Dans ce petit livre très intéressant, le journaliste Joshua Keating décrit comment la carte du monde telle qu’elle est aujourd’hui est le produit d’une série d’accidents et de processus historiques qui auraient très bien pu aller dans une toute autre direction. J’en avais fait de même dans un article publié il y a quelques années.
Il semble que depuis 25 ans, les grandes puissances du monde, incluant les États-Unis, désirent conserver les frontières inchangées. Les États-Unis ne reconnaissent un nouveau pays que lorsque le fait est accompli et irréversible. Les forces armées américaines ont protégé l’indépendance du Koweit au début des années 1990s, mais se sont arrêtées à la frontière iraquienne.
Entre l’indépendance de l’Indonésie proclamée par Sukarno en 1945 et l’année 1986, 94 nouveaux pays ont été créés. Plusieurs d’entre eux sont d’anciennes colonies dont les frontières ont été établies de manière arbitraire.
Depuis ce temps, peu de nouveaux pays sont apparus, hormis le fractionnement de l’Union Soviétique. Il y eut la Namibie qui devint indépendante de l’Afrique du Sud en 1990, l’Érythrée, qui se sépara de l’Éthiopie en 1993, le Timor Oriental, qui quitta l’Indonésie en 2002 et le Soudan du Sud qui devint un pays en 2011 (193e pays membre des Nations Unis). Le Yemen et le Yemen du Sud ont quant à eux fusionné en 1990. Le Kosovo a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008 et le Montenegro en 2006.
Keating établit certaines règles qui permettent de définir ce qu’est un pays. La plus importante selon lui est la reconnaissance par les autres pays et les organismes internationaux tels que les Nations Unies. Il faut aussi un gouvernement qui contrôle l’utilisation légitime de la force sur le territoire concerné. Selon Keating, le consentement des citoyens n’est pas nécessaire à la reconnaissance d’un pays (un pays dictatorial est quand même un pays).
La ConIFA
L’auteur se rend à la Coupe du Monde de Football de la ConIFA, tenue cette année-là en Abkhazie. Cette association regroupe des nations non-reconnues par la FIFA et donc non-éligibles à la Coupe du Monde.
L’Abkhazie, qui a gagné ce tournoi deux fois, est une région où les habitants ont une culture et une langue distinctes de la Georgie. Cette région a constitué un royaume souverain au 11e siècle, mais a été annexée à la Georgie suite à la Révolution Russe de 1917. Mais lors de la dissolution de l’URSS, cette nation n’a pas réussi à établir son indépendance. Pourtant, le gouvernement de l’Abkhazie a déclaré son indépendance en 1992, mais seule la Russie reconnaît cet état de fait.
Les États-Unis reconnaissent le Kosovo, mais pas l’Abkhazie parce que c’est l’opposé de ce que la Russie souhaite. Cela démontre à quel point la reconnaissance internationale est importante pour établir un nouveau pays et peut parfois être utilisée telle une arme géopolitique.
Un autre pays qui participe à la ConIFA 2016 est le Somaliland. Même si les ponts politiques et administratifs ont été complètement coupés entre Somaliland et la Somalie depuis 1990, la communauté internationale ne reconnaît pas l’indépendance du Somaliland.
Pourtant, il existait jadis une frontière coloniale entre ces deux régions, alors que Somaliland faisait partie de l’empire britannique, et que le sud était sous tutelle italienne. La portion française de la Somalie est quant à elle devenue le Djibouti.
Même si le Somaliland est un pays passablement pauvre, il est tout de même assez stable politiquement, surtout à comparé à son voisin du Sud, ce qui résulte peut-être de l’héritage d’institutions coloniales britanniques.
Fait intéressant, un nouveau participant à a ConIFA 2018 est la Cascadia, une région formée de la province de Colombie-Britannique (Canada) ainsi que des états de Washington et de l’Orégon (USA) sur la côte Ouest de l’Amérique. Même si cette région chevauche la frontière de deux pays distincts, ses habitants font majoritairement partie d’une même nation et plusieurs d’entre eux aimeraient créer leur propre pays.
Article connexe: Les 11 nations d’Amérique du Nord.
L’autre pays « invisible » qui est un cas d’école est bien entendu le Kurdistan, une nation dont la population chevauche les frontières de quatre pays, mais qui n’arrive pas à obtenir la reconnaissance des États-Unis.
