La bilan de la Banque Centrale Européenne est en forte expansion ces derniers mois alors qu’elle accumule les titres de dette souveraine des PIIGS:
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Quelques graphiques sur les politiques monétaires du monde.
Posted in Économie, tagged États-Unis, étalon-or, banques, banques centrales, BCE, bons du trésor, Chine, création de monnaie, Federal Reserve, inflation, masse monétaire, monnaie de réserve, PIIGS, politiques monétaire, taux d'intérêt on 16 janvier 2012| Leave a Comment »
Crise Européenne – un sommaire des derniers développements.
Posted in Actualité, Économie, Politique, tagged Allemagne, banque centrale, BCE, déficits, dévaluation, Euro, Eurobonds, Europe, Federal Reserve, FMI, France, inflation, PIIGS, Traité de Maastricht on 14 décembre 2011| 1 Comment »
Les nouvelles à l’égard de la crise Européenne se succèdent à un rythme effarant, à un tel point que le commun des mortels (et certains des lecteurs de ce blogue) sombre dans la plus profonde confusion. Certains jours on apprend que l’Euro est sauvé, pour que le lendemain on se rende compte qu’il n’en est rien. Voici donc quelques éclaircissements concernant les développements des derniers jours.
La panique bancaire européenne et les réserves fractionnaires. – ajout***
Posted in Économie, tagged États-Unis, étalon-or, bailout, Bank of America, banque royale, banques, Bâle 3, BCE, Canada, capital, crise financière, déficit, dépôts, Dexia, Europe, FESF, Grèce, Italie, liquidité, MBS, monnaie fiduciaire, panique bancaire, PIIGS, réserves fractionnaires, subprime on 5 octobre 2011| 12 Comments »
La crise financière de 2011 empire de jour en jour en Europe. Les politiciens Grecs et Italiens sont incapables de s’attaquer à leur déficit fiscal. Il est évident que les banques européennes détenant des obligations des PIIGS devront prendre une perte significative sur ces titres, ce qui entamera sérieusement leur capital et les placera en situation financière précaire, pour ne pas dire en faillite. Évidemment, aucune institution financière ne veut leur fournir du capital sous forme de débentures sans actifs en garantie, ni leur fournir de la liquidité sous forme de dépôts interbancaires. Le prix de leurs actions sont en chute libre ce qui rend le financement par émission d’actions plutôt indigeste.
Notez que dans ce dernier paragraphe, vous pourriez substituer 2011 pour 2008, Europe pour États-Unis et obligations des PIIGS pour MBS-subprime; le scénario est le même.
Le genèse d’un nouveau système monétaire…2!
Posted in Économie, tagged étalon-or, BCE, Ben Bernanke, Chine, création de monnaie, déficit, dette, dollar américain, dollar US, endettement, Euro, Federal Reserve, Franc Suisse, inflation, monnaie fiduciaire, or, Ron Paul, taux d'intérêt, zone euro on 9 août 2011| 10 Comments »
Tout a commencé lors d’une audience du Congrès, quand Bernanke a déclaré que « l’or n’est pas une monnaie ». Ron Paul lui a alors demandé pourquoi la Fed en détenait dans ses réserves? L’air perplexe, Bernanke a balbutié que c’était par tradition! (voir ceci) Mais non voyons! Si la Fed conserve de l’or dans ses réserves, c’est parce qu’elle ne veut pas se retrouver sans métaux précieux dans un monde qui considère de plus en plus que l’or est LA monnaie de choix, l’ultime étalon de valeur.
Faits Divers (13)
Posted in Actualité, tagged Angela Merkel, États-Unis, élections, étalon-or, bailout, banques, BCE, bulle, Canada, Chine, création de monnaie, crise financière, David Descôteaux, Don Coxe, Euro, Europe, extrême-droite, Federal Reserve, FMI, Fukushima, Grèce, inflation, Japon, libre-marché, Marine Le Pen, masse monétaire, nucléaire, Parti Conservateur, Portugal, règlementation, réserves bancaires, S&P, stagflation, taille de l'État, The Economist, Utah, Vincent Bénard on 28 mars 2011| 5 Comments »
L’énergie nucléaire :
George Bragues amène une perspective très intéressante au sujet de l’énergie nucléaire. Il est question ici d’une manière de produire un bien, de l’électricité, et de le vendre à des consommateurs qui désirent l’acquérir. Le marché est le meilleur mécanisme pour déterminer si un bien doit être produit ou non. Si le prix et la quantité demandée de ce bien sur le marché permet aux producteurs de couvrir leurs coûts et de faire un profit raisonnable, le bien sera produit. Sinon, la production de ce bien est injustifiée.
