J’ai souvent affirmé sur ce blogue que concernant le réchauffement global, il y a plusieurs questions à prendre en compte lorsque l’on évalue le débat.
Premièrement, est-ce que la terre se réchauffe? La réponse est évidemment que oui, et ce depuis plusieurs millénaires. Cependant, cela n’est pas suffisant pour justifier une quelconque politique coercitive.
Deuxièmement, est-ce que la terre se réchauffe à un rythme alarmant et exponentiel? Malgré ce qu’affirme la propagande des médias pro-écolos, il ne semble pas que ce soit le cas. Le graphique suivant montre que si la tendance se maintient après les premiers 6 mois de l’année 2011, il semblerait que cette année confirme la retour à la normale après quelques années de températures anormalement chaudes.
La troisième question qui me vient ensuite à l’esprit concerne l’impact de l’humain sur ledit réchauffement. Les modèles pseudo-scientifiques des chercheurs écolos semble avoir isolé le CO2 comme grand responsable. Pourtant, d’autres chercheurs ont trouvé des alternatives très plausibles, comme par exemple les rayons cosmiques. Cependant, les propagandistes verts contrôlent les médias, c’est pourquoi nous n’en entendons par parler. Le graphique suivant montre pourtant que leur modèle semble tenir la route.
La quatrième question concerne évidemment les conséquences du réchauffement, comme par exemple la fameuse hausse du niveau des océans. À cet égard, il est évident qu’on tente de nous faire peur pour rien. Tout d’abord, ce qu’il faut savoir est que le niveau des océans a toujours augmenté et ce depuis la fin de la dernière glaciation. La vrai question est de savoir si l’augmentation a été plus accentuée ces dernières années et, si c’est le cas, quelle différence ça fera. Le graphique suivant résume bien les données qui sont disponibles présentement sur ce sujet et présente l’augmentation annuelle du niveau des océans provenant de trois sources différentes. Ce que les observations démontrent est que l’augmentation varie de façon cyclique autour d’une moyenne d’environ 1.8 mm/an. Comme l’indique l’observation satellite récente, nous sommes présentement dans le haut du cycle, en baisse vers la moyenne, et le cycle dans lequel nous sommes semble tout à fait normal. Faîtes l’expérience suivante: mettez un glaçon dans un verre (un glacier) et mesurez le niveau de l’eau. Ensuite, attendez que le glaçon soit complètement fondu et re-mesurez le niveau de l’eau: il n’aura pas changé!
La peur est un bon moyen de faire vendre (voir ceci). D’où ma cinquième question: qui essaie de nous vendre quoi? La réponse est multiple: les politiciens veulent nous vendre des votes, les fonctionnaires veulent nous taxer pour continuer de grossir leur empire, les chercheurs scientifiques veulent être publiés et subventionnés, les ONG environnementalistes veulent des dons (pour payer leurs salaires exorbitants, voir le tableau ci-bas), les sociétés d’électricité et d’ingénierie veulent nous vendre des éoliennes et des panneaux solaires, les banques veulent les financer à grands coup de dette.
Finalement, on ignore complètement de mentionner que le réchauffement global n’a pas que des conséquences négatives, il engendre aussi des bénéfices.
Cela nous amène à ma sixième question: est-ce que le réchauffement global est présentement le problème le plus important de l’humanité, au point tel qu’il faille réduire notre niveau de vie et dépenser des milliards pour le régler? La réponse à cette question est un NON catégorique! Cependant, les autres problèmes de l’humanité ne permettent pas une telle convergence entre les intérêts des politiciens, des fonctionnaires, des chercheurs, des ONGs, des corporations et des banques. C’est pourquoi ils sont rapidement balayés sous le tapis.
Par ailleurs, de là émerge une sous-question: est-ce que tous ces efforts peuvent vraiment avoir un impact significatif sur le climat et notre qualité de vie future? Là aussi, les doutes sont élevés. Vaut-il vraiment la peine de réduire notre niveau de vie et de dépenser des milliards pour ne ralentir le réchauffement que de quelques centièmes de degrés après cent ans? Sinon, cet argent serait peut-être mieux dépensé pour nous adapter au changement plutôt que d’être gaspillé à le combattre en vain…
Pendant ce temps, le simple fait de se poser ces questions et de tenter d’y voir clair à travers toute cette propagande et ces débats polarisés fait en sorte de nous stigmatiser et de nous faire traiter de toutes sortes de qualificatifs péjoratifs.
Bonjour,
concernant la hausse du niveau des océans, l’analogie avec le verre d’eau et le glaçon me semble très incorrect dans la mesure où l’eau contenue dans les glacier est sur la terre ferme quand le glaçon dans le verre est déjà dans l’eau (ajoutez de l’eau d’un glaçon fondu dans un verre d’eau, le niveau risque fortement d’augmenter).
Les Icebergs en fondant n’augmentent pas le niveau de l’eau, c’est quand ils tombent dans l’océan en se décrochant du glacier qu’il augmente.
Concernant le combat C02 contre rayonnements cosmiques, il ne s’agit pas d’un solution contre l’autre, le CO2 a une capacité de retention de la chaleur provoquée entre autres par les rayonnements cosmiques. Le CO2 ne réchauffe pas la Terre, il l’empêche de se refroidir.
Les températures à l’échelle géologique sont effectivement cycliques et la Terre a connu bien pire. Mais sommes nous prêt à connaitre pire et avons nous le moyen de ralentir ces changements à venir ?
Je trouve que ces questions méritent d’être posées et que le sujet est suffisamment important pour faire valoir le principe de précaution.
Quand au complot politico-écolo-vendeur-de-panneaux-solaires, je vous avoue que je n’y adhère pas du tout, même si il ne faut pas rester naïf : il y a beaucoup d’argent en jeu.
Tout à fait d’accord avec l’ensemble de l’article, sauf avec l’analogie avec le glaçon dans le verre. Oui cette expérience fonctionne, mais l’analogie fonctionnerait s’il ne s’agissait que de la banquise. Or les glaciers dans les montagnes (ou sur toute terre émergée comme en Arctique et Antarctique) sont un apport d’eau lorsqu’ils fondent.
Cela ne fonctionne que pour la banquise (et pour elle c’est une excellente analogie).
@ThomasT et XavierQc
L’Arctique est un océan recouvert de glace, donc pour lui l’analogie du glaçon est valable.
Je suis cependant d’accord avec le fait que cela ne s’applique pas entièrement à l’Antarctique, qui lui est une terre recouverte de glace.
Ceci étant dit, il est intéressant de noter que les glaciers de l’Antarctique sont présentement en expansion, et non en réduction!!
