En marge du récent sommet de l’ONU (ici et ici), une marche de 300,000 personnes fut tenue dans les rues de New York pour inciter les gouvernements à agir davantage en ce qui concerne les changements climatiques. Ce genre de démonstration populaire est plutôt saugrenue dans le contexte de la « Pause » du réchauffement. Encore plus risible, des victimes de Sandy et Katrina étaient présentes dans la manifestations, comme si le réchauffement climatique avait quoi que ce soit à y voir. On protestait aussi contre la production de gaz de schiste, qui s’avère pourtant une manière efficace de réduire les émissions de GES à court terme.
Il y a quelques jours, dans une chronique livrée à une émission matinale de la Radio NRJ, André Ducharme, ancien membre du groupe humoristique
« Rock et Belles Oreilles », livrait son opinion sur les « climato-sceptiques ». Comme on le voit souvent, sa stratégie ne consistait qu’à fabriquer un homme de paille de manière à discréditer ceux qui ne pensent pas comme lui, et particulièrement l’absence remarquée du premier ministre Stephen Harper au sommet de l’ONU.
Donc, à en croire le « p’tit de RBO », les climato-sceptiques pensent que la terre ne se réchauffe pas. Or, à part peut-être quelques droitistes fêlés, personne n’affirme que le climat terrestre ne se réchauffe pas, la raison fort simple étant que c’est faux! En fait, 2014 sera l’année la plus chaude depuis plus d’un siècle (ici). La question est plutôt de savoir si 1) le réchauffement est en accélération anormale, 2) si cette accélération anormale est attribuables aux activités humaines, 3) quelles seront les conséquences et 4) que doit-on faire dans ce cas.
En bref, un climato-sceptique est une personne qui pense que 1) la terre ne se réchauffe pas tant que ça, 2) que ce n’est pas tant que ça la faute de l’humain, 3) que les conséquences ne seront pas catastrophiques et 4) que de gaspiller de l’argent dans les panneaux solaires, les subventions aux voitures électriques et les éoliennes ne constitue pas une solution viable.
Voyons donc quelques faits à ces égards.
La Pause
Le graphique ci-bas montre qu’avec les données de septembre 2014, nous avons dépassé les 18 ans sans réchauffement climatique anormal sur la terre.
Ceci dit, ce qui est plutôt grave face à ce constat est que les modèles climatiques qui servent de fondation aux politiques publiques axées sur les changements climatiques ont échoué lamentablement à prévoir le climat au cours de cette période, et pas juste les températures globales, mais aussi plusieurs autres phénomènes. Ce que cela signifie est que ces modèles sont inadéquats et ne devraient pas être utilisés comme preuve justifiant le gaspillage de milliards et l’appauvrissement des populations par les gouvernements.
Mais les réchauffistes n’ont pas l’intention de jeter leurs modèles dans la corbeille, trop de carrières prestigieuses et de subventions de recherche sont en jeu. Ils essaient plutôt de trouver des excuses. Le site « What’s Up with That » a compilé une liste de 52 excuses qui pourraient expliquer la pause du réchauffement climatique des 18 dernières années tout en sauvant la face des scientifiques réchauffistes du GIEC (ici). La plupart de valent pas un clou.
L’une de ces excuses les plus populaires est que la chaleur a été engloutie par les océans (en-dessous des 700 mètres de profondeur). Cependant, en mai 2014, le même scientifique qui avait publié cette théorie a publié une nouvelle étude qui montre que ce n’est pas le cas (ici). En fait, il semblerait que le rythme d’absorption de chaleur des océans a diminué depuis 2001 et ce même en profondeur de plus de 700 mètres… Et récemment, une étude de la NASA ne montrait aucun réchauffement anormal des océans depuis 2005 (ici).
Le rôle de l’humain
L’autre chose qui semble avoir été exagérée par les modèles mal calibrés des climatologues est l’influence des émissions de CO2 par les activités humaines. En fait, de plus en plus d’études montrent que cet impact est bien moindre qu’on ne le croyait jadis. Par exemple, un modèle utilisant l’activité des taches solaires comme variable, mais pas le CO2 atmosphérique permet d’expliquer 95% de la variation du climat (ici).
Quant à la déforestation, l’autre contribution de l’humain au réchauffement, on constate plutôt que la couverture forestière mondiale est en augmentation et les arbres poussent plus rapidement grâce au CO2 (ici)!
Les conséquences
Malgré tous les efforts des réchauffistes à relater chaque petit événement pouvant être relié de près ou de loin aux changements climatiques, il faut réaliser que les conséquences ont été plutôt limitées au cours des dernières années.
On nous parle sans cesse des glaciers de l’Arctique qui fondent. On oublie cependant de mentionner que ceux de l’Antarctique atteignent des records. Donc globalement, ça donne le graphique ci-bas, c’est à dire aucune anomalie quant à la couverture glacière des océans. Est-ce que l’eau douce de l’Arctique perturbera le « jet stream » et engendrera des tas de perturbations climatiques? Ça reste à voir, mais il n’en demeure pas moins que les glaciers de l’Arctique ont repris du poil de la bête en 2014.
