Robert Reich fut ministre du travail sous la présidence de Clinton. C’est d’ailleurs lui qui a présenté Hillary à Bill alors qu’ils étaient à l’université. Il a aussi été professeur à Harvard et Berkeley. Il a publié plusieurs livres, dont le plus récent « Saving Capitalism », qui a été transposé en documentaire diffusé sur Netflix.
Je pense que Reich est fondamentalement une bonne personne, bien intentionnée, et non un extrémiste dogmatique. Il met le doigt sur plusieurs problèmes importants et dont j’ai déjà traité sur ce blogue, mais certaines de ses autres prises de position sont selon moi mal avisées.
Ayant oeuvré à divers postes au sein du gouvernement fédéral, Reich s’efforce de défendre l’importance de l’État. Il affirme que le libre-marché n’existerait pas sans l’état, qui assure la protection des droits de propriété, le respect des contrats et fournit des infrastructures essentielles au fonctionnement de la société.
Je ne suis pas vraiment en désaccord avec cette position, mais vous comnprendrez que Reich souhaite un rôle beaucoup plus étendu du gouvernement.
Il commet ensuite ce que j’appelle le sophisme de l’esclavage, qui stipule que dans un système capitaliste pur, l’humain peut être considéré comme une propriété et soumis à l’esclavage, ce qui est inévitable et a été à la genèse du capitalisme au 17e siècle. Je trouve ce sophisme déplorable car l’esclavagisme nie les principes fondamentaux du capitalisme, soit le droit à la propriété de son propre corps et de jouir du fruit de son travail.
Puis, Reich présente un graphique souvent utilisé par la gauche, montrant le déclin de la part des salaires dans le PIB alors que la part des profits augmente. Il laisse sous-entendre que ce phénomène s’explique parce que les entreprises diminuent les salaires et augmentent leurs marges de profits sur le dos des travailleurs.
Cela est faux. Les salaires augmentent tandis que les marges de profit des entreprises américaines sont plutôt en ligne avec ce que l’on a observé lors des cycles économiques précédents. Le phénomène s’explique plutôt par le développement technologique qui a permis l’utilisation accrue des machines et de l’automatisation. Les entreprises peuvent générer davantage de PIB et de profits par dollar de salaire (donc la productivité a augmenté), mais elles doivent en revanche investir davantage de capital pour acquérir ces machines.
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D’ailleurs, le rendement sur le capital investi des entreprises américaines n’est pas plus élevé que par le passé. De plus, l’essor de l’industrie pétrolière américaine des 10 dernières années a probablement contribué au phénomène, étant gourmande en capital, mais peu exigeante en main d’oeuvre.
De plus, si vous observez le graphique ci-haut de plus près, vous constaterez que les axes ont différentes échelles et que celui de droite est tronqué, ce qui est fort trompeur. Les profits sont passés d’environ 8% à 11% du PIB depuis le début des années 1990, une augmentation pas si fulgurante quand on y pense, alors que la part du travail a diminué d’environ 62% à 58%.
Il mentionne aussi que les salaires réels (ajustés pour l’inflation) médians n’ont pas augmenté depuis des décennies, ce qui est faux puisque lorsqu’on inclue les avantages sociaux, qui ont grandement augmenté, on constate que la rémunération a plus ou moins suivi l’amélioration de la productivité. C’est ce que le graphique ci-bas illustre, la ligne verte ne montrant que les salaires réels, tandis que la ligne bleue montre la rémunération totale incluant les avantages sociaux.
En ce sens, Reich souhaiterait un salaire minimum beaucoup plus élevé de manière à permettre aux travailleurs du bas de l’échelle sociale d’avoir un meilleur niveau de vie. Selon lui, toute personne qui travaille à temps plein devrait être en mesure de gagner assez d’argent pour se payer un niveau de vie décent.
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Corporatisme et capitalisme de connivence
Reich se tourne ensuite sur ce que je traduirais par « bien-être corporatif » (corporate welfare). Il estime que les privilèges étatiques octroyés aux entreprises sous la forme de crédits d’impôts et subventions totaliseraient près de $100 milliards. Que ce chiffre soit exact ou non, les libertariens sont généralement en faveur de l’élimination de ces privilèges qui engendrent tant de distorsions dans l’économie. Il est cependant idiot de croire qu’en les abolissant, cet argent aidera la population.