Je modifie l’article immédiatement, car il y a un point que j’avais oublié d’y inclure….
il y a les glaces du Groënland en Arctique, qui forment bien un islandis – il n’y a guère plus qu’Al Gore pour parler de la fonte des banquises qui entraînerait une augmentation du niveau des mers
à part ça votre graphique de température m’étonne un peu, on attendrait 2010 presque au niveau de 1998 et 2005, elle est ici significativement moins chaude (et d’ailleurs c’est 2006 qui occupe le dernier maximum; d’où sort cette courbe?)
si vous faites des corrections, vous pouvez enlevez le toujours dans « le niveau des océans a toujours augmenté et ce depuis la fin de la dernière glaciation ». Si le niveau augmente depuis la fin de la dernière glaciation, ce n’est pas depuis toujours justement. Cela dit l’augmentation du niveau des mers ne s’est effectivement pas le moins du monde accéléré récemment, il est d’ailleurs local et non global
@Adrien
La courbe de température provient du lien cité plus haut, soit World Climate Report.
Notez qu’elle concerne les températures observées aux États-Unis, et non globales.
d’accord;
je suis assez d’accord avec le commentaire de verredebierre ci-dessous, et la réponse que vous venez de me faire lui donne un argument supplémentaire: illustrer un point de vue sur le climat global par une courbe montrant la température des USA, ce n’est pas assez rigoureux, c’est exactement ce que vous dénoncez chez le GIEC/IPCC.
Si vous voulez critiquer la « pensée unique », vous devez être impitoyable avec vous-même et ne pas choisir une courbe partielle parce qu’elle vous arrange – et sans même le préciser, les phrases qui précèdent le graphique laissent vraiment croire qu’il s’agit de la température globale, le lecteur ne devrait pas avoir à cliquer sur les liens pour découvrir la réalité – (le « retour à la normale » est beaucoup moins voire pas visible sur la courbe de la température moyenne (et pas globale), on aperçoit clairement un palier mais il faut encore attendre pour que ça redescende
je critique le détail, mais je suis globalement d’accord avec vous; cependant, sur un sujet aussi sensible, il faut non seulement être mais aussi apparaître irréprochable en ce qui concerne la probité intellectuelle
« cependant, les propagandistes verts contrôlent les médias, »
Non, les journalistes rapportent l’opinion de la majorité des scientifiques mais il n’y a pas de « complot » des verts pour infiltrer leurs agents dans les médias.
D’autre part si certains groupes peuvent avoir un intérêt financier en ce qui concerne la législation et l’application de Kyoto, c’est plutôt le contraire pour les pétrolières et d’autres groupes d’intérêt.
Quel est le principal problème associé au changement climatique? L’incertitude et le fait que l’être humain se fait enlever ce qu’il a de plus précieux, sa capacité de planifier en fonction de ce qui l’entoure. Le gros problème, c’est que même s’il n’y a « que » 80% de chances que l’activité humaine soit derrière le réchauffement observé, il n’y a pas de retour en arrière possible avant plusieurs milliers d’années. Donc, s;il y a d’avantage de pluie là où il y en a déjà trop et moins de pluie là où il n’y an a déjà pas assez, l’impact économique excédera largement les économies de bouts de chandelles réalisées en ne limitant pas l’émission de gaz à effet de serre. Mais comme l’application de Kyoto peut difficilement se faire à l’échelle planétaire avec autant de pouvoirs politiques différents, j’avoue que je préférerai qu’ils mettent plus d’argent en R & D (même si ça va à l’encontre de mes idées libertariennes traditionnelles) plutôt que de réduire les gaz à effet de serre dans un petit coin du monde.
Deux points :
1- Admettons, je suis économiste, pas physicien, ou quoi que ce soit qui s’approche de la température, que la calotte polaire fond, l’eau va se mélanger à l’océan, ce qui, vraisemblablement, ferait monter le niveau des eaux. Cependant, le poids (c’est là que je ne sais pas trop ce que je dis) de la glace pèse sur l’eau (imaginons un glaçon dans un verre, si je pèse dessus-poids de la neige accumulé, je l’enfonçe un peu plus, le niveau de l’eau de mon verre d’eau va monter un peu), donc en fondant, le poids de cette glace, bien que l’eau monte par sa fonte, le poids sur l’eau va s’ammenuiser, donc, l’eau fondu (fondu »e » ?) va aussi faire diminuer le poids sur la surface de l’eau, donc permettre au niveau des océans de diminuer (à la marge, probablement).
Bref, à quiconque, ce phénomène est-il pris en compte, ou bien je perds mon temps parce que c’est super marginal ?
2- Ici, je ne veux insulter personne, vraiment, je le dis de manière tout ce qu’il y a de plus constructive. Mais, l’utilisation d’expression comme :
– propagande des médias pro-écolos
– modèles pseudo-scientifiques des chercheurs écolos
– les propagandistes verts contrôlent les médias
etc.
Ne rend pas rigeur à la recherche qui se cache derrière cet article. Je me plains souvent auprès d’amis des termes niaseux utilisés par les gauchistes, en rendant le débat stérile. Je cite souvent « Le Minarchiste » comme blogue de haut niveau, orienté, mais de qualité. Mais de lire ce texte m’a déçu.
Et là, moi je vais continuer de vous lire, vous n’avez pas à convaincre, mais si des gens plus à gauche, s’intéressant à des opinions diverssifiés, viennent vous lire (j’en connais au moins 4), vous ne pourrez les convaincre avec des « complots, propagandes, gauchistes, psuedo-scientifique » (que vous ayez raison ou non) et autres expressions, vous allez plus les insulter.
Vous savez, Christopher Hitchens n’a surement jamais convaincu personne de devenir athée en limite les insultant dans son livre « God isn’t great ».
Je marche sur des oeufs, mais faites en bien ce que vous voulez, dans le but de mettre de l’avant des idées que je partage la plupart du temps avec vous, et alors que votre plume est de loin supérieure à la mienne, croyez-vous que vous pourriez trouver de subtils synonymes à vos expressions qui risque d’insulter des gens que vous (nous) devez convaincre.
En passant, c’est une critique constructive, positive, je n’ai pas 20% de votre niveau d’écriture, et je vais même continuer de vous recommander, j’aime vos idées, vos recherches.
(Watch out les oeufs…)
@verredebiere
Merci pour la critique.
Mais je ne connais pas vraiment de sinonyme pour le mot propagande; c’est vraiment ce mot qui représente ce que voulais dire.
Quand on parle de modèle pseudo-scientifique, on peut référer aux données trafiquées qui sont ressorties du Climategate. Je pourrais remplacer par « modèles scientifiques biaisés », mais pour moi ça demeure de la pseudo-science; i.e. des modèles trafiqués pour qu’ils démontrent ce qu’on veut bien qu’ils démontrent.
