L’une des critiques les plus fréquentes du capitalisme est qu’il occasionne la destruction de l’environnement. Ces critiques émanent souvent du mythe selon lequel la qualité de notre environnement est en constante dégradation. Si vraiment la pollution était devenue un si grave problème, nous observerions que l’état de santé des populations des pays industriels ne cesse de se dégrader. Or, c’est plutôt le contraire qui se produit : l’espérance de vie moyenne a fortement progressé depuis le début du siècle et a continué de s’allonger au cours des deux dernières décennies. Cela va de pair avec le fait que la qualité de l’air et de l’eau s’est nettement améliorée au cours de ces deux décennies.
Si on utilise l’indice de liberté économique de l’Institut Frazer comme mesure du niveau de capitalisme d’un pays et qu’on le compare à l’indice de performance environnementale développé par les universités de Yale et Columbia, on constate que plus un pays est capitaliste (i.e. libre économiquement), plus sa performance environnementale est élevée.
Si les régimes capitalistes étaient néfastes pour l’environnement, nous nous attendrions à observer une performance environnementale supérieure dans les pays socialistes, ce qui n’est absolument pas le cas. En fait, les endroits les plus pollués de la terre sont situés dans des anciens ou présents pays socialistes tels que l’ancienne Union Soviétique, la Chine, la Pologne, la Tchéquoslovaquie et l’Allemagne de l’Est.[1]
Ces observations ne sont pas surprenantes. L’une des pierres angulaires du capitalisme est la protection des droits de propriété. Or, par définition, les pays socialistes ne reconnaissent pas la propriété privée. Quand personne n’est propriétaire d’un terrain, personne n’y fait attention. Les économistes ont nommé ce phénomène « la tragédie des biens communs ».[2] L’exemple typique illustrant ce phénomène est celui d’un champ commun à tout un village, dans lequel chaque éleveur vient faire paître son propre troupeau. Pour chaque éleveur, le bénéfice à ajouter une nouvelle bête dans son troupeau est très grand alors que le coûts, soit l’herbe consommée par la bête dans le champs, est réparti à l’ensemble des éleveurs puisque le champs appartient à tout le monde. Chaque éleveur a donc un incitatif à avoir le plus de bêtes possible dans son troupeau puisqu’il récolte les bénéfices et partage les coûts. Rapidement, chaque éleveur emmène autant d’animaux que possible paître dans le champ commun et le champ devient vite une mare de boue où plus rien ne pousse. Si chaque éleveur avait un droit de propriété concernant une portion du champs, chaque éleveur aurait un incitatif à adapter la taille de son troupeau de façon à ce que l’herbe continue de pousser, assurant ainsi la pérennité de la ressource.
La pollution est ce qu’on appelle une externalité négative de la production de biens et services. Nous pourrions éliminer toute la pollution humaine en ne produisant plus rien, mais comme cela occasionnerait une immense baisse de notre niveau de vie, il y a un niveau de pollution que nous sommes prêts à tolérer pour nous assurer un niveau de vie décent. Comment déterminer ce niveau? C’est là que les droits de propriété entrent en jeu. Si vous polluez votre propre propriété, cela ne regarde que vous. Si la pollution que vous générez endommage la propriété de votre voisin, vous devrez dédommager ce dernier.
C’est cette dynamique qui ne fonctionne pas au niveau de l’exploitation des gaz de schiste au Québec. Le gouvernement s’est approprié la propriété du sous-sol, si bien que les propriétaires de la surface des terrains n’ont pas leur mot à dire. Cette expropriation implicite fait en sorte que la protection des droits de propriété des résidents est déficiente. Ceux-ci font donc face à un risque qui leur est imposé et le gouvernement, friand d’obtenir les redevances gazières pour financer ses dépenses et soucieux de ne pas déplaire aux entreprises impliquées, s’avère fort négligent à l’égard de la protection de la propriété des citoyens face à ce risque. Si les propriétaires des terrains bénéficiaient aussi des droits de propriété du sous-sol, ceux-ci pourraient conclure des ententes gré-à-gré avec les entreprises gazières. Les propriétaires pourraient exiger par ces ententes que les exploitants rétablissent le terrain dans une condition acceptable une fois les opérations terminées et que toute contamination des nappes phréatique soit accompagnée d’une lourde pénalité. Dans les circonstances, il y aurait fort à parier que les entreprises de forage prendraient de biens plus grandes précautions pour ne pas endommager l’environnement. De cette façon, la propriété totale du terrain permettrait au propriétaire de faire en sorte d’éviter que son terrain ne soit pollué de façon à en préserver la valeur, de s’exposer à un niveau de risque qu’il juge convenable et d’obtenir un dédommagement si sa propriété est endommagée.
En fait, la plupart des problèmes environnementaux sont causés par une mauvaise définition et protection des droits de propriété. Les nappes d’eau polluées, les poissons en surpêche et les coupes à blanc de forêts vierges sont tous des problèmes découlant de l’absence de droits de propriété privée.
Par exemple, si des pêcheurs pouvaient acquérir des portions de l’océan pour la pêche, ils auraient un incitatif à ne pas sur-pêcher sur leur territoire de façon à ce que les populations de poissons lui permettent de soutenir ses revenus à long terme et préservent la valeur de sa propriété. C’est en quelque sorte ce que les gouvernements tentent de répliquer en vendant des quotas aux pêcheurs. Par ailleurs, même sans droits de propriété marins, le marché impose une certaine discipline aux pêcheurs. Tout d’abord, lorsqu’une espèce de poisson est sur-pêchée et devient plus rare, son prix augmente ce qui rationne la consommation de cette espèce. De plus, dans le but d’assurer la pérennité de leur modèle d’affaires et la stabilité de leur approvisionnement, les transformateurs alimentaires tels que High Liner et Clearwater exigent de leurs fournisseurs une certification quant à la soutenabilité de leurs pratiques. Il y a d’ailleurs une certaine demande pour des produits ainsi certifiés de la part des consommateurs.
Un autre bon exemple de problème environnemental résultant d’une mauvaise définition des droits de propriété est la déforestation de la forêt amazonienne. Une bonne partie de cette forêt n’est la propriété de personne, ce qui n’incite pas la population à en prendre soin. L’absence de droits de propriété facilite grandement la tâche aux grileiros, qui brûlent ces forêts pour les convertir en terres agricoles. Il y a plusieurs façons par lesquelles des droits de propriété pourraient régler ce problème. Tout d’abord, le gouvernement devrait reconnaître les droits de propriétés des sociétés indigènes qui ont établit domicile dans ces forêts depuis longtemps. En Amazonie, leur population est en constant déclin alors qu’ils se font exproprier leurs terres. Ni l’État, ni les corporations, ni les grileiros n’ont la légitimité de s’approprier ces territoires par la force puisqu’ils sont la propriété de ces tribus. Deuxièmement, les agriculteurs et éleveurs opérant en Amazonie sont reconnus pour leur très faible productivité en raison du manque d’investissement résultant du simple fait que n’étant pas propriétaires de leur terre, ils opèrent illégalement.[3] Pour cette raison, ils doivent sans cesse se déplacer et agrandir leur territoire ce qui implique une déforestation plus importante. Avec des droits de propriété bien définis, ceux-ci seraient en meilleure position pour investir dans leur propriété afin d’améliorer leurs rendements et pourraient obtenir du financement pour le faire. Troisièmement, avec des droits de propriété bien établis, d’autres utilisateurs de la forêt pourraient en acquérir certaines portions. Par exemple, il est bien connu que la déforestation nuit aux précipitations, ce qui est mauvais pour la production hydroélectrique. Les producteurs d’hydroélectricité pourraient donc acquérir des parcelles de terre à cet effet et les maintenir boisées. C’est similaire à ce qui a été fait au Costa Rica, où les producteurs hydroélectriques paient les propriétaires forestiers pour ne pas couper les arbres. Ce genre de mesure a contribué à réduire le taux de déforestation.[4] Il serait aussi dans l’intérêt des entreprises d’écotourisme d’acquérir des territoires pour préserver leurs opérations. Les compagnies pharmaceutiques pourraient aussi acquérir des terrains, car ces forêts bio-diversifiées pourraient mener à des découvertes médicales très lucratives. Ce fut notamment le cas pour l’Aspirin et le Taxol.
Même problème avec la forêt Québécoise, dénoncé par Richard Desjardins dans son film « L’Erreur Boréale » de 1999. Au Canada, l’exploitation forestière se fait majoritairement sur les terres de la Couronne (90% au Canada, 80% au Québec, contre 37% sur les terres publiques aux États-Unis), en échange de droits de coupe payés aux gouvernements par l’industrie forestière.[7] Le niveau des royautés exigées par le gouvernement est si bas que les américains ont longtemps prétendu que le Canada pratiquait du « dumping » en vendant son bois à un prix inférieur au marché et imposant un tarif douanier de 29% en 2002 pour compenser leurs producteurs locaux. Les bas prix stimulent la demande et la demande stimule la production. Comme les entreprises forestières ne sont pas propriétaires des territoires sur lesquels elles opèrent, elles n’ont aucun incitatif à bien gérer la coupe de façon à préserver la ressource. Elles étaient plutôt incitées à procéder à des « coupes à blanc », et c’est ce qu’elles ont fait. Devant cette situation, le gouvernement a réduit les niveaux de récolte en 2005, mais les coupes à blanc se poursuivent quand même, transformant l’Abitibi en désert. Le problème est que l’État veut les redevances pour financer ses dépenses, mais n’a aucun intérêt à préserver la forêt à long terme. De plus, le gouvernement est complètement déconnecté du marché et fixe arbitrairement les royautés et les droits de coupe. En attribuant ou vendant des droits de propriété aux entreprises forestières, celles-ci auraient eu un intérêt à la préserver et à replanter après la coupe. Ces forêts seraient en quelque sorte devenues des terres agricoles, comme c’est le cas pour les forêts privées aux États-Unis et ailleurs.
D’autre part, les droits de propriété ont fait des miracles concernant la protection de la vie sauvage au Zimbabwe. Dans ce pays, les fermiers et autres propriétaires terriens, n’avaient pas le droit de bénéficier économiquement de la chasse de certaines espèces animales. Certains de ces animaux causaient beaucoup de dommages à leurs troupeaux et à leurs récoltes. Le comportement qui résultait de cette dynamique consistait simplement à ce que ces propriétaires tuent ces animaux et laissent pourrir les carcasses sur place. Réalisant l’ampleur de la catastrophe et son incapacité à remédier à la situation, le gouvernement a attribué des droits de propriété sur la vie sauvage en 1975. C’est alors que la vie sauvage, qui était en déclin depuis des décennies, s’est mise à proliférer sur les territoires privés du pays. Les propriétaires terriens ont alors formé des zones protégées dédiées, entre autres, à l’industrie du safari touristique. Plusieurs espèces menacées d’extinction ont été sauvées et ont alors vu leur population augmenter significativement (par exemple : le rhinocéros noir). Cependant, suite aux problèmes politiques survenus au Zimbabwe depuis le début des années 2000s, créant chaos et anarchie au pays, ces propriétés privées ont été violées et saccagées. La population affamée s’est mise à chasser tout ce qui bouge pour subsister. Des superficies énormes de forêt ont été rasées. En fait, la propriété privée n’est plus protégée au Zimbabwe, au grand détriment de la vie sauvage du Sud de l’Afrique.[6]
Par ailleurs, l’autre raison pour laquelle les pays plus capitalistes ont une meilleure performance environnementale est qu’ils sont généralement plus riches et plus innovateurs. Les produits plus respectueux de l’environnement, tels que l’électricité éolienne, les aliments « bio », les véhicules hybrides et les systèmes géothermiques, coûtent plus cher et ne sont pas abordables pour les pays pauvres. Ce sont aussi des technologies plus avancées que les produits conventionnels plus polluants. Donc, en favorisant la création de richesse et l’innovation, les nations plus capitalistes favorisent l’adoption de solutions plus écologiques.