L’artificialité des frontières
Dans une étude publiée en 2006-08 et intitulée « Artificial States », les réputés économistes Alberto Alessina, William Easterly et Janina Matuszeski ont inventé deux mesures de l’artificialité d’un pays.
La première est basée sur la forme des frontières des 117 pays de l’échantillon et stipule que plus une frontière est droite, plus elle est artificielle. La deuxième mesure évalue si la frontière partitionne un ou plusieurs groupes ethniques de part et d’autre.
Leur hypothèse globale est que lorsque les frontières d’un pays ont été déterminée par des tiers plutôt que par les individus y vivant, ces gens auront davantage de difficulté à atteindre un consensus viable quant à l’administration des biens publics et des institutions, rendant plus difficile le développement économique.
Par exemple, la Tunisie, un pays musulman dont les frontières sont moins artificielles, a beaucoup mieux évolué que les pays du Moyen-Orient partionnés par l’accord Sykes-Picot.
En Afrique sub-saharienne, le Botswana est un exemple de pays aux frontières moins artificielles qui est devenue une démocratie stable et qui a connu un développement économique supérieur à d’autres pays de la région dont les frontières ont été arbitrairement établies par les empires coloniaux, comme la Guinée Équatoriale, qui dispose aussi de ressources naturelles (pétrole pour la Guinée, diamants pour le Botswana).
En Amérique Latine, le Chili fut un succès de développement comparativement à la Bolivie. Les frontières du Chili sont plus naturelles et ne partitionnent aucun groupe ethnique, tandis que la Bolivie sépara les Quechuas entre ce pays et le Péru et les força à cohabiter avec les Aymaras
La frontière entre le Canada et les États-Unis est aussi artificielle, étant une ligne droite quasi-parfaite le long du 49e parallèle. Cependant, celle-ci a été déterminée bien avant qu’un grand nombre de gens s’y établissent.
En combinant les deux mesures, c’est-à-dire en identifiant les pays dont les frontières sont les plus rectilignes et dont la population comprend une grande proportion de groupes ethniques partitionnés entre plusieurs pays, les pays les plus artificiels sont:
Chad, Équateur, Guinée Équatoriale, Érythrée, Guatemala, Jordanie, Mali, Maroc, Namibie, Niger, Pakistan, Soudan et Zimbabwe.
Leurs résultats démontrent qu’il y a un lien statistiquement significatif entre les deux mesures en question et le PIB par habitant au sein des 117 pays de l’échantillon.
D’autres études démontrent que lorsqu’il y a plusieurs groupes ethniques au sein d’un même pays, la corruption est plus élevée et les institutions sont plus faibles. Les investissements en services publics sont moindre, mais les déficits budgétaires plus élevés.
Le risque de guerre civile est 2.5 fois plus élevé et le risque de génocide 3.0 fois plus élevé dans les pays plus diversifié ethniquement. Ces pays font aussi moins bien à d’autres égards tels que le nombre moyen d’années d’éducation de la population, le pourcentage des routes qui sont pavées, la fiabilité du réseau électrique et le nombre de téléphones par habitants. La prime de marché noir y est aussi significativement plus élevée.
Les risques de l’auto-détermination
Cependant, l’idée de redéfinir les frontières en fonction d’éléments naturels et/ou de groupes culturels peut être dangeureuse. Les populations plus culturellement homogènes sont plus fermées à l’immigration et cette homogénéité a parfois été le résultat de guerres, génocides et déportations de masse.
Le risque lorsqu’une nation obtient son pays est que cela encourage le nettoyage ethnique. Il faut donc un état de droit solide et l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Sinon, les risques de dérapages violents sont élevés.
Le Soudan du Sud est un avertissement à ceux qui croient que la sécession permet de magiquement régler les conflits ethniques. Ce pays n’était pas prêt à être indépendant, n’ayant pas eu un état de droit suffisamment solide. Grâce à l’influence de l’acteur Georges Clooney, le président Obama a décidé de reconnaître ce nouveau pays, sans réaliser qu’il en conférait les rênes à une organisation kleptocratique qui n’avait aucunement l’intention de fonder une démocratie libérale. Ce nouveau pays est vite sombré dans la guerre civile.