Lisez la section ‘Environnement’ de la Presse et vous comprendrez ce que je veux dire quand je dis que les écolos contrôlent les médias. Je pourrais remplacer par « les médias au sein desquels oeuvrent beaucoup d’environnementalistes réchauffistes ».
Vous l’avez pas mal pris… Ouf…
C’est que j’adore vous lire, mais je déteste ces tirades. Je comprends le point de vue, je ne le comprends pas, je le partage, mais vraiment, vous brisez la qualité de vos interventions en y allant de ce genre de vocable.
« les médias au sein desquels oeuvrent beaucoup d’environnementalistes réchauffistes », au moins ici c’est plus sarcastique…
lol
Bonne continuation, vous faite un bon… blogue.
Pour rappel : la glace c’est de l’eau (H2O )sous forme solide.
Pourquoi la glace flotte sur l’eau? : lorsque l’eau devient solide elle « cristalise » c’est à dire que les molécule d’eau s’organise sous forme géométrique. ce phénomène entraine un léger éloignement des molécules d’eau les unes par rapport aux autres et donc une augmentation de volume (c’est pour cela que les canalisations pleine d’eau peuvent se rompre lorsque’elle gèlent). Ainsi la densité de la glace est légèrement inférieure à celle de l’eau. De plus lorsque là glace se forme lors de phénomène neigeux elle inclue une partie d’air sous forme de bulles ce qui fait encore diminuer la densité de cette glace.
Lorsque le glace fond (retourne à l’état liquide), le niveau de l’eau dans laquelle elle flottait ne bouge pas car le volume d’eau liquide déplacé par la glace est entièrement compensé lors de la fonte.
@Laurent
C’est l’explication scientifique pour ma tirade du verre d’eau! 🙂
Faîtes l’expérience suivante: mettez un glaçon dans un verre (un glacier) et mesurez le niveau de l’eau. Ensuite, attendez que le glaçon soit complètement fondu et re-mesurez le niveau de l’eau: il n’aura pas changé!
Fausse analogie :
Car le montée du niveau des mers si elle existe ne serait pas liée à la fonte des glaces mais à l’augmentation de la températures des océans. Le volume d’eau se dilatant dès que la température s’éloigne de 4°, un réchauffement de l’eau implique une augmentation du niveau d’eau. (La casserole d’eau qu’on chauffe est à se titre une bien meilleure analogie)
Aucun scientifique sérieux ne prétend que la fonte des glaces cause la montée des niveaux d’eau, à l’inverse une fonte des glaces est un symptôme de l’augmentation de la température des océans et donc de l’augmentation de leur niveau.
@II
« Aucun scientifique sérieux ne prétend que la fonte des glaces cause la montée des niveaux d’eau »
C’est pourtant ce qu’on dit dans Unconvenient Truth et on entend ça à profusion dans les médias mainstream…ça illustre très bien mon point.
S’il confond « fonte des glaces » et « fonte des glaciers », ça ne va pas être simple pour discuter
La montée du niveau des mers en raison de la fonte des glaces a eu plus d’adeptes il y a quelques années. De nos jours, effectivement, on privilégie l’explication de la dilatation thermique de l’eau.
On peut diviser l’eau de mer en différentes strates selon la profondeur. On parle souvent de couche superficielle (environ 200m), thermocline (environ 800m) et eau profonde (le reste). C’est la couche superficielle qui risque de s’échauffer: l’eau profonde ne dépasse pas 5 degrés et la thermocline est la zone de transition entre le 23 degrés de surface et le 5 degrés en profondeur (qui tend vers 3,7 degrés dans les fosses profondes).
Un réchauffement de 3 degrés de la couche superficielle entraînerait une dilatation de l’eau contenue dans le premier 200m de profondeur ce qui causerait une augmentation du niveau des mers.
Si l’eau passe de 23 à 26 degrés la dilatation du volume serait de l’ordre de 0,075% soit une augmentation de 15 cm du niveau des mers. Or le niveau des mers a augmenté de 20 cm lors des 100 dernières années (http://www.windows2universe.org/earth/climate/cli_sea_level.html).
Pour ceux qui veulent des détails sur mon calcul: j’ai utilisé la densité de l’eau non salée (http://www.colvir.net/prof/carl.brabant/chim101/D_eau-air.pdf), j’ai supposé une hausse uniforme de 3 degrés sur 200m de profondeur, j’ai négligé l’effet d’entonnoir de la distribution de l’eau (c’est effectivement négligeable) et j’ai négligé l’évaporation supplémentaire possible d’une eau plus chaude. L’idée n’est pas d’arriver à une valeur exacte (des nobellisables pourraient avoir ce but) mais simplement un ordre de grandeur. Et le voilà, l’ordre de grandeur: élévation de 5 cm du niveau des mers à toutes les fois que les 200 premiers mètres de profondeur se réchauffent uniformément de 1 degré. Ça prendrait une élévation de température de 20 degrés pour causer une élévation du niveau des mers de 1m.
Le Minarchiste : « est-ce que la terre se réchauffe? la réponse est évidemment que oui, et ce depuis plusieurs millénaires. »
————————-
Euh NON ! Si on prend sur l’échelle de plusieurs millénaires, TOUS les indicateurs dont on dispose indiquent un refroidissement et non un refroidissement. La période actuelle est plus froide que l’optimum minoen, l’optimum romain. Et il y a des centaines de reconstructions (cf la base sur co2science.org ) qui démontrent qu’elle est plus froide que l’optimum médiéval que les réchauffistes révisionnistes voudraient effacer d’une « crosse de hockey ».
Pour la sixième question, pas la peine de tourner autour du pot, la vraie question est : est ce que le changement climatique est un problème plus important pour la planète que la pauvreté ou le collectivisme. Bien évidemment non ! Les réchauffistes aiment bien ressortir la rengaine, « oui mais le changement climatique pourrait tout aggraver ». C’est d’une stupidité sans nom vu que la pauvreté ou le collectivisme, aggravent bien plus tout, et ce n’est pas au conditionnel, c’est un fait.
Vous dites ceci : « si la tendance se maintient après les premiers 6 mois de l’année 2011, il semblerait que cette année confirme la retour à la normale après quelques années de températures anormalement chaudes. »
Vous devriez savoir, puisque vous ne pratiquez pas une « pseudo-science », ce que je doute car l’économique est bien la pseudo-science par excellence, que le climat est un système chaotique, c’est-à-dire qu’il y a impossibilité de prévoir à long terme. Parce que l’état final dépend de manière si sensible de l’état initial, un petit rien peut tout venir modifier. Ainsi nous sommes fondamentalement limités dans la prédiction de cet état final. En effet, notre connaissance de l’état initial est toujours entachée d’une certaine imprécision, si petite soit-elle. Dans les systèmes dit chaotiques, cette imprécision s’amplifie de manière exponentielle et a pour résultat une non-connaissance de l’état final.
