C’est bien beau de critiquer le programme du parti Québec-Solidaire et de démontrer à quel point il est farfelu et irréaliste, mais il est tout à fait légitime de se demander de quoi aurait l’air un programme politique minarchiste concrètement. Si un gouvernement libertarien prenait le pouvoir au Québec et me nommait Ministre du Développement Économique, quelles seraient mes premières actions? Évidemment, je n’implanterais pas une minarchie sur le champs, ce serait trop brusque et mènerait au chaos. Il y aurait cependant certaines réformes réalisables dans un mandat de 4 ans et qui pourraient grandement améliorer le niveau de vie des Québécois. Ces réformes ne représentent certainement pas l’idéal minarchiste / libertarien, mais seraient certainement un pas dans la bonne direction. En voici les grandes lignes:
La Caisse de Dépôt:
– Abolition de l’obligation de cotiser au Régime des Rentes ou tout autre régime de retraite. Chaque citoyen est libre d’économiser le montant de son choix et d’investir ce montant auprès de l’institution de son choix. Les cotisations de l’employeur sont converties en salaires. Les contribuables auront l’option de retirer leur cotisations à ces régimes et d’en disposer comme bon leur semble.
– Concernant les sommes qui resteront investies auprès des clients de la Caisse, ceux-ci auront la possibilité d’investir l’argent auprès d’institutions privées, comme n’importe quel autre fonds de retraite. Autrement dit, la Caisse fera face à la concurrence du privé. Elle devra obtenir de bon rendements et faire preuve d’une bonne transparence pour convaincre ses clients de rester avec elle.
– Une fois la situation stabilisée, la Caisse sera privatisée et inscrite en bourse, ce qui permettra au gouvernement de recueillir quelques milliards, qui seront utilisés pour réduire la dette. Elle aura probablement perdu une bonne partie de ses $120 milliards d’actifs sous gestion, mais même avec une cinquantaine de milliards en actifs, elle figuererait parmis les plus gros gestionnaires d’investissement indépendants au Canada et sa valeur en bourse serait très élevée.
– Cette réforme aurait comme impact de dépolitiser la Caisse, de nous rendre notre liberté quant à nos économies et de nous assurer que celles-ci soient gérées le mieux possible par une institution qui fait face à de la concurrence et qui nous considère comme des clients qu’elle ne veut pas perdre. Voir ceci pour plus de détails sur la Caisse.
Hydro-Québec:
Je présentais il y a quelques temps (ici) une approche potentiellement intéressante concernant Hydro-Québec. En voici les grandes lignes:
1) Abolition du tarif « bloc patrimonial », 2) augmentation du dividende d’Hydro-Québec de $2.5 milliards à plus de $9 milliards grâce à l’augmentation du tarif, 3) distribution du dividende directement aux citoyens plutôt qu’au gouvernement, 4) réduction du filet social de $2.5 milliards pour compenser la perte du dividende pour le gouvernement. Cette réforme aurait comme impact de mettre de l’argent dans les poches de la population aux frais des grands consommateurs d’électricité (entreprises et riches). Elle ajouterait aussi un incitatif à l’économie d’énergie.
Autres sociétés d’État:
SAQ: privatisation et vente des actifs mobiliers et immobiliers de la SAQ (l’argent sera utilisé pour rembourser la dette). Les entreprises privées auraient le droit de vendre des vins et spiritueux librement. Pour ce faire, ils pourraient acheter des actifs de la SAQ ou établir leurs propres établissements. Les impôts payés par ces entreprises et l’économie d’intérêt sur la dette compenseraient la perte de revenus pour l’État.
SAAQ: privatisation de la fonction d’assureur de la SAAQ. L’assurance-dommages corporels serait combinée à la police d’assurance automobile comme c’est le cas dans la plupart des provinces. Les assureurs privés ajusteraient les prix en fonction du type de conducteur et du type de véhicule, comme c’est le cas pour votre assurance auto. De cette façon, nous éliminerions les problèmes de sous-capitalisation et la bureaucratie inutile de cette entité. L’organisme conserverait ses fonctions concernant l’émission des permis de conduire et des immatriculations.
Subventions aux entreprises et taxe sur le capital:
Abolition de toutes les subventions et crédits d’impôts aux entreprises. Diminution équivalente des impôts des entreprises de façon uniforme. Cela ferait en sorte de faire disparaître des entreprises qui n’ont pas leur raison d’être et qui subsistent sur notre dos; libérant ces ressources pour ceux qui savent mieux les utiliser. D’autre part, abolition complète de la taxe sur le capital, qui décourage l’investissement et, par conséquent, l’innovation, la productivité, et la croissance économique. La réduction de l’impôt des entreprises rendrait le Québec plus attrayant pour les entreprises étrangères et favorisait aussi la création d’entreprises locales. Ce genre de réforme a eu des résultats positifs pour l’économie et l’emploi, notamment en Irlande et en Australie.
Agriculture:
Abolition du système de gestion de l’offre et de quotas qui font en sorte que notre population doit payer les aliments beaucoup trop cher (voir l’arnaque du lait). L’élimination de ces mécanismes permettrait certainement de réduire la bureaucratie du ministère qui en est responsable. Les économies ainsi réalisées seraient utilisées pour aider temporairement les agriculteurs à transitionner vers le libre-marché. J’implanterais aussi un élargissement de l’exemption de TVQ sur les produits alimentaires (une idée du QS en passant). Notez que ces mesures bénéficeraient aux pauvres et aux familles, pour lesquels les dépenses en alimentation représentent une grande partie de leur revenu disponible.
Protectionnisme:
Abolir toute mesure protectionniste qui nuit au commerce international ou interprovincial tels que tarifs, quotas ou interdictions.