Qu’en est-il de la pollution de l’air? Si une personne peut démontrer que sa propriété (incluant son corps) a été endommagée par la pollution de l’air, le pollueur devrait être requis de dédommager cette personne à condition que le lien de causalité entre le dommage et le pollueur puisse être démontré. À cet égard, les gaz à effet de serre (GES) constituent un cas particulier puisque tant les dommages que les sources de pollution sont très diffus. Les GES sont émis par des milliards d’individus et se propagent dans l’atmosphère du monde entier. D’autre part, les dommages sont très difficiles à quantifier et la causalité entre les émissions humaines de GES et les changements climatiques n’a pas été démontrée hors de tout doute étant donné les faiblesses majeures du rapport du GIEC. Les scientifiques sont plutôt partagés sur la question, le climat étant une chose excessivement complexe à modéliser et prévoir. Les autorités se préoccupent essentiellement du dioxyde de carbone généré par l’activité humaine alors que celui-ci représente moins de 5% des GES. En revanche, les coûts et l’impact sur le niveau de vie des humains de réduire significativement les émissions de dioxyde de carbone sont très élevés. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ou ne serait-il pas plus envisageable de tenter de s’adapter aux changements climatiques au lieu de tenter de les empêcher? D’autre part, est-ce que les changements climatiques représentent le problème le plus important à régler présentement pour l’humanité? Ces milliards qui seront dépensés par les gouvernements pour réduire les émissions de GES et qui finiront dans les poches des entreprises qui militent auprès des politiciens pour qu’une législation régulant les émissions de GES soit adoptée (incluant des entreprises fondées par Al Gore lui-même) ne pourraient-ils pas être utilisés pour éradiquer la faim dans le monde ou bâtir des infrastructures dans les pays pauvres?
Le fiasco de l’éthanol américain est un bon exemple des mauvaises interventions gouvernementales dans le but de protéger l’environnement. En 2008 seulement, les subventions américaines pour l’éthanol ont totalisé $4 milliards soit $82 par baril et $1.95 par gallon. [5] L’Energy Policy Act de 2005 exige la production de 7.5 milliards de gallons par année dès 2012 alors que l’Energy Independence Act de 2007 requérait la production de 9 milliards de gallon en 2008 et 36 milliards de gallons en 2022. En 2009, la production était d’environ 10 milliards de gallons, exclusivement à partir du maïs. Des études ont démontré qu’en incluant toutes les étapes de sa production, l’éthanol de maïs est légèrement plus polluant que l’essence. Sa production requière beaucoup d’énergie, de fertilisants, de pesticides et d’eau. La monoculture du maïs a des conséquences néfastes sur les écosystèmes environnant, causant notamment l’érosion du sol, l’appauvrissement de la terre et la contamination de l’eau. De plus, les subventions et exigences gouvernementales ont fait en sorte que beaucoup de fermes se sont dédiées à la production de maïs pour l’éthanol, ce qui a fait monter les prix des denrées alimentaires et généré une crise en 2008. Les exigences américaines en matière d’éthanol ont aussi stimulé la production ailleurs, notamment au Brésil, où les coûts sont 30% moins élevés et le processus de production plus écologique grâce à l’utilisation de la canne à sucre plutôt que du maïs. Cependant, les fermiers brésiliens détruisent la forêt amazonienne pour augmenter leur production. Néanmoins, les importations sont limitées car les tarifs douaniers américains sur les importations d’éthanol sont de $0.54 par gallon plus 2.5% de la valeur, ce qui est passablement élevé. Malgré la connaissance de ces faits accablants, le gouvernement maintient le cap. La raison est fort simple : le lobby des agriculteurs est très puissant et un contributeur significatif à la caisse électorale des politiciens du Midwest. Les producteurs de maïs ont fait des affaires d’or grâce à l’éthanol et aux subventions qui y sont associées.
Et que dire du désastre de l’industrie de l’énergie solaire en Espagne? Au début des années 2000s, le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero déclara vouloir faire de l’énergie verte une des clés de son modèle productif et promit d’utiliser les fonds publics pour propulser les entreprises du secteur. Entre 2004 et 2007, le gouvernement subventionna ce secteur à hauteur de $0.44 par kW/h pour les 25 prochaines années, plus de dix fois le prix moyen payé pour les autres énergies. Évidemment, un grand nombre d’agriculteurs se ruèrent sur l’aubaine et couvrirent leurs champs de panneaux, détruisant parfois leurs plantations au passage. Pour l’année 2009 seulement, le coût pour le contribuable espagnol s’éleva à près de 6 milliards d’euros. Cette ruée vers l’or générée par le gouvernement espagnol fut si soudaine que les investisseurs espagnols durent importer la majeure partie des panneaux solaires parce que les producteurs locaux ne pouvaient satisfaire la demande et ce au plus grand bénéfice des producteurs allemands et chinois.
Malheureusement, ce mirage ne dura que peu de temps. Trois ans après l’adoption de la loi, le gouvernement dût se rétracter. Face à l’évidence du désastre économique, il se rendit compte du scandaleux gaspillage que représentaient ces subventions qui renchérissaient spectaculairement l’électricité sans assurance aucune que le secteur de l’énergie verte devienne un jour rentable et qu’une telle industrie se développe éventuellement en Espagne. En 2010, face à l’énorme déficit public qui obligeait le gouvernement à réduire salaires et pensions, celui-ci comprit qu’il devenait intenable de payer 6 milliards d’euros par an pour de l’électricité si chère à produire. Le ministre Miguel Sebastián décréta une réduction drastique de 40% des subventions, rendant insoutenables la plupart des installations actuelles. La majeure partie de la capacité des installations solaires espagnoles dispose d’une puissance inférieure à 100kW. Il ne s’agit donc pas de grandes entreprises qui font faillite ou doivent renvoyer du personnel, mais bien d’innombrables familles qui se fièrent aux promesses du gouvernement et se lancèrent dans des projets financièrement insoutenables, lesquelles se trouvent aujourd’hui ruinées. Au final, à peine 2.7% de l’électricité consommée en Espagne est produite par l’énergie solaire.
En 2010, nous avons eu un autre exemple démontrant que l’intervention gouvernementale crée souvent d’importants problèmes environnementaux. L’accident relié à la plateforme Deepwater Horizon de la compagnie BP a causé le déversement de 4.9 millions de barils de pétrole dans le Golfe du Mexique. Premièrement, l’agence du gouvernement fédéral responsable de la réglementation de cette industrie avait approuvé toutes les étapes du forage. Le forage de BP se trouvait sur un territoire appartenant au gouvernement, celui-ci perçoit donc des royautés sur la production. C’est en quelque sorte un conflit d’intérêt puisque d’un côté le gouvernement veut maximiser ses revenus de royautés alors que de l’autre il doit règlementer l’industrie. Le gouvernement a donc un incitatif à minimiser la friction règlementaire, d’autant plus que les compagnies pétrolières ont d’importants lobbys et sont d’importantes contributrices aux caisses électorales des politiciens. Deuxièmement, bien que BP soit responsable des coûts de nettoyage de la fuite, une loi limite sa responsabilité concernant les dommages économiques, tels que la perte de revenus des pêcheurs, à $75 million, comparativement à une estimation de ces pertes à $15 milliards. Pourquoi un tel privilège? Probablement parce que le gouvernement américain est infesté de politiciens ayant des intérêts financiers dans le pétrole ou recevant d’importantes contributions électorales de ces entreprises. Si BP avait eu à assumer la pleine responsabilité de ces coûts, elle aurait peut-être adopté un comportement plus prudent et l’accident n’aurait peut-être pas eu lieu. Troisièmement, la réglementation interdit aux compagnies pétrolières de pratiquer des forages en eaux peu profondes. C’est pour cette raison que BP forait à 1.5 kilomètres de profondeur sous l’eau malgré les risques plus élevés d’accident et la plus grande difficulté à colmater une fuite lors d’un éventuel accident. La réglementation gouvernementale fait donc en sorte d’augmenter le risque d’accident en repoussant le forage pétrolier en eau plus profonde.
L’autre crainte face au capitalisme concerne l’extinction des ressources naturelles. Cette crainte ne date pas d’aujourd’hui, elle date des travaux de l’économiste britannique Thomas Malthus vers la fin du 18e siècle. Malthus croyait que la terre n’avait pas suffisamment de ressources naturelles pour supporter plus de 1 milliard d’individus. Suite à ses travaux, plusieurs politiciens ont milité en faveur de politiques malthusiennes prescrivant des restrictions sur la croissance démographique. L’erreur de Malthus a été de grandement sous-estimer le développement technologique et la capacité d’adaptation d’une économie libre. Malgré l’absurdité des théories malthusiennes, on entend encore aujourd’hui le même genre d’argument justifiant des réductions de la population.
Dans une économie libre, plus une ressource se fait rare, plus son prix augmente. Cette augmentation du prix décourage la consommation de cette ressource et favorise la recherche de technologies plus efficientes (i.e. nécessitant une moindre quantité de la ressource en question) ou de substitut à cette ressource. Le prix agit donc tel un gardien des ressources de la terre et fait en sorte que l’utilisation de ces ressources soit la plus efficiente que possible.
Imaginez qu’une mine de cuivre soit mise aux enchères. Les acheteurs potentiels auront différentes anticipations relativement aux prix futurs du cuivre. Certains pourraient croire que le prix du cuivre est élevé et qu’il va chuter par la suite; ceux-ci auront tendance à miser un plus bas prix et à chercher une exploitation rapide de la mine. En revanche, ceux qui croiraient que le prix du cuivre serait plutôt enclin à augmenter miseraient un prix plus élevé et à ne pas exploiter la mine immédiatement, puisqu’ils espéreront retirer plus tard un profit beaucoup plus élevé suite à l’augmentation du prix du cuivre. Selon la loi des enchères c’est le plus offrant qui l’emporte, ce qui, en l’occurrence, signifie que parmi tous les acheteurs potentiels, celui qui aura misé le prix le plus élevé sera aussi celui qui aura tendance à conserver la ressource à long terme. On constate donc que le libre-marché permet à ceux qui valorise le plus les ressources dans une optique à long terme de les acquérir et de réguler leur consommation en maximisant la valeur de la ressource.