Fait 1. le gaz carbonique est un gaz à effet de serrre, donc il réchauffe l’atmosphère en emprisonnant la chaleur.
Fait 2. l’activité humaine déverse en grande quantité le gaz carbonique des tuyaux d’échappement des voitures et des cheminées d’usines dans l’atmosphère.
Fait 3. La déforestation criminelle. On sait (autre fait scientifique – aucun rapport avec la pseudo-science) que les arbres, par la photosynthèse, absorbent le gaz carbonique et enrichissent l’air en oxygène.
Pas besoin d’une boule de cristal pour imaginer la suite.
@Réjean
Ces dernières années, la quantité de carbone absorbée par les forêts est en augmentation.
Voir ceci:
http://www.worldclimatereport.com/index.php/2011/07/19/earth-getting-greener-not-browner/
Le gaz carbonique ne représente que 5% des GES, ce qui diminue beaucoup l’importance des faits 1 et 2.
Par ailleurs, malgré l’augmentation des émissions de CO2 humaines, la quantité de CO2 qui reste dans l’atmosphère a été constante au cours des dernières décennies : voir ceci:
http://www.worldclimatereport.com/index.php/2009/11/10/airborne-fraction-of-human-co2-emissions-constant-over-time/
Voici le graphique des températures globales depuis 1998:
http://www.woodfortrees.org/graph/hadcrut3vgl/from:1998/offset:-0.15/plot/gistemp/from:1998/offset:-0.24/plot/uah/from:1998/plot/rss/from:1998
Je copie ici le texte de la page 33 du journal de Québec du 31 juillet 2011 :
2011, l’odyssée des catastrophes
Les pertes économiques provoquées par l’accumulation d’événements climatiques extrêmes au cours des six premiers mois de l’année sont cinq fois supérieures à la moyenne de la décénie précédente. C’est ce que révèle la compagnie de réassurance allemande Munich Re dans un rapport publié le 12 juillet.
Au total, 355 désastres naturels ont été enregistré au premier semestre dans le monde, contre 390 en moyenne sur la même période ces dix dernières années. « L’accumulation de plusieurs catastrophes d’une telle gravité en une aussi courte période, c’est assez inhabituel », constate Torsten Jeworrek, membre du conseil d’administration de Munich Re.
Les graves événements de ce début d’année confirment une tendance : 2011 bat tristement tous les records en terme de dégâts. Et comme le montre le rapport, aucun continent n’est épargné.
À ce document alarmant s’ajoute la voix de nombreux groupes d’analyse qui, depuis plusieurs années, répètent que les risques financiers liés à l’adaptation au changement climatique sont nettement supérieurs aux coûts de l’inaction.
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Qu’est-ce qui cloche?
@Kevin
La réponse de Magellan est très appropriée à mon avis.
Par ailleurs, il n’y a rien qui porte à croire que 2011 est une année spéciale en terme de climat.
Par exemple, que dire des innondations que nous avons connu en Montérégie au printemps? La fonte des neiges a été tardive et s’est produite d’un coup. Y a-t-il vraiment un lien avec les changements climatiques à long terme? Non!
@ Kevin:
Le rapport tient sans doute compte des tremblements de terre du Japon, qui ont très sérieusement endommagé le pays. Ceci dit, j’ai bien de la difficulté à relier climat et séisme.
Qu’est-ce qui cloche…?
Vous n’avez jamais répondu au fond à la question que je soulevais. Comment pouvez-vous affirmer qu’il n’y a aucun danger. Vos références, est-ce une preuve. Est-ce qu’elle démontre hors de tout doute que l’influence sur le climat de l’activité humaine est une fumisterie gauchiste ?
Si la quantité de carbone absorbée par les forêts est en augmentation, cela voudrait donc dire que la déforestation est un autre mensonge de la propagande gauchiste. Il n’y a pas d’autre explication raisonnable. À moins que la photosyntèse soit plus efficace grâce à l’intervention de la main invisible.
Le gaz carbonique ne représente que 5% des GES : est-ce à dire que ça n’a aucun effet, vous avez oublié le sytème chaotique, que vous n’avez jamais mentionné. Probablement un complot gauchiste. Henri Poincaré, qui en a fait la démonstration mathématique, doit être un « idiot utile ». Vous nous donnez des statistiques, donc ce qui n’est pas prévisible qu’est-ce que vous en faites ?
Si les faits que vous mentionnez sont exacts, cela voudrait donc dire que vous avez raison : nous sommes dominés par des irresponsables, des menteurs, des fraudeurs. Tous ceux qui nous disent : attendez, faites attention, sont des vendus à des groupes écologiques qui ne cherchent qu’à obtenir des subventions.
« Par ailleurs, malgré l’augmentation des émissions de CO2 humaines, la quantité de CO2 qui reste dans l’atmosphère a été constante au cours des dernières décennies » : ce qui voudrait donc dire que la nature élimine le surplus par un processus de rétroaction « inconnu » (y aurait-il une main invisible là aussi, pour protéger la croissance économique et favoriser les profits).
@Réjean
« Comment pouvez-vous affirmer qu’il n’y a aucun danger. »
Je ne l’affirme pas.
Je ne peux non plus vous garantir qu’il n’y a aucun danger qu’un gros astéroïde frappe la terre incessamment. Est-ce que cela justifie de facto qu’on gaspille des milliards pour se protéger contre ce risque? Non.
L’humanité fait face à différents risques et différents problèmes; il n’y a aucune raison pour que le réchauffement ait priorité sur les autres. Voir la sixième question dans le billet…
De là émerge même une septième question: est-ce que les actions qui nous sont « proposées » (par la force coercitive de l’État) sont ce qu’il y a de mieux à faire (i.e. déployer de coûteux panneaux solaires, subventionner les voitures électriques, imposer l’éthanol, etc)?
Je pense que ces ressources seraient mieux utilisées à d’autres fins, mais lorsque l’on considère soumettre le réchauffement global à une analyse coût/bénéfice, comme on le fait rationnellement pour n’importe quelle problématique, on nous traite de tous les noms. On nous demande de fermer les yeux et d’accepter la « vérité » comme on nous la présente sans poser de questions.