Éducation:
– Au niveau primaire / secondaire, les enseignants sont sous-payés et sous-qualifiés, ils ont trop d’élèves par classe, les infrastructures sont vétustes et délabrées. Je mettrais en oeuvre une réduction massive de la bureaucratie du ministère de l’éducation et des commissions scolaires. Les économies réalisées serviraient à augmenter les budgets des écoles, ce qui équivaudrait à une décentralisation. Moins de bureaucratie et plus d’argent pour les élèves.
De plus, étant conscient que chaque élève éduqué dans une école privée aux frais de ses parents réduit le fardeau financier de l’État relativement à l’éducation et laisse plus de ressources pour les autres élèves, je m’assurerais que le cadre légal actuel favorise l’implantation de nouvelles écoles privées, dans l’optique long terme de graduellement privatiser le système. La privatisation du système permettrait d’utiliser la concurrence comme moteur de performance et d’efficacité. Le Ministère de l’Éducation continuerait d’établir les programmes d’enseignement à suivre, de déterminer les apprentissages requis et de vérifier le savoir des étudiants par des examens uniformes.
– Au niveau post-secondaire, j’augmenterais de façon significative les frais de scolarité de 20% par année sur 4 ans, ce qui aurait comme impact d’amener le tarif moyen presque égal à la moyenne canadienne. Ces augmentations seraient compensées par une bonification du programme de prêts et bourses, de façon à ce que l’augmentation soit neutre pour les familles pauvres et relativement modeste pour les familles de la classe moyenne. Chaque étudiant aurait accès au même montant de prêt et bourses combinés, mais la proportion de bourses serait plus élevée pour les pauvres et augmenterait de façon linéaire en fonction du revenu familial. Le système serait calibré de façon à ce qu’il en résulte une injection nette ne fonds dans le système d’éducation post-secondaire, qui est présentement sous-financé. Les chiffres démontrent que cela n’aurait pas d’impact négatif sur le taux de diplomation (l’impact serait probablement positif si la qualité s’améliore). Comme je le mentionnais dans un billet précédent, l’éducation est le meilleur moyen de favoriser la justice sociale.
Santé:
J’aurais pu écrire un billet juste sur cette partie! Je tenterai donc d’être bref…
- Favoriser la croissance du privé dans la santé au Québec.
- Permettre à la population de se procurer des assurances-santé auprès d’assureurs privés remboursant les frais encourus pour des soins de santé obtenus auprès de fournisseurs privés du Québec et de l’extérieur.
- Favoriser la concurrence au niveau du système public. Faire en sorte qu’une partie de la rémunération des employés du système public soit liée à la performance relative de leur établissement par rapport aux autres établissements du Québec et d’ailleurs. Les critères de performance ne seraient pas uniquement basés sur les coûts, mais aussi sur la qualité des soins, les délais d’attente et la satisfaction des « clients ».
- Réduire l’immense bureaucratie du ministère de la santé et des centres hospitaliers de façon à réaliser des économies. Ces ressources financières pourraient servir à augmenter les salaires des intervenants (médecins / infirmières) du système public pour qu’ils soient compétitif avec les salaires offert dans le privé, que ce soit au Québec ou à l’extérieur, dans le but de freiner l’exode des cerveaux et d’attirer des candidats de l’extérieur du Québec. Cette décision serait cependant laissée à la discrétion des gestionnaires des hopitaux en fonction de ce qu’ils jugent nécessaire pour améliorer la performance de leur établissement.
- Favoriser l’acceptation et l’intégration des médecins et infirmières immigrants.
- Faire en sorte que la RAMQ introduise des frais modérateurs relatifs aux visites chez le médecin en clinique (une visite par année gratuite, la seconde visite coûte $20, la troisième et les subséquentes coûtent $50). Une structure similaire pourrait être utilisée pour les visites à l’urgence lorsqu’il est établi par le médecin que la visite était injustifiée.
- Abolir le plus de barrières possible face à l’utilisation de médicaments génériques (même si cela pourrait nécessité la collaboration du gouvernement fédéral).
- Établir un cadre légal définissant que jamais un patient ne sera délaissé par le système en raison de son incapacité de payer, même si l’établissement le plus proche en cas d’urgence est privé.
Je ne propose pas de remettre en cause l’universalité du système de santé (ce qui serait politiquement suicidaire pour le moment) ni d’abolir complètement le système public, mais de simplement appuyer l’émergence d’un système à deux vitesses. Chaque patient qui se fera soigner dans le système privé libérera des ressources dans le système public.
Vérificateur Général:
Augmenter les ressources du Vérificateur Général du Québec de façon à mieux encadrer et surveiller les actions de l’État et pour que l’argent des contribuables soit dépensé le plus responsablement possible. Le VGQ pourrait notamment former une brigade « anti-corruption » permanente.
Ces quelques mesures aideraient à réduire la taille de l’État, à restaurer une partie de la liberté économique des citoyens, à améliorer la situation financière du gouvernement et à améliorer la compétitivité de l’économie Québécoise, et par conséquent le niveau de vie de ses citoyens. Bien que celles-ci auraient un gros impact au niveau économique, mes collègues libertariens des autres ministères auraient sans doute plusieurs autres réformes à implanter de façon à réduire la taille de l’État et à rendre aux citoyens leurs libertés individuelles.
Et vous, que feriez-vous?
Je suis un anarcho-capitaliste francais, et moi aussi j’aime bien fantacmer sur des programes économiques…lol
Je ne dispose pas des chiffres pour en calculer le taux concernant le Canada, mais l’instauration d’une flat taxe manque dans ton programe.
