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J’ai expliqué à maintes reprises sur ce blogue de quelles façons l’interventionnisme étatique a causé la crise financière de 2008. Cependant, les responsables continuent de nier l’évidence et tentent de réparer les pots cassés en appliquant les mêmes politiques que celles qui ont mené à la crise. Le bouc-émissaire qu’ils ont trouvé pour se déculpabiliser est la règlementation. Selon eux, la « dérèglementation » du système bancaire a été la cause principale de la crise financière et des réformes sont nécessaires à cet égard.

En réfutation à ce mythe, je vous offre un billet inspiré d’un article de Mark Calabria, du CATO Institute, publié l’an passé.

Un recul de l’Etat réglementateur ?

On peut obtenir une mesure directe de la réglementation par la taille des budgets ainsi que par les niveaux d’effectifs des organismes de réglementation financière. Dans une étude du Mercatus Center, Véronique de Rugy et Melinda Warren ont conclu que les dépenses pour la réglementation bancaire et financière sont passées de $190 millions seulement en 1960 à $1.9 milliard en 2000, et à plus de $2.3 milliards en 2008 (en dollars constants de 2000).

 Si l’on se concentre spécifiquement sur la Securities and Exchange Commission (SEC), l’agence au coeur de la réglementation de Wall Street, les dépenses budgétaires sous le mandat du président Bush ont augmenté, en termes réels, de plus de 76%.

 L’agence comptait 2,841 employés en équivalent temps plein en 2000, 3.568 en 2008 ; soit une augmentation de 26% en 8 ans. Le niveau d’effectifs de la SEC en 2008 est par exemple plus de huit fois celui de la Consumer Product Safety Commission, qui passe en revue des milliers de produits de consommation par an.

 Une autre mesure de la réglementation est le nombre absolu de règles édictées par un ministère ou organisme. Le régulateur financier principal, le Département du Trésor, a vu sa moyenne annuelle de nouvelles règles proposées passer d’environ 400 dans les années 1990 à plus de 500 dans le années 2000. Durant les années 1990 et 2000, la SEC a émis environ 74 règles par an.

La loi Gramm-Leach-Bliley

Au coeur de toutes les affirmations selon lesquelles la déréglementation a entraîné la crise, on trouve le Gramm-Leach-Bliley Act, lequel comprenait une abrogation du Glass-Steagall Act, loi qui datait de l’époque du New Deal et qui interdisait de mélanger la banque d’investissement et la banque commerciale.

Les banques d’investissement assistent les entreprises et les États pour la souscription, le marketing, et de conseil sur la dette et les capitaux. Elles réalisent souvent des opérations importantes de négociation, achetant et vendant des titres financiers à la fois au nom de leurs clients et pour leur propre compte. Les banques commerciales acceptent les dépôts assurés et accordent des prêts aux ménages et aux entreprises.

 La critique de la déréglementation suggère qu’une fois que le Congrès a ouvert la voie pour la fusion des banques d’investissement et des banques commerciales, les banques d’investissement ont été incitées à prendre davantage de risques, tout en réduisant leurs capitaux propres. Il y a des doutes sur l’effet que cette loi a eu sur les marchés financiers et sur le fait de savoir si elle a eu une quelconque influence sur la crise financière actuelle.

Premièrement, même avant l’adoption de cette loi, les banques d’investissement étaient déjà autorisées à commercer et à détenir les actifs financiers au centre de la crise financière tels que les titres basés sur des prêts hypothécaires, les Credit Default Swaps (CDS) et les Collateral Debt Obligations (CDO).

Deuxièmement, très peu de sociétés financières ont décidé de combiner les activités d’investissement et les activités de banque commerciale. Les deux banques d’investissement dont la déroute symbolise la crise financière, Bear Stearns et Lehman Brothers, n’étaient affiliées à aucune institution de dépôt. Au contraire, si Bear Stearns ou Lehman Brothers avait eu une source importante de dépôts assurés, elles auraient probablement survécu à leurs problèmes de liquidité de court terme. En outre, les grandes banques qui combinent des activités d’investissement et des activités commerciales ont traversé la crise en meilleure santé que les autres.