Concernant votre allusion aux « méchants » profits, notez que ceux-ci indiquent que le bien produit est en demande et que le capital investi dans la production a été utilisé efficacement. Je ne vois pas pourquoi les profits des pétrolières seraient moins désirables que ceux des entreprises d’éoliennes. Vous accordez peut-être plus de valeur aux secondes, mais je ne vois pas pourquoi vos valeurs (et celles des écolos) devraient être imposées de force à la population entière.
Ceci étant dit, le but n’est pas de préserver les profits, mais plutôt de préserver notre niveau de vie. La hausse des tarifs d’électricité (l’énergie renouvable coûte 2 à 3 fois plus cher à produire), des prix de la nourriture (notamment à cause de l’éthanol), du prix de l’essence (en raison des taxes), cela affecte tout le monde.
Les taxes et impôts qui servent à financer ces projets écolos et à punir les émetteurs de GES vont détruire des emplois et générer du chômage. Qu’avez-vous à dire à ces gens qui perdront leur emploi?
Un monde plus riche et développé sera mieux en mesure de faire face aux changements climatiques, il ne faut pas l’oublier. Freiner le développement de l’humanité nous rendra plus vulnérable.
« ce qui voudrait donc dire que la nature élimine le surplus par un processus de rétroaction « inconnu » »
Je suis excessivement sceptique face aux modèles climatiques. Je pense que les écosystèmes ont une grande capacité d’adaptation et que les modèles ne peuvent pas tout prendre en compte. Cependant, comme votre commentaire le démontre, aucun débat n’est possible sur ces questions.
« Je ne peux non plus vous garantir qu’il n’y a aucun danger qu’un gros astéroïde frappe la terre incessamment. Est-ce que cela justifie de facto qu’on gaspille des milliards pour se protéger contre ce risque? Non. »
On n’a aucun contrôle sur la probabilité qu’un gros astéroïde rocailleux nous percute. Mais nous l’avons sur nos émissions de gaz à effet de serre. En outre, quelques semaines après la collision entre la comète Shoemaker-Levy 9 et Jupiter, en août 1994, le congrès américain a demandé à la NASA de lui proposer un moyen d’identifier les « géo-croiseurs ». Objectif : élaborer un programme de veille cosmique (on peut chiffrer le coût en milliards).
Un profit n’est que la différence entre le coût de production et le prix de vente. Une opération arithmétique ne peut pas être » méchante ». Qu’est-ce que c’est que cette idée que les profits sont méchants.
Il ne s’agit pas d’une question de valeurs, cette une question de vie ou de mort. Ce ne sont pas les profits des pétrolières qui sont en cause mais les dégats environnementaux qu’elles causent.
Notre niveau de vie est intenable à long terme. Les ressources de la planète n’y suffiront pas. Notre mode de vie est incompatible avec notre existence en tant qu’espèce vivante.
« Les taxes et impôts qui servent à financer ces projets écolos et à punir les émetteurs de GES vont détruire des emplois et générer du chômage. Qu’avez-vous à dire à ces gens qui perdront leur emploi? »
Ça c’est plutôt paradoxale comme opinion. Ce n’est pas une question de morale. Il ne s’agit pas de donner des punitions. Perdre son emploi parce que l’entreprise qui nous engage déménage en Chine, ça c’est correct selon vous. Les lois du marchés sont sans appels. Mais on devrait nier nos problèmes de pollution parce que ça ferait perdre des emplois !
« Freiner le développement de l’humanité nous rendra plus vulnérable. » : Vous en sortez des bonnes vous ! Il ne s’agit pas de retourner à l’âge des cavernes, mais de s’adapter à une situation en modifiant notre mode de vie. S’organiser pour que la population mondiale puisse vivre décemment, voilà qui est primordial. Non pas de produire à tout prix toutes sortes de bébelles pour faire du profit qu’on accumule dans les banques et pour générer une minorité de riches et une masse de pauvres.
Vous penser que les écosystèmes ont une grande capacité d’adaptation. Mais ça ne suffit pas que vous y pensiez. Nous devons le savoir en toute certitude.
@Réjean
« Notre niveau de vie est intenable à long terme. Les ressources de la planète n’y suffiront pas. »
Vous n’êtes pas le premier à le dire et la plupart de vos prédecesseurs ont été ridiculisés…voici un bon exemple:
http://www.contrepoints.org/2011/03/07/15985-monsieur-sachs-acceptera-t%e2%80%99il-de-parier-avec-moi
« Perdre son emploi parce que l’entreprise qui nous engage déménage en Chine, ça c’est correct selon vous. »
Lorsqu’un emploi est délocalisé, cela mène souvent à une baisse des coûts de production. Le prix du produit offert tend alors à diminuer (ajusté pour l’inflation) ce qui fait augmenter le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population qui consomme ce produit, et donc améliore le niveau de vie. Le malheur des mis à pieds est donc plus que compensé.
En revanche, les mesures visant à combattre les changements climatiques font augmenter les coûts de production et réduisent le niveau de vie. La perte est donc double.
« Il ne s’agit pas de retourner à l’âge des cavernes, mais de s’adapter à une situation en modifiant notre mode de vie. »
Je ne suis pas contre le progrès, je suis contre l’utilisation de la force coercitive de l’État pour imposer des comportements par des lois liberticides ou des dépenses publiques inutiles. Je pense que l’adpatation se fera naturellement.
Vous devez absolument lire ceci pour comprendre le fonds de ma pensée:
https://minarchiste.wordpress.com/2010/12/06/est-ce-que-le-capitalisme-implique-la-destruction-de-l’environnement/
Le problème de l’écologie politique, c’est que ses représentants sont en fait des pastèques: vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur. Nous en avons malheureusement un énième exemple ici.
« Le malheur des mis à pieds est donc plus que compensé » : Et vous pensez que le malheur des mis à pieds, conséquence d’une remise en question de notre niveau de vie suite à la nécessité de faire des choix en rapport avec notre survie sur cette planète, ne serait pas plus que compensé ? Deux poids deux mesures. Quand ça fait l’affaire des multinationnales là les sacrifices sont acceptables ?
« Le prix du produit offert tend alors à diminuer (ajusté pour l’inflation) ce qui fait augmenter le pouvoir d’achat de l’ensemble de la population qui consomme ce produit » Et ceux qui ne le consomme pas ce produit, et qui perdent leur emploi suite à cette délocalisation, ça leur fait une belle jambe. Et qui vous dis que le prix va diminuer, votre théorie ? Mais ce n’est qu’une théorie, qui de surplus n’a pour seule utilité que de faire l’apologie du capitalisme. Votre théorie a-t-elle accru nos connaissances et notre savoir sur la société et la façon d’améliorer le sort de ceux qui subissent les effets des lois du marché ? J’en doute. Tout ce que votre théorie propose c’est d’éliminer toute contrainte à la libre entreprise et comme par magie (la main invisible) nous vivrons alors dans le meilleur de mondes. Ça fait pas un peu conte pour enfant ?