Ou alors réduire les niches fiscales, abatement et degrévement, pour réduire de facon proportionel les taux d’imposition.
Par exemple en france, en suprimant l’encamble des niches fiscales, nous pourions diviser par 2 le taux d’impot sur le revenu (faisant passer à titre indicatif le taux maximal de 40% à 20%).
Et si nous alions jusqu’à la flat taxe, nous pourtions suprimer tout les impots actuels (ISF, IR, IS, TVA…), pour les remplacer par une simple flate taxe sur le revenu des ménages à 19%, ou à 16% sur les ménages et entreprises ! Effet guaranti…
Cela tout en augmentant légérement les recettes…
Par contre je trouve tré bizard ta proposition concernant hydro-quebec, qui revient à taxer les entreprises et haut revenu pour redistribuer à l’encamble de la population, et avec un ariére plan d’écologisme…
Pourquoi ne pas privatiser tout simplement l’entreprise ?
En fin, concernant l’éducation, je trouve tré dommage que tu n’aborde pas l’idée du chéque éducation, qui a tré bien marché partout ou il a était apliqué, et qui a méme été accepté en Suéde, pay pourtant tré à gauche.
@Maurice
De bonnes idées en effet. Mais au Québec, il ne faut pas trop en faire en même temps. Il y a trop de gens de bien confortablement installés dans notre système étatiste, qui vont se révolter si on ferme le robinet trop vite.
Concernant Hydro-Québec, le problème est que nous avons un tarif que nous appelons bloc patrimonial sur 165 TWh par année au prix dérisoire de $0.0269/kwh. Une bonne partie de ce bloc est alloué à des entreprises (telles que des alumineries) qui consomment beaucoup d’électricité. C’est donc équivalent à une subvention.
Je propose seulement de ramener les tarifs d’Hydro-Québec vers le prix du marché, et non de « taxer les entreprises et haut revenu » comme tu dis.
La privatisation d’Hydro-Québec serait un suicide politique.
Concernant l’éducation, les chèques-éducation serait certainement une idée à considérer. Je vais étudier davantage la question.
Merci!
Que faire lorsqu’une entreprise étrangère ayant des liens avec des régimes douteux achètent des entreprises stratégique de notre pays. Par exemple certains installations portuaire et de transport. Faut-il le tolérer? Quelle est la place de la sécurité Nationale dans le programme minarchiste?
Concernant Hydro-quebec, ok à présent je comprend beaucoup mieu.
De plus, dans la perspective éventulle à plus long therme d’une vente au moin partiel du capital augmenter massivement le dividende serait une bonne facon d’en tirer un bien meilleur prix.
Oui concernant le chéque éducation, il sagit d’une mesure tout à fait envisagable et tré avantageuse.
Non seulement cela offre tout les avantages de la concurence et de la décentralisation, mais en plus il est tré facil de faire valoir que se sont les plus pauvres qui en profitent les premiers.
Une autre option (pouvant étre couplé à la 1ére): donner la gestion des école à des associations locales de parent d’éléve, tout en maintenant le financement publique.
Ici encore on profite de tout les avantages de la décentralisation sans s’exposer à la critique du « tout pour les riches », il sagit de rendre le pouvoir aux gens eux méme, cela peut avoir un fort pouvoir de séduction.
C’est ce que propose david cameron, candidat conservateur au royaume uni, avec le trensfert de la gestion des commicéria aux association de quartier !
Concernant la fiscalité, il est clair que la proposition d’une flate taxe est utopique, mais suprimer les niches fiscales pour réduire le taux n’est que la continuation logique de la proposition concernant les entreprises d’abolir les subventions tout en résuisant les impots.
Il sagit de ne pas créer de bié fiscale qui vienne interférer dans l’alocation naturelle des ressources.
Et il serait sans doute politiquement beaucoup plus facil de suprimer les niches fiscales que les subventions !
Merci à vous lol !
Par raport aux niches, j’ajouterai qu’ici encore une telle réforme n’impacterait pas les pauvres, puisque celle ci ne profite qu’aux contribuables uniquement.
Il ne sagit pas de remetre en cause les aides sociales (qui coutent en tout cas en france bien moin chére que les dégrévement fiscaux corporatistes et autres incitations fiscales sectorielles).
@Mélissa
Étant donné que cela a davantage à voir avec le gouvernement fédéral, je ne bâtirais pas ma plateforme électorale autour de la sécurité nationale.
Néanmoins, mon opinion sur la question est qu’il ne faut pas intervenir dans ces transactions. Je ne vois pas de menace à qu’un port ou une mine ou un pont soit détenu par qui que ce soit.
Et vous, qu’en pensez-vous?
La « sécurité nationale » n’a toujours été qu’un prestexte pour enchainer nos libertés.
Il n’y a aucun danger à ce qu’une entreprise étrangére, ayant ou pas des liens avec la mafia, soit propriaitére d’infrastructures.
Les mafias sont comme toute entreprises à ce niveau la, elle cherche à maximiser leur bénéfice, et pour cela elle doivent rendre le meilleur service au plus grand nombre.
La nature de l’orguanisation n’a pas de raison d’inteférer dans la stratégy optimal de rentabilité.
La seule rééle menace qui existe c’est précisément que le gouvernement étande son ingérance dans nos vis jusqu’à décider de la légualité de nos transaction, et de décider à notre place avec qui nous devrions lier contrat.
Il est méme tré positif pour l’économie que se soit des capitaux étrangers qui s’investissent plus tot que des capitaux nationaux.
Car cela dénote de l’atractivité du pay pour les investisseurs, et participent à l’accumulation de capital productif suplaimentére, en plus de l’épargne nationale.