C’est néanmoins cette explication qui est avancée par les réchauffistes pour relier l’ouragan Sandy au réchauffement climatique (ici). La réalité est que Sandy a bénéficié d’une coïncidence extraordinaire, ayant rencontré une tempête extratropicale au large des côtes du Nord-Est des États-Unis ainsi qu’un front froid en provenance du continent. C’est la combinaison des trois phénomènes qui a engendré cette « Frankenstorm » et qui l’a fait dévié vers la péninsule newyorkaise, pas le réchauffement climatique anthropique.
Quant aux tornades et aux ouragans, leur intensité a plutôt été à la baisse au cours des dernières décennies, contrairement à ce que les réchauffistes prévoyaient (ici).
Et que dire de la terrible sécheresse qui s’est abattue sur la Californie cette année? Les réchauffistes s’empresse de la mettre sur le dos du réchauffement global. Pourtant, cette sécheresse n’est pas si extrême et ne semble pas faire partie d’une tendance climatique séculaire (voir ceci).
Finalement, en ce qui a trait à l’acidification des océans résultant de l’absorption de CO2, on nous parle d’une hausse de 25% du niveau d’acidité, ce qui est un chiffre trompeur puisque les océans sont plutôt basique. Le pH est en fait passé de 8.3 à 8.1, donc plutôt que de parler d’une hausse de 25% de l’acidité on devrait plutôt dire une baisse minime du niveau de base. Quel impact sur les mollusques et les coraux? Ça reste à démontrer.
Les solutions
Contrairement à ce qu’insinue plusieurs réchauffistes, les gouvernements ont fortement réagi à la propagande entourant le réchauffement global, surtout au niveau de la production d’électricité. Plusieurs pays ont imposé des exigences minimales de production provenant d’énergies renouvelables, dont l’éolien et le solaire. Les résultats de ces investissements ont été médiocres : la production est faible et les coûts ont fait grimper la facture énergétique des consommateurs de manière exorbitante. Et le pire est que cette auto-flagellation n’a eu aucun impact sur les émissions de GES (voir ceci).
Au Québec par exemple, Hydro-Québec a demandé à la Régie de l’Énergie une hausse des tarifs de +3.9% pour 2015, dont +2.1% est justifié par les coûts élevés d’approvisionnement éoliens (ici). Cette hausse fera suite à une hausse faramineuse de +4.3% en 2014%, des niveaux qui surpassent largement l’inflation générale. Voir mes articles passés sur la filière éolienne Québécoise ici et ici.
En Allemagne, l’un des pays qui a le plus investi en énergie renouvelable, les coûts ont été exorbitants, à un tel point qu’un rapport d’experts indépendants commandé par le Bundestag et publié en février 2014 a révélé que « le programme de subvention à l’énergie renouvelable est un moyen coûteux et inefficient de réduire les émissions de GES et devrait donc être stoppé » (ici). En 2022, ce programme pourrait avoir coûté 680 milliards d’euros! Entre 2000 et 2013, le prix de l’électricité au détail a plus que doublé en Allemagne, tout comme en Espagne. La variabilité de l’éolien exige que les centrales thermiques au gaz soit rémunérées sous forme de paiements de capacité, même si elles ne produisent pas, juste pour garantir qu’il n’y ait pas de panne si le vent baisse. Les éoliennes nécessitent aussi des investissements massifs en transport et distribution électrique pour les accommoder, car les éoliennes situées en mer sont loin des centres de consommation et leur variabilité cause problème pour la distribution.
Du côté de la voiture électrique, l’échec est là aussi fort lamentable. La performance est médiocre et les coûts par tonne de CO2 évitée sont ahurissants. Prenons comme exemple le programme Clic!, mis de l’avant par l’Agence Métropolitaine de Transport à Laval. La municipalité vous fournit une Chevrolet Volt et vous devez faire du covoiturage avec 3 autres personnes et vous rendre à la gare de Ste-Dorothée, où vous attend une borne de recharge, pour ensuite prendre le train vers le centre-ville de Montréal.
Quand on regarde la carte de la géographie couverte par le programme, on constate que la distance maximale de la gare est d’environ 10 kilomètres (soit environ à partie du quartier Ste-Rose). Supposons que 4 personnes vivent sur la même rue à Ste-Rose et utilisent leur voiture pour se rendre à la gare tous les matins. Ce trajet totaliserait 20,000 kilomètres par années, soit 3.4 tonnes de CO2 pour une voiture compacte à essence.
Le coût du projet par voiture est de $68,500 (une Volt à $44,000 et le reste pour les bornes de recharge). Il y a aussi des coûts d’opération annuels de $5,100 par voiture (entretien, assurance, etc). En dépréciant le véhicule sur 6.25 années, on obtient un coût annuel de $16,060, soit $4,724 par tonne de CO2 économisée! C’est inconcevable de gaspiller une telle somme pour si peu de résultats!
Et le pire, est que dans certains pays, quand on inclut les émissions générées par la production d’électricité et dans la fabrication de la voiture, les automobiles électriques ne permettent même pas de réduire les GES (voir ceci)!
