Ce vendredi, nous apprenons que le PIB américain n’a régressé que de -1% au dernier trimestre, comparativement à -6.4% le trimestre précédent. Il n’en fallait pas moins pour que les keynesiens se félicitent et attribuent le mérite au plain de relance de Obama!
Il faut cependant voir plus loin que le bout de son nez. Les dépenses gouvernementales font partie du calcul du PIB. Donc si le gouvernement dépense, c’est simplement arithmétique: le PIB augmente! Qu’arrivera-t-il lorsque le gouvernement réduira les dépenses? Il faudra que les consommateurs et entreprises prennent la relève et génèrent de la VRAIE croissance économique. Avec le taux de chômage approchant les 10%, il n’y aucun signe que ça va être le cas.
L’autre élément à considérer est que les inventaires ont énormément diminués au cours des trimestres précédents en raison de la diminution drastique de la production. Ce trimestre-ci et le prochain seront probablement plus forts que prévu étant donné que les inventaires sont en reconstruction. Après, il faudra que la demande finale se pointe pour que la croissance soit soutenable; sinon c’est le « double-dip » et on retourne en récession!
Bref, il ne faut pas confondre corrélation et causalité. Il est encore trop tôt pour célébrer les bienfaits du ARRA.
Voici les articles de référence:
http://www.epi.org/publications/entry/gdppicture20090731/
http://www.nytimes.com/2009/08/01/business/economy/01econ.html
Encore une fois les drones de l’état profitent du fait que la grande majorité des gens ne s’intéressent pas à l’économie et sont donc ignorants de tous ses principes les plus élémentaires.
La réalité est que l’économie américaine n’est même pas près de toucher le fond du baril si on retire les dépenses publiques du PIB, on constatera un chute des investissement privés. De plus, l’inflation monétaire créée par la Fed depuis un an vas probablement produire de la stagflation comme nous avons vu dans les années 1970.
Tout ce que l’administration Obama fait c’est d’empêcher la réallocation des ressources et prolonger la récession.
C’est déjà joué, le léger mieux qu’il y a n’est que le moyen terme de la crise.
En bourse par exemple, les investisseurs ont compris au début de la crise qu’à court terme ca allait faire mal.
Ils savent qu’à long terme ca va faire très mal.
Le moyen terme est le plus difficile à prévoir quelque soit le domaine et est souvent sous-estimé, en bourse on peut voir que le risque est sous-estimé et les indices remontent.
Maitenant reste à estimer quand commence le long terme de la crise, perso je pencherais entre septembre et décembre 2009 et là le dollar US va avoir mal.
Pour rejoindre le sujet du billet de Philippe :
Malheureusement le congrès a décalé le traitement de la question de l’assurance santé, si la situation plonge d’ici là la pression va être forte de la part de la population pour accepter cette horreur.
[…] réserves face à l’amélioration des indicateurs économiques de la fin de cet été dans un billet publié le 31 juillet […]