Vous ne parlez pas de reglementation. Il faut revoir le systeme reglementaire en entier, surtout en matiere d’entreprises, de construction etc. La reglementation empeche des entreprises de naitre a cause du mur bureacratique a franchir (permis, etc.).
Au niveau social, j’irais vers une democratisation du mariage. Presentement le gouvernement decide quel sorte de contrat votre mariage sera (parce que c’est un contrat). Permettre aux gens d’etablir eux-meme les cadres de leur union eviterait beaucoup de batailles juridiques. Je crois que plus de la moitie des causes civiles entendues sont des cas de divorce. Les depenses encourrues par le divorce grugent d’enormes ressources. Une liberalisation du mariage permettrait d’avoir des unions plus libres, des contrats plus clairs, et moins d’ingerence du gouvernement dans les cas de divorce.
J’abolirais la SGF, liquidation entiere, le tout pour payer la dette.
Privatisation partielle des routes au Qc.
Revision de la renumeration des fonctionnaires. Estimer le prix de la permanence et proposer d’echanger la protection de la permanence contre un plus grand salaire. Les employes les plus competents qui ne craignent pas une mise a pied vont surement opter pour un plus grand salaire, tout en etant plus productifs.
Evidemment il y a beaucoup a faire dans la decentralisation. Redonner le pouvoir aux acteurs du milieu va reduire la bureaucratie. Des structures plus efficaces necessitent moins de ressources.
Suicidaire au niveau politique, mais revoir le mecanisme de subventions aux artistes, et couper. On pourrait y aller avec une lotterie, faire une lotterie pour les disques, une pour les livres, une pour les films, une pour les troupes de danse, etc. On aurait besoin de moins de bureaucrates et on coupe la bureaucratie. Presentement c’est environ 1$ de bureaucratie pour 1$ donne aux artistes. Evidemment on paie les factures apres que les depenses aient ete faites, on donne pas la subvention cash pour eviter qu’elles soient utilises a d’autres fins.
Coupe majeure dans les credits d’impot. Ca favorise les entreprises qui ont des bons comptables, ca allourdi la bureaucratie du ministere du revenu, ca permet l’evasion fisacale. Ce qu’on economise on le donne en baisses d’impot.
En fait concernant le poid des réglementation il faudrait faire comme en nouvelle zélande dans les années 80 : tout bruler, et tout reprandre depuis le début !
On devrait aussi pouvoir créer une entreprise en quelques minutes simplement en ranplicant une déclaration en ligne.
Les terreins devrait étre constructible par défaut, plus tot que de donner à l’etat le droit de dire aux propriaitére ce qu’ils ont le droit de faire et de ne pas faire sur leurs propre terreins.
La manque de logement, la hausse des prix de l’immobilier, et l’exec de crédit qui s’en suit est largement du au manque de terrein constructible et aux limitations en hauteur.
Légualiser les drogues, les armes, le mariage guay, la vente d’orguane…
« Et vous, que feriez-vous? »
ARTICLE # 1 DE ‘MON’ PROGRAMME:
Je redonnerais le pouvoir au peuple… pour QU’IL décide.
Qui peut être contre ça et pourquoi?
AUCUN parti au pouvoir -ou qui désire le pouvoir- discute de démocratie… pourquoi?
Même Québec Solidaire(?), qui se fait la championne des droits ‘collectifs’ (sic), ne demande QUE la proportionnelle et ne veut absolument rien savoir de la démocratie directe. Pourquoi?
Vivons-nous oui ou non dans une démocratie… même représentative? Quels ingrédients sont-ils nécessaires pour avoir ce genre de démocratie. Les avons-nous en ce moment? Si non, pourquoi personne ne discute ?
Selon moi, rien n’est plus important et tout ‘l’reste’ découle de ces questions…
Soyez honnête avec vous-même, et demandez-vous pourquoi vous ne voulez pas parler de tous ces sujets et demandez–vous pourquoi vous ne voulez pas que les individus décident de LEUR avenir ?
Une organisation ayant des liens avec le réseau Al-Qaeda par exemple. Le Congres sous Bush à empêché certaines transactions impliquant des zones portuaires stratégiques en sol américain . Je suis en faveur de ce genre de mesure. Dans un monde parfait peut-être, que mon opinion serait différente, mais pas dans le contexte geo politique de l’heure Non. Pour le reste, je suis d’accord avec votre programme. Bonne continuité.
C’est du protectionisme caché. Franchement, ou est le risk à ce que alkaida soit actionaire d’une société américaine ?
Concrétement, quoi qu’on pensse de cette orguanisation (téroriste violente), quel risk cela représente t’il ?
@Sebas
On ne peut pas faire un référendum sur chaque loi et chaque décision.
@Mélissa et Maurice
Si Al-Quaeda est actionnaire d’un port, elle doit quand même se conformer aux règlementations locales sous peine de sanction.
Comme le demande Maurice, quel est donc le risque auquel nous nous exposerions?
Selon qui? Selon vous?
Oui le protectionnisme au nom de la sécurité nationale est nécessaire. Pour le reste je n’ai aucun probleme!
Le risque?
Tres simple! Une façon de donner un pied a terre à de nombreux organisations terrorisme en plein cœur du territoire américain. La menace est documenté.
@Sebas
Vous proposez une réforme du système démocratique?
Que proposez-vous?