En fait, ce que la gauche-écolo voudrait n’est pas vraiment l’utilisation de ces technologies « vertes », mais plutôt la simplicité volontaire : la décroissance économique. Ils ne souhaitent pas tant que les gouvernements subventionnent les panneaux solaires, mais plutôt qu’ils taxent les combustibles fossiles encore plus qu’ils ne le sont déjà, pour inciter leur consommation à la baisse. Pour eux, le réchauffement climatique rime avec surconsommation, résultat inévitable du capitalisme débridé. À les entendre, la baisse du niveau de vie engendrée par la lutte aux changements climatique est non seulement probable, mais aussi souhaitable! Et comme ils le disent si bien, ce sont les riches qui polluent le plus, donc raison de plus pour les taxer davantage. Pour ce qui est des pauvres, nous n’aurons qu’à leur envoyer des chèques pour les aider à se maintenir la tête hors de l’eau…
Le consensus
L’autre chose mentionnée par M. Ducharme dans son éditorial de pacotille est que, vu le consensus voulant que 97% (et non 99% comme il l’affirme) des scientifiques croient au réchauffement climatique anthropique, un débat équilibré sur la question devrait comporter 3 climato-sceptiques pour 97 réchauffistes (ou encore 32 réchauffistes par sceptique), plutôt que un-contre-un comme le veut la coutume.
Une étude qui a été abondamment médiatisée au printemps 2013 affirmait que 97% des scientifiques croyaient au réchauffement climatique. Un an plus tard, une analyse plus approfondie de cette étude a démontré qu’elle ne valait pas grand-chose (ici et ici) :
“A claim has been that 97% of the scientific literature endorses anthropogenic climate change (Cook et al., 2013.). This claim, frequently repeated in debates about climate policy, does not stand. A trend in composition is mistaken for a trend in endorsement. Reported results are inconsistent and biased. The sample is not representative and contains many irrelevant papers. Overall, data quality is low. Cook’s validation test shows that the data are invalid. Data disclosure is incomplete so that key results cannot be reproduced or tested. (…) I argue that the paper by Cook et al. may strengthen the belief that all is not well in climate research. Data are hidden, the conducted survey did not follow best practice, there are signs of bias in the data, there is no trend in endorsement, and the sample is not representative.”
En fait, une récente étude établissait récemment que seulement 36% des scientifiques croient que ce sont les humains qui sont responsables du réchauffement climatique. Par contraste, la majorité des personnes interrogées croient qu’un éventuel réchauffement planétaire à venir ne sera pas un très grave problème. Ces résultats corroborent deux autres sondages qui avaient montré en 2010 et 2012 que la majorité des météorologues rejetaient l’hypothèse du réchauffement anthropique.
Je cite le blogueur H16 qui commente les sous-résultats de l’étude Lefsrud/Meyer :
- 24% forment le groupe de ceux qui estiment que les changements observés rentrent dans le cadre de ce que la Nature fait habituellement.
- 17% estiment que les changements climatiques sont en partie dus à l’intervention humaine, mais contestent l’opinion selon laquelle les débats scientifiques sur le réchauffement climatique, son origine et les modèles numériques du GIEC, serait clos. Ils posent généralement la question : « comment prendre une décision si les recherches sont biaisées ? »
- 10% estiment que les changements sont peut-être humains ou naturels, mais en tout cas, globalement inconnus, mais insistent surtout sur les effets néfastes de politiques de régulations mal pensées, notamment au plan économique.
- Enfin, 5% estiment que les changements sont autant dus à l’homme que naturels, qu’ils ne posent qu’un risque modéré, estiment que le débat scientifique n’est pas clos et sont les plus indécis concernant la précision et la pertinence des modèles proposés par le GIEC.
On constate donc que les opinions scientifiques sont plutôt nuancées sur la question et que la communauté scientifique est plutôt divisée. Notons aussi qu’il est fréquent d’entendre des activistes réchauffistes déclarer que les sceptiques devraient être emprisonnés (ici)! Incroyable!
Conclusion
En somme, il est très frustrant de constater que malgré la pause du réchauffement, l’absence de conséquences catastrophiques, les doutes émergents quant au rôle des activités humaines concernant le réchauffement et la piètre performance des politiques gouvernementales visant à réduire les émissions, la propagande de la gauche écolo se poursuit, voire même s’intensifie!
La raison est fort simple : la convergence d’intérêts entre politiciens, écologistes, scientifiques, journalistes et corporations demeure très forte.
- Les politiciens veulent que la population ait peur d’un problème, de manière à apparaître comme un sauveur qui règlera le problème par des politiques salvatrices.
- Les écologistes veulent que la population ait peur du réchauffement puisque cela leur confère de l’importance, de la visibilité et les aide à attirer des dons (qui sont utilisés pour payer des salaires de 6 chiffres aux administrateurs de ces organismes).
- Les scientifiques suivent le courant populaire, ce qui leur permet d’être publiés et d’obtenir des subventions de recherche.