La terre est un véritable amas de molécules chimiques d’un volume de plus d’un billion de kilomètres-cubes de matière. Évidemment, ce n’est qu’une infime fraction de cet amas de matière qui a une utilité économique pour l’humain. Contrairement à ce que la plupart des gens s’imaginent, cette quantité de matière économique utile ne diminue pas. En fait, elle augmente! Au fur et à mesure que le savoir-faire technologique de l’humanité s’améliore, nous devenons de plus en plus efficaces à extraire cette matière à un coût raisonnable et à l’utiliser de manière aussi efficiente que possible. Par exemple, à l’âge de pierre, la quantité d’acier économique utile était de zéro. Par la suite, lorsque l’humain a inventé la pelle, la brouette et la forgerie, cette quantité a augmenté substantiellement. Avec l’avènement des bulldozers, pelles mécaniques et camions lourds, cette quantité est devenue encore plus grande, augmentant encore plus la quantité d’acier accessible à l’humain à coût raisonnable. Par ailleurs, ces matériaux n’ont aucune valeur enfouis sous la terre. C’est entre nos mains que ceux-ci acquièrent toute leur utilité. D’ailleurs, l’humain ne détruit pas la plupart de ces matériaux. Il ne fait que les déplacer et les transformer. Ces déplacements et transformations contribuent à améliorer le niveau de vie de l’humain.
À cet égard, le pétrole est certainement de nos jours la ressource pour laquelle les inquiétudes sont les plus grandes (voir mon dossier complet en quatre parties sur le pic pétrolier ici, ici, ici et ici). On peut s’attendre que le prix du pétrole continue d’augmenter au cours des prochaines années. Il a d’ailleurs plus que quintuplé durant la dernière décennie. Cette augmentation de prix joue plusieurs rôles importants dans l’économie :
- Elle favorise le rationnement de la consommation (moins gros véhicules, moins grandes distances de déplacements, plus grande utilisation du transport en commun, etc).
- Elle favorise le développement de véhicules moins énergivores.
- Elle favorise le développement et l’utilisation de carburant alternatifs.
- Elle favorise l’innovation technologique dans l’industrie pétrolière ce qui permettra d’exploiter certains gisements qui sont présentement considérés inexploitables.
Grâce à ce signal de prix, les économies libres s’adapteront à cette réalité et continueront d’évoluer vers un meilleur niveau de vie.
[1] « Why Socialism Causes Pollution », Thomas J. Di Lorenzo, The Freeman volume 42 – #3, mars 1992.
[2] « The Tragedy of the Commons », Garrett Hardin, Science, volume 162, #3859, décembre 1968.
[3] « A Special Report on Forests », The Economist, 25 septembre 2010.
[4] Ibid.
[5] “Fundamentals of a Sustainable US Biofuels Policy », Baker Institute Policy Report, #43, janvier 2010. http://www.ascension-publishing.com/BIZ/Baker12.pdf
[6] “Private Conservation of Wildlife in Africa”, Brian Seasholes, New York State Conference on Private Property Rights, novembre 2002. http://prfamerica.org/speeches/6th/PrivateConservationOfWildlifeInAfrica.html
[7] « Bois d’oeuvre : il faut en finir avec le système protectionniste canadien », Norman Roy, Québécois Libre, numéro 104, 11 mai 2002.
Ce qui est bien, avec la guerre froide, c’est qu on peut vraiment comparer ce qui se passe VRAIMENT quand on separe deux peuples à la base identique (meme langue, meme culture, meme niveau scolaire à la base) et qu on expose un au socialisme le plus forcené, avec tirs à balles réelles sur les gens, et l’autre à un capitalisme certes pas manchestérien mais quand meme plutot libéral
Berlin Ouest 1989 : http://www.welt.de/multimedia/archive/00634/mauerfall4_DW_Berli_634014p.jpg
Auto Ouest Allemande 1989

Berlin Est 1989: http://www.dradio.de/images/4263/portrait/
Auto Est Allemande 1989 : http://static.rp-online.de/layout/showbilder/59952-Biskup_249.jpg
Et la quelle de ces deux autos, malgré des perf sans commune mesure, emettait le plus de CO2 voire de carburant non brulé ?
@LPL
J’ai aussi constaté la très grande dichotomie entre les bâtiment de l’Ouest de Berlin et ceux du côté communiste, beaucoup plus austères et monotones.
Nous pourrions aussi observer les affreux édifices à appartements construits par les communistes en République Tchèque (qui ressemblent davantage à des bunkers qu’à des habitations), tous pareils, à la grande diversité et originalité de l’urbanisme sous un régime capitaliste.
Bravo, un article très solide étayé par des exemples frappants. C’est la meilleure réponse qu’on puisse faire aux peurs irrationnelles quant à l’environnement, et à cette sorte de culte mystique de Gaïa.
@Astynoos
Bienvenue sur mon blogue et merci pour votre commentaire.
Brillant! et évident, comme d’habitude!
L’antilibéralisme de certains écologistes politiques, ou certaines personnes qui soutiennent l’écologie politique, provient d’une mauvaise connaissance du libéralisme.
En effet, ils considèrent que le libéralisme est productiviste. C’est-à-dire qu’il a pour but de produire toujours plus, favorisant ainsi la destruction de la planète.
Or, le libéralisme ne fixe pas de but, par définition, puisqu’il laisse les gens libres. Si l’économie produit plus, c’est parce que les gens le souhaitent. Mais il est plus facile de désigner un ennemi, qui serait responsable du comportement des gens, que de mettre ces derniers face à leurs responsabilités.
Tres bon article. Le capitalisme et liberalisme n’est pas l’ennemi – le gouvernement qui leur force la main est beaucoup plus en cause.
Vive l’école autrichienne d’économie!
À propos du capitalisme en démocratie :
http://lesnerfsfanzine.wordpress.com/2011/12/09/decembre-2011-10/
Que pensez-vous du déversement de BPC à Pointe-Claire ? L’entreprise n’a pas suivi les réglementations provinciales et n’avait pas de permis. Elle a fait un déversement qui peut causer une explosion et un incendie majeur et pourtant elle n’a rien fait depuis avril dernier pour réparer les dégâts. Et c’est pourtant un terrain qui est de sa propriété privée. Le gouvernement a prouvé son incompétence dans le dossier, mais sinon n’est-ce pas aussi la preuve que le capitalisme peut entrainer ce genre de négligence ?
@etagrats
Je n’ai pas vu qu’il y avait eu déversement, seulement entreposage illégal.
Néanmoins, la question clé est : y-a-t-il eu entrave à la propriété d’autrui?
Si oui, c’est un crime, rien de moins. Le capitalisme n’a rien à voir là-dedans.
D’ailleurs, sous un régime capitaliste, le propriétaire des lieux doit assumer les conséquences de ses actes. Dans un régime socialiste, c’est l’État qui est propriétaire de tout et n’est redevable à personne.
Le déversement de BPC s’est limité au terrain de l’entreprise concernée, donc il n’y a pas vraiment d’entrave à la propriété d’autrui jusqu’à présent. Mais le terrain contaminé reste excessivement dangereux puisqu’il y a des risques d’explosion et d’incendie majeur. Selon la stricte définition du capitalisme, il n’y a donc pas encore de crime. Mais je trouve que ce n’est pas très pragmatique et logique d’attendre qu’un accident touche la propriété d’autrui avant d’agir. Cette histoire démontre un peu que la stricte protection de la propriété privée ne permet pas vraiment de prévenir des accidents graves de certaines entreprises délinquantes. Qu’en pensez-vous ?
@etagrats
Rien ne peut prévenir les accidents graves; pas même la règlementation.
Par contre, quel système selon vous responsabilise le plus ceux qui sont en cause dans ces catastrophes et leur fait le plus subir les conséquences de leur négligence?
Quel système donne donc le plus d’incitatif à faire attention, au-delà de simplement se conformer à une simple règlementation?
Mon article sur Mégantic qui sera publié le 6 septembre répondra à ces questions dans le contexte de cette tragédie….à suivre.
Je suis d’accord que le capitalisme et la protection de la propriété privée ne détruisent pas l’environnement et qu’ils apportent plusieurs bénéfices. Il ne faut cependant pas être naïf : le capitalisme ne règle pas tout et des mauvaises entreprises ça existe. Voilà pourquoi j’ai tendance à croire que le gouvernement a peut-être une utilité dans de l’inspection aléatoire indépendante.
Et pour Mégantic, le gouvernement a une énorme part de responsabilité dans toute cette histoire. Je trouve que la compagnie est très mauvaise dans la gestion d’image, mais il faut dire que les médias aiment pointer du doigt rapidement. Sinon pour la cause directe, on n’en sait pas trop encore. J’ai bien hâte de lire votre article.
Je constate une erreur dérangeante dans votre texte : vous soutenz que la production d’électricité d’origine solaire en Espagne est de 2.7% en 2010. Erreur : elle était déjà de 11%, et 5 plus tard, elle est de 15%.
Il y a eu un ralentissement de la croissance du secteur, et une réorientation technologique, les espagnols privilégient la techologie du solaire thermique plutôt photovoltaïque. Il en reste pas moins que les ENR continuent leur bonhomme de chemin en Espagne.
contrairement à une idée recue, le capitalisme ne s’oppose pas à l’écologie au contraire. http://www.leblogueduql.org/2012/04/celebrer-la-terre-celebrer-le-capitalisme.html
http://www.libreafrique.org/Falque_Environnement_pauvrete_160613
https://www.contrepoints.org/2011/04/16/21586-l%E2%80%99economie-de-marche-est-eco-compatible http://www.contrepoints.org/2011/09/14/45941-comment-gerer-les-ressources-naturelles-la-voix-singuliere-delinor-ostrom
Si on compare les pays capitalistes avec les pays communistes. on voit qu’il y a beaucoup plus de dégâts environnementaux dans les pays communistes que capitalistes. http://www.24hgold.com/francais/article-or-argent-marxisme-communisme-et-gestion-des-ressources-naturelles.aspx?article=6448906998H11690&redirect=true&contributor=Thomas+A.+Harbor
http://www.24hgold.com/francais/article-or-argent-la-question-environnementale-en-urss–entre-productivisme-et-bureaucratie.aspx?article=6745791720H11690&redirect=true&contributor=Thomas+A.+Harbor
http://www.contrepoints.org/2014/12/04/190294-ecologie-quand-wwf-prouve-que-le-capitalisme-est-le-meilleur-systeme
Je pense qu’il ne faut pas écouter ce que disent les écologistes et médias. Par exemple, ils nous vantent le mode de vie végan soi disant plus écologique alors que c’est faux. http://www.jfdumas.fr/Stop-au-bourrage-de-crane-Le-mode-de-vie-vegan-n-est-ni-ecologique-ni-ethique-_a389.html
Les écologistes sont des malthusianistes en puissance. Cependant, avant de venir sur ce blog, les seuls que j’ai vu aborder le problème étaient des gens du mouvement de Lyndon Larouche
D’ailleurs, être végétarien c’est mauvais pour la santé: https://www.contrepoints.org/2014/04/04/161599-etre-vegetarien-mauvais-pour-la-sante
De récentes études montrent que le passage du moteur thermique au moteur électrique aggravera les effets sur la santé dans les campagnes. Dans la série : une mesure simpliste et démagogique ne résout jamais un problème complexe
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/14/la-voiture-electrique-ne-resout-pas-les-problemes-de-pollution-elle-les-deplace_5229854_3232.html#CUgu70YzUpxTG5wx.99
cela montre bien que ce que les mesures prônées par les écolos sont totalement contreductives. C’est un exemple mais il en existe bien d’autres
Sur le sujet du CO2, selon une étude de l’automobile club allemand, les voitures électriques ont un bilan CO2, fabrication et recyclage inclus, supérieur au diesel uniquement après 150 000 à 600 000 km (!) selon la catégorie de véhicule. http://notrickszone.com/2018/09/19/new-study-german-mid-sized-e-cars-produce-less-co2-than-diesel-autos-but-only-after-585000-kilometers/
Or pratiquement aucune voiture électrique ne roule 150 000 km.