 Comme l’ancien président américain Bill Clinton l’a déclaré dans Business Week en 2008,

« je n’ai pas constaté que la signature de ce projet de loi ait eu quoi que ce soit à voir avec la crise actuelle. En effet, l’une des choses qui a aidé à stabiliser la situation actuelle est le rachat de Merrill Lynch par Bank of America, qui s’est fait beaucoup plus en douceur que si ce projet de loi n’avait pas été signé. »

 La loi Gramm-Leach-Bliley en elle-même n’a eu que peu d’impact sur les activités de trading des banques d’investissement. Les activités hors-bilan de Bear Stearns et Lehman étaient autorisées avant l’adoption de la loi.

 La SEC a-t-elle déréglementé les banques d’investissement ?

L’une des « déréglementations » revendiquées, résultant d’un mélange des activités d’investissement et commerciales, a été l’augmentation du ratio d’endettement des banques d’investissement permise par la SEC.

 Cependant, l’utilisation volontaire des règles de Bâle sur le capital a été considérée comme une petite partie seulement d’un système de réglementation plus élaboré, comme l’a exprimé John Heine, porte-parole de la SEC:

« Les règles de 2004 de la Commission ont intensifié la surveillance des marchés des titres, parce qu’avant leur adoption il n’y avait pas de supervision réglementaire formelle, pas d’exigences de liquidité, et aucune exigence de capital pour les holdings bancaires d’investissement. »

Ces exigences accrues ont conféré à la SEC des responsabilités plus larges en termes de surveillance prudentielle des banques d’investissement et de leurs sociétés holding.

 Les agences de notation :

En vertu des règles du capital de la SEC, une maison de courtage doit réduire la valeur des titres à risque ou spéculatifs sur son bilan pour tenir compte du niveau de risque. En définissant le risque des titres détenus, la SEC a lié la mesure du risque à la notation de crédit du titre détenu, les titres non notés étant considérés comme les plus risqués.

 La SEC, en élaborant ses règles sur le capital, s’est inquiété que, en permettant à des agences de notation externe définir le risque, certaines agences de notation seraient tentés tout simplement de vendre des notes favorables, quel que soit le risque véritable. Pour résoudre ce risque perçu, la SEC a décidé que seules les Organisations nationalement reconnues de notation statistique (Nationally Recognized Statistical Rating Organizations ou NRSRO) auraient leurs notations reconnues par la SEC et utilisées pour la conformité aux exigences de capital réglementaire.

En définissant les qualifications d’une NRSRO, la SEC a délibérément exclu les nouveaux entrants et a favorisé les entreprises existantes, telles que Moody’s et Standard and Poor’s. En essayant de résoudre un problème imaginaire, une prétendue course vers le bas, la SEC a réussi à créer un problème réel, un oligopole accrédité dans le secteur des notations. Une des conséquences de cet oligopole est qu’au début des années 1970, les agences de notation s’écartèrent de leurs pratiques historiques de marketing et de vente de notes à des investisseurs, pour se diriger vers la vente des notes aux émetteurs de dette.

Durant les années 1980 et 1990, la SEC a toujours plus ancré le contrôle du marché par les agences de notation reconnues. Par exemple, dans les années 1980, la SEC limitait la souscription des fonds de marché monétaires aux titres qui étaient « investment grade », tels que définis par les NRSRO. Cette exigence a été étendue au papier commercial.

Le conflit d’intérêt entre les évaluateurs et les émetteurs n’est pas le résultat de l’absence de réglementation, mais la conséquence directe et prévisible de la réglementation. La solution à ce problème consiste à supprimer les privilèges des NRSRO et de rétablir la concurrence sur le marché.

 L’accès à la propriété :

J’ajouterais que s’il y a une règlementation qui a eu un impact significatif sur la crise, c’est bien le Community Reinvestment Act. Cette loi a littéralement créé le marché subprime en forçant les banques à prêter à des ménages moins fortunés pour les aider à accéder à la propriété.