- Les journalistes aiment le réchauffement puisque les choses pessimistes attirent davantage d’attention médiatique que les choses optimistes.
- Les corporations bénéficient des investissements exigés par les gouvernements pour réduire les émissions des GES.
Tant que ce cercle de copains sera sur la même longueur d’onde, la raison sera exclue du débat.
Excellent résmé de L’arguentaire des sceptiques.
Bravo et longue vie aux hommes de raisons.
Être sceptique, c’est bien. D’ailleurs, lorsqu’il y a des discussions à ce sujet en temps normal, je joue souvent moi-même le rôle du climato-sceptique.
Ici, je me lance sur un filon réchauffiste modéré. Il y a un aspect qui est en effet souvent négligé dans les positions climatosceptiques: l’enthalpie. Il est possible pour un fluide d’absorber de l’énergie sans pour autant augmenter en température. L’atmosphère peut absorber de l’humidité, l’océan peut absorber des gaz. L’atmosphère peut même augmenter en énergie tout en se refroidissant!
C’est grâce à l’enthalpie qu’un fréon liquide, pressurisé à la température de la pièce dans une can de spray-net, devient très froid au moment où on le laisse s’échapper à grande vitesse à travers une valve dans un atmosphère à basse pression. En effet, l’enthalpie est une mesure de l’énergie totale d’un fluide, c’est à dire: énergie interne liée à la température + énergie cinétique + énergie de pression.
Je pointe donc ici sur votre explication de « combinaisons extraordinaires de phénomènes » pour justifier Frankenstorm. En effet, toute tempête est une combinaison extraordinaire de petits coups de vents. Le fait est que dans un fluide en augmentation d’enthalpie, ces combinaisons sont statistiquement susceptibles de survenir plus souvent. Les pluies, les grands froids, les tempêtes, etc.
Mentionnons ici que votre graphique sur les tornades ne départit pas les classes F3, F4 et F5. Il est donc impossible strictement à partir de ce graphique de confirmer qu’il n’y a pas augmentation de tornades F5 comparé aux tornades F3.
Même chose au niveau de votre graphique au sujet des ouragans et des typhons: même si la fréquence semble normale, la force de chaque tempête est possiblement en augmentation.
Malgré toutes ces appréhensions et la crainte qu’on peut avoir, il n’est effectivement pas possible de prouver que l’humain est à l’origine de l’augmentation d’enthalpie.
La seule conclusion plausible à mes yeux, c’est qu’il revient à chaque famille de prendre des décisions consciencieuses face à ces risques, en choisissant un lieu d’habitation présentant moins de risques face aux tempêtes et en préconisant des solutions de consommation qui sont moins susceptibles d’être perturbés si (ou quand) des changements climatiques surviennent.
Votre billet est tres long. 2 points pour l’instant :
1- la fameuse « pause », personne de sérieux ne peut y croire. Dire qu’il n’y a pas d’evidence statistique de réchauffement depuis 1998 est techniquement exact, mais c’est totalement faux si vous prenez 1997 ou 1999 ou toute autre année. C’est du cherry-picking totalement fallacieux et indigne de quiconque se prétendant scientifique.
2-Le lien sur le réchauffement explique à 95% par les taches solaires : si c’etait vrai ce serait le scoop. Je ne vois nulle part cette « decouverte » reprise par d’autres auteurs. Regardons-y de plus pres : c’est un blog (pas un papier publié et revu par les pairs) écrit par un mechanical engineer. Mon premier réflexe a été de vérifier par moi-même : ca donne ca
http://www.woodfortrees.org/plot/sidc-ssn/from:1975/plot/wti/from:1975/scale:200/offset:50
Je n’y vois aucune corrélation whatsoever.
Malheureusement cette base de donnees ne propose pas de données des taches solaires avant 1978. Pour les courageux, les données depuis 1700 sont disponibles ici
http://sidc.oma.be/silso/datafiles
A l’oeil nu on voit bien que le nombre de taches solaires est cyclique de période environ 11 ans, je compte 28 pics en 310 ans. Or le graphe des températures moyennes de 1700 n’a RIEN de cyclique. Je retourne sur le blog en question : le facteur des taches n’est pas pris tel quel, mais intégré dans le temps. C’est du bidouillage statistique évident. Comment pouvez-vous citer une telle source ? C’est indigne de vous. Avez-vous seulement lu ce blog ?
