“The Anti-Capitalistic Mentality”, Ludwig von Mises, 1956, 122 pages.
Dans ce petit essai, Mises explique brillamment les raisons pour lesquelles le capitalisme est si détesté et/ou méprisé par la société ou certains groupes qui la composent.
À entendre les gens, certaines choses vont bien « en dépit du capitalisme », alors que tout ce qui va mal est « causé par le capitalisme ». Pourtant, les nations qui sont les plus riches aujourd’hui sont celles qui ont mis le moins d’obstacles à la libre entreprise et au capitalisme.
Mises commence par introduire le concept de “consommateur souverain”. Dans un système de libre-marché, ce sont ultimement les consommateurs, par leurs achats, qui déterminent ce qui doit être produit, en quelle quantité et en quelle qualité. Les entreprises, si elles veulent faire des profits, doivent servir les masses le plus efficacement possible, sinon elles sont évincées du marché.
Dans une économie libre, rien n’est acquis. Si un entrepreneur n’investit pas dans les lignes de production des biens demandés par le public de façon à ce que ces biens soient produits à coût concurrentiel, il fera des pertes et érodera son capital. Conséquemment, dans une économie capitaliste, ce sont véritablement les consommateurs souverains qui contrôlent les moyens de production.
Par ailleurs, les consommateurs sont les mieux placés pour savoir ce qu’ils veulent en fonction de leurs préférences. Ils n’ont pas besoin d’un gardien – le gouvernement – pour leur imposer des restrictions. Ils n’ont pas besoin d’être protégés d’eux-mêmes par des bureaucrates.
Contrairement aux aristocrates, les entrepreneurs capitalistes s’enrichissent en subvenant aux demandes des consommateurs. Le capitalisme est une forme de méritocratie dans laquelle les meilleurs sont récompensés. Cela crée une forme d’envie et d’humiliation de la part de ceux qui ont échoués. Plutôt que d’avouer leur infériorité, ceux-ci se mettent alors à chercher un bouc-émissaire : le système. Ils se mettent alors à détester le système qui ne les a pas récompensés à la mesure de leur potentiel ou de ce qu’ils croient être leur potentiel. Ils se mettent aussi à faire la promotion d’un système plus égalitaire, au sein duquel leur infériorité serait dissimulée et ne leur empêcherait pas d’atteindre les plus hautes sphères de la société. C’est souvent de cette manière que la mentalité anti-capitaliste s’implante dans la population.
Selon Mises, la majeure partie de l’amélioration de la productivité de la main d’oeuvre des dernières décennies a résulté de l’accumulation et de l’amélioration du capital productif de l’économie. Pour Mises, le seul moyen d’améliorer les conditions de vie d’une société est d’accélérer la croissance du capital accumulé, à une vitesse supérieure à la croissance de la population. Plus il y de capital par habitant, plus la production par habitant sera élevée et plus le niveau de vie sera élevé. Et c’est le capitalisme qui permet une telle accumulation de capital productif.
Aux dires de Mises, l’innovation technologique en elle-même est insuffisante pour améliorer la qualité de vie des masses. Pour que ces innovations puissent être mises au travail et produire des biens pour la population, il faut que du capital soit investit. Pour cela, il faut de l’épargne et pour qu’il y ait le plus d’épargne, il faut que le système protège les droits de propriété des individus contre la confiscation étatique.
Pour Mises, le progrès dépend donc de trois classes d’individus : les épargnants (qui engendrent le capital), les investisseurs (qui déploient le capital à bon escient) et les entrepreneurs (qui élaborent de nouvelles méthodes plus efficaces d’emploi du capital). Les actions de ces trois classes d’individus engendrent des progrès dans la quantité et la qualité des biens produits, lesquels bénéficient à l’ensemble des autres individus.
D’ailleurs, Mises relate une observation fort intéressante. L’augmentation des salaires ne dépend pas seulement de la productivité des travailleurs concernés, mais bien de l’augmentation de la productivité marginale du travail en général. Qu’est-ce que cela signifie? Au cours des dernières décennies, la productivité des barbiers ne s’est pas vraiment améliorée. Pourtant, les salaires réels des barbiers ont nettement augmenté. Comment cela est-il possible? Parce que la productivité des autres travails que le barbier pourrait effectuer a grandement augmenté, par exemple travailler dans une usine d’assemblage d’avions, où la robotique a permis de multiplier la valeur produite par travailleur. L’employeur du barbier rend un travailleur indisponible à l’assemblage d’avions; il doit donc lui verser un salaire équivalent à la hausse additionnelle de production qu’il générerait s’il travaillait à l’usine. Ainsi, le salaire du barbier doit refléter la productivité marginale des autres occupations que ce travailleur pourrait remplir. C’est entre autres de cette façon que les bienfaits du capitalisme sont répartis à l’ensemble de la société. L’impact sur les salaires de la hausse de la productivité causée par les investissements en capital dépasse largement les limites de l’entreprise ou de l’industrie concernée.
Le capitalisme est aussi détesté parce qu’on lui attribue toujours la responsabilité des crises économiques, des dépressions et du chômage. Pourtant, ces malencontreux phénomènes sont plutôt le résultat des actions des gouvernements qui étouffent le progrès du capitalisme par leurs politiques destructrices.
Pour Mises, il n’y a pas de système “mixte” entre le capitalisme et le socialisme. Ce système serait en fait un troisième système, différent des deux autres et il doit être évalué comme tel. Pour lui, cette troisième voie, soit l’interventionnisme étatique, ne combine pas le meilleur des deux autres comme certains semblent le croire. Ce n’est qu’une autre forme de coercition étatique.
Mises explique la pauvreté de certaines nations (Europe de l’Est, Afrique, Asie) en mentionnant qu’elles n’ont jamais affiché la bannière de la liberté, qu’elles n’ont jamais défendu les droits des individus contre le pouvoir des planificateurs, qu’elles n’ont jamais remis en question les actions arbitraires des despotes. Conséquemment, elles n’ont jamais pu établir un cadre légal qui aurait pu protéger le patrimoine des citoyens contre la confiscation des tyrans. Au contraire, aveuglés par l’idée que la richesse des riches est la cause de la pauvreté des pauvres, tous ont approuvé l’expropriation des entrepreneurs par les gouvernants. Ainsi, l’accumulation du capital a été limitée et ces nations ont dû se priver de tous ces bienfaits produits par l’investissement du capital. Ces nations ont par contre hérité d’une bureaucratie oligarchique, une classe privilégiée qui parasite l’économie et tue son dynamisme.
Selon Mises, le changement est une force fondamentale et essentielle de la vie. C’est grâce au changement que nous évoluons et nous améliorons. Cependant, le changement altère la condition de vie et le bien-être des gens en les forçant à s’adapter. Il chambranle les intérêts acquis et menace ceux qui cherchent à maintenir le statu quo à leur avantage. Il dérange ceux qui s’accrochent à des idées inertes, qu’ils croient immuables et orthodoxes. En ce sens, l’anti-capitalisme est pour Mises une forme de résistance aux changements nécessaires à l’avancement de la société.
