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Posts Tagged ‘Federal Reserve’

Note: cet article fut initialement publié en novembre 2010.

Le Fonds Monétaire International (FMI) fut créé en 1944 pour promouvoir la coopération monétaire internationale et pour garantir la stabilité financière suite à la mise en place du système monétaire de Bretton Woods. Sous le système de Bretton Woods, les pays utilisaient le dollar américain comme monnaie de réserve. Les banques centrales pouvaient convertir leurs dollars américains en or auprès de la Federal Reserve au prix de $35 l’once. Suite à l’abandon de Bretton Woods en 1971, le FMI a modifié son rôle, qui consiste depuis à aider les pays faisant face à une crise financière en leur octroyant des prêts. Le FMI est financé par ses pays membres, dont le plus gros contributeur est les États-Unis, qui détiennent par conséquent un droit de véto sur les décisions de l’organisme.

De son côté, la Banque Mondiale (BM) a été formée en 1945 pour financer la reconstruction de l’Europe et du Japon suite à la Deuxième Guerre Mondiale. Suite à l’achèvement de cette reconstruction, la BM a redéfini son mandat comme étant le financement de projets favorisant l’essor économique des pays en voie de développement.

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Note: cet article fut initialement publié en janvier 2010.

Plusieurs personnes comprennent bien mal le rôle que l’étalon-or a pu jouer durant la période qui a mené au crash de 1929 et à la Grande Dépression. Certains affirment que plusieurs pays ont davantage souffert parce qu’ils ont tardé à délaisser l’étalon-or. Ce mythe est véhiculé par les néo-keynesiens, qui auraient grand intérêt à rouvrir leurs livres d’histoire.

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Un lecteur et ami m’a soumis une série de vingt questions qu’il se posait au sujet du système monétaire. Les voici accompagnées de mes réponses.

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La bilan de la Banque Centrale Européenne est en forte expansion ces derniers mois alors qu’elle accumule les titres de dette souveraine des PIIGS:

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Les nouvelles à l’égard de la crise Européenne se succèdent à un rythme effarant, à un tel point que le commun des mortels (et certains des lecteurs de ce blogue) sombre dans la plus profonde confusion. Certains jours on apprend que l’Euro est sauvé, pour que le lendemain on se rende compte qu’il n’en est rien. Voici donc quelques éclaircissements concernant les développements des derniers jours.

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Dans un billet publié la semaine dernière, Paul Krugman nous a encore sorti son nouveau slogan cynique : « les faits ont un biais keynésien ».

Il l’avait utilisé pour la première fois (à ma connaissance) l’été dernier, en affirmant que les taux d’intérêt demeuraient bas aux États-Unis, malgré une décote du gouvernement fédéral par S&P, malgré la hausse fulgurante du déficit fiscal fédéral et malgré l’augmentation de l’endettement gouvernemental. Pour lui, cela est une preuve de l’existence de la fameuse « trappe à liquidité », de l’absence d’effet d’éviction et que dans ce contexte, les prescriptions keynésiennes ne feraient pas augmenter l’inflation, ni les taux d’intérêt et ne nuiraient pas à l’investissement privé.

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On entend souvent les économistes de l’école autrichienne se plaindre à l’égard des indicateurs économiques, qu’ils considèrent inadéquats et souvent trompeurs. Permettez-moi ici de vous expliquer pourquoi certains indicateurs ne permettent pas de porter un diagnostic convenable sur la conjoncture économique.

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Croyez-le ou non, il y a présentement une ré-accélération de la croissance économique aux États-Unis! Celle-ci avait ralentie plus tôt en 2001, amortie par l’impact du tsunami Japonais. Quelle est la cause de cette embellie?

Tout d’abord, les magouilles monétaires de la Federal Reserve ont entraîné les taux hypothécaires vers un bas historique.

 

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J’ai récemment visionné le film-documentaire « Too big to fail » de Curtis Hanson et tiré du livre de Andrew Ross Sorkin. Voici mes commentaires.