1) C’est évident qu’on peut faire du cherry picking, mais la tendance est quand même que depuis 2002, il n’y a définitivement aucun réchauffement. Et « techniquement », comme vous dites, si on compare janvier 1995 et janvier 2014, on remarque que la température n’est pas en augmentation significative en dehors des anormalités comme le El Niño : http://woodfortrees.org/plot/wti/from:1995.0/to:2014.0
2) Vous avez mal lu. Il parle d’une intégrale de l’énergie solaire pour mesurer le momentum plutôt que l’énergie seule. Il n’a jamais mentionné seulement l’énergie solaire. La corrélation est plus forte maintenant : http://woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/mean:30/normalise/plot/sidc-ssn/offset:-40/integral/normalise
3) Si on prend votre même graphique, on remarque aussi que depuis 1995, l’océan comme la terre ne se réchauffent plus : http://www.woodfortrees.org/plot/hadsst2gl/from:1995/plot/rss-land/from:1995
4) On vient d’apprendre aussi que le niveau de l’eau augmente moins vite que prévu. Je ne suis pas un expert, mais il me semble que la chaleur fait prendre de l’expansion aux molécules. Donc si la chaleur allait vraiment se cacher au fond des océans, (donnée qui n’est pas vraiment disponible encore et c’est la théorie la plus probante pour le hiatus) le niveau de l’eau devrait augmenter anormalement plus vite ? Il y a plusieurs facteurs, mais reste que ce serait un indice déjà probant, mais il n’est pas là du tout.
Mon impression c’est que c’est difficile de démêler tout cela. L’effet-de-serre c’est un phénomène réel : la planète Vénus n’est pas la plus chaude du système solaire pour rien. Mais notre atmosphère et l’autorégulation du climat terrestre semble plus complexe et plus difficilement modélisable qu’on le pense. Et le réchauffement climatique est clairement moins meurtrier que bien d’autres problèmes sur Terre. Je suis pas sûr qu’en paniquant et qu’en détruisant notre économie pour repousser le réchauffement de quelques jours sur une décennie, qu’on va être gagnant…
Bonjour etagrats, merci de votre réponse.
1 et 3- Je me devais de dépoussierer mes vieux cours de stats.
Time series des températures, source http://www.ncdc.noaa.gov/cag/time-series/global, échantillon depuis 1995
regression lineaire (avec R, le logiciel de stats)
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
time 0.012940 0.003371 3.839 0.00120 **
C’est donc significatif, avec une chance sur 800 (=1/.00120) d’être purement le fruit du hasard. Réchauffement de .01294 degré par an.
Notez qu’avec du cherry-picking, on commencerait en 1997 (le pic sur mon échantillon) et on obtiendrait
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
time 0.008473 0.003456 2.452 0.0261 *
c’est-à-dire un réchauffement plus lent et pas vaiment significatif (une chance sur 40 seulement)
Pas le temps de répondre aux autres points pour l’instant.
Je suis d’accord avec vous qu’il ne sert à rien de paniquer (ni de vouloir emprisonner les sceptiques), mais il est important de regarder la réalite en face, et d’accorder des credits à la recherche.
J’aime bien utiliser Wood for Trees parce que c’est un agrégat de plusieurs satellites de la NOAA, de la NASA et du Met Office. Pis votre graphique de la NOAA ne calcule seulement que les mois de septembre, il oublie les 11 autres mois de l’année sur tout le centenaire. Mais le point reste surtout que depuis 1995, la montée des températures est bien moins importante que calculée et prédite par les modèles. Puis depuis 2001-2002, la température n’augmente définitivement plus et on pourrait même dire qu’elle descend un peu. Minarchiste a raison avec l’intensité et le nombre de tornades/ouragans qui n’augmentent pas. La montée du niveau de l’eau est moins importante que prévu. La fonte des glaciers ne semble prendre aucune accélération et depuis quelques années l’Antarctique voit une augmentation de sa glace.
Il me semble que depuis le nouveau millénaire, tout semble un peu moins dramatique qu’on le pensait. Plusieurs théories émergent aussi. Il y a eu les tâches solaires, le GIEC a répondu c’est vrai mais pas plus responsable que 10-20% du réchauffement. Ensuite il y a eu la théorie des rayons cosmiques, le GIEC a répondu c’est vrai mais pas plus que 10-20%. En tout cas, il me semble qu’on a peut-être juste surestimé le rôle du CO2 dans tout cela et qu’on a sous-estimé le pouvoir autorégulateur terrestre. Ce qui est certain c’est que les modèles climatiques (qui en ce moment dirigent nos politiques et nos prédictions) ont échoué. On oublie aussi les coûts des mesures de réduction de gaz-à-effet de serre. Le problème je trouve qu’il est plus là : suivre des modèles qui échouent grandement pour implémenter des politiques destructrices de richesse.
Le réchauffement des océans : vous copiez UNE PARTIE du graphe dans le lien ci-dessous, page 17.
Cliquer pour accéder à Energy_Imbalance_OHC_v6_ss.pdf
Ce que vous avez copie est la TENDANCE (=le coefficient de régression linéaire) qu’il faut donc comparer avec 0 (0 ca réchauffe). Or votre graphe n’est pas bien éloquent : c’est en réalite la version intégrée qu’il faut regarder : vous omettez volontairement la partie supérieure du graphe où l’on voit clairement un réchauffement.
Encore une fois faites-vous votre propre idée : voici un graphe comparant la temperature de l’air et celle des océans : les deux montrent un réchauffement
http://www.woodfortrees.org/plot/hadsst2gl/from:1975/plot/rss-land/from:1975
Enfin, Hockey Schitck cite un lien vers J. Curry. Je suis allé voir ce qu’elle y dit.