Et si la baisse des coût de production suite à la délocalisation ne faisait en sorte que d’augmenter les profits ? C’est très possible, la théorie et la réalité sont deux choses bien différentes, surtout une théorie non-scientifique comme celle que vous avez adoptée, Dieu seul sait pourquoi, puisqu’elle est obsolète et inutile, sauf à faire de l’idéologie et de la propagande pro-capitaliste.
« je suis contre l’utilisation de la force coercitive de l’État pour imposer des comportements » : Même si vous être contre, c’est quand même nécessaire. Comment pourriez-vous faire respecter les règlements de la route sans la menace d’avoir à payer des amendes.
@Réjean
« Et ceux qui ne le consomme pas ce produit, et qui perdent leur emploi suite à cette délocalisation, ça leur fait une belle jambe »
Dans une économie dynamique, ils se trouveront un nouvel emploi relativement facilement. Notez que malgré toutes les délocalisations dénoncées par les syndicats, le taux de chômage du Québec et du Canada étaient à des niveau bas historiques avant la récession. Les chiffres confirment donc ma « théorie ».
Par ailleurs, comme les consommateurs paient moins cher pour les produits délocalisés, ils pourront dépenser davantage pour autre chose, ce qui créera d’autres emplois.
« Et qui vous dis que le prix va diminuer, votre théorie ? Mais ce n’est qu’une théorie, »
Non! Une entreprise qui voit ses coûts baisser suite à une délocalisation va baisser ses prix pour tenter de gagner des parts de marchés (et augmenter ses profits, car une augmentation des volumes permet d’augmenter les marges). Si elle ne le fait pas, ses concurrents le feront, c’est inévitable. Je ne connais pas d’industries ou cela ne s’est pas produit, sauf celles contrôlées par l’État.
Il ne s’agit pas d’une théorie, c’est un fait observable.
« Ça fait pas un peu conte pour enfant ? »
Non, ce qui fait conte pour enfants est de croire que de leur tour d’ivoire, des élites peuvent faire des meilleurs choix que les citoyens libres.
Qu’ils peuvent corriger les « erreurs » du marché, lequel constitue une agglomération des connaissances et des préférences de millions d’individus.
Le marché est sous-optimal, mais aucun fonctionnaire ne peut faire mieux. Tout ceux qui ont essayé ont échoué lamentablement.
Et ce sera la même chose pour ceux qui « font des choix pour notre survie sur cette planète », à notre place.
« Comment pourriez-vous faire respecter les règlements de la route sans la menace d’avoir à payer des amendes. »
Ça c’est un sujet vaste et intéressant en lui-même, mais je ne crois pas que ce soit comparable au réchauffement climatique.
Dans une société où les routes sont privées, le propriétaire de la route décide des règlements. Si sa route est considérée comme dangereuse soit parce qu’elle n’est pas assez surveillée ou parce que ses règlements ne sont pas assez sévères, les gens voudront moins l’utiliser et prendront une alternative. La route ne sera donc pas rentable. En revanche, les utilisateurs de la route s’engagent, en utilisant la route, à respecter les règlements et à assumer toute responsabilité en cas d’accident causé par leur négligence. En cas d’accident entre deux utilisateurs, il est facile d’établir 1) le quantum des dommages, 2) qui est la personne lésée et 3) à qui incombe la responsabilité. Lorsqu’il est question du réchauffement global, nous n’avons pas les réponses à ces trois questions.
Walter Block a écrit un livre sur le sujet : http://mises.org/store/Privatization-of-Roads-and-Highways-P581.aspx
Je crois bien que c’est un certain Nozick qui est le maître à penser des libertariens. Toute votre argumentation est étayée par ces postulats très discutables. Ceux-ci sont halucinants. Les adopter est presqu’un non sens.
Les individus menant une vie séparée et s’appropriant légitimement le produit de leur travail, voilà une de ces robinsonnades que raillait Marx. Nozick va jusqu’à écrire que « chaque personne représente une société miniature ». Cela veut dire 1. qu’il existe par lui-même et sans relation avec d’autres « sociétés miniatures »;qu’il n’a pas d’autre limite que lui-même. Pierre Legendre a montré que cette conception de « l’individu devenu mini-État n’est pas une alternative au totalitarisme, mais seulement la manière dont « l’ultra-modernité a retourné la carte totalitaire, sous la forme de l’irruption de la dogmatique du sujet-Roi. » ref. Pierre Legendre, La question dogmatique en Occident.
Donc, si chaque individu est une petite société à lui seul et s’il est totalement souverain, c’est en effet attenter à sa liberté que de l’obliger à souscrire à la sécurité sociale ou à payer des impôts qui vont servir à financer une école publique que lui-même n’a pas choisie et dont il n’a éventuellement aucun besoin s’il n’a pas d’enfant. La même chose pour les routes. Un système routier entièrement privé, c’est complètement aberrant !
Les individus menant des existences séparées doivent être indifférents les uns les autres. Ils ne sont tenus par aucun autre devoir à l’égard des autres membres de la communauté que celui de respecter leur propriété.
Les idées libérales-libertariennes trouvent encore leur expression dans le refus des impôts : payer des impôts, c’est affirmer son appartenance à une communauté pour laquelle tous ses membres sont coresponsables. C’est bien la déresponsabilisation que prônent les tenants de cette idéologie déplorable. Pourtant la tonalité générale des discours libertariens est la « responsabilisation » : vous êtes responsables de vote santé et donc vous devez payer un forfait par consultation médicale et par médicament pour vous obliger à agir en malade responsable, etc.
Pour vous, depuis que le capitalisme domine le monde, la pauvreté serait en diminution. Ce n’est pas ce que les organismes qui distribuent de la nourriture aux pauvres constatent. La pauvreté est en augmentation, mais on ne le crie pas sur les toits. Pas bon pour les affaires. Pas bon pour l’idéologie libertarienne.
@Réjean
Jamais entendu parler de ce Nozick. Beaucoup de gens se disent libertariens, mais ne le sont pas vraiment.
Les pères du libertariannisme sont Ludwig Von Mises, Murray Rothbard et Friedrich Hayek.
L’impôt est un système similaire à l’esclavagisme. Il nie le principe selon lequel nous sommes propriétaires de notre propre corps. C’est une aberration.
« Un système routier entièrement privé, c’est complètement aberrant ! »
Et pourquoi donc? Vous n’avancez aucun argument!
Avec le tunnel Ville-Marie qui est tombé cette semaine, c’est plutôt le système routier étatique qui est aberrant!