Le générique du début commence bien mal, c’est-à-dire en indiquant à tort que la dérèglementation du système bancaire (sic) est à la source de la crise financière. Comme je l’expliquais ici, au moment de la crise, l’industrie financière n’avait jamais été autant règlementée. La seule exception est le Glass-Steagall Act, qui empêchait les banques commerciales de fusionner avec des banques d’investissement, qui fut éliminé en 1999. Est-ce que cette loi aurait pu empêcher les fiascos de Bear Stearns, Lehman Brothers et Merrill-Lynch, qui sont au coeur du documentaire? Absolument pas!

Premièrement, même avant l’abolition de cette loi, les banques d’investissement étaient déjà autorisées à commercer et à détenir les actifs financiers au centre de la crise financière tels que les titres basés sur des prêts hypothécaires (RMBS, CMBS), les Credit Default Swaps (CDS) et les Collateral Debt Obligations (CDO).

Deuxièmement, très peu de sociétés financières ont décidé de combiner les activités d’investissement et les activités de banque commerciale, ce que permettait l’abolition de Glass-Steagall. Les deux banques d’investissement dont la déroute symbolise la crise financière, soit Bear Stearns et Lehman Brothers, n’étaient affiliées à aucune institution de dépôt. Au contraire, si Bear Stearns ou Lehman Brothers avait eu une source importante de dépôts assurés, elles auraient probablement survécu à leurs problèmes de liquidité de court terme. En outre, les grandes banques qui combinent des activités d’investissement et des activités commerciales ont traversé la crise en meilleure santé que les autres.

La loi Gramm-Leach-Bliley (qui abolissait Glass-Steagall) en elle-même n’a eu que peu d’impact sur les activités de trading des banques d’investissement. Les activités hors-bilan de Bear Stearns et Lehman étaient autorisées avant l’adoption de la loi. Je ne comprends donc pas pourquoi beaucoup de « pseudo-experts » du système financier s’acharnent sur ce point; c’est ridicule.

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Il ne fait aucun doute, les inégalités de richesse sont inhérentes au système capitaliste. Cependant, dans un véritable système de libre-marché, les inégalités ne seraient pas si grandes que certains pourraient le croire. J’ai souvent affirmé sur ce blogue que sur un véritable libre-marché, il y aurait beaucoup moins de grandes entreprises et moins de « super-riches ». Pourquoi? Parce que c’est grâce aux largesses de l’intervention étatique que les grandes entreprises et les super-riches atteignent leur statut. L’interventionnisme étatique engendre donc des inégalités qui ne résultent pas de l’aspect « méritocratique » du système capitalisme et qui sont donc indésirables pour la société.

Pour mieux illustrer cette dynamique, j’ai décidé d’analyser les cas de quelques uns des individus les plus riches de la terre selon le Palmarès de Forbes et de vous démontrer de quelle façon ils ont bénéficié de l’interventionnisme étatique pour arriver à leurs fins. Notez bien que je ne m’oppose pas du tout à l’existence de riches entrepreneurs, au contraire ceux-ci créent de la richesse et apportent beaucoup à la société. D’ailleurs, en fouillant un peu dans leurs histoires, on constate que la plupart sont de brillants entrepreneurs. Cependant, en grattant un peu, on réalise que c’est l’interventionnisme étatique qui les a fait passer de très riche à « super riche ».

Beaucoup d’entre eux ont commencé à partir de rien. Quant à ceux qui ont eu la chance d’hériter d’une entreprise, la plupart ont continué à faire de bons investissements et à prendre des risques, de façon à amener l’entreprise à un niveau supérieur. Peu d’entre eux sont des rentiers de capital hérité.

Les quelques exemples ci-bas ne sont que la pointe de l’iceberg. Il y a bien d’autres milliardaires qui ont bénéficié de favoritisme étatique et ceux énumérés ci-bas en ont bénéficié de bien d’autres manières que celles que je décris dans ces quelques lignes. Je note que beaucoup de milliardaires ont bénéficié du système bancaire inflationniste (notamment Carl Icahn et ses leveraged buyouts) et que plusieurs ont bénéficié de la règlementation excessive de certaines industries, qui favorise les grandes entreprises bien établies au détriment des nouveaux entrants et des petits concurrents.

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