J’ai récemment visioné un documentaire en 6 parties produit par Arte sur le capitalisme, ou plutôt sur ce à quoi ce terme correspond dans la mythologie gauchiste. On y colporte plusieurs incohérences de manière à former une sorte de manifeste anti-capitaliste. Voici les principaux mythes qui y sont véhiculés.
Tout d’abord, on associe maladroitement l’esclavage au capitalisme, ce qui est ridicule quand on sait que le principe de base du capitalisme est la propriété privée, à commencer par sa propre personne. L’esclavage ne fut pas une conséquence naturelle du capitalisme, mais bien du fait que les européens de l’époque ne considéraient pas les noirs comme des humains. L’esclavage existe depuis les toutes premières civilisations humaines, capitalistes ou pas. Le documentaire mentionne qu’Adam Smith a ignoré l’esclavage et ses implications, ce qui est faux (ici).
Deuxièmement, dans son volet sur le libre-échange et le commerce international, le documentaire décrit les fameuses Guerres de l’Opium, durant lesquelles les britanniques ont attaqué les Chinois pour leur refus d’importer l’opium. Vous voyez? Le capitalisme et la mondialisation mène à la guerre! Négligeant le fait que ce conflit fut menée par une armée gouvernementale pour le compte d’entreprises d’État; et, encore plus important, que la mondialisation des échanges à été un important vecteur de paix dans le monde. En fait, en échange de leurs exportations vers l’Angleterre, les Chinois voulaient être payés en argent, n’étant pas intéressés aux produits britanniques. Cependant, le gouvernement Anglais ne voulait pas voir ses réserves de métaux précieux s’évaporer vers la Chine, il a donc déclenché cette guerre pour forcer les Chinois à importer de l’opium produit par la colonie britannique de l’Inde. Peut-on parler de libre-échange lorsqu’il faut une armée pour forcer une nation à acheter un produit?
Puis, on nous ramène encore une fois le FMI et la Banque Mondiale et leurs odieuses politiques d’ajustements structurels. Des prêts d’argent fiduciaire par des gouvernements à d’autres gouvernements pour qu’ils le dépense sur des projets inutiles, ou plus récemment pour sauver des banques en faillite, c’est du capitalisme ça? J’ai déjà détruit ce mythe ici d’ailleurs.
Ensuite, on nous montre de pauvres paysans du Tiers-Monde, endettés pour acheter les semences brevetées de l’affreuse Monsanto, pendant que d’autres entreprises essaient de breveter des cellules vivantes ou des gènes. Les brevets sont des monopoles accordés par l’État, et non des contrats de libre-marché. Voir ceci pour mon essai sur la nature anti-capitaliste de la propriété intellectuelle.
Dans le même ordre d’idées, on nous montre ensuite un fermier du Tiers-Monde, ruiné par la concurrence des pays développés, dont les subventions agricoles sont plus élevées que celles dont il bénéficie. Les subventions, c’est du capitalisme? Pas à ma connaissance…
On nous montre ensuite un ancien travailleur de General Motors qui a été liscencié suite à ce que l’usine où il travaillait dans le Michigan ait été délocalisée au Mexique. On ne peut que compâtir avec le sort de ces travailleurs qui ont perdu un bon emploi, jusqu’à ce qu’on nous ressorte la fameuse fable d’Henri Ford qui avait augmenté les salaires de ses employés pour que ceux-ci aient les moyens d’acheter les voitures qu’ils produisaient. À ce sujet, lisez le paragraphe intitulé L’Ineptie Fordiste dans ce billet.
Et que dire des désormais célèbres usines chinoises de Foxconn, où toute une panoplie de produits Apple sont fabriqués? Le documentaire nous montre à quel point les travailleurs sont exploités, en menant certains au suicide. On oublie cependant de nous indiquer que ces travailleurs ont été chassés des campagnes par des représentants de l’État. Comme en Chine les terres appartiennent au gouvernement, il est facile d’évincer les paysans pour libérer l’espace nécessaire à un projet de construction en échange d’un généreux pot-de-vin. Ces travailleurs n’ont ensuite pas d’autre choix que d’aller se faire exploiter par les entreprises manufacturières en ville. Pas très capitaliste, vous en conviendrez…et pas très intelligent de parler de travailleurs d’un pays communiste pour critiquer le capitalisme! Par ailleurs, le paralèle avec le mouvement des enclosures d’Angleterre pré-industrielle est frappant.
On enchaîne ensuite avec un volet sur les marchés financiers en affirmant que selon les défenseurs du capitalisme, le libre-marché est si parfait qu’il ne peut pas y avoir de « bulles », mélangeant les concepts avancés par Eugène Fama avec la vision des Hayek et Mises. Cela est risible quand on sait que toutes les bulles financières sont causées par l’intervention gouvernementale sur la monnaie. De toute manière, il est vrai que les marchés financiers ne sont pas parfaitement efficients, mais il n’en demeure pas moins qu’ils sont de loin le meilleur moyen d’allouer le capital (voir ceci).
