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“Empire: The Rise and Demise of the British World Order and the Lessons for Global Power”, par Niall Ferguson, Basic Books, 2004, 384 pages.

Avec cet ouvrage, le célèbre historien Britannique Niall Ferguson réussit un tour de maître : décrire de manière intéressante un sujet aussi riche et complexe en si peu de pages. Ce sujet est selon moi essentiel puisque l’Empire Britannique a forgé le monde que l’on connaît aujourd’hui. Cela fait de cet ouvrage une lecture incontournable à quiconque veut comprendre le monde. Je le recommande fortement. Voici quelques extraits de mes notes de lecture :

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Un lecteur et ami m’a soumis une série de vingt questions qu’il se posait au sujet du système monétaire. Les voici accompagnées de mes réponses.

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La bilan de la Banque Centrale Européenne est en forte expansion ces derniers mois alors qu’elle accumule les titres de dette souveraine des PIIGS:

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On entend souvent les économistes de l’école autrichienne se plaindre à l’égard des indicateurs économiques, qu’ils considèrent inadéquats et souvent trompeurs. Permettez-moi ici de vous expliquer pourquoi certains indicateurs ne permettent pas de porter un diagnostic convenable sur la conjoncture économique.

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Il ne fait aucun doute, les inégalités de richesse sont inhérentes au système capitaliste. Cependant, dans un véritable système de libre-marché, les inégalités ne seraient pas si grandes que certains pourraient le croire. J’ai souvent affirmé sur ce blogue que sur un véritable libre-marché, il y aurait beaucoup moins de grandes entreprises et moins de « super-riches ». Pourquoi? Parce que c’est grâce aux largesses de l’intervention étatique que les grandes entreprises et les super-riches atteignent leur statut. L’interventionnisme étatique engendre donc des inégalités qui ne résultent pas de l’aspect « méritocratique » du système capitalisme et qui sont donc indésirables pour la société.

Pour mieux illustrer cette dynamique, j’ai décidé d’analyser les cas de quelques uns des individus les plus riches de la terre selon le Palmarès de Forbes et de vous démontrer de quelle façon ils ont bénéficié de l’interventionnisme étatique pour arriver à leurs fins. Notez bien que je ne m’oppose pas du tout à l’existence de riches entrepreneurs, au contraire ceux-ci créent de la richesse et apportent beaucoup à la société. D’ailleurs, en fouillant un peu dans leurs histoires, on constate que la plupart sont de brillants entrepreneurs. Cependant, en grattant un peu, on réalise que c’est l’interventionnisme étatique qui les a fait passer de très riche à « super riche ».

Beaucoup d’entre eux ont commencé à partir de rien. Quant à ceux qui ont eu la chance d’hériter d’une entreprise, la plupart ont continué à faire de bons investissements et à prendre des risques, de façon à amener l’entreprise à un niveau supérieur. Peu d’entre eux sont des rentiers de capital hérité.

Les quelques exemples ci-bas ne sont que la pointe de l’iceberg. Il y a bien d’autres milliardaires qui ont bénéficié de favoritisme étatique et ceux énumérés ci-bas en ont bénéficié de bien d’autres manières que celles que je décris dans ces quelques lignes. Je note que beaucoup de milliardaires ont bénéficié du système bancaire inflationniste (notamment Carl Icahn et ses leveraged buyouts) et que plusieurs ont bénéficié de la règlementation excessive de certaines industries, qui favorise les grandes entreprises bien établies au détriment des nouveaux entrants et des petits concurrents.

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                Tout a commencé lors d’une audience du Congrès, quand Bernanke a déclaré que « l’or n’est pas une monnaie ». Ron Paul lui a alors demandé pourquoi la Fed en détenait dans ses réserves? L’air perplexe, Bernanke a balbutié que c’était par tradition! (voir ceci) Mais non voyons! Si la Fed conserve de l’or dans ses réserves, c’est parce qu’elle ne veut pas se retrouver sans métaux précieux dans un monde qui considère de plus en plus que l’or est LA monnaie de choix, l’ultime étalon de valeur.

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Les économistes commencent de plus en plus à parler d’inflation croissante aux États-Unis. En effet, l’indice des prix à la consommation (CPI) est en pleine accélération, propulsé notamment par le prix de l’essence et par les prix de la nourriture. Ces hausses de prix ont même été transmises à travers l’ensemble des prix à la consommation puisque le CPI excluant la nourriture et l’énergie (le fameux core-CPI) est aussi en accélération.