Certaines des sections de ce livre sont moins intéressantes et/ou désuètes, mais dans l’ensemble c’est un ouvrage bien intéressant et très bien écrit.
Merci pour cet excellent résumé .Mises s’appproche a mon avis d’un notion essentielle ;une réalité par trop souvent niée par de « grands théoriciens »..
Tout d’abord une observation : si les USA ont des problèmes économiques , ce n’est pas a cause du capitalisme , mais au contraire en raison du non respect des principes qui ont fait sa force dans le passé, lesquels se rapprochaient d’une forme de capitalisme , ce serait un long chapitre..Disons simplement que , entre autres inepsies ,le renflouement des banques et la participation de l’état dans GM ne relèvent pas vraiment du capitalisme !
Je crois que l’erreur des anticapitalistes est de considérer le capitalisme comme une doctrine .
Un objectif est commun a tous les théoriciens de gauche ou de droite : s’éloigner du moyen-âge,de la féodalité, de l’esclavage ,des monarchies et des régimes totalitaires ,ou qui ont marqué l’histoire humaine.
Si nous poussons un peu l’analyse, le capitalisme est une forme d’adaptation du système politique et social a la nature humaine , laquelle a été , est , et sera toujours en général orientée vers l’accumulation individuelle de profit et de richesses.Mieux structurer une forme de capitalisme libéral pour le bénéfice du plus grand nombre possible aura bien plus de chances de succès que de tenter d’imposer un socialisme , belle théorie qui tôt ou tard sera démolie par en premier lieu tous ceux qui seront en position de pouvoir, puis par les citoyens eux -mêmes ..Les exemples ne manquent pas !!
Autant alors choisir un systême qui ne sera pas voué a l’échec ..
Jean-Yves
La plus grande tragédie des économies modernes occidentales est de considérer que lorsqu’un homme est ou devient pauvre, c’est toujours la faute du système. Jamais de la sienne. Qu’un homme devienne riche, ce n’est pas non plus de sa faute, alors. C’est le système qui est injuste. C’est le système qu’il faut réformer.
À partir de là, les individus se préoccupent moins de réussir par eux-mêmes. Ils comptent désormais s’enrichir avec l’appui de l’Etat.
Aujourd’hui ce n’est pas le consommateur qui demande aux fabricants de lui fournir ce qu’il désire, c’est bien le contraire qui est vrai. L’entreprise crée le désir par la publicité. Le « consommateur souverain », vous n’êtes pas sérieux tout de même ?
Ce M. Mises n’a plus aucune pertinence, je crois même qu’il n’en a jamais eu. Comment pouvez-vous embarquer la-dedans. Ça dépasse l’entendement.
La publicité peut inciter à l’achat, pour la simple ou seule découverte d’un produit nouveau. Mais les gens qui travaillent dans le marketing le savent mieux que vous : une publicité pour un mauvais produit est de l’argent jeté par la fenêtre.
Un mauvais produit ne peut pas fidéliser la moindre clientèle. Aussitôt le produit découvert et goûté « grâce » à la publicité, les préférences individuelles s’expriment aussitôt… vers les produits de qualité.
Ne montrez pas une info pub de P90x à Réjean.
Il ressent immédiatement un besoin incontrôlable de faire de l’exercice et se rue sur sont téléphone pour en commander un! Et quelques semaines plus tard il ne s’en sert plus…
Ha zut! Il s’est encore une fois fait avoir par ces méchants capitalistes qui lui crée des désirs! Foutu système, pourquoi l’État n’interdit-il pas ces maudites infopubs pour nous protéger.
Chaque fois que je pense que Réjean à atteint le bas fond de l’idiotie il trouve le moyen de creuser plus bas, c’est incroyable, ce n’est pas possible qu’il pense vraiment ce qu’il écrit.
Ça me rappel un épisode des Simpson ou Homer s’arrêtait sur l’autoroute pour lire les panneaux et aller ensuite tout acheter.
Voici ma réponse à votre dernier commentaire à propos des heures de travail. Il semble que vous avez bloqué la possiblité de répondre :
Je n’ai jamais mentionné, promulgué, encouragé, défendu le « socialisme ». À aucun moment dans cette discussion il n’a été question de cela. On a quand même le droit de le critiquer votre foutu capitalisme, votre idéal. La dictature de Staline n’a rien à voir avec le « socialisme ». Tout le monde sait cela. D’ailleurs tout projet en ce sens est vite saboté par le complice de la sainte entreprise capitaliste : l’État (ex. Cuba, Alliende, et probablement beaucoup d’autres saboté en secret).
Vous cherchez encore des portes de sortie pour vous défiler et ne pas reconnaître qu’il fut nécessaire de promulger des lois pour limiter la durée de la journée de travail avant que toute la population ouvrière de l’Angleterre ne soit décimé.
On peut bien vouloir, mais il faut en avoir le pouvoir : l’ouvrier anglais aurait bien voulu envoyer paître le criminel-esclavagiste-capitaliste qui l’exploitait, et s’en aller vivre chez lui en paix, mais le pouvait-il ? Bien sûr que non. Et vous dites sans rire « Dans un système capitaliste, tout le monde peut le faire. » Comment ne pouvez-vous reconnaître que c’est faux, un mensonge inqualifiable ! Mais vous continuez à l’affirmer tout de même pour sauver l’idéologie.
Je viens de comprendre un des dogmes de la religion libertarienne : le soi-disant « vrai » capitalisme. Il semble que le philosophe dont s’inspirent les gourous Hayek et Mises est Platon et son culte métaphysique des Idées. Le vrai capitalisme, c’est l’Idée platonicienne de ce mode de production. Le capitalisme concret, réel serait une mauvaise application de l’Idée du capitalisme, Idée qui se trouve dans l’au-delà du monde, le monde imaginaire des Idées. Hayek et Mises auraient réussi à sortir de la caverne où l’on ne voit que les ombres de la réalité. Ils auraient été illuminés alors par l’aveuglante lumière de l’Idée du capitalisme. Eux seuls savent de quoi a l’air le « vrai » capitalisme. Ils écrivent des livres pour annoncer la bonne nouvelle. Prions pour Hayek et Mises les sauveurs du monde.
Les fabricants stimulent le désir pour leurs produits, ils créent de nouveaux besoins pour produirent toujours plus et pour que l’on consomment toujours plus. Si nous sommes en train de nous enterrer vivants sous une montagne de marchandises, c’est là le résultat de l’action des fabricants. La publicité n’est pas là pour nous informer mais pour nous stimuler à acheter, à consommer. Seul l’éducation pourrait peut-être nous aider à nous en sortir. L’ignorance est l’arme des puissants, on sait bien cela. Résultat : montagne de déchets, destruction de l’environnement, enrichissement des fabricants, endettement des consommateurs. Le » consommateur souverain » quelle farce. Un peu de jugeotte M. bobjack.