Selon moi, les seules entreprises pouvant/devant être « nationales » sont :
– l’énergie nucléaire (c’est pas rien le nucléaire quand même), du moins l’exploitation des centrales, ou bien privée mais avec un cahier des charges de malade (tellement important que l’intérêt de la privatisation en serait réduit),
– le ferroviaire (l’intérêt de la concurrence est quasi nul sur le réseau ferroviaire, en revanche l’entreprise publique doit concurrencer les autres modes de transport, de plus le ferroviaire prend tout son sens lorsqu’il y a une stratégie globale, alors pour le Canada faible intérêt, mais en Europe, immense intérêt),
– une forte implication dans les industries de l’armement (histoire de ne pas en vendre à nos ennemis, par exemple).
Sinon je pense effectivement que le gouvernement provincial doit s’arrêter là, encadrer peut-être certaines activités, protéger le consommateur aussi, mais doit laisser le reste aux municipalités.
Si une municipalité veut ouvrir une école, un centre de tri, une cantine, que sais-je, ils doivent pouvoir le faire, mais en respectant des règles démocratiques instaurées au fédéral (votations pour lancer un projet, votations pour confirmer toutes les x années le projet).
Ce qui me plaît énormément dans le minarchisme, c’est son extrême compatibilité avec le fédéralisme et une décentralisation prononcée.
De plus, sur le peu qu’aurait à faire un gouvernement minarchiste, il doit y avoir des processus démocratiques et une réelle transparence.
Qu’est-ce que je propose?
Que NOUS (tous les intervenants de ce forum), revenons les 2 pieds sur terre et que nous nous posions ces simples questions:
1) Sommes-nous au pouvoir ?
2) Si nous les sommes -un jour- au pouvoir, sommes-nous des Dieux pour décider pour tous ?
3) Vivons-nous -oui ou non- dans une démocratie -même représentative ?
Et finalement, qui contrôle quoi de nos jours?
Les médias, les politciens, les financiers? les blogueurs ? 😉
QUI ?
1) Non
2) … si t’es au pouvoir, élu, a priori c’est que la majorité est ok pour que tu décides « pour tous ». C’est le principe de la démocratie. Après, comme je le mentionnais avant avec le fédéralisme et la décentralisation, les gouvernements provinciaux et fédéraux peuvent être minarchistes, mais rien n’empêcherait les citoyens d’une commune de décider, démocratiquement, d’intervenir de telle ou telle manière (école municipale, hôpital municipal, etc.). C’est local, c’est en principe plus difficile de se planter.
3) Au Canada ? Plus qu’ailleurs (dans une démocratie représentative). Mais ça peut être amélioré.
4) Personne ne contrôle.
Je n’ai jamais contredi le fait qu’une orguanisation tel qu’alquaida (dailleur peut importe) doivent se conformer au réglementation sectoriels (en revanche ce que je conteste c’est que se soit l’etat qui en soit à l’origine).
@XavierQC :
Je n’ai pas bien compri, pk le nuclaiére devrait il étre controlé par le gouvernement ?
Et je ne vois pas non plus au nom de quoi il faudrait nationaliser le féroviére.
La concurence a un tré fort interet concernant le service rendu aux voyageurs et sur la baisse des prix (par exemple en optimisant le taux d’utilisation des treins, ou en empéchant la compagnie nationale d’entretenir une pénurie artificiel pour gonfler les prix).
Idem sur le Fret, en france le fret est publique, le service rendu est exécrable !
Le matériel est or d’age, l’orguanisation est totalement improductive, les cheminots bénéficient de priviléges exorbitants.
Résultat : l’industrie en soufre lourdement, une perte de compétitivité, et un cout énorme de renflouage permanant de la compagnie.
Si comme vous le dites le rail constitut un oliguopole/monopole naturelle, alors le marché aménera naturélement à la formation de cet oliguopol/ monopole.
Mais à la diférance d’un monopole légual (entreprise nationale publique) celui ci sera contraind par la concurence indirect et potentiel (nouveaux entrants).
Idem concernant la stratégy global multi-modal que vous préconisez, si cela aporte véritablement une valeure ajouté à la qualité du trensport, alors la concurence poussera les compagnie a lié des partenaria pour proposer cela à leur clients.
La SNCF est un mauvais exemple. Regarde donc les CFF, leur service est exemplaire.
Le ferroviaire, fret comme passager, a tres peu a gagner d une privatisation. Tu as une gare et un reseau de rails. Automatiquement, tu auras une myriades de monopoles locaux. Telle compagnie sur tel troncon.
Une compagnie d Etat pourrait (devrait) etre en concurrence avec le reseau routier et aerien. A partir du moment ou la compagnie doit rendre des comptes, qu elle est geree comme une entreprise privee et qu il y ait une implication democratique, des regions notamment, ca peut devenir du grand n importe quoi comme la SNCF, ou une compagnie qui excelle dans sa discipline comme les CFF en Suisse.
La Deutsch Bahn n est pas mauvaise non plus.
Sur quoi vont se differencier les compagnies privees ? Le service ? Le prix ?
Normalement le ferroviaire est depuis quelques jours ouvert a la concurrence en Europe, tout ce qu on a c est un oligopole a peine masque qui n a de comptes a rendre a personne et qui profite de sa situation. Les CFF pourraient etendre leur clientele a une partie de la France mais ce le feront pas. Pourquoi ? Parce que leurs cadences exigent une infrastructure dans laquelle le reseau francais n a pas investi. Alors on va construire un deuxieme reseau ferroviaire parallele ?
Le ferroviaire, donc, n a pas grand chose a gagner a se concurrencer lui meme, en revanche il a tout interet a comprendre que la route et le ciel sont ses concurrents. Les CFF l ont compris, la SNCF non.
