Dans un monde libertarien, le gouvernement ne limiterait les pas les pénalités à payer par qui que ce soit, ce qui mettrait prossiblement BP en faillite suite à un tel accident. Dans ces circonstances, il y fort à parier que BP aurait agi plus prudemment face au risque réel de faillite (ou du moins de pertes financières substancielles) et peut-être que l’accident ne se serait pas produit.

C’est ce qu’on appelle le risque moral. Le gouvernement permet à BP de ne pas assumer tous les risques, ce qui fait en sorte qu’elle a un incitatif à prendre des risques démesurés sachant que ces pertes seront limitées. Ce genre de privilège n’est rien d’autre que du corporatisme. C’est le même phénomène avec le bailout des banques. Celles-ci peuvent prendre des risques démesurés sachant que la Fed va les sauver si ça tourne mal…résultat: crise financière.

Krugman termine son billet avec cette perle:

“If libertarianism requires incorruptible politicians to work, it’s not serious.”

Effectivement, les libertariens ont abandonné l’idée selon laquelle les politiciens puissent être “honnête”! La seule solution qu’il reste pour éviter la corruption et le corporatisme est de limiter autant que possible le pouvoir des politiciens et la taille de l’État.

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