Réponses pour la connivence :
Je n’ai jamais mentionné, promulgué, encouragé, défendu le « socialisme ». À aucun moment dans cette discussion il n’a été question de cela. On a quand même le droit de le critiquer votre foutu capitalisme, votre idéal. La dictature de Staline n’a rien à voir avec le « socialisme ». Tout le monde sait cela. D’ailleurs tout projet en ce sens est vite saboté par le complice de la sainte entreprise capitaliste : l’État (ex. Cuba, Alliende, et probablement beaucoup d’autres saboté en secret).
Vous cherchez encore des portes de sortie pour vous défiler et ne pas reconnaître qu’il fut nécessaire de promulger des lois pour limiter la durée de la journée de travail avant que toute la population ouvrière de l’Angleterre ne soit décimé.
On peut bien vouloir, mais il faut en avoir le pouvoir : l’ouvrier anglais aurait bien voulu envoyer paître le criminel-esclavagiste-capitaliste qui l’exploitait, et s’en aller vivre chez lui en paix, mais le pouvait-il ? Bien sûr que non. Et vous dites sans rire « Dans un système capitaliste, tout le monde peut le faire. » Comment ne pouvez-vous reconnaître que c’est faux, un mensonge inqualifiable ! Mais vous continuez à l’affirmer tout de même pour sauver l’idéologie.
Je viens de comprendre un des dogmes de la religion libertarienne : le soi-disant « vrai » capitalisme. Il semble que le philosophe dont s’inspirent les gourous Hayek et Mises est Platon et son culte métaphysique des Idées. Le vrai capitalisme, c’est l’Idée platonicienne de ce mode de production. Le capitalisme concret, réel serait une mauvaise application de l’Idée du capitalisme, Idée qui se trouve dans l’au-delà du monde, le monde imaginaire des Idées. Hayek et Mises auraient réussi à sortir de la caverne où l’on ne voit que les ombres de la réalité. Ils auraient été illuminés alors par l’aveuglante lumière de l’Idée du capitalisme. Eux seuls savent de quoi a l’air le « vrai » capitalisme. Ils écrivent des livres pour annoncer la bonne nouvelle. Prions pour Hayek et Mises les sauveurs du monde.
« une publicité pour un mauvais produit est de l’argent jeté par la fenêtre. »
Peut-être mais pas pour les bons, qu’est-ce qui se passe. Votre argument ne vaut un sous.
« pour la simple ou seule découverte d’un produit nouveau. » Ben oui, tout le monde sait bien que la publicité n’a d’autre but que d’informer le consommateur. Ce qui faut pas être naïf. Ou bien, vous savez que c’est faux mais vous mentez, pour sauver le dogme libertarien du « consommateur souverain ». Quelle foutaise ! N’avez-vous pas honte d’écrire de telle niaiseries ?
Je viens de comprendre un des dogmes de la religion libertarienne : le soi-disant « vrai » capitalisme. Il semble que le philosophe dont s’inspirent les gourous Hayek et Mises est Platon et son culte métaphysique des Idées. Le vrai capitalisme, c’est l’Idée platonicienne de ce mode de production. Le capitalisme concret, réel serait une mauvaise application de l’Idée du capitalisme, Idée qui se trouve dans l’au-delà du monde, le monde imaginaire des Idées. Hayek et Mises auraient réussi à sortir de la caverne où l’on ne voit que les ombres de la réalité. Ils auraient été illuminés alors par l’aveuglante lumière de l’Idée du capitalisme. Eux seuls savent de quoi a l’air le « vrai » capitalisme. Ils écrivent des livres pour annoncer la bonne nouvelle. Prions pour Hayek et Mises les sauveurs du monde.
Une publicité pour un mauvais produit est un mauvais signal envoyé au consommateur, et donc une nuisance pour la marque de fabrique du produit en question, et donc à la réputation de la firme. Dépenser des millions de dollars pour perdre ses clients, c’est clairement bien joué, hein ?
Mais à quoi, puisque les gens sont incapables de réfléchir et de penser par eux-mêmes…
Il n’est pas question de bon et de méchant dans cette histoire. Les fabricants n’ont pas le choix, s’ils ne veulent pas être éliminés. C’est vous les libertariens qui n’arrêtez pas de parler de méchanceté : l’État, les syndicats, les fonctionaires, les gauchistes. Regardez-vous un peu avant de juger les autres.
Vous n’arrêtez pas de parler de « liberté », de « volonté », « si je veux je peux » et autres « âneries », mais tout cela, c’est dans l’abstrait. On peut bien vouloir, mais il faut en avoir le pouvoir : l’ouvrier anglais aurait bien voulu envoyer paître le criminel-esclavagiste-capitaliste qui l’exploitait, et s’en aller vivre chez lui en paix, mais le pouvait-il ? Bien sûr que non. Et vous dites sans rire « Dans un système capitaliste, tout le monde peut le faire. » Comment ne pouvez-vous reconnaître que c’est faux, un mensonge inqualifiable ! Mais vous continuez à l’affirmer tout de même pour sauver l’idéologie.
lol c’est tellement imbécile comme raisonnement. Regardez, je suis Réjeannnn j’achète tout ce que je vois à la télévision, car c’est le télé qui me l’ordonneeeee je suis un pauvre esclave, parlez lentement car je suis pas vite viteeeeee. Une main invisible et des esprits malfaisant extra-terrestre vont sortir de la télévision pour me couper la tête et la donner au conseil capitalisme mondial à boufferrrr.
Taco bell, taco bell, publicité gratuite pour taco belll (bon Réjean doit être parti au Taco Bell).
Si vous n’êtes pas capable de ne pas obéir à la publicité c’est d’un thérapeute qu’il vous faut et vous êtes probablement le seul sur terre.
M. bobjack, moi au moins je raisonne, tandis que vous ! je ne vois aucun raisonnement, aucun argument, aucune réflexion. Des âneries. Mais où vous vient une si grande intelligence. Auriez-vous un doctorat en économique, ou en sociologie ? De quelle façon avez-vous accumulé vos connaissances ? Quels livres avez-vous lus ? Combien d’heures par jour consacrez-vous à l’étude et la lecture ? Avez-vous étudiez un peu la philosophie ? Kant, Nietzche, Sarte, Camus, Spinoza, Foucault ? Avez-vous étudiez Marx, Marcuse, Freud, Keynes, Jung ? Qui est votre penseur préféré ? Quel livre vous a donné le goût des études ? Quel livre vous a le plus marqué ? Lisez-vous les grands écrivains comme Tolstoï, Balzac, Marcel Proust, Jack Kerouac, Céline ? Et surtout, pourquoi discutez-vous avec quelqu’un que vous considérez comme votre inférieur, n’est-ce pas vous abaissez ?
Vous raisonnez oui ça je le vois bien, pour me sortir des trucs comme ça … Me cracher au visage serait moins insultant que de penser qu’il soit possible pour un être humain d’avaler de telles conneries, la publicité est plus forte que l’individu, non mais ….
