Une étude publiée en février 2014 par le FMI (Ostry, Berg, Tsangarides ou OBT 2014) fait jaser depuis quelques semaines puisqu’elle vise à démontrer que les inégalités nettes de revenus ont un effet négatif sur la croissance économique, mais pas la redistribution jusqu’à un certain seuil.
Leur hypothèse est que les inégalités élevées engendrent de l’instabilité politique qui nuit au climat d’investissement, et que la précarité des pauvres (mauvaise santé et éducation) les rend indisponibles comme main d’oeuvre aux entreprises, et les empêche d’obtenir le capital pour démarrer une petite entreprise. Ces effets pervers auraient un impact négatif sur la croissance économique à moyen terme.