Fannie Mae et Freddy Mac ont d’ailleurs été des instruments de choix pour orchestrer les politiques d’accès à la propriété du gouvernement et ce en échange d’une garantie implicite du gouvernement fédéral. Ainsi, ces deux governement-sponsored entities (GSE) ont acheté plus de 40% des CDO de subprime au plus haut du marché.

Ainsi, la règlementation étatique visant à favoriser l’accès à la propriété a grandement contribué à l’essor de la crise financière.

Conclusion:

La croyance voulant que la dérèglementation du système financier soit la cause principale de la crise financière est un mythe inventé de toutes pièces par les vrais responsables de la crise, qui eux sont à la recherche d’un bouc-émissaire et d’une augmentation encore plus grande de leurs pouvoirs.

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Il ne fait aucun doute que le Yuan est présentement sous-évalué. Nous n’avons qu’à observer le Big Mac Index publié par The Economist pour le constater (voir image au bas du billet). Le Chine détient présentement environ $2.4 billion de réserves en devises étrangères.

Pour le Congrès américain et le Président Obama, le problème n’est pas vraiment la sous-évaluation du renminbi, mais bien l’immense déficit commercial des États-Unis avec la Chine, lequel donne des spasmes aux protectionnistes pur-et-durs.

En effet, les États-unis semblent de plus en plus déterminés à stimuler leurs exportations et leur attitude face à la Chine s’est endurcie depuis quelques temps. M. Obama vise à doubler les exportations du pays sur 5 ans et a promis d’être « plus dur » à l’égard de ce qu’il perçoit comme étant de la « compétition injuste » de la part de la Chine. Avec le taux de chômage à 9.7% et les élections de mi-mandat qui approchent, l’attrait politique d’une telle attitude augmente beaucoup.

Ceci étant dit, est-ce qu’une appréciation du yuan aurait l’effet escompté, c’est-à-dire une réduction du déficite commercial des États-Unis avec la Chine (exportations – importations)? Selon Daniel Ikenson, du Cato Institute, les chiffres indiquent que ce ne serait pas le cas.

Entre juillet 2005 et juillet 2008, le renminbi s’est apprécié de 21% contre le dollar US. Au cours de cette période, le déficit commercial États-Unis / Chine a augmenté de 33%.

L’appréciation du renminbi n’a pas découragé la consommation de biens chinois, au contraire les importations ont augmenté. La réalité est que les États-Unis ne produisent pas localement les biens qu’ils achètent de la Chine; il n’y a donc aucun substitut abordable, même si le prix augmente.

D’autre part, les producteurs Chinois ont simplement compensé l’appréciation du yuan par une baisse de prix. Cela a été plutôt facile puisque l’appréciation du renminbi a aussi fait chuter les coûts de productions des producteurs Chinois en réduisant le coût des intrants importés, qui représentent jusqu’à 50% de la valeur des biens importés de la Chine par les États-Unis.

Il semble donc que l’appréciation du yuan n’a fait que réduire le pouvoir d’achat des américains; pas certains que c’était l’objectif du Congrès!

Il ne fait aucun doute à l’égard du fait qu’il serait préférable que la Chine laisse sa devise fluctuer au gré du marché, permettant ainsi une meilleure allocation des ressources. Cela permettrait notamment un meilleur équilibre entre la consommation locale et les exportations en améliorant le pouvoir d’achat des Chinois. Cependant, menacer la Chine de sanctions pour qu’elle ré-évalue sa devise dans le but d’aider la reprise économique américaine ne donnera pas les effets escomptés. D’autre part, il est plutôt futile de compter sur la dépréciation de sa propre devise pour mousser ses exportations et relancer son économie; nous le verrons dans un billet à être publié très prochainement…

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Alors que son mandat n’expirait qu’en Janvier, Ben Bernanke, le chairman de la Federal Reserve, s’est vu attribué un nouveau mandat par le Président Obama, et ce en avance, le 25 août dernier.

