Pour plusieurs économistes, l’une des justifications de l’existence des gouvernements est la gestion des biens publics. Ces biens sont des choses dont tout le monde bénéficie, mais pour lesquelles il n’est pas possible de facturer les usagers. Plus exactement, pour que l’on considère un bien comme public, il faut 1) qu’on ne puisse empêcher certaines personnes de l’utiliser et 2) que l’utilisation par certains ne réduisent pas la disponibilité du bien aux autres. Les exemples fréquents sont la défense nationale, les phares maritimes, les systèmes de gestion des inondations et l’éclairage des rues. Selon plusieurs, les services policiers entrent dans cette catégorie. Encore une fois, les faits nous démontrent que ce n’est pas le cas…
Au 19e siècle, les polices privées étaient fréquentes aux États-Unis. Il y avait entre autre la fameuse agence Pinkerton dans le Far West. Croyez-le on non, la ville de San Francisco bénéficie encore des services de policiers privés…et ça semble très bien fonctionner! La San Francisco Patrol Special Police existe depuis 1847, époque de la ruée vers l’or californienne. À l’époque, la ville comportait 20,000 habitants et aucun service de police. C’est pourquoi les habitants ont créé un service de police privé, financé par les commerçants.
Les 40 officiers de l’agence opèrent en parallèle avec les services municipaux, qui comptent 2,500 agents. Depuis 1994, ils ne peuvent procéder qu’à des arrestations civiles, mais ils sont tout de même armés et porte un badge. Ils sont engagés par des commerçants, des associations de propriétaires résidentiels, des organisateurs d’événements et même par le gouvernement. Les services présentement offerts incluent la patrouille de base (d’une propriété et de ses environs), le service de fermeture (d’un commerce), la réponse suite au déclenchement de l’alarme, les appels d’urgence et les escortes de transport.
Un sondage réalisé auprès des clients du service en 2009 a révélé que ceux-ci appréciaient le professionnalisme et le niveau de courtoisie des agents. Les clients ont mentionné que les agents s’adaptaient particulièrement bien aux besoins spécifiques de la tâche qui leur était confiée. Les problèmes étaient résolus rapidement et avec discrétion. Les agents sont perçus comme étant proactifs de manière à résoudre les délits mineurs efficacement et à prévenir les crimes plus sérieux. Leurs temps de réponse est aussi beaucoup plus rapide. En revanche, ces clients ont mentionné que le service de police public n’est pas digne de confiance et met trop de temps à arriver.
En fait, le SFPSP ne remplace pas le service de police public. Le budget du San Francisco Police Department est de $250,000 par année par agent, ce qui n’inclue pas les coûts reliés aux régimes de retraite! À un tel coût, il est normal que la ville ne soit pas tentée d’augmenter la capacité du service. C’est pourquoi les citoyens demeurent insatisfait des services de police publics, d’autant plus que ceux-ci sont bien occupés à tenter d’atteindre leurs quotas de contraventions routières et à courir après les petits vendeurs de drogues, ce qui ne laisse pas bien de temps pour protéger la population.
Cependant, l’ampleur du SFPSP n’a cessé de diminuer depuis 1916. C’est le syndicat des policiers gouvernementaux qui a fait du lobbying pour qu’en 1994, leur droit de procéder à une arrestation formelle leur soit retiré (voir ceci). En fait, le syndicat fait tout ce qu’il peut pour nuire et éventuellement éradiquer le SFPSP. Le nombre d’agent est alors passé de 250 à 18 en quelques années, pour remonter à 40 aujourd’hui (en 1916, il y en avait près de 1,200). Le syndicat n’aime pas le SFPSP puisqu’en cas de grève des policiers publics, le SFPSP peut prendre la relève, ce qui réduit le pouvoir de négociation du syndicat (c’est arrivé en 1975). Par ailleurs, plusieurs policiers retraités démarrent leur propre agence de sécurité, avec lesquelles la SFPSP entre en concurrence…
Le service de police n’est pas nécessairement un bien public. Il serait possible de privatiser la grande majorité des forces de police. Pensez à une ville comme s’il s’agissait d’un gigantesque centre commercial. Quand vous allez magasiner, avez-vous à payer pour le toit au-dessus de votre tête, pour l’eau des abreuvoirs, pour les toilettes, les agents de sécurité, l’éclairage des aires communes, la musique ambiante, la climatisation, le déneigement du stationnement? Non, ces choses sont payées par les commerçants à travers leurs loyers et vous les payez à travers les prix des produits que vous achetez. À San Francisco, la police fonctionnait jadis de la même manière, mais à plus grande échelle.