Évidemment, les crises financières de 1929 et 2008 sont régulièrement invoquées tout au long du documentaire, comme étant le résultat inévitable du capitalisme…Lisez ceci si c’est ce que vous pensez… Il faudrait s’assurer de rappeler aux auteurs que le sauvetage des banques n’est pas une politique capitaliste, au contraire!
La dernière partie du documentaire est consacrée à décrire nébuleusement la vision économique de Karl Polanyi, un socialiste Hongrois. Je consacrerai bientôt un article à ce penseur et son ouvrage le plus connu paru en 1944 « La Grande Transformation ».
Cette vaillante orgie anti-capitaliste se termine évidemment par des extraits d’entrevue avec Thomas Piketty et ses élucubrations habituelles du genre: si le rendement du capital dépasse la croissance économique, les inégalités augmentent sans arrêt. Pour être vacciné contre Piketty et ses sornettes, lire ceci.
En somme, comme c’est souvent le cas, les problèmes attribués au capitalisme sont généralement les conséquences de politiques anti-capitalistes…ce qui est assez pathétique quand on y pense! Et notez bien que si vous voulez revoir ce documentaire, il vous faudra bien entendu acheter les DVDs, pas question de le diffuser gratuitement sur internet!
En plus, aucun défenseur du capitalisme n’a pu s’exprimer dans ce documentaire, autrement que par des extraits vidéos soigneusement choisis et découpés pour les faire mal paraître. Le résultat est plutôt dogmatique.
Voici d’autres critiques du documentaire:
http://blog.turgot.org/index.php?post/Capitalisme-Arte
http://www.contrepoints.org/2014/11/01/186799-capitalisme-sur-arte-4-o-marx-arte-ne-ta-pas-abandonne
le socialisme est la meilleure théorie politique qui ait jamais existé sur notre planète pour anéantir l’économie de tous les états qui l’ont essayé ainsi que les états eux-mêmes.
Vous êtes un phare dans le brouillard, et faites un travail remarquable, bravo!
In Vino Veritas!
Vous oubliez de donner quatres liens de contrepoints démontant ce documentaire stupide:
http://www.contrepoints.org/2014/11/02/186902-capitalisme-sur-arte-5-keyneshayek-un-combat-presque-truque
http://www.contrepoints.org/2014/12/11/190773-artecliche-6-karl-polanyi-a-lhonneur
http://www.contrepoints.org/2014/11/06/187129-non-lesclavage-nest-pas-lenfant-du-capitalisme-et-vice-versa
http://www.contrepoints.org/2014/11/07/187394-histoire-economique-pour-en-finir-avec-les-enclosures
Voilà un autre lien que j’ai trouvé démontant ce documentaire: http://ecofi-edu.blogspot.fr/2014/10/la-serie-capitalisme-darte.html
L’article ci dessus est très intéressant à lire mais l’auteur de l’article est trop gentil. il ne parle que des erreurs mais il oublie de parler du fait qu’arte en ne disant pas certaines choses déforment la réalité. par exemple, arte oublie de dire qu’hayek avait prévu la crise de 29 alors que keynes avait dit qu’il n’y aurait plus de crise
Hayek avait prévu 1929, le reportage ne le dit pas. Keynes a dit en 1927 il n’y aurait plus jamais de crises, mais silence.
mon ennemi c’est le capitalisme ! lol
nous vivons dans le dernier pays communiste du monde.
Cependant, le capitalisme « idéal » n’existe pas, et le problème du capitalisme, c’est qu’il a besoin de l’intervention continue de l’état pour exister. Le capitalisme est donc indissociable des dérives étatiques et par nature « de connivence ».
@yoananda
« et le problème du capitalisme, c’est qu’il a besoin de l’intervention continue de l’état pour exister »
Des exemples?
La seule chose qui me vient en tête est la nécéssité de protéger le droit à la propriété.
Cet article révèle les inepties et les préjugés des auteurs du documentaire d’Arte. Un domaine cependant me semble essentiel et devrait être protégé ou au moins valorisé, afin de ne pas fabriquer des » générations » incultes et abreuvées de valeurs issues de la pub…
Ce sont la culture et l’éducation
Bravo pour ce commentaire pertinent. Le capitalisme est le double monstrueux de l ‘économie de marché. Ce n ‘est pas une idéologie politique ce n ‘est pas non plus un fait économique. Il existe des capitalistes mais ils sont partout chez l ‘oncle Sam comme dans l ’empire du milieu. Et comme dieu chez Pascal si les capitalistes sont partout le capitalisme est nulle part.