Autrement dit, les voitures électriques sont plus polluantes que les voitures au diesel.
Sur le sujet des particules fines , il ne fait pas oublier qu’une bonne partie des particules fines émises par les voitures proviennent de l’abrasion des pneumatiques et des freins. Autrement dit, les voitures électriques émettent aussi des particules fines (même si c’est moins par rapport aux voitures normales). Mais comme j’ai dit plus haut: la voiture électrique ne fait que créer de nouveaux problèmes.
Un ancien ingénieur de BMW rappelle que tant que des ruptures technologiques majeures, non encore en vue, ne se produiront pas dans le domaine des batteries, nous ne sommes pas prêts de voir une auto électrique bon marché et aussi versatile qu’un véhicule à combustion.
https://www.news.com.au/technology/innovation/motoring/motoring-news/the-reason-why-electric-cars-will-always-be-expensive/news-story/8f8d81ac872578ad665a264c91b17505
Le règne des voitures électriques: grande illusion ou mensonge ?https://www.fleet.be/philippe-casse-le-regne-des-voitures-electriques-la-grande-illusion-ou-un-mensonge/?lang=fr&utm_campaign=shareaholic&utm_medium=facebook&utm_source=socialnetwork&fbclid=IwAR14uZ1vMxjLkSKy6bhXZiu1Ap-VEywSmMsbE8Wf2zx0GVMNN_6ow_YQkaI
Un rapport de l’Union européenne, publié jeudi, conclut que le cycle de vie des véhicules électriques a un impact non négligeable sur l’environnement, parfois même pire que les véhicules à essence dans les pays qui produisent leur électricité grâce à l’énergie fossile.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1137571/vehicule-electrique-essence-electricite-charbon-ges-gaz-effet-serre-pollution
De même consommer local ne sert à rien: https://education.francetv.fr/matiere/economie/premiere/video/consommer-local-pour-sauver-la-planete
En Angleterre, il est plus écologique de manger du mouton néo-zélandais que du mouton anglais. L’efficacité plus élevée de l’élevage de Nouvelle Zélande fait plus que compenser le coût en carbone du transport http://randd.defra.gov.uk/Default.aspx?Module=More&Location=None&ProjectID=15001
D’autres études ont montré la même chose pour d’autres produits. Par exemple les tulipes provenant de l’Afrique de l’Est sont moins « carbonées » que celles des Pays-Bas, malgré le transport, les serres hollandaises étant chauffées
La raison est très simple. La pollution venant du transport n’est qu’une composante de la pollution. Dans bon nombre de cas, la pollution venant de la production compte bien plus que la pollution venant du transport. Il est idiot de se focaliser uniquement sur la pollution du transport sans prendre en compte le reste de la pollution. Les partisans du consommer local ne piges pas que le le transport n’est qu’une des composantes de la pollution (et c’est loin d’être la plus importante) et se concentrer exclusivement dessus est idiot. Au niveau de la pollution, le transport compte parfois moins que l’efficacité de la production.
Les fausses promesses des « circuits courts » et du « manger local », désastre économique et écologique garantis.
http://freakonomics.com/2011/11/14/the-inefficiency-of-local-food/
Un bon résumé sur la consommation locale: https://ourworldindata.org/food-choice-vs-eating-local
Les médias francais ont raconté n’importe quoi concernant la transition énergétique allemande comme à leur habitude sur ce genre de sujets:
http://leseconoclastes.fr/2018/09/un-vent-de-desinformation-souffle-sur-le-monde-2-0/
(Je n’aimes pas spécialement ce site où il y a beaucoup d’articles ridicules mais pour le coup cet article est intéressant)
Un article intéressant sur la politique verte californienne : https://www.realclearenergy.org/articles/2020/08/25/blackouts_and_fires_californias_summer_attractions_575221.html
C’est une politique suicidaire sur le plan économique
Thread sur la publication open source de « La transition énergétique en échec, analyse et perspectives » par des retraités du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives): https://threadreaderapp.com/thread/1080150326475403264.html
Allemagne, désastre des renouvelables : 120 Mds€ pour… 5% de la production d’électricité: http://notrickszone.com/2017/01/27/germany-120-billion-euros-for-5-electricity-supply-and-huge-new-green-movement-against-wind-power/#sthash.BdVO5JpB.dpbs
Il serait plus intelligent de se concentrer sur un combustible plus dense énergétiquement. Le nucléaire de 4ième génération et à terme la fusion seraient plus adaptés.
Totalement d’accord avec vous. Une chose m’étonnes sur le réchauffement climatique: on parle beaucoup du CO2 en oubliant totalement le méthane (bien plus polluant que le CO2)
L’argent du vent: un racket organisé par des promoteurs rapaces, avec la complicité des Pouvoirs Publics, qui privilégient les intérêts d’une minorité au détriment de l’intérêt général. http://www.economiematin.fr/news-le-vent-et-l-argent-du-vent
Thread très intéressant sur le prix de l’électricité: https://web.archive.org/web/20180111224834/https://threadreaderapp.com/thread/940186678421086209.html
les énergies renouvelables sont un vrai désastre: http://web.archive.org/web/20180111231842/https://threadreaderapp.com/thread/932150084292276225.html
Double peine: les allemands paient l’énergie la plus chère d’Europe à cause de leur politique ENR intégriste.
Ils paieront en outre une pénalité pour non atteinte de leurs objectifs de CO2, à cause de l’échec de ladite politique. https://www.thegwpf.com/green-flop-germany-will-have-to-pay-for-renewables-failing-eu-emissions-targets/
Le plus gros problème de l’électricité d’origine éolienne, c’est la distribution: https://bazonline.ch/ausland/europa/kosten-fuer-energiewende-explodieren/story/13230493
La débâcle de l’éolien allemand: trop de courant un jour, plus aucun le lendemain, le réseau au bord du blackout https://stopthesethings.com/2017/05/12/germanys-wind-power-debacle-worsens-too-much-power-one-day-none-the-next/
Un top économiste Allemand explique pourquoi la transition énergétique actuelle ne peut pas fonctionner; http://notrickszone.com/2017/12/22/major-blow-to-energiewende-as-top-german-economist-shows-plan-can-never-work/#sthash.iaqOOC5j.TMTGXQNc.dpbs
La grande arnaque des énergies renouvelables: http://descartes.over-blog.fr/2016/02/la-grande-arnaque-des-energies-renouvelables.html
Les énergies renouvelables ont amené instabilité des réseaux électriques, une faible fiabilité de la production et résultats risibles en termes d’émissions.
https://capx.co/renewables-have-brought-rising-costs-unreliability-and-puny-results/
En l’état de la technologie, elles sont un moyen pitoyable de produire de l’énergie.
Rappelons que la durée de vie moyenne des éoliennes même en version terrestre est largement inférieure aux 25 ans promis par les fabricants…http://www.dailymail.co.uk/news/article-2254901/Wind-turbines-half-long-previously-thought-study-shows-signs-wearing-just-12-years.html
L’usure prématurée des éoliennes offshore également constatée en UK. Les coûts opérationnels et de maintenance ont été gravement sous estimés, menaçant l’équilibre financier de ces parcs… Malgré les subventions énormes qu’ils touchent. https://www.thegwpf.com/type-failure-or-wear-and-tear-in-european-offshore-wind/
Une étude montre que les éoliennes agissent comme des prédateurs, divisant par quatre les populations d’oiseaux dans les zones où elles sont implantées, et perturbant par là toute la chaîne alimentaire. https://phys.org/news/2018-11-farm-predator-effect-ecosystems.html
L’un des gros problèmes des énergies renouvelables c’est qu’elles utilisent des métaux rares. Un livre qui parle de cette problématique: « La guerre des métaux rares – La face cachée de la transition énergétique et numérique »
L’éolien en Europe, c’est de la folie.
L’éolien en mer, c’est de la folie furieuse
https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/leolien-en-europe-cest-de-la-folie-leolien-en-mer-cest-de-la-folie-furieuse/
21 vérités qui dérangent sur l’énergie éoliennes. https://www.masterresource.org/droz-john-awed/21-bad-things-wind-power-3-reasons-why/
En 2012 la construction des éoliennes pour les Etats-Unis à généré plus de déchets radioactifs que l’industrie nucléaire américaine. https://instituteforenergyresearch.org/analysis/big-winds-dirty-little-secret-rare-earth-minerals/amp/
Une étude universitaire montre que l’extrémisme climatique de la Californie ne change rien au climat mais a de graves conséquences économiques et sociales envers les plus défavorisés. https://www.city-journal.org/html/californias-climate-extremism-16002.html
Les conséquences sociales désastreuses de l’extrémisme écologico-énergétique en Californie. http://www.cfact.org/2018/09/19/considering-californias-100-renewables-law-from-a-homeless-camp/
La Californie es l’état avec le plus de pauvreté.
https://www.city-journal.org/html/california-poverty-capital-15659.html
Selon certaines estimations, les coûts énergétiques en Californie dépassent de 50% la moyenne nationale. Jonathan A. Lesser de Continental Economics, auteur d’une étude réalisée en 2015 par le Manhattan Institute et intitulé «Moins de carbone, des prix plus élevés», a révélé qu ‘«en 2012, près d’un million de ménages californiens étaient confrontés à la« pauvreté énergétique », définie comme une dépense énergétique supérieure à 10% du revenu du ménage. Dans certains comtés de Californie, le taux de pauvreté énergétique atteignait 15% de tous les ménages ». Une étude du Pacific Research Institute réalisée par Wayne Winegarden a révélé que ce taux pourrait dépasser 17% du revenu médian dans certaines régions. «Les impacts sur les ménages les plus pauvres ne sont pas seulement les plus importants», déclare Winegarden. « Ils sont clairement inabordables. »
« Si les panneaux solaires sont si propres, pourquoi produisent ils tant de déchets toxiques et sont ils si difficiles à recycler ? » https://www.forbes.com/sites/michaelshellenberger/2018/05/23/if-solar-panels-are-so-clean-why-do-they-produce-so-much-toxic-waste/
Recherche / 10 pays européens: augmenter la capacité éolienne de 1W provoque une augmentation de la capacité installée aux énergies fossiles de 0,25W. http://notrickszone.com/2018/04/30/new-papers-intermittent-wind-power-preserves-increases-need-for-fossil-fuel-energy-generation/
Les éoliennes provoquent donc une AUGMENTATION des émissions de CO2.