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Mais j’avoue que la fois où vous étiez rendu à modifier des règles mathématiques, car incapable d’admettre le calcul d’une moyenne, j’ai décidé que tant qu’a nourrir un troll je vais lui servir la même bouffe empoisonnée. Quand le troll est rendu si bas, soit on l’ignore soit on lui sert la même chose. J’ai choisi B car trop peu choisissent l’option A.
De toute façon, j’ai encore du mal à croire que vous croyez ce que vous dites, je me dis qu’aucun être humain sur terre ne peut s’auto-convaincre de telle sotise. Si c’est seulement pour rire pourquoi ne pas simplement le dire, la plaisanterie était très drôle mais à un moment donné si des débats sérieux doivent avoir lieu il faut arrêter la plaisanterie.
@Réjean
Si vous continuez vos âneries, les gens vont croire que je vous ai inventé pour me servir de faire-valoir!
C’est aussi ce que disait votre ami Philippe David sur son blog, à propos de Réjean. >_<
(au passage, j'ai l'impression qu'il a disparu de la circulation. il ne blogue plus ?)
« ce sont ultimement les consommateurs, par leurs achats, qui déterminent ce qui doit être produit, en quelle quantité et en quelle qualité. »
Est-ce le consommateur-roi, cet être imaginaire, qui a demandé aux fabricants d’instaurer l’obsolescence programmée. Certains fabricants d’imprimante on installé une puce dans leur produits qui commande à la machine de cesser de fonctionner après un nombre déterminé de copies. Grâce à un bon samaritain qui a conçu un petit logiciel pour désactiver cette puce, l’objet soi-disant demandé par le petit roi prendrait le chemin du dépotoir.
Si le petit roi est si souverain et puissant que vous l’imaginez pourquoi a t-on besoin de l’office de protection du consommateur ?
« dans une économie capitaliste, ce sont véritablement les consommateurs souverains qui contrôlent les moyens de production » Wow ! Je suis confondu. C’est à se rouler par terre.
« les entrepreneurs capitalistes s’enrichissent en subvenant aux demandes des consommateurs. » Vous voulez dire que les fabricants s’enrichissent par la vente de leurs produits. L’industrie de la guerre, est-ce qu’elle s’enrichie parce que la masse demande des armes, des bombes anti-personnels, des gaz lacrymogènes. Les fabricants de prison s’enrichissent parce que les voleurs demandent des prisons.
Presque chaque phrase du résumé du livre de Mises est une absurdité totale. On pourrait critiquer chaque mot, charque virgule. Si vous, les grands savants qui êtes en possession de la vérité, aviez un minimum d’esprit critique vous seriez, comme moi mort de rire.
@Réjean
« Est-ce le consommateur-roi, cet être imaginaire, qui a demandé aux fabricants d’instaurer l’obsolescence programmée. »
La seule véritable preuve d’obsolescence programmée que j’ai vue est un fabricant qui rendait ses appareils difficiles à réparer.
Une fois que cela est bien connu, on évite la marque et c’est tout.
Les marques qui sont réputées être moins durables sont délaissées par les consommateurs et le producteur est évincé du marché (sauf si leur prix devient dérisoire).
L’obsolescence programmée est un mythe. Ce qu’on a plutôt observé est l’apparition de produits plus bas de gamme, qui dure peut-être 2 fois moins longtemps, mais qui coûtent 5 fois moins cher. Cela ne devient alors qu’un choix individuel de consommation. Et non un complot capitaliste.
« Si le petit roi est si souverain et puissant que vous l’imaginez pourquoi a t-on besoin de l’office de protection du consommateur ? »
Je ne m’en suis personnellement jamais servit. Ceci dit, l’État n’a pas l’exclusivité sur les associations de consommateurs. Au contraire, il en existe énormément qui sont venue d’initiatives privées. Pensez à l’émission J.E. par exemple. Dans d’autres pays il y a en a encore plus. Ces associations sont une bonne chose car elles réduisent l’asymétrie informationnelle et accélèrent le processus d’éviction des mauvais producteurs. Ce sont des mécanismes qui rendent le capitalisme encore meilleur.
« L’industrie de la guerre, est-ce qu’elle s’enrichie parce que la masse demande des armes, des bombes anti-personnels, des gaz lacrymogènes. »
Ouais ! Et leur principal client ce sont des gouvernements trop gros et trop puissants. Cet argument est un coup d’épée dans l’eau.
Plus le capitalisme a émergé comme système économique au cours de l’histoire, moins il y a eu de guerres. C’est un fait démontré empiriquement.
@Réjean (suite)
et en passant, une puce qui limite la vie d’un appareil, si cela n’est pas inscrit sur l’emballage, c’est de la fraude.
La fraude existera toujours, dans n’importe quel système, du capitalisme le plus pur au socialisme.
La fraude est une violation des droits de propriété.
Et comme vous le savez sûrement, la conditions première pour qu’un système capitaliste puisse prospérer est la protection des droits de propriété.
En somme, le libre-marché ne signifie pas qu’il n’y plus de lois.
Pour M. bobjack,
Pourriez-vous publier d’autres commentaires dans le même style. Car voyez-vous, il n’y a rien qui me fasse plus rire que les misérables tentatives d’intimidation d’un ado atardé. Rire est bon pour la santé. J’en veux plus. Peut-être des commentaires encore plus odieux, style gueule sale de radio poubelle. Qu’en dites-vous ? Ça serait encore plus drôle. Allez, ne vous laissez pas prier. Aussi, ça ferait en sorte que les commentaires de nos grands savants libertairiens perdraient de la sorte toute crédibilité.
Merci encore.
La puce qui limite la durée de vie de l’imprimante (et ce n’est pas un mythe, c’est une magouille bien réelle) est bien sûr cachée aux consommateurs, et certainement que c’est du vol. Mais comment se fait-il que la sainte entreprise capitaliste s’avère être une voleuse. Et ça n’empêche nullement le système capitaliste de propérer.
1. Les entreprises en cause ne seront probablement jamais accusées;
2. Avant que la fraude ne soit découverte celles-ci ont le temps d’empocher des millions de dollars et les dépotoirs d’accumuler une masse de déchets immense;
3. Peut-être à long terme elles seront toutes épinglées, mais comme l’exprime bien la boutade de Keynes : à long terme on est tous mort;
4. En Chine, le capitalisme est propère et la droits humains sont violés quotidiennement, le propriété n’est pas un dogme sacro-saint et il n’y a pas de liberté véritable – c’est une dictature avec un parti unique. Comment expliquez-vous cela ?