En augmentant les profits, ces privilèges permettent aux entreprises de payer davantage de dividendes, lesquels sont taxés entre les mains des actionnaires. Ces privilèges permettent aussi aux entreprises de réduire leurs prix, ce qui bénéficie aux consommateurs. Donc, bien que je sois en faveur de simplifier le système, il n’y a pas là de solution miracle pour aider les pauvres et financer l’éducation, comme le suggère Reich.
Reich s’attaque ensuite à la crise financière, qu’il met sur le dos d’une dérèglementation du système bancaire. Il énumère quelques lois telles que Marquette versus First Omaha de 1978, le Depositary Institutions Deregulation & Monetary Control Act de 1980 et le Garn-St-Germain Act de 1982, sans toutefois donner de détails sur ces lois. En fait, celles-ci n’ont eu aucun impact sur la Crise Financière de 2008. En fait, certaines de ces lois font même en sorte d’augmenter la règlementation!
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Il se concentre particulièrement sur l’abolition du Glass-Stegall Act, qui selon lui permet aux banques d’investissement fusionnées avec des banques au détail de spéculer avec les dépots. J’ai déjà expliqué en détails (ici) que l’abolition de Glass-Stegall n’a pas causé la crise financière.
Reich explique que $3.15 milliards est dépensé en lobbying par année, soit $5.9 million par membre du Congrès. Cet argent sert évidemment à influencer les politiciens de manières à ce que les nouvelles lois favorisent certaines industrie ou certaines grandes entreprises en particulier, au détriment du reste de la population. Cette situation résulte du fait que les politiciens ont trop d’influence sur l’économie parce que l’état a de trop longues tentacules qui touchent à trop d’aspects de la société. Elle résulte aussi du fait qu’aux États-Unis, les riches et les grandes entreprises peuvent littéralement acheter des votes, ce qui est déplorable.
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Il énumère quelques unes des largesses de l’état envers de grandes corporations sous la forme de crédit d’impôts et subventions, soit les $4 milliards pour l’industrie pétrolière, $632 millions octroyés à Google pour la construction de centres de données et $20 milliards à des membres de l’USDA (ce qui inclut bien entendu des petits fermiers). On pourrait aussi penser aux mesures protectionnistes et aux sauvetages de grandes institutions financières.
Conclusion
Même s’il est clairement à gauche politiquement, certaines positions de Reich sont tout à fait compatibles avec celles des libertariens. D’ailleurs, une portion du documentaire montre Reich discuter avec un député Républicain qui est parmis les plus conservateurs, David Brat, sur le fait que le capitalisme de connivence est une mauvaise chose car il permet aux riches de faire adopter des règles qui les avantagent relativement au reste de la société.
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Selon Reich, la situation actuelle lui fait penser aux années 1880-90, durant lesquelles le capitalisme de connivence permettait de concentrer la richesse entre les mains de l’élite (les fameux « Robber Barons »). Les gens se seraient alors organisés politiquement pour faire changer les choses. La loi anti-monopole fut adoptée et le président Theodore Roosevelt fit adopter une loi interdisant les contributions aux partis politiques provenant d’entreprises.
Selon lui, ces changements ont permi aux États-Unis de sombrer dans le fascisme ou le communisme, comme ce fut le cas pour plusieurs pays d’Europe. Il souhaiterait d’ailleurs que les citoyens ordinaires s’organisent pour s’impliquer davantage en politique et faire changer les choses.
. . . ET VIVE LE CAPITALISME (ÉCLAIRÉ) ! . . .
Il y a un oubli malheureux dans votre article, ou bien est-ce un lapsus révélateur concernant votre opinion sur le Président Roosevelt 😉 « de ne pas sombrer dans le fascisme ou le communisme. » 😉
Un très bon livre à lire: » A Capitalism for the People: Recapturing the Lost Genius of American Prosperity » de l’économiste Luigi Zingales.
Le problème principal des USA c’est le capitalisme de connivence c’est cela la principale menace pour le capitalisme américain.
Un article sur ce livre: https://www.institutcoppet.org/2012/08/01/capitalisme-de-copinage-et-crise-de-loccident-par-luigi-zingales-traduction
Ce qu’il faut c’est combattre le capitalisme de connivence.