Conclusion
Bien public ou pas, quand les services publics ne conviennent pas à la population, des entrepreneurs trouvent moyen de satisfaire la demande convenablement. Les services de police ne constituent pas une exception, ni une « faille de marché ». D’ailleurs, dans son livre de 1974, Ronald Coase a démontré que même les phares maritimes ne sont pas des biens publics. Il observa que les phares pouvaient être financés par les ports environnant et leurs coûts absorbés par les frais portuaires chargés aux bateaux accostant.
Finalement, il semble donc qu’un bien public soit une chose qui n’existe pas…
Articles connexes:
https://minarchiste.wordpress.com/2013/10/11/les-premieres-routes-americaines-privees/
https://minarchiste.wordpress.com/2013/10/25/les-standards-du-prive-pas-besoin-de-gouvernement/
Qui contrôle ? comment ? avec quels moyens ? avec quelles personnes ? sur quelles périodes? à l’aide de quels éléments ?
J’apprécie vos articles économiques bien détaillés bien que n’appréciant pas l’étalon-or qui n’est pas le sujet ici.
Pour ce qui est de la police, dans ma ville natale, un campus universitaire, une agence de sécurité privée Group 4, pour ne pas la nommer est chargée de patrouiller … faire la sécurité, personne ne nie, mais la violence légitime est un monopole. Si jamais le côté Ouest de la ville veut telle police et la partie Est une autre police, CONFLIT …
Et bien sûr en cas de débordement, comme par exemple braquage à la kalachnikov, vos « flics » appelleront … la police d’état …
Fin du débat …
Il existe des endroits où il y a des armées privées, cela s’appelle des mercenaires et quand il n’y a pas de monopole, cela s’appelle guerre civile …
Biens publics : Justice, Monnaie, Police, trottoir, Centrale nucléaire (aucun assureur n’en veut car en cas de problème, il se retrouve ruiné, c’est l’ETAT et sa capacité d’endettement colossal ainsi que son espérance de vie plus large qu’une compagnie d’assurance plus sa capacité à prélever l’impôt et la taxe sur ses sujets qui peut se permettre d’assurer un machin pareil), la langue je vous laisse imagine la cacophonie, si chacun devait parler son patois sans académie française, Territoire national, possibilité pour n’importe quel citoyen de se déplacer dans son pays, parc public , routes, chaîne de TV (si on veut autre chose que MTV, TF1, M6 …) qui nous permettent par exemple de voir la Coupe du Monde de rugby et par exemple le Canada se faire battre par l’Italie.
Que vous le vouliez ou non, les humains ne sont pas des individus individualistes mais l’humain est majoritairement un animal social qui se regroupe selon divers critères et délègue à une ou plusieurs entités certains monopoles régaliens.
Que ce soit les cités, les régions, les pays, empire, il n’y a qu’une armée, une police qui opère sur une zone et si plusieurs unités existent, l’une est subordonnée à l’autre, il n’y a qu’un seul Chef d’Etat, Roi, Président ….
La violence ne fonctionne que par monopole.
Le jour où vous et moi aurions un litige, disons par exemple vous me payez en bitcoin pour acheter une voiture et je ne vous la livre pas, vous irez sans doute porter plainte au tribunal de Justice de l’Etat et c’est la police de l’Etat qui viendra m’arrêter, puis la prison d’état, votre clique de 20 policiers ne fera rien, la police adossée au bitcoin si elle existe un jour non plus …
Bienvenue dans le monde réel cher monsieur.