Une question. Comme le vrai capitalisme, selon Hayek, Mises et les libertariens, n’existe pas concrètement mais est une Idée dans le sens de Platon, comme je l’ai expliqué plus haut, l’Idée du capitalisme, qui bien sûr est ici imaginée par les auteurs ci-dessus cités, il s’en suit donc que la tâche à accomplir pour les gouvernants est de tendre vers cet idéal, idéal qui certainement ne sera jamais atteint, comme la vérité ne peut jamais être atteinte. Donc, dans le monde concret, le consommateur n’est pas encore un petit roi, mais un simple acheteur des produits des fabricants, rien de plus, n’est-ce pas ? En tout cas tant que le grand soir libertarien de la domination totale mondiale du vrai capitalisme est encore à venir.
« Plus le capitalisme a émergé comme système économique au cours de l’histoire, moins il y a eu de guerres. C’est un fait démontré empiriquement. »
Ce n’est pas ce que l’on peut observer. La guerre n’a jamais cessé. Le danger d’un holocauste nucléaire est bien présent. Avec le réchauffement climatique et l’augmentation du nombre de réfugiés qui s’en suivra, l’eau douce qui se fera de plus en plus rare, le pétrole qui est et sera toujours un enjeu pouvant provoquer des guerres entre nations pour se l’approprier, etc., il est bien évident donc que la guerre a un grand avenir devant elle. Encore une fois vous démontrez une naïveté déconcertante. Le capitalisme c’est une machine à faire de l’argent, et qui dit argent dit guerre, car tout le monde le veut quitte à s’entretuer.
@Réjean
Un petit graphique pour vous clouer le bec:
c’est beau l’utopie mais comme tous les autre systèmes, le capitalisme ne peut fonctionner, cela a déjà été prouvé mille fois depuis Marx. Tout comme le socialisme, le communisme, etc… rien de fonctionne, point barre !! et ce n’est pas la faute du système, c’est juste la faute du « trop gros », du « trop de pouvoir » qui fait selon moi s’effondrer n’importe quel système d’organisation !
– pour le communisme c’est le trop grand pouvoir de l’entreprise d’Etat
– pour le socialisme c’est le trop grand pouvoir de l’Etat et des grandes sociétés qui collaborent avec l’Etat
– pour le capitalisme c’est le trop grand pouvoir des entreprises privées et de la masse de consommateur.
Pour revenir au capitalisme c’est cette masse de consommateur qui mène le système à sa perte !! ils sont bêtes, la seule chose qu’ils désirent ce sont des prix plus bas, pour vivre « comme les riches », qui eux ne pensent qu’à accumuler de l’argent. Du coup le système devient forcément mauvais aux yeux de ceux qui réfléchissent un peu !!
Ensuite les entreprises privées y participent aussi en répondant au besoins égoïstes des hommes. L’américain moyen se fout de polluer la planète tant que cela se fait dans un autre pays ! Et les entreprises sont ravies de pouvoir profiter de cet égoïsme pour gagner plus d’argent.
On pourrait alors penser à un Capitalisme éthique: avec par exemple une entreprise qui refuse de répondre aveuglément aux désirs stupides et égoïstes de ses consommateurs et investisseurs… mais comme vous dîtes cette entreprise sombrerait… au détriment d’autres avec beaucoup moins d’éthique !
Je pense qu’une piste de système plus ou moins juste serait un système dans lequel on limite le pouvoir de toutes les entités: un état minimaliste, des entreprises à la taille limitée. Pour le pouvoir de la masse de consommateurs par contre je ne sais pas trop comment faire…
L’homme étant par nature avare, il aime accumuler sa richesse, il est égoïste, il ne pense qu’à lui et peut être un peu à sa famille: tous les systèmes reflèterons pour toujours ces caractéristiques… le choix n’existe pas…
Qu’il y ait moins de morts, cela ne signifie nullement qu’il y ait moins de guerre. Surtout que vous comparez la tuerie, l’holocauste des deux guerres mondiales avec les guerres modernes. Une statistique plus honnête serait de nous donner une série montrant l’évolution des dépenses militaires. Est-ce que les Saintes Entreprises Capitalistes de l’armement font moins d’argent ? Sont-elles moins prospères. Comme tout bon apologiste qui se respecte vous faites un tri scrupuleux des faits qui font votre affaire. Propagande exige. La guerre est une entreprise florissante qui rapporte énormément d’argent à ceux qui en profitent. Et de côté-là de la saloperie capitaliste il y a depuis toujours, et il y aura toujours, connivence entre l’État et Sa Sainteté le Capital.
Il n’y a pas de doutes à mes yeux et je suis certain que vous serez d’accord avec moi, les libertariens sont des idéalistes. Leur idéal : un capitalisme sans contrainte, une main-d’oeuvre docile et bon marché, pas de syndicat, pas d’impôt, pas de réglementation et le but ultime : la domination totale, globale mondiale des nouveaux aristocrates de l’argent. Le pouvoir aux riches, la misère aux pauvres.
Et moi, je traite l’idéalisme d’insincérité faite instinct, de volonté absolue de ne pas voir la réalité.
Ah ta yeule osti…. criss que tu mtape sur les nerfs
@Kevin
LOL Je ne devrais pas laisser passer ce commentaire…
@Réjean
La grande majorité des entrepreneurs préfèrent un environnement san guerre. Sauf ceux du complexe militaro-industriel, qui utilisent leurs lobbys pour promouvoir la guerre.
Les guerres d’agressions sont une violation des droits de propriété et les gouvernements qui les font agissent de manière anti-capitaliste.
Il n’est d’ailleurs pas surprenant de constater que la très grande majorité des guerres de l’histoire ont été menées par des États dont les politiques sont bien loin des libertariens.
Ceci étant dit, s’il y a de la demande pour l’armement, les produteurs vont l’assouvir. Sauf que dans une économie de libre-marché, la demande d’arme est minimale.
Kevin, l’ado attardé, m’encourage à continuer. Je commençais à m’ennuyer. Eh bien ! Allons-y ! Ah oui !, c’est bien mon objectif de tomber sur les nerfs de messieurs les gueules sales. Bravo pour moi. J’ai réussi.
Tout le monde préfère un environnent sans guerre. Ça n’a rien à voir avec une soi-disant mentalité capitaliste. La guerre existe depuis que l’animal-humain existe et ce n’est pas un simple système de production et de distribution qui va changer cela. Tous les progrès pour la paix, la justice et la démocratie dans le monde ont été réalisés, la plupart du temps, envers et contre les puissants et les riches de toutes les époques, et le Saint Entrepreneur Capitaliste ne fait pas exception.
Bien sûr que ce sont les États qui déclenchent les guerres, ça va de soi. Quand bien même la multinationale Bombardier, par exemple, se décidait, juste pour le plaisir, de déclencher une guerre afin d’assouvir une soif soudaine d’argent, ça ne marcherais pas. Pour cela, il faut un complice : l’État, l’ami indéfectible de l’entreprise privée.
Hey ! en quoi une économie de libre-marché ferait en sorte de diminuer la demande d’armes ? L’animal-humain ne changera pas, même si on éliminait tous les syndicats, toutes les mesures de protection sociale, bien au contraire. Vous rêvez… décidément y a pas plus idéaliste qu’un libertarien, on en a encore une preuve.
