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“The Consuming Instinct: What Juicy Burgers, Ferraris, Pornography, and Gift Giving Reveal about Human Nature”, par Gad Saad,

La thèse centrale du livre de Gad Saad est que les comportements de consommation des humains tirent leurs racines des impacts qu’a eut la sélection naturelle sur l’évolution de notre espèce. Pourquoi aimons-nous tant les aliments gras et sucrés? Pourquoi voudrions-nous gaspiller de grosses sommes d’argents pour acquérir une voiture de luxe? Pourquoi achetons-nous des cadeaux à nos proches?

Selon Saad, la théorie basée sur le « constructivisme social » largement répandue porte à croire que nos comportements ne sont pas innés, ils sont forgés par notre environnement durant notre processus de socialisation. Selon Saad, cette théorie est complètement fausse et mène les dirigeants d’entreprises ainsi que des gouvernements à prendre de mauvaises décisions.

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Un petit billet estival qui sort des sujets habituels de ce blogue…!

Notez que je n’ai aucune formation en nutrition ou exercice, autre que mes lectures personnelles. Je ne fais ici que partager mes modestes connaissances avec vous. Pourtant, celles-ci vont à l’encontre des idées reçues…

À travers divers programmes, incluant le Guide Alimentaire Canadien, nos chers « gouvernemamans » tentent de nous dire quoi manger pour être en bonne santé. Selon ce guide, je devrais manger 8 portions de produits céréaliers par jour. Wow, vraiment!? Vous êtes-vous déjà demandé sur quoi était basé le Guide Alimentaire Canadien?

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Dans leur numéro du 1er Août 2009, nos chers amis de la « simili-droite » de l’hebdomadaire The Economist nous propose une revue littéraire sur le sujet de l’obésité.

Allons-y tout d’abord de quelques chiffres fournis par l’auteur:

–  Le tier des Américains sont obèses.

– Les obèses sont plus enclins aux maladies cardiaques, diabète, problèmes osseux et cancer.

– Les obèses consomment $700 de plus par année en soins médicaux que les non-obèses.

– Les coûts totaux de l’obésité dépassent $200 milliards par année aux États-Unis (plus que le tabagisme).

– Par l’entremise des programmes Medicare et Medicaid, la moitié de ces coûts se retrouvent sur le dos des contribuables.

L’auteur de l’article ne prend pas vraiment position, il ne fait que présenter des articles sur le sujet, dont celui du Urban Institute, un « think-tank » de Washington, qui propose de  taxer les aliments engraissants.  Le congrès considère d’ailleurs une taxe sur les boissons sucrées pour financer le nouveau programme de santé.  Il a pourtant été démontré que ces politiques pigouviennes (après l’économiste britannique Arthur Pigou) sont inefficaces, notamment par l’économiste Ronald Coase, qui a gagné un prix Nobel à cet égard. En effet, la consommation d’une poutine de temps en temps n’entraînera pas nécessairement l’obésité; l’individu peut compenser en faisant de l’exercice. En revanche, la consommation excessive d’aliments qui échapperaient à la taxe pourrait très bien mener à l’obésité.

Dans ce cas-ci, le problème n’est pas la consommation de gras ou de boissons sucrées. Le problème est que l’ensemble des contribuables doivent assumer les coûts reliés à un groupe d’individus qui ne fait pas attention à sa santé. Le problème est dû au fait qu’en raison du filet social, une bonne partie des obèses n’ont pas à assumer les coûts complets de leurs soins de santé. Pour eux, l’utilité de manger de la « junk food » est supérieure à la somme des coûts qu’ils doivent assumer pour le faire (une dégradation immédiate ou future de leur état de santé et une partie des frais médicaux).

La solution la plus efficace m’apparaît être la suivante: suite à un examen annuel (qui doit être fait de toute façon), un médecin évaluerait le niveau de santé de l’individu. Si l’individu ne fait pas attention à sa santé et présente un risque accru de tomber malade, on lui facturerait une sorte de sur-prime pour compenser les contribuables pour le risque accru. Comme pour n’importe quelle assurance, lorsque le risque est plus élevé, l’assureur doit être compensé par une prime plus élevée. Vous voulez éviter cette sur-prime? Faîtes attention à votre santé. Ainsi, on assure l’universalité des soins de santé, sans toutefois faire assumer à la collectivité les coûts sociaux engendrés par le comportement irresponsable de quelques individus. De plus, cette solution est relativement moins compliquée car il est plus facile d’établir si un individu est en bonne santé (prise de sang, pression, examen physique, test d’urine, calcul de l’indice de masse corporelle) que de décider quels aliments en particulier sont responsables de l’obésité.

 Évidemment, la solution la plus drastique serait l’élimination totale du filet social, qui ferait en sorte que tous les individus seraient responsables de leurs actes. Cependant, je suis de ceux qui croient que l’universalité des soins de santé est un mal nécessaire. Trouvons donc une solution appropriée qui respecte les libertés individuelles et qui ne permettra pas à l’État de nous prendre encore plus de laine sur le dos pour financer son expansion.

 http://www.economist.com/displaystory.cfm?story_id=14119707

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