le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté. A LIRE : « Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! » (Sous-titre : Petites leçons sur l’économie de marché à l’usage de ses détracteurs) de Nicolas Lecaussin, chez FIRST Editions
C’est un livre écrit de façon limpide : tout le monde peut le lire et comprendre. le capitalisme est un sytème parfaitement morale contrairement à ce que disent les anticapitalistes: http://nicomaque.blogspot.fr/2013/02/le-capitalisme-est-il-moral-ce-que-vos.html http://www.contrepoints.org/2012/01/31/66856-le-capitalisme-le-systeme-le-plus-vertueux-jamais-invente
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-recul-de-la-pauvrete-vive-le-capitalisme-08-10-2015-1971651_2428.php
Sur le capitalisme, lisez « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else »de Hernando De Soto
et « The Case For Legalizing Capitalism »de Kel Kelly. L’ouvrage se trouve gratuitement ici: https://mises.org/library/case-legalizing-capitalism Cet ouvrage vise à expliquer ce qu’est vraiment le capitalisme et comment celui-ci est la meilleure forme d’organisation économique possible. La plupart des mythes et sophismes économiques les plus répandus y sont abordés.
Si vous voulez trouver plus d’articles et d’ouvrages traitant sur le capitalisme, allez ici: https://mises.org/search/site/%2520Capitalism (vous pouvez les lire gratuitement)
Ceux qui diabolisent le capitalisme ont tort: il améliore grandement le monde
http://humanprogress.org/blog/dont-demonize-capitalism-its-making-the-world-a-better-place
Les anticapitalistes et autres gens haissant la finance utilisent un sohisme qui consiste de faire du marché une personne. le marché n’existe pas en tant qu’entité. Le marché, c’est chacun d’entre nous, chacun de ses acteurs, producteurs et consommateurs ou intermédiaires. Le marché ce sont des acteurs, plus ou moins nombreux selon le type de produit échangé. Ainsi, le marché du pain en France est constitué des millions de consommateurs qui achètent leur baguette, des dizaines de milliers de boulangers, d’agriculteurs, etc. Le marché ne désigne que l’ensemble des relations à la fois volontaires et potentielles entre les personnes. Volontaires, cela veut dire que tout le monde y entre exprès en relation, et c’est une preuve suffisante qu’elles y trouvent toutes leur intérêt. Potentielles, cela veut dire qu’il y a marché tant qu’il y a choix. Si l’échange est à long terme, on entre alors dans un contrat, et quand les contrats sont multiples, dans une organisation.
le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait comme le fait les anticapitalistes est erroné. l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état, on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut un état limité.
Pour « The Mystery of Capital : Why Capitalism Triumphs in the West and fails Everywhere Else » de Hernando De Soto voilà un lien pdf pour lire le livre (même si le format de ce lien n’est pas très pratique): https://yendieu.files.wordpress.com/2009/04/the-mystery-of-capital.pdf
Malgré sa prétention que le système capitaliste appauvrirait les masses, «quand (Karl) Marx mourut en 1883, l’anglais moyen était trois fois plus riche qu’il ne l’était quand Marx est né, en 1818.» http://humanprogress.org/static/3343?utm_content=buffer77f9f&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
En 1856, un homme britannique a travaillé 149 700 heures au cours de sa vie. EN 1981 ce nombre a chuté à 88 000 heures. C’est une baisse de 41 pour cent. http://humanprogress.org/blog/we-work-less-have-more-leisure-time-and-earn-more-money
Est ce que le capitalisme cause la pauvreté ? https://www.project-syndicate.org/commentary/does-capitalism-cause-poverty-by-ricardo-hausmann-2015-08#RdW5g19UkGWLsDom.99
L’eurocentrisme des anticapitalistes: https://www.huffingtonpost.com/hernando-de-soto/piketty-wrong-third-world_b_6751634.html
Le capitalisme aide à éradiquer la pauvreté: http://humanprogress.org/blog/the-worlds-poorest-people-are-getting-richer-faster-than-anyone-else
« n associe maladroitement l’esclavage au capitalisme » voilà une étude qui détruit la thèse qui associe la montée du capitalisme industriel à la production de coton par les esclaves américains. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0014498317302292
un résumé de cette étude(qui a depuis été actualisée voir mon premier lien) : http://www.cliometrics.org/pdf/2016-assa/Olmstead-Rhode.pdf
Un thread démontant l’école tentant d’associer esclavage et capitalisme: https://threadreaderapp.com/thread/1067817015350607873.html
Le Journal of Economic History a publié QUATRE critiques du livre de Baptiste:
https://www.cambridge.org/core/journals/journal-of-economic-history/article/economic-history-historical-analysis-and-the-new-history-of-capitalism/E17BEA48B930F6F25F328B5A79332A6E
Un article intéressant bien que provocateur qui imagine une histoire alternative où les États Unis n’auraient pas eu d’esclaves :
https://www.takimag.com/article/alternative-america/
Un chapitre de ce livre: https://rowman.com/ISBN/9781498536103/What-Is-Classical-Liberal-History# démonte justement le mythe que le capitalisme serait lié à l’esclavage
C’est comme il y existe un mythe assimilant le colonialisme au capitalisme. Rien n’est plus ridicule. Sur le sujet, il faut lire les travaux de l’historien Jacques Marseille. En particulier, son livre: « Empire colonial et capitalisme français : Histoire d’un divorce ». Contrairement à une thèse très répandue, la colonisation loin d’avoir rapporté de l’argent à la France, cela lui en a coûté. La colonisation n’a absolument pas participé au développement économique de la France (que du contraire)
L’historien Daniel Lefeuvre a fait des travaux dans la continuité de Jacques Marseille sur le fait que les colonies loin d’avoir remplies les caisses de l’état francais ont surtout coûté à l’état francais
Dans Mythes et paradoxes de l’histoire économique, Paul Bairoch montre une très forte corrélation entre ne pas avoir de colonies et croissance rapide. Les pays européens ayant connus la plus grande croissance sont ceux qui n’avaient pas de colonies. Inversement, quand un pays comme la Belgique a eu une colonie (Congo belge), ce pays a connu une baisse de croissance. De même, la perte de l’empire colonial néeerlandais coincide avec l’accélération du développement économique des Pays Bas.