Même les écolos de Socialter sont consternés par le bilan environnemental catastrophique des éoliennes : 1 tonne de terres rares pour chaque éolienne

La Cour des comptes révèle que les seuls contrats signés avant 2017 pour le soutien aux EnR (éolien et solaire surtout) vont coûter 121 milliards d’euros. http://huet.blog.lemonde.fr/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/
Ce nouveau rapport édifiant sur la gabegie des investissements publics dans les énergies renouvelables, qui donnent des résultats catastrophiques en termes de réduction des émissions de CO2.
« Parmi ces découvertes, le coût faramineux du soutien à l’électricité photovoltaïque, pour un résultat minable. Ainsi les seuls contrats signés avant 2010 pèseront lorsqu’ils seront arrivés à terme, pas moins de 38,4 milliards d’euros pour… 0,7% de la production d’électricité »
« L’éolien est un peu moins dispendieux. Mais les chiffres sont, là aussi, cruels. Les premiers contrats de l’éolien terrestre vont coûter 40,7 milliards d’euros en 20 ans pour… 2% de la production française »
« Le résultat est climatologiquement parlant dérisoire par erreur sur la cible de l’action, visant l’électricité au lieu de cibler les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, comme le chauffage ou les transports routiers »
« Agir sur les EnR thermiques serait vraiment efficace pour atteindre les objectifs climatiques mais on y consacre presque rien de l’effort public. A l’inverse, le soutien aux EnR électriques n’a pratiquement aucun effet climatique mais accapare l’essentiel des moyens financiers »
Vingt et une mauvaises choses à propos de l’énergie éolienne: https://www.masterresource.org/droz-john-awed/21-bad-things-wind-power-3-reasons-why/
Excellent article sur les nombreux problèmes techniques et économiques que posent encore les énergies renouvelables, malgré la baisse (réelle) des coûts de production en sortie de générateur
http://www.science-climat-energie.be/2018/08/21/lelectricite-intermittente-une-realite-et-un-prix/
Entre 2014 et 2017, en augmentant de 47% la puissance installée de l’éolien et du solaire, on a augmenté de 75% les émissions de CO2 des centrales thermiques fossiles (gaz, charbon, fioul). https://pbs.twimg.com/media/DnXgWkUW0AATtJk.jpg
Il faut arrêter cette transition énergétique pour l’avenir de nos enfants et nos poumons: l’eolien et le solaire augmentent considérablement le CO2 et particules fines par effet indirect. L’Allemagne qui est champion mondial du solaire et eolien produit 10 fois plus de CO2 que la France.

Le prix de l’intermittence: http://lemontchampot.blogspot.com/2016/12/le-prix-de-lintermittence.html?m=1
On pourrait aussi parler de la transition énergétique au Danemark: A propos de Danemark, zoom sur leur système électrique: http://lemontchampot.blogspot.com/2018/03/eoliennes-au-danemark.html
Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent pas transformer favorablement le réseau électrique: https://ourfiniteworld.com/2016/08/31/intermittent-renewables-cant-favorably-transform-grid-electricity/
RTE a envisagé plusieurs scénarios concernant l’avenir du nucléaire en France.
Le scénario le plus défavorable au nucléaire c’est celui qui émettait le plus d’émissions de CO2
Le scénario le plus favorable au nucléaire c’est celui qui émettait le moins d’émissions de CO2
https://theconversation.com/50-de-nucleaire-sans-coupures-delectricite-cest-possible-98212
Un article qui faut la peine d’être lue pour comprendre la vraie valeur de l’énergie nucléaire. https://www.energy-reporters.com/opinion/cost-of-nuclear-for-dummies-and-future-generations/
Le GIEC a utilisé un taux d’actualisation de 10% ce qui conduit à 1 coût du nucléaire de 97€/MWh
Si on utilise un taux de 1,4% – ce qui serait plus normal si on veut laisser un terre en bonne santé à nos descendants – cela conduit à 1 coût du nucléaire de 42€/MWh
Les coûts de production du parc nucléaire français http://www.sfen.org/sites/default/files/public/atoms/files/note_-_les_couts_de_production_du_parc_nucleaire_francais_-_ppe_-_sfen.pdf
Pour le coût du nucléaire deux chiffres.
Celui de la cour des comptes, 63€ le MWh tout compris, incluant le coût de nos anciennes centrales amorties depuis longtemps. Ce coût comprend tout
extraction, transport, enrichissement, retraitement et enfouissement du combustible nucléaire, construction, exploitation et démantèlement des centrales.
Puis 33€ /MWh prix donné par la SFEN ne comprenant pas ce coût des centrales.
« Le gouvernement ment aux Français, l’énergie éolienne pollue et nous coûte trop cher! » https://www.huffingtonpost.fr/nicolas-dupont-aignan/le-gouvernement-ment-aux-francais-lenergie-eolienne-pollue-et-nous-coute-trop-cher_a_23532575/
En 2012, une étude affirmait que les éoliennes provoquaient un réchauffement climatique local. Cela vient d’être confirmé : « La température au sol peut augmenter de 0,54°C (1,5 °C la nuit !) sur les lieux d’implantation, et de 0,24°C à l’échelle du pays. » https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-changement-climatique-fermes-eoliennes-contribuent-elles-vraiment-rechauffer-planete-38486/
“German emissions haven’t decreased for 9 years & transport CO2 hasn’t fallen since 1990 … in recent years the U.S. reduced emissions more than Germany in relative & absolute terms”
https://global.handelsblatt.com/politics/germany-environment-climate-failure-974059
Cet article a raison de dire que l’Allemagne a échoué dans sa politique environnemental. Dommage qu’il n’en précise pas la cause: la fermeture des centrales nucléaires
L’Allemagne sait déjà qu’elle n’atteindra pas les objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés pour 2020 et que l’écart sera assez important. C’est pourquoi il reporte la fermeture des centrales au charbon et construit Nord Stream 2 http://www.world-nuclear-news.org/Articles/Viewpoint-There-is-no-Holy-Grail-of-energy
Un thread très intéressant qui reprend différents threads sur le nucléaire et le climat: https://threadreaderapp.com/thread/1052969667353071616.html
(Pour ne pas devoir regarder les différents threads sur Twitter, il suffit de cliquer sur Unroll available on Thread Reader et vous aurez le thread sur Threadreaderapp)
En Allemagne, 520 milliards d’euros pour l’energiewende!
Extrait : «L´institut de Düsseldorf (DICE) a fait une étude à la demande de l´INSM (Initiative Neue Soziale Marktwirtschaft) sur les coûts inhérents de la transition énergétique pour le seul secteur de l’électricité hors investissements pour les énergies renouvelables.
Selon cette étude, les coûts sont estimés à 520 milliards d´Euros pour 2000 à 2025, financés en grande partie par le consommateur. Et les coûts ne s’arrêteront pas pour autant en 2025» …
520milliards d’euros (soit 25% de la dette française) pour des énergies
– qui n’ont pas pu faire baisser l’intensité carbone du mix électrique allemand
– qui n’ont pas pu faire baisser la puissance installée (toujours 100gw du fait de son intermittence)
– qui font baisser le prix du marché de l’électricité (jusqu’à avoir des prix négatifs) dès que la production enr devient élevée et rend les autres moyens de production d’électricité non rentables mais qui sont indispensables pour sécuriser l’approvisionnement électrique.
– qui a fait augmenter de 50% depuis 10 ans le prix du kwh du consommateur allemand du fait de la taxe eeg umlage. (taxe pour subventionner les enr à hauteur de 24milliards pour l’année 2017)
https://allemagne-energies.com/background/
Un thread qui permet de comprendre la nullité du solaire (et pourquoi les solutions proposés pour pallier au problème de la nuit par les écolos sont fausses): https://threadreaderapp.com/thread/1051203213117050880.html
La faible disponibilité du charbon limitera le réchauffement climatique:
https://energieetenvironnement.com/2018/09/23/la-faible-disponibilite-du-charbon-limitera-le-rechauffement-climatique/
Un excellent livre à lire sur le désastre des éoliennes en France:
« Eoliennes : chronique d’un naufrage annoncé Broché » de Pierre Dumont et de Denis de Kergorlay
Ce livre a une argumentation très solide. Difficile de donner des arguments pour les éoliennes en France face à la démonstration faite dans ce livre
Le titre c’est « Eoliennes : chronique d’un naufrage annoncé» de Pierre Dumont et de Denis de Kergorlay
Des limites de l’energiewende allemande, par un responsable polonais du ministère de l’énergie:
http://www.world-nuclear-news.org/Articles/Viewpoint-There-is-no-Holy-Grail-of-energy
Stratégie Ecolo: dès qu’un produit présente un rapport coût avantages remarquable pour la société, il faut le dénigrer pour l’interdire .Exemple: les vaccins, les OGM, les combustibles fossiles, le glyphosate… Liste non exhaustive. Les communistes ont voulu détruire la société capitaliste par la force et ont échoué, parce que la divergence entre les progrès matériels rapides des société capitalistes et le pourrissement des pays communiste devenait trop flagrante avec le temps.Les écolos-rouges en ont tiré une leçon: si on veut détruire le capitalisme, il faut dégoûter les populations du progrès d’où la stratégie de la peur permanente: le ciel va nous tomber sur la tête, les cancers vont nous bouffer, etc..Cet argumentaire ignore l’histoire édifiante des progrès des deux derniers siècles, tant en durée de vie, que dans notre capacité à encaisser avec toujours moins de pertes les coups durs que la nature nous impose. Les marchands de peur exploitent notre aversion au risque: « attention, tel truc peut faire mal », sans préciser D’une part que son absence peut faire encore plus mal, d’autre part que les substituts « politiquement corrects » sont souvent pires et comme nous avons développé une forte aversion au risque, cet argumentaire fait souvent mouche auprès de nombreux gens de bonne foi. Le paroxysme législatif de ce biais d’estimation des risques est notre « principe de précaution », quasi constitutionnel. L’objectif est de transformer les populations en gens qui auront peur du progrès. Et qui pour les en protéger ? Un état « bienveillant » et soucieux uniquement d’intérêt général, bien sûr. Qui se donnera pour mission de définir le bien, et se dénigrer, et si possible faire taire les critiques, « Deniers » et autres « connards ». Pour ceux que ça intéresse, un vieil article sur la dilution du principe de responsabilité individuelle par le principe de précaution : http://www.objectifliberte.fr/2007/10/principe-de-prc.html
En 2016, cultiver des OGM a permis d’éviter l’émission de gaz à effet de serre équivalent aux émissions de 16.7 millions de voitures. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29883251
Mais les écolos sont contre les OGM alors qu’il y a un consensus scientifique sur le fait que cela représente aucun risque
Un exemple la reforestation de la France:

Au milieu du XIXè siècle, la forêt française couvrait environ 75 000 km². Aujourd’hui, on en est à peu près à 165 000 km² (x2.2).