« All in all, I don’t see a very convincing case for deep ocean sequestration of heat. »
Donc elle ne prouve pas l’absence de réchauffement, ne quantifie rien du tout
(c’est une opinion subjective, donc scientifiquement inattaquable), elle dit juste que les courbes publiées ne suffisent pas a la convaincre. Tres habile.
Allez voir la tête des graphes : tous montrent un réchauffement des océans, sauf un qui voit une légere baisse dans 2 océans et un réchauffement dans les 2 autres.
http://judithcurry.com/2014/01/21/ocean-heat-content-uncertainties/
Mais le téléphone arabe du blog qui cite un blog qui cite une climatologiste a fait son travail : un doute est devenu une réfutation.
@SL
« Or votre graphe n’est pas bien éloquent : c’est en réalite la version intégrée qu’il faut regarder : vous omettez volontairement la partie supérieure du graphe où l’on voit clairement un réchauffement. »
Encore une fois, tel qu’expliqué dans mon article, je ne prétend pas qu’il n’y ait pas de réchauffement. Ce dont il est question est plutôt l’ampleur du réchauffement, ses causes et ses conséquences.
Pour mesurer l’ampleur du réchauffement, il faut analyser les tendances, pas les valeurs absolues.
Ceci dit, il ne vous suffit pas de faire un graph entre températures et taches solaires pour analyser cette hypothèse. Il faut un modèle plus complet; c’est ce que fait Pangburn.
Peu importe ses qualifications, je ne vois pas en quoi son modèle serait plus ou moins valide que ceux utilisés par le GIEC, d’autant plus que ceux-ci ont échoué. Ce que cela démontre est qu’il est facile de créer des modèles qui représentent bien le passé, mais cela ne signifie pas que ces modèles soient efficaces pour faire des prévisions alarmistes sur le futur.
Bonjour Minarchiste,
« Ce dont il est question est plutôt l’ampleur du réchauffement, » oui, d’accord.
» il faut analyser les tendances » ce n’était pas tout-à-fait mon argument. Je remarquais que les graphes sont présentés de manière inhabituelle. Le graphe est relativement plat, beaucoup de lecteurs l’interpréteront comme « pas de réchaufffement » alors qu’en réalite c’est un graphe montrant le coefficient, et donc sa forme importe moins, il faut surtout regarder si le coefficent est >0 ou <0. Le graphe au-dessus (page 18- j'avais dit 17 mais c'est 18) est bien plus clair et la courbe monte nettement. C'aurait été nettement plus clair. Voilà, c'est juste du marketing. Comme dire que ça coûte 9.99 au lieu de 10. En pratique c'est la même chose mais 9.99 effraie moins la populace.
" Il faut un modèle plus complet; c’est ce que fait Pangburn." Bon sang, il ne fait AUCUN modèle de rien du tout. C'est une bête régression linéaire, avec un terme correctif en T^4 (loi de Stefan). C'est à la portée de n'importe qui. En plus je le suspecte fortement de faire du cherry-picking.
"Peu importe ses qualifications" C'est au contraire fondamental !! N'importe qui peut publier n'importe quoi sur internet. Citer cette source comme une preuve n'est pas du tout rigoureux. D'un côté des milliers de scientifiques, le GIEC. De l'autre un bloggueur sans qualification spéciale : il est incroyable qu'on puisse croire un bloggueur plutot que la communauté scientifique!! La qualité des sources est une question primordiale, vous ne pouvez pas l'éluder !!
Minarchiste, vous etes libéral comme moi : le marché a horreur du vide. S'il y a de la demande quelque part, un entrepreneur va tôt ou tard monter une affaire pour satisfaire cette demande et gagner de l'argent. Si cette personne disait vrai, il y aurait tôt ou tard un chercheur compétent pour se dire "tiens mais c'est pas bête son truc" et lancer l'idée dans des revues peer-reviewed. Ou bien Pangburn l'aurait fait lui-meme. Au lieu de proposer un blog, il aurait mis un lien vers son papier. Or, aucune trace de cette idée dans les revues. (du moins pas sous cette forme)
Les climato-sceptiques se vantent d'être sceptiques, fort bien, mais accueillent n'importe quel blog sans aucun esprit critique, comme si c'était une preuve irréfutable. Rien ne vous gêne dans cette incohérence évidente ?
Réponse a etagrats
– J’ai pris des données que je peux récupérer en CSV pour les analyser. Je n’ai pas reussi à récupérer les « time series » de WoodforTrees.
– En Arctique, la surface baisse à un rythme 2 ou 3 fois plus rapide que l’augmentation au sud. Et il faut relativiser la progression de la banquise en antarctique parce que même si la surface augmente, la masse de glace/neige baisse, comme si on étalait de la confiture. Source GIEC AR5 cidessous
_The average rate of ice loss from the Antarctic ice sheet has likely increased from 30 [–37 to 97] Gt yr–1 over the period
1992–2001 to 147 [72 to 221] Gt yr–1 over the period 2002 to 2011.
_It is very likely that the annual mean Antarctic sea ice extent increased at a rate in the range of 1.2 to 1.8% per decade
(range of 0.13 to 0.20 million km2 per decade) between 1979 and 2012.