» les colonies loin d’avoir remplies les caisses de l’état français ont surtout coûté à l’état français » : exemple l’Algérie . . .
Chez Daniel Lefeuvre, je conseille particulièrement de lire ses livres « Chère Algérie : La France et sa colonie (1930-1962) » et « Pour en finir avec la repentance coloniale »
Gérer administrativement ce pays, était économiquement exorbitant.
La guerre de conquête d’Algérie a aussi été extrêmement coûteuse économiquement parlant. Elle engloutit une bonne partie du budget de l’état francais à l’époque
Concernant le livre de Bairoch, j’ai oublié de préciser que son livre ne se réduit pas à ce que j’ai parlé plus haut. En effet, son livre démontre que les pays occidentaux ne se sont pas développés grâce à la colonisation. Une partie entière de son livre est consacré aux mythes sur le rôle du tiers monde dans le développement occidental. Il prouve que non, les matières premières du tiers monde ne furent pas indispensables à l’industrie occidentale (en fait, il y avait très peu de matières premières des colonies qui venaient en Europe). Il montre aussi que non, les débouchés coloniaux n’ont pas joué un grand rôle dans le développement des industries occidentales et que non, la colonialisme n’a pas joué de rôle dans la révolution industrielle. Et enfin, il montre que le colonialisme a été un fardeau économique pour pays occidentaux.
la différence entre les esclaves américains et turques c’est que ces derniers étaient (sont) castrés alors qu’aux USA ils se reproduisaient . . .
Autre livre montrant que l’on n’a pas pillé économiquement l’Afrique (et qu’au contraire, il nous a coûté): « Pour en finir avec la colonisation « de Bernard Lugan
A noter qu’il y a cet excellent article démontant le postcolonialisme.
Les faussetés fondatrices du postcolonialisme: http://skepticlawyer.com.au/2018/01/09/the-founding-falsities-of-postcolonialism/
Un article intéressant à lire sur le colonialisme: http://www.web.pdx.edu/~gilleyb/2_The%20case%20for%20colonialism_at2Oct2017.pdf
Après je ne suis pas totalement d’accord avec cet article. Si je suis totalement d’accord avec le fait que le colonialisme a été bénéfique pour les pays colonisés et que l’idéologie anticoloniale a causé beaucoup de dégâts aux pays colonisés. Je suis en désaccord avec l’idée que le colonialisme est légitime sur le plan moral. Pour moi, le colonialisme est immoral. (Attention, on ne peut pas juger nos ancêtres avec les yeux d’aujourd’hui. Si aujourd’hui, le colonialisme était immoral. A une époque c’était pas le cas. On ne peut émettre de jugement contre cela).
Et je m’oppose totalement à l’idée d’un retour à une forme de gouvernance coloniale.
L’ouvrage de l’historien Ferguson: “Empire: The Rise and Demise of the British World Order and the Lessons for Global Power”,montre les bienfaits de la colonisation britannique. Oui car c’est aussi important de dire toutes les pays colonisateurs n’ont pas eu les mêmes bienfaits pour les pays colonisés. La Grande Bretagne a apporté bien plus de bienfaits à ses colonies que la France.
Je ne nie pas les horreurs de la colonisation (massacres,…) et l’aspect immoral (aujourd’hui comme je le dis on ne peut pas juger le passé avec nos valeurs contemporaines) mais au niveau des bienfaits, il me paraît clair que la colonisation a été une bonne chose pour les pays colonisés (même s’il y a des variations. Certains pays colonisés ont plus profités de la colonisation que d’autres). Et venir dire que les problèmes de l’Afrique c’est la colonisation (ou le néo colonisation) c’est totalement faux et cela ne rends pas service aux africains. L’idéologie voulant rejetter tout ce qu’a apporté la colonisation et a vouloir mener un combat contre les anciens pays colonisateurs nuit en premier lieu aux anciennes colonies.