Le cas des inégalités en Israel est assez intéressant. Israel est l’un des pays les plus inégalitaires (le deuxième de l’OCDE) dans les pays développés. Il y a une augmentation des inégalités.
Il y a eu une étude sur les inégalités en Israel faites récemment. Lisez cet article sur le sujet: http://fr.timesofisrael.com/bien-sur-que-vous-pouvez-reussir-en-israel-si-vos-parents-vous-aident/
« Les deux chercheurs sont d’accord avec l’argument des critiques sociales Guy Rolnik et Yaron Zalicha, qui ont affirmé dans leur série télévisée populaire « La cuillère en argent » que les groupes d’intérêts bien établis et le capitalisme de copinage sont responsables de la hausse de la fracture sociale israélienne entre riches et pauvres.
« Beaucoup de personnes pensent que le problème du marché israélien est qu’il est trop capitaliste, a expliqué Regev. En fait, c’est l’exact opposé. Il n’est pas assez compétitif. Il est contrôlé par des oligopoles et des monopoles qui réduisent la productivité et augmentent les prix. Beaucoup d’Israéliens se trompent de coupable et pensent que le problème est la mauvaise distribution des fonds publics, alors qu’en fait le vol réel est dans le secteur privé. » »
A noter que l’un des principaux d’Israel c’est le logement qui coûte très cher. Or dans ce secteur, il n’y a jamais eu de libéralisation, l’état mène une politique ultra interventionniste. Sur le sujet à lire: http://www.contrepoints.org/2011/08/20/41493-les-vraies-lecons-de-la-bulle-immobiliere-israelienne
Dans certains secteurs, il y a tjs un problème d’oligopole dû à l’héritage socialiste, ce sont les secteurs pas encore (ou pas suffisamment) libéralisés. Bien étendu, les syndicats israéliens s’opposent à cette libéralisation.
Pour un Israel prospère, un Israel libéral: http://frblogs.timesofisrael.com/lisrael-prospere-est-un-israel-liberal/
Concernant le sophisme de l’esclavage: voilà une étude qui détruit la thèse qui associe la montée du capitalisme industriel à la production de coton par les esclaves américains. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0014498317302292
un résumé de cette étude(qui a depuis été actualisée voir mon premier lien) : http://www.cliometrics.org/pdf/2016-assa/Olmstead-Rhode.pdf
Un chapitre de ce livre: https://rowman.com/ISBN/9781498536103/What-Is-Classical-Liberal-History# démonte justement le mythe que le capitalisme serait lié à l’esclavage
autre article très intéressant à lire: Esclavage et capitalisme: https://necpluribusimpar.net/slavery-and-capitalism/
(A noter que l’auteur de blog, Philippe Lemoine, a indiqué qu’il comptait publié un article plus détaillé sur le sujet dans quelques mois mais cet article reste très instructif)
L’économie actuelle est régi par le capitalisme de connivence. Le capitalisme de connivence c’est quand l’État soutient certaines entreprises, soit qu’il cède à leur pression par corruption(au sens large du terme), soit que ce soit de sa part une volonté délibérée à des fins politiques. Aujourd’hui, il est clair que les états soutiennent les grosses multinationales (à commencer par les banques). Le capitalisme de connivence ne découle en rien du libéralisme économique mais de l’interventionnisme économique. On ne peut pas dire clairement que les multinationales possèdent les politiciens ou inversement que les politiciens possèdent les multinationales, ce n’est pas clair. Il y a une connivence entre les deux. Pas l’un qui dirige l’autre.
Personnellement, je résumerai en trois points importants pour s’opposer aux arguments des partisans d’une intervention de l’état dans le marché.