Plusieurs commentateurs prétendent que M. Bernanke a fait un travail remarquable durant la plus sévère crise financière depuis les années 30s. Ceux-ci oublient que M. Bernanke était encore plus persuadé que Alan Greenspan que les banques centrales n’avaient pas à se préoccuper des bulles financières. Leur argument est très simple, pour ne pas dire simpliste: on ne peut savoir que nous sommes dans une bulle tant que celle-ci n’a pas éclaté…

À cet égard, je trouve très appropriée cette phrase tirée d’un article de l’hebdomadaire The Economist (traduction libre):

« Ré-engager M. Bernanke pourrait donc apparaître comme si on payait un plombier plusieurs fois pour réparer les mêmes tuyaux qu’il avait initialement mal installés, après que ceux-ci aient innondé votre maison. »

D’ailleurs, qu’est-ce que M. Bernanke a fait de si extraordinaire? Est-ce si difficile d’appuyer sur le bouton de la presse à billets?

Par ailleurs, le rôle des banque centrales est maintenant remis en question aux États-Unis. Doivent-ils se préoccuper des bulles (comme c’est le cas en Europe et au Japon), ou simplement s’en tenir à l’inflation? En effet, l’excès de liquidité dans le système monétaire peut mener à deux choses: de l’inflation dans les prix à la consommation (ce sur quoi la Fed s’est toujours concentrée) ou de l’inflation dans les prix des actifs (titres techno, immobilier…). Comme la dernière crise nous l’a démontré, les deux sont dommageables pour l’économie. Il semble donc que suite à la crise que nous venons de traverser, le Jackson Hole consensus ne tiendra plus et la Fed commencera probablement à surveiller les bulles dans les prix des actifs.

D’autre part, alors que le Président Obama semble prêt à donner davantage de pouvoir de supervision à la Fed, d’autres voudraient pouvoir mettre leur nez dans ses affaires. Je parle évidemment d’un dénommé Ron Paul. Celui-ci a maintenant 282 co-supporteurs pour sa motion voulant que le Government Accountability Office puisse surveiller les actions de la Fed.  Cette législation a de bonnes chances de faire un bon bout de chemin étant donnée l’impopularité de la Fed en ce moment. La banque centrale américaine est en effet moins populaire auprès du peuple que l’IRS (l’agence qui s’occupe de la perception des impôts). M. Paul a profité de ce suppport pour ré-introduire un autre document législatif au Congrès (comme à chaque année): le Federal Reserve Board Abolition Act. Voir le lien ci-bas pour les détails:

http://www.americanbankingnews.com/2009/09/02/what-would-the-united-states-look-like-without-the-federal-reserve/

En somme, cette nomination n’est pas une surprise. Il aurait été mal avisé de la part de M. Obama de remplacer M. Bernanke, un Républicain, par un candidat Démocrate. De plus, un changement de garde à la Fed aurait créé de l’incertitude sur les marchés financiers, dans une période où il y en a déjà suffisamment. Il n’en demeure pas moins que cette nomination permet de glisser sous le tapis le fait que la Fed ait été un rouage essentiel à la formation de cette crise financière. L’appareil politique/médiatique a bien réussi à diriger le blâme sur l’appat du gain, la prise de risque excessive et le capitalisme.

Quant à la perspective que la Fed se mettent à surveiller les bulles spéculatives, je ne suis pas sûr que ce serait souhaitable. Comme n’importe quelle intervention de l’État sur un marché, ces actions éventuelles auront des « conséquences non-souhaitées » et les dommages collatéraux seront inévitables.

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Nous apprenions vendredi par le Wall-Street Journal que le Congrès Américain planifiait l’achat de 8 jets régionaux au coût de $550 millions. Il n’y a pas si longtemps, les politiciens fustigeaient les compagnies ayant reçu l’aide du gouvernement pour avoir commander des jets d’affaires, alors qu’il profite d’une année où le gouvernement fédéral engrangera un déficit record pour renouveller et agrandir la flotte d’avions au service des politiciens.