Thread intéressant sur le mythe selon lequel l’Europe devrait son développement économique à la colonisation.
http://web.archive.org/web/20180125192730/https://threadreaderapp.com/thread/956581478544171008.html?refreshed=yes
Autre thread: http://web.archive.org/web/20180125202317/https://threadreaderapp.com/thread/956609511275597824.html
Évolution du PIB de quelques nations européennes de 1500 à 1868 (A. Maddison, OCDE). http://web.archive.org/web/20180125202921/https://twitter.com/MaestroVerrardi/status/956608628508815360
L’Europe n’a pas été construite sur le pillage des ressources naturelles africaines: http://www.adoxa.info/la-france-ne-sest-pas-construite-sur-le-pillage-des-matieres-premieres-de-lafrique#
Le livre « Immigration, colonisation et propagande. Du rêve américain au rêve colonial » de Serge Courville montre que le bilan économique de la colonisation de l’Amérique du Nord comme largement négatif pour les États européens (même si certaines entreprises en ont profité). (L’objet centrale du livre c’est la propagande autour de la colonisation).
Esclavage et capitalisme: https://necpluribusimpar.net/slavery-and-capitalism/ (article très intéressant)
(A noter que l’auteur de blog, Philippe Lemoine, a indiqué qu’il comptait publié un article plus détaillé sur le sujet)
Capitalisme, esclavage et révolution industrielle:
https://daviskedrosky.substack.com/p/did-profits-from-slavery-finance
J’ai remarqué une implication étrange : étant donné que la révolution industrielle a été très bénéfique pour l’humanité, si vous êtes d’accord avec Marx pour dire que le colonialisme et l’esclavage étaient absolument nécessaires, cela revient à dire que *l’esclavage et le colonialisme étaient bénéfiques, en fait.
« Le système capitaliste »: http://libertarianpapers.org/wp-content/uploads/2015/09/article/2015/09/lp-7-2-2.pdf
Dans cet article, Spencer Heath propose une défense générale et une explication du système capitaliste et une prévision de son évolution future. Après avoir montré de diverses manières comment ses principaux éléments fonctionnels contribuent à l’échange volontaire, le processus vital et l’acte créateur central dans l’économie, Heath observe que le système capitaliste est jeune, évolutif et incomplet. En particulier, il doit encore mener le processus d’échange volontaire par contrat et consentement dans le domaine des services publics. Heath anticipe cela par le développement de la propriété privée dans la terre. Notant que les loyers fonciers sont payés à partir de la productivité des utilisateurs des terres et constituent le paiement du marché pour les services publics qui permettent une utilisation productive des terres, Heath prévoit une soudure parfaite de l’intérêt privé et particulier de la classe propriétaire avec l’intérêt public et général. Au fur et à mesure que les propriétaires viennent à mieux comprendre leur intérêt, il prédit qu’ils vont commencer à surveiller les affaires publiques et ensuite financer, approvisionner et finalement administrer tous les services publics, soulager les utilisateurs fonciers de toute taxation et de lourdes réglementations bureaucratiques. Leur récompense pour la libération de l’utilisation des terres et la fourniture de nouveaux services sera le renforcement des loyers et des valeurs de la demande croissante de terres.
’esclavage, jusqu’à une période récente à l’échelle de l’Histoire, constitua l’une des pratiques les plus universelles pratiquées par l’humanité, sur les cinq continents et probablement depuis que cette humanité existe. Les paléontologues mirent récemment en évidence des traces d’esclavage à l’ère paléolithique, c’est-à-dire 6000 ans avant JC. toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, la première a l’avoir abloi c’est la civilisation occdentale. l’esclavage fut aboli dans les royaumes chrétiens d’Europe occidentale dès le XIII ème siècle. Ainsi Louis XIV déclarait-il « tout esclave posant les pieds en mon royaume sera immédiatement un homme libre ». L’Occident chrétien fut, pendant plusieurs siècles, la seule civilisation à avoir banni l’esclavage sur son sol. La quasi-totalité de l’humanité le pratiquait alors.
