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Posts Tagged ‘balance commerciale’

Note: cet article fut initialement publié en novembre 2010.

Le Fonds Monétaire International (FMI) fut créé en 1944 pour promouvoir la coopération monétaire internationale et pour garantir la stabilité financière suite à la mise en place du système monétaire de Bretton Woods. Sous le système de Bretton Woods, les pays utilisaient le dollar américain comme monnaie de réserve. Les banques centrales pouvaient convertir leurs dollars américains en or auprès de la Federal Reserve au prix de $35 l’once. Suite à l’abandon de Bretton Woods en 1971, le FMI a modifié son rôle, qui consiste depuis à aider les pays faisant face à une crise financière en leur octroyant des prêts. Le FMI est financé par ses pays membres, dont le plus gros contributeur est les États-Unis, qui détiennent par conséquent un droit de véto sur les décisions de l’organisme.

De son côté, la Banque Mondiale (BM) a été formée en 1945 pour financer la reconstruction de l’Europe et du Japon suite à la Deuxième Guerre Mondiale. Suite à l’achèvement de cette reconstruction, la BM a redéfini son mandat comme étant le financement de projets favorisant l’essor économique des pays en voie de développement.

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 En Chine, les importations ont augmenté encore plus que les exportations, ce qui a fait disparaitre le surplus de la balance commerciale du pays. La hausse des prix des commodités (nourriture, coton, pétrole, cuivre et autres métaux) est responsable de cette situation.

 

Parlant du pétrole, ce graphique de Stéphane Marion (Banque Nationale) montre la corrélation du prix avec la production industrielle mondiale. On peut en déduire que le prix du baril pourrait très bien dépasser les $130, surtout avec la crise qui frappe présentement le Moyen-Orient.

 

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Le Fonds Monétaire International (FMI) fut créé en 1944 pour promouvoir la coopération monétaire internationale et pour garantir la stabilité financière suite à la mise en place du système monétaire de Bretton Woods. Sous le système de Bretton Woods, les pays utilisaient le dollar américain comme monnaie de réserve. Les banques centrales pouvaient convertir leurs dollars américains en or auprès de la Federal Reserve au prix de $35 l’once. Suite à l’abandon de Bretton Woods en 1971, le FMI a modifié son rôle, qui consiste depuis à aider les pays faisant face à une crise financière en leur octroyant des prêts. Le FMI est financé par ses pays membres, dont le plus gros contributeur est les États-Unis, qui détiennent par conséquent un droit de véto sur les décisions de l’organisme.

De son côté, la Banque Mondiale (BM) a été formée en 1945 pour financer la reconstruction de l’Europe et du Japon suite à la Deuxième Guerre Mondiale. Suite à l’achèvement de cette reconstruction, la BM a redéfini son mandat comme étant le financement de projets favorisant l’essor économique des pays en voie de développement.

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Ce billet fait suite à mes autres billets sur le commerce international publiés ici et ici. Je vous encourage fortement à les revoir.

 L’un des grands mythes découlant du keynésianisme est la croyance selon laquelle les déficits de la balance commerciale sont mauvais et qu’il faille agir pour les éradiquer. Pour les néophytes, la balance commerciale est la différence entre les exportations et les importations d’un pays. Lorsque les importations sont plus élevées que les exportations sur une période donnée, la balance commerciale est dîtes en déficit.

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Il ne fait aucun doute que le Yuan est présentement sous-évalué. Nous n’avons qu’à observer le Big Mac Index publié par The Economist pour le constater (voir image au bas du billet). Le Chine détient présentement environ $2.4 billion de réserves en devises étrangères.

Pour le Congrès américain et le Président Obama, le problème n’est pas vraiment la sous-évaluation du renminbi, mais bien l’immense déficit commercial des États-Unis avec la Chine, lequel donne des spasmes aux protectionnistes pur-et-durs.

En effet, les États-unis semblent de plus en plus déterminés à stimuler leurs exportations et leur attitude face à la Chine s’est endurcie depuis quelques temps. M. Obama vise à doubler les exportations du pays sur 5 ans et a promis d’être « plus dur » à l’égard de ce qu’il perçoit comme étant de la « compétition injuste » de la part de la Chine. Avec le taux de chômage à 9.7% et les élections de mi-mandat qui approchent, l’attrait politique d’une telle attitude augmente beaucoup.

Ceci étant dit, est-ce qu’une appréciation du yuan aurait l’effet escompté, c’est-à-dire une réduction du déficite commercial des États-Unis avec la Chine (exportations – importations)? Selon Daniel Ikenson, du Cato Institute, les chiffres indiquent que ce ne serait pas le cas.

Entre juillet 2005 et juillet 2008, le renminbi s’est apprécié de 21% contre le dollar US. Au cours de cette période, le déficit commercial États-Unis / Chine a augmenté de 33%.

L’appréciation du renminbi n’a pas découragé la consommation de biens chinois, au contraire les importations ont augmenté. La réalité est que les États-Unis ne produisent pas localement les biens qu’ils achètent de la Chine; il n’y a donc aucun substitut abordable, même si le prix augmente.

D’autre part, les producteurs Chinois ont simplement compensé l’appréciation du yuan par une baisse de prix. Cela a été plutôt facile puisque l’appréciation du renminbi a aussi fait chuter les coûts de productions des producteurs Chinois en réduisant le coût des intrants importés, qui représentent jusqu’à 50% de la valeur des biens importés de la Chine par les États-Unis.

Il semble donc que l’appréciation du yuan n’a fait que réduire le pouvoir d’achat des américains; pas certains que c’était l’objectif du Congrès!

Il ne fait aucun doute à l’égard du fait qu’il serait préférable que la Chine laisse sa devise fluctuer au gré du marché, permettant ainsi une meilleure allocation des ressources. Cela permettrait notamment un meilleur équilibre entre la consommation locale et les exportations en améliorant le pouvoir d’achat des Chinois. Cependant, menacer la Chine de sanctions pour qu’elle ré-évalue sa devise dans le but d’aider la reprise économique américaine ne donnera pas les effets escomptés. D’autre part, il est plutôt futile de compter sur la dépréciation de sa propre devise pour mousser ses exportations et relancer son économie; nous le verrons dans un billet à être publié très prochainement…

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