Pour le nucleaire, nationalise ou prive, c est une industrie particulierement dangereuse (potentiellement, car vu leur cahier des charges, c est tres sur et securitaire). Je pense que cette industrie a un role strategique tres important, plus important que les considerations purement economiques. Raison pour laquelle je ne verrai pas d un bon oeil un gouvernement qui se desengagerait completement de ce secteur.
De plus, a mon humble avis, un gouvernement minarchiste n aurait pas de probleme particulier a controler une entreprise nucleaire gouvernemental et un reseau ferroviaire public tout en gerant a la privee. Le gouvernement n aurait pas le monopole du transport ni de la production d electricite et devrait donc se soumettre aux lois du marche concernant le prix, les services, bref le marketing mix. Cela implique donc que les contribuables ne paient pas pour ces deux entreprises et que celles ci se financent par des prets et leurs revenus.
Un dernier mot sur le ferroviaire. On aura un oligopole prive…. rien de bien a cela. On pourrait un monopole d etat, potentiellement bien meilleur (CFF), mais aussi potentiellement bien moins bon (SNCF). L oligopole prive, n ayant de comptes a rendre a personne, meme pas aux clients, n innovera pas et regressera.
Je ne connais pas l’exemple que tu donne, mais à chaque foi que je me suis renseigné sur ce genre de sujet (par exemple le service postale en france) on finit toujours par s’apercevoir que l’exemple est biaisé (par exemple par ce qu’il y a des subventions, un avantage indu, ou un recour à des compagnies privés de sous traitance).
Mais je ne comprend pas en quoi cela serait -il génant d’avoir un monople géographique privé ?
Celui ci sera tj soumis à la concurence indirect.
En quoi un monopole public serait il préférable ?
Comme tu l’as toi méme fait remarquer, il y a de toute facon une concurence indirect acec la route, le maritime, et l’aérien.
Tu reconais l’avantage d’une gestion type privé (recherche de la rantabilité, responcabilisation, mérite…) des compagnies public, mais alors pk ne pas tout simplement privatiser ?
Le plus souvent, il y a une société propriaitére des rails, et qui en lout l’exploitation à ceux qui possédent la structure commerciale et les treins.
Evidament son interet est de maximiser les revenus de la location de la voie.
Pour cela il faut maximiser le nombre de treins qui passent decu.
Or un exploitant en situtation de monopole aurait tout naturélement interet à entretenir une pénurie pour gonfler les prix.
Donc l’interet du propriaitére de la voie est de laisser rouler un maximum de compagnie concurente, de facon à exploiter au maximum le potentiel de déboucher, et de stimuler ces mémes débouchers par l’amélioration du service découlant de la concurence.
Pourquoi le gouvernement devrait il décider à notre place de la facon dont nous devrions employer nos économies ?
Si on privatise les compagnie publique et qu’on redistribut l’argent, les gens auront toujours le choix d’en étre actionaire…
@Xavier et Maurice
Concernant les rails, le système actuel de monopole privé règlementé fonctionne très bien, tout comme c’est le cas pour les pipelines et les réseaux de distribution d’électricité et de gaz.
Il y a plusieurs modèles possibles, par exemple le « rate case model » utilisé par Nova Scotia Power et Hydro-Québec ou la « multi-pipeline ROE formula » utilisé par TransCanada pour sa Mainline, ou encore le « negotiated-tolls-regulated-on-a-complaint-basis » utilisé par Enbridge et notamment par les compagnies ferrovières telles que CN et CP.
En ce qui a trait aux centrales nucléaires, celle de Bruce en Ontario est détenue et opérée par des entreprises privées (TransCanada, Cameco, SNC). C’est ce qui en permet présentement la réfection sans compromettre les finances publiques de la province. Aucun problème avec ça; jusqu’à maintenant la performance opérationnelle est excellente.
Mais pourquoi vouloir les réglementer ?
un systéme de « monopole » privé non réglementé fonctionerait encore bien mieu, comme pour n’importe quel autre secteur concurenciel.
En fait en l’abcence de réglementation aucun monopole n’est jamais possible.
Il y a toujours une concurence direct ou potentielle.
@Maurice
Le monopole règlementé est la meilleure option lorsqu’on parle par exemple de distribution d’électricité.
Impossible pour un nouvel entrant de bâtir un second réseau de distribution et de le connecter à votre maison de façon rentable. Imaginez le méli-mélo de fils électriques!
Et en absence de règlementation, le monopoliste peut augmenter son prix comme il le veut et mène à une situation sous-optimale.
Le régulateur quant à lui n’a pas intérêt à fixer le tarif trop bas, parce que le réseau a sans cesse besoin d’investissement que ce soit pour augmenter sa couverture ou pour restaurer des portions vieillissantes.
Le régulateur fixe donc le tarif de façon à ce que le profit du monopoliste justifie ces investissements. C’est l’approche du regulated-ROE.
Le lien avec le marché tient au fait que le rendement du monopoliste, déterminé par le régulateur, est établi en fonction du coût du capital sur les marchés financiers.
D’une part j’ai un léger doute quand au fait que « le régulateur » soit mieu capable que le marché de fixer le niveau de prix obtimal pour le niveau d’investissement et par la l’alocation sectoriel des ressources de facon à en optimiser le rendement.
D’autre part, perméter moi de défendre le fait que une telle vision des « monopolistes » privés (ce qui encore une foi n’existe pas sans l’apui légual) est une vision caricaturalle des intentions et logiques qui guident la main des propriaitéres telle qu’elle peut étre réguliérement employé par les gauchistes dans d’autres domaines.
En réalité cela ne se passerait pas ainsi.
Le monopole ne pourait réaliser de sur-profit au dela des économie d’echelle généré par l’existence méme du monopole, au risk de s’exposer à la concurence de nouveaux entrants, ou d’un acroissement des parts de marché des concurents indirects.