Les européens ne sont pas les plus grands esclavagistes en Afrique. Il faut lire l’Histoire des traites négrières de l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, spécialiste de l’histoire de l’esclavage. Cet historien estime à 11 millions d’Africains victimes du trafic occidental, 14 millions pour la traite inter-africaine, 17 millions pour la traite orientale. Si pour la traite occidental, il y a un consensus au niveau des chiffres. Pour la traite orientale (c’est à dire la traite arabo musulmane), il y a une controverse. L’estimation donné par Olivier Pétré-Grenouilleau est une estimation basse. Il existe des estimations plus hautes pour la traite arabe. L’historien et économiste Paul Bairoch évalue ce chiffre à 25 millions d’Africains pour la traite arabe contre 11 millions pour la traite occidentale
Concernant l’esclavage en Afrique, on se focalise uniquement sur celui fait par les européens en oubliant totalement celui des arabes (qui fut bien plus terrible). La traite (commerce et transport d’être humains) négrière faite par les musulmans en Afrique dura officiellement 1312 ans (contre 314 ans pour la traite transatlantique) et, surtout, comporte un aspect génocidaire mit en évidence par l’anthropologue et économiste franco-sénégalais Tidiane N’Diaye. Le début de la traite négrière en Afrique est parfaitement datée par le traité de Bakht conclu en 652 entre le roi des Nubiens Kalidurat et le général musulman Abd ibn Sarth qui venait de s’emparer de la ville de Dongola. Elle prendra fin avec la disparition du sultanat de Zanzibar en 1964 (bien que des pratiques esclavagistes existent toujours au Soudan).
Tidiaine N’DAYE, un sénégalais musulman, dans son livre « Le génocide voilé », paru en 2008, rappelle que si l’esclavage transatlantique a été une tragédie, celui arabo-musulman a été une MONSTRUOSITE pour reprendre ses termes. http://www.amazon.fr/Le-génocide-voilé-Enquête-historique/dp/2070119580
un autre livre intéressant sur l’esclavage en terre d’islam de Malek Chebel http://www.amazon.fr/LEsclavage-Terre-dIslam-Malek-Chebel/dp/2213630585
Les médias, l’enseignement,… non seulement ne parlent jamais du fait que les arabes sont les plus grands esclavagistes de tous les temps mais ils passent aussi sous silence l’esclavage des européens par les arabes (mais aussi par les Turcs). Sur le sujet un bon livre à lire: « Esclaves chrétiens, maîtres musulmans : L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800) » de Robert C. Davis
Il y a aujourd’hui 70 millions d’individus qui sont DESCENDANTS ou METISSES d’Africains qui PEUPLENT le continent américain, des Etats-Unis au Brésil en passant par les Îles Caraïbes, ALORS qu’on n’en trouve PLUS trace dans les pays arabo-musulmans. pq ?? parce qu’ils ont tous disparu. car les arabes pratiquaient la castration systématique des esclaves males(https://www.youtube.com/watch?v=eXlmwx1qHDQ ). la traite négrière arabe a duré beaucoup plus longue dans le temps ( du VIIIe au XXe siècle). La traite occidentale ( à partir du XVIe siècle, vers les Antilles et les Amériques ) aurait eu du mal à se développer si elle n’avait pu s’appuyer sur des structures esclavagistes existant de longue date en Afrique et qui avaient été implantées par des ethnies et des Etats islamisés ( Peuhls, Wolofs, Haoussas, … : toutes peuplades dites » niangs » , c’est-à-dire à peu près l’équivalent de » talibans » : » ceux qui étudient le Coran » ) qui se livraient, d’abord au profit des négriers maures, puis tout naturellement ensuite au profit des négriers blancs, à la chasse aux peuplades » niaks » ( animistes ), jugées inférieures et simiesques.
Un autre livre à lire: « Les négriers en terres d’islam » de Jacques Heers.
Il ne faut pas nier l’esclavage. Ce fut quelque chose d’horrible mais il est important de parler ce sujet de manière non partisane. Aujourd’hui, on utilise ce sujet à des fins idéologiques et politiques par les gauchistes pour culpabiliser les occidentaux ou accuser le capitalisme. L’histoire de l’esclavage est un instrument pour prôner la haine de l’Occident. Il est important que les gens connaissent la vérité historique mais il faut arrêter de vouloir faire de l’histoire un instrument politique. L’histoire ne doit pas servir à faire culpabiliser ou à diviser les gens. Il faut arrêter de juger le passé avec nos yeux d’aujourd’hui. De plus, personne n’est responsable des actions de ses ancêtres.
Sur le plan économique, l’esclavage loin de favoriser le développement économique nuit à l’économie: » The Poverty of Slavery: How Unfree Labor Pollutes the Economy » de Robert E. Wright https://www.amazon.com/Poverty-Slavery-Unfree-Pollutes-Economy/dp/3319489674/ref=asap_bc?ie=UTF8
Et n’en déplaise à certains gauchistes, les libéraux ont joué un rôle dans la lutte contre l’esclavage: https://threadreaderapp.com/thread/968702961672171520.html
Les commentaires d’arnaudaron pourraient faire l’objet d’un blog y compris à l’intérieur de celui-ci sans coup férir. Ses remarques sont en outre appuyées par des références quasi-incontestables. Bravo !
Indépendamment de la très haute tenue du « Minarchiste »
Il est faux et infondé de dire que l’esclavage a enrichi considérablement l’Europe.