_The annual mean Arctic sea ice extent decreased over the period 1979 to 2012 with a rate that was very likely in the
range 3.5 to 4.1% per decade (range of 0.45 to 0.51 million km2 per decade),
On s’égare…
Revenons à cette theorie que 95% des variations de température s’expliquent par l’intégrale des taches solaires. J’ai refait la régression chez moi et … c’est assez juste : c’est un facteur qui explique très bien la courbe des températures. J’ai personnellement 75% de R^2 et pas 95%. Les résidus laissent apparaitre une tendance, donc il manque d’autres facteurs explicatifs. Ensuite j’ai ajouté le CO2 [et j’ai réduit l’echantillon à 1959-2013 parce que je n’ai pas de time series de CO2 antérieure a 1959] et là le CO2 c’est LE facteur qui explique tout : l’integrale des taches solaires ne sert plus à rien.
L’integrale des taches solaires c’est une courbe qui ne peut que monter, donc qui est très proche du facteur T (le temps) avec des subtilités dues aux fréquences de 11 ans, Quand on a une courbe de température qui augmente c’est normal de trouver une corrélation. Je veux juste prouver qu’il s’agit là de très médiocres utilisations des stats : il y a une avalanche de facteurs possibles pour une seule courbe de température. Il est évident qu’on peut trouver toutes sortes de modèles linéaires qui vont expliquer 95% ou davantage
L’intégrale du nombre de taches solaires suppose que l’activité solaire il y a 200 ans est un facteur pour expliquer le climat actuel : hypothèse invraisemblable.
La thèse de ce blogger n’est reprise NULLE PART.
Moi aussi je n’ai pas trouvé beaucoup de références vers cette théorie, c’est d’ailleurs pourquoi je ne suis pas entièrement convaincu. La seule chose que je peux dire de plus c’est que sa formule comprend très clairement des coefficients pour compenser pour la radiation de la planète (perte d’énergie). Donc non, l’énergie d’il y a 200 ans n’est pas toute conservée avec sa formule. Le « b » c’est la capacité thermique de la Terre, c’est cela qui fait compenser pour la perte d’énergie. C’est d’ailleurs pour cela que sa formule peut démontrer une baisse significative des températures entre l’an 1600 et 1700 : http://goo.gl/asgkm4. C’est pour cela aussi qu’avec les prédictions de la NASA sur les tâches solaires à venir, sa formule prédit une baisse des températures pour les prochaines décennies.
Lui il dit que la corrélation est de 95%, mais vous dites que c’est 75%. Peut-importe qui a raison, vous dites après que le CO2 est « LE » facteur explicatif. Le problème fondamental avec votre théorie reste le même : le CO2 continue d’augmenter exponentiellement depuis 1995 et la température n’a pas suivie. Comment vous pouvez dire que c’est « LE » facteur explicatif ? Il y a clairement autre chose dans le portrait qu’on n’a pas encore déterminé. Peut-être les océans, peut-être le « global dimming » … je ne sais pas … mais il manque quelque chose quelque part.
Bonjour etagrats
Faisons une premiere régression lineaire : les anomalies de température en fonction des taches solaires (« sun ») et de l’intégrale des taches solaires (« intsun »). Echantillon depuis 1959 (parce que mes données sur le CO2 ne commencent qu’à cette date)
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
sun 9.636e-05 3.267e-04 0.295 0.769
intsun 1.857e-04 1.396e-05 13.298 |t|)
sun 3.985e-04 3.009e-04 1.324 0.191305
intsun -7.797e-05 6.971e-05 -1.119 0.268594
co2 1.245e-02 3.238e-03 3.844 0.000337 ***
Multiple R-squared: 0.8262, Adjusted R-squared: 0.816
Le facteur CO2 explique très bien le réchauffement (une chance sur 3000 d’etre le fruit du hasard), le facteur intégral de sunspots n’est plus du tout significatif.
Pourquoi un facteur remplace-t-il l’autre ? Parce que les 2 courbes (intégrale de sunspots et co2) ont la même tête, fortement croissante dans le temps.
Comment utiliser les stats à ses fins ? On fait des tas de regressions sur plein de facteurs et on ne parle que de celles qui vont dans le sens qu’on aime.
Il vaut mieux s’abstenir de prendre ses infos dans des blogs douteux tenus pas des amateurs. Il y a en revanche des scientifiques sceptiques qui tiennent des blogs, la c’est plus serieux.
Et 2014 s’annonce helas comme un record de chaleur. A confirmer.
Pour les delires de persecution scientifique, Galilee seul contre tous, je-suis-le-seul-a-le-dire-donc-j’ai-forcement-raison, lire ce qui suit, c’est tres instructif
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/10/01/les-negationnistes-du-sida-repassent-a-lattaque/
http://rue89.nouvelobs.com/2011/06/30/le-sida-nexiste-pas-le-vih-aussi-a-ses-theories-du-complot-211582
Cheers
Zut, error de copier-coller dans le post precedent
Faisons 2 regressions lineaires
Premiere regression : nb de taches + integrale du nb de taches : c’est la these de Pangburn, on trouve que l’integrale du nb de taches est extremement significatif, et explique 77.5% du phenomene de rechauffement.