Sachez cher monsieur que si des brigands ne viennent pas vous dépouiller et vous attaquer, c’est qu’en cas de problème, c’est l’Etat, le vilain machin qui n’a que des défauts selon les libertariens qui se mouillera pour vous protéger, que ces gros lents de flics se crèveront pour tenter de vous protéger par amour de leur métier et que vos mercenaires préféreront vous laisser crever et perdre un client que de mourir pour vous et quelques dollars.
Plutôt que de vouloir tout privatiser et prendre des exemple archi-unique sur des échelles minuscules, il vaudrait mieux regarder en face la réalité et ADMETTRE que TOUT n’est pas une marchandise, produit ou service fonctionnant sur la loi du marché.
Votre raisonnement est à chaque fois identique (que ce soit sur internet, les normes, la monnaie, les routes, la sécurité , l’environnement… ), prétendre que tout ce qui vient de l’état est mauvais (discutable) et pourrait être fait par le service privé (discutable) en prenant un cas marginal et cachant le rôle de l’Etat qui couvre les arrières de votre machin.
Internet : L’ordinateur, ce n’est pas un geek qui l’a inventé dans son garage, c’est un dérivé d’un programme militaire avec des moyens financiers colossaux derrière qu’aurait difficilement pu se permettre un agent privé. Pour le réseau internet, pareil, c’est l’Armée qui peut se permettre des investissements sur ce genre d’infrastructure bien que et je vous l’accorde à partir du moment où les coûts sont amortis et que ça devient rentable il est mieux de laisser agir les entrepreneurs et innovateurs (Google, Facebook, Bell Labs …)
Normes : Vous nous citez l’exemple d’entreprises s’étant mis d’accord sur les normes et vous passez sous silence tous les cas où les entreprises ne le font pas, comme par exemple les chargeurs téléphones, c’est la Commission Européenne qui a forcé le pas à Apple. On pourrait citer les formats vidéos multiples et variés, les formats livres ….
La monnaie : Bien que des agents privé peuvent accepter des moyens de paiement diverses et variés, lorsqu’un il y a un litige, vous pouvez payer un tribunal privé si vous êtes fanatique à ce point, mais pour faire rendre de force l’argent, c’est bien l’ETAT qui le fera, pas Blackwater. La monnaie est un outil étatique partout et toujours, elle a été frappée à l’effigie du chef d’état ou du sceau du régime politique en place.
Les routes : c’est discutable, mais pour un marché, il faut au moins 2 choix possibles, ce qui veut dire dupliquer toutes les routes, en plus de cela, il faut avoir le MONOPOLE DE LA VIOLENCE pour exproprier des habitants se trouvant sur la route.
La sécurité : Déjà expliqué, si vous avez un problème avec un gang ou une mafia, vous 20 ou 30 agents se feront dérouiller et appelleront le SWAT, l’Armée, la garde nationale … Autre exemple de sécurité, Istanbul et la Côte Est des USA s’attendent à de gros tremblements de terre mais tous les agents privés se ruent sur ces zones économiques comme les agriculteurs se ruent sur les volcans fertiles pour leurs plantations. Rare, pour ne pas dire aucun ou alors vous allez encore nous trouvez un cas marginal, exception confirmant la règle, sont les gens qui par anticipation du Big One décident de ne pas aller dans la Silicon Valley alors que c’est la ruée vers le Silicium. C’est normalement le rôle des homems d’Etat d’avoir une vision à long et très long terme et d’utiliser les moyens d’échelle, la capacité d’endettement et de solvabilité et le monopole de la violence pour organiser et dévier cet auto-concentration, malheureusement et je vous l’accorde, ils s’en servent plutôt pour distribuer des prébendes et n’ont qu’une vision court-termiste et électorale et abusent de l’Etat pour y recaser leurs copains, c’est bien le drame qui rend tout à fait critiquable l’Etat.
L’environnement : Prenons un exemple micro, je sors mes poubelles dans mon jardin, ça pue, externalité négative, si je m’en tiens au droit de propriété privé, ça ne fonctionne pas bien.