Pour prendre l’exemple d’un troncon de ligne électrique, en réalité chaque propriaiéter de maison peut tré bien choisir de ne plus étre alimenté par une ligne électrique, et d’en utiliser une autre.
Les producteurs ont eux aussi le choix de ne pas utiliser la ligne déja en place. Il peuvent trouver un entrepreneur concurent ou construire leur propre ligne.
Evidament cela produirait un surcout, mais si à un moment donné le monopole pratique des tarifs trop élevé, méme de facon insufisante pour rendre interessant la construction d’une seconde ligne, alors les producteurs clients peuvent tré bien menacer de ne plus utiliser la ligne, et de construire leur propre ligne, ce qui serait une telle catastrophe pour le propriaitére de la ligne actuel qu’il serait forcé de diminuer ces tarifs.
Si le monopole exagére sur ces prix, les gens peuvent aussi tré bien choisir d’adopter un mode de production énérgétique qui n’en naicécitera pas l’utilisation, comme les paneaux solaire ou éoliennes.
@Maurice
Oui, mais le niveau de tarif monopolisitique qui justifierait la construction d’un second réseau de distribution superposé ou que les clients achètent des panneaux solaires et des éoliennes, serait exhobirtant!
Dans ces conditions, le monopolistes réaliserait des rendements de l’avoir des actionnaires de l’ordre de 50% même en maintenant le tarif juste assez bas pour éviter que les alternatives ne surgissent.
Ce qui pourrait fonctionner par contre serait un système où chaque propriétaire doive acheter la ligne électrique adjacente à sa résidence, qui serait inclus à la valeur de sa maison autrement dit.
De cette façon, le réseau de distribution « last-mile » ne serait pas monopolisé, seulement les lignes de transmission, ce qui réduirait les barrières à l’entrée et faciliterait l’apparition de concurrence « line-to-line ».
La production quant à elle est déjà compétitive dans plusieurs juridiction, notamment au Québec, où Hydro-Québec Production est une entreprise distincte de HQ Transmission et de HQ distribution. Ainsi, pour la production d’électricité, Hydro-Québec est « théoriquement » en concurrence avec l’Ontario, les provinces maritimes et le Nord-Est américain.
Je dis bien « théoriquement » puisque le coût de production d’Hydro-Québec est si bas que ses compétiteurs ne font pas le poids. Les seules importations d’électricité au Québec se produisent en période de pointe (l’hiver) lorsque la capacité de production d’HQ est utilisée à 100%.
En effet, seulement il n’y aurait pas besoin d’atteindre ce niveau pour permetre aux producteurs de se liguer et de menacer le propriaitére.
De plus les entreprises savent prévoir et tenir compte de l’expérience.
Si sur une ligne donné les producteurs s’apercoivent qu’il est dangereu de faire apel à un prestataire externe , et plus prudent pour la maitrise des couts d’étre directement propriaitére, alors c’est ce qu’ils feront pour tout les nouvelles lignes.
Et puis il ne faut pas éxagérer, le cout d’une ligne est relativement modéré par raport aux couts des équipement de production, il y a de tout facon besoin de renouveler réguliérement les lignes, et aussi parfoi de les doubler.
Donc le cout d’une double infrastrcuture ne serait pas si exorbitant que cela.
Surtout si l’on prend en compte les gains concurenciels.
Ha oui, et puis dailleurs dans la méme logique que le systéme original que tu propose, si l’expérience passé montre qu’il est désavantageu d’utiliser un prestataire indépendant, alors les promoteurs auront interet lors de la construction de nouvelles zones résidentiels de prévoir la construction d’un réseau éléctrique (idem concernant les autres « biens publiques », principalement les rue et les canalisations d’eau), qui sera détenu par une co-propriété, 1 maison=1 part de la co-propriété, ainsi les habitants maitrisent directement le réseau, et se fournissent à prix coutant. L’association se finencant par une cotisation pour étre connecté à la ligne. Etant donné que cela est prévu au moment de l’achat de la maison, il n’y aurait rien de coercitif dans un tel systéme.
« si t’es au pouvoir, élu, a priori c’est que la majorité est ok pour que tu décides « pour tous ». C’est le principe de la démocratie. »
Je suis d’accord avec Sébas. Pourquoi ça doit être ainsi que fonctionne la démocratie?
Dans une société véritablement libre, le nombre de loi à adopter serait plutôt mince. Le rôle du gouvernement serait très restreint et de passer des décisions au référendum serait normal et rare…
Dans une société véritablement libre minarchiste, il n’existe que
– Ministère de la sécurité publique (armée, police) qui ne fait que de s’occuper des cas où il y a eu atteinte à la liberté de quelqu’un. Le tout financé à part égal par tout le monde qui désire jouir de cette protection. N’importe qui peut acheter les services d’une entreprise privée s’il le désire;
– Ministère de la justice : pour régler les litiges, après échec d’un arbitrage privé. Le tout peut être financé par la personne qui perd sa cause;
– La justice social est assuré par la coopération volontaire des individus. Au lieu de s’organiser via le gouvernement, les gens s’organisent eux-mêmes.
Le reste n’est que du vent… Ceux qui se sentent lésés défendent leurs droits. Point à la ligne.
Reste à trouver la bonne route à emprunter pour arriver à destination…
@ waried:
Merci, je me sens moins seul dans ma/notre « quête » 😉
***
@ minarchiste qui écrit (le 10 décembre 2009 à 7:30):
« Vous proposez une réforme du système démocratique?