» La pauvreté est en augmentation, »
Ouf! Celle-là elle est bonne!
C’est tellement gratuit et sans fondement que ça ne vaut même pas la peine de répondre.
Vous commencez vraiment à manquer de munitions pour lancer des sornettes pareilles…
Si Nozick n’est pas libertarien, je ne vois pas bien qui peut l’être à vos yeux. Son approche est plus morale et philosophique qu’économique. Caricature de Brad De Long disponible ici (qui résume d’ailleurs bien la contribution de l’économie autrichienne après Hayek):
http://delong.typepad.com/sdj/2011/06/the-turing-test-who-can-successfully-explain-robert-nozick.html
Je cite Nozick :
« L’imposition des biens provenant du travail se retrouve sur un pied d’égalité avec les travaux forcés : le fait de prendre les gains de n heures de travail revient à prendre n heures de travail à cette personne; c’est comme si on forçait cette personne à travailler n heures pour quelqu’un d’autre. »
Ref. Nozick (R.), Anarchie, État, Utopie.
Ça fait libertarien pas à peu près.
Vous m’accuser de lancer des sornettes. C’est tout à fait dans la ligne de pensée des libertariens. Tout ceux qui constestent votre idéologie ne sont que des ignorants, des idiots, des rêveurs. Hayek aurait déterminé une fois pour toute comment fonctionne la société. Il n’y a pas à y revenir. C’est la fin de la recherche d’une théorie nouvelle en économie, la fin de l’histoire. Remarquez qu’au début du XXe siècle, certains physiciens affirmaient que tout était connu, expliqué. La physique en avait terminé avec la connaissance de l’univers. On en rit aujourd’hui.
« Une théorie scientifique ne peut plus être aujourd’hui une recherche de la vérité ; l’abandon de la théorie newtonienne de l’attraction universelle au profit de la courbure de l’espace-temps nous a servi de leçon. Désormais, nous savons que les théories scientifiques sont par essence caduques, en attente de réfutation. La véritable fonction de la théorie scientifique est d’être heuristique, c’est-à-dire de suggérer des idées nouvelles susceptibles d’orienter la recherche. Il n’y a donc aucune raison de se crisper autour d’une théorie ; il n’y a qu’à l’utiliser tant qu’elle produit des fruits. »
Ref. Dominique Laplane, postface à Notre existence a-t-elle un sens ? de Jean Staune.
Quels sont les fruits de la théorie de Hayek, à part de faire l’apologie du capitalisme ? Alors, qu’attendez-vous pour faire votre travail d’économiste et de vous mettre à la tâche pour réfuter Hayek, au lieu de l’ériger en détenteur de la vérité absolu sur le fonctionnement de l’économie, ainsi vous serez utile.
@commentateurs variés:
Certes, la fonte de l’Arctique ne contribuera guère à la montée des eaux, mais vous oubliez l’Antartique et les autres glaciers… La dilatation thermique des océans rend certes compte d’une bonne partie de la montée actuelle des eaux, mais la fonte des glaciers n’est pas négligeable.
Quant aux variations du niveau des mers liées au climat, elles sont prouvées et ont déjà eu lieu à maintes reprises dans le passé. Il y a quelques dizaines de milliers d’années, le climat était plus froid, la Grande-Bretagne n’était pas une île et on pouvait passer d’Asie en Amérique à pied sec dans ce qui l’actuel détroit de Béring.
@Fred
L’Antarctique est présentement en expansion, et non en fonte.
Concernant Nozick, ce n’est pas parce que quelqu’un se dit libertarien que je suis nécessairement en accord avec lui et que je vois les choses de la même façon.
Mais pourtant vous appliquez à la perfection sa philosophie politique. C’est presque du copier-coller. Toutes ces thèses se retrouvent dans votre discours, soit explicitement soit en catimini. Nozick est le maître-théoricien de la philosophie des libertariens.
@Réjean
« Nozick est le maître-théoricien de la philosophie des libertariens. »
C’est vous qui le dîtes, moi je ne le connais pas, je ne peux donc pas vous dire avec quelles portions de sa façon de penser je suis d’accord. Par ailleurs, les libertariens ont tendance à développer eux-mêmes leur philosophie. C’est pourquoi il y a d’importantes différences entre Hayek, Mises et Rothbard (et probablement Nozick).
Cependant, le principe de base est le même: nous sommes les souverains de notre corps et de notre esprit. Personne n’a l’autorité morale pour nous obliger à vivre au bénéfice d’un autre.
« Quels sont les fruits de la théorie de Hayek, à part de faire l’apologie du capitalisme ? »
Comprendre et prévoir l’économie. Prescrire des solutions aux problèmes économiques. Je suis tombé sur Hayek en cherchant une théorie expliquant les cycles économiques. Le keynésianisme qu’on m’avait enseigné à l’école ne fonctionnait pas du tout. Parmi toutes celles que j’ai étudié, c’est la théorie autrichienne des cycles économiques qui fonctionne le mieux. Je l’ai soumise à toutes les récessions que j’ai pu trouver, mêmes les plus incongrues, et elle n’a jamais failli. Le jour où elle se trompera, je la remettrai en question ou y apporterai les modifications nécessaires.
« Alors, qu’attendez-vous pour faire votre travail d’économiste et de vous mettre à la tâche pour réfuter Hayek, au lieu de l’ériger en détenteur de la vérité absolu sur le fonctionnement de l’économie, ainsi vous serez utile. »
C’est ce que je fais tous les jours. Malheureusement, il est bien difficile à prendre en défaut ce maudit Hayek!
Vous dites : nous sommes les souverains de notre corps et de notre esprit. Personne n’a l’autorité morale pour nous obliger à vivre au bénéfice d’un autre »
Je disais :
« Donc, si chaque individu est une petite société à lui seul et s’il est totalement souverain, c’est en effet attenter à sa liberté que de l’obliger à souscrire à la sécurité sociale ou à payer des impôts. »
Cependant, il y a un léger problème. Vous n’êtes pas souverain. Comme tout le monde vous vivez en société, ce qui implique des devoirs, des droits et des obligations. À moins de vivre sur une île déserte, seul avec vous-mêmes. Pour règler ce petit inconvénient qu’est la réalité vous en faites abstraction (la fiction heuristique – faut le dire vite – des robinsonnades) et le tour est joué.