Exemple macro, prenons le cas Volkswagen, j’eûs aimé un article dessus, le Diesel a malheureusement été encouragé par l’Etat, mais une voiture qui pollue énormément, si vous n’avez pas le monopole de la violence pour l’interdire polluera à en faire crever les autres. J’entends des gens me parler de label privé, désolé mais si c’est comme la nourriture bio, la majorité des clients choisira la solution la moins chère quitte à polluer plutôt qu’à choisir une solution propre et plus chère (voire Amiante).
Autre exemple, des chefs d’entreprise russes voulaient construire un gazoduc et passer par le lac Baïkal, c’est bien le méchant, le diable, le despote russe, Poutine qui a pris un feutre et a dévié le tracé pour préserver l’environnement, même si il est peut-être archi corrompu et criminel, ce sont bien parfois des mégalomanes et homme d’Etat qui sauve le patrimoine culturel, écologique … ce n’est pas toujours le mécénat privé.
Enfin, il y a aussi les dépôts des épargnants, en 2008, certaines banques belges ont par CUPIDITE, greed is good n’est-ce pas, voulu mettre dans leur bilan des produits subprimes (dont je vous l’accorde, c’est l’Etat avec la complicité des banques d’affaires qui a favorisé de machin), résultat, Dexia et Fortis, 2 des plus grosses banques du pays étaient au tapis et c’est l’Etat qui est venu assurer les dépôts belges, un non-sauvetage aurait sans aucun doute entraîné une dépression monstrueuse ….
Un trader achetant des subprimes faisant donc des surprofits pendant quelques mois est félicité, celui qui joue une approche plus sécurisée et refusant ces produits se fait licencier car moins performant que le voisin.
Car de l’avis même d’un patron d’entreprise et non d’un gauchiste, la pression des actionnaires voulant des dividendes de plus en plus gros comme l’Etat d’ailleurs oblige les entreprises à prendre des risques de plus en plus gros (Subprimes hier, Volkswagen aujourd’hui)
Qu’en dites-vous ?
Ce blog s’appelle Le Minarchiste et non pas l’Anarchocapitaliste autrement dit l’auteur est favorable à ce que les fonctions régaliennes (armée, justice, police,…)soit assuré par l’état (tout comme moi d’ailleurs).
Je pige pas trop votre argument pour la Tv. Quand on voit la qualité des chaines de télé publiques, cela serait une très bonne chose de les privatiser et de s’en débarrasser. Ces chaines font de la propagande gauchiste.
Regardez un peu les dépenses publiques et la place que prenne les fonctions régaliennes (justice, police, routes, défense,..) dans les dépenses de l’état. Vous verriez que la majorité des dépenses publiques sont faites dans des domaines non régaliens. Friedman disait qu’un état libéral avait des dépenses publiques ne dépassant pas 15 %. Moi, je parlerais plutôt de 30% (je suis pour un filet minimal de survie). Un domaine comme les routes ou la police ne représente pas grand chose aujourd’hui dans le budget de l’état
« Votre raisonnement est à chaque fois identique (que ce soit sur internet, les normes, la monnaie, les routes, la sécurité , l’environnement… ), prétendre que tout ce qui vient de l’état est mauvais (discutable) et pourrait être fait par le service privé (discutable) en prenant un cas marginal et cachant le rôle de l’Etat qui couvre les arrières de votre machin » Moi, j’ai pas du tout la même impression. Un libéral (enfin, l’immense majorité d’entre eux) savent très bien que le marché n’est pas parfait. le marché a des imperfections mais comparer le marché à un état parfait est erroné (comme le fait les étatistes). l’état a aussi des imperfections. or si on étudie les imperfections du marché et les imperfections de l’état on se rend compte que le marché a moins d’imperfections que l’état. c’est pour cela qu’il faut une administration limité. je vous conseille vivement de vous renseigner sur l’école des choix publiques qui étudient les électeurs et les hommes d’état (politiciens et fonctionnaires). Les hommes d’état ont tendance à agir surtout dans leurs propres intérêts (la nature humaine est ainsi, les hommes agissent selon leurs propres intérêts).