Pour commencer, les travaux de Maddison ont bien montré que l’Europe avait un avantage économique sur le reste du monde dès avant l’esclavage, à partir du 15è siècle notamment, et qu’il n’a pas cessé de se renforcer ensuite. La révolution industrielle a été rendu possible par l’augmentation de la productivité agricole et le progrès technique (machine à vapeur, métier à tisser etc.) L’esclavage n’a joué aucun rôle là-dedans.
Les historiens britanniques Ronald Robinson et John Gallagher ont été précurseurs dans le domaine en accumulant des données sur l’empire britannique. Ils ont prouvé que l’Empire britannique n’était pas du tout rentable et que la majorité du commerce du pays ne se faisait pas avec les colonies mais avec d’autres pays qui ne faisaient pas partie de l’Empire britannique. Par exemple à la fin du XIXe siècle, l’Argentine était un partenaire économique privilégié de Londres, quand la Perse et la Turquie avaient souscrit des emprunts auprès de banques britanniques.
Et dans le livre: « British Imperialism: 1688-2015 » (je cite l’édition la plus récente mais le livre de base datait de 1993 et il a vraiment été révolutionnaire à l’époque), Peter Cain et Antony Hopkins ont montré que la révolution industrielle n’a pas vraiment d’importance pour expliquer le colonialisme; c’est une alliance entre l’«aristocratie terrienne» et le monde financier de Londres qui est à l’origine de l’expansionnisme britannique.
Si à l’échelle individuelle, il est clair que des individus se sont enrichis grâce à la colonisation, à l’échelle collective, cela a été un désastre pour les colonies financières
« cela a été un désastre pour les colonies financières » je voulais dire: cela a été un désastre pour les pays colonisateurs
« dans le domaine » dans le domaine de l’analyse économique de la colonisation
Thread sur l’histoire du capitalisme: https://threadreaderapp.com/thread/1039618171475554304.html?refreshed=yes
Il y a une grande gravité morale dans les discussions sur l’esclavage . Les universitaires doivent au public une évaluation honnête, précise et scientifique de l’histoire de l’esclavage, y compris ses dimensions économiques.
https://www.aier.org/article/the-statistical-errors-of-the-reparations-agenda/
On passe sous silence l’esclavagisme turque et autres arabes ?
Le coton, l’esclavage et la nouvelle histoire du capitalisme: https://ideas.repec.org/a/eee/exehis/v67y2018icp1-17.html
Un article intéressant à lire sur l’esclavage: https://quillette.com/2020/06/22/the-father-of-capitalism-and-the-abolition-of-slavery/
L’historien économique Stanley Engerman constate que même sans soustraire les coûts associés de la traite des esclaves (par exemple, les frais d’expédition, la mortalité des esclaves, la mortalité des Britanniques en Afrique, les coûts de la défense) ou le réinvestissement des bénéfices dans la traite des esclaves, les bénéfices totaux de la la traite des esclaves et des plantations des Antilles représentaient moins de 5% de l’économie britannique au cours de n’importe quelle année de la révolution industrielle.
Sinon, il y a aussi cet article qui est très intéressant:
L’esclavage et l’impérialisme n’ont pas enrichi l’Europe:
https://ideas.repec.org/p/pra/mprapa/20696.html
Un article intéressant :
Éloge du capitalisme! (Le Point)
Dans son intégralité, ci-dessous:
« Le principal argument en faveur du capitalisme, et celui qu’il nous faut transmettre aux jeunes en particulier, c’est que le capitalisme est le meilleur système économique lorsqu’il s’agit de soulager la pauvreté. Avant l’aurore du capitalisme, il y a environ 200 ans, 90 % de la population mondiale vivait en situation d’extrême pauvreté. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 10 % seulement. Et il est particulièrement intéressant de constater que la moitié de ce déclin s’est produite au cours des 35 dernières années, comme le démontre Steven Pinker dans son impressionnant ouvrage Le Triomphe des lumières.
Et ce sont précisément ces mêmes 35 années au cours desquelles, selon l’économiste Thomas Piketty, les inégalités mondiales ont bondi. Avant tout, les anticapitalistes se plaignent du fait que les riches sont de plus en plus riches et qu’il y a de plus en plus de milliardaires. Effectivement, le nombre de milliardaires est monté en flèche au cours des 30 dernières années. En 2000, le monde comptait seulement 470 milliardaires ; aujourd’hui, leur nombre atteint 2 153, selon Forbes. Ce que les critiques du capitalisme ne reconnaissent pas, c’est que l’augmentation du nombre de milliardaires dans le monde et la diminution du nombre de personnes vivant dans la pauvreté sont les deux faces d’une même médaille : la mondialisation capitaliste.
Et les méfaits du socialisme ?