1 le plus souvent ce qui est présenté comme une défiance du marché est en vérité le résultat de la politique de l’état. L’exemple type (il en existe d’autres): on dit souvent que la crise de 2008 a été causée par la déréglementation financière que c’est à cause du marché. C’est faux. Le coupable est avant tout l’état: (article intéressant sur le sujet: https://minarchiste.wordpress.com/2013/06/14/de-la-reglementation-du-systeme-bancaire-et-monetaire/ )
2 le fait que l’intervention étatique a souvent des effets inattendus, des effets pervers. Une intervention étatique prise dans un but louable peut avoir des effets totalement inattendus. L’état en voulant créé des problèmes en créé des nouveaux parfois pires qu’avant. Pour avoir des exemples d’interventions de l’état qui ont des effets pervers, vous pouvez lire mon commentaire dans le lien juste au dessus sur la réglementation du système bancaire. Mais il existe bien d’autres exemples (un des plus connus: le contrôle des loyers et de manière plus général, le contrôle des prix. Cela mène à une pénurie et donc de facto augmente le pouvoir des propriétaires, de ceux qui offrent)
3 les interventionnistes ont raison de dire qu’il y a des défaillances dans le marché mais ce qu’ils oublient c’est qu’il existe aussi des défaillances dans l’état. L’état n’est pas parfait. L’état loin de toujours être au service de l’intérêt général est souvent au service de ceux qui contrôlent l’état (politiciens et fonctionnaires). Les travaux de l’école du choix publique sont très intéressants sur le sujet.
désolé l’article expliquant la crise de 2008 c’est celui ci: https://minarchiste.wordpress.com/2010/08/18/les-bulles-speculatives-partie-3/
Désolé je me suis trompé de liens même si le lien que je vous ai donné est intéressant à lire mais cela ne parle pas tant de la crise de 2008 que la réglementation financière en général.
Par contre, c’est bel et bien cet article parlant de a réglementation du système bancaire qu’il y a le commentaire donnant des exemples d’effets pervers à l’intervention étatique
A noter que les monopoles sont non seulement mauvais pour les consommateurs/clients mais aussi pour les travailleurs. Si les économistes étudient les monopoles en se concentrant sur les effets négatifs des monopoles en termes de prix payés pour les consommateurs, de croissance de la productivité, d’ investissements, ils ont tendance à oublier les conséquences d’un monopole sur le marché du travail. En effet, le fait d’avoir quelques firmes contrôlant tout le marché d’emplois a un effet négatifs pour les salaires des travailleurs. Les travailleurs gagnent moins à cause des monopoles: http://www.nber.org/papers/w24147
Concernant les effets négatifs sur les investissements voici une étude montrant que le manque de concurrence
conduit à un sous investissement: http://pages.stern.nyu.edu/~tphilipp/papers/QNIK.pdf
Brink Lindsey et Steven Teles, identifient un facteur commun derrière la croissance économique lente et l’inégalité croissante : les défaillances de la gouvernance démocratique qui permettent aux riches intérêts particuliers de saisir le processus d’élaboration des politiques pour leur propre bénéfice. Ils documentent la prolifération de réglementations régressives qui redistribuent la richesse et le revenu à l’échelle économique tout en étouffant l’entrepreneuriat et l’innovation. Lorsque l’État consolide le privilège en subvenant à la concurrence du marché, le compromis entre équité et efficacité ne tient plus. Leur livre détaille les pratiques abusives de recherche de rente dans divers secteurs de la bureaucratie gouvernementale, y compris les régimes de licences professionnelles, les règles de zonage et les règlements financiers.
Si les USA sont malade de quelque chose ce n’est pas tant du capitalisme que du capitalisme de connivence qui est le résultat de l’intervention de l’état dans l’économie.
« Brink Lindsey et Steven Teles, identifient un facteur commun derrière la croissance économique lente et l’inégalité croissante » Brink Lindsey et Steven Teles, dans leur nouveau livre très intéressant: « The Captured Economy: How the Powerful Enrich Themselves, Slow Down Growth, and Increase Inequality » , identifient un facteur commun derrière la croissance économique lente et l’inégalité croissante
Scott Winship critique l’affirmation répandue selon laquelle, à partir de la fin des années 1970, le revenu d’une famille type a cessé de suivre la productivité. Il soutient que lorsque vous utilisez la bonne méthodologie, vous pouvez voir que c’est faux. https://www.forbes.com/sites/scottwinship/2014/10/20/has-inequality-driven-a-wedge-between-productivity-and-compensation-growth/#134380832eb4
Tout cela pour dire que s’il ne faut pas nier les problèmes existants force est de constater qu’aujourd’hui, on tend à exagérer les choses.