C’est-à-dire que la forêt française occupe désormais la même surface qu’à la fin du Moyen Âge.
L’essentiel de cette reforestation est liée à l’abandon de surfaces agricoles peu productives (dans le Sud-Est et le Massif central.) C’est-à-dire que la reforestation de la France c’est essentiellement faite sur des terrains PRIVÉS.
De 1912 à 2012, les forêts privées ont contribué au reboisement de la France à hauteur de 91.5%.
Détail en milliers d’hectares :
Source :
Cliquer pour accéder à cgaaer_foretTerritoire.pdf
Le résultat, aujourd’hui, c’est que 74% des 16.5 millions d’hectares de surface forestière française sont privés.


Évidemment, il y a beaucoup de petits propriétaires qui possèdent une forêt pour le plaisir mais une forêt, bien entretenue et bien exploitée, ça peut aussi rapporter de l’argent.
Typiquement, en vendant du bois.
De fait, les forêts privées produisent environ 23 millions de m3 de bois chaque année (66% de la production nationale).
Ça fait un chiffre d’affaire annuel de l’ordre de 600 millions d’euros. L’air de rien.
(Et je rappelle aux sourds et autres malentendants que malgré ça, les forêts privées continuent de s’étendre.)
Les forêts ont donc une valeur économique (comptez 4 100 euros l’hectare en moyenne) et du coup, elles sont bien entretenues.
Et la biodiversité, me direz-vous ? Eh bien elle se porte à merveille. Par exemple, pour les cerfs, c’est du x4 en 20 ans :
À tel point que pour maintenir l’équilibre écologique des forêts, on a dû augmenter sensiblement les quotas de chasse :
C’est la même chose pour les chevreuils, les chamois, les isards, les mouflons, les daims et les bouquetins (les seuls à être protégés).
Notez qu’outre sa fonction écologique, la chasse et aussi une source de revenus pour les propriétaires — environ 30 millions/an.
Auxquels se rajoutent miel, champignons, plantes aromatiques, liège et autres activités de loisir (genre accrobranche).
Le retour aux forêts : comment la Nouvelle-Angleterre a effacé l’ère industrielle https://www.bostonglobe.com/metro/2013/08/31/new-england-sees-return-forests-and-wildlife/lJRxacvGcHeQDmtZt09WvN/story.html
Une étude publiée par « Nature » affirme que la couverture forestière mondiale a augmenté de 7% depuis 1982, une perte aux tropiques étant largement compensée par des gains ailleurs.
https://www.nature.com/articles/s41586-018-0411-9
Idée reçue: Non, l’humanité ne détruit pas ses forêts. En fait, au dessus de 4500$ de PIB/Habitant, la plupart des pays voient leur surface de forêt augmenter https://humanprogress.org/article.php?p=1295
C’est comme l’idée reçue que plus on imprime, plus on détruit les forêts… en réalité l’augmentation de la consommation de papier entraîne une augmentation du nombre d’arbres plantés pour satisfaire la production, et augmente donc la taille des forêts
Pourquoi les forêts croissent de nouveau dans le monde. spoiler Capitalisme, richesse des nations, rendements agricoles et lobbying ecologique. https://www.theglobeandmail.com/opinion/we-are-making-the-globe-greener/article26147272/
Si la survie du baobab est menacée à Madagascar, ce n’est pas le cas en Afrique du Sud où l’arbre commence à être « cultivé » pour ses fruits : http://geopolis.francetvinfo.fr/le-baobab-richesse-meconnue-des-sud-africaines-215465
Cela illustre bien que quand des arbres ont un intérêt financier à être préserver ils sont préservés car les détruire c’est perdre de l’argent.
Madagascar. La principale source d’énergie est le charbon de bois issu des brûlis, car la seule vraiment accessible pour des personnes vivant avec 30€ par mois. Une catastrophe sur le plan environnemental mais une nécessité pour eux. Là où il n’y a pas de capital, de mécanisation, d’industrie, de produits phytosanitaires, de productivité, la forêt souffre. Les seuls endroits où cela marche dans le sud de Mada , ce sont les zones touristiques, parcs avec hôtels. Les revenus issus du tourisme sont bien supérieurs pour les villageois que ceux de l’agriculture et ils ont donc un intérêt financier à préserver la forêt.
On pourrait aussi parler de l’exemple du Portugal.
Les incendies au Portugal, qui sont une plaie depuis longtemps, se doivent tant à des raisons naturelles que politiques.
Naturelles car notre territoire est propice à la croissance du maquis, qui s’embrasent rapidement, le vent et les difficultés d’accès sur nos montagnes faisant le reste. La Galice est aussi touchée par ce problème, d’ailleurs elle concentre l’essentiel des incendies en Espagne.
Mais il y a aussi des raisons politiques.
Il faut savoir que la florestation du Portugal n’a commencé véritablement qu’à la fin du XIXème. Jusque lá, il n’était pas rare de croiser des tempêtes de sable même à Lisbonne.
Pour diverses raisons, le XIXème est donc la période de l’arbre. Cela dit l’explosion incroyable de la forêt portugaise se fait surtout grâce à l’initiative privée.
Avec le XXème siècle, l’État commence à fourrer ces sales pattes. En particulier la dictature de Salazar, qui réglemente à tour de bras le secteur.
Cette politique, en plus de ralentir la croissance de la forêt, aura pour conséquence une faible diversité de la flore lusitanienne. Presque 80% des arbres sont soit des pins, des chênes-lièges ou des eucalyptus.Cela parce que l’état portugais a fortement encouragé la plantation de ces arbre.
L’étatisation du secteur forestier et agricole continuera avec la démocratie, et aura pour conséquence de détruire le secteur et être la cause principale de l’émigration de masse des portugais. Ceux-ci ne pouvant tirer profit de leur secteur agricole.
Avec les campagnes vides et les terrains dont on ignore qui est propriétaire (l’État est incompétent jusqu’au bout), s’est ainsi accumulé le combustible du désastre qui a tué les gens qui vivent encore à la campagne.
Aujourd’hui, le Gouvernement portugais annonce de nouveaux moyens contre les incendies, dit que c’est la faute de la nature (ils l’ont déjà fait d’ailleurs), qu’il faut réunir la petite propriété.
Bref, ils n’assumeront au grand jamais leur propre responsabilité.
Les incendies massifs au Portugal sont la conséquence de l’étatisation des forêts.
Sources:
Cet article traite de l’Histoire de la forêt portugaise, où comment d’un pays presque désert à rempli 38% de son territoire d’arbres. Je vous laisse deviner quel était le contexte légal quand le reboisement à le plus avancé:
http://mises.org.pt/2017/06/os-incendios-em-portugal/
Cet article traite le décret qui réglemente les actions d’arborisation et réarborisation. Il faut évidemment demander des permis, vous ne pouvez pas planter ce que vous voulez (au Portugal la mode est maintenant d’accuser l’eucaliptus de tous les maux):
http://mises.org.pt/2017/07/e-so-fumaca/
Et finalement cet article analyse les actions de préventions et les obligations des propriétaires. L’État s’octroie le droit de vous condamner si vous ne le faites pas (et si vous le faites sans autorisation ou dans une réserve protégée vous êtes dans le baba évidemment), comme de prendre des mesures si vous ne faites rien. Mais évidemment l’État n’intervient que pour vous punir, nettoyer les terrains ça il s’en cogne:
http://mises.org.pt/2017/07/estado-grande-incendiario/
En outre il faut savoir qu’en vertu du Code Civil, l’État est propriétaire d’environ 20% du territoire. Que ce soit les plages, les abords des fleuves ou le maquis. Or le problème c’est précisemment le maquis qui prend facilement feu.
Vous avez donc un organisme qui s’auto-proclame propriétaire, qui ne sait même pas exactement de quoi d’ailleurs (les registres ne sont même pas terminés) et qui évidemment laisse tout crâmé
Après certains vous diront qu’aujourd’hui le privé n’arrive pas à faire face. Vous leur demanderez comment on peut faire face quand on doit respecter entre 2 à 7 plans d’aménagement du territoire, quand vous avez des impôts sur le revenu, le capital, le foncier, la sécu, la TVA,….. Et que vous avez besoin d’une autorisation pour tout et n’importe quoi donné par un organisme qui a 5 centres pour tout le pays.
Le véritable problème de l’agriculture moderne, c’est le labour. Le labour détruit la biodiversité des champs et favorise l’érosion.
L’agriculture conventionnelle a, grâce aux pesticides, réduit l’usage du labour
mais en utilisant de façon excessive les herbicides.
Le bio, a banni l’usage des pesticides, engrais et herbicides « chimiques ».
Pour présenter le bio, les médias, les associations mettent en avant la permaculture.
Mais les rares exemples de fermes en permaculture vivent plus des revenus des « stagiaires » que de la vente de leurs produits agricoles (Pierre Rabhi, Bec Hellouin)
Hors, la majorité des agriculteurs bio utilisent le labour pour palier la non utilisation des herbicides.
Il y a entre le bio, et l’agriculture conventionnelle, une troisième solution —> semi direct sous couvert.
les avantages sont multiples :
Pas de labour
Captation du CO2
Pas d’érosion de la terre
biodiversité dans le champ
Forte diminution de l’usage des intrants dont le glyphosate
En gros, pour traiter un hectare, l’agriculture doit utiliser dans l’année 1l max de glyphosate.
Interdire le glyphosate (comme veut faire aujourd’hui l’Europe) est stupide car cela remettrait en cause la technique la plus respectueuse de l’environnement, le semi direct sous couvert. En revanche, taxer le glyphosate pourrait être une solution.
Le problème du glyphosate, c’est son efficacité et son faible prix —> certains agriculteurs (une petite minorité) ont abusé du glyphosate. Mais l’interdire pour le remplacer par un désherbant bio plus toxique ou par le labour = stupide
Sur l’interdiction du glyphosate j’ai mis pas mal de commentaires là dessous: https://minarchiste.wordpress.com/2017/05/29/le-declin-de-lexpertise/#comment-11872 (Encore une preuve de l’arnaque des écolos, ils veulent interdire un produit (dont il n’existe aucun preuve de sa dangerosité pour l’homme) efficace et qui coûte peu cher alors que les alternatives sont bien plus toxiques pour l’homme et bien plus chers. Sans parler du fait que cette interdiction est désastreuse d’un point de vue environnemental. C’est le problème des écolos ils agissent de manière idéologique et non pragmatique. La réalité n’a pas d’importance pour eux).