Nous avons besoin d’une idée inconditionnée du Bien Commun de l’humanité.Contre le péril des guerres nous avons besoin d’une « foi » partagée fondée sur une confiance commune dans la communauté possible des hommes. Il est un fait indépassable que nous existons les uns par les autres, génération après génération, effort après effort, invention après invention. Sauf à réduire la morale à une affaire individuelle, il faut bien envisager l’universalité de la morale dans la forme d’une communauté humaine universellement unifiable. Un agrégat de petit souverain égoïste ne fait pas une société. C’est la guerre perpétuelle, les forts contre les faibles, les riches contre les pauvres, le droit privé au dépens du droit collectif. Le saviez-nous, nous sommes une collectivité, une communauté, mais nous n’avons pas encore atteint notre majorité.
Est-ce que Hayek tient compte du fait que l’économie est un système chaotique et qu’une petite perturbation peut engendrer des conséquences castastrophiques; que le retour à l’équilibre n’est pas une certitude; l’évolution des prix peut devenir chaotique et donc totalement imprévisible.
Les systèmes économiques sont si complexes qu’il est difficile de trouver les équations qui décrivent avec précision leur évolution temporelle. Les approximations sont ici encore trop simplistes. Le chemin à parcourir pour aller au but est encore long et ardu. Personne n’y est encore parvenu. Même pas le plus grand économiste de tous les temps : Hayek
@Réjean
« Est-ce que Hayek tient compte du fait que l’économie est un système chaotique et qu’une petite perturbation peut engendrer des conséquences castastrophiques; »
C’est à la base de sa vision de l’économie et de la mienne. C’est justement pourquoi l’intervention étatique ne fait rien de bon dans l’économie car les conséquences imprévisibles sont trop nombreuses.
Juste pour le plaisir de vous empêcher de tourner en rond, voici ce que pense Paul Jorion, que vous allez probablement traité d’idiot comme tout bon libertarien qui se respecte :
« Plus spécifiquement, je ne crois ni à l’autorégulation en matière de finance : que tout s’arrange automatiquement, à condition qu’on empêche l’État de montrer son vilain nez, ni aux cycles économiques : que les vaches grasses sont déjà là à piaffer au fond du pré quand les vaches maigres se pressent au-devant de la clôture.
« Il n’y a pas d’autorégulation en finance : bien au contraire, les processus ont une disposition à l’emballement, parce que la machine est trop compliquée et que les spéculateurs gagnent de l’argent en encourageant des tendances, à la baisse aussi bien qu’à la hausse.
« Il n’y a pas non plus de cycles en économie : il y a des catastrophes, suivies de tentatives désespérées de rétablissement, qui réussissent souvent, mais pas nécessairement. Les articles qui tentent de vous prouver qu’il existe des cycles en économie sont tous fâchés avec l’arithmétique élémentaire.
« C’est peut-être triste à dire, mais si on veut que les choses s’arrangent, il faut s’en occuper soi-même. Le Père Noël, c’est bon pour les enfants. Et encore, même là, c’est limite. »
Le blogue de Jorion est très instructif, vous devriez le visiter de temps en temps. Ça fait changement de la pensée unique. Mais vous ne le ferez pas. Trop dangereux.
@Réjean
C’est plutôt vous que je traite d’idiot.
Je visite régulièrement les blogues keynésiens, gauchistes et autres pour élargir mes horizons. Je n’y vois aucun danger. C’est plutôt vous qui évitez systématiquement de lire les articles que je mets en référence dans mes commentaires. Trop dangereux pour vous?
Les cycles économique sont corrélés avec la création monétaire et l’endettement qui en résulte. Mes travaux basés sur la théorie autrichienne des cycles économiques ont démontré que c’était systématiquement le cas.
La dérèglementation de la finance est un grand mythe voir ceci:
https://minarchiste.wordpress.com/2010/04/14/dereglementation-mon-oeil/
Oh ! les insultes. Ça c’est pas gentil. Je vais dire comme vous : vous n’avez plus de munition ! C’est pas grave, je suis un ben bon gars et je vous pardonne. C’est vrai que la droite et le sens de l’humour ça ne fait pas bon ménage. Le texte est quand même rigolo non ? On jase là ! C’est quand même pas nous qui allons changer le monde.
Selon vous, s’il n’y avait pas de création monétaire et l’endettement qui en résulte, il n’y aurait pas de cycle économique. Donc seul l’État est responsable des cycles économiques ? Pourquoi s’arrêter en si bon chemin : seul l’État est responsable des crises économiques ? Bizarre non ?
En tout cas, je vais vous revenir après avoir lu votre dithyrambique texte sur le capital : vive le capital. Je vais aussi consulter votre texte sur la déréglementation à un moment donné. Quand j’aurai le goût de rire. Choquez-vous pas là ! Le ridicule n’a jamais tué personne.
@Réjean
« Pourquoi s’arrêter en si bon chemin : seul l’État est responsable des crises économiques ? »
Absolument. C’est plus qu’évident.
« Je vais aussi consulter votre texte sur la déréglementation à un moment donné. Quand j’aurai le goût de rire. »
Vous faîtes pitié! Vous m’accusez de « pensée unique » et d’être un idéologue dogmatique, mais c’est vous qui traitez mon travail de ridicule avant même de l’avoir lu. C’est pathétique, mais tout à fait typique d’un gauchiste.
On me traite de tous les noms, sans apporter de contre-argument valable et, surtout, sans avoir fait ses devoirs.
Heureusement pour vous que le ridicule ne tue pas!
Commencez donc par vous instruire un peu, cette série a 6 parties:
https://minarchiste.wordpress.com/2010/09/20/pourquoi-y-a-t-il-des-cycles-economiques-et-des-recessions-partie-1/
Il est amusant de constater que le projet BEST confirme les résultats mesurés par les centaines de scientifiques travaillant dans la climatologie et qui abondent au consensus au grand dépit des « sceptiques ». Leurs résultats sont tout à fait conformes aux données NASA-GISS/NOAA/Hadley, avec plus de pessimisme quand à l’augmentation de température prévue.
Le Berkeley Earth Surface Temperature (BEST) est un projet destiné à fournir une base de données de température de surface (terrestre) indépendante des bases de données NASA-GISS, NOAA, Hadley.
C’est un projet sponsorisé par le département de l’énergie américain et par l’industrie pétrolière américaine.
Il est présidé par un sceptique notoire: Richard Muller et comprend en son sein Judith Curry scientifique récemment convertie au scepticisme.
Ce projet était évidemment loué et encensé dans des sites sceptiques, comme le WUWT, puisqu’il allait nous délivrer de ces affreux tricheurs ou, au moins, incompétents, climatologistes, qui osaient prétendre que l’évolution des températures terrestres était telle qu’ils la mesuraient.
@unlecteur
Cela amène des éléments de réponse à ma première question et, partiellement, à ma seconde question.
Qu’en est-il des quatre suivantes, qui sont soit-dit en passant bien plus importantes?