Cela implique que, malgré ce que beaucoup de gens prétendent, la part du travail dans le PIB est restée stable au cours de cette période. Winship prend soin de noter que, lorsqu’il examine la rémunération moyenne des travailleurs et la part du PIB qui revient au travail ce qui inclut des cadres très bien payés, cela ne montre pas que l’inégalité n’a pas augmenté, ce qui est une autre question. Mais il a raison de dire que cela complique l’image qui est habituellement peinte par les égalitaristes:
https://www.forbes.com/sites/scottwinship/2014/12/16/workers-get-the-same-slice-of-the-pie-as-they-always-have/#7a1a9005624f
Concernant la pauvreté aux USA à lire: https://www.cgdev.org/blog/chart-week-4-angus-deaton-location-poverty
On voit que même des économistes de top niveau se trompent sur la signification des statistiques. Cela les conduit à exagérer la pauvreté existant aux USA.
Encore une fois, il ne s’agit pas de nier les problèmes existants seulement de constater qu’aujourd’hui on les exagère
Une étude montrent que différentes études faites sur les inégalités aux USA ont grandement exagérés l’accroissement des inégalités aux USA: http://davidsplinter.com/AutenSplinter-Tax_Data_and_Inequality.pdf
Des études antérieures utilisant des données fiscales américaines, telles que Piketty et Saez (2003), ont conclu que le 1% a vu ses parts de revenus sensiblement augmenté depuis 1960. Mais les mesures sur lesquels sont basées ces études sont biaisés par les changements de la base d’imposition et les sources de revenu manquantes. La comptabilisation de ces limitations réduit l’augmentation des parts de revenu du 1% de deux tiers. De plus, les transferts comptables au gouvernement réduit l’augmentation de plus de 80%. Les résultats après impôt sont similaires. Ceci montre que
les mesures non ajustées fondées sur le revenu fiscal présentent une vision déformée de l’inégalité car les déclarations de revenus sont sensibles aux modifications de la législation fiscale et omettent d’importantes sources de revenus.
Il s’agit encore une fois de montrer l’exagération faite des problèmes existants (et c’est particulièrement concernant la montée des inégalités).
La découverte de faiblesses méthodologiques a des conséquences importances sur les estimations des inégalités: https://www.brookings.edu/bpea-articles/measuring-income-and-wealth-at-the-top-using-administrative-and-survey-data/
Concernant les Robber Barons » un bon livre à lire: « The Myth of the Robber Barons: A New Look at the Rise of Big Business in America » de Burton W. Folsom. https://www.amazon.com/Myth-Robber-Barons-Business-America/dp/0963020315
L’histoire est plus compliqué que certains veulent croire: si certains personnes étaient en effet des entrepreneurs politiques qui se sont enrichis grâce à leurs liens avec les politiciens. D’autres étaient de vrais entrepreneurs qui ont joué un grand rôle dans la croissance économique
Un bon livre à lire: « Antitrust and Monopoly: Anatomy of a Policy Failure » de Dominick T. Armentano; Ce livre montre l’échec des politiques antitrust quoi ne sont pas utilisées contre les monopoles, mais sont utilisés pour restreindre et restreindre le processus concurrentiel.
Dominick T. Armentano a écrit un autre livre très intéressant: « Antitrust: The Case for Repeal ». Il s’agit d’un plaidoyer en faveur de l’abolition des lois antitrust.
Ce livre est trouvable ici gratuitement: http://web.mit.edu/merolish/Public/books/libertarian/antitrust.pdf
Un bon livre à lire: « Antitrust and Monopoly: Anatomy of a Policy Failure » de Dominick T. Armentano. Ce livre montre l’échec des politiques antitrust quoi ne sont pas utilisées contre les monopoles, mais sont utilisés pour restreindre et restreindre le processus concurrentiel.
Dominick T. Armentano a écrit un autre livre très intéressant: « Antitrust: The Case for Repeal ». Il s’agit d’un plaidoyer en faveur de l’abolition des lois antitrust.
Ce livre est trouvable ici gratuitement: http://web.mit.edu/merolish/Public/books/libertarian/antitrust.pdf
L’inadéquation des lois antitrust pour prévenir la cannibalisation de la concurrence de Catherine Bejerana: http://blog.hawaii.edu/aplpj/files/2011/11/APLPJ_02.1_bejerana.pdf