Un excellent thread sur l’agriculture et le réchauffement climatique: https://threadreaderapp.com/thread/1049413593547108353.html?refreshed=yes
Les écolos tendent à mentir. Voici un exemple concernant le nucléaire: https://www.theguardian.com/commentisfree/2011/apr/05/anti-nuclear-lobby-misled-world?CMP=share_btn_tw
De récentes études montrent que le passage du moteur thermique au moteur électrique aggravera les effets sur la santé dans les campagnes. Dans la série: solutions prônés par les écolos qui a des résultats totalement contre productifs.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/14/la-voiture-electrique-ne-resout-pas-les-problemes-de-pollution-elle-les-deplace_5229854_3232.html
Il serait temps de comprendre la complexité d’avoir un comportement responsable pour l’environnement. Petit thread sur le sujet: https://threadreaderapp.com/thread/961964678699200513.html
Voilà pourquoi l’écologie est un désastre ce sont des militants qui prétendent avoir des solutions qu’ils prônent pour des raisons idéologiques et non en raison des faits. Les solutions qu’ils prônent sont choisis par leur idéologie et non pas par des faits. Leur idéologie les empêche de comprendre qu’un comportement qui a première vu peut paraître écologique s’avère contre productif.
Il faut arrêter de croire que l’on peut prôner des solutions simples à des problèmes complexes comme le croient les écolos.
Le progrès technologique (rendu possible par le capitalisme ) est en train de développer ce qu’on appelle la géoingénierie, c’est-à-dire des techniques visant à s’attaquer à des problèmes écologiques. Et n’en déplaise aux anticapitalistes et aux écolos, il est de plus en plus admis que la géoingénierie aura une place majeure dans la lutte contre le réchauffement climatique. http://nationalinterest.org/feature/could-geoengineering-save-the-planet-global-warming-22415?page=show
https://www.economist.com/news/special-report/21678963-man-made-global-cooling-scary-may-become-necessary-if-all-else-fails
Donc dire que le capitalisme détruit l’environnement c’est absurde. Le capitalisme permet le développement technologique qui permets de fournir une réponse aux problèmes environnementaux
ceci dit, la géoingénierie est une solution imparfaite (mais cela reste une meilleure que les autres solutions proposées bien plus imparfaites, et beaucoup plus coûteuses):
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2017EF000720/full
10. Marchés libres, droits de propriété et changement climatique: comment privatiser la politique climatique
https://www.researchgate.net/publication/228381108_Free_Markets_Property_Rights_and_Climate_Change_How_to_Privatize_Climate_Policy
Résumé: L’objectif était de concevoir une stratégie qui protège autant que possible les droits et libertés de tous les agents, utilisateurs de combustibles fossiles et personnes dont les moyens de subsistance et les territoires sont menacés si l’hypothèse du réchauffement climatique anthropique est vraie. Pour atteindre cet objectif, les instruments normalisés de la politique climatique, les taxes et les échanges de droits d’émission devraient être supprimés. Il y a des faiblesses dans les perspectives théoriques utilisées pour justifier ces instruments de politique et la science du climat ne peut pas fournir les connaissances qui seraient nécessaires pour justifier leur mise en œuvre. À leur place, je propose une politique privatisée, basée sur des cadres de pensée autrichiens et libertaires, qui partagent une interprétation du changement climatique comme un conflit interpersonnel putatif plutôt que comme une défaillance du marché. L’utilisation de combustibles fossiles, comme toute autre activité économique, devrait être soumis à des contraintes latérales conçues pour éviter la violation des droits de propriété d’autrui. Un litige en responsabilité délictuelle fondé sur une responsabilité stricte protégerait ces droits, dans la mesure où ils ont besoin d’être protégés. En fournissant un espace public pour tester de manière compétitive les hypothèses scientifiques concernant le changement climatique, un tel litige favoriserait également la compréhension publique et même l’avancement de la science du climat.
Ecole autrichienne et changement climatique: https://www.researchgate.net/publication/257642934_Austrian_economics_and_climate_change
L’objectif de cet article est de définir et de défendre une réponse politique autrichienne au changement climatique. Une politique de changement climatique privatisée, basée sur l’économie autrichienne du bien-être, est le seul moyen de défendre au maximum les libertés des utilisateurs de combustibles fossiles et des personnes dont les droits de propriété seront violés si les émissions de carbone provoquent le changement climatique. Les analyses néoclassiques et «post-autrichiennes» du changement climatique sont à la fois théoriquement peu pratiques et peu pratiques, en exigeant que leur mise en œuvre repose sur des connaissances scientifiques fiables qui ne sont pas disponibles. Le changement climatique anthropique est un conflit interpersonnel présumé plutôt que l’échec du marché. L’utilisation de combustibles fossiles devrait être soumise à des contraintes latérales conçues pour éviter la violation des droits de propriété d’autrui. Le contentieux de la torture protégerait ces droits, le cas échéant.
Marchés environnementaux: une approche fondée sur les droits de propriété
Sinon, Max Falque a pas mal écrit sur la question entre droits de propriété et environnement. Notamment » Biodiversité : Droits de propriété, économie et environnement » et « Propos écologiquement incorrects »
Une liste de ces ouvrages sur Amazon: https://www.amazon.fr/Max-Falque/e/B004N7XZNU/ref=dp_byline_cont_book_1
Il a publié un article dans contrepoints. Droits de propriété et biodiversité
https://www.contrepoints.org/2014/08/09/176494-droits-de-propriete-et-biodiversite
(Les droits de propriété, contrairement à une idée reçue, peuvent jouer un grand rôle dans la défense de la biodiversité.)
Libre et vert: une nouvelle approche de la protection environnementale
https://scholarlycommons.law.case.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1210&context=faculty_publications
Un livre intéressant bien que datant un peu (1995): » Property Rights in the Defense of Nature » de Elizabeth Brubaker. Elle a publié un autre livre: « Greener pastures: decentralizing the regulation of agricultural pollution »
Trouvable ici: https://www.researchgate.net/publication/242672659_Greener_pastures_decentralizing_the_regulation_of_agricultural_pollution
Ce livre s’appuie sur des travaux antérieurs du même auteur dans » Property Rights in the Defense of Nature » qui ont démontré que la coutume du common law au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada était un moyen efficace de lutte contre la pollution , où et quand il elle été autorisée. Toutefois, comme l’indiquait ce livre antérieur, le droit législatif, souvent élaboré dans l’idée qu’il favoriserait le progrès économique ou le bien public, a souvent affaibli ces remèdes coutumiers de la common law contre la pollution de l’air et de l’eau. Le second livre applique la même approche analytique au problème plus étroit de la pollution de l’air et de l’eau provenant des fermes. L ‘analyse se concentre principalement sur la politique canadienne, bien que des liens avec des politiques semblables soient établis aux États – Unis. La thèse de Brubaker est que la centralisation de l’autorité au niveau provincial a érodé les droits des propriétaires fonciers dans les communautés rurales en minant l’efficacité des recours coutumiers de la common law contre les intrusions et les nuisances et en empêchant les gouvernements municipaux de résoudre les problèmes environnementaux ,
Un très bon livre sur la bureaucratie environnementale: http://www.independent.org/store/book.asp?id=37#t-0
Ce livre montre les coûts, les contradictions et l’inefficacité de la réglementation de la bureaucratie environnementale
Ressources naturelles – mythes bureaucratiques et gestion de l’environnement.
https://www.cabdirect.org/cabdirect/abstract/19840693693
Quelques autres livres à lire sur les énergies renouvelable:
« Le Mythe des énergies renouvelables: Quand on aime on ne compte pas »de Rémy Prud’homme
« Eolien, une catastrophe silencieuse: Coûts, nuisances, efficacité, les chiffres qui font peur » de Jean-Louis Butré
« Au diable les énergies renouvelables ! » de Michel Gay
« The False Promise of Green Energy » de Andrew P. Morriss, William T. Bogart et Roger E. Meiners
« Fiasco Énergétique : Le gaspillage écologiste des ressources » de Corentin de Salle et de David Clarinval
« La France dans le noir : Les méfaits de l’idéologie en politique énergétique »
de Hervé Machenaud (ce livre se livre à une critique de la politique énergétique francaise. L’auteur est l’ancien numéro deux d’EDF. Je ne suis pas d’accord avec sa critique sur le fait que l’énergie ne peut pas être soumise au marché car ce serait un bien à part mais il a raison dans sa critique sur les énergies renouvelables)
Il y a aussi « L’utopie du tout renouvelable » de Jean-Pierre Schaeken (c’est un livre très court. Mais ce n’est pas le livre que je conseille car il s’intéresse qu’à un seul point: le reformatage du système électrique du fait des énergies renouvelables. Et cela concerne surtout le système électrique belge même si cela parle aussi pas mal de la transition énergétique allemande)
Un livre à lire: « The Moral Case for Fossil Fuels » d’Alex Epstein (il s’agit d’une défense des énergies fossiles)
Un livre intéressant de « Eco-nomics: What Everyone Should Know About Economics and the Environment » de Richard L. Stroup qui parle que la question de la protection environnementale en prenant en compte le savoir économique.
Ce livre montre que nombre de ces lois sont inefficaces et d’autres ont eu des conséquences inattendues. Et il montre l’importance de prendre en compte le savoir économique dans la prise de décision sur les questions environnementales.
C’est l’un des gros problèmes des écolos: ils n’ont aucune connaissance de l’économie. Ils proposent des solutions en matière d’environnement uniquement sur des bases idéologues et sans jamais prendre en compte les savoirs économiques
« Government vs. Environment « de Matthew Brown, Clay J. Landry, J Bishop Grewell c’est un livre qui montre comment le gouvernement nuit à l’environnement
La définition du développement durable est vicié: pas de développement durable sans liberté. http://www.objectifliberte.fr/2003/07/pas-de-dveloppe.html
Pas de développement « durable » sans profit ! « subventionné » = »non durable » http://www.objectifliberte.fr/2010/06/pas-de-developpement-durable-sans-profit-capitaliste.html
Un excellent thread qui montre bien que ce n’est pas le capitalisme qui détruit l’environnement (c’est plutôt l’absence de capitalisme): https://threadreaderapp.com/thread/1034354003998662657.html?refreshed=yes
L’indice de performance environnementale révèle que les pays les plus respectueux de l’environnement sont les plus libéraux. La Suisse est placée au 1er rang du classement 2018.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/06/26/31003-20180626ARTFIG00198-l-ecologie-nouvel-avatar-de-l-anti-capitalisme.php
Idée reçue: Non, l’humanité ne détruit pas ses forêts. En fait, au dessus de 4500$ de PIB/Habitant, la plupart des pays voient leur surface de forêt augmenter
https://humanprogress.org/article.php?p=1295 (Or les pays les plus riches sont des pays capitalistes. Donc le meilleur moyen de lutter contre la déforestation c’est le capitalisme qui entrainera une élévation du niveau de vie et une reforestation).
C’est comme l’idée recue; : plus on imprime, plus on détruit les forêts… en réalité l’augmentation de la consommation de papier entraîne une augmentation du nombre d’arbres plantés pour satisfaire la production, et augmente donc la taille des forêts
Cet article de The Economist, établit un lien vraisemblable entre pauvreté, qualité de la gestion de la propriété foncière, et incendies:
https://www.economist.com/graphic-detail/2018/11/17/despite-californias-inferno-global-wildfires-are-fizzling-out
Ce n’est pas pour rien que l’Afrique subsaharienne représente environ 70% de la superficie brûlée dans le monde.