Chaque fois que quelqu’un demande ce qui a déclenché l’incroyable tournant dans la lutte contre la pauvreté mondiale, j’ai une réponse simple : la mort de Mao Zedong le 9 septembre 1976. Jusqu’à la fin des années 1950, 45 millions de personnes sont mortes des suites de l’expérience du « Grand Bond en avant » en Chine. Je m’exprime sur ce sujet aux quatre coins du monde, et à chaque fois que j’interroge mes auditeurs au sujet du coût humain de la révolution socialiste de Mao, je constate que quasiment personne n’en a entendu parler à l’école. Les jeunes ont beaucoup entendu parler des « méfaits du capitalisme », mais on ne leur a pas parlé des « méfaits du socialisme ».
À aucun autre moment de l’histoire, autant de personnes n’ont échappé à l’extrême pauvreté en si peu de temps qu’en Chine. Selon les chiffres officiels de la Banque mondiale, le pourcentage de personnes extrêmement pauvres en Chine, en 1981, était de 88,3 %. En 1990, cette proportion était tombée à 66,2 %. Et en 2015, seulement 0,7 % de la population chinoise vivait dans l’extrême pauvreté. Au cours de cette période, le nombre de pauvres en Chine est passé de 878 millions à moins de 10 millions.
Jeu à somme nulle
Le miracle économique chinois a pris son envol avec les réformes économiques de Deng Xiaoping. C’est Deng qui a déclaré : « Certains doivent d’abord devenir riches ! » Au cours des décennies suivantes, l’État chinois a autorisé la propriété privée des moyens de production et permis au marché libre d’exercer une plus grande influence. Bien que l’État exerce toujours une forte emprise sur l’économie chinoise, il a considérablement réduit son rôle depuis l’époque de Mao Zedong. Et sous Deng, des « zones économiques spéciales » capitalistes ont été créées dans toute la Chine.
Sous Mao, la Chine ne comptait pas un seul milliardaire. En 2010, cependant, leur nombre atteignait 64 grâce aux réformes capitalistes de Deng. Aujourd’hui, il y a 324 milliardaires dans l’empire du Milieu, sans compter les 71 milliardaires de Hongkong. Aujourd’hui, aucun pays dans le monde – à l’exception des États-Unis – ne compte autant de milliardaires que la Chine.
Tous les anticapitalistes adhèrent au même credo. Ils croient en l’idée du « jeu à somme nulle » et sont convaincus que les pauvres sont pauvres uniquement parce que les riches leur ont pris quelque chose. Si cette théorie était correcte, les récents développements seraient impossibles. Or le déclin marqué de la pauvreté et la hausse spectaculaire du nombre de milliardaires sont allés de pair.
Le miracle économique chinois ne s’est pas produit « en raison de l’État, mais en dépit de l’État »
Il est peut-être surprenant de prendre l’exemple de la Chine pour prouver la supériorité du capitalisme. La Chine est-elle même un pays capitaliste ? L’État ne joue-t-il pas encore un rôle considérable dans tous les domaines de la vie en Chine ? Bien entendu, la Chine est loin d’être un pays purement capitaliste. L’État exerce encore beaucoup trop de contrôle pour que ce soit le cas. Mais tous les progrès réalisés en Chine au cours des 40 dernières années sont entièrement dus au fait que les Chinois ont progressivement introduit les principes des marchés libres et de la propriété privée. Lors d’une visite en Chine, je me suis entretenu avec l’économiste Zhang Weiying et il n’aurait pu être plus clair : le miracle économique chinois ne s’est pas produit « en raison de l’État, mais en dépit de l’État ».
Le capitalisme n’est pas le problème, c’est la solution, notamment lorsqu’il s’agit de lutter contre la faim et la pauvreté dans le monde. Chaque année, l’Heritage Foundation publie l’« indice de liberté économique », qui classe chaque pays du monde afin de mesurer les progrès de la liberté économique de par le monde. Année après année, ce classement apporte la preuve que personne ne souffre de la faim dans les pays où la liberté économique est la plus grande. En revanche, et le contraste est marquant, la répression économique ne fait qu’engendrer la faim et la pauvreté, comme on vient de le voir à nouveau au Venezuela, où plus de 10 % de la population a déjà fui pour échapper à la famine qui sévit sous le régime socialiste du pays.»
*Rainer Zitelmann est un historien et sociologue allemand. Il est l’auteur de The Rich in Public Opinion (2020), The Power of Capitalism (2019) et The Wealth Elite (2018).
Arte est une chaine documentaire d’extrême gauche qui fait de la propagande dès que le sujet est un peu politisé. Un excellent exemple c’est leur documentaire sur Balck Rock:
https://docs.google.com/document/d/1d9iD86o2On-jZlZJFEtNdpsXX5eSri79lC03GE1ojZY/edit
C’est intéressant de lire sur ce débunkage car cela permet de cerner les méthodes mises en place pour manipuler leur audience
Merci pour ce débunkage très intéressant, j’ai regardé le documentaire et le débunkage en même tant, dès le début Arte ne sait pas différencier l’argent des clients que BlackRock gère et le capital de l’entreprise, alors c’est sûr que ça ne peut qu’allait mal…