« Les guerres d’agressions sont une violation des droits de propriété » : Si ce n’était que cela mon pauvre M. le libertarien, ça ne serait pas si grave. Mais c’est surtout une agression ignoble contre la vie. Choisir entre ma vie et un bien que je « possède », le choix n’est pas difficile, je choisis la vie.
En passant, je suis contre la censure des idées. Mais les gueules sales, pas de pitié, la poubelle. Bof ! Ça vous regarde, moi je m’en fous.
@Réjean
« Tous les progrès pour la paix, la justice et la démocratie dans le monde ont été réalisés, la plupart du temps, envers et contre les puissants et les riches de toutes les époques, et le Saint Entrepreneur Capitaliste ne fait pas exception. »
Vous vous trompez. Les riches et puissants des époques précédentes étaient des monarques absolus qui aimaient faire la guerre pour augmenter leur prestige.
Les autres étaient des dictateurs totalitaires aux ambitions impériales (je vous rappelle que le totalitarisme est l’opposé idéologique du libertariannisme).
Les entrepreneurs préfèrent un monde en paix ; c’est meilleur pour les profits.
« en quoi une économie de libre-marché ferait en sorte de diminuer la demande d’armes ? »
Parce qu’un gouvernement capitaliste ne pourrait déclencher une guerre d’agression sans violer sa constitution.
Donc si tous les gouvernements étaient capitalistes, il n’y aurait plus de guerres d’agression. C’est aussi simple que cela.
La Suisse, l’un des pays les plus libertariens, est militairement neutre, tout comme Singapour et Hong Kong. C’est tout à fait cohérent.
En revanche, les pays socialistes/communistes sont d’incessantes machines de guerre.
« c’est surtout une agression ignoble contre la vie. »
Votre vie est votre propriété la plus fondamentale.
D’ailleurs, je vous ferai remarquez que les gouvernements, par leurs politiques liberticides, nient que votre vie vous appartienne.
Pour le plaisir, un petit extrait de « La guerre et la paix » de Tolstoï :
« Avant le souper, le prince André passa dans le cabinet de son père et le trouva engagé dans une discussion avec Pierre qui essayait de lui démontrer qu’un temps viendrait où il n’y aurait plus de guerre. Le vieux prince ne l’admettait pas, se moquait, mais sans acrimonie.
– Vide les veines de leur sang et remplis-les d’eau, alors il n’y aura plus de guerre. Chimères de bonne femme ! Chimères de bonne femme ! »
Faut-il vous dire que les progrès pour la condition des travailleurs ont été réalisés par le combat : rappelez-vous l’État avec Duplessis, qui de connivence avec les propriétaires des entreprises tabassaient les ouvriers. Il y eut des morts. Sans le courage de ces héros que la droite méprise, on mettrait encore en prison les gauchistes, les artistes, les intellectuels, tous ceux qui oseraient critiquer l’ordre établi. Aveuglement volontaire chronique de la droite ! On commence à s’habituer.
« Parce qu’un gouvernement capitaliste ne pourrait déclencher une guerre d’agression sans violer sa constitution.
Donc si tous les gouvernements étaient capitalistes, il n’y aurait plus de guerres d’agression. C’est aussi simple que cela.
Vous avez raison c’est plutôt simpliste. Voyons, soyez sérieux. Vous ne pouvez croire ce que vous écrivez-là. Des chimères de bonne femme ! « Un gouvernement capitaliste » : aucun sens. Ferait-il des profits ce gouvernement. Quelle protection aurions-nous contre les abus, si même l’État est capitaliste, ne recherche que le profit et n’est motivé que par l’appât du gain ?
« les pays socialistes » : ça n’existe pas. Le complice du Capital, l’État veille au grain. D’ailleurs le socialisme ne pourrait être possible que s’il est démocratique et mondial. En attendant, on peut rêver. Et si les États-Unis, un pays capitaliste, n’est pas une machine à faire la guerre, alors vous avez raison la paix éternelle est à nos portes. Mais tout cela n’est que chimère, rêve d’idéaliste.
La vie, une propriété ! Vraiment vous mélangez tout. C’est vrai que c’est pratique de tout mettre dans le même sac. Les concepts ont leur limite. Je crois que vous devriez étudier un peu la philosophie ou l’épistémologie et lâcher l’idéologie libertarienne. Par chance, il n’y aucun gouvernement libertarien, que Dieu nous en préserve, car là vraiment notre sécurité serait en danger. Je n’ai absolument aucune confiance envers ceux qui s’imaginent avoir trouver LA solution à tous les problèmes. Enfin, c’est juste une foutue théorie, en plus seulement imaginée, qui n’a aucun fondement. Elle n’est même pas une théorie scientifique car on ne peut pas la réfuter. Et moins que tout une « vérité scientifique ». De la fumisterie d’intellectuel en mal de gloire.
Salut à tous,
je suis un anarcho-communiste, qui n’ai rien à faire sur ce site, donc; je suis prof de philo dans un lycée français, j’aime tout particulièrement Marx, Nietzsche et Agamben, qui démystifient votre verbiage idéologique avec rigueur et profondeur. Pourquoi ma présence sur cette page? Hé bien, récemment j’ai dîné avec un libertarien, mon beau frère. Un libertarien, c’est-à-dire défenseur du grand capital et des intérêts de la bourgeoisie. Il a débattu avec moi à cette occasion du protectionnisme. Il criait que le protectionnisme appauvrit les travailleurs nationaux :)) Ah ah la blague! Le gaillard se réclame de l’économie pour justifier ses dires, mais sait-il donc que l’économie c’est le néant? qu’il n’y a que du social et du symbolique? Car la philo apprend à se méfier des faits, et les faits vous y croyez dur comme du fer! C’est là l’impasse de votre pensée!
Bon, il m’a conseillé ce site, pour que j’affine mes propres arguments au contact d’idées adverses; et je me demande bien pourquoi je laisse un message mais je me lance. Je vais sur cette page car elle parle de Ludwig von Mises, le philosophe préféré de mon beau frère, qu’il estime plus grand que Hayek, va savoir pourquoi… Mais bon, j’en reviens à mes moutons. Je lis cette page sur Mises, je décide d’en profiter pour vous poser quelques questions. (Ps : Réjéan a fait du bon boulot, il vous a démystifié intégralement, je n’ai rien à ajouter; de surcroît, je ne suis pas économiste, je crois au social, pas aux faits.) Mon beau frère, en effet, n’a pas voulu répondre à mes trois arguments en faveur du protectionnisme, estimant que je ne suis qu’un idéologue borné et fermé aux faits. Peut-être vous le ferez-vous.