Les dépenses de voyage des membres du congrès ont presque atteint $13 million en 2008, soit 10 fois plus qu’en 1995, et continuent d’exploser en 2009. Ce poste du budget est illimité, alors pourquoi s’en priver! L’article mentionne qu’ils ont passé 3,000 jours en voyage aux frais des contribuables en 2008, comparativement à 550 en 1995. Ces voyages se font dans un luxe inimaginable (ces avions sont des hotels 5 étoiles volants), et les politiciens sont accompagnés de leur épouse sans frais. Non seulement  ils dépensent sans compter l’argent des contribuables en pleine récession, mais en plus ils utilisent à profusion le moyen de transport le plus polluant qui soit.

Un des exemples de l’article mentionne un groupe de sénateurs qui part en Europe pour 3 semaines ce mois-ci, accompagnés de leur épouse. N’ont-ils pas de choses importantes à s’occuper dans leur circonscription en ces temps difficiles? Que le président Obama aille serrer la mi-mine de Sarkozy pour le bien-paraître de la chose, je peux comprendre. Mais que le Sénateur de l’Ohio et son équipe s’envole pour 3 semaines en Europe, je ne vois pas la pertinence. Si les Américains veulent promouvoir le commerce international, ils n’ont qu’à abaisser leurs mesures protectionnistes.

[Congress travel chart]

http://online.wsj.com/article/SB124960404730212955.html

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C’est sur un ton légèrement plus positif que Ben Bernanke est passé devant le congrès mardi dernier (21 juillet). Plusieurs congressistes s’inquiètent de l’explosion du bilan de la Fed, qui a « créé » de la monnaie en générant des réserves bancaires. Les réserves de la Fed s’établissent maintenant à $782 milliards, comparativement à un niveau normal d’environ $10 milliards.

Ces réserves ne sont présentement pas inflationnistes étant donné que la demande de crédit est faible et les banques sont en train de se recapitaliser pour faire face à l’explosion des pertes sur créances.  Mais lorsque l’économie se portera mieux, ces réserves se transformeront en prêts, qui engendreront des dépenses et de l’inflation; possiblement de l’hyper-inflation. M. Bernanke a tenté de rassurer le congrès en décrivant divers moyens de contrer le phénomène. Une chose est sûre, il faudra des taux intérêts élevés pour contrer cette pression inflationniste et le risque que cela replonge l’économie en récession sera bien présent.  Les taux d’intérêts sont d’ailleurs beaucoup plus élevés que ne le souhaite la Fed présentement, le marché anticipant déjà cette inflation potentielle. La chute du dollar américain reflète aussi ces craintes.

La réalité est que le cartel bancaire américain, dont la Federal Reserve est le fer de lance, attend désespérément le retour de l’inflation qui permettra aux banques de s’enrichir au détriment des contribuables et des épargnants. Le gouvernement est aussi content de cette situation, puisque une partie de cet argent financera des déficits fiscaux astronomiques et irresponsables, alors que la dépréciation du dollar rendra la dette des États-Unis aux étrangers moins imposante. L’inflation générée par la politique monétaire d’une banque centrale n’est rien d’autre qu’une taxe déguisée. L’inflation diminue le pouvoir d’achat d’un dollar ce qui bénéficie à ceux qui s’endettent (gouvernement) et qui émettent le crédit (banques), au détriment de ceux qui épargnent.

« The focus of monetary policy is to prevent a sustained decline in inflation below levels consistent with the Fed’s goals. » Ben Bernanke, 21 juillet 2009.

Voir l’article de The Economist: http://www.economist.com/world/unitedstates/displayStory.cfm?story_id=14072551&source=features_box3

Autre haut-fait de cette séance fut la question du congressiste Alan Grayson au sujet d’un prêt d’un demi billiard de dollars octroyé par le FOMC à une institution étrangère. M. Bernanke a déclaré ne pas savoir à qui l’argent avait été prêté! M. Grayson a rétorqué qu’un tel prêt aurait dû être approuvé par le congrès. M. Bernanke a répondu que le congrès avait donné son approbation en 1913, lors de la création de la Fed! Voir le vidéo sur le site d’Alex Jones.

http://www.infowars.com/bernanke-i-don%e2%80%99t-know-which-foreign-banks-were-given-half-a-trillion/

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