Que proposez-vous? »
Étant donné que je ne suis pas un « expert » avec plein de lettres avant ou après mon nom, que je n’ai aucune crédibilité (*mot qui réfère à la croyance, soit dit en passant), je vais laisser à un autre (qui lui a ces « trucs »), la parole.
Mais avant, voici une partie de mon analyse:
La nature humaine ne change pas, alors c’est ailleurs qu’il faut trouver la SOURCE de nos problèmes.
Voici une des meilleures solutions à mon avis (et Québec Solidaire, qui se dit pour la démocratie et pour le peuple, est contre. Car RIEN au monde ne fait plus peur aux étatistes-contrôlants -de gauche OU de droite- que la véritable démocratie):
***
« Référendums et initiatives populaires
· Lorsque les décisions gouvernementales sont soumises au scrutin majoritaire direct, chacun des citoyens vote sur chaque mesure dans un référendum distinct, sans considération des décisions à venir ultérieurement ou prises antérieurement. La démocratie directe retire aux politiciens les outils indispensables au maquignonnage (l’échange de votes) qu’ils pratiquent pour gagner les votes en régime de démocratie représentative. Le marché politique pipé qui caractérise notre régime perdrait une part de ses travers. Les initiatives populaires, où de simples citoyens prennent l’initiative de soumettre une proposition au vote, servent à faire obstacle à la domination des groupes organisés. La faible taille de l’État suisse peut illustrer le sens de cet impact.
· Cette argumentation explique en même temps l’hostilité des politiciens au principe du référendum et des initiatives populaires. À leurs yeux, l’homme de la rue est trop ignorant pour faire les bons choix. Chez nous, seuls les politiciens peuvent mettre en branle une consultation référendaire et, on le devine, ils le font rarement. La formule freine la puissance des groupes d’intérêt et renforce la voix des simples citoyens aux dépens de l’élite politique
· La thèse que défendent Romer et Rosenthal (1979) et le résultat qu’obtiennent la plupart des observateurs veulent que l’impact général du référendum soit favorable à l’efficacité des choix publics. Ces deux auteurs concluent qu’en effet les référendums ont plutôt tendance à freiner l’instinct de dépenser qui caractérise toutes les administrations. La Suisse et la Californie font l’objet de critique pour recourir systématiquement à la démocratie directe. Soulignons que le reproche émane des élites politiques et des médias qui s’en font les échos. »
***
Suite de l’extrait:
http://www.quebecdroite.com/search/label/Jean-Luc%20Migu%C3%A9
*
Tiré de l’excellent livre(que je conseille à tous) de M. Jean Luc Migué;
« On n’a pas les gouvernements qu’on mérite »
http://www.quebecdroite.com/2009/12/jean-luc-migue.html
@ Sébas
« Merci, je me sens moins seul dans ma/notre « quête » »
Je crois qu’on est quand même un certain nombres c’est juste que plusieurs n’ont pas les connaissances pour croire que c’est possible ce que j’étais il y a deux ans…
Il faut continuer de faire comprendre nos idées. Tranquillement ça fait son chemin. Le plus dur c’est de traverser le mur du déni. Quand c’est accompli, le reste est relativement facile à faire!
😉
Le volet agricole est assez faible, pourriez-vous en dire plus ? Bien que le système de quotas ne soit pas parfait il est loin de voler le consommateur comme le suggère votre lien.
Source: http://www.go5quebec.ca/fr/pdf/Etudes_de_DMG_2008_04_04.pdf
@Bob
Comparez le prix du lait au Québec versus aux États-Unis ou en Autralie et on s’en reparlera.
@Bob
Ce que votre étude démontre est que:
1) Les prix à la production ont diminué dans tous les pays sauf au Canada depuis 1981.
2) Le prix à la production est maintenant nettement plus élevé au Canada que partout ailleurs.
3) Malgré cela, les marges de profit se sont améliorées partout sauf au Canada.
4) La production a stagné au Canada et en France, alors qu’elle a fortement augmenté (surtout en Australie et en Nouvelle-Zélande). Notre industrie laitière fait du surplace alors qu’elle est en croissance ailleurs.
5) Les prix à la consommation sont demeurés dans la même fourchette pour tous les pays étudiés. Pas de tendance significative à ce niveau.
6) L’étude utilise un nombre limité de pays et omet de mentionner les prix à la consommation du lait dans les pays étudiés. Cela ne permet pas au lecteur d’observer que les prix sont plus élevés au Canada.
7) Aucun des pays étudiés n’est vraiment un libre-marché. Ils ont tous différentes formes de subventions, tarifs, quotas, etc. On peut comprendre que le Canada et la France sont les deux pays où ces mesures sont les plus significatives. Il n’est donc pas surprenant de constater que leur industrie laitière stagne alors que celle des pays moins règlementés soit en croissance.
Conclusion: cette étude n’a aucun impact sur mon opinion.
Après mis votre blog dans mes flux RSS, j’ai modifié mon avis sur la question des quotas. Vous avez raison de signaler en 6) qu’on ne fait pas référence aux prix en magasins. En France, de mémoire, je paye mon litre de lait moins d’1 €, ici presque 2,5 $. Grosse différence pour le consommateur car les salaires minimum horaires net d’impôts sont similaires (8,5 € là bas et presque 9 $ ici). Le prix du fromage, surtout celui importé, en pâlit. À 10 $ la pointe de camembert faut vraiment avoir envie…Enfin les quotas sont aussi à la base du surendettement des fermes québécoises (on en parle ici http://video.telequebec.tv/video/8228/endettement) et de la difficulté d’accès au métier pour les jeunes.
*Après avoir mis votre blog
PS: Bravo pour votre travail de vulgarisation, il m’a redonné l’envie de comprendre l’économie.