Mon beau frère: « Dans un système protectionniste, les groupes de pression agissent sur l’Etat pour obtenir des protections tarifaires et non tarifaires. Les intérêts de ces groupes sont antagoniques à ceux des consommateurs. De surcroît, le protectionnisme va dispenser les producteurs d’améliorer la productivité, donc le différentiel avec les produits étrangers augmente. Pour le consommateur, tout se renchérit; le travailleur ne trouve pas de débouchés pour ses produits nationaux trop chers. »
Bon. 1. La mondialisation va engendrer la délocalisation, en quoi est-ce positif pour le travailleur national? Le protectionnisme, rempart contre cette saloperie de mondialisation…
2. L’économie globale est paralysée par la crise financière, on a tout intérêt à s’en fermer.
3. Peut-on être aussi compétitif que les Chinois?
4. En France, malgré les lois Méline, protectionnistes, la Belle Epoque a été une période d’expansion économique!!
Yop
@Marxagamben
Tout d’abord, Réjean n’a rien fait d’autre que de faire un fou de lui.
Et de votre côté vous êtes bien parti pour faire de même…
Ensuite, si vous ne « croyez pas faux faits », vous n’êtes pas à la bonne adresse.
Je n’ai pas d’intérêt à discuter de votre réalité parallèle.
Car dans la réalité, pour répondre à votre questionnement, les pays qui sont les plus protectionnistes de la terre sont aussi parmi les plus pauvres de la terre.
Et l’inverse est aussi vrai.
Y a-t-il vraiment autre chose à ajouter?
« je suis prof de philo dans un lycée français, j’aime tout particulièrement Marx […] »
Ça commençait mal…
« Un libertarien, c’est-à-dire défenseur du grand capital et des intérêts de la bourgeoisie »
Et c’est là que je me suis arrêté de lire.: quand on lit une telle absurdité, on se dit que le reste est du même niveau, et donc qu’il inutile de perdre son temps à lire la suite…
Quand on se dit que ce genre d’energumène ENSEIGNE à nos enfants, on comprend le niveau pitoyable de l’enseignement français… Et j’ai moi-même, comme la plupart de ceux de ma génération en France, subit « l’enseignement » de ce genre de prof totalement déconnecté de la réalité et surtout, opérant un véritable lavage de cerveau aux élèves. Je peux vous garantir qu’il faut du temps et de la volonté de s’instruire par soi-même pour désapprendre les absurditités que l’Ed Nat française enseigne aux élèves. Volonté et temps que l’immense majorité des gens n’ont pas.
@ Minarchiste
« Faire un fou de lui » est une expression québécoise que l’immense majorité des Français ne connaissent et ne comprennent pas.
@Matéo
« “Faire un fou de lui” est une expression québécoise que l’immense majorité des Français ne connaissent et ne comprennent pas. »
Il est pourtant simple de comprendre ce qu’elle signifie non?
Disons qu’on peut deviner ce qu’elle veut dire, mais cela « sonne » un peu bizarre pour un Français.
Bonjour,
je suis nouveau votre site; je suis ravi de voir qu’un énergumène comme Marxagamben, caricature de nos prof de philo français se fasse rétamer de la sorte. (Je suis moi-même étudiant en France.)
« Selon Mises, le changement est une force fondamentale et essentielle de la vie. C’est grâce au changement que nous évoluons et nous améliorons. Cependant, le changement altère la condition de vie et le bien-être des gens en les forçant à s’adapter. »
J’ai une petite question à ce sujet; Mises soutient-il des politiques pour venir en aide aux victimes de cette destruction créatrice pour citer un autre économiste?
« Mises soutient-il des politiques pour venir en aide aux victimes de cette destruction créatrice pour citer un autre économiste? »
Vous connaissez « Le chômage, fatalité ou nécessité ? » Je vous recommande de le lire. Le déversement des emplois est un des phénomènes qui explique que la destruction créatrice ne crée pas de chômage. Il détruit les vieux emplois pour en créer de nouveaux. La destruction-créatrice permet donc cette transition. Des industries en déclin perdent des emplois au profit des entreprises en expansion. Tout ça, suite aux développement technique/technologique, et innovations, ou éventuellement les changements dans les préférences individuelles (notamment les préférences temporelles qui permettent l’allongement de la structure de production, en la rendant plus intensive en capital etc).
(Je rappelle que c’est quand de même de l’économie de base…)
Merci pour votre réponse, Meng Hu. Et le conseil de lecture!
Je n’ai pas été assez clair, je crois; en effet, c’est de l’économie de base! Mais cela ne prend-il pas du temps pour que des industries en déclin perdent des emplois au profit d’enteprises en expansion?
Je sais, pour citer Bastiat, l’un de mes économistes et philosophes préférés, qu’il y a ce qu’on voit (le déclin) et ce qu’on ne voit pas (le renouveau). Mais ce qu’on ne voit pas ne peut-il prendre du temps à se réaliser?
« Mais cela ne prend-il pas du temps pour que des industries en déclin perdent des emplois au profit d’enteprises en expansion? »
Si vous collez des impôts, des charges sociales, et autres contraintes, comme le salaire minimum, en bref, ce qu’on appelle « rigidité du marché du travail », vous pouvez être sûr que le délai de chômage des sans-emploi va s’allonger considérablement. Normalement, plus de flexibilité favorise les réallocations d’emploi. À propos de Bastiat, vous pouvez lire ceci, c’est vraiment intéressant.
http://bastiat.org/fr/des_salaires.html#footnoteref5
Un passage :
« Le but de ces sociétés (il parle des société de secours mutuels) est évidemment un nivellement général de satisfaction, une répartition sur toutes les époques de la vie des salaires gagnés dans les bons jours. Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense. Les associés s’y sentent soutenus par le sentiment de la sécurité, un des plus précieux et des plus consolants qui puissent accompagner l’homme dans son pèlerinage ici-bas. De plus, ils sentent tous leur dépendance réciproque, l’utilité dont ils sont les uns pour les autres; ils comprennent à quel point le bien et le mal de chaque individu ou de chaque profession deviennent le bien et le mal communs; ils se rallient autour de quelques cérémonies religieuses prévues par leurs statuts; enfin ils sont appelés à exercer les uns sur les autres cette surveillance vigilante, si propre à inspirer le respect de soi-même en même temps que le sentiment de la dignité humaine, ce premier et difficile échelon de toute civilisation.
Ce qui a fait jusqu’ici le succès de ces sociétés, — succès lent à la vérité comme tout ce qui concerne les masses, — c’est la liberté, et cela s’explique.
Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n’est jamais sans créer pour l’avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu’on soustrait l’individu aux conséquences de ses propres actes [5]. Le jour où tous les citoyens diraient: « Nous nous cotisons pour venir en aide à ceux qui ne peuvent travailler ou ne trouvent pas d’ouvrage, » il serait à craindre qu’on ne vît se développer, à un point dangereux, le penchant naturel de l’homme vers l’inertie, et que bientôt les laborieux ne fussent réduits à être les dupes des paresseux. Les secours mutuels impliquent donc une mutuelle surveillance, sans laquelle le fonds des secours serait bientôt épuisé. Cette surveillance réciproque, qui est pour l’association une garantie d’existence, pour chaque associé une certitude qu’il ne joue pas le rôle de dupe, fait en outre la vraie moralité de l’institution. Grâce à elle, on voit disparaître peu à peu l’ivrognerie et la débauche, car quel droit aurait au secours de la caisse commune un homme à qui l’on pourrait prouver qu’il s’est volontairement attiré la maladie et le chômage, par sa faute et par suite d’habitudes vicieuses ? C’est cette surveillance qui rétablit la Responsabilité, dont l’association, par elle-même, tendait à affaiblir le ressort.
