Dans un livre dont je vous parlerai davantage dans un billet futur (The Entrepreneurial State de Mariana Mazzucato), l’auteure affirme que les entreprises pharmaceutiques investissent de moins en moins en recherche et développement (R&D) et profitent de plus en plus de recherches financées par l’État.
L’auteur pense que comme l’État ne touche pas de recettes reliées directement aux fruits de ces recherches, les pharmaceutiques agissent tels des « passagers clandestins » (ou free riders), qui s’enrichissent sur le dos des contribuables. Cette idée est souvent reprise par d’autres intervenants et par les journalistes qui recueillent leurs propos.