 

Alors, sommes-nous à l’aube d’une spirale inflationniste? (suite…)

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L’énergie nucléaire :

George Bragues amène une perspective très intéressante au sujet de l’énergie nucléaire. Il est question ici d’une manière de produire un bien, de l’électricité, et de le vendre à des consommateurs qui désirent l’acquérir. Le marché est le meilleur mécanisme pour déterminer si un bien doit être produit ou non. Si le prix et la quantité demandée de ce bien sur le marché permet aux producteurs de couvrir leurs coûts et de faire un profit raisonnable, le bien sera produit. Sinon, la production de ce bien est injustifiée.

Est-ce que l’énergie nucléaire passe ce test? Généralement non! Les usines nucléaires sont tellement coûteuses qu’elles doivent être subventionnées par les gouvernements pour être rentables. Notamment, il est impossible pour les producteurs d’énergie nucléaire d’acheter une assurance couvrant leur responsabilité. Par conséquent, les gouvernements ont dû leur procurer des exemptions de responsabilité. D’ailleurs, au Japon, c’est une compagnie de réassurance parapublique qui prendra les dommages en charge.

Ainsi, si les gouvernements avaient laissé faire les forces du libre-marché, il n’y aurait peut-être pas eu de catastrophe nucléaire au Japon.

Dans un autre ordre d’idées, les réactions de plusieurs gouvernements qui imposent des moratoires sur le développement de l’énergie nucléaire sont irrationnelles. Il n’y a aucune raison de s’opposer à l’énergie nucléaire si les producteurs de celle-ci le font sans intervention de l’État sur le libre-marché. À cet égard, j’aime bien la métaphore de Vincent Bénard avec l’automobile :

Effectivement, malgré son caractère spectaculaire, malgré toutes les représentations terrifiantes que le public associe au nucléaire, il est très peu probable que l’accident de Fukushima tue autant de personnes qu’une année d’accidents automobiles et que les suites médicales de l’accident, pour regrettables qu’elles soient, créent autant de malheur que le nombre de cas de tétraplégies consécutifs aux accidents routiers. (…) Pourtant, malgré les risques indiscutables que l’usage de l’automobile induit, personne de sérieux ne songe à un moratoire sur l’automobile : les gens ont trop bien compris que les avantages de l’automobilité ont infiniment plus de valeur économique que n’en détruisent les risques mortels associés, fussent-ils bien réels, connus, et quantitativement tout à fait significatifs. L’annonce hélas bien réelle par Madame Merkel d’une démarche volontariste de conversion massive de l’Allemagne vers les énergies renouvelables est donc, en l’état actuel des technologies disponibles, un exemple absolument déplorable de décision politique passionnelle et déconnectée de tout fondement raisonnable.

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 En Chine, les importations ont augmenté encore plus que les exportations, ce qui a fait disparaitre le surplus de la balance commerciale du pays. La hausse des prix des commodités (nourriture, coton, pétrole, cuivre et autres métaux) est responsable de cette situation.

 

Parlant du pétrole, ce graphique de Stéphane Marion (Banque Nationale) montre la corrélation du prix avec la production industrielle mondiale. On peut en déduire que le prix du baril pourrait très bien dépasser les $130, surtout avec la crise qui frappe présentement le Moyen-Orient.

 

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La théorie Autrichienne des cycles économiques est fort utile pour expliquer les fluctuations économiques passées et pour comprendre ce qu’il se passe présentement, mais est-elle aussi utile à prévoir le futur? Oui, à conditions de bien prévoir les actions des politiciens et des banques centrales (bailout, stimulus, quantitative easing, règlementation, subventions, etc). Dans le même ordre d’idées, les mouvements boursiers sont difficiles à prévoir lorsque les investisseurs baignent dans les liquidités et ont accès à du crédit facile.

Dans un système monétaire déficient comme celui dans lequel nous oeuvrons présentement, il est facile pour un économiste autrichien de tomber dans le piège du pessimisme et de conserver ses épargnes sous forme de lingots d’or. Je crois que c’est une bien mauvaise idée. Au contraire, ce que l’ABCT nous permet de réaliser est que les cycles économiques surviennent au gré de l’endettement et de la création de monnaie, et que ceux-ci peuvent mener à des opportunités d’investissement fort intéressantes. La bourse est donc à la fois un bon moyen de se protéger de l’inflation et de profiter des tendances cycliques et séculaires qui animent l’économie.

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