Est-ce que l’énergie nucléaire passe ce test? Généralement non! Les usines nucléaires sont tellement coûteuses qu’elles doivent être subventionnées par les gouvernements pour être rentables. Notamment, il est impossible pour les producteurs d’énergie nucléaire d’acheter une assurance couvrant leur responsabilité. Par conséquent, les gouvernements ont dû leur procurer des exemptions de responsabilité. D’ailleurs, au Japon, c’est une compagnie de réassurance parapublique qui prendra les dommages en charge.
Ainsi, si les gouvernements avaient laissé faire les forces du libre-marché, il n’y aurait peut-être pas eu de catastrophe nucléaire au Japon.
Dans un autre ordre d’idées, les réactions de plusieurs gouvernements qui imposent des moratoires sur le développement de l’énergie nucléaire sont irrationnelles. Il n’y a aucune raison de s’opposer à l’énergie nucléaire si les producteurs de celle-ci le font sans intervention de l’État sur le libre-marché. À cet égard, j’aime bien la métaphore de Vincent Bénard avec l’automobile :
Effectivement, malgré son caractère spectaculaire, malgré toutes les représentations terrifiantes que le public associe au nucléaire, il est très peu probable que l’accident de Fukushima tue autant de personnes qu’une année d’accidents automobiles et que les suites médicales de l’accident, pour regrettables qu’elles soient, créent autant de malheur que le nombre de cas de tétraplégies consécutifs aux accidents routiers. (…) Pourtant, malgré les risques indiscutables que l’usage de l’automobile induit, personne de sérieux ne songe à un moratoire sur l’automobile : les gens ont trop bien compris que les avantages de l’automobilité ont infiniment plus de valeur économique que n’en détruisent les risques mortels associés, fussent-ils bien réels, connus, et quantitativement tout à fait significatifs. L’annonce hélas bien réelle par Madame Merkel d’une démarche volontariste de conversion massive de l’Allemagne vers les énergies renouvelables est donc, en l’état actuel des technologies disponibles, un exemple absolument déplorable de décision politique passionnelle et déconnectée de tout fondement raisonnable.
Faits divers (11)
Posted in Actualité, tagged Afrique du Nord, Égypte, énergie, BCE, Bell, BP, charbon, commerce international, CRTC, Globalive, inflation, IRÉC, JE, La Presse, libre-échange, masse monétaire, pétrole, productivité, protectionnisme, Québec, syndicats, Tunisie, Wind Mobile on 10 février 2011| Leave a Comment »
Le CRTC : organisation corporatiste et nuisance publique :
Nous apprenions vendredi que la cour fédérale renversait une décision du gouvernement permettant à Globalive (Wind Mobile) d’opérer au Canada malgré son actionnariat étranger. Le CRTC avait initialement bloqué la venue de Globalive, mais le gouvernement fédéral s’était interposé en faveur d’une plus grande concurrence dans l’industrie du sans-fil au Canada. La cour a statué que le gouvernement ne pouvait interférer dans la décision du CRTC.
Globalive a lancé son service en décembre 2009 et a depuis amassé environ 250,000 clients. Ce nouveau venu a mis de la pression à la baisse sur les tarifs, au grand bénéfice des consommateurs.
Il est clair que le CRTC est infesté par les lobbys des grosses entreprises de télécommunications (BCE, Telus, Rogers), qui bénéficient d’un lucratif oligopole au Canada. Il n’est aucunement dans l’intérêt du public de bloquer la concurrence étrangère, peu importe de quelle façon celle-ci se finance. Au contraire, l’introduction de capitaux étrangers au Canada est une très bonne chose.
À l’émission JE de vendredi dernier, le journaliste démontrait que Bell charge $4.80/minute pour placer un appel d’une cabine téléphonique de l’aéroport Trudeau vers Longueuil. C’est que le CRTC a décrété que cet appel était un interurbain! Bell détient le monopole des cabines téléphoniques de l’aéroport, donc elle peut charger ce que bon lui semble. Ensuite, le journaliste s’est envolé de Tampa, où il a placé le même appel vers Longueuil d’une cabine téléphonique. Malgré la distance 100 fois plus grande, l’appel n’a coûté que $1,00!