La séparation du Pakistan et de l’Inde a aussi été suivie de plusieurs mois de massacre, qui aboutirent à la création du Bangladesh.
Donc, même si les pays plus homogènes peuvent être plus stables politiquement et mieux se développer économiquement, il faut que certaines conditions soient présentes pour que le tout se passe bien, dont surtout des institutions libérales.
Conclusion
Dans mon article intitulé « Qu’est-ce qu’un pays », j’affirmais que lorsque plusieurs nations co-habitent dans un même pays, les risques de guerre civile, de génocide (pour les régimes autoritaires) et de sécession (pour les démocraties) est plus élevé, surtout lorsque le gouvernement intervient beaucoup dans la vie des gens, soit sous la forme d’institutions extractrices, soit sous la forme de taxation et dépenses élevées.
Par contre, lorsque l’État est petit et décentralisé, les nations peuvent plus facilement co-habiter dans la stabilité (pensez à la Suisse).
Le livre de Keating inclue une citation intéressante de Max Weber:
« Une nation est une communauté de sentiment, qui ne peut trouver une expression adéquate seulement dans sont propre pays, et s’affaire généralement à tenter d’en créer un ».
(a nation is a “community of sentiment, which could find its adequate expression only in a state of its own, and which thus normally strives to create one.”)
Autrement dit, l’ethnocentrisme pousse les humains d’une même nation à vouloir former leur propre pays. Une nation peut survivre à la dilapidation de son pays (comme la Pologne) ou à la partition de son pays (comme l’Allemagne ou le Yemen).
Cependant, Keating met aussi en garde contre les risques de l’auto-détermination, à savoir que si les institutions sont trop faibles, on peut assister à un nettoyage ethnique par génocide ou déportation.
Je termine avec un fait intéressant mentionné par Keating dans le livre: seulement qu’au 20e siècle, la ville ukrainienne de Peremychliany a fait partie de 5 pays différents: Pologne, Autriche, Pologne (à nouveau), Union Soviétique, Ukraine.
« Invisible Countries: Journeys to the Edge of Nationhood », par Joshua Keating.
« le Timor Oriental, qui quitta l’Indonésie en 2002 » Il me semble qu’à la base c’était un pays indépendant mais qui quand il est devenu indépendant du Portugal a été envahi par l’Indonésie.
« Les habitants de Somaliland sont surtouts musulmans, tandis que ceux de la Somalie sont surtout chrétiens » C’est faux. Ils sont tous musulmans. En somalie, l’islam constitue la religion dominante à presque 99% de la population: https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_Somalie
Le christianisme est ultra marginal. Et d’ailleurs, la somalie est confronté à l’islam radical, les shebabs.
Le Somaliland n’est pas la seule région indépendante de Somalie, il y a aussi le Puntland qui a lui aussi fait scission de la Somalie.
« e risque de guerre civile est 2.5 fois plus élevé et le risque de génocide 3.0 fois plus élevé dans les pays plus diversifié ethniquement » Je rêve où vous êtes en train de dire que le multiculturalisme augmente les risques de guerre et de génocides ? Ce qui ne serait pas si étonnant que cela.
Il faut faire une différence entre identité nationale et identité politique. Il peut avoir plusieurs identités politiques dans un même pays. Par contre, avoir plusieurs identités nationales cela rend les choses bien plus compliqués et cela augmente le risque de conflit. Une guerre entre gens ayant des identités nationales différentes c’est pas vraiment une guerre civile.
Mais bien sûr, il y a d’autres facteurs qui rentrent en compte. Comme les institutions. Si le pays c’est un régime dictatorial au service d’une seule ethnie (ce que l’on retrouve dans certains pays d’Afrique) cela risque fortement d’amener une guerre civile. Alors que si c’est un régime démocratique le risque est moins grand. Mais l’un des soucis en Afrique c’est le vote ethnique. L’ethnie la plus importante verra son candidat gagner les élections et il aura tendance à avantager uniquement les membres de son ethnie. Ce qui aura tendance à pousser l’ethnie minoritaire dans la violence. D’où l’important d’avoir des institutions inclusives.