Or, pour que cette surveillance ait lieu et porte ses fruits, il faut que les sociétés de secours soient libres, circonscrites, maîtresses de leurs statuts comme de leurs fonds. Il faut qu’elles puissent faire plier leurs règlements aux exigences de chaque localité.
Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu’il s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable [6]. « Car, dira-t-il, n’est-il pas bien naturel et bien juste que l’État contribue à une œuvre si grande, si généreuse, si philanthropique, si humanitaire ? » Première injustice: Faire entrer de force dans la société, et par le côté des cotisations, des citoyens qui ne doivent pas concourir aux répartitions de secours. Ensuite, sous prétexte d’unité, de solidarité (que sais-je ?), il s’avisera de fondre toutes les associations en une seule soumise a un règlement uniforme.
Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ? Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais, ne pouvant plus compter sur l’action privée, il faudra bien qu’il y substitue l’action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. »
Là où Bastiat a également vu juste, c’est qu’actuellement, les chômeurs profitent réellement du système d’allocations de chômage. En fait, lorsque vous approchez de la fin de vos droits d’allocations, le pourcentage de « sortie » de chômage s’accélère curieusement…
Oui, je connais cet extrait.
Mais il me semble que Hayek admet les bienfaits d’un salaire minimum pour les travailleurs qui peinent à s’adapter au changement?
Ps : je suis venu sur ce site pour m’instruire, donc excusez ma franche naïveté sur certains sujets. Mais comme Matteo l’a dit plus haut, il faut du temps et de la volonté pour s’extirper du lavage de cerveau français… Ce que j’ai 😉
Attention, je n’affirme rien quant au salaire minimum chez Hayek ! Ce n’est pas une question rhétorique! Je veux seulement éclaircir ma lanterne!
Je ne crois pas que Hayek ait dit cela. Pas de mémoire en tout cas. Ce qu’il dit souvent (et pas seulement lui), c’est que les contrôles de prix (salaires inclus) dérèglent les allocations (efficaces) de ressources. Pour lui, il y a d’autres moyens d’aider les pauvres. Le salaire minimum n’en fait pas partie.
Je tenterai de retrouver le passage exact où il dit cela…
Il parle de « l’assurance d’un certain minimum de ressources pour chaque individu » au chapitre 14 de Droit, législation et liberté.
Donc, ce n’est pas un salaire minimum?
En fait, on s’éloigne du sujet de cette page, excusez-moi! Laissons ça de côté!
Bon, j’ai vérifié un petit peu (je déteste scribd mais je n’ai pas d’autre lien) :
http://www.scribd.com/doc/56386244/Friedrich-Hayek-Droit-legislation-et-liberte-III-L-ordre-politique-d-un-peuple-libre
Il dit effectivement en bas de la page 64 qu’un salaire minmum pourrait être bienvenu, à première vue, mais plus bas (page 65 et 66), il dit que cela revient à imposer une sorte de propriété collective des ressources.
la conclusion, c’est qu’il est contre, alors?
Cela me paraît évident. D’autant que comme je l’ai dit, Hayek a souvent insisté sur le fait que la rigidité « imposée » des prix peut dérégler les allocations de ressources.
Ok )
Vous allez comprendre pourquoi j’ai insisté à ce sujet et voulu m’assurer qu’il est contre: des profs d’éco ou philo politique en France affirment que Hayek soutient un salaire minimum. Et des prof reconnus. Désinformation? Propagande? Tout à fait.
XA_RHALEINI_DEVWR0020540
XA_R3H_ISIT_0016390_MIDOCHRMD_A – RBDMIDOC
@ Fox
En plus de la flexibilité, et la levée des autres freins au marché du travail, l’autre élément important permettant aux « victimes » de la destruction créatrice de retrouver un emploi est la formation.
Or, en France, l’assurance chômage est un monopole public.
Des assureurs privés en concurrence ferait TOUT pour que leur assurés retrouvent le plus rapidement possible un emploi (car plus l’assuré est au chômage longtemps, plus l’assureur perd de l’argent), et si possible un emploi bien payé (car on peut imaginer que l’assureur demanderait une prime d’assurance non pas fixe, mais proportionnelle au salaire, donc plus de profits pour lui avec un emploi bien payé pour son assuré). Et un des meilleurs moyens pour que l’assuré retrouve un emploi rapidement est de le former et/ou de payer sa formation.
Dans le cas d’un monopole public, donc sans crainte de concurrence et sans nécessité de faire profit, il n’y a plus cette incitation, et l’assuré n’est pas considéré comme un client dont il faut satisfaire les besoins (afin de faire du profit), mais d’un simple « usager », voire d’un « profiteur » (et d’ailleurs la proposition de référendum de Sarko en est le parfait exemple).
Ceci explique le niveau calamiteux du « service » d’assurance chômage en France et la médiocrité de la formation professionnelle (egalement quasi-monopole public).
Personnellement, je veux bien que l’État assure un « filet de sécurité » pour les cas les plus critiques, pour ceux qui sont dans l’impossibilité manifeste de trouver un emploi, mais il doit se retirer de l’assurance chômage classique et de la formation professionnelle. Et la limite proposer un « chèque formation » mais pas plus que ça.
@Mateo
Oui, c’était ce que je voulais savoir : dans quelle mesure on pourrait, éventuellement, songer à un filet de sécurité non corrosif pour l’économie dans le cadre de la destruction créatrice.
J’ai quelques notions générales en économie, suffisantes pour m’émanciper du lavage de cerveau universitaire et médiatique en France et y voir clair « en gros » dans certains problèmes actuels; pas suffisantes en tout cas pour pouvoir comprendre avec acuité les problèmes, débattre et convaincre. Mais vous devez savoir ce qu’il en coûte pour un étudiant de s’émanciper de la crétinerie de masse en France. J’ai moi-même eu des Marxagamben ou des Réjean pour prof ou camarades de classe.
@Fox
« dans quelle mesure on pourrait, éventuellement, songer à un filet de sécurité non corrosif pour l’économie dans le cadre de la destruction créatrice. »
Voir le modèle de Flexisécurité du Danemark, que je décris dans mon plus récent billet sur le modèle Scandinave.
@ Minarchiste
Une erreur de copier-coller s’est glissée en au de mon commentaire, est-ce que tu opurrais effacer les 2 premières lignes stp? Merci d’avance.
De Ludwig Von Mises je conseillerai aussi ce livre (Socialism: an economic and sociological analysis) https://mises.org/sites/default/files/Socialism%20An%20Economic%20and%20Sociological%20Analysis_3.pdf