La situation est simple, le marché canadien des télécommunications n’est pas compétitif parce qu’il est hyper-règlementé, ce qui permet aux gros joueurs de garder le contrôle. Et après la gauche blâme le libre-marché en disant que les corporations s’enrichissent sur notre dos grâce à la dérèglementation des industries…
Faits divers (9)
Posted in Actualité, Économie, privatisation, tagged ADISQ, algues bleues, Australie, États-Unis, éducation, étalon-or, Banque Mondiale, banques, BCE, BHP, Bretton Woods, Canada, chèques-scolaires, Chili, Colombie, Contrepoints, crise financière, CRTC, Danemark, déflation, eau, Euro, Federal Reserve, inflation, Italie, Lucilio, masse monétaire, Milton Friedman, musique francophone, Nouvelle-Zélande, Porto Rico, Potash, Québec, radios, Richard Matineau, Richard Salsman, Robert Zoellick, santé, Senior Loan Officer Survey, Suède, subventions, The Economist, tragédie des biens communs, vouchers on 17 novembre 2010| 5 Comments »
Pas d’inflation? Qu’en disent les banques?
Le dernier sondage Senior Loan Officer Survey de la Federal Reserve démontre bien pourquoi l’inflation et le crédit sont encore si faibles aux États-Unis malgré l’expansion dramatique de la masse monétaire des dernières années. Encore 86% des banques n’ont pas modifié la sévérité de leurs critères d’allocation des prêts, alors que 2% l’ont augmentée. Les banques en sont encore à rebâtir leur capital qui fut démoli durant la crise financière. Ensuite, selon le sondage, 58% déclare que la demande de prêts est inchangée (et donc très faible), alors que 25% observe que la demande de prêts s’est détériorée. La réalité est que les emprunteurs sont soit sans emploi ou préfèrent réduire leur endettement face à l’incertitude économique. Par ailleurs, le marché immobilier est toujours en lambeaux et stagne dans les bas-fonds.
Comme le crédit est très faible, la base monétaire (MB) n’est pas convertie en M1 et M2. Les énormes réserves des banques à la banque centrale ne sont donc pas injectée dans l’économie et ne créent donc pas d’inflation. Pour mieux comprendre le phénomène, voici un article dans lequel je l’expliquais plus en détails. D’ailleurs, la prévision que j’y faisais (en avril dernier) sur le prix de l’or s’est matérialisée!
Le CRTC fait la vie dure à Globalive.
Posted in Actualité, Politique, tagged BCE, Canada, CRTC, Globalive, OCDE, protectionnisme, Rogers, sans-fil, télécommunications, Telus, Wind Mobile on 2 novembre 2009| 2 Comments »
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les prix des services de télécommunications (internet et téléphonie sans-fil)étaient si élevés au Canada par rapport à d’autres endroits dans le monde? La réponse est évidemment le manque de compétition. Pour l’internet haute-vitesse, le Canada se classe deuxième pour les prix les plus élevés ($90 comparativement à une moyenne de $53 pour l’OCDE). Voici deux graphiques qui illustrent bien la situation pour la téléphonie sans-fil:
C’est pourquoi en 2007 le ministre de l’industrie Jim Prentice a orchestré l’entrée en scène de trois nouveaux compétiteurs sur le marché du sans-fil: Globalive, Dave et Public Mobile. Cette nouvelle compétition a mis beaucoup de pression sur les trois joueurs en place (Telus, Bell et Rogers), qui ont dû mettre en place une stratégie plus défensive.
Mais voilà que le CRTC se mêle de la partie en déclarant la semaine dernière que Globalive, le plus sérieux des trois, n’était pas conforme aux restrictions de propriété étrangère. Selon les règles du CRTC, les compagnies de téléphonie opérant au Canada doivent être détenues et controllées majoritairement par des intérêts canadiens. Les actions de Globalive sont détenues à 65% par le conglomérat Égyptien Orascom, lequel détient aussi la majorité de la dette de Globalive.
À noter que Industrie Canada avait déjà approuvé la propriété de Globalive comme étant conforme. Globalive devait lancer son service à Toronto et Calgary d’ici quelques semaines sous la marque Wind Mobile.
Ainsi, une compagnie étrangère veut venir investir près de $1 milliard chez nous et embaucher près de 800 employés (et ce n’est qu’un début), tout en rendant notre industrie du sans-fil plus compétitive, et nous lui barrons le chemin en vertu de règles protectionnistes désuettes! Quelle stupidité et quelle mauvaise publicité pour l’image du Canada sur la scène internationale…
Pendant ce temps, Rogers, BCE et Telus vont pouvoir continuer à maintenir des tarifs prohibitifs et à réaliser de généreuses marges de profits sur le dos des Canadiens. Et bien sûr, tout ça pour « protéger » les intérêts des Canadiens!