Ce incendies en Afrique représentent actuellement 25 à 35% des émissions annuelles totales de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_il-y-a-plus-d-incendies-en-ce-moment-en-afrique-subsaharienne-qu-en-amazonie?id=10298349
La plupart des incendies en Afrique (mais aussi au Brésil) sont dûs à des feux volontaires faits par les agriculteurs. C’est la technique du brûlis. Technique qui est pratiqué en raison du fait que les agriculteurs n’ont pas les moyens d’utiliser d’intrants (engrais modernes) ou la mécanisation. DOnc ils sont obligés d’utiliser la technique des brûlis.
Le problème des écolos c’est que ce sont des idéologues persuadés d’avoir raison et incapable de comprendre les conséquences de ce qu’il proposent. Ha aucun moment ils ne s’interrogent sur les conséquences de ce qu’ils proposent.
Je me permet de donner un exemple:
Beaucoup d’écolos veulent interdire l’huile de palme.
Ce qui est en vérité une idiotie.
L’huile de palme a des conséquences négatives sur l’environnement, mais l’interdire ou la boycotter aurait des effets encore pires car les produits concurrents sont moins productifs et nécessitent plus de terres pour produire le même volume d’huile : http://www.liberation.fr/planete/2018/06/26/huile-de-palme-un-boycott-dommageable_1661792
« Les palmiers à huile produisent 35 % de toute l’huile végétale du monde, sur moins de 10 % des terres affectées aux cultures oléagineuses. Les autres cultures oléagineuses requièrent jusqu’à neuf fois plus de terres pour le même volume de production. »
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/boycotter-l-huile-de-palme-serait-inutile-et-ne-ferait-qu-aggraver-le-probleme-146170.html
Puisqu’il n’est pas possible de se passer de l’huile de palme, l’organisme suggère (pour lutter contre la déforestation dans les zones tropicales) de faire des plantations de palmiers à huile sur des zones dégradées, et non à la place de forêts tropicales ou de tourbières.
L’huile de palme au niveau santé ne représente aucun risque mise à part que c’est une huile donc il ne faut pas en abuser. C’est utilisé pour remplacer les graisses hydrogénées qui elles sont nocives.
Il faut rappeler que près de la moitié de l’huile de palme importée en Europe sert à produire du biodiesel, (ce que dont on pourrait fort bien s’en passer) https://www.transportenvironment.org/sites/te/files/publications/2016_11_Briefing_Palm_oil_use_continues_to_grow.pdf
et: https://www.liberation.fr/futurs/2016/11/25/pres-de-la-moitie-de-l-huile-de-palme-consommee-en-europe-se-trouve-dans-le-diesel_1530733
En plus, il existe maintenant des solutions de production de bio-ethanol ou bio-fuel à base de micro-algues qui sont très efficaces et demandent moins de surface
Le problème de l’huile de palme ne vient pas de la quantité utilisée pour l’alimentaire mais plutôt de son intérêt économique pour les agriculteurs (vs graminées) suite à son utilisation dans les combustibles destinées au transport.Si on n’en fait plus du bio-fuel, alors son impact sur les populations locales disparaîtra.
Rendement des huiles:
Huile de palme : 4 tonnes par ha
Huile de colza : 0,6 tonne par ha
Huile de soja : 0,5 tonne par ha
Il faudrait 8 fois plus de terres cultivées pour remplacer l’huile de palme par l’huile de soja (et il y a encore des huiles avec un rendement pire). Bannir l’huile de palme serait pire pour l’environnement
Un petit thread sur les huiles de palme: https://web.archive.org/web/20200118101159/https://threadreaderapp.com/thread/1194912150952787970.html?refreshed=yes
Un autre exemple de combat écolo stupide:
« L’interdiction des néonicotinoïdes est basée sur l’exploitation politicienne d’études biaisées.
Cela n’apportera rien aux abeilles mais mauvais pour l’agriculture, les substituts étant pires. » https://geneticliteracyproject.org/2018/04/26/global-consensus-finds-neonicotinoids-not-driving-honeybee-health-problems-why-is-europe-so-determined-to-ban-them/
Je donne encore un exemple:
D’après une étude danoise ( https://www2.mst.dk/Udgiv/publications/2018/02/978-87-93614-73-4.pdf ), en raison de l’impact environnemental plus important de sa production, il faudrait réutiliser un sac en cotton bio au moins 20 000 fois pour qu’il soit plus avantageux pour l’environnement qu’un sac plastique à usage unique.
Un super résumé sur le sujet du plastique:https://ourworldindata.org/faq-on-plastics
Pour beaucoup d’écolos, il n’y a pas deux camps:
les amis de la terre,la nature et l’écologie VS les adeptes de la technologie,de la modernité capitaliste et des industries.
C’est pourtant ce que nous font croire les écolos, les médias, les gourous, les influenceurs «vivre mieux en santé sans chimie ni technologie»
On peut être très sensible et sensibilisé à l’écologie, à la biodiversité et être soucieux de la terre.. tout en admettant que la modernité et la technologie du vivant ont amélioré nos connaissances et permettent d’être plus précis et de moins impacter notre environnement.
Les biotechnologies sont des outils permettant d’améliorer notre rapport à la nature, de mieux la comprendre et d’agir en conséquence.
Se dire « écolo » et refuser en bloc les biotechnologies et la modernité c’est donner un aspect divin à la nature qui n’a pas lieu d’être.
Chacun à le droit de choisir de s’émerveiller devant un couvert qui change de couleur en automne, mais on peut aussi s’émerveiller de la capacité de l’arbre à réallouer ses ressources,à synthétiser des anthocyanes donnant un beau rouge protecteur(ayant des propriétés herbicides!)
Beaucoup de gens ont simplement peur de la modernité,car ils sentent qu’elle leur échappe.On ne comprend pas trop comment ça marche,mais on accepte la technologie au sein de son foyer. Mais la biotechnologie,non. Elle touche à un caractère sacré de la vie, cette nature «immuable»
Ainsi on prête l’oreille à des personnes de bonnes intentions, prêchant un retour à la nature, et à de nombreuses autres aspects philosophiques intéressants,de développement personnel.
Le mal est fait, on a mélangé des idées spirituelles individuelles avec la biologie, objective.
On peut lutter contre le changement climatique, diminuer son impact écologique, valoriser la biodiversité, être attentif à sa santé..sans promouvoir le Bio, EELV, ni la permaculture, encore moins ce qu’on appelle les «produits naturels», les faucheurs, les altersciences!
Discréditer une technologie parce que son inventeur/ possesseur en retire un avantage financier,
Discréditer une technologie parce qu’on ne comprend pas son fonctionnement,
Discréditer une technologie parce qu’on estime qu’elle est inutile, c’est se tirer une balle dans le pied.
Un thread qui démonte la décroissance: https://threadreaderapp.com/thread/1041780411142164480.html
Voilà un article sur la décroissance: https://www.project-syndicate.org/commentary/no-growth-economy-malthusian-hypocrisy-by-bjorn-lomborg-2018-10
La décroissance est voué à l’échec: https://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2017/11/19/environnement-limpossible-equation-decroissante.html
Sommes nous menacés par un manque de ressources ? Au contraire, les données de prix de 50 ressources de base (énergies, nourritures, etc) suggèrent que le monde est « de plus en plus abondant », et continuera à l’être.
https://www.cato.org/publications/policy-analysis/simon-abundance-index-new-way-measure-availability-resources#full
Les auteurs se sont inspirés de l’économiste Julian Simon, qui a montré que les ressources augmentent avec la population, car chaque naissance amène son lot de futurs innovateurs, petits ou grands, qui permettent d’améliorer le pool de ressources disponibles.
Entre 1980 et 2017, la population mondiale a augmenté de 69.3%. Pourtant, le prix des 50 ressources étudiées exprimé en temps de travail, a diminué de 64%, induisant un « indice de disponibilité des ressources » 4,8 fois plus élevé en 2017 qu’en 1980.
Encore une idée à contre courant: en Afrique, la chasse légalisée et organisée aide à entretenir la biodiversité, alors que la prohibition rend le braconnage incontrôlable. https://www.perc.org/2017/11/28/hunting-can-be-good-for-lions-and-elephants/
Oui les droits de propriété aident à sauvegarder la biodiversité
Lettre ouverte de 133 scientifiques expliquant pourquoi bannir la pratique de la chasse au trophée ne protégera pas les animaux.
https://www.bbc.com/news/newsbeat-49524189
Environnement: « les propositions de l’admin Trump pour assouplir la législation sur les espèces protégées pourraient en fait améliorer leur protection ». Et c’est le Washington Post qui le dit https://www.washingtonpost.com/news/posteverything/wp/2018/07/24/changing-the-endangered-species-act-could-actually-help-conservation/?utm_term=.23bb3e27a63b
Encore un exemple de comment en voulant protéger l’environnement on arrive à des résultats contre productifs
La critique du professeur Jean de Kervasdoué concernant le malthusianisme des écologistes: http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/10/10/31003-20181010ARTFIG00336-avoir-un-enfant-nuit-a-la-planete-quand-l-ecologie-deraille.php
Combien le blocage d’investissements dans l’énergie (puits, pipelines, etc) par des écologistes a-t-il coûté à l’économie US ? Réponse, 91 Mds$ d’opportunités perdues et 700 000 emplois
Cliquer pour accéder à GEI_KIITG_report_WEB.pdf
Dans beaucoup d’autres pays c’est encore bien pire. Par exemple pour la France, combien d’argent perdu à cause de l’interdiction du gaz de schiste ?
Un thread qui montre bien l’absurdité des objectifs fixés par l’état au niveau de la baisse de consommation énergétique: https://threadreaderapp.com/thread/1088853143113396224.html?refreshed=yes
La relation réelle entre le capitalisme et l’environnement: https://mises.org/wire/real-relationship-between-capitalism-and-environment
Voici le désastreux bilan environnemental du communisme (même s’il est moins connu que son terrifiant bilan humain), et pourquoi cela est inévitable: https://www.perc.org/2019/05/17/socialism-is-bad-for-the-environment/
Et il suffit de voir ce que disait Marx de l’environnement et du recyclage. Dans cet extrait, Max reconnait l’importance du recyclage dans le système capitaliste: https://archive.ph/aaUW7#selection-1027.0-1027.648
Et il y a plein d’autres extraits dans le genre. Il y en a un ou il blame les capitalistes de recycler au lieu d’utiliser des matière première nobles, mais je le retrouve plus et j’ai pas la foi pour chercher longtemps.
Alors voir des marxistes venir reprocher au capitalisme de détruire l’environnement c’est du foutage de gueule vu les déclarations de Marx.
Et les faits contredisent les écolos malthusiens au niveau de la démographie et de l’utilisation des ressources:
« Au cours des 37 dernières années, chaque être humain supplémentaire né sur notre planète semble avoir rendu les ressources proportionnellement plus abondantes pour le reste d’entre nous. En d’autres termes, la relation entre la croissance démographique et l’abondance semble être positive. » https://humanprogress.org/article.php?p=1884