On oublie souvent mais en Europe après la Seconde guerre mondiale il y eut de vastes migrations ethniques pour rendre les pays ethniquement plus homogènes. Et que c’est l’un des facteurs (avec la Guerre froide) qui a permis à l’Europe de connaître la paix. Un thread qui explique tout cela: https://threadreaderapp.com/thread/938116529761193986.html
« Grâce à l’influence de l’acteur Georges Clooney, le président Obama a décidé de reconnaître ce nouveau pays » Vous êtes sûr que c’est la vraie raison ? N’y a t il pas des raisons économiques qui auraient pu pousser les USA à vouloir cette indépendance ? Je sais qu’il y a de nombreuses ressources naturelles au Soudan du Sud. Je connais pas le bien le sujet mais j’ai des doutes sur le fait qu’Obama ait prise cette décision uniquement pour faire plaisir à Clooney. Une autre raison aurait pu de vouloir affaiblir le Soudan, pays ennemi des USA en raison des liens étroits avec des organisations terroristes islamistes.
Le Soudan du Sud est composé majoritairement de noirs chrétiens. Là où le Soudan est composé majoritairement d’arabes musulmans. Il me semble que vous avez dû confondre avec le Soudan quand vous avez dit: « Les habitants de Somaliland sont surtouts musulmans, tandis que ceux de la Somalie sont surtout chrétiens »
C’est bon, j’ai corrigé l’erreur. J’ai dû faire une erreur dans mes notes sur la Somalie.
Non, Georges Clooney n’est pas la seule raison, mais il a fournit un couvert politique qui a fait pencher la balance.
Après pour la défense d’Obama, je suis pas sûr que la situation d’avant l’indépendance était tellement mieux. Le dictateur, Omar Béchir a quand même pas mal massacré de gens dans le Soudan du Sud.
Ce n’est pas tant que la communauté internationale ait accepté l’indépendance du Soudan du Sud le problème c’est surtout qu’elle aurait je pense dû aider le pays à développer ces institutions. Autant je m’oppose à tout aide au développement qui sert à rien, autant je peux comprendre que la communauté internationale aide temporairement un pays à développer ces institutions nationales quand ce pays devient indépendant et qu’il n’y a pas d’institutions.
Dans le plus grand épisode de migration forcée de l’histoire, des millions de civils germanophones ont été envoyés en Allemagne depuis la Tchécoslovaquie et d’autres pays européens après la Seconde Guerre mondiale sur ordre des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Union soviétique. https://www.chronicle.com/article/the-european-atrocity-you-never-heard-about/
» Ce nouveau pays est vite sombré dans la guerre civile » La guerre civile actuelle dans le pays est en grande partie une guerre ethnique. Entre d’un côté les Dinkas (ethnie majoritaire de Salva Kiir) et de l’autre les Nuers (ethnie de Riek Machar). Je pense qu’une erreur a été faite de penser parce qu’ils étaient noirs et avaient la même religion (chrétienne) que c’étaient tous les mêmes. On a oublié qu’il y avait plusieurs ethnies au Soudan du Sud. Une fois, leur ennemi commun disparu, ils se sont fait la guerre entre eux.
« Le Yemen et le Yemen du Sud ont quant à eux fusionné en 1990 » Ha c’est marrant car à l’heure actuelle, il y a de nouvelles velléités au Yémen du Sud pour reprendre leurs indépendances.
« La séparation du Pakistan et de l’Inde a aussi été suivie de plusieurs mois de massacre, qui aboutirent à la création du Bangladesh » Heu la création du Bangladesh a été faite en 1971 c’est à dire bien plus tard que la partition de l’Inde et du Pakistan.
Ha j’ai oublié de dire que la guerre civile au Soudan du Sud est l’une des guerres les plus meurtières à l’heure actuelle: https://threadreaderapp.com/thread/1044969682258849793.html
Pourtant, on n’entends pas pas en parler. On parle quand même de plus de 380.000 morts en 5 ans
Votre article confirme ce que j’avais déjà lu quelque part où cela disait que la géographie du continent Africain (pas moins de 15 pays enclavés) n’est pas propice aux échanges commerciaux et entraverait la croissance.