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
(Intercept) -8.473e-01 9.021e-02 -9.392 8.65e-13 ***
sun 9.636e-05 3.267e-04 0.295 0.769
intsun 1.857e-04 1.396e-05 13.298 |t|)
(Intercept) -3.653e+00 7.343e-01 -4.975 7.81e-06 ***
sun 3.985e-04 3.009e-04 1.324 0.191305
intsun -7.797e-05 6.971e-05 -1.119 0.268594
co2 1.245e-02 3.238e-03 3.844 0.000337 ***
Multiple R-squared: 0.8262
Qu’est-ce qu’on decouvre ? Le CO2 est significatif mais l’integrale du nb de taches plus du tout !!!
Pourquoi un facteur remplace-t-il l’autre ? Parce que les 2 courbes (intégrale de sunspots et co2) ont la même tête, fortement croissante dans le temps.
Comment utiliser les stats à ses fins ? On fait des tas de regressions sur plein de facteurs et on ne parle que de celles qui vont dans le sens qu’on aime.
Il vaut mieux s’abstenir de prendre ses infos dans des blogs douteux tenus pas des amateurs. Il y a en revanche des scientifiques sceptiques qui tiennent des blogs, la c’est plus serieux.
Et 2014 s’annonce helas comme un record de chaleur. A confirmer.
Pour les delires de persecution scientifique, Galilee seul contre tous, je-suis-le-seul-a-le-dire-donc-j’ai-forcement-raison, lire ce qui suit, c’est tres instructif
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/10/01/les-negationnistes-du-sida-repassent-a-lattaque/
http://rue89.nouvelobs.com/2011/06/30/le-sida-nexiste-pas-le-vih-aussi-a-ses-theories-du-complot-211582
Cheers
Comme j’ai dit je suis d’accord que c’est pas nécessairement la meilleure référence. Dan Pangburn c’est rien qu’un ingénieur mécanique et il n’a rien de « peer-viewed ». Ça ne diminue pas sa crédibilité pour autant, mais c’est certain que ça ne l’aide pas. En tout cas, je ne sais pas où vous avez pris vos données et si vous prenez réellement sa formule complète dans vos calculs, mais l’avenir nous le dira rapidement, car sa formule prédit une baisse des températures d’ici 2020.
Mon scepticisme vient surtout du fait que cette science du climat devient trop politisée. Quand il n’y a plus de débat en science, ce n’est plus de la science. On dirait qu’on veut nous faire peur et éviter le débat. Dès qu’on pose des questions et qu’on émet juste quelques réserves, on devient automatiquement marginalisé et labellisé. Je fais juste me rappeler de mes livres du secondaire, où on montrait des tremblements de terre et des tsunamis dans les conséquences catastrophiques du réchauffement. Les médias sont très friands de ce genre d’images aussi. On se fait carrément « brainwasher » pour craindre et avoir peur avec du gros sensationnalisme. Ce climat de peur pousse les gouvernements ensuite à prendre des décisions extrêmes puis complètement irrationnelles et ridicules. L’autre facteur de mon scepticisme c’est qu’on peut bien critiquer Dan Pangburn, mais comment on peut donner plus de crédibilité au GIEC quand leurs prédictions et modèles ont lamentablement échoués ? Ils prédisaient une accélération du réchauffement, mais depuis fin 1990, il n’y a juste plus de réchauffement. Le CO2 n’est clairement pas le seul facteur…
En passant, tout semblait indiquer l’arrivée d’un El Niño pour cette année. Donc il ne faut quand même pas capoter si on fait des records, c’est un phénomène naturel qui arrive tous les 10 ans. Et pour l’instant on ne semble même pas atteindre les records de 1998 de toute façon.
Sur le consensus scientifique a 97%, lisez la réponse de Cook à Tol
Cliquer pour accéder à 24_errors.pdf
le point 17 : comme Tol a accusé Cook d’avoir bricolé ses donnees, Cook demande aux auteurs des papiers publiés leur propre évaluation (sceptique/rechauffiste/neutre). Le résultat est … 97% de réchauffistes.
1200 scientists rated
their own papers.
Among papers self-
rated as stating a
position on AGW,
97.2% endorsed the
consensus
Brillante contre analyse, en France le courant réchauffiste est d’autant plus fort qu’il sert indirectement les intérêts du lobby nucléaire.
Le réchauffement climatique est devenu une justification à postériori de l’industrie nucléaire ( comme avait commencé à le faire Mme TACHER au royaume-uni dans les années 80)
Mon avis c’est qu’avec le climat certains scientifiques surfent sur la vague, faute d’avoir pu démontrer leur compétence par les voies académiques classique (qui sont longues et difficiles) avec le suprême avantage que lorsqu’on se sera rendu compte qu’ils nous ont trompé (en 2100) ils seront tous morts! Magique non?
tres bon résumé