Je rappelle quand même que Dexia appartenait en partie à l’état belge (c’est l’ancêtre du Crédit communal de Belgique ), on est en plein capitalisme de connivence. (d’ailleurs, il me semble que l’état belge possède encore quelques parts)
Concernant la pollution, je ferais remarquer que les économistes sont d’accord sur le fait qu’il faut mieux une intervention indirecte (càd comme un permis de polluer) que simplement une norme interdisant bêtement de polluer. Je suis d’accord que l’état édicte des normes antipollution mais il ne faut pas aller trop loin. L’état a été bcp trop loin concernant les normes anti pollution des voitures. les constructeurs ont du mal à s’adapter à ces normes sur un plan technique ce qui les pousse à frauder. Il suffit de comparer les normes anti pollution d’il y a 10 ans à celle d’aujourd’hui. un article intéressant sur le cas VW: http://dirtydenys.net/index.php?post/2015/09/24/triche
Generals Motors commet une faute qui est responsable de la mort de 174 personnes et cela fait un moins grand scandale que Volkswagen qui n’a pas respecté quelques normes totalement débiles faites par des idéologues. GM n’a été condamné qu’à une amende de 900 millions dollars.
Le problème c’est de savoir comment sont fait les normes. Souvent, elles ont été faite en grande partie pour plaire à des multinationales ou à des ONG (composé d’idéologues)ce qui pose un gros problème. Par exemple en Europe, les constructeurs allemands ont réussi à imposer un certain nombre de normes qui les arrangeaient, car ils sont les leaders de certains équipements comme l’injection électronique, ou les dispositifs de type ABS/ESP. Et Angela Merkel n’est pas la dernière à obtenir au niveau européen des aménagements normatifs demandés par ses constructeurs.
Je rappelle aussi que la loi DMCA (protection des droits d’auteurs) a directement empêché que la tricherie soit révélée plus tôt. Sans cette loi, la tricherie aurait été révélé bien plutôt
Le problème concernant les banques c’est qu’elles sont déresponsabilisé par l’état, elles savent que l’état les sauvra coûte que coûte ce qui les pousse à prendre des risques.C’est ce que l’on appelle l’aléa morale.
Si elles étaient responsabilisées, elles ne prendraient pas autant de risques. Je ferais quand même remarquer qu’on pourrait s’attendre à ce que les banques dont l’état est actionnaire (et donc où il a contrôle) agissent mieux que les autres banques. Or ce n’est pas du tout le cas.
L’état est non seulement souvent un très mauvais actionnaire mais ce que l’on sait moins c’est qu’il est gourmand. http://www.contrepoints.org/2012/12/08/106351-letat-un-actionnaire-impitoyable-et-incompetent http://www.contrepoints.org/2012/07/14/90239-letat-actionnaire-est-plus-gourmand-que-les-actionnaires-du-cac-40 http://blog.lefigaro.fr/economie/2012/10/le-rapport-annuel-de-lagence.html
Un article de Reason très intéressant sur le sujet: https://reason.com/archives/2015/07/21/san-franciscos-private-police
une ville a arrêté de louer les services de la police de la grosse agglomération voisine, et a pris cette société privée à la place, elle a réduit sa facture annuelle de $200,000 et a vu le crime baisser de 61% selon une étude indépendante. http://www.youngcons.com/crime-drops-town-fired-police-hired-private-security/
tout ce qui réduit le crime est une bonne chose : les citoyens armés , la technologie (alarmes, CCTV), une meilleure justice , une police publique décentralisée (par opposition à une police nationale), ou des polices privées (article suscité).
Quelques liens intéressant sur le sujet de la privatisation de la police et de la sécurité:
http://www.projetv.org/2015/01/18/mais-des-seigneurs-de-la-guerre-ne-prendraient-ils-pas-le-controle/
Cliquer pour accéder à Defense%20and%20Security%20in%20a%20Stateless%20Society.pdf
http://www.panarchy.org/molinari/securite.html
Bonjour monsieur,
mon message n’aura rien à voir avec le sujet de l’article, très intéressant au demeurant. Serait-il possible que vous publiez un article sur les élections fédérales à venir et les programmes des différents partis politiques comme vous l’aviez très bien fait en 2011 ?
@Martin Pochet
Oui, je vais essayer de le faire la semaine prochaine. Merci pour la suggestion.