Selon deux économistes, le multiculturalisme favorise l’autocratie: https://www.lepoint.fr/phebe/phebe-comment-la-diversite-ethnique-a-nourri-l-autocratie-20-05-2019-2313614_3590.php
La diversité ethnique/raciale a des effets négatifs sur la cohésion sociale et la confiance : https://thuletide.wordpress.com/2020/06/04/diversity-meta-analysis/amp/
Une plus grande diversité * est * associée de manière significative à une moindre confiance dans les communautés, même en contrôlant la privation. Une méta-analyse de la littérature sur la diversité-confiance (date de publication 2020): https://researchgate.net/profile/Kim_Sonderskov/publication/335924797_Ethnic_Diversity_and_Social_Trust_A_Narrative_and_Meta-Analytical_Review/links/5d83e4ff458515cbd19f3f9b/Ethnic-Diversity-and-Social-Trust-A-Narrative-and-Meta-Analytical-Review.pdf
La part des immigrants dans les régions européennes est associée à un soutien plus faible des autochtones à la redistribution, en particulier dans les pays avec des États-providence plus grands et parmi ceux situés au centre politique ou à droite et lorsque les immigrants viennent du Moyen-Orient: https://www.nber.org/papers/w25562
« Une identité nationale commune est essentielle aux démocraties et à l’État providence moderne, qui dépend de la volonté des citoyens de payer des impôts pour aider leurs concitoyens qu’ils n’ont peut-être jamais envisagés. »
Très bon papier qui expose redoutablement bien l’impasse dans laquelle se trouve la gauche et les compromissions dans lesquelles elle a chaviré.
https://www.lefigaro.fr/vox/economie/2019/02/26/31007-20190226ARTFIG00189-redistribution-ou-immigration-et-si-la-gauche-devait-choisir.php
Un thread intéressant sur le fait que la construction de l’état providence c’est faite avec dans le même temps une politique d’immigration restrictive: https://web.archive.org/web/20200720213315/https://twitter.com/alexandreafonso/status/935205979653918721
« La Gauche fait preuve de compassion à l’égard des réfugiés, mais ce n’est plus le cas vis-à-vis du prolétariat blanc » | Interview de deux « intellectuels flamands influents » https://www.demorgen.be/nieuws/links-heeft-wel-mededogen-met-vluchtelingen-maar-niet-meer-met-het-blanke-proletariaat~b1d5fa74/?referer=https%3A%2F%2Ft.co%2FFl8S3rDWI2%3Famp%3D1
Il y a un réel problème dans l’attitude de la gauche à l’heure actuelle
« Dans les quartiers ethniquement diversifiés … la confiance (même envers sa propre race) est moindre, … la coopération communautaire plus rare, les amis moins nombreux. »
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1467-9477.2007.00176.x
On nous vante régulièrement les bienfaits de la diversité, mais d’après cette étude, parmi les blancs en Angleterre (mais pas les membres d’une minorité), ceux qui vivent dans des endroits où il y a plus de diversité ont un niveau de bien-être inférieur. https://link.springer.com/article/10.1186/2193-9039-3-13
Une étude de 2012 sur la diversité ethnique au travail aboutit à la conclusion que plus la diversité ethnique est grande, plus la productivité de l’entreprise DIMINUE ! Source : « Labor Diversity and Firm Productivity » par Pierpaolo Parrotta, Dario Pozzoli, Mariova Pytlikova (2012). http://ftp.iza.org/dp6973_final.pdf
Il y a pas longtemps, la plus grande étude jamais réalisée sur l’impact de la diversité raciale et ethnique sur les sociétés et les individus a été achevée. Les résultats indiquent que pratiquement toutes les mesures de la santé civique sont pires dans les sociétés racialement et ethniquement diverses/
https://web.archive.org/web/20191231034814/https://threadreaderapp.com/thread/1210970381953028096.html
Il y a aussi une méta-analyse faite par des danois sur plus de 90 études qui dit la même chose. Lien dans l’article : http://stanislasberton.com/index.php/2019/10/13/de-la-diversite/
L’étude dont je parle plus haut: https://mega.nz/file/XiRUCKBQ#AKxAdYFQO99ah-OqZmECjrI1Ye89kLEs1RMbhaAsIBU
Une méta-analyse révèle que la probabilité qu’une personne envisage de se suicider diminue de 12% pour chaque augmentation de 10% de la représentation de son propre groupe ethnique parmi son entourage. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6076993/
Presque tous les spécialistes des conflits – libéraux, conservateurs, marxistes, postmodernes – s’accordent sur un point : la diversité ethnique provoque des conflits. https://web.archive.org/web/20200824021646/https://threadreaderapp.com/thread/1297300855222341632.html